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21 juillet 2016 4 21 /07 /juillet /2016 05:11
Keep grievances against others and pray, that amounts to sow seeds in the sea and hope for a harvest. (St. Isaac the Syrian)

Keep grievances against others and pray, that amounts to sow seeds in the sea and hope for a harvest. (St. Isaac the Syrian)

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.

Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume : 
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction. 
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant, 
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables. 
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère. 
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche. 
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi : 
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes. 
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée. 
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. 
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. 
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire. 
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli. 
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux. 
 



 

Par Méliton de Sardes

(?-v.195), évêque 
Homélie pascale (passim) 

 

« Je suis venu non pas abolir mais accomplir la Loi »

 

L'immolation de la brebis, le rite de la Pâque et la lettre de la Loi ont abouti au Christ Jésus en vue de qui tout est arrivé dans la loi ancienne et davantage encore dans l'ordre nouveau.

Car la Loi est devenue le Verbe, et d'ancienne, elle est devenue nouvelle..., le commandement s'est transformé en grâce, la figure en vérité, l'agneau est devenu fils, la brebis est devenue homme et l'homme est devenu Dieu... 

Le Seigneur, étant Dieu, revêtit l'homme, souffrit pour celui qui souffrait, fut enchaîné pour celui qui était captif, fut jugé pour le coupable, fut enseveli pour celui qui était enseveli.

Il ressuscita des morts et déclara à haute voix :

« Qui disputera contre moi ?

Qu'il se présente en face de moi ! »

(Is 50,8).

C'est moi qui ai délivré le condamné ; c'est moi qui ai rendu la vie au mort ; c'est moi qui ai ressuscité l'enseveli.

« Qui ose me contredire ? » C'est moi, dit-il, qui suis le Christ, qui ai détruit la mort, qui ai triomphé de l'adversaire, qui ai lié l'ennemi puissant et, qui ai emporté l'homme vers les hauteurs des cieux; c'est moi, dit-il, qui suis le Christ 

Venez donc, toutes les familles des hommes, pétries de péchés, et recevez le pardon des péchés.

Car c'est moi qui suis votre pardon, moi la Pâque du salut, moi l'agneau immolé pour vous, moi votre rançon, moi votre vie, moi votre résurrection, moi votre lumière, moi votre salut, moi votre roi.

C'est moi qui vous emmène vers les hauteurs des cieux ; c'est moi qui vous ressusciterai ; c'est moi qui vous ferai voir le Père qui existe de toute éternité, c'est moi qui vous ressusciterai par ma main puissante. 

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Certains, sans accomplir les Commandements,

pensent cependant qu'ils possèdent la vraie Foi.

D'autres accomplissent les Commandements,

et ensuite s'attendent à ce que le Royaume

leur soit donné en récompense.


Tous les deux ont tort.


(Saint Marc l'Ascète)

QU'EST-CE QU'UN "HOMME D'HONNEUR" ?...

« L’homme d’honneur, héros ou saint, souffre de la médiocrité ambiante, plus que nul autre ne peut en faire l’expérience. Mais cela ne le conduit pas au désespoir. Il n’essaie pas de défier cette médiocrité. Il ne la combat qu’en se jetant à corps perdu dans l’exercice de la charité. Pas celle qui s’affiche, succédané de vraie charité, sur les écrans de télévision ou dans les pages glacées des magazines, mais celle qui ne fait pas de bruit. L’homme d’honneur n’arrache rien et ne se fait pas justicier. Il comble au contraire de trésors invisibles ce qui se complaît dans le médiocre. Il n’est pas un réformateur. Saint François d’Assise n’est pas Martin Luther. [...]

L’homme d’honneur n’est jamais corrompu par la médiocrité, alors que celui qui se pose en juge, subissant la fascination du mal, sera peu à peu transformé, défiguré par l’objet de sa haine. Certes, la douce pitié de Dieu cache toujours quelque stratagème insurpassable pour sauver même ce qui risque de se précipiter tête première vers l’enfer. L’homme d’honneur ne se jette jamais dans la révolte et ne laisse pas son cœur être entraîné par l’amertume.

Quant à la caractéristique de l’homme d’honneur chrétien, elle tient dans la priorité accordée au Royaume de Dieu, un homme capable, idéalement, de consacrer une part égale de sa vie à l’action et à la pensée alliée à la contemplation. Un tel équilibre est rare. L’époque contemporaine n’est pas avare en hommes d’action, tout au moins en hommes qui en donnent l’apparence, qui bougent, qui voyagent, qui remuent et font remuer les choses, des choses... Elle est plus pingre en ce qui concerne la réflexion et la contemplation car elle ne les favorise point, ayant horreur de ce qui permet de juger, de discerner, de prendre du recul, d’admirer, de s’étonner. Elle rabote et piétine les esprits qui feraient preuve d’indépendance et de liberté. Il s’agit d’un vertige universel, qui nous saisit tous, dans une plus ou moins large mesure. Mais nous sommes libres de nous y soustraire si nous optons pour l’honneur, contre l’opportunisme et l’hédonisme. Il subsiste dans le monde des franges d’humanité où l’effort pour connaître et aimer n’est point mort, franges qui sont et seront de précieuses réserves, les dernières sans doute, pour répondre à l’agression contre les esprits et l’Esprit. »

(Suite en bas de la "newsletter" du jour)

Père Jean-François Thomas s.j., Les Mangeurs de cendres. petit traité spirituel (ch.II), Via Romana, Versailles, 2016. (pp.68-70)

Jean-François Thomas,hommes,honneur,passé,avenir,patience,ordre,espérance,vérité,Evangile

 

Constantin Meunier (1831-1905) & Alfred Verwee (1838-1895), Labourages des moines (1863)
Abdijmuseum Ten Duinen, Koksijde (Collection Vlaamse Gemeenschap)
(Crédit photo)

Par Saint Jean Chrysostome

(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Homélies sur Mt, 44 (trad. Véricel, L'Evangile commenté p. 138s) 

 

« Sur la bonne terre, ils ont donné du fruit »

 

« Voici que le semeur est sorti pour semer. »

D'où est-il sorti, celui qui est présent partout, qui remplit l'univers entier ?

Comment est-il sorti ?

Non pas matériellement, mais par une disposition de sa providence à notre égard : il s'est rapproché de nous en revêtant notre chair.

Puisque nous ne pouvions pas aller jusqu'à lui, nos péchés nous en interdisant l'accès, c'est lui qui vient jusqu'à nous. Et pourquoi est-il sorti ?

Pour détruire la terre où foisonnaient les épines ?

Pour en punir les cultivateurs ?

Pas du tout.

Il vient cultiver cette terre, s'en occuper et y semer la parole de sainteté. Car la semence dont il parle est, en effet, sa doctrine ; le champ, l'âme de l'homme ; le semeur, lui-même... 

On aurait raison de faire des reproches à un cultivateur qui semait si largement...

Mais quand il s'agit des choses de l'âme, la pierre peut être changée en une terre fertile, le chemin peut n'être pas foulé par tous les passants et devenir un champ fécond, les épines peuvent être arrachées et permettre aux grains de pousser en toute tranquillité.

Si ce n'était pas possible, il n'aurait pas répandu son grain.

Et si la transformation n'a pas lieu, ce n'est pas la faute du semeur, mais de ceux qui n'ont pas voulu se laisser changer.

Le semeur a fait son travail.

Si son grain a été gaspillé, l'auteur d'un si grand bienfait n'en est pas responsable. 

Remarque bien qu'il y a plusieurs façons de perdre la semence...

Autre chose est de laisser la semence de la parole de Dieu se dessécher sans tribulation et sans tracasserie, autre chose de la voir périr sous le choc des tentations...

Pour qu'il ne nous arrive rien de semblable, gravons la parole dans notre mémoire, avec ardeur et profondément.

Le diable aura beau arracher autour de nous, nous aurons assez de force pour qu'il n'arrache rien en nous.

Garder des griefs contre autrui et prier,

cela revient à semer des graines en mer

et espérer une récolte.

(Saint Isaac le Syrien)

 

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...

 

Saint Victor

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Victor est un martyr marseillais éxécuté en 290.

 

Victor était un officier de l'armée romaine.

Converti au christianisme, il refusa d'abjurer lors d'une persécution.

Il aurait été humilié par la foule hostile, puis emprisonné avec trois hommes qu'il aurait convertis, Longin, Alexandre et Félicien.

Tous condamnés à mort, les trois disciples furent décapités mais Victor fut broyé par une meule devant les bains publics.

Son image est parfois accompagnée par une meule, le voici en chevalier.

 

Un grand monastère St Victor existait à Marseille dès le Vème siècle, à Paris la célèbre abbaye St Victor, fut un grand centre  de la vie intellectuelle.

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Pour célébrer Saint Victor, Alexandre, Longin et Félicien,

martyrs à Marseille:

Tropaire ton 1

Officier , tu refusas de trahir le Christ,*
En acceptant de sacrifier aux dieux païens.*
Mené en prison, tu convertis les gardiens,*...
Alexandre, Longin et Félicien, au Christ.*
Et comme blé du Pain de Vie, tu fus broyé.*
Saint Victor, prie le Seigneur de sauver nos âmes!

(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/s…/juillet21bis.html)

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Sainte Praxède

Vierge

(✝ 164)

 

Au temps où l’empereur Marc Aurèle persécutait les chrétiens, Praxède, vierge romaine, sœur de Pudentienne, assistait les fidèles de ses richesses et de ses soins, les consolait, et leur rendait tous les devoirs de la charité. Elle cachait ceux-ci dans sa maison, exhortait ceux-là à persévérer dans la foi, ensevelissait les corps des autres. Elle ne manquait en rien à ceux qui étaient enfermés dans les cachots ou traités en esclaves. Les deux sœurs firent construire un baptistère dans leur demeure, où se trouvait déjà une chapelle, pour faire baptiser les catéchumènes. Elles furent aidées dans leur entreprise par le pape Pie Ier (140-154) et le prêtre Pastor. Pudentienne mourut en martyre à l'âge de seize ans et fut inhumée dans les catacombes de Sainte-Priscille, près de son père, via Salaria.

Après la mort de sa sœur Pudentienne, Praxède issue d'une ancienne souche noble, transforma ses palais en églises où nuit et jour les païens accouraient en foule au baptême. La police impériale respectait la demeure d'une descendante des Cornelii. Délivré de la tutelle d'Antonin son père adoptif, Marc Aurèle ne devait pas connaître longtemps cette barrière. Une descente eut lieu. Nombre de chrétiens furent pris et massacrés.

La vierge vit tout frappé autour d'elle, sans elle-même être atteinte. Brisée, elle se tourna vers Dieu et demanda de mourir, si toutefois il lui était avantageux de mourir. Aussi fut-elle appelée, le douzième jour des calendes d’août, à recevoir au ciel la récompense de sa piété. Son corps fut déposé, par le prêtre Pastor, dans la sépulture de son père et de sa sœur Pudentienne.

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Marcella, Virgin-Martyr of Chios (ca. 1500)

Her mother died when she was very young, and she was brought up by her father. As she grew older, she grew in virtue and beauty. Her father conceived an illicit desire for her and made improper advances toward her, which troubled her so greatly that she fled her village and hid in the mountains.

 

 Her father pursued her, even wounding her with arrows in his effort to possess her. Finally she took refuge in a cloven rock. When her father found that he could not drag her from her refuge, he viciously dismembered her and threw her head into the sea. From the rock that had sheltered her a stream appeared, whose water had healing virtues. The holy Marcella is especially venerated on Chios to this very day.

 

Fathers John and Symeon, the Fool for Christ's Sake (570)

These two brothers in Christ were from Edessa in Mesopotamia. After a pilgrimage to Jerusalem they fled the world together; they were tonsured as monks, but soon left their monastery to struggle in prayer near theDead Sea.

 

 Thus they passed thirty years in silence and asceticism. Symeon was then commanded by God to leave the desert and serve God among the world's people. At their parting John said to him: 'Keep your heart from all that you see in the world. Whatever there may be that touches your hand, let it not take hold of your heart. When food passes your lips, let not your heart be sweetened by it. If your feet have to move, let there be peace within you. Whatever you do outwardly, let your mind remain tranquil. Pray for me, that God may not part us from each other in the world to come.'

 

 Symeon went to Emesa in Syria, where he spent the rest of his life, feigning madness in order to conceal his holiness from men. But he performed miracles of healing and appeared to people of the city in dreams, calling them to repentance. He was given the gift of discernment of others' inward condition, and while dancing and raving through the streets would approach people, whisper their sins in their ears, and call them to repentance. He reposed peacefully in 590; John, who had remained in the desert, reposed soon afterward.

+++

 

“The ideal would be to live, knowing that every day could be the last, because every life can end suddenly.

A Christian must be ready for this, making sure that the heart is purified from passion, not to offending anyone, and causing no one else to take offense, trying to live according to God's Will.

Then, he will be ready by the end of his life. That is, sooner or later the end of the world will surely come.

It seems that humanity is making every effort to speed up the time, but is is not in the power of people to know the times and seasons.”

 

(Archpriest Alexander Ilyashenko, 21st Century Russian Orthodox Monastery rector) [End Times; Prophecy]

 

 

 

 

Une fille comme les autres… ?

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Plus grave que le méfait du déséquilibré qui brisa, il y a quelques années, la Pietà de Michel-Ange à coups de marteau, est le vandalisme spirituel des professeurs de religion et des pasteurs qui mutilent l'image de la Mère de Dieu dans le cœur des fidèles, la privent de sa splendeur, ternissent sa gloire, détachent d'elle ses enfants et étouffent ainsi le doux bruissement des Ave Maria de par le monde.

L'image de Marie est mutilée par ceux qui la privent sournoisement de son titre glorieux de "Mère de Dieu", parce que pour eux le Christ ne signifie guère plus que Bouddha, Mahomet ou Marx. Sa gloire est ternie par ceux qui passent sous silence son Immaculée Conception - la préservation du péché originel dès le premier moment de son existence - parce qu'ils ne croient plus au péché originel. 

Elle est privée de sa splendeur par ces théologiens qui nient impunément sa virginité et qualifient Joseph de père naturel de Jésus, ouvrant ainsi la voie à ce malheureux prêtre qui a osé dire du haut de la chaire que "Marie était une fille comme les autres ..."

 
Père Werenfried van Straaten. 
Bulletin A.E.D. N° 3, 1977 cité dans le Recueil Marial n° 11, 1979

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

« On ne voit pas Dieu dans le monde ?

 

Bonne nouvelle.

 

Cela veut dire que Celui-ci n'est pas une idole.

 

Il n'est pas extérieur, mais intérieur... Dieu est le Dieu des

 

vivants et non des morts.

 

Il se rencontre de vie à vie.......

 

En faisant naître son homme intérieur,

 

on remonte le cours du temps.

 

On rajeunit au lieu de vieillir.

 

La mort cesse d'être une angoisse.

 

La vie devient un grand rire.


(Bertrand Vergely in ''Le silence de Dieu'', Presses de la Renaissance)

 

 

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...

 
 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
LE FLEUVE DE FEU,
la tradition orthodoxe sur l'Enfer
Par  Alexandre Kalomiros
 



 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Alexandre Kalomiros, théologien grec contemporain, s'est endormi dans le Seigneur en 1990. Il a fait revivre l'esprit patristique en notre temps, que ce soit dans un article comme Figures célestes, qui explique le sens de l'iconographie orthodoxe, ou dans les nombreux textes qu'il a consacrés à la défense de l'orthodoxie face à l'hérésie oecuméniste. La Lumière du Thabor a publié plusieurs articles de lui et nous espérons un jour rassembler une part de son oeuvre en un volume. Le texte qu'on va lire est une conférence donnée, en anglais, à Seattle en juillet 1980, dans le cadre d'une rencontre de la jeunesse orthodoxe de l'Eglise russe.


Publié dans LA LUMIÈRE DU THABOR 39-40 • L’ORTHODOXIE ET LE PATRIMOINE SPIRITUEL DE L’EUROPE (éditions l'Age d'Homme)


Source (Forum Orthodoxe Francophone)
 
 

Réponse à deux questions : Dieu est-il vraiment bon ? Dieu a-t-il créé l'enfer ?

AU NOM du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Révérends pères, chers frères et sœurs.
Nous vivons assurément l'âge de l'apostasie annoncé pour les derniers temps. En pratique, la plupart des gens sont athées, même si certains conservent une foi théorique. L'indifférence et l'esprit de ce monde prévalent partout.
Quelle en est la cause ?
C'est le refroidissement de l'amour. Les cœurs des hommes ne brûlent plus d'amour pour Dieu et, en conséquence, l'amour du prochain se meurt lui aussi.
Quelle est la raison de cet affaiblissement de l'amour des hommes pour Dieu ? C'est certainement le péché, cette sombre nuée qui voile la lumière divine et la dérobe à nos regards.
Cependant le péché a toujours existé. Comment en sommes-nous donc arrivés au point de ne plus simplement ignorer Dieu, mais de le prendre en haine ? Car l'attitude de l'homme contemporain à l'égard de Dieu n'est pas vraiment une attitude d'ignorance ou d'indifférence ; à y regarder de près, on l'aperçoit teintée d'une haine profonde. Or personne ne hait ce qui n'existe point.
Je soupçonne que les hommes croient davantage en Dieu aujourd'hui qu'à toute autre époque. Ils ont l'Evangile, l'enseignement de l'Eglise et ils connaissent la création mieux qu'auparavant. Ils sont profondément conscients de l'existence de Dieu. Leur athéisme n'est pas une véritable incroyance, mais une aversion pour quelqu'un qu'ils connaissent fort bien, mais qu'ils haïssent de tout leur cœur, comme le font les démons.
Nous haïssons Dieu. Cette haine nous porte à l'oublier, à faire semblant d'ignorer sa présence, à nous poser en athées. En fait, nous voyons en Lui notre ennemi par excellence. Notre négation est une vengeance, notre athéisme une revanche.
Pourquoi les hommes détestent-ils Dieu ? Ce n'est pas simplement que leurs actions sont ténébreuses alors que Dieu est lumière, mais aussi parce qu'ils Le considèrent comme une menace, comme un danger imminent et éternel, un adversaire en justice, un accusateur public et un persécuteur éternel. A leurs yeux, Dieu n'est plus le médecin tout-puissant venu les sauver de la maladie et de la mort, mais plutôt un juge inexorable et un inquisiteur sans merci.
Le diable a réussi à nous faire croire que Dieu ne nous aime pas vraiment mais qu'Il n'aime, en réalité, que Lui-même ; qu'II ne veut de nous que si nous nous comportons selon Son bon plaisir, qu'Il nous déteste si nous désobéissons à Ses ordres et que notre insubordination L'offense à un point tel que nous devrons la payer par des tortures éternelles qu'Il a préparées à cette fin.
Qui aimerait un tortionnaire ? Ceux-là mêmes qui s'efforcent d'échapper à la colère de Dieu ne peuvent vraiment l'aimer. Ils n'aiment qu'eux-mêmes, cherchant à échapper à la vengeance de Dieu et à obtenir le bonheur éternel en se rendant agréables à ce Créateur si effroyablement dangereux.
Voyez comment le diable calomnie notre Dieu qui est tout amour et bonté. C'est pourquoi l'on appelle le démon, en grec, diavolos, ce qui signifie «le calomniateur».

II

De quoi le diable s'est-il servi pour calomnier Dieu ? Par quel moyen a-t-il réussi à convaincre l'humanité de son mensonge, à pervertir la pensée humaine ?
Il s'est servi de la «théologie». Il a commencé par introduire une légère déviation dans la théologie, puis une fois introduite, il l'a amplifiée au point de rendre le christianisme complètement méconnaissable. C'est ce que l'on appelle la «théologie occidentale».
Si nous tentons d'identifier la principale caractéristique de la théologie occidentale, nous nous apercevons qu'elle considère Dieu comme la véritable cause du mal.
Le mal n'est-il pas la séparation d'avec Dieu, qui est la Vie (1) ? N'est-ce pas la mort ? Examinons ce que la théologie occidentale enseigne sur la mort. Tous les Catholiques romains et la plupart des Protestants considèrent la mort comme un châtiment de Dieu. Dieu a trouvé tous les hommes coupables du péché d'Adam et les a punis de mort, c'est-à-dire les a séparés de Lui, en les privant de son énergie vivifiante et en les mettant ainsi à mort, d'abord spirituellement, puis physiquement par une sorte d'inanition spirituelle. Augustin interprète le passage de la Genèse «Si vous mangez du fruit de cet arbre, vous mourrez certainement» comme signifiant «Si vous mangez du fruit de cet arbre, je vous ferai mourir».
Certains Protestants ne considèrent pas la mort comme une punition, mais comme une chose naturelle. Or c'est Dieu qui a créé toutes les choses naturelles. Dans l'un ou l'autre cas, c'est donc Dieu qui - à leurs yeux - est la cause véritable de la mort.
Cela n'est pas seulement vrai de la mort du corps, mais aussi de celle de l'âme. Les théologiens occidentaux ne considèrent-ils pas l'enfer, cette mort spirituelle éternelle de l'homme, comme un châtiment de Dieu, et le diable comme un ministre de Dieu préposé à la punition éternelle des hommes en enfer ?
Le «Dieu» de l'Occident est un Dieu offensé et furieux, courroucé par la désobéissance des hommes, désireux dans sa Passion destructrice de tourmenter éternellement l'humanité à cause de ses péchés, à moins qu'Il ne reçoive une satisfaction infinie pour Son orgueil offensé.
Voyez le dogme occidental du salut. Dieu n'a-t-il pas tué Dieu pour satisfaire son orgueil, que les Occidentaux appellent par euphémisme justice ? N'est-ce pas à cause de cette satisfaction infinie qu'Il daigne accorder le salut à quelques-uns d'entre nous ?
Qu'est-ce que le salut pour la théologie occidentale, sinon le fait d'échapper au courroux de Dieu ?
Vous voyez ainsi que la théologie occidentale enseigne que notre véritable ennemi est notre Créateur et Dieu, qui nous menace. Pour les Occidentaux, le salut consiste à échapper d'entre les mains de Dieu !
Comment peut-on aimer un tel Dieu ? Comment peut-on avoir foi en quelqu'un que nous haïssons ? La foi dans son sens le plus profond est un fruit de l'amour. Nous ne pouvons que désirer le néant de celui qui nous menace, surtout si la menace est éternelle.
Même s'il y a un moyen d'échapper au courroux éternel de cet Etre tout-puissant mais méchant -la mort de Son Fils à notre place-, il eût mieux valu que cet Etre n'existât pas. Telle fut la conclusion logique qui vint à l'esprit et au cœur des peuples d'Occident, puisque le Paradis éternel même, en compagnie de ce Dieu si cruel, serait épouvantable. Ainsi naquit l'athéisme, et c'est pourquoi il vit le jour en Occident et ne pénétra dans la chrétienté d'Orient que dans le sillage de la théologie occidentale. L'athéisme est la conséquence de cette théologie(2), le reniement et le refus d'un Dieu mauvais. Les hommes sont devenus athées pour échapper à Dieu, fermant les yeux et enfouissant la tête dans le sol, tels des autruches.
Frères en Christ, l'athéisme est la négation du Dieu catholique-romain et protestant. Notre véritable ennemi n'est pas l'athéisme mais ce «christianisme» falsifié et dénaturé.

III

Les Occidentaux parlent souvent du «bon Dieu», sans pourtant avoir jamais été convaincus de l'existence d'un tel Dieu bon. Au contraire, ils ont appelé Dieu de ce nom comme les Grecs appelaient la variole maudite Evlogia - bénédiction - pour l'exorciser et la faire disparaître comme par enchantement. Pour la même raison, ils appelaient la Mer Noire Euxeinos Pontos, Pont Euxin, - la mer hospitalière - alors qu'elle était dangereuse et traîtresse. Au tréfonds de l'âme occidentale, Dieu demeurait ce Juge impitoyable, Qui n'oubliait jamais la plus petite offense que nous Lui avions faite en désobéissant à Ses lois.
Cette conception juridique de Dieu, cette interprétation complètement faussée de la justice divine revenait à introduire les passions humaines dans la théologie, à revenir au paganisme, en humanisant Dieu et en divinisant l'homme. Les hommes sont vexés et fâchés lorsqu'on ne les prend pas au sérieux et voient là une humiliation que seule la vengeance peut effacer, par un crime ou par un duel. Telle fut la conception mondaine, passionnelle de la justice qui prévalut dans la société soi-disant «chrétienne» de l'Occident médiéval.
Les Chrétiens occidentaux concevaient la justice divine dans les mêmes termes. Dieu, l'Etre infini, avait été infiniment insulté par la désobéissance d'Adam. Il décida que la culpabilité qui en résultait se transmettrait à tous les enfants d'Adam, qui seraient tous condamnés à mort pour la faute de leur ancêtre qu'ils n'avaient pourtant pas commise eux-mêmes. Pour les Occidentaux, la justice de Dieu était une vendetta : l'homme qui vous a insulté doit périr avec toute sa famille. La tragédie de l'humanité atteignait le fond de la désespérance, puisque aucun homme, ni même l'humanité tout entière, ne pouvaient apaiser la dignité lésée de Dieu, fût-ce au prix du sacrifice de tous les êtres humains. Dieu ne pouvait sauver l'honneur qu'en punissant quelqu'un de Son rang. Pour laver l'honneur de Dieu et sauver l'humanité, il n'y avait d'autre solution que l'Incarnation du Fils de Dieu, permettant le sacrifice d'un homme de valeur divine.

IV

Cette conception païenne d'une justice divine qui ne saurait être apaisée qu'au prix de sacrifices infinis, fait clairement de Dieu notre véritable ennemi et la source de tous nos malheurs. De plus, cette justice n'en est point une, qui réclame réparation et inflige un châtiment à des êtres innocents du péché de leurs ancêtres(3). Autrement dit, ce que les Occidentaux appellent justice ressemble bien plutôt à du ressentiment et à la plus lamentable des vengeances. Que peuvent alors signifier l'amour et le sacrifice du Christ dans cette conception schizophrène d'un Dieu qui tue Dieu pour satisfaire la prétendue justice de Dieu ?
Cette idée de la justice a-t-elle un quelconque rapport avec celle que Dieu nous a révélée ? L'expression «justice de Dieu» a-t-elle ce sens dans l'Ancien et dans le Nouveau Testament ?
Cette interprétation erronée du mot justice dans les Ecritures a probablement pour origine sa traduction par le grec dikaiosynê. Le terme en lui-même n'est pas faux ; mais, chargé des notions de la civilisation grecque païenne et humaniste, il pouvait, par conséquent, porter à confusion.
Le premier sens du terme dikaiosynê est celui de rétribution équitable ; il est donc symboliquement figuré par une balance. La société humaine récompense les bons et punit les méchants de manière équitable ; c'est la justice des hommes, celle des tribunaux.
Est-ce aussi la justice de Dieu ?
Le mot dikaiosynê, «justice», rend l'hébreu tsedaka, terme qui signifie «l'énergie divine qui accomplit le salut de l'homme». Ce terme fait écho à ceux de heséd «pitié, compassion, amour» et eméth «fidélité, vérité», dont il est presque synonyme. C'est là une toute autre conception de la justice. C'est ainsi que l'Eglise comprend la justice de Dieu, comme en fait foi l'enseignement des Pères. Saint Isaac le Syrien écrit : «Comment pouvez-vous appeler Dieu juste lorsque vous lisez dans l'évangile, le passage du salaire donné aux ouvriers ? 'Ami je ne te fais aucun tort ; je veux donner à ce dernier autant qu'à toi qui a travaillé pour moi depuis la première heure. Ou bien ton oeil est-il mauvais parce que je suis bon(4)?'» Saint Isaac poursuit : «Comment peut-on appeler Dieu juste, quand on lit l'évangile de l'enfant prodigue, qui avait dilapidé les biens paternels dans une vie d'égarement, mais à peine eut-il montré de la contrition, que son Père accourut vers lui, se jetant à son cou et lui donnant autorité sur tous ses biens ? Nul ne nous a ainsi parlé du Père, sinon le propre Fils de Dieu, qui a rendu ce témoignage en personne, afin de nous en donner l'indubitable certitude. Où donc est la justice de Dieu, quand le Christ est mort pour nous alors que nous étions pécheurs(5) ?»
Ainsi Dieu n'est pas juste au sens humain du terme ; mais Sa justice signifie bonté et amour, qu'Il nous prodigue de manière non point juste, puisqu'Il donne tout sans rien demander en retour, à nous qui n'en sommes pas dignes. C'est pourquoi saint Isaac nous enseigne : «N'appelle pas Dieu juste, parce que Sa justice ne se fait pas connaître dans tes actes. Si David le nomme juste et droit, Son Fils nous a révélé qu'Il est plutôt bon et doux(6). 'Il est bon, dit-il, pour les méchants et les impies'».
Dieu est bon, aimant et doux envers ceux qui Le méprisent, Lui désobéissent et L'ignorent(7). Il ne rend jamais le mal pour le mal. Il ne se venge jamais(8). S'Il châtie, c'est par amour de l'homme et pour sa conversion aussi longtemps que celui-ci peut être corrigé et guéri en cette vie(9) ; son châtiment n'est jamais éternel. Tout ce qu'Il a créé est bon(10). Les bêtes sauvages reconnaissent pour maître le Chrétien qui, à force d'humilité, a acquis la ressemblance de Dieu. Elles s'approchent de lui, sans crainte mais avec joie, dans une soumission reconnaissante et aimante ; elles hochent la tête, lui lèchent les mains et le servent avec gratitude. Les animaux sans raison savent que leur Maître Dieu n'est pas mauvais, perfide et vindicatif, mais plein d'amour(11). Il nous a protégés et nous a sauvés après la chute. Le mal éternel n'a rien à voir avec Dieu ; il vient plutôt de la volonté de Ses créatures libres et raisonnables(12), volonté qu'Il respecte(13)
La mort ne nous a pas été infligée par Dieu(14) ; nous l'avons appelée par notre révolte. Dieu est la Vie et la Vie est Dieu. Nous nous sommes révoltés contre la vie, nous avons fermé la porte à Sa grâce vivifiante(15). «Autant il s'est éloigné de la vie, écrit saint Basile, autant il a approché la mort. Car Dieu est Vie et l'abandon de la vie est la mort». Il poursuit : «Dieu n'a pas créé la mort ; nous l'avons attirée à nous par notre malignité. Il n'a cependant pas empêché la dissolution... afin que l'infirmité ne devînt pas immortelle en nous(16)». Comme le dit saint Irénée : «La séparation d'avec Dieu est la mort, la séparation d'avec la lumière est l'obscurité... et ce n'est pas la lumière qui leur a valu la peine de l'aveuglement(17)».
Selon saint Maxime le Confesseur, «la mort est fondamentalement la séparation d'avec Dieu, suivie nécessairement de la mort du corps. La Vie est proprement et principalement Celui qui a dit 'Je suis la Vie(18)'».
Pourquoi la mort a-t-elle frappé toute l'humanité ? Pourquoi ceux qui n'ont pas péché comme Adam meurent-ils comme lui ? Voici la réponse de saint Anastase le Sinaïte : «Nous avons hérité de la malédiction d'Adam. Nous n'avons pas été punis comme si nous avions désobéi au commandement divin avec Adam ; mais parce qu'Adam est devenu mortel, il a transmis le péché à sa postérité. Nés d'un mortel, nous sommes mortels».
Saint Grégoire Palamas observe : «(Dieu) n'a pas dit à Adam : retourne d'où tu fus tiré, mais Il lui a dit : Tu es terre et tu retourneras à la terre... Il n'a pas dit : "le jour où vous en mangerez, mourez !', mais, "le jour où vous en mangerez, vous mourrez certainement'. Plus tard, 11 n'a pas dit : "retourne maintenant à la terre', mais, "tu retourneras", l'avertissant ainsi puis permettant avec justice et laissant arriver ce qui allait arriver (19) ». Nous voyons donc que la mort ne résulte pas d'un ordre de Dieu, mais de la désobéissance par laquelle Adam a rompu ses relations avec la source de la vie ; Dieu dans sa bonté n'a fait que l'avertir.
Théophile d'Antioche dit : «En lui-même, l'arbre de la connaissance .était bon, et bon son fruit. Ce n'était pas l'arbre, comme certains le croient, qui portait la mort en lui, mais bien la désobéissance ; le fruit ne contenait rien d'autre que la connaissance, et la connaissance est bonne lorsqu'on en fait un usage adéquat(20)». Les Pères nous enseignent que l'interdiction de goûter à l'arbre de la connaissance n'était que temporaire. Spirituellement, Adam était un enfant. Or toute nourriture n'est pas bonne pour un nourrisson, que peuvent même tuer certains aliments pourtant sains pour les adultes. Dieu avait planté l'arbre de la connaissance pour l'homme. Son fruit était bon et nourrissant, mais c'était un aliment solide alors qu'Adam ne pouvait encore digérer que le lait.

V

Dans la langue des Saintes Ecritures, 'juste' signifie donc bon et aimant. Lorsque nous parlons des justes de l'Ancien Testament, nous ne voulons pas dire qu'ils étaient de bons juges, mais qu'ils étaient bons et qu'ils aimaient Dieu. Lorsque nous disons que Dieu est juste, cela ne signifie pas qu'Il est un bon juge qui sait punir les hommes équitablement selon la gravité de leurs crimes, mais au contraire qu'Il est bon et aimant, pardonnant toutes les transgressions et toutes les désobéissances, qu'Il veut nous sauver par tous les moyens et qu'Il ne rend jamais le mal pour le mal(21). Il me faut citer ici un texte magnifique de saint Antoine tiré du premier volume de la Philocalie :
«Dieu est bon, impassible et immuable. Cependant, celui qui croit raisonnable et vrai d'affirmer que Dieu ne change pas peut se demander comment on peut alors dire qu'Il se réjouit à la vue des bons et fait miséricorde à ceux qui le servent et l'adorent, et qu'Il se détourne des méchants et s'irrite contre les pécheurs. Il faut répondre à cela que Dieu ne se réjouit pas et qu'Il ne se met pas en colère, car joie et colère sont des passions. Il n'est pas non plus satisfait par les dons de ceux qui L'honorent, car Il serait alors dominé par le plaisir. La Divinité ne ressent ni plaisir ni déplaisir des choses humaines. Dieu est bon, Il n'envoie que des bénédictions et ne cause jamais de tort, restant toujours le même et identique à soi. Quant à nous hommes, si nous restons bons et ressemblants à Dieu, nous nous tenons unis à Lui, mais si nous devenons mauvais en cessant de Lui ressembler, nous nous séparons de Lui. En vivant dans la sainteté, nous restons attachés à Dieu, mais en devenant méchants nous en faisons notre ennemi. Ce n'est pas qu'Il se fâche contre nous de façon arbitraire ; ce sont nos propres péchés qui empêchent Dieu de briller en nous et qui nous exposent aux démons qui nous torturent. Si nous obtenons la rémission de nos péchés par la prière et par des actes de compassion, cela ne signifie pas que nous avons conquis Dieu et l'avons fait changer, mais que par nos actions et par notre conversion vers la Divinité, nous nous sommes guéris de notre méchanceté et que nous jouissons à nouveau de la bonté de Dieu. Ainsi, dire que Dieu se détourne des méchants revient à dire que le soleil se cache des aveugles(22)».

VI

Vous saisissez dès lors comment Dieu a été diffamé par la théologie occidentale. Augustin, Anselme, Thomas d'Aquin et tous leurs disciples, sur lesquels est fondée la théologie papiste ou protestante, ont contribué à cette calomnie «théologique». Ils n'ont certes pas dit clairement et expressément que Dieu est un être mauvais et passionné. Ils Le considéraient plutôt comme prisonnier d'une force supérieure, d'une Nécessité sombre et implacable ressemblant à celle qui gouvernait les dieux païens. Cette Nécessité oblige Dieu à rendre le mal pour le mal et ne Lui permet pas de pardonner et d'oublier le tort fait à Sa volonté à moins qu'une satisfaction infinie Lui soit offerte.
Nous abordons ici la grande question de l'influence du paganisme hellène sur le christianisme.
La mentalité païenne fut à l'origine de toutes les hérésies. Elle était très forte en Orient, carrefour de tous les courants philosophiques et religieux. Nous lisons toutefois dans le Nouveau Testament que «là où le péché avait abondé, la grâce surabonda» ; là où les hérésies prospérèrent, l'orthodoxie prospéra aussi et sortit toujours victorieuse des persécutions des puissants de ce monde. En Occident, au contraire, la mentalité païenne grecque pénétra subrepticement, sans prendre l'aspect d'une hérésie. Elle s'infiltra dans la multitude des textes latins dictés par Augustin, évêque d'Hippone. Saint Jean Cassien qui vivait alors en Occident comprit les dangers des doctrines augustiniennes et les combattit. Malheureusement, les autres Pères de l'Eglise ne purent étudier les oeuvres d'Augustin, écrites en latin et très volumineuses. Elles ne furent donc pas condamnées comme celles d'Origène le furent en Orient, ce qui leur permit d'exercer ultérieurement une forte influence sur la pensée et la théologie occidentales. L'Occident oublia peu à peu le grec, et les écrits d'Augustin devinrent les seuls textes patristiques accessibles. L'Occident reçut donc comme chrétiennes des doctrines fortement teintées de paganisme. L'évolution de Rome vers le césaro-papisme empêcha toute réaction salutaire, et l'Occident s'engloutit dans la pensée humaniste païenne qui continue d'y régner.
Nous nous retrouvons donc avec un Orient de langue grecque demeurant essentiellement le nouvel Israël, ayant conservé la pensée et la sainte tradition des Israélites, et un Occident ayant oublié le grec et rompu les liens avec l'Empire d'Orient, mais héritier de la pensée et de la mentalité helléniques païennes avec lesquelles il a forgé un christianisme frelaté.
En réalité, l'opposition entre l'orthodoxie et le christianisme occidental n'est rien d'autre que la continuation de l'opposition entre Israël et Hellas.
Il ne faut jamais oublier que les Pères de l'Eglise se considéraient comme les véritables fils spirituels d'Abraham, que l'Eglise se concevait comme le nouvel Israël et que les peuples orthodoxes, grec, russe, bulgare, serbe, roumain et autres avaient conscience d'être, tel Nathanaël, de vrais Israélites, le peuple de Dieu. Alors que telle était la conscience de la chrétienté orientale, l'Occident devenait de plus en plus le fils de la civilisation gréco-romaine païenne et humaniste.

VII

Je voudrais attirer votre attention sur la différence essentielle entre la pensée d'Israël et celle du paganisme.
Israël croit en Dieu.
Le paganisme croit en la création, il la divinise. Pour les païens, Dieu et la création sont une seule et même chose. Dieu est impersonnel, personnifié en une multitude de dieux.
Par Israël, nous entendons ici le véritable Israël, constitué des fils spirituels d'Abraham qui gardent la foi donnée par Dieu à Son peuple, et non ceux qui ont abandonné cette foi. Les véritables fils d'Abraham sont les membres de l'Eglise du Christ et non ses descendants selon la chair, le peuple juif. Israël sait que Dieu et la création ont des modes d'existence radicalement différents. Dieu existe par lui-même, Il est personnel, éternel, immortel, Vie et Source de la vie, Existence et Source de l'existence ; Dieu est la seule existence réelle : O'. On, l'Existant, le Seul Existant comme l'indique l'article `0(23).
La création au contraire n'existe pas par elle-même. Elle dépend entièrement de la volonté de Dieu. Elle n'existe qu'aussi longtemps que Dieu le veut. Elle n'est pas éternelle. Elle n'a pas l'existence. Elle n'était rien, absolument rien avant d'être créée à partir de rien(24). Elle n'a pas la force d'exister par elle-même ; c'est l'Energie de Dieu qui la maintient dans l'être. Que cette Energie aimante de Dieu cesse et la création retourne au néant, avec toutes les créatures intellectives et sans intellect, rationnelles et irrationnelles. Nous savons que l'Amour de Dieu pour Sa création est éternel. Nous savons de Lui qu'Il ne nous laissera pas retomber dans la non-existence d'où Il nous a fait venir à l'être. Telle est notre espérance et les promesses de Dieu sont véridiques. Nous, êtres créés, anges et hommes, vivrons éternellement, non que nous ayons en nous la faculté d'être éternels, mais parce que telle est la volonté de Dieu qui nous aime. Par nous-mêmes, nous ne sommes rien. Notre nature ne comporte pas la moindre énergie de vie et d'existence ; tout ce que nous avons provient entièrement de Dieu ; nous n'avons rien à nous. Nous sommes poussière de la terre et lorsque nous l'avons oublié, Dieu dans sa miséricorde a permis que nous retournions à ce que nous étions, pour que nous restions humbles et que nous ayons la connaissance exacte de notre néant. Saint Jean Damascène écrit : «Dieu peut faire tout ce qu'Il veut, bien qu'Il ne veuille pas faire tout ce qu'Il peut - car Il peut détruire la création, mais Il ne le veut pas(25)».
Dans le Grand Euchologe (Vienne, 1862), l'un des livres liturgiques fondamentaux de l'Eglise, nous lisons :
«Dieu grand et sublime, qui seul as l'Immortalité» (7ème prière de vêpres, p. 15).
«Seul vivifiant par nature... Seul immortel» (Ode 5, Canon des funérailles des laïcs, p. 410).
«Tu es le Seul immortel» (p. 411).
«Seul immortel à cause de Sa nature divine» (Ode 1, Canon funéraire des laïcs, p. 471).
Telle est la foi d'Israël.
Qu'enseigne le paganisme ? Le paganisme résulte de la perte du contact avec Dieu. La multitude des péchés de l'humanité a rendu les hommes incapables de recevoir la lumière divine et d'avoir quelque union avec le Dieu Vivant. Ils ont donc divinisé la création qu'ils avaient sous les yeux.
Pour les païens, la création a l'existence en elle-même et elle est immortelle ; elle a toujours existé et elle existera toujours. Les dieux païens font partie de la création ; ils ne l'ont pas créée à partir de rien mais n'ont fait que donner forme à une matière préexistante. La matière peut prendre différentes formes qui apparaissent et disparaissent, mais elle est éternelle. Les anges, les démons et les âmes humaines sont les vrais dieux. Eternels par nature comme la matière, ils lui sont supérieurs. Ils peuvent prendre différentes formes matérielles au cours d'une série d'existences matérielles, mais demeurent essentiellement spirituels.
Le paganisme présente ainsi deux caractères fondamentaux : d'une part il confère à toute la création des attributs divins, comme l'éternité, l'immortalité et le fait d'exister par soi-même, d'autre part, il distingue entre le spirituel et le matériel conçus comme deux principes inégaux et antagonistes.
Paganisme et humanisme sont une seule et même chose. Pour les païens, l'homme est dieu puisqu'il est éternel par nature. C'est pourquoi le paganisme est toujours hautain et narcissique; il s'agit d'une adoration de soi. Les dieux grecs avaient des attributs humains. La religion grecque était l'adoration païenne de l'homme, l'être réel de l'homme étant son âme immortelle par nature.
Nous constatons que dans le paganisme, le diable a réussi à fabriquer une foi universelle, et à convaincre les hommes qu'ils étaient des dieux et qu'ils n'avaient donc pas besoin de Dieu. C'est pourquoi les Grecs étaient si orgueilleux et ne pouvaient concevoir l'humilité. Dans son Ethique à Nicomaque, Aristote écrit : «Ne pas s'offusquer des offenses est le propre d'un homme bas et servile». L'homme à qui le diable a réussi à faire croire que son âme est éternelle par nature ne peut être humble et ne peut vraiment croire en Dieu dont il n'a pas besoin, croyant, dans son égarement, être Dieu lui-même.
C'est pourquoi, dès les origines, les Pères de l'Eglise ont mis les Chrétiens en garde contre les dangers de cette erreur insensée. Saint Irénée écrit : «L'enseignement selon lequel l'âme humaine est immortelle par nature vient du malin» (Démonstration de la prédication apostolique, III, 20, 1). On trouve le même avertissement chez saint Justin (Dialogue avec Tryphon, 6, 1-2), Théophile d'Antioche (A Autolycos 2, 97), Tatien (Aux Grecs 13) et d'autres.
Saint Justin démontre l'athéisme fondamental que suppose la croyance en l'éternité et l'immortalité naturelles de l'âme humaine : «D'autres, supposant que l'âme est immortelle et immatérielle, croient qu'ils ne seront pas punis même s'ils font le mal (car ce qui est immatériel est aussi insensible) et que vu son immortalité, l'âme n'a en rien besoin de Dieu» (Dialogue avec Tryphon 1).
Le paganisme est l'ignorance du vrai Dieu, la croyance erronée que Sa création est une divinité. Cette divinité, la Nature, est une force aveugle et impersonnelle qui dépasse tous les dieux personnels, la Nécessité (Anagke). En réalité, cette Nécessité est la projection de la raison humaine en une nécessité mathématique régissant le monde. Elle est une projection du rationalisme dans la nature. Cette Nécessité rationnelle est le vrai dieu suprême et aveugle des païens. Les dieux païens font partie de ce monde et leur immortalité résulte de celle de la nature qui constitue leur essence. Selon cette mentalité païenne, l'homme aussi est dieu, car l'homme véritable est l'âme(26) et l'âme est immortelle en soi, puisque parcelle de l'essence de l'univers, lequel est immortel en soi et auto-existant. L'homme est donc dieu et mesure de toutes choses.
Les dieux ne sont cependant pas libres. Ils sont régis par la Nécessité impersonnelle.

VIII

Telle est la pensée païenne, que les hérésies mêlèrent à l'enseignement chrétien. La même chose se produisit en Occident, où l'on se mit à distinguer non plus entre Dieu et Sa création, mais entre la matière et l'esprit(27), et où l'on en vint à considérer l'âme humaine comme éternelle en soi et la condition humaine après la mort non comme un sommeil entre les mains de Dieu, mais comme la vie véritable de l'homme(28), à laquelle la résurrection des morts n'ajoutait rien : sa raison d'être même s'estompait. La fête de la Résurrection de Notre Seigneur, la cime des fêtes orthodoxes, passa au second rang parce que son sens était devenu aussi incompréhensible pour les Chrétiens d'Occident qu'il l'était pour l'auditoire athénien de l'Apôtre Paul.
Plus important pour notre propos, les Occidentaux commencèrent à concevoir un Dieu soumis à la Nécessité, à cette Nécessité rationnelle qui n'est autre que la logique humaine. Ils Le déclarèrent incapable d'entrer en contact direct avec des êtres inférieurs comme les hommes parce que cela contredisait leurs concepts philosophiques rationalistes ; telle fut la cause des controverses hésychastes. La rupture avait déjà commencé avec Augustin qui enseignait que ce n'était pas Dieu, mais un ange qui avait parlé à Moïse.
C'est dans ce contexte d'une Nécessité à laquelle même les dieux obéissent que nous devons comprendre l'interprétation juridique que les Occidentaux ont donné de la justice de Dieu. Dieu devait nécessairement punir la désobéissance de l'homme. Il lui était impossible de pardonner, une Nécessité supérieure exigeant la vengeance. Si bon et aimant qu'Il fût, Dieu ne pouvait agir avec amour. Il devait agir contrairement à Son amour : pour sauver l'humanité, Il ne pouvait que punir Son Fils au lieu des hommes et satisfaire ainsi la Nécessité.

IX

Il s'agit du triomphe de l'hellénisme dans le christianisme. L'hellène Origène était arrivé aux mêmes conclusions. Dieu était juge par nécessité. Il devait punir, se venger, envoyer les gens en enfer. L'enfer était une création de Dieu, châtiment exigé par la justice. Cette exigence de justice était une nécessité à laquelle Dieu devait se soumettre. Il ne Lui était pas permis de pardonner. Une force supérieure, une Nécessité Lui interdisait d'aimer inconditionnellement.
Origène était pourtant aussi chrétien et il savait que Dieu est plein d'amour. Or, comment peut-on imaginer un Dieu aimant qui jette les êtres dans des tourments éternels ? Si Dieu est cause de l'enfer, l'enfer doit forcément finir un jour, sans quoi l'on ne saurait parler d'un Dieu bon et aimant. Cette conception juridique de Dieu comme instrument d'une force ou divinité impersonnelle supérieure appelée Nécessité conduit logiquement à 1'apocatastase, restauration de toutes choses et destruction de l'enfer, faute de laquelle il nous faudra admettre un Dieu cruel.
Les Grecs païens ne pouvaient comprendre que la cause de l'enfer ne se trouve pas en Dieu mais dans Ses créatures raisonnables. Si Dieu n'était pas vraiment libre, puisque soumis au règne de la Nécessité, comment Ses créatures eussent-elles pu l'être ? Dieu ne pouvait donner ce qu'Il n'avait pas. De plus, les païens ne pouvaient concevoir d'amour désintéressé. Or, la liberté est le plus grand don que Dieu ait pu faire à une créature, parce qu'elle rend les créatures «logiques», verbifiées, semblables à Lui. Ce don était inconcevable pour les Grecs païens. Ils ne pouvaient imaginer une créature répondant non à un Dieu tout-puissant. Si Dieu était tout-puissant, les créatures ne pouvaient Lui dire non ; si donc Dieu avait donné Sa grâce aux hommes, ceux-ci n'auraient pu la refuser, sans quoi Dieu n'aurait pas été tout-puissant. Si Dieu est tout-puissant, Sa grâce doit être irrésistible et les hommes ne peuvent s'y soustraire. Il s'ensuit que les hommes qui sont privés de la grâce de Dieu le sont parce que Dieu ne la leur a pas octroyée. La perte de la grâce divine, qui est la mort spirituelle éternelle, autrement dit, l'enfer, dépend donc entièrement de Dieu. C'est Dieu qui punit ces êtres en les privant de Sa grâce, en interdisant qu'elle brille sur eux. C'est donc Dieu qui est la cause de la mort spirituelle éternelle des damnés. La damnation est un acte de Dieu, un acte de la justice divine, un acte de nécessité ou de cruauté. Origène en conclut que pour rester chrétien, pour continuer à croire que Dieu est vraiment bon, il faut croire que l'enfer n'est pas éternel, qu'il aura une fin, malgré le témoignage des Ecritures et la foi de l'Eglise. Il s'agit d'une conclusion parfaitement, fatalement logique. Si Dieu est la cause de l'enfer, l'enfer doit avoir une fin, ou alors Dieu est mauvais.

X

Origène, comme tous les rationalistes, ses frères, n'arrivait pas à comprendre que l'acceptation ou le rejet de la grâce de Dieu dépend entièrement des créatures rationnelles, que Dieu comme le soleil brille sans cesse également «sur les bons comme sur les méchants», que les créatures rationnelles sont cependant tout à fait libres d'accepter ou de rejeter cette grâce et cet amour, et que dans Son amour véritable, Dieu ne force pas Ses créatures à l'accepter, mais qu'il respecte absolument leur libre décision(29). Il ne retire jamais Sa grâce et Son amour ; c'est l'attitude des créatures raisonnables vis-à-vis de cette grâce et de cet amour incessant qui fait la différence entre le paradis et l'enfer. Ceux qui aiment Dieu sont heureux avec Lui alors que ceux qui Le haïssent sont au plus haut point malheureux de devoir vivre en Sa présence, d'autant plus qu'il n'est pas de lieu où l'on puisse se dérober à Son amour partout présent.
Paradis et enfer dépendent de la façon dont nous accueillons l'amour de Dieu. Répondons-nous à Son amour par l'amour ou par la haine ? Telle est la question cruciale. Et cette différence dépend entièrement de nous, de notre liberté, du choix que nous faisons librement au plus profond de nous-même. Cette liberté parfaite n'est pas influencée par des conditions extérieures ou des facteurs internes de notre nature matérielle et psychologique, parce qu'elle n'est pas un acte extérieur mais une attitude du for intérieur, jaillie du fond de notre cœur et déterminée non par nos péchés mais par notre réaction face à nos péchés, comme le montre clairement le passage du publicain et du pharisien et celui des deux larrons crucifiés avec le Christ. Cette liberté, ce choix, cette disposition intérieure envers notre Créateur constitue le cœur de notre personnalité éternelle, le plus profond de nous-mêmes, ce qui nous fait être ce que nous sommes ; c'est là notre visage éternel -clair ou sombre, aimant ou haïssant.
Non, mes frères, malheureusement pour nous, le paradis ou l'enfer ne dépendent pas de Dieu. S'ils dépendaient de Dieu, nous n'aurions rien à craindre. Nous n'avons rien à craindre de l'Amour. Notre salut ne dépend pas de Dieu, il dépend exclusivement de nous -et telle est la tragédie. Dieu nous veut à Son image, éternellement libres. Il nous respecte absolument dans Son amour. Sans respect, on ne peut parler d'amour. Nous sommes hommes parce que nous sommes libres ; sans liberté, nous serions des animaux intelligents, pas des hommes. Dieu ne nous retirera jamais ce don de liberté qui nous fait ce que nous sommes, ce qui veut dire que nous resterons toujours ce que nous choisissons être, amis ou ennemis de Dieu. A ce niveau profond de notre être, il n'existe pas de changement. Dans cette vie-ci, il peut y avoir des modifications plus ou moins profondes clans notre façon de vivre, notre caractère, nos croyances, mais tous ces changements ne sont que l'expression dans le temps de notre moi éternel le plus profond, qui est éternel dans toute la portée du terme. C'est pourquoi le paradis et l'enfer aussi sont éternels. Ce que nous sommes vraiment ne change pas. Nos traits passagers et l'histoire de notre vie dépendent de plusieurs facteurs superficiels qui s'évanouissent avec la mort, mais notre vraie personnalité n'est pas superficielle et ne dépend pas de ce qui change et de ce qui s'évanouit. Il s'agit de notre être véritable, qui demeure avec nous dans le sommeil du tombeau et qui sera notre vrai visage à la résurrection. Il est éternel.

XI

Saint Jean Climaque dit quelque part dans son livre : «Avant notre chute, les démons nous disaient que Dieu est l'ami de l'homme ; mais depuis notre chute, ils disent qu'Il est inexorable.» Tel est le mensonge astucieux du diable : nous convaincre que tous nos maux sont imputables à Dieu, que c'est Dieu qui va nous pardonner ou nous châtier. Voulant nous faire tomber dans le péché puis nous ôter toute espérance d'en sortir, les démons s'efforcent de présenter Dieu tantôt comme pardonnant tous les péchés, tantôt comme implacable. La plupart des Chrétiens, et même des Chrétiens orthodoxes sont tombés dans ce piège. Ils pensent que Dieu est responsable de leur pardon ou de leur châtiment. Ceci, mes frères, est une fausseté terrible qui fait perdre la vie éternelle à la plupart des hommes, surtout parce qu'en pensant à l'amour de Dieu, ils se persuadent que Dieu leur pardonnera dans Son amour. Dieu aime toujours, pardonne toujours : Il est toujours ami de l'homme. Mais ce qui ne pardonne pas, ce qui n'est jamais ami de l'homme est le péché que nous ne concevons jamais correctement. Le péché détruit notre âme indépendamment de l'amour de Dieu, parce qu'il est précisément le chemin qui éloigne de Dieu, parce qu'il érige un mur qui nous sépare de Dieu, parce qu'il détruit notre vision spirituelle et qu'il nous rend incapable de voir la lumière de Dieu. Les démons cherchent toujours à nous faire concevoir notre salut ou notre mort spirituelle éternelle en termes juridiques. Ils veulent nous convaincre que le salut ou la mort éternelle dépendent de la décision de Dieu. Non, frères, nous devons nous ressaisir pour ne pas être perdus. Notre salut ou notre mort éternelle ne dépendent pas de la décision de Dieu, mais de notre décision, de la décision de notre volonté libre que Dieu respecte absolument. Ne nous laissons pas duper par une fausse confiance en l'amour de Dieu. Le danger ne vient pas de Dieu mais de nous.

XII

Plusieurs diront : «Les saintes Ecritures ne parlent-elles pas de la colère de Dieu ? Dieu n'a-t-Il pas dit qu'Il nous pardonnerait ou nous punirait ? N'est-il pas écrit qu'Il ''récompense ceux qui Le cherchent avec empressement (30) ? N'a-t-il pas dit que la vengeance Lui appartient et qu'Il vengera le mal qui nous est fait ? N'est-il pas écrit qu'il est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant(31) ?>
Dans son homélie intitulée "Que Dieu n'est pas la cause des maux", saint Basile le Grand écrit : «Certains pourraient dire : si Dieu n'est pas responsable des choses mauvaises, pourquoi est-il écrit dans le livre d'Isaïe "Je suis Celui qui a fabriqué la lumière et qui a fait les ténèbres, qui fait la paix et qui crée les maux' (Is. 45, 7). Et encore : 'Du Seigneur descendirent des malheurs sur les portes de Jérusalem' (Mi. 1, 12). Et : 'Il n'y a pas, dans la cité, un malheur que le Seigneur n'ait pas fait' (Am. 3, 6). Et dans la grande Ode de Moïse : "Voyez, Je suis et il n'y a pas d'autre dieu que Moi. Je ferai périr et Je ferai vivre ; Je frapperai et Je guérirai" (DL 32, 39). Celui qui comprend le sens profond des Ecritures ne peut rien tirer de ces citations qui autorise à accuser Dieu d'être cause et créateur des maux, car Celui qui a dit : "Je suis Celui qui fabrique la lumière et qui fait l'obscurité' se révèle par là le grand auteur de l'Univers et non le créateur de quelque mal... 'Il crée les maux' signifie qu'Il les arrange et les améliore de sorte qu'ils cessent d'être des maux pour prendre la nature du bien(32)">.
Comme le dit saint Isaac le Syrien : «Très souvent, les Saintes Ecritures disent des choses et usent d'expressions qu'il ne faut pas prendre au sens littéral... les spirituels le comprennent(33)».
Dans le même traité, saint Basile explique la présence de ces expressions dans les Ecritures : «C'est que la crainte édifie les plus simples(34)», et cela est vrai non seulement des simples, mais de nous tous. Depuis notre chute, nous devons craindre pour faire quoi que ce soit de profitable et quelque bien à nous et aux autres. Les Pères disent que pour comprendre les Ecritures, nous devons songer à leur objet qui est de nous sauver et de nous amener peu à peu à la connaissance de notre Dieu Créateur et de notre misère.
La même Sainte Ecriture, cependant, nous découvre ailleurs avec plus de précision le vrai responsable des maux. Chez Jérémie (2,17,19), nous lisons : «Cela ne t'arrive-t-il pas parce que tu m'as abandonné ? dit le Seigneur Ton Dieu... Ton infidélité te châtiera et ta méchanceté te confondra ; sache et vois qu'il est amer pour toi de m'abandonner, dit le Seigneur Ton Dieu>.
Les Saintes Ecritures parlent notre langue, celle que nous comprenons dans notre condition déchue. Comme le dit saint Grégoire le Théologien : «Selon notre propre compréhension, nous avons pris les noms de nos attributs pour désigner ceux de Dieu(35)». Saint Jean Damascène explique aussi que dans les Ecritures, ce qui «est dit de Dieu comme s'Il avait un corps est dit de manière symbolique... (cela renferme) quelque sens caché, qui nous enseigne les choses qui dépassent notre nature au moyen de choses qui correspondent à notre nature(36)».

XIII

Dieu nous impose toutefois certains châtiments, ou plutôt Il permet au diable de nous infliger certains maux, mais ce sont des punitions pédagogiques.
Ces châtiments visent notre correction pendant cette vie ou au moins celle des autres qui tireront une leçon de notre exemple et s'amenderont. par la crainte. Il y aura aussi des châtiments qui ne visent pas à corriger qui que soit, mais simplement à mettre fin au mal en mettant fin à ceux qui le propagent, pour sauver la terre de la corruption perpétuelle et de la destruction totale ; tel fut le cas lors du déluge au temps de Noé et lors de la destruction de Sodome(37).
Tous ces châtiments valent pour la corruption de la vie présente ; ils ne vont pas au-delà. Ils ont pour but de corriger et de changer en mieux ce qui peut l'être encore dans ce monde soumis au changement. Après la Résurrection générale, il n'y aura plus de changement. L'éternité et l'incorruptibilité sont les propriétés de ce qui ne change pas ; il n'y aura donc absolument aucune transformation, mais seulement l'épanouissement dans l'état que les êtres libres auront librement choisi, épanouissement éternel et infini n'impliquant aucune modification, aucun changement de direction, ni aucun retour en arrière. Le monde qui nous entoure est soumis au changement parce qu'il est corruptible. Les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre que le Christ suscitera lors de Son second Avènement seront incorruptibles et ne changeront donc pas. Il n'y aura pas de correction dans ce Monde Nouveau ni, par conséquent, de châtiment pédagogique. Toute punition imposée par Dieu dans ce Monde nouveau de la Résurrection serait donc clairement et indubitablement un acte de vengeance, inopportun et motivé par la haine, sans motif valable ni bonne intention.
Si nous considérons l'enfer comme un châtiment de Dieu, nous devons admettre qu'il s'agit d'une punition insensée, à moins que Dieu ne soit infiniment mauvais.
Comme l'affirme saint Isaac le Syrien : «Celui qui inflige des châtiments pédagogiques pour guérir châtie par amour, mais celui qui cherche à se venger est dépourvu d'amour. Dieu punit avec amour, non pour Se défendre - loin de là - mais pour guérir Son image, et Son courroux ne dure pas longtemps. Cette voie de l'amour est la voie droite qui ne se transforme pas, par passion, en moyen de défense. Un homme qui est juste et sage, est comme Dieu en ce qu'Il ne châtie jamais pour se venger en infligeant le mal, mais seulement pour corriger le coupable ou pour inspirer une crainte salutaire aux autres(38)».
Nous voyons donc que Dieu châtie tant qu'il y a espoir d'amélioration. Il n'y aura aucun châtiment après la Résurrection générale. L'enfer n'est pas une punition de Dieu, mais une auto-condamnation. Comme le dit saint Basile : «Les maux de l'enfer ne sont pas causés par Dieu mais par nous(39)».

XIV

Certains pourront toutefois insister et dire que les Ecritures et les Pères parlent toujours de Dieu comme du Grand Juge qui récompensera ceux qui Lui ont obéi et punira les désobéissants au Jour du Jugement (2 Tim., 4, 6-8). Comment devons-nous comprendre ce jugement si nous interprétons les paroles de Dieu dans un sens divin plutôt qu'humain ? Qu'en est-il du jugement de Dieu ?
Dieu est la Vérité et la Lumière. Le jugement de Dieu n'est rien d'autre que notre entrée en contact avec la vérité et la lumière. Au Jour du Jugement, au Second Avènement, tous les hommes paraîtront à nu devant la lumière pénétrante de la vérité. Les livres seront ouverts. Que sont ces «livres» ? Ce sont nos cœurs. Nos cœurs seront ouverts par la lumière pénétrante de Dieu, et ce qu'ils renferment sera révélé. Les cœurs qui renferment l'amour de Dieu se réjouiront à la vue de Sa lumière. Au contraire, ceux dont les cœurs renferment la haine de Dieu souffriront en recevant dans leurs cœurs ouverts cette lumière pénétrante de la vérité qu'ils auront détestée toute leur vie.
Ce ne sera donc pas une décision de Dieu, une récompense ou une punition de Sa part, qui différenciera les hommes, mais ce qu'il y aura dans le cœur de chacun ; ce que nos cœurs ont renfermé pendant toute notre vie sera révélé au jour du Jugement. Si cette révélation comporte une récompense ou une punition - et tel est le cas - cela ne viendra pas de Dieu mais de l'amour ou de la haine qui règne dans notre cœur. Qui dit amour dit béatitude et qui dit haine dit désespoir, amertume, peine, affliction, méchanceté, agitation, confusion, obscurité et toutes les autres conditions intérieures qui composent l'enfer (1 Cor., 4, 6).
La lumière de la Vérité, l'Energie divine, la grâce de Dieu, que la corruption présente n'empêchera plus d'atteindre les hommes sans entraves au jour du Jugement, sera la même pour tous. Il n'y aura aucune distinction. La différence se trouvera tout entière dans ceux qui reçoivent et non dans Celui qui donne. Le soleil brille sans distinction sur les yeux sains et sur les yeux malades. L’œil sain apprécie la lumière qui lui permet de voir la beauté qui l'entoure. Ceux dont l’œil est malade au contraire ressentent de la douleur, sont blessés, souffrent et veulent se dérober à cette même lumière qui apporte tant de joie à ceux qui ont les yeux en bon état.
Mais, hélas, il ne sera plus possible d'échapper à la lumière de Dieu. Ce l'était pendant cette vie, mais dans la nouvelle Création de la Résurrection, Dieu sera partout et en tout. Sa lumière et Son amour embrasseront tout. Nul endroit ne sera caché de Dieu comme c'est le cas pendant notre vie corrompue dans le royaume du prince de ce monde(40). Le diable sera dépouillé de son royaume lors de la Résurrection générale et Dieu reprendra possession de Sa création(41). L'Amour enveloppera tout de son feu sacré qui jaillira comme un fleuve du trône de Dieu pour irriguer le paradis. Mais ce même fleuve d'Amour suffoquera et brûlera ceux qui ont la haine dans le cœur.
«Car notre Dieu est un feu consumant» (Héb. 12, 29). Le feu qui purifie l'or, consume le bois. Les métaux précieux y brillent comme le soleil, les déchets y brûlent avec une fumée noire. Tous sont dans le même feu de l'Amour. Certains y brillent, d'autres deviennent noirs et sombres. Dans la même fournaise, l'acier brille comme le soleil et l'argile noircit et devient dur comme la pierre.
La différence est dans l'homme, non en Dieu. Elle provient du libre choix de l'homme, que Dieu respecte absolument. Le jugement de Dieu est la révélation de ce qu'il y a réellement dans l'homme.

XV

Saint Macaire écrit : «Comme le royaume des ténèbres et le péché sont cachés dans l'âme jusqu'au Jour de la Résurrection, où le corps même des pécheurs sera couvert des ténèbres maintenant cachées dans leur âme, de même le Royaume de la lumière et l'Image Céleste, Jésus Christ, illuminent dès maintenant l'âme en secret et règnent dans l'âme des saints, mais sont cachés aux yeux des hommes... jusqu'au Jour de la Résurrection ; mais alors le corps aussi sera recouvert et glorifié par la lumière du Seigneur qui existe dès à présent dans l'âme de l'homme (dans cette vie terrestre), de sorte que le corps lui-même régnera avec l'âme qui déjà reçoit le Royaume du Christ, repose et resplendit de la lumière éternelle(42)».
Saint Syméon le Nouveau Théologien dit que ce n'est pas ce qu'un homme fait qui compte pour la vie éternelle, mais ce qu'il est, s'il ressemble ou non à Jésus Christ notre Seigneur. Il écrit : «Dans la vie future, on ne regarde pas si le chrétien a renoncé au monde entier pour l'amour du Christ ou s'il a distribué tous ses biens aux pauvres, ou s'il a jeûné ou veillé et prié, ou s'il a pleuré et gémi sur ses péchés, ou s'il a fait tout autre bien en cette vie, mais on regarde attentivement s'il a quelque ressemblance avec Jésus Christ, comme un fils avec son père».

XVI

Saint Pierre Damascène écrit : «Nous ne recevons pas tous également les bienfaits du Seigneur ; mais certains, recevant le feu de Dieu, c'est-à-dire Sa parole, se rendent, par leur effort, tendres de cœur comme la cire d'abeille alors que d'autres, par négligence, durcissent comme l'argile, et deviennent de pierre. Si nous ne le recevons pas également, ce n'est pas qu'Il contraigne quiconque. Le soleil envoie ses rayons et illumine le monde entier, et celui qui veut le voir est aussi vu de lui, alors que celui qui ne le veut pas n'y est pas forcé : personne n'est responsable de la privation de la lumière sauf celui qui refuse de la recevoir. Dieu a créé le soleil et l’œil. L'homme est libre de recevoir la lumière du soleil ou non. Il en va de même ici. Dieu répand sur tous les rayons de la lumière de la connaissance, mais il nous donne aussi, avec la connaissance, l’œil de la foi. Ainsi, celui qui veut recevoir solidement la connaissance par la foi, la garde en mémoire par ses oeuvres, et Dieu lui donne aussi plus d'empressement, de connaissance et de force(43)».

XVII

Je pense que nous comprenons maintenant ce que sont véritablement l'enfer éternel et le paradis éternel, et qui est le vrai responsable de la différence.
Dans l'icône du Second Avènement, nous voyons notre Seigneur Jésus Christ assis sur un trône. A sa droite se trouvent Ses amis, les bienheureux qui ont vécu par Son amour. A sa gauche sont Ses ennemis, tous ceux qui ont passé leur vie à Le haïr, même s'ils semblaient pieux et respectueux. Entre les deux, jaillissant du trône du Christ, un fleuve de feu vient vers nous. Qu'est ce fleuve de feu ? Est-ce un instrument de torture ? Est-ce une énergie de vengeance venant de Dieu pour vaincre Ses ennemis ?
Non, rien de tel ! Ce fleuve de feu est «le fleuve qui sortit d'Eden pour arroser le paradis» d'autrefois (Gen., 2, 10). C'est le fleuve de la grâce de Dieu qui a irrigué les saints de Dieu depuis les origines. En un mot, c'est l'effusion de l'amour de Dieu pour Ses créatures. L'amour est feu, comme le sait quiconque aime. Dieu est Amour, donc Feu. Le feu consume tous ceux qui ne sont pas feu eux-mêmes, et fait briller et resplendir tous ceux qui sont feu (Héb. 12, 29).
Dieu est souvent apparu comme feu : à Abraham, à Moïse dans le buisson ardent, au peuple d'Israël qu'Il a guidé dans le désert comme une colonne de feu durant la nuit et comme une nuée lumineuse durant le jour, lorsqu'il couvrait le tabernacle de Sa gloire (Ex. 40 : 34, 38), et lorsqu'il fit pleuvoir le feu sur le mont Sinaï. Dieu Se révéla comme feu lors de la Transfiguration, et Il dit qu'Il était venu «apporter le feu sur la terre» (Luc, 12, 49), c'est-à-dire l'amour, puisque selon saint Jean Climaque : «L'amour est la source du feu(44)».
L'écrivain grec Photios Kontoglou a dit quelque part que «la Foi est un feu qui réchauffe le cœur. Le Saint Esprit est descendu sur les Apôtres sous forme de langues de feu. Lorsque le Seigneur se révéla aux deux disciples, ceux-ci dirent 'Notre cœur ne brûlait-il pas en nous, pendant qu'Il nous parlait en chemin ?" Le Christ compare la foi à un 'cierge qui brûle'. Saint Jean le Précurseur dit dans sa prédication que le Christ baptisera les hommes 'dans le Saint Esprit et dans le feu'. Et le Seigneur a dit : 'Je suis venu jeter le feu sur la terre, et qu'ai-je à désirer, si ce n'est qu'il s'allume ?' Le caractère le plus tangible de la foi est la chaleur ; c'est pourquoi l'on parle de foi ardente, de foi fervente. Le signe assuré de l'incroyance est la froideur.
Voulez-vous savoir discerner si un homme a la foi ou non ? Si la chaleur se dégage de lui - de ses yeux, de ses paroles, de ses attitudes - soyez sûr qu'il a la foi dans son cœur. Si cependant vous sentez le froid se dégager de tout son être, cela signifie qu'il n'a pas la foi, quoi qu'il dise. Il peut s'agenouiller, baisser la tête humblement, proférer toutes sortes de préceptes moraux avec une voix humble, mais tout ceci respirera une brise glaciale qui vous engourdira par sa froideur(45)».
Saint Isaac le Syrien écrit que «le Paradis est l'amour de Dieu, qui renferme le bonheur de toutes les béatitudes» et que «l'arbre de vie est l'amour de Dieu» (Homélie 72).
«Ne vous y trompez pas, dit saint Syméon le Nouveau Théologien, Dieu est feu et, lorsqu'Il est venu dans le monde et s'est fait homme, Il a apporté le feu sur la terre, comme Il le dit Lui-même ; ce feu tourne à la recherche de matériaux - c'est-à-dire une bonne disposition et une bonne intention pour s'y loger et l'embraser ; chez ceux qu'il embrase, ce feu devient une haute flamme qui monte au ciel... cette flamme commence par nous purifier entièrement de la souillure de nos passions, puis elle se fait, pour nous, nourriture et boisson, lumière et joie, et nous fait devenir lumière nous-même puisque nous participons à Sa lumière» (Discours 78).
Dieu est un feu d'amour, et Il l'est pour les bons comme pour les méchants. Il y a toutefois une grande différence dans la façon dont les êtres reçoivent ce feu aimant. Saint Basile dit que «l'épée de feu fut placée à la porte du paradis pour garder l'approche de l'arbre de vie ; elle était terrible et brûlante pour les infidèles, mais douce et accessible pour les fidèles, leur apportant la lumière du jour(46)». Le même feu d'amour apporte la clarté à ceux qui répondent à l'amour par l'amour et brûle ceux qui répondent par la haine.
Le Paradis et l'enfer sont le même et unique Fleuve de Dieu, un feu d'amour qui embrasse et enveloppe tout de la même volonté bienveillante, sans différence ni discrimination. La même eau vivifiante est vie éternelle pour les fidèles et mort éternelle pour les infidèles ; elle est l'élément vital des premiers et l'instrument de suffocation éternelle des seconds ; le paradis des uns et l'enfer des autres. Ne vous étonnez pas. Le fils qui aime son père est heureux dans ses bras, alors que l'accolade aimante du père sera un tourment pour son fils qui ne l'aime pas. C'est aussi pourquoi ceux qui nous détestent ressentent comme des charbons ardents sur leurs têtes l'amour que nous leur portons.
Saint Isaac le Syrien dit que «ceux qui souffrent en enfer souffrent d'être fouettés par l'amour... Il est tout à fait erroné de penser que les pécheurs en enfer sont privés de l'amour de Dieu.
L'amour est un enfant de la connaissance de la vérité, et est indubitablement donné à tous de la même façon. Mais la puissance de l'amour agit de deux façons : il tourmente les pécheurs alors qu'il fait les délices de ceux qui ont vécu en accord avec lui» (Homélie 84). Dieu est amour. Si nous croyons vraiment à cette vérité, nous savons que Dieu ne déteste jamais, ne punit jamais, ne se venge jamais. Comme le dit l'abba Ammonas : «L'amour ne déteste personne, ne fait de reproche à personne, ne condamne personne, ne fait de peine à personne, n'exècre personne, ni les fidèles ni les infidèles, ni les étrangers ni les pécheurs ni les fornicateurs, ni les impurs, mais ce sont précisément les pécheurs, les faibles et les négligents qu'il aime davantage, pour lesquels il ressent de la peine, s'attriste et se lamente, et il a plus de sympathie pour les méchants et les pécheurs que pour les bons imitant le Christ qui a appelé les pécheurs et a mangé et bu avec eux. Pour cette raison, nous montrant ce qu'est le véritable amour, Il nous a enseigné «devenez bons et miséricordieux comme votre Père qui est aux cieux», et comme Il fait pleuvoir sur les bons et les mauvais et fait lever le soleil sur les justes et les injustes, ainsi fait celui qui aime vraiment, qui a compassion et qui prie pour tous».

XVIII

Quiconque est perplexe et ne comprend pas comment l'amour de Dieu peut rendre quelqu'un affreusement misérable, le faire souffrir et le brûler comme une flamme devrait songer au frère aîné de l'enfant prodigue. N'était-il pas dans la maison de son père ? Tout ce qui s'y trouvait ne lui appartenait-il pas ? N'était-il pas aimé par son père ? Son père ne l'avait-il pas invité, supplié de se joindre au festin joyeux ? Qu'est-ce qui le rendait misérable et le brûlait d'amertume et de haine ? Qui lui avait refusé quoi que ce fût ? Pourquoi ne s'est-il pas réjoui du retour de son frère ? Pourquoi n'avait-il pas d'amour, ni pour son père ni pour son frère ? N'était-ce pas à cause de sa mauvaise humeur intérieure ? N'était-ce pas pour cela qu'il restait en enfer ? Et qu'était cet enfer ? Etait-ce un endroit à part ? Y avait-il quelque instrument de torture ? Ne continuait-il pas à vivre dans la maison de son père ? Qu'est-ce qui le séparait (le la joie qui régnait dans la maison, sinon sa haine et son amertume ? Est-ce que son père ou même son frère, avaient cessé de l'aimer ? N'était-ce pas précisément cet amour qui endurcissait son cœur toujours davantage ? N'était-ce pas la joie qui l'attristait ? Son cœur ne brûlait-il pas de haine, haine pour son père et pour son frère, pour l'amour de son père envers son frère et pour l'amour de son frère envers son père ? C'est là l'enfer : la négation de l'amour ; la haine en réponse à l'amour ; l'amertume à la vue de la joie innocente ; être entouré d'amour et avoir de la haine en son cœur.
Telle est la condition éternelle de tous les damnés. Ils sont tous tendrement aimés. Ils sont tous invités au joyeux festin. Ils vivent tous dans le Royaume de Dieu, dans la nouvelle terre et les nouveaux cieux. Personne ne les chasse. Même s'ils voulaient s'en aller, ils ne pourraient s'enfuir de la nouvelle création de Dieu ni se cacher du tendre amour du Dieu partout présent. Leur seul choix serait peut-être de s'éloigner de leurs frères et de chercher un isolement amer, mais ils ne pourront se soustraire à Dieu et à Son amour, ce qui est d'autant plus terrible que dans cette vie éternelle, dans cette nouvelle création, Dieu sera tout pour Ses créatures.
Comme le dit saint Grégoire de Nysse : «Dans la vie présente, nous avons des liens avec plusieurs choses, comme le temps, l'air, le lieu, la nourriture et la boisson, le vêtement, la lumière du soleil, la lumière des lampes et d'autres nécessités de la vie dont aucune n'est Dieu malgré leur nombre ; l'état de béatitude dans lequel nous espérons ne comporte aucune de ces choses, mais l'Etre divin sera tout et tiendra lieu de tout pour nous, Se distribuant Lui-même proportionnellement à chaque besoin de cette existence. Il est clair aussi selon les saintes Ecritures que Dieu devient pour ceux qui le méritent, lieu, maison, vêtement, nourriture, boisson, lumière, richesse, royaume et tout ce qu'on peut imaginer qui contribue au bonheur de la vie(47)».
Dans la nouvelle vie éternelle, Dieu sera tout pour Ses créatures, non seulement pour les bons mais aussi pour les méchants, non seulement pour ceux qui l'aiment mais aussi pour ceux qui le haïssent. Mais comment celui qui hait Dieu pourra-t-il supporter de tout recevoir des mains de Celui qu'il déteste ? Quel tourment éternel ce sera, quel feu éternel, quels grincements de dents !
Allez-vous en loin de moi, vous les maudits,
dans le feu intérieur et éternel de la haine,
dit le Seigneur,
car j'ai eu soif de votre amour et vous ne Me l'avez pas donné,
j'ai eu faim de votre béatitude et vous ne Me l'avez pas offerte,
J'étais en prison dans Ma nature humaine
et vous ne m'avez pas visité dans Mon Eglise.
Vous êtes libres d'aller où votre malice le désire,
loin de moi,
dans la haine torturante de vos cœurs,
étrangère à Mon cœur aimant qui n'a de haine pour personne.
Libre à vous de quitter l'Amour pour l'enfer éternel de la haine,
inconnu de moi et de ceux qui sont avec Moi,
mais qui a été préparé par la liberté pour le diable,
du jour où J'ai formé mes créatures libres et raisonnables.
Mais où que vous alliez
dans la ténèbre de vos cœurs pleins de haine,
Mon amour vous suivra comme un fleuve de feu,
car quel que soit le choix de votre cœur,
vous êtes et vous resterez éternellement
Mes enfants.
Amen.
 
(Traduit par Hélène Pignot)
 
 
NOTES
1) «Le mal, c'est de devenir étranger à Dieu», saint Basile, Que Dieu n'est pas la cause des maux, 7, PG 31. «A tous ceux qui s'écartent de Lui volontairement, Dieu inflige la séparation qu'ils ont choisie. Or la séparation d'avec Dieu, c'est la mort», saint Irénée de Lyon, Contre les Hérésies, 5, 27, 2. «En se détournant des biens éternels pour s'incliner, sur le conseil du diable, vers les choses corruptibles, les hommes ont d'eux-mêmes causé pour eux la corruption de la mort», saint Athanase le Grand, Sur l'Incantation du Verbe, 5, PG 25, 104-105.2). «Il est donc vraiment insensé, privé de raison et d'intelligence, celui qui dit que Dieu n'existe pas. Proche, et ne lui cédant pas en folie, est celui qui dit que Dieu est l'auteur des maux. J'estime, en effet, que les deux péchés se valent, puisque l'un comme l'autre renient le Bon ; le premier, en lui refusant complètement l'existence, le second en posant qu'Il n'est pas bon. Car s'Il est la cause des maux, il est évident qu'Il n'est pas bon. De sorte que dans l'un et l'autre cas, on renie Dieu» (saint Basile, op.cit.).3). «Mais on pourrait dire : Bien, Adam a fait un faux pas, et ayant méprisé le commandement divin, a été condamné à la corruption et à la mort ; mais comment, ensuite, la multitude a-t-elle été constituée pécheresse à cause de lui ? En quoi ses fautes nous regardent-elles ? Et comment même peut-il se faire que nous qui n'étions pas nés, nous ayons été condamnés avec lui, quoique Dieu dise : Les pères ne mourront pas pour leurs enfants, ni les enfants pour leurs pères, mais l'âme qui aura péché, c'est elle qui mourra (Deut. 24, 16) ? N'est-ce pas l'âme qui a péché qui doit mourir ? Mais nous sommes devenus pécheurs par la désobéissance d'Adam de la façon suivante. Il avait été créé, en effet, pour la vie et l'incorruptibilité, mais son mode de vie était aussi celui qui convenait à un saint dans le paradis des délices, son esprit était sans cesse et tout entier dans la contemplation des choses divines, son corps reposait dans le calme et la tranquillité, sans l'attaque du moindre plaisir honteux ; car le trouble des mouvements déplacés n'était pas en lui. Mais quand il fut tombé sous le péché, et qu'il eut glissé vers la corruption, de là les plaisirs impurs s'introduisirent dans la nature de la chair, et la loi de la férocité s'éleva dans nos membres. La nature est tombée malade du péché, à cause de la désobéissance d'un seul, j'ai nommé Adam ; c'est ainsi que beaucoup ont été constitués pécheurs, non qu'ils aient participé à la transgression d'Adam, car ils n'existaient pas encore, mais parce qu'ils sont de cette nature, qui est tombée sous la loi du péché... la nature humaine est devenue infirme en Adam par la désobéissance, devenant corruptible, et les passions ont ainsi pénétré en elle», saint Cyrille d'Alexandrie, Commentaire sur l'Epître aux Romains, PG 74, 788-789. «Cependant, si, Adam ayant péché, ses descendants ont été constitués pécheurs à cause de cela, ils ne méritent aucun châtiment. Car ce n'est pas d 'eux-mêmes qu'ils sont devenus pécheurs. Ainsi donc, le terme de pécheurs est employé ici pour mortels. Car la mort est le salaire du péché. C'est pourquoi, la nature du protoplaste étant devenue mortelle, ceux qui partagent la nature du premier père sont aussi devenus, en lui, participants de la mortalité», Euthyme Zigabène, Explication de l'Epître aux Romains, 5,19.4) Matt. 20, 13.5) Saint Isaac le Syrien, Homélies Ascétiques, 60. 6) Luc 6, 35. Citation de la même homélie de saint Isaac.
7) «Dieu a tant aimé le monde qu'Il a livré son Fils unique à la mort pour lui. Non qu'Il ne pût nous délivrer par un autre moyen, mais Il nous a manifestement enseigné par là son amour infini. Et dans la mort de Son Fils unique Il nous a rapproché de Lui. Que s'Il avait eu plus précieux que Lui, Il nous l'aurait donné, afin de racheter notre race à ce prix. Et dans son amour immense, Il n' a pas jugé bon de contraindre notre liberté, quoiqu'Il le pût, mais Il veut que ce soit par l'amour librement consenti que nous nous approchions de Lui», saint Isaac le Syrien, Homélies Ascétiques, 81.
8) «Si nous perdons courage, ne cessons pas de méditer sur le commandement du Seigneur à Pierre, de pardonner soixante dix—sept fois sept fois au pécheur. Car ce qu'Il a commandé à autrui, combien plus Il l'accomplira Lui—même !», saint Jean Climaque, L'Echelle Sainte, Echelon 26, 31.
9) «Le sage et juste ressemble à Dieu : il ne châtie jamais le prochain pour se défendre contre sa malice, mais afin de le corriger, ou d'inspirer de la crainte à autrui», saint Isaac, Ibid., Homélie 73. «C'est un grand bienfait que Dieu a donné à l'homme en ne le laissant pas persister dans le péché pour l'éternité», Théophile d'Antioche, A Autolycus, 2, 26.
10) «Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et voici, c'était très bon» (Gen. 1, 31). «Dieu a tout créé dans la meilleure condition possible, mais la race perdue des démons a utilisé les êtres qui sont dans le monde pour faire le mal, et c'est à eux, et non au Dieu parfait, qu'il faut attribuer la racine de la malice... L'aménagement du monde est bon, c'est le comportement de ceux qui s'y trouvent qui est mauvais», Tatien, Discours aux Païens, 17, 19. «Rien de mauvais n'est venu de Dieu à l'origine, mais tout était bon et très bon», Théophile d'Antioche, A Autolycos, 2, 17. «II n'est rien de ce qui est, qui ne participe au Beau et au Bon», saint Denys l'Aréopagite, Des Noms Divins, PG 3, 704. «Quoique les raisons particulières des choses réglées par l'économie divine nous échappent, il faut que ce dogme du moins soit fermement établi dans notre âme, qu'aucun mal ne vient du Bon», saint Basile, Que Dieu n'est pas la cause des maux. «Il n'appartient pas à Dieu, en effet, de susciter le contre-nature... Dieu, étant parfaitement bon, ne fait éternellement que du bien», Athénagore, Supplique au sujet des chrétiens, 26.
11) Voir aussi saint Isaac le Syrien, Sozomena Askitika - Athènes, 1871, PP. 95-96.
12) Littéralement, «logiques>, ou verbitiés, à l'image du Logos, du Verbe de Dieu.
13) «C'est ainsi que le diable est méchant : il n'a pas une nature opposée au bien, mais il doit sa malice à son libre choix», saint Basile, Ibid. «Tout ce que l'homme fait, les biens comme les maux, c'est à lui-même qu'il les fait», saint Antoine le Grand, Philocalie, 1, 121.
14) «Dieu n'a pas fait la mort, et Il ne prend pas plaisir à la ruine des vivants ; Il a créé toutes choses pour qu'elles soient; les créatures du monde sont salutaires, en elles il n'est aucun poison de mort, et le séjour des morts ne règne pas sur la terre» (Sagesse de Salomon, 1,13-14). «Oui, Dieu a créé l'homme pour l'incorruptibilité, et il en fait une image de sa propre singularité ; c'est par l'envie du diable que la mort est entrée dans le monde» (Sagesse de Salomon, 2, 23-24).
15) «Celui qui a été fait à l'image de Dieu, une fois que l'Esprit plus puissant s'est séparé de lui, devient mortel», Tatien, Discours aux Païens.
16) Saint Basile, op. laud., Pt3 31, 345.
17) Saint Irénée de Lyon, Contre les Hérésies, 5, 27, 2. Cf 5, 28, 1.
18) Philocalie, 2, p. 27.
19) Saint Grégoire Palamas, Cent cinquante chapitres physiques, théologiques, éthiques et pratiques, PG 150, 1157-1160. Nouvelle édition, avec traduction anglaise : Saint Gregory Palamas, The One Hundred and Fifty Chapters, edited and translated by R.E.Sinkewicz, Pontif.Instit. of Mediaeval Studies, Studies and Texts 83, Toronto, 1988.
20) Théophile d'Antioche, A Autolycus, 2, 25. Saint Jean Damascène donne le même enseignement : «Ce n'est pas le bois qui enfante la mort ; car Dieu n'a pas fait la mort ; mais c'est la désobéissance qui attire la mort», Homélie sur le Samedi Saint, 10, PG 96, 612 a.
21) «Et qu'est-ce qu'un cœur miséricordieux ? C'est un cœur qui brûle pour toute la création, pour les hommes et pour les oiseaux et pour les animaux et pour les démons, et pour toute créature. De leur souvenir et de leur contemplation ses yeux fondent en larmes. A cause de la grandeur et de la force de cette compassion, qui lui étreint le cœur, et à cause de sa grande patience son cœur se fait tout petit et il ne peut supporter ni d'entendre ni de voir le moindre dommage ou le moindre chagrin survenir dans la création. Pour cette raison, à toute heure, il prie avec larmes, aussi bien pour les animaux, et pour les ennemis de la vérité, et pour ceux qui lui font du mal, afin que Dieu les garde et les prenne tous également en pitié, il prie même pour la race des reptiles, à cause de sa grande miséricorde qui bouillonne dans son cœur d'une façon démesurée, à la ressemblance de Dieu», Isaac le Syrien, Homélies, 81.
22) Philocalie, chapitre 150. «Ce n'est pas Dieu qui hait, c'est nous, car Dieu n'éprouve jamais de haine», dit saint Jean Chrysostome
23). «Nous croyons en un seul Dieu, un seul principe sans commencement, incréé, inengendré, indestructible et immortel, éternel, infini, illimité, infiniment fort, simple, sans composition, incorporel, sans écoulement, impassible, immuable, inaltérable, invisible, source de bonté et de justice, lumière intellective, inaccessible, force incommensurable, mesurée seulement par sa volonté - car tout ce qu'Il veut, Il le peut - créatrice de toutes les créatures visibles et invisibles, qui contient et conserve toutes choses, providence de tout, qui domine, gouverne et règne sur tout d'un règne immortel et sans fin, sans rien qui lui soit opposé, remplissant tout, que rien n'enveloppe, mais qui plutôt enveloppe elle-même tout l'univers, le maintient et le dépasse ; qui repose purement sur toutes les essences comme sur un char, qui est au-dessus de tout et transcende toute essence, étant suressentielle et surpassant tout, plus que Dieu, plus que bonne, plus que pleine, délimitant toutes les autorités et tous les ordres, et logée au-dessus de tout ordre et de toute autorité, par-delà l'essence, la vie, la raison et la pensée ; lumière en soi, bonté en soi, vie en soi, essence en soi en tant qu'elle ne tient l'être de rien d'autre ni n'a rien des choses qui sont, mais qu'elle est source, pour elles, de leur être : source de la vie des vivants, de la raison chez ceux qui participent à la raison, et cause pour tous de tous les biens ; connaissant toute chose avant qu'elle ne soit. Substance unique, unique divinité, unique puissance, une seule volonté, une seule énergie, principe unique, efficience unique, seigneurie une, un seul règne, - puissance qui est reconnue et adorée d'une seule adoration dans Trois Hypostases parfaites, objet de foi et de culte pour toute la création verbifiée, unies sans confusion et distinguées sans séparation, ô paradoxe ; nous croyons dans le Père, le Fils et le Saint Esprit ; en eux nous avons aussi été baptisés ; car tel est l'ordre de baptiser que le Seigneur a donné à ses disciples : «Les baptisant, dit-Il, au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit», saint Jean Damascène, Exposition de la Foi Orthodoxe, 1, 8.
24) «II a créé sans matière» (Saint Jean Chrysostome, PG 59, 308).
25) Exposition de la Foi Orthodoxe, I, 14.
26). «L'âme séparée du corps ne peut faire ni bien ni mal. Les visions que certains obtiennent sur ceux de l'au-delà, c'est Dieu qui les montre, dans son économie bienfaisante. Exactement comme la lyre, s'il n'y a personne pour en jouer, demeure silencieuse et sans action, ainsi l'âme et le corps, disjoints l'un de l'autre, n'ont plus aucune faculté d'agir» (Athanase le Grand).
27) «Chaque chose est un corps selon sa nature propre : l'ange, l'âme, le démon. Si subtils soient-ils, il n'en reste pas moins que, dans leur hypostase, leur caractère, leur aspect, ce sont des corps, subtils assurément selon la qualité de leur nature», saint Macaire d'Egypte, Homélies spirituelles, 4.
28) «Sortons et allons voir dans les sépulcres que l'homme n'est qu'ossements décharnés, nourriture des vers, odeur fétide», Grand Euchologe, édition Asteros, p. 415. «Comme la lumière, au déclin du soir, disparaît mais ne périt pas, ainsi l'homme : jeté au tombeau comme à l'horizon du couchant, il y sera gardé jusqu'à l'aurore de la Résurrection», dit saint Jean Chrysostome.
29). «Celui donc qui blâme le Créateur de ne nous avoir pas fait impeccables par nature, ne fait rien d'autre que préférer à la nature raisonnable celle des êtres sans raison», saint Basile le Grand, op. laud.
30) Héb. 11, 6 ; voir aussi Héb. 10, 35.
31)Héb. 10, 26-31 : «Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et de l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ? Car nous connaissons celui qui a dit : A moi la vengeance, à moi la rétribution ! et encore : Le Seigneur jugera son peuple. C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant».
32) Saint Basile, op. laud.
33) Saint Isaac le Syrien, Homélies ascétiques, 83, p. 317.
34) Saint Basile le Grand, op. cit.
35) Cinquième Discours Théologique, 22, PG 36, 157.
36) Exposé de la Foi Orthodoxe, 1, 11.
37). «Les famines, les sécheresses et les pluies torrentielles sont une certaine forme de châtiments collectifs des cités et des peuples, qui répriment la démesure du mal. De même donc que le médecin fait du bien, quand même il inflige au corps fatigues et souffrances -c'est la maladie qu'il combat, non le malade-, ainsi Dieu est bon qui, par des châtiments particuliers, pourvoit au salut général... Le mal proprement dit, c'est le péché. C'est lui qui mérite surtout de s'appeler ainsi, et il dépend de notre libre choix», saint Basile, op. cit.
38) Saint Isaac, Homélie 73.
39) Saint Basile le Grand, op. cit.
40) «Le diable est devenu le prince de la matière» (Athénagore, Supplique, 24, 25). «Ils réduisirent le genre humain en esclavage à leur profit et semèrent toute la méchanceté. De là vient que poètes et mythologistes, ignorant les anges et les démons qui en sont venus, attribuèrent à Dieu même les faits survenus aux hommes, aux femmes, aux villes et aux nations, qu'ils avaient rassemblés par écrit», saint Justin, Seconde Apologie, 5, 3-5.
41)«Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable», 1 Jn 3, 8.
42) Saint Macaire d'Egypte, Homélies Spirituelles, 2.
43). Philocalie, vol. 3, p. 8.
44) L'Echelle Sainte, 3ème échelon, 18.
45) Photios Kontoglou, «Calendriers Ecclésiastiques», Orthodoxos Typos, Athènes, 1er janvier 1971.
46). Saint Basile le Grand, Homélie, 13, 2, Exhortation pour le saint baptême, PG 31, 428 et 95, 1272.
47). De l'âme et de la Résurrection. Voici ce que dit saint Jean Chrysostome : «C'est Moi, qui suis ton père, moi ton frère, moi ton époux, moi ta maison, ta nourriture, c'est moi, moi ton vêtement, moi ta racine, moi ta fondation. Tout ce que tu veux, je le suis. Tu n'as plus besoin de rien. Je ferai tout. Car je suis venu pour servir et non pour être servi. Me voici également à la fois ami, membre, tête, frère, sœur et mère. Je suis tout. Tu n'as qu'une chose à faire, m'aimer. Me voici pauvre pour toi, pour toi vagabond, sur la Croix pour toi, pour toi dans le tombeau. En haut, je siège pour toi avec le Père. En bas, je suis descendu pour toi, envoyé par le Père. Tu es tout pour moi : frère, cohéritier, ami, membre même. Que désires-tu de plus ?», saint Jean Chrysostome, Homélies sur saint Matthieu, 76, 5, PG 58, 700.
 

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EN VRAC...ÉLÉMENTS ÉPARS POUR VOTRE

 

RÉFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER

 

VOTRE PRIERE...

 

 

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Naissance. Connaissance. Reconnaissance. Renaissance.

POUR LE DROIT DE L'ENFANT
A SA FILIATION BIOLOGIQUE

STOPPER LE DROIT A L'ENFANT
OUVERT PAR LES PMA ET GPA

EN REFORMANT LE DROIT D'ADOPTION 
DANS LE RESPECT DE TOUS LES COUPLES
Chers amis,

Malgré les événements qui ont frappé une nouvelle fois la France, nous tenons à vous souhaiter un excellent été. Pour nous, une partie de cette période estivale sera consacrée à préparer une rentrée politique très chargée.

En effet, dès septembre, nous entrerons dans la campagne pour la primaire de la droite et du centre, étape essentielle pour la défense de l'enfant et de l'Humain lors des élections présidentielle et législatives du printemps prochain.

Début juillet, Laurence Rossignol a annoncé que la PMA serait un engagement de campagne du candidat de la gauche car, selon elle, "la PMA est une technique qui ne pose aucun problème éthique puisque les couples hétérosexuels stériles y ont accès. La question est de savoir pour quoi la réserver aux couples hétérosexuels. C'est une discrimination."

La considération que la stérilité n'est plus seulement pathologique mais se fonde sur le fait qu'une personne seule ne peut avoir d'enfant en dehors d'un rapport avec une personne du sexe différent légalise une stérilité sociale qui ouvre un droit à l'enfant pour chaque individu.

L'Avenir pour Tous se bat pour faire primer les droits de l'enfant. Son premier droit étant celui de connaître et voir reconnaître sa filiation biologique paternelle et maternelle dans son acte de naissance. La liberté de s'unir, quels que soient les couples, est un principe à valeur constitutionnelle qui ne peut plus être abrogé dans le droit positif occidental (art.12 Convention européenne des droits de l'Homme). La reconnaissance de la filiation biologique exige donc le maintien des droits d'union des couples de même sexe, dans un statut spécifique sans filiation, l'union civile. Seul ce statut, associé à l'abrogation de l'article 6-1 du Code civil, rétablit la filiation biologique dans l'unique couple procréatif homme et femme, dont l'institution sociale est le mariage.

Dès les premiers jours de septembre, L'Avenir pour Tous souhaite entreprendre une campagne d'information et de débats tendant à rassembler, dans la diversité de leurs sensibilités, l'ensemble des défenseurs de la filiation biologique paternelle et maternelle de chaque enfant. Cette démarche de rassemblement a pour but de constituer un poids électoral conséquent sur les candidats à la primaire qui s'engageront à restaurer la filiation biologique des enfants par le maintien des droits d'union des couples de même sexe.


La mise en place d'une telle campagne de rassemblement a un coût. L'Avenir pour Tous vous invite à participer à l'effort collectif de financement en faisant un don. 
 
​C'est l'engagement de chacun qui conduira à la réussite de tout le pays, au service de tous les enfants.

Dans cet espoir, nous vous souhaitons un bel été et vous remercions pour votre engagement et votre soutien.
L'équipe de L'Avenir pour Tous

Un don bienfaiteur de 10 euros par mois et à hauteur de 1 000 donateurs nous permet de couvrir les charges fixes de l'association.
 
Les dons sont déductibles d'impôts à hauteur de 66%. Pour un don de 100 euros vous n'aurez finalement déboursé que 34 euros.
 

Faire un don par voie postale :

L'Avenir pour Tous
9, rue du Docteur Finlay
75015 Paris

Une question ?


comptabilite@avenirpourtous.fr

 

 

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Spécialiste des questions de sécurité, le général Didier Tauzin commente à chaud l’attentat de Nice et s’interroge sur la capacité de nos gouvernants à répondre à la menace terroriste. Le général Tauzin est candidat à la présidentielle et a lancé l’association Rebâtir la France.

Dans la situation qui est la nôtre, laisser en place certains responsables politiques devient presque criminel. Il faut des gens sérieux au pouvoir et ils ne le sont pas !

Sommes-nous en mesure de prévenir les attaques terroristes sur notre territoire ?

Ces gens ne sont pas des soldats mais des terroristes. Ils raisonnent de manière différente de nous. Ils mettent leur raison au service du meurtre. Ils veulent terroriser et dresser les communautés les unes contre les autres. Nous devons nous attendre à des attentats encore bien pire… C’est malheureusement évident. Il y aura d’autres mauvaises surprises de ce genre. Il faut accepter le fait que nous sommes entrés dans une période d’incertitude totale. Nous ne savons plus du tout où nous allons.

Les responsables politiques sont-ils à la hauteur pour combattre le terrorisme ?

Nos gouvernants ne sont pas adaptés à faire la guerre mais à préparer des élections. Il faut désigner l’ennemi et le combattre partout. L’ennemi, c’est le salafisme et la déviance fascisante de l’islam. Aujourd’hui, il n’y a plus de différence entre les théâtres d’opération extérieurs et intérieurs. Il y a un continuum. Il faut des gouvernants qui gouvernent au lieu de distribuer de l’argent par clientélisme en vue de 2017 !

Famille chrétienne

 

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C’est une première depuis 2009. Jamais le nombre de Français qui payent des impôts sur le revenu n’est tombé aussi bas depuis sept ans.

La majorité des Français ne paye pas d'impôts

Telle est du moins l’une des conclusions du rapport annuel de l'administration fiscale (la DGFIP). Seuls 45,6 % des ménages ont payé l’impôt sur le revenu en 2015. Soit moins d’un sur deux ! Il s’agit de la part la plus faible depuis la crise de 2009. Et c’est encore en-deçà de ce que Bercy escomptait. Le ministère tablait sur 46,5 % de ménages qui payeraient rubis sur l’ongle des impôts. Les recettes du pays vont s’en ressentir, et les caisses de l’Etat aussi !

Concrètement, cela signifie que sur les 37,4 millions de foyers fiscaux que comptait la France en 2015 (calculés sur les revenus de 2014), ils sont 17,1 millions à avoir payé un impôt sur le revenu. C’est bien simple : d'après les données de la DGFIP, 800 000 contribuables sont purement et simplement devenus non imposables en 2015.

Une tranche supprimée

Pourquoi une telle baisse ? Tout simplement car le gouvernement a supprimé la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu et a revalorisé la « décote ».Cela a permis de réduire graduellement les contributions des imposables les plus modestes, comme l’explique un article publié dans Les Echos.

http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0211122292674-toujours-moins-de-francais-paient-limpot-sur-le-revenu-2014099.php

Et la tendance pourrait se poursuivre. D’après les Echos toujours, au total, de 2014 à 2016, les baisses d'impôt consenties par l'exécutif permettraient à 12 millions de foyers fiscaux de payer moins d'impôts, voire de sortir de la tranche imposable.

Reste que cela va couter cher au pays : environ 5 milliards d'euros. Que le gouvernement devra bien aller piocher ailleurs, dans les mêmes poches mais par d’autres moyens, ou dans d’autres poches ! 

source

 

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Les Français dits "de souche" ne sont pas les seuls à être mécontents de la volonté de Najat Vallaud-Belkacem d'enseigner l'arabe aux enfants dès le CP : les minorités qui vivent en France et sont de langue berbère (avec ses variantes) ne veulent pas non plus entendre parler du diktat de l'arabe à l'école. Ils dénoncent eux aussi l'arabisation et l'islamisation en France, qu'ils se plaignent de subir, comme nous.

"En 2001, un collectif de plus de 30 associations culturelles franco-amazighes, a entrepris une démarche en vue de faire cesser les discriminations qui frappent les citoyens de culture amazighe et de donner à Tamazight (la langue amazighe) les moyens publics pour assurer sa promotion. Cette démarche portait le titre significatif de « Citoyens à part entière, Tamazight à l’Education Nationale ».

 

Au cours de la période 2002-2004, les représentants de ce collectif ont été reçus au Ministère de l’Education nationale et des promesses leur ont été faites concernant la prise en charge par l’Etat français, de l’enseignement du berbère dans les lycées, notamment pour la préparation de l’épreuve de berbère au Baccalauréat.

Plus d’une décennie plus tard, sous des gouvernements de gauche comme de droite, rien n’a bougé. Les enfants et jeunes Français d’origine amazighe continuent d’être privés de la langue d’origine de leurs parents tandis qu’on leur propose parfois avec insistance, l’apprentissage de la langue arabe, dans le cadre du dispositif ELCO (enseignement des langues et cultures d’origine).

Aujourd’hui, Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education nationale et Rifaine d’origine, affiche sa ferme volonté d’enseigner l’arabe dès le CP mais ne fait jamais mention de Tamazight qui va demeurer exclue de l’Ecole française. Nos enfants vont ainsi continuer à subir l’arabisation et l’islamisation en France."[...]

source

 

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La communauté musulmane redoute les effets pervers de l’attaque du 14 Juillet, dans cette ville où cohabitent bon an mal an de nombreux habitants issus de l’immigration et des groupuscules identitaires.

[...] Le débat s’oriente sur la suite des événements : avoir peur d’être désormais montré du doigt ? «Je n’ai peur de rien, tranche Lhassan. On n’a rien à voir avec ça, on est nés en France. Je ne pense pas que Nice soit une ville où les gens pourraient faire n’importe quoi et cibler une communauté. Les politiciens voudraient bien, mais cet amalgame ne marchera pas avec la plupart des gens.» [...]

Dans les Arènes de Cimiez, un quartier cossu de Nice, France et son amie Jeannine n’ont rien changé à leurs habitudes. Comme chaque dimanche, elles sont venues chercher de la fraîcheur à l’ombre des oliviers. 
Après l’attentat, elles espèrent du gouvernement plus de «sévérité et d’autorité» à l’encontre des «personnes qui ne se plient pas à nos lois et qui se rebellent contre le pays qui les héberge».
Leurs cibles : les «Maghrébins» qui, à leurs yeux, «veulent dominer la France, faire leur loi».
 Bien sûr, de nombreuses personnes issues de l’immigration ont trouvé la mort jeudi, sur la promenade, et Jeannine veut éviter les «amalgames».
 Mais il est «très difficile de trier le bon grain de l’ivraie», dit-elle. Avant de plaider pour un «contrôle plus strict des frontières» et de n’avoir «aucune pitié» à l’encontre «du terroriste et de ses coreligionnaires». «Bah, il est déjà mort», pointe France. «Oui, mais il faut rétablir la peine de mort pour qu’ils aient une épée de Damoclès au-dessus de la tête», réplique-t-elle.France propose plutôt de rouvrir des «bagnes, comme à Cayenne».

[...] Jacques, lunettes fumées et chemise ouverte au vent, serre les dents pour ne pas «dire ce qu’[il] pense vraiment».Avant de se lâcher quand on l’interroge sur le risque d’amalgame : «A 80 %, « ils » sont d’accord entre eux. Mais on ne peut rien dire parce qu’on se fait traiter de racistes !» [...]

Libération

LES PRINCIPALES ASSOCIATIONS MUSULMANES DE FRANCE CONDAMNENT L’ATTENTAT DE NICE / FRANCE SOIR

 

Le Conseil français du culte musulman (CFCM), la Grande mosquée de Paris et l’Union des mosquées de France (UMF) ont condamné l’attentat qui a fait jeudi soir à Nice 84 morts, fauchés par un camion sur la Promenade des Anglais.

 

 

« La France vient d’être touchée une nouvelle fois par un attentat d’une gravité extrême »,déplore dans un communiqué le CFCM, en condamnant cette attaque « odieuse et abjecte qui vise notre pays le jour même de la Fête nationale qui célèbre les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité ».

« Le CFCM transmet sa totale solidarité avec les habitants de Nice, exprime sa profonde compassion aux familles des nombreuses victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés », ajoute le texte. Il appelle également les musulmans de France à prier vendredi « à la mémoire des victimes de cette attaque barbare ».

Également dans un communiqué signé de son recteur Dalil Boubakeur, la Grande mosquée de Paris, exprimant « son immense émotion et sa consternation », a « condamné fermement cet odieux et horrible attentat criminel de masse ». Elle « appelle à l’unité de tous les citoyens dans cette nouvelle terrible épreuve qui endeuille toute la communauté nationale ».

Mohammed Moussaoui, le président de l’Union des mosquées de France (UMF), liée au Maroc, a aussi condamné « avec la plus grande vigueur » l’attentat « lâche et abject » de Nice, dont le mode opératoire,« régulièrement évoqué » par le groupe Etat islamique, rappelle que la lutte contre le terrorisme doit prioriser « l’éducation et la prévention » auprès des jeunes dont « certains sont aujourd’hui transformés en instruments et armes du terrorisme ».

L’UMF a également appelé les musulmans de France a faire de la prière de ce vendredi« un moment de recueillement à la mémoire des victimes » et à « se rapprocher des centres de collecte de sang » pour « faire un don en solidarité avec les blessés ».

 

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Deux églises attaquées dans les manifestations pro-Erdogan - La Croix- 19/7/2016

 

À la suite de la tentative de coup d'État par l'armée turque, le 15 juillet dernier, deux églises ont été attaquées au cours du week-end à Trabzon et à Malatya.

De même, la communauté alévi de Turquie, deuxième croyance du pays derrière le sunnisme, fait l'objet de violentes attaques de la part des loyalistes.

Dans la soirée du samedi 16 juillet, deux églises ont été attaquées lors des manifestations de soutien au président turc Recep Tayyop Edogan, à la suite de la tentative de coup d'État lancée par une partie de l'armée. Il s'agit des églises de Sainte-Marie à Trabzon, sur la côte nord du pays où fut assassiné en 2006 le P. Andrea Santoro, ainsi que de l'église protestante de Malatya en Anatolie où trois protestants évangéliques furent tués en 2007. Les dégâts restent toutefois mineurs.

 et d'autres villes anatoliennes, des quartiers Alévis se barricadent, menacés par des militants islamistes.

— Guillaume Perrier (@Aufildubosphore) 23:32 - 17 Juil 2016

Signes d'un climat d'intimidation des minorités, des violences ont été également signalées dans les quartiers alévis, notamment à Gazi.

Le 26 avril dernier, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) avait déjà reconnu que la Turquie violait la liberté religieuse de la communauté alévi et les discriminait. En Turquie, l'alévisme est la deuxième religion derrière le sunnisme. Cependant, elle n'est toujours pas reconnue comme une religion à part entière.

Le malaise profond de la société turque

Le vicaire apostolique pour l'Anatolie, Mgr Paolo Bizzeti, a souligné, lundi 18 juillet sur les ondes de Radio Vatican, que cette situation manifestait un malaise de la société turque et a appelé à user de « l'arme du dialogue » pour« comprendre les causes de ce malaise ».

Par ailleurs, les responsables des communautés religieuses de Turquie – chrétiens, juifs, musulmans – ont rédigé une déclaration commune, dans laquelle ils condamnent fermement la tentative de coup d'État : « Nous exprimons notre grande affliction au sujet des attaques terroristes qui troublent la paix de notre grande nation et du monde ». Parmi les signataires se trouve le patriarche œcuménique Bartholomeos Ier.

> À lire : « La Turquie se découvre unie sous la bannière d'une seule pensée politique »

B.G.


Nouveaux retards dans l’approbation de la norme relative à la construction d’églises

 

AFRIQUE/EGYPTE - Nouveaux retards dans l’approbation de la norme relative à la construction d’églises
 
Le Caire (Agence Fides) – Le début de la discussion parlementaire concernant la nouvelle loi qui devrait réglementer la construction des églises et lieux de culte avait été annoncée pour la fin mai mais, près de deux mois plus tard, le texte du projet de loi n’a pas encore été porté devant l’assemblée et se trouve soumis à de continuelles retouches. Ces retards suscitent la préoccupation des Eglises et communautés chrétiennes présentes en Egypte. Le Patriarche copte orthodoxe lui-même, Tawadros II, dans un entretien récent, a indiqué prier souvent pour que la procédure législative concernant la nouvelle norme soit bientôt portée à terme.
Des sources égyptiennes, consultées par l’Agence Fides, indiquent que l’Evêque copte orthodoxe de Tanta, Paula, continue, en sa qualité de représentant des Eglises, à rencontrer des fonctionnaires du Ministère de la Justice et des Commissions parlementaires compétentes afin d’apporter d’ultérieures corrections au texte de travail, de manière à ce qu’il puisse être approuvé et ne risque pas d’être rejeté par l’assemblée.
Le projet de loi, présenté par les bureaux parlementaires compétents à la mi-mai (voir Fides 16/05/2016) comprenait 13 articles. Il reconnaissait entre autre le droits des Evêques à faire recours devant le Conseil d’Etat en cas de retards indus dans le cadre des procédures relatives à la construction de nouvelles églises.
La nouvelle législation, dans les attentes des chrétiens égyptiens, devrait porter à la totale abrogation des règles mises en place par ce qu’il est convenu d’appeler le décret Hamayoni, norme remontant à la période ottomane, qui est à l’origine de nombreuses controverses au niveau local. Selon les règles en question, la construction des églises chrétiennes est soumise à des conditions ne pesant pas sur la construction de mosquées, comme l’interdiction de les édifier à proximité des écoles, des canaux, des édifices gouvernementaux, des voies ferrées et des zones résidentielles. (GV) (Agence Fides 19/07/2016)

 

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« Panem et circenses » : Du pain et des jeux… Quand les jeux sont plus importants que la survie du Pays, c’est que sa fin est proche !

 

Cet article détaille les méthodes de manipulation des masses, depuis la technique de la distraction, en passant par la technique de la dégradation jusqu’à maintenir le public dans l’ignorance et la médiocrité. Vous pourrez faire vous-mêmes le rapprochement avec ce que nous vivons au quotidien… et en tirerez les conclusions qui s’imposent ! Alors le peuple se réveillera t-il un jour ?!?

Peu importe la couleur politique, voici comment, avec 10 stratégies de manipulation des masses, nos dirigeants politiques manipulent le peuple français !

 

1/ La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes.

La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » 

 

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter.
Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté.
 
(Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.).

 

3/ La stratégie de la dégradation

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990.
Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement. (Baisse des retraites et allongement de la durée du travail).

 

4/ La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite.
Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.

Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. 

5/ S’’adresser au public comme à des enfants en bas-âge


La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant.

Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». 

 

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

 

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements (La terre se réchauffe dangereusement du fait des seules activités humaines (sic), ce sera terrible pour nos enfants : les carburants sont encore plus taxés).

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise


Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. 

 

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte (Voir certaines émissions de TV particulièrement populaires).

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité


Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!.. (Vous êtes au chômage par manque de formation ! : suivez un stage et tout ira mieux).

 

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes


Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même.

Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. (Pourquoi croyez-vous que les grands politiques utilisent et payent largement des instituts importants des sciences humaines ou des grandes sociétés de publicité ce qui revient au même).

 

Source : https://groupescolairemauricedocagne.wordpress.com/2012/02/20/manipulation-des-masses-panem-et-circenses-donnez-leur-du-pain-et-des-jeux-le-peuple-doit-se-reveiller/

 

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Après l'accord « Safe Harbor » invalidé en 2015 par la Cour de justice de l'Union européenne, l'accord « Privacy Shield » entre l’Union européenne et les Etats-Unis adopté le 12 juillet dernier établit un cadre légal pour les entreprises qui souhaitent transférer des données personnelles d’Européens aux États-Unis.

En octobre 2015, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) avait invalidé l'accord « Safe Harbor ». Cet accord, entre l’Union européenne et les États-Unis, autorisait le transfert et le stockage de données personnelles depuis l'UE vers des entreprises américaines comme Microsoft ou encore Amazon.

La cour considére que « les États-Unis n'offrent pas un niveau de protection adéquat aux données personnelles transférées. »

Le successeur du Safe Harbor, l'accord « Privacy Shield » entre l’UE et les Etats-Unis a été adopté le 12 juillet dernier. Il établit un cadre légal pour les entreprises qui souhaitent transférer des données personnelles d’Européens aux États-Unis.

Mais comme le précise le journal Le Monde, « pour que l’accord soit conforme au droit européen, les États-Unis doivent offrir aux données européennes sur leur territoire une protection essentiellement équivalente. Or rien n’indique à ce stade que les pratiques des services de renseignement américain aient significativement changé. »

Impossible évidemment de ne pas penser aux révélations du lanceur d'alerte américain Edward Snowden sur plusieurs programmes de surveillance de masse américains. Et Télérama ajoute que « les services de renseignement américains pourront a priori toujours exploiter toutes les informations qu’ils souhaitent : il leur suffira d’invoquer l’impératif de sécurité intérieure, ou de lutte contre la criminalité. »

La Quadrature du net - association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet dont je vous ai déjà parlé - déclare qu'elle ne « peut que déplorer cette précipitation qui a forcé les États membres à analyser et à adopter le texte en seulement une semaine et ce alors même que les CNIL européennes ne se réuniront que le 25 juillet pour évaluer si leurs attentes et leurs réserves ont été prises en compte ».

Et la Quadrature conclut en disant que l'accord « Privacy Shield » passe « sciemment à côté du cœur de l'arrêt de la CJUE invalidant le Safe Harbor : la surveillance massive exercée via les collectes de données des utilisateurs ». Cet accord va sûrement se retrouver à nouveau devant la Cour de justice de l’Union européenne comme le Safe Harbor. Affaire à suivre.

source

 

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MALGRÉ LES ATTENTATS HOLLANDE A FAIT VOTER PAR L'ASSEMBLEE, LE SCANDALEUX ÉLARGISSEMENT DU DROIT DU SOL, En catimini.

Une nouvelle loi sur l'immigration votée en toute discrétion élargit le droit du sol aux frères et sœurs d’individus nés en France et facilite l’obtention de titres de séjour.
.
Un silence assourdissant. Le 8 mars, la loi n°2016-274 a été publiée au journal officiel. Votée par une Assemblée quasiment vide. Cette loi modifie profondément la politique d’immigration française.

Ainsi, l’article 59 élargit de manière significative le droit du sol en offrant la nationalité aux individus résidant sur le territoire «depuis l'âge de six ans et ayant suivi leur scolarité obligatoire en France […] lorsqu'elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française ». Le droit du sol pourra donc désormais s’appliquer à des personnes nées à'l’extérieur du pays.

Ensuite, l’article 13 permet aux personnes malades et en situation illégale d’être régularisées dans le cas où « l’offre de soins et les caractéristiques du système de santé dans le pays dont il est originaire » ne lui permettent pas d’y être soigné.

D’autre part, La politique concernant les cartes de séjour se voit aussi profondément modifié puisque l’article 17 met fin au système du titre de séjour annuel renouvelable chaque année et ce pendant cinq ans. Supposé permettre à l’administration de s’assurer de la bonne intégration des étrangers, ce système qui pouvait déboucher au bout des cinq années sur un titre de résident valable dix ans, sera désormais remplacé par la délivrance «au terme d'une première année de séjour régulier», d’une carte de séjour de quatre ou deux ans.
Enfin, l’article 33 supprime la rétention administrative de cinq jours des personnes en situation irrégulière, la limitant à 48 heures. Par ailleurs, le placement en rétention des familles avec enfant est désormais interdit.


Valeurs actuelles
JP MAXIME

SOURCE

 

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Nouvelle(s) parution(s):

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« La Royauté et le sacré »

par le père Christophe Levalois


« Recevez ce sceptre qui est la marque de la puissance royale, appelé sceptre de droiture et règle de la vertu, pour bien conduire, et vous-même, et la sainte Église, et le peuple chrétien qui vous est confié, pour le défendre des méchants, par votre autorité royale, pour corriger les pervers, protéger les bons et les aider à marcher dans les sentiers de la justice, afin que, par le secours de celui dont le règne et la gloire s’étendent dans tous les siècles, vous passiez d’un royaume temporel à un royaume éternel. »

(Exhortation prononcée lors du sacre de Louis XIV, le 7 juin 1654)
http://levalois.blogspot.fr/2016/…/un-pont-vers-le-ciel.html

 

 

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Programme des prochaines semaines au Monastère

 

Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de

 

Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

 

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

 

Au Monastère Syriaque de

 

CHANDAI-BREVILLY (61) :

 

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

 

*22 et

 

*29 du mois)

 

 

 

*Dimanche 24 JUILLET:

 

Pèlerinage à Saint Christophe

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-10h30, Messe suivie de la Bénédiction des Voitures et d'un repas fraternel.

 

(Programme habituel)

 

 

 

 

*Dimanche 7 AOUT:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

et aux Saints du Kerala

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St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !

 

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St Grégorios de Parumala, priez pour nous !


 

10h30, Messe suivie de la BENEDICTION DES VOITURES et du repas fraternel,

possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 6 Aoüt à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, Auguste 7:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

WEEKEND DE L'ASSOMPTION:

 

*Dimanche 14 à Jauldes (Charente)

 

 

-10h30, Messe du jour et prières mariales de vigile

 

 

de la "Dormition Assomption" de la Très Sainte

 

 

Vierge Marie)

 

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*Lundi 15 AOUT au Monastère

 

 Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste

 

Vierge Marie)

 

10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des

 

prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs.

 

Repas fraternel,

 

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

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*Dimanche 28 AOUT,

 

 Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire

 

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-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien

 

 

-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des

 

enfants, écolier, étudiants, parents et. Repas fraternel,

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

 

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale. 

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires. 

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,10-17.

En ce temps-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » 
Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là. 
À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. 
Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre. 
Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : “Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. 
Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.” 
Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent ! 
Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »
 



Par Saint Justin

(v. 100-160), philosophe, martyr 
Première apologie, 1.30-31 (trad. OC, Migne 1994, p. 48) 

 

« Beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez »

 

À l'empereur Hadrien, Auguste César, et à Verissimus, son fils philosophe, et à Licius, philosophe, et au Sénat et à tout le peuple romain, en faveur des hommes de toute race qui sont injustement haïs et persécutés, moi l'un d'eux, Justin, de Néapolis [Naplouse] en Syrie de Palestine, j'adresse ce discours... 

On nous objecte que celui que nous appelons le Christ n'est qu'un homme, né d'un homme, que les prodiges que nous lui attribuons sont dus à l'art de la magie et qu'il a réussi à se faire passer pour Fils de Dieu.

Notre démonstration ne s'appuiera pas sur des on-dit, mais sur des prophéties faites avant l'événement, auxquelles nécessairement nous devons croire : car nous avons vu et nous voyons encore se réaliser ce qui a été prédit... 

Il y eut chez les juifs des prophètes de Dieu par lesquels l'Esprit prophétique annonça d'avance les événements futurs.

Leurs prophéties furent soigneusement gardées telles qu'elles avaient été prononcées, par les rois successifs de Judée dans des livres écrits en hébreu de la main même des prophètes... 

Or, nous lisons dans les livres des prophètes que Jésus, notre Christ, doit venir, qu'il naîtra d'une vierge, qu'il parviendra à l'âge d'homme, qu'il guérira toute maladie et toute infirmité, qu'il ressuscitera les morts, que méconnu et persécuté, il sera crucifié, qu'il mourra, qu'il ressuscitera et montera au ciel, qu'il est et sera reconnu Fils de Dieu, qu'il enverra certains annoncer ces choses dans le monde entier et que ce seront surtout les païens qui croiront en lui.

Ces prophéties furent faites cinq mille, trois mille, deux mille, mille, huit cents ans avant sa venue car les prophètes se sont succédés les uns aux autres de génération en génération.

 

QU'EST-CE QU'UN "HOMME D'HONNEUR" ?...

(suite et fin de la méditation du haut de cette "newsletter")

« Le monde moderne n'a pas le temps d'espérer, ni d'aimer, ni de rêver. Ce sont les pauvres gens qui espèrent à sa place, exactement comme les saints aiment et expient pour nous. La tradition de l'humble espérance est entre les mains des pauvres, ainsi que les vieilles ouvrières gardent le secret de certains points de dentelles que les mécaniques ne réussissent jamais à imiter. »
Georges Bernanos, Les Enfants humiliés

« L'homme d'honneur est celui qui est proche de cette connaissance du passé, des choses oubliées et négligées, celui qui, patiemment, reconstitue l'écheveau en amont et prépare l'avenir autant qu'il en a le pouvoir. Il n'est pas homme d'exigences et de caprices, désirant faire plier devant lui ce qui peut servir à ses fins. Sa patience est son espérance même, relevant sans cesse et sans se lasser ce que d'autres mettent à bas et détruisent. Il est comme ces mères de famille qui ne se fatiguent pas, malgré leur épuisement physique, de remettre de l'ordre dans la maison et de recommencer chaque jour des tâches austères et identiques ; il est comme ces paysans qui défrichent, labourent, moissonnent et ensemencent les terres les plus ingrates que la nature essaie de leur ravir ; il est comme ces soldats qui repartent mille fois à l'attaque de la place forte sans murmurer ; il est comme ces moines qui rejoignent leurs stalles à chaque heure sainte afin de psalmodier les poèmes millénaires ; il est comme ces jeunes enfants apprenant à marcher, tombant et retombant, et se relevant avec un rire clair ; il est comme ces pécheurs tout meurtris à force de chutes et qui poursuivent pourtant la route clopin-clopant, sans mot dire, sans maudire.

[...] Quelle force mystérieuse, quelle grâce insigne leur sont donc accordées ? Seraient-ils choisis pour une vocation qui ne saurait nous échoir ? Certes non. Ces êtres ne sont pas plus extraordinaires que les autres à l'origine. Ils n'ont jamais fait partie des privilégiés et n'ont pas été plus bénis des dieux que le reste de la troupe. Ils ont simplement pris au sérieux l'appel adressé à tout homme, celui d'un jeune rabbi de Galilée invitant les hommes désireux de connaître la vérité à renoncer à eux-mêmes, prendre leur croix et le suivre, sans un regard en arrière et sans souci de l'avenir. »

Père Jean-François Thomas s.j., Les Mangeurs de cendres. petit traité spirituel (ch.II), Via Romana, Versailles, 2016. (p.82-83)

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Ne dites pas que la lecture de la Bible, c'est réservé aux moines.

Il n'est pas nécessaire de faire de vos enfants

des moines. Faites-en des Chrétiens!


(saint Jean Chrysostome)

'For the great and manifest day of the Lord is drawing near, on which the judge of all will be revealed and will appear in the glory in which he appeared to the Apostles at his divine Transfiguration, as he brings and judges every creature and rewards each according to its work.'

(St. Theodore the Studite)

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19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 07:56
 
Whenever you become absent-minded, choose spiritual reading over prayer, for reading is the source of pure prayer. (St. Isaac of Syria)

Whenever you become absent-minded, choose spiritual reading over prayer, for reading is the source of pure prayer. (St. Isaac of Syria)

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,26-31.2,1-2.

Frères, considérez votre propre vocation : il n'y a parmi vous ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. 
Mais ce que le monde tient pour insensé, c'est ce que Dieu a choisi pour confondre les sages ; et ce que le monde tient pour rien, c'est ce que Dieu a choisi pour confondre les forts ; 
et Dieu a choisi ce qui dans le monde est sans considération et sans puissance, ce qui n'est rien, pour réduire au néant ce qui est, 
afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. 
Or c'est par lui que vous êtes dans le Christ-Jésus, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, et justice, et sanctification, et rédemption, 
afin que, selon le mot de l'Ecriture, " celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. " 
Moi aussi, mes frères, lorsque je suis venu chez vous, ce n'est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis venu vous annoncer le témoignage de Dieu. 
Car je n'ai pas jugé que je dusse savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,1-9.

En ce temps-là, le Seigneur en désigna soixante-douze autres, et les envoya devant lui, deux à deux, dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller. 
Il leur disait : La moisson est grande, mais les ouvriers sont en petit nombre. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson. 
Allez : voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. 
Ne portez ni bourse, ni besace, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. 
En quelque maison que vous entriez, dites d'abord : " Paix à cette maison ! " 
Et s'il y a là un fils de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. 
Demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qu'il y aura chez eux, car l'ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. 
Et en quelque ville que vous entriez et qu'on vous reçoive, mangez ce qui vous sera servi ; 
guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : " Le royaume de Dieu est proche de vous. " 
 



SHOLOMO IKOULKOUN

La Paix à vous tous !

 

Par Saint Ephrem

(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église 
Diatesseron 8,3-4 (trad. SC 121, p. 159 rev.) 
 

« Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle »

 

« A la maison dans laquelle vous entrerez, dites d'abord :

Je vous salue ; paix à vous » (Lc 10,5) pour que le Seigneur lui-même y entre et y séjourne, comme auprès de Marie...

Cette salutation est le mystère de la foi qui rayonne dans le monde ; par elle, l'inimitié est étouffée, la guerre arrêtée et les hommes se reconnaissent mutuellement.

L'effet de cette salutation était caché par un voile, malgré la préfiguration du mystère de la résurrection...

chaque fois que la lumière se lève et que l'aurore chasse la nuit.

A partir de cet envoi du Christ, les hommes ont commencé à donner et à recevoir cette salutation, source de guérison et de bénédiction... 

Cette salutation avec sa puissance cachée...suffit amplement pour tous les hommes.

C'est pourquoi Notre Seigneur l'a envoyée avec ses disciples en avant-coureur, pour qu'elle réalise la paix et que, portée par la voix des apôtres, ses envoyés, elle prépare le chemin devant eux. Elle était semée dans toutes les maisons...; elle entrait dans tous ceux qui l'entendaient, pour séparer et mettre à part ses enfants qu'elle reconnaissait.

Elle restait en eux mais dénonçait ceux qui lui étaient étrangers, car ils ne l'accueillaient pas. 

Cette salutation de paix ne tarissait pas, jaillissant des apôtres dans leurs frères, dévoilant les trésors inépuisables du Seigneur...

Présente en ceux qui la donnaient et en ceux qui l'accueillaient, cette annonce de la paix n'en subissait ni diminution ni division.

Du Père, elle annonçait qu'il est près de tous et en tous ; de la mission du Fils, elle révélait qu'il est tout entier auprès de tous, même si sa fin est auprès de son Père.

Elle ne cessa pas de proclamer que les images sont désormais accomplies et que la vérité chasse enfin les ombres.

 

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« Faisons-nous le procès ; que chacun examine bien ses pièces,

les infirmités de son corps,

le dérèglement de ses puissances,

son inclination au mal,

le désordre de son imagination,

son infidélité et son ingratitude vers Dieu et

ses déportements vers les hommes ;

il trouvera en soi plus d'actes de malice et de sujets d'humiliation qu'il n'en connaît en personne au monde ; et alors qu'il dise hardiment :

« Je suis le plus grand pécheur et le plus insupportable des hommes. »

Oui, si nous nous étudions bien, nous trouverons que nous sommes grandement à charge à ceux qui nous fréquentent ; et quiconque en est là, que de bien connaître toutes ses misères, qui est un effet de la grâce de Dieu, assurez-vous qu'il est au point qu'il faut pour voir l'obligation qu'il a de supporter les autres ; il ne verra point de fautes en eux, ou, s'il en voit, ce sera peu en comparaison des siennes ; et ainsi du milieu de sa faiblesse il supportera son prochain en charité.

Support admirable de Notre-Seigneur !

Vous voyez cette poutre qui soutient tout le poids du plancher, qui sans elle tomberait ; il nous a de même supportés en nos chutes, aveuglements et pesanteurs d'esprit. Nous étions tous comme accablés d'iniquités et de misères selon le corps et selon l'âme, et ce débonnaire Sauveur s'en est chargé pour en souffrir la peine et l'opprobre. Si nous y pensions bien, nous verrions combien nous méritons d'en être punis et méprisés, nous qui en sommes coupables...

Que ferez-vous quand vous supporterez vos frères ?

Vous accomplirez la loi de Jésus-Christ.

Disons-lui tous :

-« Mon Seigneur, je ne veux point désormais reconnaître de défauts qu'en moi seul ; faites que, dès ce moment, éclairé de la splendeur de votre exemple, je porte tous les hommes en mon cœur, que je les supporte par votre vertu ; faites-moi la grâce d'y entrer, enflammez-moi de votre amour ». 

St Vincent de Paul (fêté ce jour dans l'Eglise Latine), extrait de la Conférence aux missionnaires, 30 mai 1659 (De la charité, texte du frère Ducournau), in "Saint Vincent de Paul. Œuvres présentées par André Dodin", Les Maîtres de la spiritualité chrétienne, Aubier, Paris, 1949.

 

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...

 

 

 

Saint Arsène

 

C'était un  anachorète du désert de Scété en Egypte, il est mort en 449.

 

Le nom vient du grec "qui se retire", un anachorète est donc un religieux solitaire, mais le désert de Scété, entre Alexandrie et le Caire était  alors "peuplé"  de plusieurs milliers d'anachorètes, qui suivaient  le modèle du grand saint Antoine, mort en 356 et premier d'entre eux.

 

Le désert de Scété est aujourd'hui occupé par le grand monastère
de St Macaire 

Ces anachorètes venaient de tout l'empire et on trouvait aussi bien de simples fellahs que des philosophes ou des aristocrates. Arsène est l'un de ces derniers puisqu'il appartenait à une famille sénatoriale de Rome, il avait été ordonné diacre par le pape Damase. Il se retira alors dans ce désert de Scété en Egypte où il vécut une cinquantaine d'années. Sa sainteté est due au fait qu'il a développé  les grands principes de "la paix du coeur" ou  "hésychaste."

(http://www.pagesorthodoxes.net/coeur/recherchededieu.htm)

 

 

Saint Séraphim de Sarov

(Invention des reliques et canonisation en 1903) ,

né à Koursk le 19 juillet 1754 (ou 1759)

Kondakion, t. 8

Ayant délaissé les attraits du monde et tout ce qui se corrompt, * tu as élu demeure au monastère de Sarov * et, par la vie angélique que tu menas, * pour beaucoup tu fus le chemin vers le salut; * c'est pourquoi le Christ t'a glorifié en t'accordant * le don des guérisons et des miracles; aussi nous te chantons: * Réjouis-toi, vénérable Père Séraphim.

 

Ikos

Ayant délaissé ta famille et tes amis * et considéré les richesses comme rebut, * tu as habité le désert de Sarov; * l'ayant emporté sur les passions comme un incorporel, * tu as mérité de rejoindre les Anges dans leurs chœurs; * toi qui as reçu le discernement des esprits, * donne-nous le discernement pour te chanter ainsi: 

Réjouis-toi, ange terrestre, homme du ciel, * réjouis-toi, imitateur du Christ en son amour, * réjouis-toi, vénérable demeure de l'Esprit saint, * réjouis-toi, grande allégresse des sans-espoir. 
Réjouis-toi, fontaine d'où jaillissent les guérisons, * réjouis- toi, douce consolation des âmes affligées, * réjouis-toi, calme havre des moines et sage père spirituel, * réjouis-toi, fierté de la terre de Russie. 
Réjouis-toi, vénérable Père Séraphim.

Le 19 juillet 1903, soixante-dix ans après sa mort, prenant acte de la vénération dont le starets Séraphin était l'objet, « persuadé de l'authenticité des miracles attribués aux prières du starets Seraphim, et rendant grâce à Dieu glorifié dans ses saints », le Saint Synode procède à sa canonisation.
En présence du Tsar Nicolas II, d'un clergé nombreux et d'une foule immense eut lieu l'office de canonisation, au cours duquel on chante le tropaire composé en l'honneur du nouveau saint :
Tu as aimé le Christ dès ta jeunesse
Et tu fus enflammé du désir de le servir, Lui seul.
Tu as vécu dans la solitude
T'adonnant au travail et à la prière incessante.


Par ta tendresse et ta douceur, tu as acquis l'amour du Christ
Et tu as été l'élu de la Mère de Dieu.
Par tes prières, conduis-nous au salut, bienheureux père Séraphim.

Durant la nuit qui suit, la foule est toujours là, occupée à prier puis, contrairement à l'usage, on entonne les hymnes de Pâques.

Uncovering of the relics of the Venerable Seraphim of Sarov

Commemorated on July 19

The glorification of St Seraphim of Sarov (January 2), took place in 1903, seventy years after his repose. On July 3, 1903 Metropolitan Anthony of St Petersburg, assisted by Bishop Nazarius of Nizhni-Novgorod and Bishop Innocent of Tambov, transferred the saint’s relics from their original burial place to the church of Sts Zosimus and Sabbatius. Tsar Nicholas II and Tsarina Alexandra provided a new cypress coffin to receive the relics. This cypress coffin was then placed inside an oak coffin and remained in the church until the day of the saint’s glorification.

At noon on July 16, the first day of the festivities, Metropolitan Anthony offered a Memorial Service for the ever-memorable Hieromonk Seraphim in the Dormition Cathedral. Services also took place in the monastery’s other churches.

The next day Metropolitan Anthony and Bishop Nazarius served a Memorial Liturgy in the Dormition Cathedral. At 5:00 that afternoon, the bells of Sarov began to ring, announcing the arrival of Tsar Nicholas and his family. Metropolitan Anthony greeted them and then led them to the Dormition Cathedral for a Service of Thanksgiving.

The royal family attended the early Liturgy on July 18th and received the Holy Mysteries. Later that morning, the final Memorial Service for the repose of Hieromonk Seraphim’s soul was offered in the Cathedral. These would be the last prayers offered for him as a departed servant of God. From that time forward, prayers would be addressed to him as a saint. At 6 P.M. the bells rang for Vigil, the first service with hymns honoring St Seraphim, and during which his relics would be exposed for public veneration.

At the time of the Litia during Vespers, the saint’s coffin was carried from the church of Sts Zosimus and Sabbatius and into the Dormition Cathedral. Several people were healed of various illnesses during this procession. During Matins, as “Praise ye the Name of the Lord” was sung, the coffin was opened. After the Gospel, Metropolitan Anthony and the other hierarchs kissed the holy relics. They were followed by the royal family, the officiating clergy, and all the people in the cathedral.

On July 19, the saint’s birthday, the late Liturgy began at 8 o’clock. At the Little Entrance, twelve Archimandrites lifted the coffin from the middle of the church, carried it around the altar, then placed it into a special shrine. The long awaited event was accompanied by numerous miraculous healings of the sick, who had gathered at Sarov in large numbers. More than 200,000 people came to Sarov from all across Russia.

The festivities at Sarov came to an end with the dedication of the first two churches to St Seraphim. The first church to be consecrated was over his monastic cell in Sarov. The second church was consecrated on July 22 at the Diveyevo convent.

In 1991, St Seraphim’s relics were rediscovered after being hidden in a Soviet anti-religious museum for seventy years. Widely esteemed in his lifetime, St Seraphim is one of the most beloved saints of the Orthodox Church.

“One should not think about the doings of God when one’s stomach is full; on a full stomach there can be no vision of the Divine mysteries.”

( St. Seraphim of Sarov)

St Macrina, sister of St Basil the Great and St Gregory of Nyssa (380)

She was sought as a bride by many because of her exceptional beauty and wisdom as well as her noble birth. She was betrothed at a young age, and when her betrothed died, she refused to consider any more suitors, saying that since her betrothed was alive in Christ, it was not right for her to turn to another. Instead she turned to a life of virginity, ascetic struggle and prayer. She greatly influenced her younger brothers, turning them from worldly things to monastic life. She established a monastery and, with her mother Emilia, became a nun. She reposed in peace in 379.

 

  Her brother St Gregory of Nyssa held her in special honor. He was present at her death and gave a moving oration at her funeral. He describes how, in her last moments, she prayed thus to God: 'Thou, O Lord,givest rest to our bodies in the sleep of death for a little time, then Thou wilt waken them again with the Last Trumpet. Forgive me, and grant that, when my soul is parted from my body, it may be presented before Thee stainless and without sin, and that it may be as incense before Thee.' Then she made the sign of the Cross on her brow, eyes, face and heart, and died. St Gregory's work on the resurrection of the dead (available in English as On the Soul and Resurrection) is cast in the form of a dialogue between himself and his sister Macrina in which he is the earnest but ignorant student and she the wise and patient teacher. So do the Saints honor the Saints.

Saint Ambroise Autpert
Moine († 784)

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Ambroise Autpert, né en Provence, dans une bonne famille, - selon son biographe Tardif Jean - vécut à la cour du roi franc Pépin le Bref où, en plus de sa charge d'officier, il exerça également d'une certaine façon celle de précepteur du futur empereur Charlemagne.

Probablement à la suite du Pape Etienne II, qui en 753-54 s'était rendu à la cour franque, Autpert vint en Italie et eut l'occasion de visiter la célèbre abbaye bénédictine Saint-Vincent, à la source du Volturne, dans le duché de Bénévent. Fondée au début de ce siècle par les trois frères du Bénévent Paldone, Tatone et Tasone, l'abbaye était connue comme une oasis de culture classique et chrétienne.

Peu après sa visite, Ambroise Autpert décida d'embrasser la vie religieuse et il entra dans ce monastère, où il put se former de façon adaptée, en particulier dans le domaine de la théologie et de la spiritualité, selon la tradition des Pères.

Autour de l'année 761, il fut ordonné prêtre et, le 4 octobre 777, il fut élu abbé avec le soutien des moines francs, tandis que les moines lombards s'opposaient à lui, soutenant le lombard Potone. La tension à caractère nationaliste ne se calma pas pendant les mois qui suivirent, de sorte que l'année suivante, en 778, Autpert décida de donner sa démission et de se retirer avec quelques moines francs à Spolète, où il pouvait compter sur la protection de Charlemagne. Mais malgré cela, la divergence dans le monastère Saint-Vincent ne fut pas aplanie et quelques années plus tard, quand à la mort de l'abbé qui avait succédé à Aupert fut précisément nommé Potone (782), le conflit reprit avec vigueur et l'on arriva à la dénonciation du nouvel abbé auprès de Charlemagne. Celui-ci renvoya les adversaires devant le tribunal du Pape, qui les convoqua à Rome. Il appela également Autpert comme témoin, mais celui-ci mourut de manière inattendue pendant le voyage, peut-être assassiné, le 30 janvier 784.

Pour approfondir, lire la Catéchèse d'un Pape de Rome, SS Benoît XVI :
>>> Saint Ambroise Autpert 

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Saint Symmaque

Pape de Rome (51e) de 498 à 514

Symmaque naît en Sardaigne. Il fut élu au Latran par une majorité du clergé mécontent de la position conciliant d'Anastase II à l'égard du déjà ancien schisme d'Acace (482-519). Mais une minorité des clercs romains qui était favorable à la poursuite de la détente avec Constantinople élut au même temps Laurent, à Sainte-Marie-la-Majeure.

Les deux factions demandèrent à Théodoric, roi ostrogoth d'Italie (493-526), tout arien qu'il fut, de trancher. Du fait que Symmaque avait été élu le premier, par une majorité de clercs, le roi se prononça en sa faveur. Laurent se soumit d'abord à la décision, et fut nommé évêque de Nuceria en Campanie. En attendant, un synode romain décréta qu'il n'y avait sur terre aucune autorité au dessus du pape et que celui-ci ne pouvait être jugé par personne en ce monde, le pape étant juge suprême (1er mars 499).

Les nobles romains, dont le sénateur Festus, étaient décidés à chasser Symmaque de Rome, et l'accusèrent auprès du roi Théodoric, lequel convoqua Symmaque à Ravenne. Celui-ci s'y rendait, lorsque, en cours de route, il apprit les accusations qui avaient été portées à Ravenne contre lui. Il paniqua, et retourna à Rome, se réfugiant à Saint-Pierre. Ceci apparut comme une reconnaissance de sa culpabilité et Théodoric s'excita contre lui.

Le roi confia à un synode le soin de juger la situation de Symmaque. Dans sa 2e session, le synode décida qu'aucun tribunal ne pouvait juger le pape, juge suprême. Pour sa part, Théodoric, brouillé politiquement avec Byzance et ses alliés romains, fut amené à confirmer l'acquittement de Symmaque par le synode et ordonna à Festus de faire de manière qu'il n'y eut qu'un pontife à Rome. Laurent dut se retirer définitivement. Ce pape envoya le pallium au célèbre évêque d'Arles, Césaire (502-542); c'était la première fois que cet insigne était conféré à un évêque hors Italie.

Il fut inhumé sous le portique de Saint-Pierre. Il est vénéré par l'Église comme saint. Fête, le 19 juillet.

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L'Eglise Occidentale s'honore aujourd'hui d'un "saint de la charité"

SAINT VINCENT de PAUL
Confesseur
(1581-1660)

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        Ce saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l'une des plus pures gloires de la France et de l'humanité tout entière. Il naquit à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581. Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains. Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux. Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé. Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion. 

        Son père, témoin de sa charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au sacerdoce : « Il sera bon prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. » À vingt ans, il étudie la théologie à Toulouse et reçoit bientôt le grade de docteur. 

        Un an après son ordination au sacerdoce, il se rend à Marseille pour recueillir un legs que lui a laissé un de ses amis. Au retour, voyageant par mer pour se rendre à Narbonne, il est pris par des pirates et emmené captif en Afrique. Sa captivité, d'abord très dure et accompagnée de fortes épreuves pour sa foi, se termina par la conversion de son maître, qui lui rendit la liberté. C'est alors que Vincent va se trouver dans sa voie. 

        Les circonstances le font nommer aumônier général des galères, et il se dévoue au salut de ces malheureux criminels avec une charité couronnée des plus grands succès. La Providence semble le conduire partout où il y a des plaies de l'humanité à guérir. 

        À une époque où la famine et les misères de toutes sortes exercent les plus affreux ravages, il fait des prodiges de dévouement ; des sommes incalculables passent par ses mains dans le sein des pauvres, il sauve à lui seul des villes et des provinces entières. Ne pouvant se multiplier, il fonde, en divers lieux, des Confréries de Dames de la Charité, puis l'ordre des Filles de la Charité, plus connues sous le nom des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Nulle misère ne le laisse insensible ; il trouve le moyen de ramasser lui-même et de protéger partout des multitudes d'enfants exposés à l'abandon et à la mort, et mérite le nom de Père des enfants trouvés. 

        Il a formé des légions d'anges de charité; mais il lui faut des légions d'apôtres, et il fonde les Prêtres de la Mission, destinés à évangéliser la France et même les peuples infidèles.

 

 

 

If we have true love with sympathy and patient labor,

we shall not go about scrutinizing our neighbor’s shortcomings. As it is said, “Charity shall cover the multitude of sins” (1 Peter 4:8), and again, “Love thinketh no evil… hides everything, etc.”(1 Cor.13:5,6) As I said, if we have true love, that very love should screen anything of this kind, as did the saints when they saw the shortcomings of men.Were they blind? Not at all! But they simply would not let their eyes dwell on sins.”

(Saint Dorotheos of Gaza)

 

 

 

 

 

Je me sens à 3000 mètres d'altitude, dans l'air pur

marie orthodoxe

Dans l'ombre et l'écriture de la Loi, / fidèles, nous voyons le mystère préfiguré: / Tout enfant mâle qui ouvre le sein / doit être consacré au Seigneur! / Fils premier-né, Verbe du Père éternel, / et premier-né d'une Mère vierge, nous te magnifions.

Sortant de l'ombre de la Loi, tu contemplas / la splendeur de la divine grâce illuminant / avec force les confins de l'univers / et chassant de l'ignorance l'obscurité: / sage Prophète, saint Jean, / pour tout cela nous te chantons fidèlement.

Divin Baptiste et Témoin du Seigneur, / luminaire de la conversion au Christ, / aurore de la foi qui assures la jonction / entre l'ancien et le nouveau testaments, / renouvelle mon âme vieillie dans le mal, / de la divine science envoie sur elle la clarté.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

À l'heure de la crainte et de l'effroi, / au jour du terrible jugement, / délivre-moi (je suis d'avance condamné) / de la menace qui m'attend dans l'au-delà: / le Sauveur de nos âmes exaucera / tes prières, en tant qu'ami de l'Époux.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

Mère du Verbe Dieu né de toi, / avec les Prophètes, les Pontifes, les Martyrs, / les Apôtres et les Anges incorporels / implore sans cesse ton Fils, / Vierge toute-sainte et Mère de Dieu, / pour qu'au monde il fasse don de la paix.

Témoignage de Françoise :

« C’était un mercredi, je jeûnais et priais dans une église ouverte, à La Madeleine (Nord de la France). Un jeune homme s’approche et me dit « Madame, je veux voir un prêtre, c’est très grave, c’est urgent." 

Dehors, il y a une cabine téléphonique, mais à 15h, mes appels ne donnent rien. Le jeune homme tremble et m’exprime sa détresse, faite de rupture familiale, de drogue, et de prostitution pour payer les 700 francs (100 euros) de drogue quotidienne… 

Nous tentons notre chance à la maison de personnes âgées, saluant au passage Notre Dame de Lourdes, dans sa grotte, au milieu du jardin.

Le prêtre est là, par chance. Le jeune homme l’approche. Il revient après à sa confession.

Nous retournons prier devant la grotte de Notre Dame de Lourdes.

Il est maintenant droit, dégagé.

Son visage s’éclaire.

Il s’écrie :

« Je me sens à 3000 mètres d’altitude, dans l’air pur. » 

Deux ou trois semaines après nous nous rencontrons de nouveau, dans la rue.

Seul, il a jeûné de toute drogue et de tout moyen malhonnête de gagner de l’argent, et il s’est inscrit pour un séjour dans une famille d’accueil, dans le Massif central. 

Merci Notre Dame de Lourdes ! » 

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ 
  O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ 
  yoldath aloho/  Mother of God/ 
  saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ 
  nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ 
  Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Whenever you become absent-minded, choose spiritual reading over prayer, for reading is the source of pure prayer. (St. Isaac of Syria)

Whenever you become absent-minded, choose spiritual reading over prayer, for reading is the source of pure prayer. (St. Isaac of Syria)

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,26-31.2,1-2.

Frères, considérez votre propre vocation : il n'y a parmi vous ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. 
Mais ce que le monde tient pour insensé, c'est ce que Dieu a choisi pour confondre les sages ; et ce que le monde tient pour rien, c'est ce que Dieu a choisi pour confondre les forts ; 
et Dieu a choisi ce qui dans le monde est sans considération et sans puissance, ce qui n'est rien, pour réduire au néant ce qui est, 
afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. 
Or c'est par lui que vous êtes dans le Christ-Jésus, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, et justice, et sanctification, et rédemption, 
afin que, selon le mot de l'Ecriture, " celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. " 
Moi aussi, mes frères, lorsque je suis venu chez vous, ce n'est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis venu vous annoncer le témoignage de Dieu. 
Car je n'ai pas jugé que je dusse savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,1-9.

En ce temps-là, le Seigneur en désigna soixante-douze autres, et les envoya devant lui, deux à deux, dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller. 
Il leur disait : La moisson est grande, mais les ouvriers sont en petit nombre. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson. 
Allez : voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. 
Ne portez ni bourse, ni besace, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. 
En quelque maison que vous entriez, dites d'abord : " Paix à cette maison ! " 
Et s'il y a là un fils de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. 
Demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qu'il y aura chez eux, car l'ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. 
Et en quelque ville que vous entriez et qu'on vous reçoive, mangez ce qui vous sera servi ; 
guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : " Le royaume de Dieu est proche de vous. " 
 



SHOLOMO IKOULKOUN

La Paix à vous tous !

 

Par Saint Ephrem

(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église 
Diatesseron 8,3-4 (trad. SC 121, p. 159 rev.) 

 

« Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle »

 

« A la maison dans laquelle vous entrerez, dites d'abord :

Je vous salue ; paix à vous » (Lc 10,5) pour que le Seigneur lui-même y entre et y séjourne, comme auprès de Marie...

Cette salutation est le mystère de la foi qui rayonne dans le monde ; par elle, l'inimitié est étouffée, la guerre arrêtée et les hommes se reconnaissent mutuellement.

L'effet de cette salutation était caché par un voile, malgré la préfiguration du mystère de la résurrection...

chaque fois que la lumière se lève et que l'aurore chasse la nuit.

A partir de cet envoi du Christ, les hommes ont commencé à donner et à recevoir cette salutation, source de guérison et de bénédiction... 

Cette salutation avec sa puissance cachée...suffit amplement pour tous les hommes.

C'est pourquoi Notre Seigneur l'a envoyée avec ses disciples en avant-coureur, pour qu'elle réalise la paix et que, portée par la voix des apôtres, ses envoyés, elle prépare le chemin devant eux. Elle était semée dans toutes les maisons...; elle entrait dans tous ceux qui l'entendaient, pour séparer et mettre à part ses enfants qu'elle reconnaissait.

Elle restait en eux mais dénonçait ceux qui lui étaient étrangers, car ils ne l'accueillaient pas. 

Cette salutation de paix ne tarissait pas, jaillissant des apôtres dans leurs frères, dévoilant les trésors inépuisables du Seigneur...

Présente en ceux qui la donnaient et en ceux qui l'accueillaient, cette annonce de la paix n'en subissait ni diminution ni division.

Du Père, elle annonçait qu'il est près de tous et en tous ; de la mission du Fils, elle révélait qu'il est tout entier auprès de tous, même si sa fin est auprès de son Père.

Elle ne cessa pas de proclamer que les images sont désormais accomplies et que la vérité chasse enfin les ombres.

 

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« Faisons-nous le procès ; que chacun examine bien ses pièces,

les infirmités de son corps,

le dérèglement de ses puissances,

son inclination au mal,

le désordre de son imagination,

son infidélité et son ingratitude vers Dieu et

ses déportements vers les hommes ;

il trouvera en soi plus d'actes de malice et de sujets d'humiliation qu'il n'en connaît en personne au monde ; et alors qu'il dise hardiment :

« Je suis le plus grand pécheur et le plus insupportable des hommes. »

Oui, si nous nous étudions bien, nous trouverons que nous sommes grandement à charge à ceux qui nous fréquentent ; et quiconque en est là, que de bien connaître toutes ses misères, qui est un effet de la grâce de Dieu, assurez-vous qu'il est au point qu'il faut pour voir l'obligation qu'il a de supporter les autres ; il ne verra point de fautes en eux, ou, s'il en voit, ce sera peu en comparaison des siennes ; et ainsi du milieu de sa faiblesse il supportera son prochain en charité.

Support admirable de Notre-Seigneur !

Vous voyez cette poutre qui soutient tout le poids du plancher, qui sans elle tomberait ; il nous a de même supportés en nos chutes, aveuglements et pesanteurs d'esprit. Nous étions tous comme accablés d'iniquités et de misères selon le corps et selon l'âme, et ce débonnaire Sauveur s'en est chargé pour en souffrir la peine et l'opprobre. Si nous y pensions bien, nous verrions combien nous méritons d'en être punis et méprisés, nous qui en sommes coupables...

Que ferez-vous quand vous supporterez vos frères ?

Vous accomplirez la loi de Jésus-Christ.

Disons-lui tous :

-« Mon Seigneur, je ne veux point désormais reconnaître de défauts qu'en moi seul ; faites que, dès ce moment, éclairé de la splendeur de votre exemple, je porte tous les hommes en mon cœur, que je les supporte par votre vertu ; faites-moi la grâce d'y entrer, enflammez-moi de votre amour ». 

St Vincent de Paul (fêté ce jour dans l'Eglise Latine), extrait de la Conférence aux missionnaires, 30 mai 1659 (De la charité, texte du frère Ducournau), in "Saint Vincent de Paul. Œuvres présentées par André Dodin", Les Maîtres de la spiritualité chrétienne, Aubier, Paris, 1949.

 

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...

 

 

 

Saint Arsène

 

C'était un  anachorète du désert de Scété en Egypte, il est mort en 449.

 

Le nom vient du grec "qui se retire", un anachorète est donc un religieux solitaire, mais le désert de Scété, entre Alexandrie et le Caire était  alors "peuplé"  de plusieurs milliers d'anachorètes, qui suivaient  le modèle du grand saint Antoine, mort en 356 et premier d'entre eux.

 

Le désert de Scété est aujourd'hui occupé par le grand monastère
de St Macaire 

Ces anachorètes venaient de tout l'empire et on trouvait aussi bien de simples fellahs que des philosophes ou des aristocrates. Arsène est l'un de ces derniers puisqu'il appartenait à une famille sénatoriale de Rome, il avait été ordonné diacre par le pape Damase. Il se retira alors dans ce désert de Scété en Egypte où il vécut une cinquantaine d'années. Sa sainteté est due au fait qu'il a développé  les grands principes de "la paix du coeur" ou  "hésychaste."

(http://www.pagesorthodoxes.net/coeur/recherchededieu.htm)

 

 

Saint Séraphim de Sarov

(Invention des reliques et canonisation en 1903) ,

né à Koursk le 19 juillet 1754 (ou 1759)

Kondakion, t. 8

Ayant délaissé les attraits du monde et tout ce qui se corrompt, * tu as élu demeure au monastère de Sarov * et, par la vie angélique que tu menas, * pour beaucoup tu fus le chemin vers le salut; * c'est pourquoi le Christ t'a glorifié en t'accordant * le don des guérisons et des miracles; aussi nous te chantons: * Réjouis-toi, vénérable Père Séraphim.

 

Ikos

Ayant délaissé ta famille et tes amis * et considéré les richesses comme rebut, * tu as habité le désert de Sarov; * l'ayant emporté sur les passions comme un incorporel, * tu as mérité de rejoindre les Anges dans leurs chœurs; * toi qui as reçu le discernement des esprits, * donne-nous le discernement pour te chanter ainsi: 

Réjouis-toi, ange terrestre, homme du ciel, * réjouis-toi, imitateur du Christ en son amour, * réjouis-toi, vénérable demeure de l'Esprit saint, * réjouis-toi, grande allégresse des sans-espoir. 
Réjouis-toi, fontaine d'où jaillissent les guérisons, * réjouis- toi, douce consolation des âmes affligées, * réjouis-toi, calme havre des moines et sage père spirituel, * réjouis-toi, fierté de la terre de Russie. 
Réjouis-toi, vénérable Père Séraphim.

Le 19 juillet 1903, soixante-dix ans après sa mort, prenant acte de la vénération dont le starets Séraphin était l'objet, « persuadé de l'authenticité des miracles attribués aux prières du starets Seraphim, et rendant grâce à Dieu glorifié dans ses saints », le Saint Synode procède à sa canonisation.
En présence du Tsar Nicolas II, d'un clergé nombreux et d'une foule immense eut lieu l'office de canonisation, au cours duquel on chante le tropaire composé en l'honneur du nouveau saint :
Tu as aimé le Christ dès ta jeunesse
Et tu fus enflammé du désir de le servir, Lui seul.
Tu as vécu dans la solitude
T'adonnant au travail et à la prière incessante.


Par ta tendresse et ta douceur, tu as acquis l'amour du Christ
Et tu as été l'élu de la Mère de Dieu.

Par tes prières, conduis-nous au salut, bienheureux père Séraphim.

Durant la nuit qui suit, la foule est toujours là, occupée à prier puis, contrairement à l'usage, on entonne les hymnes de Pâques.

Uncovering of the relics of the Venerable Seraphim of Sarov

Commemorated on July 19

The glorification of St Seraphim of Sarov (January 2), took place in 1903, seventy years after his repose. On July 3, 1903 Metropolitan Anthony of St Petersburg, assisted by Bishop Nazarius of Nizhni-Novgorod and Bishop Innocent of Tambov, transferred the saint’s relics from their original burial place to the church of Sts Zosimus and Sabbatius. Tsar Nicholas II and Tsarina Alexandra provided a new cypress coffin to receive the relics. This cypress coffin was then placed inside an oak coffin and remained in the church until the day of the saint’s glorification.

At noon on July 16, the first day of the festivities, Metropolitan Anthony offered a Memorial Service for the ever-memorable Hieromonk Seraphim in the Dormition Cathedral. Services also took place in the monastery’s other churches.

The next day Metropolitan Anthony and Bishop Nazarius served a Memorial Liturgy in the Dormition Cathedral. At 5:00 that afternoon, the bells of Sarov began to ring, announcing the arrival of Tsar Nicholas and his family. Metropolitan Anthony greeted them and then led them to the Dormition Cathedral for a Service of Thanksgiving.

The royal family attended the early Liturgy on July 18th and received the Holy Mysteries. Later that morning, the final Memorial Service for the repose of Hieromonk Seraphim’s soul was offered in the Cathedral. These would be the last prayers offered for him as a departed servant of God. From that time forward, prayers would be addressed to him as a saint. At 6 P.M. the bells rang for Vigil, the first service with hymns honoring St Seraphim, and during which his relics would be exposed for public veneration.

At the time of the Litia during Vespers, the saint’s coffin was carried from the church of Sts Zosimus and Sabbatius and into the Dormition Cathedral. Several people were healed of various illnesses during this procession. During Matins, as “Praise ye the Name of the Lord” was sung, the coffin was opened. After the Gospel, Metropolitan Anthony and the other hierarchs kissed the holy relics. They were followed by the royal family, the officiating clergy, and all the people in the cathedral.

On July 19, the saint’s birthday, the late Liturgy began at 8 o’clock. At the Little Entrance, twelve Archimandrites lifted the coffin from the middle of the church, carried it around the altar, then placed it into a special shrine. The long awaited event was accompanied by numerous miraculous healings of the sick, who had gathered at Sarov in large numbers. More than 200,000 people came to Sarov from all across Russia.

The festivities at Sarov came to an end with the dedication of the first two churches to St Seraphim. The first church to be consecrated was over his monastic cell in Sarov. The second church was consecrated on July 22 at the Diveyevo convent.

In 1991, St Seraphim’s relics were rediscovered after being hidden in a Soviet anti-religious museum for seventy years. Widely esteemed in his lifetime, St Seraphim is one of the most beloved saints of the Orthodox Church.

“One should not think about the doings of God when one’s stomach is full; on a full stomach there can be no vision of the Divine mysteries.”

St. Seraphim of Sarov)

St Macrina, sister of St Basil the Great and St Gregory of Nyssa (380)

She was sought as a bride by many because of her exceptional beauty and wisdom as well as her noble birth. She was betrothed at a young age, and when her betrothed died, she refused to consider any more suitors, saying that since her betrothed was alive in Christ, it was not right for her to turn to another. Instead she turned to a life of virginity, ascetic struggle and prayer. She greatly influenced her younger brothers, turning them from worldly things to monastic life. She established a monastery and, with her mother Emilia, became a nun. She reposed in peace in 379.

 

  Her brother St Gregory of Nyssa held her in special honor. He was present at her death and gave a moving oration at her funeral. He describes how, in her last moments, she prayed thus to God: 'Thou, O Lord,givest rest to our bodies in the sleep of death for a little time, then Thou wilt waken them again with the Last Trumpet. Forgive me, and grant that, when my soul is parted from my body, it may be presented before Thee stainless and without sin, and that it may be as incense before Thee.' Then she made the sign of the Cross on her brow, eyes, face and heart, and died. St Gregory's work on the resurrection of the dead (available in English as On the Soul and Resurrection) is cast in the form of a dialogue between himself and his sister Macrina in which he is the earnest but ignorant student and she the wise and patient teacher. So do the Saints honor the Saints.

Saint Ambroise Autpert
Moine († 784)

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Ambroise Autpert, né en Provence, dans une bonne famille, - selon son biographe Tardif Jean - vécut à la cour du roi franc Pépin le Bref où, en plus de sa charge d'officier, il exerça également d'une certaine façon celle de précepteur du futur empereur Charlemagne.

Probablement à la suite du Pape Etienne II, qui en 753-54 s'était rendu à la cour franque, Autpert vint en Italie et eut l'occasion de visiter la célèbre abbaye bénédictine Saint-Vincent, à la source du Volturne, dans le duché de Bénévent. Fondée au début de ce siècle par les trois frères du Bénévent Paldone, Tatone et Tasone, l'abbaye était connue comme une oasis de culture classique et chrétienne.

Peu après sa visite, Ambroise Autpert décida d'embrasser la vie religieuse et il entra dans ce monastère, où il put se former de façon adaptée, en particulier dans le domaine de la théologie et de la spiritualité, selon la tradition des Pères.

Autour de l'année 761, il fut ordonné prêtre et, le 4 octobre 777, il fut élu abbé avec le soutien des moines francs, tandis que les moines lombards s'opposaient à lui, soutenant le lombard Potone. La tension à caractère nationaliste ne se calma pas pendant les mois qui suivirent, de sorte que l'année suivante, en 778, Autpert décida de donner sa démission et de se retirer avec quelques moines francs à Spolète, où il pouvait compter sur la protection de Charlemagne. Mais malgré cela, la divergence dans le monastère Saint-Vincent ne fut pas aplanie et quelques années plus tard, quand à la mort de l'abbé qui avait succédé à Aupert fut précisément nommé Potone (782), le conflit reprit avec vigueur et l'on arriva à la dénonciation du nouvel abbé auprès de Charlemagne. Celui-ci renvoya les adversaires devant le tribunal du Pape, qui les convoqua à Rome. Il appela également Autpert comme témoin, mais celui-ci mourut de manière inattendue pendant le voyage, peut-être assassiné, le 30 janvier 784.

Pour approfondir, lire la Catéchèse d'un Pape de Rome, SS Benoît XVI :
>>> Saint Ambroise Autpert 

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Saint Symmaque

Pape de Rome (51e) de 498 à 514

Symmaque naît en Sardaigne. Il fut élu au Latran par une majorité du clergé mécontent de la position conciliant d'Anastase II à l'égard du déjà ancien schisme d'Acace (482-519). Mais une minorité des clercs romains qui était favorable à la poursuite de la détente avec Constantinople élut au même temps Laurent, à Sainte-Marie-la-Majeure.

Les deux factions demandèrent à Théodoric, roi ostrogoth d'Italie (493-526), tout arien qu'il fut, de trancher. Du fait que Symmaque avait été élu le premier, par une majorité de clercs, le roi se prononça en sa faveur. Laurent se soumit d'abord à la décision, et fut nommé évêque de Nuceria en Campanie. En attendant, un synode romain décréta qu'il n'y avait sur terre aucune autorité au dessus du pape et que celui-ci ne pouvait être jugé par personne en ce monde, le pape étant juge suprême (1er mars 499).

Les nobles romains, dont le sénateur Festus, étaient décidés à chasser Symmaque de Rome, et l'accusèrent auprès du roi Théodoric, lequel convoqua Symmaque à Ravenne. Celui-ci s'y rendait, lorsque, en cours de route, il apprit les accusations qui avaient été portées à Ravenne contre lui. Il paniqua, et retourna à Rome, se réfugiant à Saint-Pierre. Ceci apparut comme une reconnaissance de sa culpabilité et Théodoric s'excita contre lui.

Le roi confia à un synode le soin de juger la situation de Symmaque. Dans sa 2e session, le synode décida qu'aucun tribunal ne pouvait juger le pape, juge suprême. Pour sa part, Théodoric, brouillé politiquement avec Byzance et ses alliés romains, fut amené à confirmer l'acquittement de Symmaque par le synode et ordonna à Festus de faire de manière qu'il n'y eut qu'un pontife à Rome. Laurent dut se retirer définitivement. Ce pape envoya le pallium au célèbre évêque d'Arles, Césaire (502-542); c'était la première fois que cet insigne était conféré à un évêque hors Italie.

Il fut inhumé sous le portique de Saint-Pierre. Il est vénéré par l'Église comme saint. Fête, le 19 juillet.

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L'Eglise Occidentale s'honore aujourd'hui d'un "saint de la charité"

SAINT VINCENT de PAUL
Confesseur
(1581-1660)

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        Ce saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l'une des plus pures gloires de la France et de l'humanité tout entière. Il naquit à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581. Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains. Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux. Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé. Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion. 

        Son père, témoin de sa charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au sacerdoce : « Il sera bon prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. » À vingt ans, il étudie la théologie à Toulouse et reçoit bientôt le grade de docteur. 

        Un an après son ordination au sacerdoce, il se rend à Marseille pour recueillir un legs que lui a laissé un de ses amis. Au retour, voyageant par mer pour se rendre à Narbonne, il est pris par des pirates et emmené captif en Afrique. Sa captivité, d'abord très dure et accompagnée de fortes épreuves pour sa foi, se termina par la conversion de son maître, qui lui rendit la liberté. C'est alors que Vincent va se trouver dans sa voie. 

        Les circonstances le font nommer aumônier général des galères, et il se dévoue au salut de ces malheureux criminels avec une charité couronnée des plus grands succès. La Providence semble le conduire partout où il y a des plaies de l'humanité à guérir. 

        À une époque où la famine et les misères de toutes sortes exercent les plus affreux ravages, il fait des prodiges de dévouement ; des sommes incalculables passent par ses mains dans le sein des pauvres, il sauve à lui seul des villes et des provinces entières. Ne pouvant se multiplier, il fonde, en divers lieux, des Confréries de Dames de la Charité, puis l'ordre des Filles de la Charité, plus connues sous le nom des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Nulle misère ne le laisse insensible ; il trouve le moyen de ramasser lui-même et de protéger partout des multitudes d'enfants exposés à l'abandon et à la mort, et mérite le nom de Père des enfants trouvés. 

        Il a formé des légions d'anges de charité; mais il lui faut des légions d'apôtres, et il fonde les Prêtres de la Mission, destinés à évangéliser la France et même les peuples infidèles.

 

 

 

If we have true love with sympathy and patient labor,

we shall not go about scrutinizing our neighbor’s shortcomings. As it is said, “Charity shall cover the multitude of sins” (1 Peter 4:8), and again, “Love thinketh no evil… hides everything, etc.”(1 Cor.13:5,6) As I said, if we have true love, that very love should screen anything of this kind, as did the saints when they saw the shortcomings of men.Were they blind? Not at all! But they simply would not let their eyes dwell on sins.”

(Saint Dorotheos of Gaza)

 

 

 

 

 

Je me sens à 3000 mètres d'altitude, dans l'air pur

marie orthodoxe

Dans l'ombre et l'écriture de la Loi, / fidèles, nous voyons le mystère préfiguré: / Tout enfant mâle qui ouvre le sein / doit être consacré au Seigneur! / Fils premier-né, Verbe du Père éternel, / et premier-né d'une Mère vierge, nous te magnifions.

Sortant de l'ombre de la Loi, tu contemplas / la splendeur de la divine grâce illuminant / avec force les confins de l'univers / et chassant de l'ignorance l'obscurité: / sage Prophète, saint Jean, / pour tout cela nous te chantons fidèlement.

Divin Baptiste et Témoin du Seigneur, / luminaire de la conversion au Christ, / aurore de la foi qui assures la jonction / entre l'ancien et le nouveau testaments, / renouvelle mon âme vieillie dans le mal, / de la divine science envoie sur elle la clarté.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

POURQUOI INVOQUER LES SAINTS,

DES HOMMES ET DES FEMMES

QUI ONT  ETE SANCTIFIES PAR

LA GRACE DU SAINT ESPRIT ?

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Dans notre règle de prière, nous pouvons également demander aux saints d'intercéder pour nous et de nous aider dans nos luttes du monde. Les saints sont ces personnes saintes qui sont mortes en martyres, qui ont fait une confession de foi intrépide souvent avec une menace de mort, qui ont fait preuve d'abnégation et de sacrifice de soi, qui ont un don spécial de guérison et de miracles après leur mort, quand on les commémore dans la prière.

Ces saints, le Seigneur les appelle Ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, mais je vous ai appelés amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître. (Jean 15:14-15)

Ce sont ceux qu'Il a reçus dans Ses demeures célestes en accomplissement de Ses paroles: Là où je suis, vous serez aussi. (Jean 14:3) Au lieu de prier pour le pardon de leurs péchés, nous leur rendons hommage pour leurs luttes en Christ. Nous faisons des prières pour leur demander de prier pour nous et pour la rémission de nos péchés et notre croissance spirituelle, en recherchant leur aide dans nos besoins spirituels.

Les saints sont proches du trône de Dieu.

Alors je regardai, et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône, des créatures vivantes, et les vieillards, et leur nombre était dix mille fois dix mille, et des milliers de milliers, qui louaient le Seigneur.(Apocalypse 5:11)

Notre communion dans la prière avec les saints est la réalisation du lien entre les chrétiens sur la terre et l'Église céleste. (Hébreux 12:22-23)

La Sainte Écriture présente de nombreux exemples prouvant que les justes, alors qu'ils sont encore en vie, peuvent voir et entendre et en savoir beaucoup sur ce qui est inaccessible à l'entendement ordinaire. Les saints alors qu'ils étaient encore sur terre, étaient en mesure de pénétrer en esprit dans le monde de l'au-delà.

De la parabole du riche et du pauvre Lazare (Luc 16:10-31), nous savons qu'Abraham étant dans le ciel, put entendre le cri de l'homme riche qui souffrait en enfer, malgré le grand fossé infranchissable qui les séparaient.

L'Église a toujours enseigné l'invocation des saints, convaincus qu'ils intercèdent pour nous auprès de Dieu au Ciel. Avoir une relation de prière avec un saint est une autre façon d'avoir de l'aide dans notre cheminement spirituel vers le salut dans l'Église.


(Version Française Claude Lopez-Ginisty d'après http://www.resurrectionmission.org/mainFrame-PrayerSaints.html www.orthodoxologie.blogspot.com)

 

 

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

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Programme des prochaines semaines au Monastère

 

Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de

 

Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

 

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

 

Au Monastère Syriaque de

 

CHANDAI-BREVILLY (61) :

 

(Messe tous les dimanches et en semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine tous les :

 

*22 et

 

*29 du mois)

 

 

 

*Dimanche 24 JUILLET:

 

Pèlerinage à Saint Christophe

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-10h30, Messe suivie de la Bénédiction des Voitures et d'un repas fraternel.

 

(Programme habituel)

 

 

 

 

*Dimanche 7 AOUT:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

 

 'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

et aux Saints du Kerala

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St Abraham Koorilose Bava, priez pour nous !

 

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St Grégorios de Parumala, priez pour nous !


 

10h30, Messe suivie de la BENEDICTION DES VOITURES et du repas fraternel,

possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 6 Aoüt à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, Auguste 7:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

WEEKEND DE L'ASSOMPTION:

 

*Dimanche 14 à Jauldes (Charente)

 

 

-10h30, Messe du jour et prières mariales de vigile

 

 

de la "Dormition Assomption" de la Très Sainte

 

 

Vierge Marie)

 

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*Lundi 15 AOUT au Monastère

 

 Pèlerinage de l' Assomption (Dormition de la Très Ste

 

Vierge Marie)

 

10h30, Messe suivie de la PROCESSION MARIALE et des

 

prières au monument du "SAYFO" et des autres reposoirs.

 

Repas fraternel,

 

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

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*Dimanche 28 AOUT,

 

 Pèlerinage de Préparation à la Rentrée scolaire

 

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-9h Baptêmes d’Axel et Cyprien

 

 

-10h30, Messe suivie des prières et bénédictions des

 

enfants, écolier, étudiants, parents et. Repas fraternel,

 

Possibilité de rencontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

 

 

INSCRIVEZ-VOUS !

 

Adresse ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale. 

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires. 

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,46-50.

En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. 
Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » 
Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » 
Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. 
Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » 
 


Par Ste Thérèse de l'Enfant Jésus

(1873-1897), moniale Romaine-Catholique (carmélite), canonisée par son Eglise: Ste Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Ste Face.
 

« Celui qui fait la volonté de mon Père..., celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère »

 

      « Mes pensées ne sont pas vos pensées dit le Seigneur » (cf Is 55,8).

Le mérite ne consiste pas à faire ni à donner beaucoup, mais plutôt à recevoir, à aimer beaucoup.

Il est dit que c'est bien plus doux de donner que de recevoir (Ac 20,35), et c'est vrai, mais alors, quand Jésus veut prendre pour lui la douceur de donner, ce ne serait pas gracieux de refuser.

Laissons-le prendre et donner tout ce qu'il voudra ; la perfection consiste à faire sa volonté, et l'âme qui se livre entièrement à lui est appelée par Jésus lui-même « sa mère, sa sœur » et toute sa famille.

Et ailleurs:

« Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole »

(c'est-à-dire il fera ma volonté)

« et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure »

(Jn 14,23).

Oh, comme c'est facile de plaire à Jésus, de ravir son cœur ; il n'y a qu'à l'aimer sans se regarder soi-même, sans trop examiner ses défauts... 

      Les directeurs font avancer dans la perfection en faisant faire un grand nombre d'actes de vertu et ils ont raison, mais mon directeur qui est Jésus ne m'apprend pas à compter mes actes ; il m'enseigne à faire tout par amour, à ne lui rien refuser, à être contente quand il me donne une occasion de lui prouver que je l'aime, mais cela se fait dans la paix, dans l'abandon ; c'est Jésus qui fait tout et moi je ne fais rien.

"j'ai toujours pensé que l'on devait dire toutes les paroles de la prière

- 'Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur',

mais vous indiquez dans vos instructions la prière courte

- Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de moi."


Saint Grégoire le Sinaïte dit que la version courte de la Prière de Jésus est préférable pour les débutants. Et saint Syméon le Nouveau Théologien mentionne lui aussi cette courte prière de 5 mots.
Staretz Nicodème de Karoulia, enseignements sur la Prière de Jésus

"A sign of spiritual life is the immersion of a person within himself and the hidden workings within his heart."

St Seraphim of Sarov)

 

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3 juillet 2016 7 03 /07 /juillet /2016 06:38
And Mary said, "My soul magnifies the Lord, and my spirit rejoices in God my Savior, for he has regarded the low estate of his handmaiden. For behold, henceforth all generations will call me blessed; for he who is mighty has done great things for me, and holy is his name." And Mary remained with her about three months, and returned to her home. Glory to Thee, O Lord, glory to Thee

And Mary said, "My soul magnifies the Lord, and my spirit rejoices in God my Savior, for he has regarded the low estate of his handmaiden. For behold, henceforth all generations will call me blessed; for he who is mighty has done great things for me, and holy is his name." And Mary remained with her about three months, and returned to her home. Glory to Thee, O Lord, glory to Thee

Cantique des cantiques 2,8-14.

Le voici qui vient, bondissant sur les montagnes, franchissant les collines. 
Mon bien-aimé est semblable à la gazelle, ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, regardant par la fenêtre, épiant par le treillis. 
Mon bien-aimé a pris la parole, il m'a dit : " Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! 
Car voici que l'hiver est fini ; la pluie a cessé, elle a disparu. 
Les fleurs ont paru sur la terre, le temps des chants est arrivé ; la voix de la tourterelle s'est fait entendre dans nos campagnes ; 
le figuier pousse ses fruits naissants, la vigne en fleur donne son parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! 
Ma colombe, qui te tiens dans la fente du rocher, dans l'abri des parois escarpées. montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage charmant. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,39-47.

En ce temps-là, Marie se leva et alla en hâte vers la montagne, dans une ville de Juda. 
Et elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth. 
Or, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit, 
et elle s'écria à haute voix, disant  : " Vous êtes bénie entre les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni. 
Et d'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? 
Car votre voix, lorsque vous m'avez saluée, n'a pas plus tôt frappé mes oreilles, que l'enfant a tressailli de joie dans mon sein. 
Heureuse celle qui a cru ! Car elles seront accomplies les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur ! " 
Et Marie dit : Mon âme glorifie le Seigneur, 
et mon esprit tressaille de joie en Dieu, mon Sauveur. 
 


Homélie grecque du 4e siècle 
attribuée à tort à saint Grégoire de Néocésarée, dit le Thaumaturge, no. 2 ; PG 10, 1156s (trad. Quéré, Luc commenté, DDB 1987, p. 38) 

 

« Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? »

 

 

« Dès qu'Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit de joie en son sein et Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint. »

Ainsi opère la voix de Marie, qui remplit Élisabeth de l'Esprit Saint. Comme une source éternelle, elle énonce à sa cousine, de sa langue prophétique, un fleuve de grâces, et elle fait remuer et tressaillir les pieds de l'enfant retenu en son sein : figure d'une danse merveilleuse !

Lorsque paraît Marie, comblée de grâces, tout déborde de joie. 

« Alors Élisabeth s'écria : Vous êtes bénie entre les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni !

D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? »

Vous êtes bénie entre les femmes.

Vous êtes le principe de leur régénération.

Vous nous avez ouvert le libre accès du paradis et vous avez chassé nos douleurs anciennes.

Non, après vous, la multitude des femmes ne souffrira plus. Les héritières d'Ève ne redouteront plus sa vieille malédiction, ni les douleurs de l'accouchement.

Car Jésus Christ, le rédempteur de notre humanité, le Sauveur de toute la nature, l'Adam spirituel qui guérit les blessures de l'homme terrestre, Jésus Christ sort de vos entrailles sacrées. « Vous êtes bénie entre les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni ! »

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« Il est bien juste, âmes chrétiennes, que la créature s'abaisse lorsque son Créateur la visite ; et le premier tribut que nous lui devons quand il daigne s'approcher de nous, c'est la reconnaissance de notre bassesse. Aussi est-ce pour cela que je vous ai dit qu'aussitôt qu'il vient à nous par sa grâce, le premier sentiment qu'il inspire, c'est une crainte religieuse, qui nous fait en quelque sorte retirer de lui par la considération du peu que nous sommes. [...] Ainsi dès la première vue de Marie, dès le premier son de sa voix, sa cousine sainte Elisabeth, qui connaît la dignité de cette Vierge et contemple par la foi le Dieu qu'elle porte, s'écrie, étonnée et confuse : « D'où me vient un si grand honneur, que la Mère de mon Seigneur me visite ? »

C'est, mes Sœurs, cette humilité, c'est ce sentiment de respect que l'exemple d'Elisabeth devrait profondément graver dans nos cœurs ; mais pour cela il est nécessaire que nous concevions sa pensée, et que nous pénétrions les motifs qui l'obligent à s'humilier de la sorte. J'en remarque deux principaux dans la suite de son discours, et je vous prie de les bien comprendre. « D'où me vient cet honneur, dit-elle, que la Mère de mon Seigneur me visite ? » C'est sur ces paroles qu'il faut méditer ; et ce qui s'y présente d'abord à ma vue, c'est qu'Elisabeth nous témoigne que, dans la visite qu'elle reçoit, il y a quelque chose qu'elle connaît et quelque chose qu'elle n'entend pas. La Mère de mon Seigneur vient à moi : voilà ce qu'elle connaît et ce qu'elle admire ; d'où vient qu'elle me fait cet honneur : c'est ce qu'elle ignore et ce qu'elle cherche. Elle voit la dignité de Marie ; et dans une telle inégalité elle la regarde de loin, s'abaissant humblement devant elle. C'est la bienheureuse entre toutes les femmes ; c'est la Mère de mon Seigneur ; elle le porte dans ses bénites entrailles. Puis-je lui rendre assez de soumissions ?

Mais pendant qu'elle admire toutes ces grandeurs, une seconde réflexion l'oblige à redoubler ses respects. La Mère de son Dieu la prévient par une visite pleine d'amitié : elle sait bien connaitre l'honneur qu'on lui fait ; mais elle n'en peut pas concevoir la cause : elle cherche de tous côtés en elle-même ce qui a pu lui mériter cette grâce : D'où me vient cet honneur, dit-elle, d'où me vient cette bonté surprenante ? Qu'ai-je fait pour la mériter, ou quels services me l'ont attirée ? Là, mes Sœurs, ne découvrant rien qui soit digne d'un si grand bonheur, et se sentant heureusement prévenue par une miséricorde toute gratuite, elle augmente ses respects jusqu'à l'infini, et ne trouve plus autre chose à faire, sinon de présenter humblement à Jésus-Christ, qui s'approche d'elle, un cœur humilié sous sa main et une sincère confession de son impuissance.

Voilà donc deux motifs pressants qui la portent aux sentiments de l'humilité, lorsque Jésus-Christ la visite. Premièrement, c'est qu'elle n'a rien qui puisse égaler ses grandeurs ; secondement, c'est qu'elle n'a rien qui puisse mériter ses bontés : motifs en effet très puissants, par lesquels nous devons apprendre à servir notre Dieu en crainte et à nous réjouir devant lui avec tremblement. Car quelle indigence pareille à la nôtre, puisque si nous n'avons rien par nature et n'avons rien encore par acquisition, nous n'avons aucun droit d'approcher de Dieu ni par la condition ni par le mérite ? Et n'étant pas moins éloignés de sa bonté par nos crimes que de sa majesté infinie par notre bassesse, que nous reste-t-il autre chose lorsqu'il daigne nous regarder, sinon d'apprendre d'Elisabeth à révérer sa grandeur suprême par la reconnaissance de notre néant, et à honorer ses bienfaits en confessant notre indignité ? »

Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), Premier Sermon pour la fête de la Visitation de la Sainte Vierge (Troisième point modifié), Prêché le 2 juillet 1660, devant la reine d'Angleterre, à la Visitation de Chaillot. Oeuvres complètes de Bossuet Tome XI, F. Lachat, Paris, Librairie de Louis Vivès Éditeur, 1862.

Texte intégral en ligne à l'Abbaye Saint Benoît de Port-Valais (Suisse).

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repères

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Homélie pour la Visitation de Marie à sa cousine

Elisabeth par Origène




Les meilleurs vont vers les moins bons, pour leur procurer quelque avantage par leur venue. Ainsi, le Sauveur vient près de Jean pour sanctifier son baptême ; et dès que Marie eut entendu l'ange lui annoncer qu'elle allait concevoir le Sauveur et que sa cousine Elisabeth était enceinte, elle partit, se rendit en hâte vers le haut pays et entra dans la maison d'Elisabeth. Car Jésus, dans le sein de Marie, se hâtait de sanctifier Jean, encore dans le sein de sa mère. Avant l'arrivée de Marie et son salut, l'enfant n'avait pas tressailli dans le sein de sa mère ; mais dès que Marie eut prononcé la parole que le Fils de Dieu, dans son sein maternel, lui avait suggérée, l'enfant tressaillit de joie et, dès lors, de son précurseur, Jésus fit un prophète.

Marie, tout à fait digne d'être mère du Fils de Dieu, devait, après son entretien avec l'ange, gravir la montagne et demeurer sur les sommets. D'où ces mots : « En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers le haut pays. » Il lui fallait aussi, parce qu'elle était active et pleine de sollicitude se hâter avec zèle et, remplie de l'Esprit-Saint, être conduite sur les sommets et protégée par la puissance divine, qui l'avait déjà couverte de son ombre. Elle vint donc « dans une ville de Juda ; elle entra chez Zacharie et salua Elisabeth. Or, dès qu'Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplie du Saint-Esprit.[1] »

C'est pourquoi il n'est pas douteux que, si Elisabeth fut alors remplie du Saint-Esprit ce fut à cause de son fils. Car ce n'est pas la mère qui, la première, a mérité le Saint-Esprit ; mais lorsque Jean, encore enfermé dans son sein, eut reçu le Saint-Esprit, alors, Elisabeth, après la sanctification de son fils, fut remplie du Saint-Esprit. Tu pourras le croire, si tu as remarqué une chose semblable à propos du Sauveur... Car Marie fut remplie du Saint-Esprit, quand elle commença à avoir le Sauveur en son sein. En effet, dès qu'elle eut reçu l'Esprit Saint, créateur du corps du Seigneur, et que le Fils de Dieu eut commencé à être dans son sein, Marie aussi fut remplie de l'Esprit-Saint.

« Alors Elisabeth poussa un grand cri et dit : Tu es bénie entre les femmes.[2] »

Si la naissance du Sauveur n'avait pas été céleste et bienheureuse, si elle n'avait pas eu quelque chose de divin et de supérieur à l'humanité, jamais sa doctrine ne se serait répandue sur toute la terre. S'il y avait eu dans le sein de Marie un homme au lieu du Fils de Dieu, comment pourrait-on expliquer, au temps du Christ comme maintenant, des guérisons de maladies de toutes sortes, non seulement physiques, mais encore morales ?...

Avant Jean, Elisabeth prophétise ; avant la naissance du Seigneur notre Sauveur, Marie prophétise. Et de même que le péché a commencé par une femme pour atteindre ensuite l'homme, de même le salut a débuté par des femmes, pour que les autres, oubliant la faiblesse de leur sexe, imitent la vie et la conduite des saintes, surtout de celles que l'Evangile nous décrit maintenant. Voyons donc la prophétie de la Vierge. « Mon âme magnifie le Seigneur, dit-elle, et mon esprit exalte en Dieu mon Sauveur.[3] » Deux principes, l'âme et l'esprit, s'acquittent d'une double louange. L'âme célèbre le Seigneur, l'esprit célèbre Dieu, non pas que la louange du Seigneur soit différente de celle de Dieu, mais parce que Dieu est aussi Seigneur et que le Seigneur est également Dieu.

On me demande comment l'ame magnifie (c'est-à-dire agrandit) le Seigneur. Car, si le Seigneur ne peut être ni augmenté ni diminué, s'il est ce qu'il est, comment Marie peut-elle dire maintenant : « Mon âme magnifie le Seigneur » ? Si je considère que le Seigneur notre Sauveur est « l'image du Dieu invisible[4] », si je vois mon âme faite « à l'image du créateur[5] », afin d'être l'image de l'image (car mon âme n'est pas exactement l'image de Dieu, mais elle a éte créée à la ressemblance de la première image) alors voici ce que je comprendrai : à la manière de ceux dont le métier est de peindre des images et d'utiliser leur art à reproduire un seul modèle, le visage d'un roi par exemple, chacun de nous donne à son âme l'image du Christ ; il en trace une image plus ou moins grande, délavée ou ternie, ou, au contraire, claire et lumineuse, ressemblant au modèle. Donc, lorsque j'aurai agrandi l'image de l'image, c'est-à-dire mon âme, lorsque je l'aurai « magnifiée » par mes actions, mes pensées et mes paroles, alors l'image de Dieu grandira et le Seigneur lui-même sera « magnifié » dans mon âme qui en est l'image. De même que le Seigneur grandit dans cette image que nous sommes de lui, de méme, si nous tombons dans le peché, il diminue et décroît...

Voilà pourquoi l'âme de Marie magnifie d'abord le Seigneur et ensuite « son esprit exulte en Dieu. » En effet, si nous n'avons pas grandi auparavant, nous ne pouvons exulter. « Parce que, dit-elle, il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante.[6] » Quelle est cette humilité de Marie que le Seigneur a regardée ? Qu'avait d'humble et de bas la mère du Sauveur qui portait en elle le Fils de Dieu ? « Il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante », cela veut dire à peu près : il a jeté les yeux sur la justice de sa servante, sur sa tempérance, sur sa force et sur sa sagesse. D'ailleurs, il est naturel que Dieu regarde les vertus. On me dira peut-être : Je comprends que Dieu regarde la justice et la sagesse de sa servante ; mais il n'est pas évident qu'il fasse attention à son humilité. Celui qui cherche à comprendre doit remarquer que précisement l'humilité est designée dans les Ecritures comme l'une des vertus. Du reste, le Sauveur déclare : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez soulagement pour vos âmes.[7] »

« Désormais toutes les générations me diront bienheureuse.[8] » Si je comprends dans le sens le plus simple les mots « toutes les générations », je l'interprète des croyants. Mais si je réfléchis plus profondément, je remarque qu'il vaut bien mieux ajouter : « car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses.[9] » En effet, puisque « tout homme qui s'abaisse sera élevé[10] », Dieu qui a regardé l'humilité de la bienheureuse Marie, a naturellement le Tout-Puissant fait pour elle de grandes choses.

« Et sa miséricorde s'étend d'âge en âge.[11] » La miséricorde de Dieu s'étend non pas sur une, deux, trois, ni même cinq genérations, mais éternellement, d'âge en âge. « Pour ceux qui le craignent, il a déployé la force de son bras.[12] » Si, malgré ta faiblesse, tu approches du Seigneur dans la crainte, tu pourras entendre sa promesse en réponse à ta crainte. Quelle est cette promesse ? Il se fait, dit Marie, la force de ceux qui le craignent. La force ou la puissance est une qualité royale... Si donc tu crains Dieu, il te donne sa force et sa puissance, il te donne son Royaume, afin que, soumis au Roi des rois, tu possèdes le Royaume des Cieux, dans le Christ Jésus.

« Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.[13] » S'il a suffi de la venue de Marie chez Elisabeth et de sa salutation pour que l'enfant tressaille de joie et qu'Elisabeth, remplie de l'Esprit-Saint, prophétise ce que rapporte l'Evangile, si une seule heure a apporté de si grandes transformations, il nous reste à imaginer quels progrès Jean a réalisés pendant les trois mois du séjour de Marie près d'Elisabeth. Si en un instant le petit enfant a tressailli et, pourrait-on dire, bondi de joie, et si Elisabeth a été remplie de l'Esprit Saint, il est anormal que, pendant trois mois, ni Jean, ni Elisabeth n'aient pas réalisé de progrès au voisinage de la mère du Seigneur et en la présence du Sauveur lui-même. 

Origène

Dans cet épisode qui suit l'Annonciation, la Vierge, déjà enceinte du Christ, vient faire une visite à sa cousine Élisabeth: quoique déjà fort avancée en âge, cette dernière est enceinte du futur Jean-Baptiste. En constatant cette naissance miraculeuse, Marie conforte sa confiance dans le message de l'ange. 



La Visitation est un thème assez secondaire, aussi n'est-il pas très populaire dans l'art. Il fut cependant mis au goût du jour par les révélations d'une voyante allemande du XVe siècle. La scène est toujours construite de la même façon: deux femmes, dont l'une est visiblement enceinte, se penchent l'une vers l'autre. La distance entre elles peut varier et dépend de l'évolution de l'expression des sentiments dans l'art. Dans l'art gothique, les deux femmes sont à une distance respectueuse puis, à partir du XIVe siècle, elles se rapprochent jusqu'à s'étreindre avec affection. Sous l'influence du culte marial, Élisabeth en vient, à partir du XVe siècle, à s'agenouiller devant Marie qui esquisse parfois un geste pour la relever. Elle peut aussi poser une main sur le ventre encore plat de Marie, dans une intuition prophétique de ce qui est pour l'heure invisible. 

Comme dans la Visitation de Nicolas Halins, la grossesse d'Élisabeth est fréquemment marquée par une ceinture portée haut, sous les seins: c'était la coutume ancienne que ces deux élégantes du XVI ème siècle, qui se saluent d'un gracieux geste de la main, ne pouvaient pas ignorer.

À la fin du Moyen Âge, certains peintres représentèrent par transparence la grossesse in utero pour coller au texte, qui dit que l'enfant d'Élisabeth tressaillit de joie dans le ventre de la mère : ce sont alors deux petits personnages qui sont représentés dans les ventres des deux femmes, l'embryon Jésus allant même jusqu'à bénir l'embryon Jean-Baptiste. 
Dans certaines représentations, les deux femmes sont accompagnées par leurs maris respectifs: Zacharie pour Élisabeth et Joseph pour Marie.

[Reconnaître la Vierge Marie dans l'art, Hors série du Pèlerin]
 
Nativité
 

 

 

Sainte Marie,

vous appartenez

aux âmes humbles

et grandes en Israël qui,

comme Syméon,

attendaient « la consolation d'Israël » (Lc 2, 25)

et qui, comme Anne,

attendaient « la délivrance de Jérusalem » (Lc 2, 38).

Vous viviez en contact intime avec les Saintes Écritures d'Israël,

qui parlaient de l'espérance

– de la promesse faite à Abraham et à sa descendance (cf. Lc 1, 55).

[...]

« Voici la servante du Seigneur;

que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38).

Quand remplie d'une sainte joie

vous avez traversé en hâte les monts de Judée

pour rejoindre votre parente Élisabeth,

vous devîntes l'image de l'Église à venir qui,

dans son sein,

porte l'espérance du monde

à travers les mots de l'histoire.

Mais à côté de la joie que,

dans votre Magnificat,

par les paroles et par le chant,

vous avez répandue dans les siècles,

vous connaissiez également

les affirmations obscures des prophètes

sur la souffrance du serviteur de Dieu en ce monde

[...]

Sainte Marie,

Mère de Dieu , Mère de Dieu le Verbe-incarné,

vous êtes notre Mère,

enseignez-nous à croire,

à espérer et à aimer avec vous.

Indiquez-nous le chemin vers Son règne !

Étoile de la mer,

brillez sur nous et accompagnez -nous sur notre route!

Amîn.

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...

 

Ce dimanche 3 Juillet: 7ème dimanche après la Pentecôte,

Mémoire de Saint Thomas.

 

 

 

Saint Thomas
(apôtre mort au Ier siècle).

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Thomas dont le nom araméen signifie jumeau, était appelé Didyme en grec.

 

Il faisait partie du groupe des 12 apôtres et mais seul l’évangile de Jean  cite plusieurs de ses interventions.

Il est courageux et au moment de la mort de Lazare, il est prêt à affronter le martyr.

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Mais c’est surtout par ses questions et doutes qu’il est célèbre.

Lors du dernier repas il interroge :

"Seigneur, nous ne savons pas où tu vas.

Comment saurions-nous le chemin?", et après la résurrection du Christ, incrédule,  il demande une preuve tangible : 

"Si je ne vois pas dans les mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas."

 

Mais il est aussi le modèle du croyant en reconnaissant en Jésus ressuscité

"Mon Seigneur et mon Dieu." 

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Apôtre des Indes, son zèle le poussa jusqu'en chine. C'est ainsi qu'au XVIème les Portugais en arrivant aux Indes (Kerala. Malabar. Malankar) , à leur plus grand étonnement, trouvèrent à leur arrivée des chrétiens autochtones de Tradition Syriaque (Orthodoxes et Assyro-chaldéens).

 

  

 BONNE FETE AUX THOMAS 

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ഭാരത്തിന്റെ അപ്പോസ്തോലൻ വി.മാർത്തോമ സ്ലിഹയുടെ ദുഖ്‌റോനോ വി.സഭ ഭക്തി ആദരവോടെ കൊണ്ടാടുന്നു 
"മാർത്തോമാ നിൻ സ്‌മൃതി ഭൂമിയിലും 
വാനിലും ആഘോഷിക്കുന്നു "

 

 

Churches built by St Thomas in Kerala.

Saint Thomas founded seven and a half churches, called the Ezharappallikal, in Kerala, India. Churches in Palayoor, Kodungallor, Kokkamanagalam, Paravur and Kollam are Roman Catholic churches. Nilackal Church is an Ecumenical Church. Niranam Valiyapally & Thiruvithamcode Arappally (half church in tamil nadu) are under Malankara Orthodox Syrian Church

1.St. Thomas Church Palayoor

Palayoor is famous for its Christian church, St. Thomas Church which is founded by St. Thomas the Apostle in 52 AD. It was the first Christian Church in India.The Church is under Syro Malabar Thrissur Archdiocese. Palayoor is 28 km away from Thrissur,Kerala.

2.St. Thomas Church, Kodungalloor

St. Thomas arrived Kodungallor in AD 52. This church is one of the ancient churches in India

3.St. Thomas Syro-Malabar Catholic Church, Kokkamangalam

Church is located at Kokkothamangalam village in Alappuzha district of Kerala state. It is 5 km away from Chertala.

4.St Mary's Orthodox Church Niranam

St. Mary’s Orthodox Syrian Church, Niranam, popularly known as Niranam Valiyapally, is a parish under the Niranam diocese of the Malankara Orthodox Syrian Church. Niranam is almost 8 km from Tiruvalla in Pathanamthitta District of Kerala.

5.Kottakkavu Mar Thoma Syro-Malabar Pilgrim Church, North Paravur

Kottakkavu Mar Thoma Syro-Malabar Pilgrim Church, North Paravur is a Syro-Malabar church established in 52 AD by St. Thomas. It is located at North Paravur in Ernakulam district,Kerala.

6.St.Thomas Ecumenical Church, Nilackal

Nilackal Church is an example of the unity of the Christian churches. The Nilackal church is located in the interior part of the Sabarimala hills, 5KM from Pamba in Pathanamthitta district, Kerala

7.Our Lady Purification Church, Kollam

Kollam Port Church also known as Our Lady Purification Church is built by St. Thomas in AD 52. This Latin church is maintained by Roman Catholic Diocese of Quilon (Kollam)

7.5 Thiruvithamcode Arappally

St. Mary's Orthodox Church, is a church located in Thiruvithamcode, Tamil Nadu, India. It is believed that st. Thomas built this church. The church is maintained by the Malankara Orthodox Syrian Church.

 

Saint Irénée

Évêque et Martyr

(v. 147 † v. 202)

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Vers la fin du IIe siècle, alors que les sectes gnostiques cherchaient à saper par sa base la religion chrétienne, Dieu suscita saint Irénée pour leur résister en face. Il lui donna la grâce et la mission d'exterminer les hérésies par la vérité de la doctrine et d'affermir la paix de l'Église.

Né à Smyrne vers 147, Irénée vécut d'abord sous l'influence de saint Polycarpe, lui-même disciple de l'apôtre saint Jean. Venu d'Orient en Gaule, Irénée succéda à saint Pothin sur le siège de Lyon en 177. Saint Irénée « prêcha à temps et à contre-temps », comme le veut saint Paul, et se fit le défenseur du Christ et de son épouse. L'Église, déclare-t-il, disséminée à travers le monde, jusqu'aux extrémités de la terre, professe la foi qu'elle a reçue des apôtres, qui l'ont reçue eux-mêmes du Fils de Dieu, et cette Eglise a son centre à Rome « avec qui toutes les églises doivent s'accorder à cause de sa principauté supérieure, car c'est par la succession des Pontifes romains que la tradition apostolique de l'Eglise est parvenue jusqu'à nous ». Ardent apologiste, saint Irénée fut aussi un profond théologien. On l'a appelé le père de la théologie catholique et l'anneau d'or qui relie l'esprit de l'Évangile à la doctrine des Pères. L'oreille encore remplie des derniers échos de l'enseignement apostolique, il fut le premier à faire la synthèse raisonnée de notre foi. Son traité: « La fausse science démasquée et réfutée », appelé aussi « Contre les hérésies », porta un coup mortel à l'hérésie gnostique.

Quand s'aggrava, sous le Pape Victor Ier, la discussion relative à la date de Pâques, Irénée usa de toute son influence pour rétablir la paix, faisant ainsi honneur à son nom (dérivé de « eirènè » : la paix).

Saint Jérôme donne à saint Irénée le titre de martyr. Il mourut, croit-on, pendant la persécution de Septime-Sévère, en 202. Le Pape de Rome SS Benoît XV étendit sa fête à toute l'Eglise Romaine.

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIA

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
Jacques TREMOLET DE VILLERS
Avocat français au barreau de Paris, écrivain et journaliste
1. REDÉCOUVRONS NOTRE PASSÉ
 1431 
Le procès de Jeanne d’Arc révèle le cadre naturel de la vocation surnaturelle de la jeune fille 

Le 21 février 1431 s'ouvre l’un des plus fascinants procès de l’histoire de France : celui de Jeanne d’Arc. En moins de cent jours, la jeune fille de 19 ans, prétendue analphabète et hérétique, sera condamnée à être brûlée vive. Mais dès ses premières paroles, Jeanne fait preuve d’un ton libertaire, habile et plein d’humour qui déstabilise par la force de sa sincérité. Les voix, puisque c’est là l’essentiel, portent.

- Quels sont votre nom et votre surnom ?
- En mon pays, on m’appelait Jeannette et, après que je fus venue en France, on m’appela Jeanne. Du surnom je ne sais rien.
- Quel est votre lieu d’origine ?
- Je suis née au village de Domrémy, qui fait un avec le village de Greux. C’est au lieu-dit Greux qu’est la principale église.
- Quels étaient les noms de vos père et mère ?
- Mon père s’appelait Jacques d’Arc – ma mère, Isabeau.
- Où fûtes-vous baptisée ?
- En l’église de Domrémy.


En ce 21 février 1431, dans la chapelle royale du château de Rouen, devant l’évêque qui s’appelait Pierre Cauchon, et 42 assesseurs, plus Jean d’Estivet, le promoteur, comparait celle qui deviendra cinq siècles plus tard la sainte de la Patrie (Jeanne a été béatifiée en 1909 puis déclarée sainte en 1920), patronne secondaire de la France.

Cet interrogatoire judiciaire que les vertus de la procédure ont conservé, révèle l’origine de Jeanne, les racines naturelles de cette unique fleur surnaturelle : nom, lieu d’origine, père et mère, paroisse.

La France est une grande nation composée de 36 000 communes, qui sont elles-mêmes, à peu de choses près, 36 000 paroisses, filles des apôtres évangélisateurs. Le village et la paroisse sont indissociablement liés. Ils constituent les origines naturelles et surnaturelles de ce que Jeanne appelait « le saint royaume de France ». Non que cette terre fût peuplée exclusivement de saints, Jeanne ne savait que trop combien, de la base au sommet, elle était remplie de pécheurs. Mais, à l’image de l’Église, qui, pleine de pécheurs, est toutefois, sans péché, « le royaume de France est saint parce qu’il est le royaume de Jésus-Christ, son seul vrai Roi ». Vérité politique en même temps que mystique, surnaturelle et naturelle, que Jeanne sera chargée de réaliser par les armes et par le sacre. 

Mais nous n’en sommes pas encore là. [...]

(Source : "Marie de Nazareth")

Lire la suite du récit

 Septième dimanche après la Pentecôte

Saint Qurbana

·          

o    Actes 4:32-37 :

  • 32 La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun.
  • 33 C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux tous.
  • 34 Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient,
  • 35 et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun.
  • 36 Il y avait un lévite originaire de Chypre, Joseph, surnommé Barnabé par les Apôtres, ce qui se traduit : « homme du réconfort ».
  • 37 Il vendit un champ qu’il possédait et en apporta l’argent qu’il déposa aux pieds des Apôtres.

o     

o    Ephésiens 2: 11-22 :

  • 11 Vous qui autrefois étiez païens, traités de « non-circoncis » par ceux qui se disent circoncis à cause d’une opération pratiquée dans la chair, souvenez-vous donc
  • 12 qu’en ce temps-là vous n’aviez pas le Christ, vous n’aviez pas droit de cité avec Israël, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n’aviez pas d’espérance et, dans le monde, vous étiez sans Dieu.
  • 13 Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ.
  • 14 C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ;
  • 15 il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix,
  • 16 et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine.
  • 17 Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches.
  • 18 Par lui, en effet, les uns et les autres, nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.
  • 19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu,
  • 20 car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même.
  • 21 En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
  • 22 En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint.

o     

o    Saint-Marc 3:20-30 :

  • 20 Alors Jésus revient à la maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu’il n’était même pas possible de manger.
  • 21 Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
  • 22 Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »
  • 23 Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ?
  • 24 Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir.
  • 25 Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir.
  • 26 Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui.
  • 27 Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.
  • 28 Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés.
  • 29 Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. »
  • 30 Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »

o     

 

MON SEIGNEUR ET MON DIEU !

« Plein de confiance en votre bonté et votre grande miséricorde, je m'approche de vous, Seigneur ; malade, je viens à mon Sauveur ; consumé de faim et de soif, je viens à la source de la vie ; pauvre, je viens au Roi du ciel ; esclave, je viens à mon Maître ; créature, je viens à celui qui m'a fait ; désolé, je viens à mon tendre consolateur.
[...]
Vous connaissez votre serviteur et vous savez qu'il n'y a en lui aucun bien qui mérite votre grâce. Je confesse donc ma bassesse, je reconnais votre bonté, je bénis votre miséricorde, et je vous rends grâce à cause de votre immense charité.
[...]
O tendre et bon Jésus ! quel respect, quelles louanges perpétuelles ne vous devons-nous pas pour la réception de votre sacré Corps, si élevé au-dessus de tout ce que peut exprimer le langage de l'homme !
Mais que penserai-je en le recevant, en m'approchant de mon Seigneur, que je ne puis révérer autant que je le dois, et que cependant je désire ardemment recevoir ?
Quelle pensée meilleure et plus salutaire que de m'abaisser profondément devant vous et d'exalter votre bonté infinie pour moi !
[...]
Vous êtes le Saint des saints, et moi le rebut des pécheurs.
Vous vous inclinez vers moi, qui ne suis pas digne de lever les yeux sur vous.
Vous venez à moi, vous voulez être à moi, vous m'invitez à votre table. Vous voulez me donner à manger un aliment céleste, le pain des Anges, qui n'est autre que vous-même, ô pain vivant ! qui êtes descendu du ciel, et qui donnez la vie au monde.
Voilà la source de l'amour et le triomphe de votre miséricorde. Que ne vous doit-on pas d'actions de grâces et de louanges pour ce bienfait !
[...]
Que vos œuvres sont admirables, Seigneur ! que votre puissance est grande ! que votre vérité est ineffable !
Vous avez dit et tout a été fait, et rien n'a été fait que ce que vous avez ordonné.
Chose merveilleuse, que nul homme ne saurait comprendre mais que tous doivent croire, que vous, Seigneur mon Dieu, vrai Dieu et vrai homme, vous soyez contenu tout entier sous la moindre partie des espèces du pain et du vin, et que sans être consumé, vous soyez mangé par celui qui vous reçoit.
Souverain Maître de l'univers, vous qui, n'ayant besoin de personne, avez cependant voulu habiter en nous par votre Sacrement, conservez sans tache mon âme et mon corps afin que je puisse plus souvent célébrer vos saints mystères avec la joie d'une conscience pure, et recevoir pour mon salut éternel ce que vous avez institué principalement pour votre gloire, et pour perpétuer à jamais le souvenir de votre amour.
Réjouis-toi, mon âme, et rends grâce à Dieu d'un don si magnifique, d'une si ravissante consolation, qu'il t'a laissée dans cette vallée de larmes. »

(Imitation de Jésus-Christ, Livre IV, chap. 2, Trad. Félicité de Lamennais, 1824.)

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1 juillet 2016 5 01 /07 /juillet /2016 09:54

 

PRAYER FOR DAD. PRAYER CHILD: The child: Oh God, let me be like my dad .. big and strong and smart .. The dad : Lord, make me become like my child .. obedient, faithful and confident

PRAYER FOR DAD. PRAYER CHILD: The child: Oh God, let me be like my dad .. big and strong and smart .. The dad : Lord, make me become like my child .. obedient, faithful and confident

Lettre aux Hébreux 9,11-15.

Mes frères, le Christ, grand-prêtre des biens à venir, est entré une seule fois dans le sanctuaire, par un tabernacle plus digne et plus parfait, qui n'a point été fait de main d'homme et n'a pas été formé à la manière de ce monde.
Et ce n'est pas avec le sang des boucs et des taureaux, mais avec son propre sang, qu'il est entré une fois pour toutes dans le Saint des saints, après nous avoir acquis une rédemption éternelle. 
Car si le sang des boucs et des taureaux, si la cendre d'une génisse, dont on asperge ceux qui sont souillés, sanctifient de manière à procurer la pureté de la chair, 
combien plus le sang du Christ qui, par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes, pour servir le Dieu vivant ? 
Et c'est pour cela qu'il est médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, sa mort ayant eu lieu pour le pardon des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 19,30-35.

En ce temps-là, lorsque Jésus eut pris le vinaigre, il dit : "Tout est consommé". Et inclinant la tête il rendit l'esprit. 
Or, comme c'était la Préparation, de peur que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, car le jour de ce sabbat était très solennel, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés et qu'on les détachât. 
Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui. 
Mais quand ils vinrent à Jésus, le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes. 
Mais un des soldats lui transperça le côté avec sa lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau. 
Et celui qui l'a vu en rend témoignage, et son témoignage est vrai ; et il sait qu'il dit vrai, afin que vous aussi vous croyiez. 

 

 

« Désormais, par la croix, les ombres sont dissipées et la vérité se lève,

comme nous le dit l'apôtre Jean : « L'ancien monde est passé, toutes choses sont nouvelles » (Ap 21,4-5). La mort est dépouillée, l'enfer livre ses captifs, l'homme est libre, le Seigneur règne, la création est dans la joie.

La croix triomphe et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer.

Avec le bienheureux Paul qui s'écrie :

« Loin de moi la pensée de trouver ma gloire ailleurs que dans la croix de Jésus Christ notre Seigneur » (Ga 6,14), nous trouvons en elle notre joie.

La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations de l'Occident, de l'Orient, du Nord et de la mer en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité.

Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.

Armés de la croix, les apôtres s'en vont prêcher et rassembler dans son adoration tout l'univers, foulant aux pieds toute puissance hostile.

Par elle, les martyrs ont confessé la foi avec audace et n'ont pas craint les ruses des tyrans.

S'en étant chargés, les moines, dans une immense joie, ont fait de la solitude leur séjour.

Lors du retour du Christ, cette croix paraîtra d'abord dans le ciel, sceptre précieux, vivant, véritable et saint du Grand Roi :

« Alors, dit le Seigneur, apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme »

(Mt 24,30).

Nous la verrons, escortée par les anges, illuminant la terre, d'un bout de l'univers à l'autre, plus claire que le soleil, annonçant le Jour du Seigneur. »

(Homélie de Saint Ephrem le Syrien(v.306-373), (trad. Bouchet, Lectionnaire, p.181)

crucifixion_giovan_1a.jpg

Méditation et Prière au pied de la Croix:

« Je me mets devant vous à deux genoux, Seigneur Jésus, vous que je vois suspendu pour moi à la croix.

Je vous salue, ô vénérable image de mon Maître, de Jésus crucifié, de Jésus dont le sang m'a racheté des mains de l'ennemi.

Salut, Sauveur du monde, qui avez enduré pour moi une mort aussi amère !

Je vous en conjure, doux Jésus, accordez-moi, selon toute l'étendue de votre miséricorde, de compatir à toutes vos peines, de partager, du fond du cœur, les douleurs de votre sainte Mère, et de verser des torrents de larmes, avec le bienheureux apôtre saint Jean, au pied de la croix.

Quelle consolation pour moi, si la vivacité de cette compassion pouvait me faire verser extérieurement des larmes devant l'image de votre croix ; ô vous qui, pour moi, avez si souvent versé par flots votre sang précieux !

Mais comme tout don excellent vient de vous (Jac., I, 17), remplissez, pour votre gloire, le désir que je vous manifeste, et que la mémoire de votre sainte Passion, et le souvenir spécial de votre glorieuse Mère, toujours accompagnée de son fidèle gardien, saint Jean, votre disciple chéri, produise dès cette heure, et à l'avenir, en moi, une ferveur plus vive, une vertu plus généreuse, un sentiment de piété plus intime, et une plus grande perfection de vie et de mœurs.

Jamais je ne me lasserai de vous contempler sur la croix ; les douleurs de votre Mère seront ma consolation, et les larmes de saint Jean intercéderont pour moi.

Jamais je ne considérerai cette mort ignominieuse, sans que mon âme éprouve intérieurement une vive compassion ; tel est du moins mon désir.

Accordez-moi donc, chaque fois que je me rappelle le souvenir de votre Passion, ou que je vois le crucifix, votre fidèle image, d'éprouver intérieurement, en mon cœur, les sentiments que vous avez fait éprouver à tant d'âmes dévotes ; ô vous qui, étant Dieu, vivez et régnez pendant tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il ! »

Thomas A Kempis (1380-1471), in "Œuvres spirituelles" Tome VI, "Les Trois Tentes. Prières et autres opuscules" (Recueil de prières, III. Sur la Passion de Jésus-Christ, Troisième prière), Traduits du latin par le P. P.-M.-B. Saintyves, Paris, Victor Sarlit, 1860.

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(Crucifix de l'église Sanbuenaventura de Yaguaron, au Paraguay)

 

Par Saint Isaac le Syrien,

Moine et Evêque Syriaque Orthodoxe (vers 630-700) 


« Qu’est-ce qu’un cœur miséricordieux ? » 

« La « Miséricorde », c’est une flamme qui embrase le cœur pour toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les animaux, pour les démons, et pour tout être créé. Quand l’homme miséricordieux se souvient d’eux, et quand il les voit, ses yeux répandent des larmes, à cause de l’abondante et intense miséricorde qui étreint son cœur. À cause de sa grande compassion, son cœur devient humble et il ne peut plus supporter d’entendre ou de voir un tort, ou la plus petite offense, faits à une créature. C’est pourquoi il offre continuellement des prières accompagnées de larmes pour les animaux sans raison, pour les ennemis de la vérité et pour ceux qui lui ont fait du tort, pour qu’ils soient protégés et qu’il leur soit fait miséricorde ; il prie de même pour les reptiles, à cause du la grande miséricorde qui remplit son cœur au-delà de toute mesure, à la ressemblance de Dieu. » 

(...)

« C'est la Miséricorde que je désire » 

« Si tu possèdes davantage que ce dont tu as besoin chaque jour, donne-Ie aux pauvres, puis viens avec une confiance filiale offrir tes prières. C'est-à-dire, parle avec Dieu comme un fils avec son père. Rien ne peut autant rapprocher notre cœur de Dieu que la Miséricorde. Quand tu donnes, fais-le avec générosité, le visage joyeux, et donne plus qu'il ne t'est demandé. Ne fais pas de distinction entre le riche et le pauvre, et ne cherche pas à savoir qui est digne et qui ne l'est pas ; mais que tous les hommes soient également bons à tes yeux. Tu pourras ainsi attirer même les indignes vers le bien, car l'âme est vite attirée à la crainte de Dieu par les bienfaits accordés au corps. Le Seigneur mangeait à la table des publicains et des prostituées, il n'écartait pas les indignes, afin d'attirer par là tous les hommes vers la crainte de Dieu et de leur donner, par les choses du corps, de s'approcher des choses spirituelles. C'est pourquoi tiens pour égaux tous les hommes lorsqu'il s'agit de leur faire du bien ou de les honorer, fussent-ils juifs, incroyants ou criminels, surtout parce que chacun est ton frère et possède la même nature que toi. Que la miséricorde surpasse toujours tout en toi. Un cœur dur et peu miséricordieux ne sera jamais pur. Voici, mon fils, un commandement que je te donne : que la Miséricorde l’emporte toujours dans ta balance, jusqu’au moment où tu sentiras en toi la Miséricorde que Dieu éprouve envers le monde. Quand l’homme reconnaît-il que son cœur a atteint la pureté ? Lorsqu’il considère tous les hommes comme bons sans qu’aucun lui apparaisse impur et souillé. Alors en vérité il est pur de cœur (Mt 5, 8). Qu’est-ce que cette pureté ? En peu de mots, c’est la Miséricorde du cœur à l’égard de l’univers entier. » 

===

PRIERE D'UN PAPA. PRIERE DE SON ENFANT:

L'enfant : 

Oh Dieu, fais-moi devenir comme mon papa.. grand et fort et intelligent..

Le papa : 

Seigneur, fais-moi devenir comme mon enfant.. obéissant, fidèle et confiant..

MESSAGE ET CONVOCATION (Rappel):

 

Chers amis. Aloho m’barekh,

 

L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone en France et

 

en Afrique est une fois de plus, par l'amour compatissant

 

qui doit unir chacun de ses membres à tous et chacun de nos

 

frères humain, l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone est

 

une fois de plus plus atterrée face à l'incompréhensible et

 

inacceptable violences de ces actes terroristes qui viennent

 

s'ensanglanter le bien-aimé Liban et l'infortunée

 

Turquie. 


Nous prions pour les victimes, leurs familles et la

 

conversion de leurs bourreaux, lesquelles, tant qu'ils

 

persévèrent dans leurs ignominies, déshonorent notre race

 

humaine et la religion dont ils se réclament.

 


Puisse le Dieu de toute bonté recevoir les défunts et

 

soutenir ceux qui souffrent ! Puisse la Mère de

 

Miséricorde accompagner les défunts vers la lumière

 

céleste et , de son intercession et sa protection maternelle,

 

assister ceux qui restent et pâtissent des conséquences de ces

 

actes insensés !


Lorsque vous recevrez cette "newsletter", la fête des princes

 

des Apôtres saint Pierre et saint Paul (29 Juin) la

 

fête des douze Apôtres(30) auront été célébrées.


La célébration du 29 marquait la fin du jeûne des

 

Apôtres (Sawmo da-Shlihe) et elle était ou aurait dû

 

être occasion pour nous, fils et filles de l’Eglise Syrienne

 

de l’Inde (Chrétienté de Saint Thomas), une occasion

 

de rendre grâce au Seigneur de continuer d’être présent au

 

monde à travers le ministère de Ses Apôtres et, en

 

conséquent, par la Grâce d Saint Esprit: Emmanuel,

 

Dieu présent au milieu de Son Peuple.

 

 

Le 29, il était bon que les « Chrétiens de Saint

 

Thomas » de l’Eglise-mère comme de ses missions se

 

souviennent et se tournent dans la prière et la

 

reconnaissance vers l’Eglise d’Antioche et de Tout

 

l’Orient que fonda l’Apôtre Pierre et dont nous avons

 

reçu la pérennité apostolique, aujourd'hui une Eglise

 

Martyre, un modèle de fidélité au Christ Prince de la

 

Paix.

 

Puisse la prière des saints Apôtres Pierre et Paul nous

 

accompagner alors que notre Métropolie (Archidiocèse) se

 

porte si mal ! Puissent l’intercession du Collège

 

Apostolique accompagner nos Patriarches, Catholicos,

 

Métropolites et Evêques pour que se manifeste toujours

 

davantage l’unanimité du Témoignage Chrétien, l’unité

 

en Christ !

 

 

Par ailleurs, je rappelle à tous nos amis et Diocésains

 

la convocation suivante à la prière et, si possible, à votre

 

présence active à l’AG O

 

 

De l’Association Cultuelle de la

 

Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe

 

Francophone :

 

« En tant que Métropolite et, dès lors, responsable

 

 

de notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone Mar

 

Thoma, fondée etcanoniquement établie grâce à

 

la volonté et l'élan missionnaire des Chrétiens de

 

St Thomas (Eglise Orthodoxe Malankare ,

 

Eglise Orthodoxe des Indes),

 

il est de mon devoir,

pour toujours mieux servir les Fidèles du Christ

 

 

qui nous honorent de leur confiance, d'établir notre

 

 

Mission sur le Roc de la Foi et une sécurité

 

 

canonique incontestable.

 

 

Je vous convie donc:

 

 

1) A l'Assemblée Générale Ordinaire de

 

 

l’Association cultuelle de la Métropolie

 

 

(Archidiocèse) qui se tiendra lors du repas le

 

 

dimanche 3 Juillet prochain ainsi que nous vous y

 

 

avons invité par S.MS et lors des Messes.

 

 

(Si vous ne pouvez pas être présent, veuillez envoyer d’ic samedi 2 Juillet

 

un « pouvoir » pour vous faire représenter par l’un ou l’autre des diocésains)*

 

 

2) A prier dès maintenant l'Esprit Saint pour

 

 

une réunion très importante que j'aurai en

 

 

Allemagne le Mercredi 6

 

 

Juillet avec une haute Autorité des Eglises de

 

 

Tradition Syro-Orthodoxe.

 

 (Cette réunion initialement prévue le 4 Juillet est reportée au 6 Juillet )

 

 

Nous vous invitons soutenir par vos ferventes prières cette réunion

 

 

importante pour les intérêts de l'Eglise et l'unanimité du

 

 

témoignage chrétien des Eglises de Tradition Syriaque.

 

 

Puisse la Mère de Miséricorde être à nos côtés et

 

 

près de vous tous comme "Mère du Bon Conseil" ! »

 

Votre fidèlement en Notre-Seigneur. Aloho

 

m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

 

+Métropolite Mor Philipose-Mariam

 

 

 

*Modèle de « pouvoir » (Procuration):

 

 

 

Je Soussigné :………., ne pauvant être présent à l’A.G O de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Mar Thoma qui se tiendra le dimanche 3 Juillet à partir de 13 h, donne procuration à : (Mr, Mme, Melle, le Père, la sœur)…………………pour me représenter lors des votes et délibérations .

Fait à (Ville):…., ce (Date) :….

Signature :

 

 

 

============

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

et aux Saints du Kerala.

 

 

St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

St Gregorios de Parumala, priez pour nous !

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 2 Juillet  à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, June 5:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

PRAYER FOR DAD. PRAYER CHILD: The child: Oh God, let me be like my dad .. big and strong and smart .. The dad : Lord, make me become like my child .. obedient, faithful and confident

PRAYER FOR DAD. PRAYER CHILD: The child: Oh God, let me be like my dad .. big and strong and smart .. The dad : Lord, make me become like my child .. obedient, faithful and confident

Lettre aux Hébreux 9,11-15.

Mes frères, le Christ, grand-prêtre des biens à venir, est entré une seule fois dans le sanctuaire, par un tabernacle plus digne et plus parfait, qui n'a point été fait de main d'homme et n'a pas été formé à la manière de ce monde.
Et ce n'est pas avec le sang des boucs et des taureaux, mais avec son propre sang, qu'il est entré une fois pour toutes dans le Saint des saints, après nous avoir acquis une rédemption éternelle. 
Car si le sang des boucs et des taureaux, si la cendre d'une génisse, dont on asperge ceux qui sont souillés, sanctifient de manière à procurer la pureté de la chair, 
combien plus le sang du Christ qui, par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes, pour servir le Dieu vivant ? 
Et c'est pour cela qu'il est médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, sa mort ayant eu lieu pour le pardon des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 19,30-35.

En ce temps-là, lorsque Jésus eut pris le vinaigre, il dit : "Tout est consommé". Et inclinant la tête il rendit l'esprit. 
Or, comme c'était la Préparation, de peur que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, car le jour de ce sabbat était très solennel, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés et qu'on les détachât. 
Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui. 
Mais quand ils vinrent à Jésus, le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes. 
Mais un des soldats lui transperça le côté avec sa lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau. 
Et celui qui l'a vu en rend témoignage, et son témoignage est vrai ; et il sait qu'il dit vrai, afin que vous aussi vous croyiez. 

 

 

« Désormais, par la croix, les ombres sont dissipées et la vérité se lève,

comme nous le dit l'apôtre Jean : « L'ancien monde est passé, toutes choses sont nouvelles » (Ap 21,4-5). La mort est dépouillée, l'enfer livre ses captifs, l'homme est libre, le Seigneur règne, la création est dans la joie.

La croix triomphe et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer.

Avec le bienheureux Paul qui s'écrie :

« Loin de moi la pensée de trouver ma gloire ailleurs que dans la croix de Jésus Christ notre Seigneur » (Ga 6,14), nous trouvons en elle notre joie.

La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations de l'Occident, de l'Orient, du Nord et de la mer en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité.

Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.

Armés de la croix, les apôtres s'en vont prêcher et rassembler dans son adoration tout l'univers, foulant aux pieds toute puissance hostile.

Par elle, les martyrs ont confessé la foi avec audace et n'ont pas craint les ruses des tyrans.

S'en étant chargés, les moines, dans une immense joie, ont fait de la solitude leur séjour.

Lors du retour du Christ, cette croix paraîtra d'abord dans le ciel, sceptre précieux, vivant, véritable et saint du Grand Roi :

 

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS...

 

 

Saint Thierry (Théodoric)
Abbé
(† 533)

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        Son père vivant de rapines et de vols, Thierry, qui voulait vivre autrement,

se fit moine puis se retira dans la solitude sur les conseils de Saint Rémi.

        Là, de nombreux disciples vinrent à lui, dont son père qui se convertit.

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Thierry était né à Auménancourt en Champagne, son père était un seigneur pillard qui décida de marier son fils sous la contrainte, sans le consulter.

Mais à peine  le mariage célébré, Thierry comprit qu’il avait la vocation religieuse, il voulut se retirer au couvent mais son épouse, elle, n’en avait nulle envie.

 

L'évêque de Reims, saint Rémi, trancha et constatant la pression paternelle exercée, constata l'invalidité d'un mariage qui, de plus, n’avait pas été consommé.

C'est ainsi, et Thierry put devenir moine. 

Une légende dit qu'un aigle blanc survolant la colline lut indiqua 1e lieu de l'implantation de son abbaye, c’était le Mont d’Hor, village devenu Saint-Thierry aujourd’hui.

L’abbaye prospéra et le père de Thierry se convertit et rejoignit son fils. 

 

Et son "épouse", que devint elle ?

 

L’abbaye servait de première étape aux rois qui revenaient du sacre de Reims,  mais un archevêque  du XVIIIème s. en fit sa résidence d’été, puis elle fut détruite.

Depuis 1968 une communauté de bénédictine s’est installée dans ce qu’il en reste.

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 Saints thaumaturges

et Anargyres

Cosme et Damien,

les Romains

Côme et Damien étaient jumeaux ils naquirent dans la ville d'Egée, d'une sainte. mère nommée Théodote. Instruits dans l’art de la médecine, ils reçurent une telle abondance de grâces du Saint-Esprit qu'ils guérissaient toutes les maladies non seulement des hommes, mais encore des animaux ; et ils donnaient leurs soins sans exiger de salaire.

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Une dame appelée Palladie, qui avait dépensé tout son bien en frais de médecins, s'adressa à eux et ils lui. rendirent une parfaite santé. Alors elle offrit un petit présent à saint Damien, et comme celui-ci ne voulait pas l’accepter, elle le conjura, avec les serments les plus terribles, de le recevoir. Ce à quoi il acquiesça, non que la cupidité le poussât à se procurer cette récompense, mais bien par complaisance pour cette dame qui lui offrait ce témoignage de sa reconnaissance, et pour ne paraître pas mépriser le nom du Seigneur par lequel elle l’avait conjuré.

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Dès que saint Côme sut cela, il commanda de ne pas mettre son corps avec celui de son frère. Mais la nuit suivante, le Seigneur apparut à Côme et disculpa Damien au sujet du don qu'il avait accepté. Le proconsul Lysias, instruit de leur renommée; les fit appeler devant lui et commença par demander leur nom, leur patrie et quelle fortune ils possédaient. Les saints martyrs répondirent : « Nos noms sont Côme et Damien, nous avons trois autres frères qui s'appellent Antime, Léonce et Euprépius notre patrie, c'est l’Arabie : quant à la fortune, les chrétiens n'en connaissent point. » Le proconsul leur ordonna d'amener leurs frères pour immoler ensemble aux idoles : mais comme ils refusaient absolument d'immoler, il donna l’ordre qu'ils fussent, tourmentés aux mains et aux pieds.

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Et comme ils tournaient ces tourments en dérision, Lysias les fit lier avec des chaînes et précipiter dans la mer : mais aussitôt un ange les sauva des flots et il les amena devant le président. Ayant vu cela : « Par la grandeur des dieux! dit-il, c'est à l’aide des maléfices que vous l’emportez, puisque vous méprisez les tourments et que vous calmez la mer. Enseignez-moi donc ces maléfices dont vous faites usage, et au nom du dieu d'Adrien, je vous suivrai. » A peine eut-il parlé ainsi que parurent deux démons qui le frappèrent très rudement an visage. Alors, il se mit à crier : « Je vous en conjure, ô hommes de bien, priez pour moi votre Seigneur. » Les saints se mirent en prières et de suite les démons se retirèrent. Alors le président leur dit : « Vous voyez comme les dieux sont indignés contre moi pour avoir pensé à les abandonner, aussi, ne souffrirai-je plus due vous blasphémiez mes divinités. » Aussitôt il les fit jeter dans un grand feu, ont ils n'eurent toutefois rien à souffrir. Bien au contraire, la flamme jaillit au loin et fit mourir une foule de ceux qui se trouvaient là.

 

On les suspendit ensuite à un chevalet, (104) mais ils furent protégés par un ange qui les amena devant le juge, sans qu'ils eussent été blessés, bien que les bourreaux se fussent épuisés à les battre, Alors Lysias fit emprisonner les trois frères et ordonna que Côme et Damien fussent crucifiés et lapidés par le peuple : mais les pierres retournaient sur ceux qui les lançaient et en blessaient un grand nombre. Le président rempli de fureur, après avoir fait venir les trois frères et les avoir fait placer vis-à-vis de la croix, ordonna de crucifier Côme et Damien, ensuite de les faire percer à coups de flèches par quatre soldats : mais les flèches revenant en arrière, blessaient beaucoup de personnes, sans faire aucun mal aux saints martyrs. Or, le président se voyant confus de toutes manières, en fut troublé comme s'il souffrait la mort, et le matin il fit décapiter les cinq frères ensemble. Alors les chrétiens, se rappelant ce qu'avait dit saint Côme qu'il ne voulait pas être enseveli dans le même lieu, pensaient à la manière dont les martyrs voulaient être ensevelis, quand tout à coup arriva un chameau qui, avec une voix humaine, commanda que les saints fussent ensevelis en un même endroit. Ils souffrirent sous Dioclétien qui commença à régner vers l’an du Seigneur 287.

Un paysan, après avoir travaillé à la moisson, dormait la bouche ouverte et un serpent pénétra jusque dans ses entrailles. En se réveillant il ne sentit rien, et revint chez lui, mais le soir il éprouva d'atroces souffrances : il poussait des cris lamentables et invoquait à son secours les saints de Dieu Côme et Damien La douleur s'aggravant toujours, il se réfugia dans (105) l’église des saints martyrs, et s'y endormit subitement ; alors le serpent sortit par sa bouche comme il y était entré. — Un homme qui devait faire un voyage lointain, recommanda sa femme aux saints martyrs Côme et,Damien, et lui donna un signe au moyen duquel elle connaîtrait qu'elle devait aussitôt se rendre auprès de lui, s'il lui arrivait de la mander. Après quoi le diable, qui sut quel signe le mari lui avait donné, prit la figure d'un homme et lui dit eu lui présentant le signe convenu : « Ton mari  m’a envoyé de telle ville pour te conduire vers lui. » Et comme cette femme craignait encore de partir, elle dit : « Je reconnais bien le signe, mais parce que j'ai été mise sous la protection des saints martyrs Côme et Damien, jure-moi, sur leur autel, que tu me mèneras en toute sécurité, et aussitôt je partirai. » Le diable fit le serment qu'elle demandait. Elle le suivit donc, et quand ils furent arrivés dans un lieu écarté, le diable voulut la jeter en bas de sort cheval pour la tuer. La femme s'en aperçut et cria : « Dieu des saints Côme et Damien, aidez-moi. Je me suis fiée à vous et je l’ai suivi. » Aussitôt apparurent là, accompagnés d'une multitude de personnages revêtus de robes blanches, les saints qui la délivrèrent. Or, le diable avait disparu ; et ils dirent à la femme : « Nous sommes Côme et Damien au serment desquels tu t'es confiée ; et c'est pour cela que nous nous sommes hâtés de venir à ton secours. » — Le pape Félix, aïeul de saint Grégoire, fit construire à Rome une magnifique église en l’honneur des saints Côme et Damien. En cette église se trouvait un serviteur des saints martyrs auquel un (106) chancre avait dévoré toute une jambe. Or, voilà que, pendant son sommeil, lui apparurent les saints Côme et Damien qui portaient avec eux des onguents et des instruments. L'un dit à l’autre : « Où aurons-nous de quoi remplir la place où nous couperons la chair gâtée ? » Alors l’autre répondit : « Dans le cimetière de saint Pierre-aux-Liens, se trouve un Ethiopien nouvellement enseveli; apporte de sa chair pour remplacer celle-ci. » Il s'en alla donc en toute hâte au cimetière et apporta la jambe du maure. Ils coupèrent ensuite celle du malade, lui mirent à la place la jambe du maure, oignirent la plaie avec soin; après quoi ils portèrent la jambe du malade au corps du maure. Comme cet homme en s'éveillant ne ressentait plus de douleur, il porta la main à sa jambe, et n'y trouva rien d'endommagé. Il prit donc une chandelle, et ne voyant aucune plaie sur la jambe, il pensait que ce n'était plus lui, mais que c'était un autre qui était à sa place. Enfin revenu à soi, il sauta tout joyeux hors du lit, et raconta à tout le monde ce qu'il avait vu en dormant et comment il avait été guéri. On envoya de suite au cimetière, et on trouva la jambe du maure coupée et celle de l’autre mise dans le tombeau.

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Tropaire, t. 8

Saints Anargyres et thaumaturges Cosme et Damien, * visitez- nous lorsque nous frappe l'infirmité: * gratuitement vous avez reçu, * gratuitement donnez-nous, vous aussi.

Kondakion, t. 2

Ayant reçu le pouvoir des guérisons, * à ceux qui en manquent vous conférez la vigueur: * illustres médecins, thaumaturges renommés, * renversez aussi par votre visite l'audace des ennemis * et par vos miracles sauvez le monde entier.

Ikos

Le diagnostic de ces habiles médecins * surpasse toute sagesse, tout savoir; * à tous ils rendent la vigueur, sans qu'on les voie, * ayant reçu du Très-Haut ce pouvoir; * moi aussi, je leur dois la grâce de les chanter * comme divins bienfaiteurs accordant une multitude de guérisons, * car ils délivrent de toute douleur * et par leurs miracles ils sauvent le monde entier.

Exapostilaire, t. 3

Ayant reçu de Dieu le pouvoir des guérisons, * Anargyres bienheureux, * vous soignez les maladies * et guérissez tous les fidèles s'approchant de votre temple sacré; * c'est donc à juste titre que nous disons * bienheureuse votre mémoire, en la chantant d'un même chœur.

Vierge immaculée, tu enfantas * celui que Dieu engendre, le Verbe divin * qui porte au monde le salut * et très sagement accomplit la rédemption; * c'est pourquoi tous ensemble nous te chantons * comme celle qui intercède auprès de lui * pour nous délivrer de tout péril et de toute maladie
(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsj…/juillet01.html)

 

Cosmas & Damian

 

There are three pairs of Unmercenary Physicians named Cosmas and Damian. The two commemorated today were brothers from Rome. Though they inherited great wealth, they gave most of it to the poor and needy, only setting aside enough for themselves to devote their lives to the service of Christ.

 

 

 As Christian physicians, they freely performed their healing services for men and for beasts, asking the healed only to believe in Christ in thanks for their healing. They ended their lives in martyrdom.

 

 

 According to the Prologue, They were summoned before the Emperor Galerius, who interrogated them and commanded them to worship the gods. The brothers refused to do so, but to show the truth of the Christianfaith, they healed the Emperor of a grave infirmity. At this he proclaimed the truth of Christianity and released them. But a doctor and a former teacher who envied their reputation lured them into the countryside on the pretext of collecting herbs, then killed them.

 

 

At that time, Jesus called to him his twelve disciples and gave them authority over unclean spirits, to cast them out, and to heal every disease and every infirmity. These twelve Jesus sent out, charging them,

"Go nowhere among the Gentiles, and enter no town of the Samaritans, but go rather to the lost sheep of the house of Israel. And preach as you go, saying, 'The kingdom of heaven is at hand.' Heal the sick, raise the dead, cleanse lepers, cast out demons. You received without paying, give without pay."

Glory to Thee, O Lord, glory to Thee

St. Angelina,

despotina of Serbia (16th c.)

Commemorated on July 1, December 10

The life of the Serbian ruler Stefan Brankovich and his family was filled with instability and misfortune. After Serbia was seized in 1457 by the Turks, the then Serbian ruler's middle son, Stefan, distinguished by meek disposition and fine knowledge of Holy Scripture, set out to the capital of Turkey after his sister, who had been given to sultan Murat in marriage. But learning however, that the Turks with fanatic cruelty had burned the Mileshevsk monastery, Blessed Stefan rose up in defense of Serbia from oppression. When he married Angelina, the daughter of the prince of Albania, the Turks threatened Blessed Stefan and his family with punishment. With his wife and three children he was forced to hide first in Albania, and then in Italy, where later he died.
Blessed Angelina transferred the undecayed remains of her spouse to Kupinovo. At the end of the XV Century a son of Righteous Stefan and Angelina, Blessed John, became ruler of Serbia. The undecayed relics of Righteous John and his parents were afterwards glorified by many miracles.

(Source: 1996-2001 by translator Fr. S. Janos.)

"They did not shrink from denouncing the people’s sins and calling them to repentance. They did not care at all that most of society felt differently, and did not agonize over whether or not the people would think their message was “relevant.” If their proclamation of the Gospel alienated some people from the Church, that was fine; the hardened unbelief of man did not invalidate the timeless truth of God. These were men who were sure of the absolute truth of their message, and sure that God would help them proclaim it, come what may."

 

(Fr. Lawrence Farley, 21st Century priest and author, on evangelism) [Evangelism; Missions; Witness]

BONNE FETE AUX COSME, DAMIEN, ANGELINA, THIERRY, DIETRICH ET DIRK

 

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Prière de St Ephrem de Syrie à Marie

O Marie, notre Médiatrice,

c’est en vous que le genre humain met toute sa joie. Il attend votre protection.

En vous seule il trouve son refuge.

Et voici que, moi aussi, je viens avec toute ma ferveur, car je n’ai pas le courage d’approcher votre Fils : aussi j’implore votre intercession pour obtenir mon salut.

O vous qui êtes compatissante, ô vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde, ayez pitié de moi.

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Prière de St Grégoire de Narek à Marie

Il en sera ainsi, ô Mère du Seigneur,

Si dans ma recherche incertaine tu m’accueilles, ô toi, toute disponible,

Si dans mon agitation tu me tranquillises, ô toi qui es en repos,

Si le trouble de mes passions, tu le change en paix, ô pacificatrice,

Si mes amertumes, tu les adoucis, ô toi qui es douceur,

Si mes impuretés, tu les enlèves, ô toi qui as surmonté toute corruption,

Si mes sanglots, d’un seul coup tu les arrêtes,

ô allégresse !

Je te le demande, Mère du Très Haut Seigneur Jésus,

Lui que tu as enfanté Homme et Dieu à la f

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIA

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
UNE VISION DES REALITES:
L’amour et la miséricorde chez saint Isaac le Syrien

Débutavril, à Rome, un congrès mondial sur la miséricorde divine, organisé par l’Eglise
catholique, a eu lieu.

Au cours de celui-ci, le troisième jour, Mgr Hilarion (Alfeyev) (1 2) du Patriarcat de Moscou, a pris la parole pour évoquer saint Isaac le Syrien (ou de Ninive).

Voici un extrait du compte rendu de l’agence Zenit sur cette intervention :

 

« Le second témoignage de la matinée a été donné par un hôte exceptionnel, l’évêque
orthodoxe russe représentant du patriarcat de Moscou à Vienne et auprès de la
Communauté européenne, Hilarion Alfeyev. L’évêque est un brillant théologien,
professeur à Fribourg, mais aussi un musicien d’envergure, auteur notamment
d’une Passion selon saint Matthieu donnée pour la première fois l’an dernier à Moscou
puis à Rome, grâce au Conseil pontifical de la culture alors sous la houlette
du cardinal Paul Poupard.

L’évêque Hilarion a évoqué de façon approfondie la spiritualité d’Isaac le Syrien ou « de
Ninive » (VIIe s.), grand mystique, et « l’un de plus grands théologiens de la tradition orthodoxe » à partir du thème « de l’amour et de la miséricorde ». 
Né dans le Qatar actuel, saint Isaac mourut au monastère de Rabban Shabour,
aujourd’hui au nord du Kurdistan.

Il avait été pendant quelque temps évêque de Ninive. Ermite dans le désert de Syrie et s’était rendu à Constantinople et il y avait joué un rôle important auprès de l’empereur, à une époque où la crise arienne avait laissé la ville sans monastères.

Saint Isaac en restaura un grand nombre, ce qui lui valut d’être honoré comme un père des moines. 
Dans un exposé dense, de plus de 15 pages, en anglais, on trouvait même quelques
accents modernes, quasi « écologiques » mais d’une écologie théologique fondée
sur une théologie de la Création, quasi une mystique.

En effet, expliquait l’évêque,saint Isaac s’interroge sur ce qu’est un « cœur miséricordieux ».

Et Isaac répond en substance que c’est un cœur à l’image et la ressemblance de la miséricorde de Dieu qui embrasse la totalité de la création.


Chez Dieu, il n’y a de haine pour personne, mais seulement un amour qui embrasse tout, car chaque être crée est précieux aux yeux de Dieu qui prend soin de chaque créature, et chacun trouve en lui un Père plein d’amour.


« C’est un cœur, explique en effet saint Isaac, qui brûle pour toute la création, les hommes, les oiseaux, les animaux, les démons et pour toute chose crée.

Et pour leur restauration, les yeux d’un homme de miséricorde verse des larmes abondantes.

Du fait de sa miséricorde forte et véhémente, qui saisit son cœur et de sa grande
compassion, son cœur s’humilie et il ne peut pas supporter d’entendre ou de
voir des blessures ou la moindre tristesse dans la création.

C’est pourquoi il offre continuellement des prières accompagnées de larmes même pour des bêtes sans raison, pour les ennemis de la vérité, et pour ceux qui le blessent, afin
qu’ils soient protégés et obtiennent miséricorde.

Et de même, il prie aussi pour la famille des reptiles, en raison de la grande compassion qui brûle démesurément dans son cœur fait à l’image de Dieu ». »

(Source:Orthodoxie.com)

 

La « Miséricorde » selon Saint Isaac le Syrien

Voici plusieurs textes sur la Miséricorde « Qu’est-ce qu’un cœur miséricordieux ? », « C'est la Miséricorde que je désire » de Saint Isaac le Syrien (vers 630-700), Moine puis Evêque de Ninive né dans la région du Qatar et mort au Monastère de Rabban Shabour au nord du Kurdistan.
 


« Qu’est-ce qu’un cœur miséricordieux ? » selon Saint Isaac le Syrien :

« La « Miséricorde », c’est une flamme qui embrase le cœur pour toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les animaux, pour les démons, et pour tout être créé. Quand l’homme miséricordieux se souvient d’eux, et quand il les voit, ses yeux répandent des larmes, à cause de l’abondante et intense miséricorde qui étreint son cœur. À cause de sa grande compassion, son cœur devient humble et il ne peut plus supporter d’entendre ou de voir un tort, ou la plus petite offense, faits à une créature. C’est pourquoi il offre continuellement des prières accompagnées de larmes pour les animaux sans raison, pour les ennemis de la vérité et pour ceux qui lui ont fait du tort, pour qu’ils soient protégés et qu’il leur soit fait miséricorde ; il prie de même pour les reptiles, à cause du la grande miséricorde qui remplit son cœur au-delà de toute mesure, à la ressemblance de Dieu. » 

Saint Isaac le Syrien (vers 630-700) - Discours Ascétiques N°81


« C'est la Miséricorde que je désire » de Saint Isaac le Syrien :

« Si tu possèdes davantage que ce dont tu as besoin chaque jour, donne-Ie aux pauvres, puis viens avec une confiance filiale offrir tes prières. C'est-à-dire, parle avec Dieu comme un fils avec son père. Rien ne peut autant rapprocher notre cœur de Dieu que la Miséricorde. Quand tu donnes, fais-le avec générosité, le visage joyeux, et donne plus qu'il ne t'est demandé. Ne fais pas de distinction entre le riche et le pauvre, et ne cherche pas à savoir qui est digne et qui ne l'est pas ; mais que tous les hommes soient également bons à tes yeux. Tu pourras ainsi attirer même les indignes vers le bien, car l'âme est vite attirée à la crainte de Dieu par les bienfaits accordés au corps. Le Seigneur mangeait à la table des publicains et des prostituées, il n'écartait pas les indignes, afin d'attirer par là tous les hommes vers la crainte de Dieu et de leur donner, par les choses du corps, de s'approcher des choses spirituelles. C'est pourquoi tiens pour égaux tous les hommes lorsqu'il s'agit de leur faire du bien ou de les honorer, fussent-ils juifs, incroyants ou criminels, surtout parce que chacun est ton frère et possède la même nature que toi. Que la miséricorde surpasse toujours tout en toi. Un cœur dur et peu miséricordieux ne sera jamais pur. Voici, mon fils, un commandement que je te donne : que la Miséricorde l’emporte toujours dans ta balance, jusqu’au moment où tu sentiras en toi la Miséricorde que Dieu éprouve envers le monde. Quand l’homme reconnaît-il que son cœur a atteint la pureté ? Lorsqu’il considère tous les hommes comme bons sans qu’aucun lui apparaisse impur et souillé. Alors en vérité il est pur de cœur (Mt 5, 8). Qu’est-ce que cette pureté ? En peu de mots, c’est la Miséricorde du cœur à l’égard de l’univers entier. » 

Saint Isaac le Syrien (vers 630-700) 

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Un prêtre copte assassiné par l'EI dans le Sinaï égyptien :

Un prêtre copte égyptien a été tué jeudi par balles dans le nord de la péninsule du Sinaï, dans l'est de l'Egypte, une attaque revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Abouna Raphaël Moussa, 46 ans, a été atteint mortellement lorsqu'un homme non identifié lui a tiré dans la tête dans la localité d'al-Arich, a indiqué Boulos Halim, un porte-parole de l'Eglise. La victime venait d'assister à une messe à l'église et se trouvait près de sa voiture au moment de la fusillade.
Le ministère de l'Intérieur a indiqué dans un communiqué que le prêtre avait été tué par un inconnu après s'être rendu auprès d'un mécanicien pour réparer sa voiture.

Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, la branche égyptienne de l'EI a revendiqué l'attaque, en affirmant que ses hommes avaient tiré sur le prêtre accusé de "combattre l'islam".
L'EI a commis de nombreux attentats visant policiers et soldats dans son bastion du nord du Sinaï, cette péninsule désertique de l'est, frontalière avec Israël et l'enclave palestinienne de Gaza.

 

En juillet 2013, un autre prêtre copte avait été tué par balles dans la même localité, trois jours après la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi, dont les partisans ont été ensuite réprimés par les nouvelles autorités.
Des pro-islamistes avaient ensuite attaqué et incendié des dizaines d'églises et de maisons chrétiennes, accusant la minorité copte d'avoir soutenu le renversement de Morsi. Les organisations jihadistes dont la branche égyptienne de l'EI ont elles aussi ciblé des chrétiens ainsi que des musulmans accusés de collaborer avec le pouvoir.

 


"La situation générale à Al-Arich et dans le Nord-Sinaï est menacée", a dit M. Halim. "Beaucoup de gens (chrétiens) sont partis".

 

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Voici un article passionnant du grand journaliste économique Ambrose Evans-Pritchard duTelegraph qui revient sur ce qu’il se passe dans le secteur bancaire italien, victime collatérale du Brexit et de la chute des marchés financiers.

Depuis vendredi, les actions bancaires sont malmenées, surtout les européennes. Comme l’écrit Ambrose Evans-Pritchard du Telegraph, le gouvernement italien est en état d’alerte et devrait bientôt intervenir :

« L’Italie est en train de préparer un plan de renflouement de 40 milliards d’euros de son système financier alors que les actions bancaires se sont effondrées à la Bourse de Milan suite aux secousses du Brexit qui ont ébranlé les marchés européens.

Un groupe de travail spécial du gouvernement italien suit les événements heure après heure, s’engageant à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la stabilité des banques. « L’Italie fera tout ce qui est nécessaire pour rassurer les gens, » a déclaré le Premier ministre Matteo Renzi.

« Il s’agit du moment de vérité que nous avons longtemps attendu. Nous ignorions juste que ce serait le Brexit qui allait lâcher l’éléphant, » a déclaré un banquier italien de premier plan.

Les actions des banques se sont effondrées pour une seconde session consécutive : Sanpaolo a chuté de 12,5 %, Banka MPS de 12 %, Mediobana de 10,4 % et Unicredit de 8 %. Les organismes de crédit ont perdu un tiers de leur valeur depuis le référendum tenu au Royaume-Uni.

« Lorsque le Royaume-Uni éternue, l’Italie s’enrhume. Il s’agit du maillon faible de la chaîne européenne, » a déclaré Lorenzo Codogno, ancien directeur général du Trésor italien et désormais employé de LC Macro Advisors.

L’Italie est la première victime sérieuse de la contagion du Brexit ainsi qu’un rappel que les destins économiques de la Grande-Bretagne et de l’Europe sont étroitement liés.  Morgan Stanley a averti dans un nouveau rapport que le PIB de la zone euro se contracterait presque autant que celui de la Grande-Bretagne en cas de « scénario à haut stress ».

Les autorités italiennes étudient la recapitalisation directe des banques par l’État, qui serait financée par une émission obligataire spéciale. Elles souhaitent également un moratoire des règles sur le renflouement interne et sur l’annulation des émissions obligataires, ce qui est impossible en vertu de la loi européenne.M. Renzi a soulevé en urgence ce sujet à l’occasion d’une réunion avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande au sommet sur le Brexit qui s’est tenu ce lundi à Berlin.

« Il doit y avoir une suspension des règles de renflouement interne (bail-in) et des règles sur les aides d’État au plus haut niveau politique de l’UE, sinon je ne vois pas comment cela pourrait fonctionner, » a déclaré M. Codogno.

Contrairement à la crise de la dette de la zone euro de 2011-2012, il n’y a pas encore de soucis sérieux sur les marchés de la dette souveraine. La BCE plafonne de facto les taux avec son assouplissement quantitatif. (...)

Les banques italiennes, talon d’Achille de la zone euro

Les banques italiennes sont le talon d’Achille du système financier de la zone euro. Les crédits non performants y atteignent 18 % depuis la récession engendrée par la crise de 2008.

La nouvelle réforme concernant le renflouement interne a empiré les choses et pris les autorités européennes par surprise. L’objectif était de protéger les contribuables en s’assurant que les créditeurs supportent en priorité le gros des pertes en cas de problèmes avec une banque, mais la réforme a été mal conçue si bien qu’elle a provoqué un désamour pour les actions bancaires. La banque d’Italie a demandé la refonte complète des règles de bail-in.

Aujourd’hui, il est quasi impossible pour les banques italiennes d’augmenter leur capital. Elles sont prises en étau alors que la BCE demande simultanément de respecter des critères de capitalisation toujours plus sévères, allant jusqu’à demander parfois des injections de capitaux 3 à 4 fois. M. Codogno a déclaré que la BCE déstabilise involontairement les banques européennes dans sa tentative trop zélée de rendre les banques européennes plus sûres.

L’Italie est désormais paralysée par la structure de la zone euro. Les analystes affirment qu’elle a désespérément besoin d’un plan de sauvetage bancaire à l’américaine, comme ce fut fait en 2008 avec le TARP (Troubled Asset Relief Program, programme de rachats des actifs toxiques des banques). C’est cependant interdit dans la zone euro.

Le gouvernement a introduit en début d’année un fonds de sauvetage de 5 milliards d’euros, baptisé Atlante, mais il fut principalement alimenté par les banques et bien insuffisant pour faire face aux événements. (…)

L’étranglement bancaire est devenu politiquement explosif en Italie après que des milliers de petits épargnants furent ruinés par la faillite de 4 banques régionales en fin d’année dernière. Ils furent traités en tant que « porteurs d’obligations juniors », même si la plupart d’entre eux étaient de simples épargnants qui ne comprenaient pas ce que la banque faisait avec leur argent.

Renzi pourrait être forcé de prendre les choses en main pour mettre en place un plan de sauvetage national unilatéral du système bancaire italien en désobéissant ainsi à l’Union européenne, à moins qu’il n’obtienne des concessions de Bruxelles. Ceux qui le connaissent bien affirment qu’il ne descendra pas en enfer au nom de la pureté idéologique européenne. »

Non les banques ne sont pas solides, elles sont des colosses aux pieds d’argile !

Encore une fois, il ne faut pas céder ni à la panique et à la peur, bien mauvaises conseillères, mais pas plus à la fiction imaginaire du tout va bien et nous ne risquons rien !

La vérité est évidemment quelque part entre les deux.

(...)

Il est évident que nous sommes dans une période financière charnière où de très nombreuses crises rentrent en résonance, les unes et les autres augmentant considérablement les risques dits « systémiques ».

C’est à cela que vous devez vous préparer avec constance, sans écouter les benêts béats qui prédisaient déjà depuis 3 ans l’effondrement des cours de l’or et son retour vers 0 alors que nous assistons au phénomène inverse – et ce n’est pas faute de l’avoir dit.

(...)

Il va y avoir des morts dans le système bancaire. La question est de savoir comment une Europe en décomposition et où on ne peut pas dire qu’il règne une grande harmonie politique va gérer la situation… A priori, cela sera de plus en plus mauvais car il n’y aura pas plus d’Europe malgré ce que l’on nous dit, mais chaque fois un peu moins.

C’est la raison pour laquelle je vais consacrer tout mon temps du mois de juillet à la rédaction de ce numéro hors série sur les banques que j’offrirai à tous les abonnés à ma lettre STRATÉGIES. Vous êtes nombreux à attendre des éléments précis de réflexion pour vous aider à trouver la ou les meilleures banques. Je vous demande 3 semaines de patience car il y a du travail pour vous mettre tout ça en forme. Vous pouvez d’ores et déjà vous abonner ici.

Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

(Source :Article écrit par Charles Sannat pour son blog)

 

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Peut-être vous souvenez-vous de cette affaire qui avait vu l'intervention à Joué-lès-Tours de Farida Belghoul et Dalila Hassan (vidéo) dans le cadre de la Journée de Retrait de l'Ecole (JRE), après qu'un enfant de 3 ans ait été traumatisé par des "travaux pratiques" en lien avec la théorie du genre.

Toujours est-il que la maman qui avait porté plainte a retiré sa plainte (sous la pression sans doute), et Farida Belghoul et Dalila Hassan se sont retrouvées face à un procès et des amendes très lourdes. Ci-dessous, l'intervention de Patrick Bray, Président de Rivage, sous les fenêtres de la mairie :

Patrick Bray écrivait le 27 mai 2016 :

"Farida Belghoul a eu raison, mille fois raison, malgré la tempête judiciaire qui s’abat actuellement sur elle et sur Dalila Hassan. Farida a eu raison lorsqu’elle s’est déplacée, sans attendre, prenant de son temps personnel en tant que porte-parole de la JRE, pour se porter au secours de familles désemparées à Joué-lès-Tours, face au mur de l’Education Nationale.

Le parti-pris idéologique du tribunal de Tours, qui n’hésite pas à prétendre que « la théorie du genre n’est pas une agression sexuelle » est tout autant scandaleux que les peines exorbitantes prononcées à l’encontre des deux prévenues.

 

La théorie du genre EST au minimum une agression psychologique, et une agression psychologique qui concerne le sexe. C’est donc bien une agression sexuelle. Chercher à faire croire à des élèves, qui plus est en bas âge, que leur identité sexuelle n’est pas en rapport avec leur sexe biologique est une infamie.

Pas seulement de la bêtise, mais un véritable virus idéologique qui n’a d’autre but que de détruire l’identité profonde des individus dans une société déjà déstructurée.

 

Et les conséquences d’un tel arrêt sont gravissimes, si elles font jurisprudence : demain, quel parent osera protester contre l’inoculation de ce poison idéologique à son enfant, à part quelques résistants courageux ?

Des juges, qui ne sont pas des spécialistes de l’enfance, ont décidé d’adopter un positionnement militant et ont donc rendu un avis partisan. Là est toute l’iniquité de ce jugement.

Et, comble du cynisme, ce sont les deux femmes qui ont été dans une démarche de protection de l’enfance qui ont été sanctionnées ! On croit rêver."[...]

source

 

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ROME ET LA FRATERNITE SAINT PIE X

A new priest receive insignia from Bishop Bernard Fellay of Switzerland during the ordination mass of the breakaway Traditionalist Catholic Roman Society of St Pius X  in Econe, western Switzerland on June 29, 2009. Eight fundamentalist priests and 10 deacons have been inducted by the society based in Econe in a ceremony already declared "illegitimate" by the Catholic church. The ordinations come five months after the pope lifted the excommunication of four of the society's bishops, including Holocaust denier Richard Williamson, infuriating Jews and many Catholics.  AFP PHOTO / Fabrice COFFRINI / AFP PHOTO / FABRICE COFFRINI

Trois mois à peine après « son entretien privé et informel » avec le pape François au Vatican, le 1er avril dernier, présenté comme « un pas supplémentaire positif sur le chemin de la réconciliation » entre Rome et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), Mgr Bernard Fellay, supérieur général et successeur de Mgr Marcel Lefebvre à la tête de la Fraternité, semble revenir à un ton plus caustique. « La Fraternité ne recherche pas avant tout la reconnaissance canonique (…) à laquelle elle a droit en tant qu’œuvre catholique », déclare-t-il dans uncommuniqué publié à l’issue d’une série de discussions avec les supérieurs de la FSSPX, du 25 au 28 juin dernier, à Anzère, dans les Alpes suisses.

La proposition

Une proposition de prélature personnelle a été faite l’année dernière à la Fraternité par la Congrégation pour la doctrine de la foi. Celle-ci était accompagnée d’une proposition de déclaration doctrinale, sur laquelle tous les supérieurs majeurs et quelques théologiens de la Fraternité, ainsi que les évêques étaient invités à se pencher pour donner leur avis. Un des évêques de la Fraternité, Mgr Alfonso de Galarreta avait commenté cette possibilité en disant qu’elle « aurait un effet bon, bénéfique » qui scellerait « une ouverture apostolique assez extraordinaire ».

Or, au deuxième point du communiqué paru ce jeudi 30 juin, il est clairement précisé que « dans l’état présent, de grave nécessité qui lui donne le droit et le devoir de distribuer les secours spirituels aux âmes qui recourent à elle, la Fraternité ne recherche pas avant tout une reconnaissance canonique », à laquelle elle estime avoir droit en tant qu’œuvre catholique. Son seul désir, écrit Mgr Fellay : « Porter fidèlement la lumière de la Tradition bimillénaire qui montre la seule route à suivre en cette époque de ténèbres où le culte de l’homme se substitue au culte de Dieu, dans la société comme dans l’Église ».

« Grande et douloureuse confusion »

Le communiqué, décliné en quatre points, déplore au premier point un état de « grande et douloureuse confusion » dans l’Église, dues selon les lefebvristes à « des erreurs qui ont pénétré en son sein, malheureusement encouragées par un grand nombre de pasteurs, jusqu’au Pape lui-même », un lien hypertexte renvoyant au pape François. Pour Mgr Fellay, la formation des prêtres est « la condition essentielle du renouveau de l’Église et de la restauration de la société ».

Au troisième point, il déclare : La « restauration de toutes choses dans le Christ, voulue par saint Pie X à la suite de saint Paul, ne pourra se réaliser sans le soutien d’un Pape qui favorise concrètement le retour à la Sainte Tradition ». En attendant, la Fraternité annonce qu’elle entend « redoubler d’efforts pour établir et diffuser, avec les moyens que lui donne la divine Providence, le règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ ».

D’ici le centenaire de Fatima

Enfin, au quatrième et dernier point, Mgr Fellay fait savoir que « la Fraternité Saint-Pie-X prie et fait pénitence pour que le Pape ait la force de proclamer intégralement la foi et la morale ». Ainsi, espère-t-il, « il hâtera le triomphe du Cœur Immaculé de Marie que nous appelons de nos vœux, à l’approche du centenaire des apparitions de Fatima« .

Réaction de Rome

 

Interpellé par l’agence I. Media, le prélat chargé au Vatican des relations avec les traditionnalistes a déclaré ne voir en ces propos « absolument pas une porte fermée » aux discussions en cours, mais plutôt une attitude « attentiste » de la part de Mgr Fellay.

(Source: Aleteia)

 

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Ali le musulman devient le père Paul-Elie à Fréjus

Lundi à l'église Saint-Roch, cet homme de 41 ans né en Kabylie officiait pour la première fois devant des dizaines de fidèles. 

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Transfer of the Relics of Patriarch Mor Ignatius Yacoub III

by ORTHODOXY COGNATE PAGE on JULY 1, 2016

in FEATURED NEWSNEWS

 

Syriac Orthodox Church – July 2016

On the occasion of the 36th anniversary of the passing away of His Holiness Late Patriarch Mor Ignatius Yacoub III of blessed memory, His Holiness Patriarch Mor Ignatius Aphrem II gave his directions to transfer the remains of the Late Patriarch Mor Ignatius Yacoub III from his tomb in St. Georges Patriarchal Cathedral in Bab Touma, Damascus, to the shrines of the Patriarchs in St. Peter and St. Paul Cathedral at Mor Aphrem Monastery in Maarat Saydnaya.
The remains were received and a special prayer was offered after the Holy Qurobo celebrated on the occasion of the Feast of St. Peter and St. Paul.

His Holiness presided over the Holy Qurobo which was attended by their Eminences Mor Selwanos Boutros Al-Nehmeh, Archbishop of Homs, Hama and Environs, Mor Timotheos Matta Al-Khoury, Patriarchal Vicar for the Patriarchal Archdiocese of Damascus, His Grace Bishop Mor George Kourieh, Dean of Mor Aphrem Theological Seminary in Maarat Saydnaya, and the monks, nuns and seminarians of the Seminary as well as the faithful who came for the occasion. The remains were placed in a special place in the shrines of the Patriarchs and His Holiness offered a special prayer before the tomb was sealed.

Source:

 

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Le rapport annuel de l’OCDE confirme le retard français en matière d’économie numérique… donc non, « ça ne va pas mieux ! »

 

Le rapport annuel de l’OCDE sur le numérique mérite vraiment d’être lu. Il illustre le décrochage français dans les filières d’avenir, en parfaite contradiction avec le mensonge idéologique du « ça va mieux ! ». Les analyses de l’OCDE sur la part du numérique dans la valeur ajoutée, et sur l’emploi des ingénieurs du numérique dans l’économie en sont les parfaites illustrations.

Le numérique joue un rôle secondaire dans la valeur ajoutée

L’OCDE  produit ce tableau saisissant sur la part du numérique dans la valeur ajoutée :

source OCDE

Le classement est sans ambiguïté, malheureusement pour la France. En moyenne, dans l’OCDE, le numérique représente environ 5,5% de la valeur ajoutée. Des pays comme la Corée, le Japon, l’Irlande, la Suède, explosent cette moyenne en dépassant les 6% de la valeur ajoutée. La France appartient à la deuxième partie du tableau, aux côtés de la Slovénie ou du Danemark. Avec à peine 4% de sa valeur ajoutée provenant du numérique, la France se situe en plein décrochage…

Un cataclysme numérique sur le marché du travail

Pire encore, les chiffres sur la place des « spécialistes de l’information et de la communication » sur le marché du travail sont accablants :

Source OCDE

numérique rené le honzecAlors que des pays comme la Finlande comptent parmi leurs salariés 6% de spécialistes des technologies de l’information et de la communication, la France se situe en queue de peloton, avec moins de 3% de salariés appartenant à ce secteur.

Parmi les « grands pays », seule l’Italie et la Pologne font moins bien. On notera la liste des pays qui dépassent la France : l’Espagne, le Portugal, la Slovénie, l’Estonie, l’Islande, l’Australie… entre autres.

Si la France peut se targuer d’avoir amélioré son score global depuis 2011, certains pays ont fait beaucoup mieux. Le Portugal, par exemple, comptait, en 2011, beaucoup moins de spécialistes des TIC que la France. Mais une politique volontaire lui a permis de rattraper son retard.

Une fois de plus, ce qui est en cause n’est pas forcément le retard français, mais l’incapacité de la France à le combler. Mais, c’est vrai, « ça va mieux ».

Sur le web

 

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ETHIOPIAN BIBLE IS OLDEST AND MOST COMPLETE ON EARTH

by ORTHODOXY COGNATE PAGE on JULY 1, 2016

in FEATURED NEWSNEWS

 

A page from the Garima Gospels – the world's oldest Christian book found in a remote monastery in Ethiopia

A page from the Garima Gospels – the world’s oldest Christian book found in a remote monastery in Ethiopia

The incredible relic has been kept ever since in the Garima Monastery near Adwa in the north of Ethiopia

The incredible relic has been kept ever since in the Garima Monastery near Adwa in the north of Ethiopia

ancient-origine.com – July 2016
World’s first illustrated Christian Bible discovered at Ethiopian monastery

The world’s earliest illustrated Christian book has been saved by a British charity which located it at a remote Ethiopian monastery.

The incredible Garima Gospels are named after a monk who arrived in the African country in the fifth century and is said to have copied them out in just one day.

Beautifully illustrated, the colours are still vivid and thanks to the Ethiopian Heritage Fund have been conserved.

Abba Garima arrived from Constantinople in 494 AD and legend has it that he was able to copy the Gospels in a day because God delayed the sun from setting.

The incredible relic has been kept ever since in the Garima Monastery near Adwa in the north of the country, which is in the Tigray region at 7,000 feet.

Experts believe it is also the earliest example of book binding still attached to the original pages.

The survival of the Gospels is incredible considering the country has been under Muslim invasion, Italian invasion and a fire in the 1930s destroyed the monastery’s church.

They were written on goat skin in the early Ethiopian language of Ge’ez.

There are two volumes which date from the same time, but the second is written in a different hand from the first. Both contain illustrations and the four Gospels.

Though the texts had been mentioned by the occasional traveller since the 1950s, it had been thought they dated from the 11th century at the earliest.

Carbon dating, however, gives a date between 330 and 650 – which tantalisingly overlaps the date Abba Garima arrived in the country.

So the first volume could be in his hand – even if he didn’t complete the task in a day as the oral tradition states.

The charity Ethiopian Heritage Fund that was set up to help preserve the treasures in the country has made the stunning discovery.

It was also allowed incredibly rare access to the texts so experts could conserve them on site.

It is now hoped the Gospels will be put in a museum at the monastery where visitors will be able to view them.

Blair Priday from the Ethiopian Heritage Fund said: “Ethiopia has been overlooked as a source of these fantastic things.

“Many of these old Christian relics can only be reached by hiking and climbing to remote monasteries as roads are limited in these mountainous regions.

“All the work on the texts was done in situ and everything is reversible, so if in future they can be taken away for further conservation we won’t have hindered that.

“The pages had been crudely stitched together in a restoration in the 1960s and some of the pages wouldn’t even turn. And they were falling to pieces.

“The Garima Gospels have been kept high and dry which has helped preserve them all these years and they are kept in the dark so the colours look fresh.

“This was the most astounding of all our projects and the Patriarch, the head of the Ethiopian Church, had to give his permission.

“Most of the experts did the work for nothing.

“We are currently undertaking other restoration programmes on wall paintings and religious texts.

“We believe that preserving Ethiopia’s cultural heritage will help to increase visitor revenue and understanding of the extraordinary history of this country.”

Source:

 

 

 

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LE COIN DU CATECHISME...ET DE LA

 

TRANSMISSION FAMILIALE:

 

Histoire Sainte:

 

L'Aventure de David (Histoire et coloriages)

1

David et ses frères

Les années ont passé et Samuel est devenu adulte.

Un jour, Dieu envoie Samuel chez Jessé.

« C’est dans sa famille que j’ai choisi le futur roi ».

Jessé fait venir sept de ses fils et il les présente à Samuel un à un. Il ne manque que David, le plus petit, qui garde le troupeau.

« C’est justement David que je veux voir ! » dit Samuel à Jessé.

« Qu’il vienne ! » Jessé l’envoya chercher : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau.

Samuel pose sa main sur la tête de David : « David, tu seras le roi d’Israël ».

David et Goliath

Les Hébreux et les Philistins se font encore la guerre.

Saül et les hommes d’Israël se rassemblèrent, et ils se rangèrent en bataille en face des Philistins.

Les Philistins se tenaient sur la montagne d’un côté, les Israélites se tenaient sur la montagne de l’autre côté et la vallée entre eux.

Alors sortit des lignes philistines un champion qui s’appelait Goliath, de Gat. Sa taille était de près de 3 mètres.

Il avait sur la tête un casque de bronze, et il était revêtu d’une cotte de mailles, de jambières ; il était armé d’un javelot, d’une lance.

Goliath vint à proximité des positions israélites et cria :

« Pourquoi ranger tant de monde en bataille ? Ne suis-je pas un Philistin et n’êtes-vous pas les soldats de Saül ?

Choisissez un homme pour vous représenter ; qu’il vienne lutter contre moi.

S’il me tue, nous deviendrons vos esclaves, et si c’est moi qui le tue, c’est vous qui serez les nôtres. Mais personne ne voulait affronter Goliath.

Ils avaient tous bien trop peur.

David avait trois de ses frères dans l’armée de Saül.

Un jour, alors qu’il leur apportait de la nourriture, il entendit les provocations de Goliath résonner dans la vallée.

« Qui est-il pour oser défier l’armée du Dieu vivant ? dit David.

Je vais aller me battre avec lui ».

Alors David alla voir Saül et lui dit :

« Quand je gardais les moutons de mon père, si un lion ou un ours enlevait un agneau, je le poursuivais, je le frappais et lui arrachais sa proie de la gueule.

Et, s’il se retournait contre moi, je le saisissais par la crinière et le frappais à mort.

J’ai tué le lion et l’ours ; il en sera de même avec ce païen de Philistin.

Le Seigneur m’a protégé de la griffe du lion et de celle de l’ours, il me sauvera de la main de ce Philistin ».

Saül accepta le défi.

David, trop jeune ne pouvait pas prendre l’armure, elle était si grande et si lourde, alors il prit sa fronde et ramassa cinq cailloux bien lisses dans le torrent et s’avança au-devant du géant.

Lorsque Goliath le vit s’approcher, il éclata de rire.

« C’est lui votre champion ? »

« Je viens à ta rencontre au nom du Dieu d’Israël, dit David, avec sang-froid ».

Il tira une pierre de son sac, la mit dans sa fronde et visa.

La pierre fendit l’air en direction de Goliath et le toucha au front avec une telle force que le Philistin s’écroula face contre terre.

David avait vaincu le géant.

Quand les Philistins virent leur colosse mort, ils prirent la fuite dans les montagnes. Les Israélites les poursuivirent.

Le pays des Philistins était à eux !

 

 

 

Ô fleurs du pré spirituel du Royaume de la Trinité =  vous, saints martyrs qui avez fleuri admirablement au temps des amères persécutions *  Nouveaux Martyrs et Confesseurs innombrables ,    vous qui avez souffert la passion =  pontifes et pasteurs, * moines et laïcs, hommes, femmes et enfants,   vous qui avez apporté au Christ le bon fruit de votre patience =  priez-Le comme votre divin Semeur*  afin qu’Il libère le peuple orthodoxe des bourreaux,    afin que s'affermisse l'Eglise du Christ = ,   par votre sang et vos souffrances *  pour le salut de nos âmes.  (Invocation du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde (Monastère Syriaque. Brévilly.61300 CHANDAI), aux Saints Martyrs de"Sayfo" (Génocide des Syriaques en 1915)

Ô fleurs du pré spirituel du Royaume de la Trinité = vous, saints martyrs qui avez fleuri admirablement au temps des amères persécutions * Nouveaux Martyrs et Confesseurs innombrables , vous qui avez souffert la passion = pontifes et pasteurs, * moines et laïcs, hommes, femmes et enfants, vous qui avez apporté au Christ le bon fruit de votre patience = priez-Le comme votre divin Semeur* afin qu’Il libère le peuple orthodoxe des bourreaux, afin que s'affermisse l'Eglise du Christ = , par votre sang et vos souffrances * pour le salut de nos âmes. (Invocation du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde (Monastère Syriaque. Brévilly.61300 CHANDAI), aux Saints Martyrs de"Sayfo" (Génocide des Syriaques en 1915)

 

ACQUÉRIR L'ICÔNE DES MARTYRS SYRIAQUES ?


J'encourage nos fils et filles de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone de commander en notre Monastère Syriaque, d'écrire eux-même ou de reproduire pour leurs foyers l'Icône qui a été réalisée pour le centenaire du génocide de nos pères et frères aînés dans la foi: Évêques, prêtres et fidèles Syriaques ("Sayfo").

Nous souvenant que le sang des Martyrs est "semence de chrétiens", il est de la première importance de nous souvenir d'où nous venons pour savoir où nous allons;il est de la première importance de demander incessamment l'intercession de ces frères aînés pour qu'à leurs exemples nous soyons d'authentiques témoins du Règne d'Amour, de Vérité et de Paix que le Christ est venu inaugurer dès ici-bas par Son Eglise ...


Puisse cette Icône être désormais placée en bonne place en chacune de nos paroisses et en chacun de nos foyers !


Puisse l'intercession de nos Saints Martyrs accompagner notre chère Eglise-mère Malankare-Orthodoxe, notre Eglise locale en France et au Cameroun pour favoriser un renouveau de ferveur et de fidélité, un nouvel élan missionnaire !


Votre respectueusement dévoué en Notre-Seigneur.Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !


+Métropolite Mor Philipose-Mariam

 

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Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

Au Monastère Syriaque de

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en

semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine

tous les :

*22 et

*29 du mois)

 

 

+++

 

*Dimanche 3 Juillet:

 

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 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

et aux Saints du Kerala.

 

 

St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

St Gregorios de Parumala, priez pour nous !

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 2 Juillet  à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, June 5:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

===

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,9-13.

En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. 
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » 
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. 
Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » 
 



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris 

Par Jean Tauler

(v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg 
Sermon 64 (trad. Cerf 1980 rev.) 

 

« L'homme se leva et le suivit »

 

 

Notre Seigneur a dit à saint Matthieu :

« Suis-moi ».

Ce saint aimable a été un modèle pour tous les hommes.

Il avait tout d'abord été un grand pécheur, comme l'Évangile le dit de lui, et il est devenu plus tard un des grands parmi tous les amis de Dieu.

Car notre Seigneur lui a parlé au fond de son être, et alors il a tout abandonné pour suivre le Maître. 

Suivre Dieu dans la vérité : en effet tout est là, et pour le faire, il faut vraiment et complètement abandonner toutes les choses qui ne sont pas Dieu, quelles qu'elles soient.

Dieu est amoureux des cœurs ; il ne s'intéresse pas à ce qui est extérieur, mais il veut de nous une dévotion intérieure vivante.

Cette dévotion a en soi plus de vérité que si je faisais des prières autant que le monde entier, ou que si je chantais si fort que mon chant monte jusqu'au ciel, plus de vérité que tout ce que je pourrais faire extérieurement en jeûnes, veilles et d'autres pratiques.

 

Prière à Notre-Dame pour les vocations sacerdotales:
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Vierge Marie, Mère du Christ, unique , souverain et Eternel Prêtre,
vous êtes la mère du Christ notre Chef, vous êtes la mère des prêtres du monde entier puisqu'en Lui ils sont dévoués au Culte dû au Père Céleste, à la rédemption et à l'unification du monde par et dans l'Esprit Saint.

Vous aimez tout particulièrement les prêtres
parce qu'ils sont d'autres Christ.

Pendant toute votre vie terrestre, vous avez été unie au Christ-prêtre, dans l'Esprit Saint, à l'oeuvre du Salut.
 
Aujourd'hui vous intercédez pour ceux qui Le suivent dans la consécration totale de tout leur être, hosties pour le salut du monde... 

Nous vous en supplions, ô Mère de Miséricorde, priez pour les prêtres !

"Priez le Père des Cieux
pour qu'il envoie des ouvriers à sa moisson".

Priez pour que nous ayons toujours des prêtres
qui nous donnent les Sacrements,
nous expliquent l'Evangile du Christ,
et nous enseignent à devenir
de vrais enfants de Dieu que comme le dit saint Paul ils puissent dire, et nous avec eux et à leur suite:"Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi"!...

Oui, Mère de Miséricorde, demandez  à Dieu le Père
les prêtres dont nous avons tant besoin ;
obtenez nous des prêtres, obtenez-nous de nombreux prêtres, obtenez-nous de nombreux et saints prêtres 

Amîn


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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 06:04
"They did not shrink from denouncing the people’s sins and calling them to repentance. They did not care at all that most of society felt differently, and did not agonize over whether or not the people would think their message was “relevant.” If their proclamation of the Gospel alienated some people from the Church, that was fine; the hardened unbelief of man did not invalidate the timeless truth of God. These were men who were sure of the absolute truth of their message, and sure that God would help them proclaim it, come what may." (Fr. Lawrence Farley, 21st Century priest and author, on evangelism) [Evangelism; Missions; Witness]

"They did not shrink from denouncing the people’s sins and calling them to repentance. They did not care at all that most of society felt differently, and did not agonize over whether or not the people would think their message was “relevant.” If their proclamation of the Gospel alienated some people from the Church, that was fine; the hardened unbelief of man did not invalidate the timeless truth of God. These were men who were sure of the absolute truth of their message, and sure that God would help them proclaim it, come what may." (Fr. Lawrence Farley, 21st Century priest and author, on evangelism) [Evangelism; Missions; Witness]

Fête des douze apôtres (Juin 30)

 

  • Saint Qurbana
    • Actes 1:12-14 :
  • 12 Ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
  • 13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
  • 14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
    •  
    • I Corinthiens 12: 28-13: 10 :
    • 28 Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses.
    • -13:
    • 13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
    • 10 :
    • 10 A l‘un est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter.
    •  
    • Saint Luc 6:12-26 :
  • 12 En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu.
  • 13 Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres :
  • 14 Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
  • 15 Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote,
  • 16 Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.
  • 17 Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon.
  • 18 Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé.
  • 19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.
  • 20 Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.
  • 21 Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez.
  • 22 Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.
  • 23 Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
  • 24 Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation !
  • 25 Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
  • 26 Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes.
    •  

Par l'Abbé Duquesne

(1732-1791) 
L'Évangile médité - 96e méditation 

 

La douceur de la brebis, la simplicité de la colombe

 

 

Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups...

C'est à dire faible, sans armes et sans défense, je vous envoie au milieu des censeurs de ma doctrine, des ennemis de ma morale, des persécuteurs de ma religion.

Leur persécution contre vous n'aura d'autre cause que leur férocité, ce que leur antipathie naturelle contre la vertu, que leur avidité pour les biens dont ils vous dépouilleront ou dont ils vous croiront possesseur.

Le sénat et les tribunaux s'assembleront pour vous perdre.

Leur complot aura tout l'appareil et toutes les formalités de la justice qu'on emploie contre de vrai coupables [...]

Leur persécution sera publique et cruelle. 

Désespérés de ne pouvoir vous fermer la bouche, n'étant pas en droit de disposer de votre vie, ils vous traîneront devant les puissances de la terre [...] votre mort seule pourra assouvir leur rage et leur fureur; mais en mourant, vous prêcherez hautement mon Evangile, et votre mort sera un témoignage qui leur prouvera que le règne de Dieu est arrivé. 

Notre Seigneur ne donne à ses apôtres d'autre moyen pour soutenir la persécution, que la pratique des vertus les plus parfaites.

Je vous envoie, leur dit-il, comme des brebis au milieu des loups. Je ne veux cependant point que vous ayez contre eux d'autres armes, d'autre esprit, d'autres dispositions que celles qui sont figurées par la brebis. Son caractère est la douceur; elle est incapable d'emportement, de résistance. 

Soyez simples comme des colombes....

Simplicité qui exclut toute duplicité, tout mensonge, tout artifice.

Que toutes vos paroles et toute votre conduite ne respirent que simplicité et candeur.

Que cette sincérité et cette franchise ont attiré de cœur au christianisme! 

+++

 

Saint Cyrille d'Alexandrie

(380-444), évêque et docteur de l'Église 
Commentaire de l'évangile de Luc, 5 ; PG 72, 565 

 

« La foule rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes »

 

      Le paralysé, incurable, était étendu sur son lit. Après avoir épuisé l'art des médecins, il est venu, porté par les siens, vers le seul vrai médecin, le médecin qui vient du ciel.

Mais quand il a été placé devant celui qui pouvait le guérir, c'est sa foi qui a attiré le regard du Seigneur. Pour bien montrer que cette foi détruisait le péché, Jésus a déclaré aussitôt :

« Tes péchés sont pardonnés. »

On me dira peut-être :

« Cet homme voulait être guéri de sa maladie, pourquoi le Christ lui annonce-t-il la rémission de ses péchés ? »

C'était pour que tu apprennes que Dieu voit le cœur de l'homme dans le silence et sans bruit, qu'il contemple les chemins de tous les vivants.

L'Écriture dit en effet :

« Les yeux du Seigneur observent les chemins de l'homme, ils surveillent tous ses sentiers »

(Pr 5,21)... 

      Pourtant quand le Christ disait :

« Tes péchés sont pardonnés »,

il laissait le champ libre à l'incrédulité de l'assistance ; le pardon des péchés ne se voit pas avec nos yeux de chair.

Alors quand le paralysé se lève et marche, il manifeste avec évidence que le Christ possède la puissance de Dieu... 

      Qui possède ce pouvoir ?

Lui seul ou nous aussi ?

Nous aussi avec lui.

Lui, il pardonne les péchés parce qu'il est l'homme-Dieu, le Seigneur de la Loi.

Quant à nous, nous avons reçu de lui cette grâce admirable et merveilleuse, car il a voulu donner à l'homme ce pouvoir.

Il a dit en effet aux apôtres :

« Je vous le dis, en vérité : tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel »

(Mt 18,18).

Et encore :

« Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis »

(Jn 20,23).

 
Mardi 9 Juin 2015. Eléments pour la méditation:
 

MESSAGE ET CONVOCATION (Rappel):

 

Chers amis. Aloho m’barekh,

 

L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone en France et

 

en Afrique est une fois de plus, par l'amour compatissant

 

qui doit unir chacun de ses membres à tous et chacun de nos

 

frères humain, l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone est

 

une fois de plus plus atterrée face à l'incompréhensible et

 

inacceptable violences de ces actes terroristes qui viennent

 

s'ensanglanter le bien-aimé Liban et l'infortunée

 

Turquie. 


Nous prions pour les victimes, leurs familles et la

 

conversion de leurs bourreaux, lesquelles, tant qu'ils

 

persévèrent dans leurs ignominies, déshonorent notre race

 

humaine et la religion dont ils se réclament.

 


Puisse le Dieu de toute bonté recevoir les défunts et

 

soutenir ceux qui souffrent ! Puisse la Mère de

 

Miséricorde accompagner les défunts vers la lumière

 

céleste et , de son intercession et sa protection maternelle,

 

assister ceux qui restent et pâtissent des conséquences de ces

 

actes insensés !


Lorsque vous recevrez cette "newsletter", la fête des princes

 

des Apôtres saint Pierre et saint Paul (29 Juin) la

 

fête des douze Apôtres(30) auront été célébrées.


La célébration du 29 marquait la fin du jeûne des

 

Apôtres (Sawmo da-Shlihe) et elle était ou aurait dû

 

être occasion pour nous, fils et filles de l’Eglise Syrienne

 

de l’Inde (Chrétienté de Saint Thomas), une occasion

 

de rendre grâce au Seigneur de continuer d’être présent au

 

monde à travers le ministère de Ses Apôtres et, en

 

conséquent, par la Grâce d Saint Esprit: Emmanuel,

 

Dieu présent au milieu de Son Peuple.

 

Le 29, il était bon que les « Chrétiens de Saint

 

Thomas » de l’Eglise-mère comme de ses missions se

 

souviennent et se tournent dans la prière et la

 

reconnaissance vers l’Eglise d’Antioche et de Tout

 

l’Orient que fonda l’Apôtre Pierre et dont nous avons

 

reçu la pérennité apostolique, aujourd'hui une Eglise

 

Martyre, un modèle de fidélité au Christ Prince de la

 

Paix.

 

Puisse la prière des saints Apôtres Pierre et Paul nous

 

accompagner alors que notre Métropolie (Archidiocèse) se

 

porte si mal ! Puissent l’intercession du Collège

 

Apostolique accompagner nos Patriarches, Catholicos,

 

Métropolites et Evêques pour que se manifeste toujours

 

davantage l’unanimité du Témoignage Chrétien, l’unité

 

en Christ !

 

Par ailleurs, je rappelle à tous nos amis et Diocésains

 

la convocation suivante à la prière et, si possible, à votre

 

présence active à l’AG O

 

De l’Association Cultuelle de la

Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe

 

Francophone :

« En tant que Métropolite et, dès lors, responsable

 

de notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone Mar

 

Thoma, fondée etcanoniquement établie grâce à

 

la volonté et l'élan missionnaire des Chrétiens de

St Thomas (Eglise Orthodoxe Malankare ,

Eglise Orthodoxe des Indes),

il est de mon devoir,

pour toujours mieux servir les Fidèles du Christ

 

qui nous honorent de leur confiance, d'établir notre

 

Mission sur le Roc de la Foi et une sécurité

 

canonique incontestable.

 

Je vous convie donc:

 

1) A l'Assemblée Générale Ordinaire de

 

l’Association cultuelle de la Métropolie

 

(Archidiocèse) qui se tiendra lors du repas le

 

dimanche 3 Juillet prochain ainsi que nous vous y

 

avons invité par S.MS et lors des Messes.

 

(Si vous ne pouvez pas être présent, veuillez envoyer d’ic samedi 2 Juillet

 

un « pouvoir » pour vous faire représenter par l’un ou l’autre des diocésains)*

 

2) A prier dès maintenant l'Esprit Saint pour

 

une réunion très importante que j'aurai en

 

Allemagne le Mercredi 6

 

Juillet avec une haute Autorité des Eglises de

 

Tradition Syro-Orthodoxe.

 (Cette réunion initialement prévue le 4 Juillet est reportée au 6 Juillet )

 

Nous vous invitons soutenir par vos ferventes prières cette réunion

 

importante pour les intérêts de l'Eglise et l'unanimité du

 

témoignage chrétien des Eglises de Tradition Syriaque.

 

Puisse la Mère de Miséricorde être à nos côtés et

 

près de vous tous comme "Mère du Bon Conseil" ! »

 

Votre fidèlement en Notre-Seigneur. Aloho

m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

 

+Métropolite Mor Philipose-Mariam

 

 

*Modèle de « pouvoir » :

 

 

 

Je Soussigné :………., ne pauvant être présent à l’A.G O de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Mar Thoma qui se tiendra le dimanche 3 Juillet à partir de 13 h, donne pouvoir à : (Mr, Mme, Melle, le Père, la sœur)…………………pour me représenter lors des votes et délibérations .

Fait à (Ville):…., ce (Date) :….

Signature :

 

 

 

Mardi 9 Juin 2015. Eléments pour la méditation:

*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

et aux Saints du Kerala.

 

 

St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

St Gregorios de Parumala, priez pour nous !

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 2 Juillet  à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, June 5:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

 
 
 

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Au calendrier Malankare Orthodoxe:

Après la Fête de St Pierre et Paul (29 Juin) , c'est aujourd'hui celle des Saints Apôtres (30 Juin)

Fête des douze apôtres

 

Tropaire, t. 4

Princes des Apôtres divins * et docteurs de l'univers, * intercédez auprès du Maître universel * pour qu'au monde il fasse don de la paix * et qu'à nos âmes il accorde la grâce du salut.

 

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,

Saints Apôtres du Seigneur, * intercédez auprès du Dieu de miséricorde, * pour qu'à nos âmes il accorde le pardon de nos péchés.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

Vierge Mère de Dieu, nous te chantons, * médiatrice du salut pour le genre humain; * dans la chair qu'il a reçue de toi * ton Fils, notre Dieu, * a daigné souffrir sur la croix * pour nous racheter de la mort, * dans son amour pour les hommes.

Kondakion, t. 2

Les infaillibles prédicateurs de la parole de Dieu, * les Coryphées de tes Apôtres, Seigneur, * auprès de toi ont trouvé le lieu de leur repos, * dans la jouissance de tes biens, * car tu as accueilli leurs souffrances et leur mort * mieux que toute offrande des prémices de la terre, * toi qui seul peux lire dans le cœur des hommes.

Ikos

Rendez claire ma langue, Sauveur, * ouvrez largement ma bouche; * l'emplissant de Votre Esprit, donnez à mon cœur la componction, * afin que, le premier, j'observe et accomplisse ce que j'enseigne et prescris; * seul celui qui fait ce qu'il enseigne est vraiment grand: * si je ne joins pas les actes aux paroles, je suis une cymbale qui retentit; * donnez-moi donc d'énoncer ce qu'il faut et d'agir utilement, * Vous qui seul ppouvez lire dans le cœur des hommes.

Exapostilaire, t. 2

Ensemble acclamons joyeusement * la Douzaine des Apôtres divins; * disons-leur: réjouissez-vous qui, parcourant * la terre entière, avez pris dans vos filets * la multitude des nations qui, renonçant à l'erreur, * ont reçu de vous l'enseignement de la vraie foi.

En toi, Très Sainte Mère, nous avons notre fierté, * en toi notre avocate auprès de Dieu;. * étends ton invincible main pour écraser notre Ennemi; * que Dieu par tes prières * nous envoie de son Sanctuaire le salut.
(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsjuin/juin30.html)

 

he Holy, Glorious and All-praised Twelve Apostles

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Though each of the Twelve Apostles has his own Feast day, on this day they are commemorated together. Of the Twelve, only St John the Theologian died in peace; the rest met a martyr's end. Following are their individual feast days and the manner of their end.

 

 Roman citizens could not be crucified: crucifixion was considered a shameful death unworthy of a citizen. For this reason the Apostle Paul was 'privileged' to be beheaded.

 

  Peter: June 29, January 16. Crucified upside down.

  Andrew: November 30. Crucified.

  James the Son of Zebedee: April 30. Beheaded.

  John the Theologian: September 26, May 8. Died in peace in a wondrous way.

  Philip: November 14. Crucified.

  Bartholomew: June 11, August 25. Crucified, then flayed and beheaded.

  Thomas: October 6. Pierced with five spears.

  Matthew the Evangelist: November 16. Burned to death.

  James the Son of Aphaeos: October 9. Crucified.

  Thaddeus (or Jude the brother of James): June 19. Crucified.

  Simon the Zealot: May 10. Crucified.

  Matthias: August 9. Stoned, then beheaded with an axe when dead.

  Paul: June 29. Beheaded.

 

 

Saint Martial

(évêque du IIIème s).

 

 MARTIAL 30 JUIN

 

Martial est un saint dont nous connaissons

deux récits légendaires l’un du VIII ème

l’autre du XIème siècle.

Selon ces traditions Martial est un enfant de Galilée,

un petit cousin de Pierre, et il participe directement à diverses scènes de l’Evangile.

C’est lui que Jésus montre lorsqu’il parle des petits enfants,

c’est lui qui tient le panier de la multiplication des pains,

le linge qui sert au lavement des pieds…

il est baptisé par St Pierre qui l’envoie en Gaule…

Ces faits sont "confirmés" par quelques âmes mystiques lors de "révélations privées" qui leurs sont faites. D'intéressantes découvertes archéologiques vont dans ce sens...A suivre...

  La réalité connue est plus discrète, il y a eu un Martial, évêque de Limoges au III ème s. dont nous ne pas grand chose.

Son nom a été donné à une grande abbaye et à plusieurs villages et villes du Limousin mais aussi d’ailleurs

 

(Pour voir les fresques: http://www.culture.gouv.fr/culture/palais-des-papes/fr/)

 

 

Premiers Martyrs de l'Église de Rome 
(
† 64)

Martyrologe Romain : Mémoire des premiers saints martyrs de l'Église romaine.

En 64, après l’incendie de la ville de Rome, l’empereur Néron accusa faussement les chrétiens de ce forfait et en fit cruellement périr un grand nombre: les uns, revêtus de peaux de bêtes, furent exposés aux morsures des chiens; d’autres crucifiés; d’autres transformés en torches, afin qu’à la chute du jour ils servissent d’éclairage nocturne dans le cirque.

 

Tous étaient disciples des Apôtres; ils furent les premiers des martyrs que l’Église romaine offrit au Seigneur.

Saint Thibaud

(1017-1066)

         Né à Provins en 1017, Thibaud descendait des comtes de Champagne.

Désirant se retirer dans la solitude et après divers pèlerinages, il se fixa près de Vicence. L'évêque de cette ville l'ordonna prêtre.

         Attaqué d'une maladie qui couvrit son corps d'ulcères, Thibaud fit montre d'une patience admirable et mourut en 1066.

Quelques années auparavant il avait reçu l'habit des Camaldules.

         Il fut canonisé par Alexandre III.

 

 

 BONNE FETE AUX MARTIAL, THIBAUD...

 

"The sun cannot shine without light; nor can the heart be cleansed of the stain of destructive thoughts without invoking in prayer the name of Jesus. This being the case, we should use that name as we do our own breath. For that name is light, while evil thoughts are darkness; it is God and Master, while evil thoughts are slaves and demons."

(St. Hesychios the Priest)
 

 

 

 

 

 

La statue intacte de la Sainte Vierge a suscité l’émerveillement

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Une photo de la Sainte Vierge circule sur les réseaux sociaux : elle a été prise en Equateur, à l’école Leonie Aviat dans la paroisse de Tarqui, à Manta, très fortement touchée par le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé l’Équateur ce 16 avril 2016. Comme l’ont déclaré divers membres de la communauté des Oblats de saint François de Sales, la statue sous verre de la Sainte Vierge intacte a suscité l’émerveillement alors que l’école dans laquelle elle se trouvait a été totalement détruire.

Comment une représentation de la Madone, si fragile, a-t-elle pu résister à un tremblement de terre ? Telle est la question que tous se posent. Pour beaucoup, il n’y a pas de réponse, mais cette statuette rescapée pourrait symboliser une sorte de triomphe dans un contexte de dévastation totale, et devenir une icône de consolation.

Trois jours après le séisme, y compris dans la ville de Tarqui où s’est produit le miracle de la statue de la Sainte Vierge, trois personnes ont pu être extirpées vivantes, selon ABC. Ce sauvetage est dû aux pompiers de Quito qui, le même jour, ont également sauvé deux personnes dans le centre de la capitale

 

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIA

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

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Au calendrier Malankare Orthodoxe:

Hier soir se terminait le "Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 
LA FOI CHRÉTIENNE INCONTOURNABLE

Le Fils

« Il y a un dogme fondamental qui est commun à l’ensemble du monde chrétien, confessé par l’apôtre Pierre au nom de tout le collège apostolique et, en celui-ci, au nom de l’Église entière : ‘Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant’. Il fut aussi l’objet de la prédication apostolique depuis le jour de le Pentecôte. Jésus Christ est le Verbe suréternel, le Fils de Dieu, qui a assumé la nature humaine, sans division ni confusion, Dieu vrai et homme vrai, qui est venu dans le monde pour sauver l’homme, qui a accepté volontairement les souffrances et la mort sur la Croix, qui est ressuscité, qui est monté au ciel, qui siège à la droite du Père et qui revient dans le monde pour le Jugement dernier et pour le règne éternel. Par cette foi, l’Orthodoxie ne se distingue ni du catholicisme, ni de l’anglicanisme (en tout cas des anglo-catholiques), ni du protestantisme traditionnel. Le dogme christologique y est entendu avec toute la force du réalisme qui lui a été imparti à l’époque des conciles œcuméniques […]

La foi en Christ comme fils de Dieu n’est pas une simple doctrine christologique, elle est la vie même de l’Orthodoxie, elle traverse celle-ci du haut en bas. Chacun se jette aux pieds du Christ avec le cri joyeux de la foi : ‘Mon Seigneur et mon Dieu !’, assiste à sa Nativité, souffre sa Passion, ressuscite avec lui dans la Résurrection, palpite dans l’attente de son glorieux Avènement. Sans cette foi, il n’y a tout simplement pas de christianisme […]

La Trinité

Or cette foi en Christ, Fils de Dieu, est en même temps celle en la sainte Trinité, au nom de laquelle, selon l’injonction du Seigneur (Mt. 28, 19), est effectué le baptême. Cette foi trinitaire est déjà incluse dans la foi au Fils, qui est envoyé par le Père et qui envoie le saint Esprit. Le christianisme est la religion de la très sainte Trinité […] Il convient de remarquer que dans la vie liturgique de l’Orthodoxie, les […] invocations font décidément prévaloir le Nom de la sainte Trinité sur celui de Jésus Christ..

L’Orthodoxie confesse le dogme de la sainte Trinité tel qu’il fut énoncé à l’époque des conciles œcuméniques et fixé dans le symbole de la foi. Ce qui ne le rend pas du tout archaïque, car il représente une vérité supérieure de la pensée pour la conscience philosophique et religieuse moderne elle aussi. Qu’il soit irrecevable pour le rationalisme, qui appliquait à la conception des choses divines des catégories de l’entendement, comme celle de l’un immobile ou du multiple, ne l’aliène nullement de la raison théologique. Nous trouvons dans notre propre conscience des signes si lumineux de la tri-unité hypostatique (moi-toi-nous) que ce dogme est une nécessité pour la pensée et une base de départ pour les constructions métaphysiques »

(Source : "Sagesse Orthodoxe", extrait du P. Serge Boulgakov, L’Orthodoxie, L’Age d’Homme, Paris, 1980, p. 116 118)
 

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L'accord sur le partenariat transatlantique devrait avant tout être conforme aux intérêts de l'Union européenne, selon le premier ministre français.

Il ne peut pas y avoir d'accord sur le partenariat transatlantique de libre-échange (Tafta) entre les Etats-Unis et l'UE si les intérêts de cette dernière ne sont pas prises en considération, a déclaré le premier ministre français Manuel Valls, cité par les médias français.

Depuis juin 2013, l'Union européenne est en négociations avec les Etats-Unis au sujet du partenariat transatlantique de libre-échange. Il s'agit de créer la plus grande zone de libre-échange du monde pour un marché de près de 800 millions de consommateurs.

 

"Dorénavant, aucun accord de libre-échange ne doit être conclu s'il ne respecte pas les intérêts de l'Union. L'Europe doit être ferme. La France y veillera. Et moi je vous le dis franchement, il ne peut pas y avoir d'accord de traité transatlantique. Cet accord ne va pas dans le bon sens", a indiqué le chef du gouvernement français.

L'administration actuelle des Etats-Unis a déjà laissé entendre qu'elle n'épargnerait aucun effort pour conclure les négociations avant la fin de son mandat qui prend fin en novembre. Plusieurs observateurs estiment pourtant que c'est justement les craintes liées au Tafta qui ont constitué une des raisons de la sortie britannique de l'UE.

Les détracteurs de l'accord estiment qu'il est rédigé uniquement dans les intérêts de multinationales qui luttent pour la suppression des barrières commerciales et réglementaires entre l'UE et les Etats-Unis.

source

 

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PARUTION(S) NOUVELLE(S):

 

 

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« Mon but fondamental est d’aider l’homme contemporain à vivre

 

intimement la guérison à l’intérieur de l’Eglise Orthodoxe comme

 

nous aussi nous luttons pour l’atteindre.

 

J’ai conscience que nous

 

sommes tous malades et cherchons le Médecin.

 

Nous sommes

 

malades et recherchons une thérapie.

 

L’Eglise Orthodoxe est

 

l’auberge et l’hôpital dans lequel chaque malade et chaque

 

souffrant peut être soigné par la Bon Samaritain, le Christ. »

 

 

(Métropolite Hiérothéos in Psychothérapie Orthodoxe)

 

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Jean-Claude et Geneviève Antakli sont venus nous présenter leur ouvrage “Syriapocalypse”.

Ils reviennent sur les 3 dernières années du conflit en Syrie et dévoilent le plan de Washington pour embraser le monde arabo-musulman et redessiner la carte géopolitique du Proche-Orient. Jean-Claude et Geneviève Antakli expliquent également le rôle qu’ont joué les pétromonarchies du golfe, la Turquie et l’opposition syrienne soi disant démocratique, pour déstabiliser le pouvoir de Bachar el-Assad. 

source

 

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De: Véronique Teyssandier <teyssandier@hotmail.com>

 
L’Association Parler en paix, lauréate 2016 du trophée du vivre-ensemble, vous invite à venir fêter la fin de l’année 
le dimanche 26 juin de 13h à 17h
à la Maison de l’Europe et de l’Orient (3 Passage Hennel, 75012 Paris). 
 
La fête est ouverte à tous. 
Cette association, qui existe depuis 12 ans, propose à ses adhérents l’apprentissage conjoint de l’arabe et de l’hébreu ainsi que des activités culturelles autour des cultures juive et arabe. 
 
Si vous êtes curieux, si vous avez le goût des autres, venez les rencontrer pour manger un morceau, écouter de la poésie, vous laisser bercer par le son des langues. 
Ils vous attendent pour vous faire connaître leur association et festoyer en paix !  www.parlerenpaix.org
 

13H-14h : déjeuner participatif (chacun apporte une spécialité, un plat ou une boisson)

14h-15h : interventions des élèves 

15h-16h : lectures

16h-16h30 : chants de matrouz par simon elbaz

« Le Matrouz - en arabe, ce qui est brodé - est de tradition orale. Renouant instinctivement avec ce patrimoine culturel judéo-arabe rattaché au creuset hébraïque, musulman et chrétien de l'Andalousie pluriculturelle, Simon Elbaz s'est inspiré, dans un premier temps, de cet art basé principalement sur l'alternance de deux langues, l'arabe et l'hébreu. 
Il aurait pu garder et regarder cet héritage comme un objet de nostalgie ; il a préféré s'en emparer pour le renouveler, en associant le sacré et le profane et en s’appuyant sur un autre procédé de composition fondé sur l’entrecroisement :
- de langues : l’hébreu et l’arabe notamment, avec le français, le latin, le judéo-espagnol… 
- de musiques : maghrébo-andalouse, judéo-espagnole, orientale, médiévale… 
- de différents modes d’expression : la musique, le chant, le conte et le théâtre qui, pour la première fois, « entre en scène » dans le répertoire Matrouz. »

Après avoir chanté, Simon Elbaz sera disponible dans l’espace librairie pour dédicacer son coffret. 

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Mauricette Vial-Andru, ancienne enseignante de Français et d’Histoire, écrit des livres pour la jeunesse, romans historiques et d’aventures, vies de saints, tous permettant un bel apostolat auprès des enfants.
 
 
jeanne-d-arc-soldat-du-roi
 

Ce joli livre destiné aux enfants dès l’âge de six ans débute avec la naissance de Jeanne d’Arc le 6 janvier 1412, décrit sa mission, raconte son épopée et son martyre, et se termine avec le procès de réhabilitation de Jeanne en 1456 et sa reconnaissance comme sainte par l’Eglise en 1920.

De beaux dessins enrichissent ce récit rédigé avec foi et pédagogie. Idéal pour faire découvrir la patronne secondaire de la France à nos petits.

Jeanne d’Arc soldat du Roi, Mauricette Vial-Andru, illustrations de Catherine Carré, éditions Téqui, collection Les Petits Pâtres, 45 pages, 11 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur


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L'HISTOIRE ROMAINE:

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Jean-Pierre Martin et Alain Chauvot sont deux professeurs émérites d’histoire. Mireille Cébeillac-Gervasoni, directrice émérite de recherche au CNRS, est une spécialiste d’épigraphie latine et d’histoire romaine républicaine et impériale.

L’histoire de Rome offre un exemple quasi unique dans l’histoire du monde, celui d’une cité parmi d’autres qui, peu à peu, au milieu d’immenses difficultés, réussit à se confondre avec le monde méditerranéen, qui s’y maintient pendant plusieurs siècles et qui se transforme, pour exister encore, après plus d’un millénaire.

A travers un choix d’événements, de faits politiques, militaires, sociaux, économiques et culturels, ce livre présente les pensées qui ont guidé les Romains.

L’ouvrage se découpe en trois parties : Mireille Cébeillac-Gervasoni traite la royauté et la république, Jean-Pierre Martin décrit le Haut-Empire et Alain Chauvot se consacre à l’Antiquité tardive. Ces trois auteurs se complètent harmonieusement pour nous narrer cette histoire extraordinaire de Rome en tant que puissance autonome et dominatrice. Itinéraire long, difficile, heurté, durant lequel Rome a failli disparaître à plusieurs reprises, que ce soit sous des coups intérieurs ou sous des assauts venus de l’extérieur. Les Romains ont fait preuve d’un pragmatisme qui leur a permis de passer de l’organisation politique d’une simple cité à la constitution d’un empire. L’histoire de Rome est le temps d’une édification, puis d’une défense d’un ensemble qui a tendu à l’hégémonie universelle. Mais elle est aussi rythmée par le clientélisme, la corruption, l’utilisation de la force, les ambitions personnelles destructrices de l’Etat et des moyens matériels qui n’étaient pas à la hauteur des ambitions.

Cette quatrième édition de l’Histoire romaine se révèle indispensable à toute personne qui veut connaître et comprendre la fascinante Rome antique.

Histoire romaine, Jean-Pierre Martin, Alain Chauvot et Mireille Cébeillac-Gervasoni, éditions Armand Colin, 479 pages, 29 euros

 

A commander en ligne sur le site de l’éditeur.

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Seize auteurs

ont contribué à la rédaction

de cet ouvrage surprenant

consacré à quelques fondateurs de sociétés secrètes, théosophes, kabbalistes et autres lucifériens.

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Certains font office de mages de cour. A titre d’exemple, citons Herschel Steinscgneider, dit Erik Jan Hanussen, présenté comme le mage juif d’Adolf Hitler et qui prétendait donner au futur maître de l’Allemagne des cours de manipulation des foules et d’hypnotisme de masse !

Il est aussi question de la « confrérie italienne », une société secrète d’homosexuels au temps de Louis XIV, de la Loge de Lesbos, qualifiée par Mirabeau de « secte des Anandrynes », c’est-à-dire des « Femmes sans hommes », société secrète lesbienne aux règles calquées sur la franc-maçonnerie, ou encore du « Troisième Temple de la Rose-Croix » qui mélange rites vaudous, pratiques orgiaques et préceptes rosicruciens.

Les illuminés de l’occulte, ouvrage collectif, éditions Prisma, collection Folle Histoire, 190 pages, 17,95 euros

A commander en ligne via le site de l’éditeur

 

  

 

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INVITATION (S):

 

 

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[SYRIE - PÈLERINAGES]

 

Pèlerinage en Syrie aux sources de la chrétienté

*Du 10 au 16 septembre 2016 et

 

*Du 2 au 8 octobre 2016,

 

SOS Chrétiens d'Orient et

l'agence de voyages Odeia

 

vous proposent de découvrir la Syrie,

de prier dans ce berceau de la Chrétienté et

d'aller à la rencontre de nos frères d'Orient. 
 

 

Il ne reste plus qu'à vous inscrire rapidement...


Renseignements et réservations auprès de

l'agence de voyages Odeia :

 

01 44 09 48 68 ou contact@odeia.fr

 

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De: "Dialogues en humanité" <info2015@dialoguesenhumanite.org>

Lettre d'info Juin 2016

Actu des Dialogues en humanité

Du 1er au 3 juillet 2016:
Devenons des artistes en humanité!

C’est autour de trois parcours itinérants que les Dialogues continuent de prendre vie au parc de la Tête d'or à Lyon et se poursuivront le 9 juillet au Grand Parc.
Petit aperçu de ce qui vous attends:

Réinventons un monde de re-connaissance,
d’encouragement et de soutien mutuel 

Le second parcours est une invitation pour le citoyen à ouvrir le champ des possibles.  Ensemble, autorisons nous à élargir nos cadres d’action et de réflexion et réapproprions nous l’économie, la démocratie, l’éducation, la politique.
Pour une éducation ré-inventée renouvelée, rendez vous vendredi 1er juillet sous l'arbre à palabre. Ce sont les enfants d'aujourd'hui, qui ont, pour horizon de construire la société de demain. Comment être acteur de son apprentissage? Comment replacer l'enthousiasme au coeur de tout enseignement? Avec des enfants, parents, éducateurs, enseignants, ainsi que les Colibris, le réseau de Réciprocité des Savoirs, le Printemps de l'éducation et bien d'autres

La gonette, monnaie locale et citoyenne

Pour se réapproprier l'économie, optons pour une circulation locale et durable de la monnaie! Durant ces trois jours, vous pourrez échanger vos euros en Gonette, la monnaie complémentaire de Lyon. Développons une économie du partage respectueuse des humains et de la nature.

Pour découvrir les multiples ateliers, agoras, temps de coopération-action, temps artistiques, notre programme est aussi disponible en version pdf   http://dialoguesenhumanite.org/sites/dialoguesenhumanite.org/files/meetu...

L'hospitalité c'est quoi pour vous?

Avec les invités du Brésil, du Mali, du Sénégal, de l'Inde,du pourtour de la Méditerranée, ainsi que le Centre desJeunes Dirigeants (CJD), le Groupe hospitalité, la Coordination Urgence Migrants, ATD Quart Monde. Apprenons des différentes conceptions de l'hospitalité pour mieux approfondir l'accueil bienveillant et le partage. Thématiques : entreprise et hospitalité, art et hospitalité, interculturalité, spiritualité-philosophie et hospitalité. Contes, histoires, et témoignages à écouter et à enrichir samedi 2 juillet près de la grande scène, entrée porte des Enfants du Rhône.

Un invitation à découvrir, rencontrer, échanger avec les jeunes générations qui construiront le monde de demain

Témoignages de vies croisées et temps de coopération-action 18h-19h

 Les jeunes générations portent des regards singuliers sur des thématiques liées à la justice sociale, à l'égalité, à la non violence... Samedi 2 juillet, Sacrées Paroles! Jeunes et religions, regards croisés du Groupe Abraham du foyer protestant de la Duchère, et la Compagnie Lien Théâtre mèneront  une réflexion artistique présentée sous la forme d’une restitution théâtrale des ateliers menés sur le territoire de la Duchère, auprès des 16-25 ans. Prenez six jeunes de 17 ans. Ils prennent l’Ascenseur pour se rendre au forum de l’avenir. L’Ascenseur clignote, se bloque pour quelques instants. Ils se retrouvent les uns à côté des autres… Que font-ils ? Comment se regardent-ils ? Le mélange est osé, le résultat inattendu ! Texte né d’une écriture au plateau qui questionne la manière dont on peut dépasser nos préjugés pour mieux vivre-ensemble. 

Vendredi 1er juillet de 18h à 19h, les jeunes prennent la parole à travers l'humanité en marche! avec les jeunes générations des Minguettes, parrainées notamment par Azdine Benyoucef. Au même moment, les jeunes citoyens d'Or de Vaulx en Velin rencontrent Ben Yeger, à l'initiative de l'un des principaux mouvements pacifistes israelo-palestiniens Combattants for Peace.

Hébergement solidaire

Et si vous deveniez hébergeur solidaire des Dialogues en humanité? Nous tous, bénévoles du Réseau international des Dialogues en humanité - et vous aussi certainement! - pensons qu'une politique de l'amitié basée sur la générosité, l'empathie et l'engagement citoyen est le moyen de construire un monde plus juste, plus solidaire et plus tolérant. Si vous souhaitez recevoir une ou plusieurs personnes, sachez que les conditions d'hébergement peuvent être tout à fait simples - seule compte la qualité de l'accueil! Vos invités seront au parc de la Tête d'Or presque toute la journée et la soirée les vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 et y prendront la plupart de leur repas. Est-il besoin de rappeler que l'enrichissement est mutuel et que de belles amitiés se nouent lors de ces échanges?

Des idées pour s’engager

  • Raconter une expérience forte en humanité, lors des témoignages croisés
  • Contribuer à une Agora
  • Devenir Ambassadeur ou volontaire: tous les savoir-faire sont les bienvenus! Interprétariat, acceuil et distribution de programmes, acceuil des internationaux, hébergement solidaire, photographe, caméraman...Nombre d'ateliers ont également besoin de volontaires comme le chantier participatif en terre crue, l'herbarium de Michel ou encore le basket fauteuil. 
  • Comment participer: http://dialoguesenhumanite.org/meetuppage/107/je-participe ou http://dialoguesenhumanite.org/node/add/benevole

Bien entendu, des rencontres incroyables pour enfants et adultes avec la Diva des quartiers Malika Bellaribi-Le Moal, l'artiste peintre Michel Granger, les architectes de Terra Award, le talentueux jeune chorégraphe Azdine Benyoucef et les centaines d'invités porteurs d'expériences innovantes d'humanité venus de tous les continents, et les 50 initiateurs de Dialogues en humanité dans le monde. Voir le communiqué et le dossier de presse dans l'espace presse du site.

contacts: Léa Delalée, Natacha Kaminski, Genviève Ancel tel 04 26 99 38 72

 

En amitié

Contacts
Geneviève Ancel
tel. +33 (0)4 78 63 40 40
tel. +33 (0)6 89 74 46 86
gancel@grandlyon.com


LA TRADITION BIBLIQUE ET ECCLÉSIALE SELON LA VISION ORTHODOXE:

L’idée de Tradition est déjà présente dans l’Ancien Testament.

Elle est reprise et développée dans le Nouveau Testament par les Apôtres, qui eux-mêmes se sont faits en premier lieu les hérauts de la Bonne Nouvelle.

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Tradition biblique et apostolique

Dans la Bible, Dieu se présente comme le Dieu des Pères, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Le judaïsme a une conscience très forte de la tradition léguée par les Pères. Les Juifs se définissaient eux-mêmes par rapport à Abraham en s’appelant " Fils d’Abraham " (voir Jn 8 l’épisode sur la postérité d’Abraham). Le Christ a dit qu’il pouvait " faire de ces pierres des enfants d’Abraham " (Mt 3,9). L’autre grande référence est Moïse, qui est le père, le législateur, le prophète par excellence. Jésus se réfère aussi souvent à lui, par exemple dans l’Évangile de Matthieu, même s’il ne le nomme pas : " Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens… moi je vous dis… " (Mt 5,21-48), quand il se présente comme le fondateur de la Loi nouvelle par rapport à la loi ancienne. La référence à Moïse est la référence exemplaire à la grande tradition religieuse d’Israël dont les contemporains de Jésus sont les héritiers.

Et pour bien faire comprendre que ce n’est pas une référence archéologique, le Christ rappelle que " le Seigneur n’est pas le dieu des morts, mais le Dieu des vivants " (Lc 20,38). Les Pères dont il est question sont des réalités vivantes, ce qui permet de valoriser non seulement la généalogie directe de Jésus dans l’ancienne Alliance, mais aussi toute l’histoire du peuple d’Israël et celle de l’humanité avant le Christ, qui préparait, directement ou indirectement, la venue du Messie.

La Tradition apostolique.

Dans le temps de la nouvelle Alliance, Jésus " transmet " lui aussi à ses disciples la Révélation. " Tout ce que J’ai entendu auprès de mon Père, Je vous l’ai fait connaître " (Jn 15,15). Il ne parle pas de lui-même mais comme il l’a entendu, et l’Esprit Saint viendra confirmer la parole de Jésus ensemencée dans les cœurs.

Le jour de la Pentecôte inaugure le temps de l’Esprit et le début la Traditionapostolique. À plusieurs reprises saint Paul rappelle qu’il n’a fait que recevoir et transmettre : " Pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai transmis (paredôka) " (1 Cor 11,23). " Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu … et par lequel vous êtes sauvés si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé. …Je vous ai transmis (paredôka) avant tout, comme je l’avais moi-même reçu (parelabon), que Christ est mort pour nos péchés.... " (1 Cor 15,1-3).

C’est le principe de la transmission de la foi. Paul n’a rien inventé, il a tout reçu du Seigneur et des Apôtres et à son tour il le transmet. C’est le début de la transmission de génération en génération de l’Évangile, donc de la Tradition ecclésiale.

La Tradition ecclésiale.

Certains distinguent, surtout dans le monde protestant, entre Tradition apostolique et Tradition ecclésiale. Jusqu’aux années 1960 en effet, les traditions réformées et luthériennes se refusaient de parler de la Tradition. L’adage sola scriptura avait été adopté comme règle de conduite, en réaction extrême contre la surévaluation du magistère de l’Église au Moyen ge. Avec le mouvement œcuménique, les grandes traditions protestantes s’ouvrent de plus en plus à la Tradition mais elles considèrent curieusement que dès que le canon du Nouveau Testament eut été défini, l’Église perdit la faculté de déterminer le contenu de la Tradition sacrée.

Cette séparation entre Tradition apostolique et Tradition ecclésiale est forcément problématique : dès l’instant où nous confessons que l’Église est apostolique dans son être profond, il y a identité entre Tradition ecclésiale et Tradition apostolique ; cela étant, la grande question est d’identifier clairement, avec le discernement nécessaire, ce qu’est la Tradition ecclésiale parmi les nombreuses traditions simplement humaines véhiculées dans la vie historique des Églises. Confesser que la Traditionecclésiale est apostolique n’est pas simplement admettre la présence d’un lien direct avec les Apôtres et leurs premiers successeurs, mais signifie que l’enseignement de l’Église est, jusqu’à la fin des temps, apostolique, c’est-à-dire fidèle à l’enseignement même des Apôtres, qui eux-mêmes l’avaient reçu du Sauveur.

Tradition ecclésiale et Esprit Saint

Il n’existe qu’une seule Tradition, qui est la Tradition des Apôtres et de leurs successeurs jusqu’à aujourd’hui. C’est une Tradition que l’Orthodoxie confesse comme ininterrompue, qui sauvegarde la continuité, la permanence et l’identité de l’Église. L’Église n’existe elle-même que parce qu’elle est une, dans le temps et dans l’espace. Mais de même que l’Église une se diversifie géographiquement à travers des Églises locales, de même la Tradition une se décline dans les différentes Églises à travers des traditions légitimes qui ne portent pas atteinte à son unité foncière.

Coutume et Tradition.

Il faut bien reconnaître qu’il existe quelque confusion dans de larges cercles de fidèles orthodoxes entre Tradition et " coutume ", cette dernière étant toujours entendue comme une loi figée et intangible. Sur des points aussi évidents que la rénovation du calendrier liturgique – qui est en décalage avec la vie cosmique et qui, par conséquent, ne rend plus correctement sa fonction symbolique –, la réforme entamée il y a près d’un siècle n’a pu encore aller à son terme, faute de consensus. Le conservatisme de l’Orthodoxie historique est d’abord la conséquence d’une histoire difficile faite de persécutions et de mise en séquestre de l’Église tant par l’Empire ottoman que par l’Empire russe à partir de Pierre le Grand.

La problématique tradition-coutume s’est pourtant posée très tôt dans l’histoire de l’Église. Déjà au IIIe s., dans sa querelle avec le pape Étienne, saint Cyprien de Carthage soulignait que " la coutume sans la vérité est une vieille erreur " (Lettre 74,9). Seule la vérité peut insuffler la nouveauté de l’Esprit dont la coutume ecclésiale a besoin. Ailleurs, Cyprien rappelle, à la suite de Tertullien, que le Christ a dit : " Je suis la vérité " mais n’a pas dit : " Je suis la coutume " soulignant ainsi que la Tradition, pour être ordonnée à la vérité et à la vie, doit demeurer en tension permanente entre coutume et liberté créatrice. La tradition ecclésiale ne constitue pas simplement la transmission linéaire et diachronique du dépôt de la foi apostolique : comme le note saint Irénée de Lyon, c’est une Tradition " de vérité " (“traditioveritatis”), garantie par le " charisme sûr de vérité " (“charismaveritatis certum”) préservé depuis l’origine à travers la succession apostolique et l’assistance permanente et verticale de l’Esprit Saint (Contre les Hérésies, IV, 26,2).

Tradition et Révélation.

Dans une belle étude, le théologien Vladimir Lossky a naguère montré, en s’appuyant sur le témoignage de l’Église ancienne, que par-delà la ligne horizontale des traditions dans leur pluralité et leur diversité, la Traditionreprésente dans une perspective verticale " le mode unique de recevoir la Révélation " ; elle est la lumière ou encore l’évidence intérieure dans lesquelles la Révélation est reçue par l’Église. C’est donc la marque même de la présence de l’Esprit Saint dans l’Église. L’intérêt de l’approche de V. Lossky est de cerner le caractère surnaturel dela Tradition au-delà même de la diversité des contenus que celle-ci prend nécessairement dans la culture humaine. Comme le notait le saint évêque Philarète de Moscou au XIXe s., la vraie et sainte Tradition " ne consiste pas uniquement en une transmission visible et verbale des enseignements, des règles, des institutions et des rites : elle est en même temps une communication invisible et actuelle de grâce et de sanctification " (cité par Lossky, p. 152). Ainsi la Tradition ne peut-elle se réduire à une approche purement conceptuelle ; elle est indissociable de la vie charismatique de l’Église.

Révélation et Esprit Saint.

Saint Irénée insiste sur le fait que la transmission de la Révélation se fait dans l’Esprit Saint, qu’elle est un mystère permanent dans lequel l’Esprit Saint joue le rôle principal. D’un côté il rend possible la communication de la foi, et de l’autre il rend possible la réception de cette foi. Et tandis que dans la transmission humaine, il peut y avoir déperdition, cette foi ne sort pas diminuée au cours de ce mouvement ininterrompu. Saint Irénée souligne que, dans la transmission du dépôt de la foi, " même le plus intelligent parmi les chefs des Églises n’ajoutera rien, et le plus faible en paroles ne retranchera rien " (Contre les hérésies, I, 10,2). Dans l’Église, il y a donc, par l’Esprit Saint, une identité totale de la foi à travers le temps, les communautés et les personnes.

[…]

(Source: Michel Stavrou Cahier Évangile n° 141 (septembre 2007) pages 86-89.)

SANS LIEN AVEC UN ÉVÊQUE, QUE VAUT L’ACTIVITÉ SACRAMENTELLE DU PRÊTRE ?

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L’envoyé de l’Évêque

Le Prêtre n’existe pas en lui-même; il fait partie d’un « presbytérium », ou collège de prêtres; ce presbytérium est celui d’un évêque, comme l’a expliqué saint Ignace d’Antioche. De plus, le Prêtre est ordonné par l’Évêque; il est de la sorte le prêtre de tel ou tel évêque qui lui a transmis la grâce apostolique; ou le prêtre de tel évêque successeur du premier, ou titulaire d’un diocèse dans lequel ce prêtre a pu être transféré. Cette grâce ne demeure agissante que dans la mesure où le prêtre d’une paroisse par exemple demeure connecté à la source épiscopale du ministère qu’il exerce. Le Prêtre n’agit pas en son nom propre: il agit au nom de l’évêque qui l’envoie. C’est ce qu’indique la présence sur l’autel paroissial de l’ « antimis » ou « corporal » signé par l’évêque diocésain.

Le saint chrême

C’est également ce que prouve le fait que le Prêtre reçoit de l’Évêque le saint chrême. S’il n’a plus d’évêque, ou s’il est séparé d’un évêque par des circonstances même compréhensibles (guerre, déportation, emprisonnement, exécution des évêques…), il ne reçoit plus le saint chrême qui lui sert à oindre les nouveaux baptisés et, par conséquent, son activité cesse d’elle-même, ou bien elle est suspendue jusqu’à la venue d’un nouvel évêque qui accordera à nouveau le saint chrême. La question que l’on doit pouvoir poser à tout prêtre, notamment dans des pays comme la France actuelle, est: « qui est ton évêque? » Et l’évêque lui-même doit être connecté à la source apostolique de son épiscopat: le collège des évêques ou « synode ». Ainsi dans l’Église, le baptisé ne peut rien sans le prêtre; le Prêtre et le Diacre (lui aussi ordonné par l’Évêque) ne peuvent rien sans l’Évêque; et l’Évêque ne peut rien sans les autres évêques – et il ne peut rien, d’ailleurs, sans le fidèle, le membre le plus simple du peuple de Dieu, dont il attend l’Amen pour continuer ce qu’il a commencé de faire ou ce qu’il a proposé que l’on fasse. C’est le mystère de l’Église: mystère d’obéissance réciproque à l’image et à la ressemblance de la sainte Trinité.

Le mystère de l’obéissance

Celle-ci n’est pas une vertu morale, juridique et disciplinaire. Elle est le renoncement à sa propre volonté afin de jouir sans cesse d’une communication de la grâce que l’on appelle la « bénédiction ». Celle-ci, à son tour, n’est pas une simple permission émise par une prétendue autorité. Elle constitue essentiellement la grâce, l’énergie incréée permettant de faire ce qui a été entrepris avec le consentement du père spirituel, par exemple le Prêtre ou l’Évêque. Le Christ Lui-même s’est montré obéissant jusqu’à la mort de la Croix: Il obéissait au Père, non par une soumission servile, mais par amour, par confiance, par communion intime avec la volonté du Père; et cette communion extrême avec le Père lui assurait la communication continuelle et abondante du saint Esprit issu de ce même Père. De même, un fidèle, un diacre, un prêtre qui ne seraient pas dans l’obéissance à leur évêque se priveraient de la communication de la grâce du saint Esprit, qui vient chez l’Évêque par la volonté du Christ, seul tête de l’Église.

Formalisme

Pour toutes ces raisons, des célébrations, des sacrements accomplis par un prêtre hors de l’obéissance à un évêque légitime n’ont même pas d’existence, ils sont de pure forme. Non seulement ils n’ont aucune validité canonique, mais ils n’ont aucun contenu christologique ou pneumatologique: ils ne sont habités ni par le Christ ni par le saint Esprit. Et les fidèles qui croiraient communier des mains d’un tel prêtre ne communieraient en fait à rien.

(Source: "Sagesse orthodoxe")

 

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Au calendrier Malankare Orthodoxe:

"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

 

 

 

DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

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Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

Au Monastère Syriaque de

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en

semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine

tous les :

*22 et

*29 du mois)

 

 

*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

et aux Saints du Kerala.

 

 

St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

St Gregorios de Parumala, priez pour nous !

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 2 Juillet  à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, June 5:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

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Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 22:07
The devil is afraid of us when we pray and make sacrifices. He also afraid when we are humble and good. It is particularly scared when we love Jesus. He fled when we make the sign of the Cross.(St Antony the great)

The devil is afraid of us when we pray and make sacrifices. He also afraid when we are humble and good. It is particularly scared when we love Jesus. He fled when we make the sign of the cross.

(St Antony the great)

Fête de la Saint-Pierre et Saint-Paul (Juin 29)

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Saint Qurbana :

 

Actes 1:12-14 :

  • {C}12 Alors, ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
  • {C}13 À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
  • {C}14 Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.

 

Corinthiens 12: 28 :

{C}o    {C}28 Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses.

{C}o    {C}-13:

{C}o    {C}13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.

{C}o    {C}10 :

{C}o    {C}10 A l‘un est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter.

{C}o    {C} 

{C}o    {C}Saint Matthieu 20, 1-16 :

  • {C}01 « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
  • {C}02 Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.
  • {C}03 Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
  • {C}04 Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.”
  • {C}05 Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
  • {C}06 Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”
  • {C}07 Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.”
  • {C}08 Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”
  • {C}09 Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier.
  • {C}10 Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
  • {C}11 En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :
  • {C}12 “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !”
  • {C}13 Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
  • {C}14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
  • {C}15 n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”
  • {C}16 C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

{C}o    {C} 

Par Saint Maxime de Turin

(?-v. 420), évêque 

Sermon CC 1 ; PL 57,402 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1996, p. 166) 

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« Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux »

 

Le Seigneur a reconnu en Pierre un intendant fidèle auquel il a confié la clef du Royaume, et en Paul un maître qualifié à qui il a donné la charge d'enseigner dans l'Eglise.

Pour permettre à ceux qui ont été formés par Paul de trouver leur salut, il fallait que Pierre les accueille pour leur repos.

Quand Paul aura ouvert les cœurs en prêchant, Pierre ouvre aux âmes le Royaume des cieux.

C'est donc une sorte de clef que Paul a également reçue du Christ, la clef de la connaissance, qui permet d'ouvrir les cœurs endurcis à la foi, jusqu'en leur tréfonds ; ensuite elle fait apparaître au grand jour, dans un dévoilement spirituel, ce qui était caché à l'intérieur.

Il s'agit d'une clef qui laisse échapper de la conscience la confession du péché et qui y renferme à jamais la grâce du mystère du Sauveur. 

Tous deux ont donc reçu des clefs des mains du Seigneur, clef de la connaissance pour l'un, clef du pouvoir pour l'autre ; celui-ci dispense les richesses de l'immortalité, celui-là distribue les trésors de la sagesse.

Car il y a des trésors de la connaissance, comme il est écrit :

« Ce mystère, c'est le Christ, dans lequel se trouvent, cachés, tous les trésors de la sagesse et de la connaissance »

(Col 2,3).

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APRES SA CHUTE, LES LARMES DE PIERRE...

 

Pierre s'en prit donc à ses yeux, mais aucune prière ne tomba de ses lèvres. Je lis dans l’Évangile qu'il pleura, mais, nulle part, je ne lis qu'il prononça un mot de prière ; je vois couler ses larmes, mais je n'entends pas l'aveu de sa faute.

Oui, Pierre a pleuré et il s'est tû :

*c'était justice, car, d'ordinaire, ce qu'on pleure ne s'excuse pas, et ce qu'on ne peut excuser peut se pardonner.

Les larmes effacent la faute que la honte empêche d'avouer.

Pleurer, c'est donc, tout à la fois, venir en aide à la honte et obtenir indulgence : par là, on ne rougit pas à demander son pardon, et on l'obtient en le sollicitant.

Oui, les larmes sont une sorte de prière muette : elles ne sollicitent pas le pardon, mais elles le méritent ; elles ne font aucun aveu, et pourtant elles obtiennent miséricorde.

En réalité, la prière de larmes est plus efficace que celle de paroles, parce qu'en faisant une prière verbale, on peut se tromper, tandis que jamais on ne se trompe en pleurant.

A parler, en effet, il nous est parfois impossible de tout dire, mais toujours nous témoignons entièrement de nos affections par nos pleurs.

Aussi Pierre ne fait-il plus usage de sa langue, qui avait proféré le mensonge, qui lui avait fait commettre le péché et perdre la foi ; il a peur qu'on ne croie pas à la profession de foi sortie d'une bouche qui a renié son Dieu :

de là sa volonté bien arrêtée de pleurer sa faute, plutôt que d'en faire l'aveu, et de confesser par ses larmes ce que sa langue avait déclaré ne pas connaître.

Si je ne me trompe, voici encore pour Pierre un autre motif de garder le silence : demander son pardon sitôt après sa faute, n'était-ce pas une impudence plus capable d'offenser Dieu, que de l'amener à se montrer indulgent ?

Celui qui rougit en sollicitant son pardon, n'obtient-il pas ordinairement plus vite la grâce qu'il demande ?

Donc, en tout état de faute, mieux vaut pleurer d'abord, puis prier. Nous apprenons ainsi, par cet exemple, à porter remède à nos péchés, et il s'ensuit que si l'Apôtre ne nous a pas fait de mal en reniant son Maître, il nous a fait le plus grand bien par la manière dont il a fait pénitence de son péché.Enfin, imitons-le relativement à ce qu'il a dit en une autre occasion.

Le Sauveur lui avait, trois fois de suite, adressé cette question : « Simon , m'aimes-tu (3)? » et, chaque fois, il avait répondu :

-« Seigneur, vous le savez, je vous aime ».

Et le Seigneur lui dit :

-« Pais mes brebis ».

La demande et la réponse ont eu lieu trois fois pour réparer le précédent égarement de Pierre.

Celui qui, à l'égard de Jésus, avait proféré un triple reniement, prononce maintenant une triple confession, et autant de fois sa faiblesse l'avait entraîné au mal, autant de fois, par ses protestations d'amour, il obtient la grâce du pardon.

Voyez donc combien il a été utile à Pierre de verser des larmes : avant de pleurer, il est tombé ; après avoir pleuré, il s'est relevé : avant de pleurer, il est devenu prévaricateur ; après avoir pleuré, il a été choisi comme pasteur du troupeau, il a reçu le pouvoir de gouverner les autres, bien qu'il n'ait pas su, d'abord, se diriger lui-même.

Telle fut la grâce que lui accorda Celui qui, avec Dieu le Père et le Saint-Esprit, vit et règne dans les siècles des siècles.

Ainsi soit-il. »


1. Gen. III, 9. - 2. Ps XXXIII, 16. - 3. Jean, XXI, 13. - 2. Ibid. 1.


(St Augustin (345-430), extraits du Onzième Sermon sur la chute de Pierre (3-4), in "Œuvres complètes de Saint Augustin" (Suite du Tome XI : sixième série, sermons inédits, troisième Supplément), traduites pour la première fois en français sous la direction de M. l'abbé Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin et Cie Éditeurs, 1868.
Source : 
Abbaye Saint Benoît de Port-Valais - CH 1897 Le Bouveret (VS).)

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Le diable a peur de nous lorsque nous prions et faisons des sacrifices. Il a aussi peur lorsque nous sommes humbles et bons. Il est particulièrement effrayé lorsque nous aimons beaucoup Jésus. Il s'enfuit lorsque nous faisons le signe de Croix.
(saint Antoine le Grand)

 

 

 

 

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Au calendrier Malankare Orthodoxe:

Hier soir se terminait le "Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

Solennité des Saints Pierre et Paul, apôtres

 

 

 

 

Pour la SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL 
Une homélie de Jean-Paul II, pape de Rome du Jeudi 29 juin 2000:

 

Saints, glorieux et illustres Apôtres Pierre et Paul,

les Premiers-Coryphées

Tropaire, t. 4

Princes des Apôtres divins * et docteurs de l'univers, * intercédez auprès du Maître universel * pour qu'au monde il fasse don de la paix * et qu'à nos âmes il accorde la grâce du salut.

Hypakoï, t. 8

Quelle prison ne t'a vu passer en captif, * quelle Eglise n'a entendu ta prédication? * Damas s'enorgueillit, saint Paul, à ton sujet, * car elle t'a vu terrassé par la clarté, * Rome se glorifie d'avoir reçu ton sang * et Tarse joyeusement vénère ton berceau. * Avec Pierre, cette pierre de la foi, * hâte-toi, viens de Rome nous affermir, * saint Paul, toi la gloire de tout l'univers.

Kondakion, t. 2

Les infaillibles prédicateurs de la parole de Dieu, * les Coryphées de tes Apôtres, Seigneur, * auprès de toi ont trouvé le lieu de leur repos, * dans la jouissance de tes biens, * car tu as accueilli leurs souffrances et leur mort * mieux que toute offrande des prémices de la terre, * toi qui seul peux lire dans le cœur des hommes.

Ikos

Rendez claire ma langue, Sauveur, * ouvrez large ma bouche; * l'emplissant de Votre Esprit, donnez à mon cœur la componction, * afin que, le premier, j'observe et accomplisse ce que j'enseigne et prescris; * seul celui qui fait ce qu'il enseigne est vraiment grand: * si je ne joins pas les actes aux paroles, je suis une cymbale qui retentit; * donnez-moi donc d'énoncer ce qu'il faut et d'agir utilement, * Vous qui seul pouvez lire dans le cœur des hommes.

Exapostilaire

Frères, chantons tous ensemble la cime où culminent les Apôtres, * Pierre et Paul, qui ont répandu sur la terre entière * le feu de leur éclat divin, comme luminaires; * ils sont vraiment les hérauts de la foi et révèlent la doctrine, * ils annoncent la divinité comme des trompettes; * sur eux tout comme sur des colonnes repose l'Eglise, * les temples de l'erreur sont tombés en ruine.

Théotokion, t. 3 
Le sublime et prodigieux mystère de ton enfantement, * Vierge pleine de grâce et Mère de Dieu, * les Prophètes l'ont annoncé, * les Apôtres l'ont enseigné, * les Martyrs l'ont confessé, * les Anges le chantent dans les cieux * et sur terre les hommes se prosternent devant lui.


(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsjuin/juin29.html)

VIE DES SAINTS PIERRE ET PAUL:

Le Saint Apôtre Pierre, appelé préalablement Simon, naquit dans la bourgade de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Gennésareth. Il était fils de Jonas, de la tribu de Nephtali. Il s'était marié (1) et vivait à Capharnaüm, exerçant la modeste profession de pêcheur avec son frère André, qui était disciple de Saint Jean le Précurseur (cf. 30 nov.). Au début du ministère publique de Notre Seigneur, le Saint Précurseur désigna à André et à Jean, fils de Zébédée, Celui qu'il appelait l'"Agneau de Dieu". André rejoignit son frère et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie! » Et le lendemain, il l'emmena auprès de Jésus qui, posant son regard sur lui, dit : « Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas » — ce qui signifie Pierre, Ce changement de nom signifiait pour lui la transformation de sa vie et, dès lors, il suivit Jésus qui parcourait la Galilée, annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toutes les maladies, sans toutefois abandonner complètement la pêche. Quand Jésus eut enseigné dans la synagogue de Capharnaüm, Pierre l'invita dans sa maison, où sa bellemère se trouvait alitée souffrant d'une forte fièvre. Jésus la guérit, et elle se leva aussitôt pour le servir. Un jour, le Seigneur monta dans la barque de Pierre pour prêcher à la foule qui le serrait de trop près. Quand il eut fini de parler, il ordonna à Simon de s'éloigner au large et de jeter ses filets. Le disciple et ses compagnons obéirent, alors qu'ils avaient peiné inutilement toute la nuit précédente, et ils prirent tant de poissons que leurs filets s'en rompaient. Admirant ce signe de la puissance de Jésus, Pierre tomba à ses pieds et s'exclama : « Eloigne-Toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur! » Mais Jésus le releva et lui dit : « Sois sans crainte, désormais ce sera des hommes que tu prendras. » Pierre abandonna alors définitivement sa barque, ses filets et sa famille, pour suivre Jésus. Son amour était si ardent qu'il s'imposa à la tête du choeur des douze Apôtres élus par le Seigneur, non comme un chef possédant une autorité coercitive — comment cela aurait-il été possible alors que le Seigneur leur avait interdit d'avoir entre eux des prétentions hégémoniques (cf. Mat. 20:27; 23:10)? — mais plutôt comme le porte-parole des Apôtres et l'interlocuteur privilégié du Maître. Cest aussi à cause de son zèle et de son amour ardent qu'il le choisit, avec Jacques et Jean, pour être témoins des manifestations les plus éclatantes de Sa nature divine : lors de la résurrection de la fille de Jaïre, le chef de la synagogue (cf. Mat. 5:37) et, surtout, lors de Sa transfiguration sur le Mont Thabor (cf. 6 août). Ce caractère de disciples privilégiés les fit reconnaître comme les "colonnes" de l'Eglise par les autres Apôtres (cf. Gal. 2:9).

Après que le Seigneur eut multiplié les pains pour nourrir plus de cinq mille personnes, Il ordonna à ses disciples de monter en barque et de le devancer, pendant qu'il renverrait la foule. La nuit venue, comme l'embarcation se trouvait harcelée par les vagues, avec un vent contraire, Jésus vint vers eux en marchant sur les eaux. Les disciples effrayés crurent voir un fantôme, mais Pierre, porté par sa foi, descendit de la barque, sur l'ordre de Jésus, et marcha lui aussi sur les eaux à sa rencontre. Mais saisi soudain d'un sentiment humain, il prit peur et commença à s'enfoncer dans l'eau et cria : « Seigneur, sauve-moi! » Jésus lui tendit la main et le saisit, en disant : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? » Et dès qu'ils montèrent dans la barque, le vent tomba. Tel était en effet Pierre, tant que le Saint-Esprit n'eut pas scellé sa foi par la perfection de la grâce déifiante : un homme au caractère ardent et impulsif, à l'amour sans réserve pour le Messie, qui lui faisait dépasser les limites de la nature, mais revêtu aussi de faiblesse et d'imperfection. Quand, un peu plus tard, Jésus exposa qu'Il était Lui-même le Pain de vie descendu du ciel et que quiconque ne mangerait pas la Chair du Fils de l'homme et ne boirait pas son Sang ne pourrait avoir la vie éternelle (cf. Jn. 6), beaucoup de ses disciples l'abandonnèrent trouvant ces paroles trop dures. Jésus se tourna alors vers les Douze et leur demanda s'ils voulaient partir eux aussi. Pierre rétorqua aussitôt : « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de vie éternelle. » Une autre fois, parvenu dans la région de Césarée de Philippe, Jésus, après avoir interrogé ses disciples sur les opinions qu'on se faisait sur le Fils de l'homme, leur demanda : « Pour vous, qui dites-vous que je suis? » Devançant les autres, Pierre s'exclama : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant! » Le Seigneur loua Pierre de cette confession de foi en Sa divinité, en disant qu'elle lui avait été révélée par le Père, et il ajouta : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. A toi, je te donnerai les clés du Royaume des cieux, et ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Mat. 16:18-19) (2).

Immédiatement après cette scène, qui avait manifesté que l'amour de Pierre pour le Seigneur lui procurait la connaissance de la Vérité, Jésus commença à annoncer Sa Passion et Sa Résurrection, et Pierre, retombant derechef dans des sentiments humains, le réprimanda, en disant : « Seigneur! Non cela ne T'arrivera pas. » Jésus se détourna de lui et dit : « Retire-toi, derrière moi Satan! Tu es pour moi un obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes! »

De même, lors de la dernière Cène, comme le Seigneur lavait les pieds de ses disciples, Pierre refusa avec véhémence. Jésus lui répondit doucement : « Si Je ne te lave pas, tu n'auras plus rien de commun avec Moi. » Le repas achevé, le Seigneur annonça, plus clairement que jamais, qu'Il devrait être livré à la mort pour ressusciter ensuite, et Il prédit qu'Il allait être abandonné par Ses disciples. Pierre, encore une fois emporté par son zèle, s'écria avec présomption, en s'élevant au-dessus de ses compagnons : « Même si tous trébuchent, eh bien! pas moi! » Jésus répondit avec calme et tristesse : « En vérité, Je te le dis, cette nuit même, le coq n'aura pas chanté deux fois que tu M'auras renié par trois fois. »

Pierre suivit Jésus au jardin de Gethsémani, avec Jacques et Jean, et ceux qui avaient été jugés dignes de la lumière de Sa gloire au Thabor furent témoins de Son agonie, de l'extrême manifestation de Sa nature humaine; mais succombant encore à leur faiblesse, ils s'endormirent, tandis que le Maître versait des larmes de sang dans Sa prière. Toutefois, quand les serviteurs du grand prêtre arrivèrent et portèrent la main sur Jésus, Pierre saisit son glaive et coupa l'oreille droite de Malchus. Jésus le rabroua et lui ordonna de remettre son épée au fourreau, en rappelant qu'il convenait qu'Il soit arrêté pour que les Ecritures s'accomplissent. Cet élan ayant été retenu, Pierre abandonna le Seigneur, avec tous les autres disciples, et suivit de loin le cortège, jusqu'au palais du grand prêtre. Ayant réussi à pénétrer à l'intérieur, dans la cour, une servante le reconnut et dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Nazaréen. » Saisi de crainte par les paroles d'une femme, celui qui avait juré qu'il irait volontiers à la mort pour le Seigneur, le renia. Interrogé pour la troisième fois, il porta serment, avec fortes imprécations, disant : « Je ne connais pas cet homme! » Aussitôt, un coq chanta, et Pierre se souvenant des paroles de Jésus, sortit et pleura amèrement son reniement.

Au matin du troisième jour après la Passion, Marie Madeleine et les autres Saintes femmes qui avaient vu le tombeau vide et l'Ange resplendissant leur annonçant la Résurrection du Seigneur, allèrent l'annoncer à Pierre et Jean. Les deux disciples coururent vers le tombeau et, le disciple Bien-aimé étant, arrivé le premier, il laissa Pierre entrer avant lui dans le sépulcre, où ils virent les bandelettes déposées dans un coin. Ce jour-là, semble-t-il, le Seigneur ressuscité apparut à Pierre, seul (cf Luc 24:34; 1 Cor. 15:5). Quelque temps après, les disciples étant retournés à leurs occupations sur le lac de Tibériade, et alors qu'ils avaient travaillé en vain toute la nuit, quelqu'un les interpella du rivage et leur prescrivit de jeter encore une fois leurs filets. Comme ils peinaient pour remonter à bord les 153 gros poissons qu'ils avaient pris, Jean dit à Pierre : « C'est le Seigneur! » Aussitôt, lâchant le filet, Pierre mit son vêtement et se jeta à l'eau pour gagner au plus vite le rivage à la nage et se prosterner aux pieds de Jésus. Après avoir partagé avec eux le repas, pour leur montrer qu'Il était bien vivant, en chair et en os, Jésus demanda à trois reprises à Pierre : « M'aimes-tu? » Et Pierre, corrigeant son triple reniement par la triple confession de son amour, fut restauré dans sa position de coryphée du choeur apostolique par la puissance divine du repentir, et il se vit confier par le Seigneur la responsabilité pastorale de Son Eglise.

Après avoir assisté à l'Ascension de Notre Seigneur, Pierre prit la tête de la Communauté, d'environ cent vingt personnes, qui s'était réunie dans la chambre haute, persévérant dans la prière dans l'attente de l'effusion du Saint-Esprit. Il proposa de tirer au sort un remplaçant pour occuper la place de Judas le traître, et Matthias fut élu au nombre des Apôtres. Le jour de la Pentecôte, les Apôtres ayant été remplis du Saint-Esprit, parvinrent à la pleine connaissance du Grand Mystère du Salut, et ils furent dès lors capables de porter témoignage sur le Seigneur devant les peuples, en publiant les merveilles de Dieu en diverses langues. Pierre, comme toujours premier par le zèle, prit alors la parole et annonça aux nombreux Juifs présents que Jésus, cet homme qu'ils avaient mis à mort, était bel et bien ressuscité, et que désormais siégeant à la droite du Père comme Christ et Seigneur, Il avait répandu sur eux le Saint-Esprit. Plus de trois mille personnes, saisies de componction, se repentirent et furent baptisées ce jour-là. La Communauté grandissait rapidement, mais les Apôtres fréquentaient encore le Temple pour l'observance des prières juives. Un jour, comme Pierre et Jean se rendaient au Temple pour y prier, un impotent de naissance leur demanda l'aumône. Pierre le regarda et dit : « De l'argent et de l'or, je n'en ai pas, mais ce que j'ai je te le donne : au Nom de Jésus-Christ le Nazaréen, lève-toi et marche! » Et le mendiant se releva, guéri. Une très grande foule s'étant rassemblée, Pierre leur annonça, plus clairement cette fois, que ce miracle n'avait été accompli que par la puissance de Jésus, le Messie annoncé par les Prophètes; et que c'était pour leur salut, à eux Juifs, en premier lieu, qu'Il était ressuscité des morts. Beaucoup de ses auditeurs embrassèrent la foi, et le nombre des fidèles s'éleva à environ cinq mille. Mais les gardes du Temple vinrent arrêter les Apôtres et les conduisirent en prison. Ils comparurent le lendemain devant le grand prêtre et le Sanhédrin, et Pierre, rempli de l'Esprit Saint, déclara qu'il avait agi au Nom de Jésus, qu'ils avaient crucifié mais qui était ressuscité, et qu'il « n'y a pas sous le ciel d'autre nom, par lequel nous devions être sauvés. » Constatant leur assurance les juges les relâchèrent en leur défendant d'enseigner au Nom de Jésus. Mais Pierre répliqua : « Nous ne pouvons pas ne pas publier ce que nous avons vu et entendu »; et il continua d'annoncer avec audace la Bonne Nouvelle, prenant soin des fidèles et veillant à la bonne organisation de la Communauté. Un certain Ananie, et sa femme Saphire, ayant menti sur le prix du champ dont ils avaient déposé la somme aux pieds des Apôtres, se vit sévèrement repris par Pierre, il expira sur-le-champ, et sa femme peu après.

Comme les Apôtres continuaient de prêcher dans le Temple, en accomplissant de nombreux signes et prodiges, ils furent à nouveau mis en prison, mais un Ange vint de nuit les délivrer. Les gardes les retrouvèrent au Temple et les amenèrent devant le grand prêtre. Comme celui-ci leur rappelait son interdiction, Pierre répliqua : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes! » et il déclara qu'ils étaient "témoins" que Jésus-Christ est ressuscité pour accorder le repentir et la rémission des péchés. Relâchés après avoir été battus de verges, les Apôtres n'en continuèrent pas moins, chaque jour, leur prédication.

Pierre s'étant rendu à Samarie pour y confirmer les nouveaux baptisés, Simon le Mage lui proposa de l'argent en vue d'obtenir, lui aussi, le pouvoir du Saint-Esprit; mais l'Apôtre lui répondit violemment : « Que ton argent périsse avec toi, parce que tu as estimé que le don de Dieu peut s'acquérir avec de l'argent. » Il passa ensuite à Lydda, où il guérit un paralytique, nommé Enée, et il ressuscita Tabitha à Joppé. Comme il s'était arrêté pour quelques jours dans cette ville, résidant dans la maison de Simon le corroyeur, il eut par trois fois une vision l'invitant à manger sans faire de distinction entre les animaux purs et impurs, proscrits par la Loi. Peu après, des messagers, venus de Césarée, se présentèrent et dirent qu'averti par un Ange, le centurion romain Corneille les avait envoyés à sa recherche. Parvenu à Césarée, Pierre commença à parler de Jésus dans la maison de Corneille, et l'Esprit Saint descendit sur ses auditeurs païens. comme le jour de la Pentecôte. Malgré l'étonnement des croyants juifs, il ordonna de les baptiser, en disant : « Peut-on refuser l'eau du Baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit comme nous? » A son retour à Jérusalem il fut pris à partie par les Juifs et dut raconter sa vision pour les convaincre que les païens devaient eux aussi être admis dans l'Eglise.

Quand le roi Hérode Agrippa eut fait périr Saint Jacques, le frère de Jean (41-44), il fit aussi arrêter Pierre. La nuit précédant le jour où il devait comparaître en jugement, alors qu'il était endormi, enchaîné dans sa prison, un Ange du Seigneur apparut, inondant le cachot de lumière. Dès qu'il eut touché Pierre, les chaînes lui tombèrent des mains et sur l'ordre de l'Ange, il se vêtit, passa les portes qui s'étaient ouvertes d'elles-mêmes et se rendit dans la maison de la mère de Marc, où une assemblée de fidèles priait (cf 16 janv.). Il descendit alors à Césarée et de là continua ses prédications en Judée et dans des contrées plus lointaines. Dans sa Première Epître, Saint Pierre s'adresse aux Chrétiens du Pont, de Galatie, de Cappadoce, d'Asie et de Bithynie, ce qui fait supposer qu'il s'était rendu dans ces régions pour les évangéliser. D'autres traditions (3) rapportent que de Césarée, il visita Sidon, Béryte et le reste de la Phénicie, puis, après un séjour dans l'île d'Antarados, il évangélisa plusieurs villes jusqu'à Laodicée. A Antioche de Syrie, il affronta Simon le Mage, qui trompait beaucoup de monde par ses subterfuges sataniques, et ordonna Saint Marcien et Saint Pancratios (cf. 9 juil.) pour aller évangéliser la Sicile. Il se rendit ensuite à Tyane en Cappadoce, puis Ancyre en Galatie, où il ressuscita un mort. Poursuivant son périple dans le Pont, il retrouva son frère André à Sinope, puis évangélisa Amasée, Gangres en Paphlagonie, Claudiopolis de la province d'Honorias, et parvenu en Bithynie, il séjourna à Nicomédie et Nicée, où il sema la parole de Vérité.

On rapporte que c'est alors qu'il reprit le chemin de Jérusalem, et qu'il s'y trouvait lorsque Paul et Barnabé arrivèrent pour rendre compte de leurs missions auprès des païens. Comme certains fidèles du parti des pharisiens déclaraient qu'il fallait circoncire les païens qui avaient adhéré au Christ, une longue discussion s'éleva. Pierre prit la parole et soutint qu'il était inutile d'imposer à ces fidèles le fardeau de la Loi, puisque tous, Juifs et païens, sont sauvés par la Grâce du Seigneur Jésus. Finalement, après le discours de Jacques, qui présidait cette assemblée, on décida de ne pas tracasser les païens convertis par les exigences caduques de l'ancienne Alliance, et de leur demander seulement de s'abstenir des mets offerts aux idoles, des unions illégitimes et du sang des animaux étouffés.

Saint Pierre se rendit ensuite à Antioche, y frayant librement avec les fidèles d'origine païenne; mais quand des frères arrivèrent de Jérusalem, il s'abstint de fréquenter les Chrétiens issus de la gentilité. Paul le reprit alors, devant tout le monde, et l'exhorta à vivre en conformité avec l'enseignement de l'Evangile et des décisions prises au concile de Jérusalem (cf Gal. 11:14).

Reprenant ses courses apostoliques, Pierre aurait alors ordonné Evode Evêque d'Antioche (cf. 7 sept.), puis Prochore à Nicomédie et Corneille le Centurion à Héliopolis (4). Il eut là, dit-on, une vision du Seigneur qui lui ordonnait de pousser vers l'Occident. En passant à Tarse, il y ordonna Orcanos; à Ephèse, il plaça Phrygèle qui ensuite se sépara de l'Eglise pour suivre Simon le Mage; à Smyrne il ordonna Apelle (10 sept.), frère de Saint Polycarpe; Olympas à Philippes en Macédoine (10 nov.); Jason à Thessalonique (5); Silas à Corinthe (30 juil.) et Hérodion à Patras (28 mars). Abordant en Sicile, il fut reçu avec de grands honneurs par son disciple, Saint Pancratios, et parvint enfin à Rome, où il enseigna quotidiennement le peuple sur la vraie foi en la Sainte Trinité. Jaloux de la renommée grandissante de l'Apôtre, Simon le Mage qui, ayant été amené à Rome pour y être exécuté, avait réussi à subjuguer l'empereur Claude par ses prodiges, rassembla une grande foule et feignit de ressusciter un mort par un de ses artifices. Il prenait aussi diverses apparences, suscitant l'étonnement admiratif de ses spectateurs. Comme il était porté en l'air par deux démons, Pierre pria, et le Mage s'abattit à terre et périt lamentablement. Le peuple poussa des cris d'admiration devant la puissance accordée par Dieu à Ses Apôtres et écouta avec ferveur sa prédication. Après avoir ordonné Lin comme Evêque de Rome (6) il passa à Terracine, ordonna Epainétos en Espagne (30 juil.), Crescens à Carthage (30 juil.) et, parvenu en Egypte, il institua Rufus Evêque en Thébalide et Saint Marc à Alexandrie (25 av.). Il se trouvait à Jérusalem pour assister à la Dormition de la Mère de Dieu, puis retourna à Rome pour y confirmer les fidèles, et termina, disent certains, ses voyages apostoliques par Milan, poussant même jusqu'à la GrandeBretagne (7).

Ayant reçu d'un Ange la révélation qu'il devrait trouver la mort à Rome, Saint Pierre obéit au dessein de la Providence et retourna dans la capitale, où il ordonna Saint Clément (24 nov.), pour succéder à Lin qui venait de décéder. On raconte qu'il fut arrêté sur ordre de l'empereur Néron, dont il avait converti les deux épouses, et que, ses deux disciples ayant été libérés, il fut crucifié la tête en bas, à sa demande : car, dit-il, le Seigneur ayant été crucifié debout, comme pour regarder vers la terre et vers les damnés qu'Il allait délivrer, il convenait que lui, disciple, regardât vers le ciel où il allait se rendre (8).

1). Selon certains sa femme était fille d'Aristobule, le frère de l'Apôtre Barnabé Quelques documents commémorent au 31 mai, Ste Pétronille, fille de St. Pierre, mais il s'agit en fait d'une vierge romaine, martyre du IIIe s.

2). De cette fameuse promesse du Christ les apologistes catholiques ont tiré leur principal argument pour justifier la prétention du pape de Rome à une juridiction universelle, au-dessus des autres Evêques. Mais pour les Saints Pères, tant grecs que latins, c'est moins sur la personne de Pierre que sur la "pierre" de sa confession de foi en la divinité du Christ que le Seigneur a promis de fonder Son Eglise; de sorte que c'est à tous ceux qui Le confesseront, comme Pierre, qu'Il promet de donner "les clés du Royaume des cieux", en particulier aux Evêques qui, tous, siègent sur la "chaire de Pierre" (St. Cyprien), étant donné que toutes les Eglises locales possèdent la même plénitude de grâce (catholicité). En effet, si nul n'a jamais songé à remettre en question la primauté de l'Evêque de Rome, reconnue dans toute l'Eglise ancienne, celle-ci était moins due à l'"apostilicité" de ce siège — car Pierre a fondé bien d'autres Eglises, notamment celle d'Antioche — qu'au fait de la notoriété de Rome comme capitale de l'Empire (cf Concile de Chalcédoine, canon 28). Cette primauté n'avait donc aucun caractère de juridiction universelle, mais consistait seulement en une "présidence dans l'amour", pour le bon ordre des affaires ecclésiastiques. Une telle conception de la primauté reste celle de l'Eglise Orthodoxe, et dans l'éventualité d'un retour du siège romain à la Communion Orthodoxe, le Pape y retrouverait sa place naturelle de "premier entre les égaux".

3). La liste de ces villes évangélisées par St. Pierre, qui a été préservée dans la tradition hagiographique, est issue des sources apocryphes, en particulier des Homélies attribuées à St. Clément de Rome. La doctrine de ces textes a été rejetée, mais ils ont peut-être conservé le souvenir de lieux effectivement évangélisés par l'Apôtre ou par ses disciples.
4). Selon d'autres à Sképsis, ou encore Césarée (cf. 13 sept.).
5). Plutôt Silvain (cf 30 juil.). Jason, Silas et Hérodion étaient toutefois disciples de S. Paul.
6). Car Pierre ne fut jamais lui-même Evêque de Rome, la mission apostolique étant distincte du ministère épiscopal.
7). Plus encore que les précédentes, ces dernières étapes sont hautement improbables.

8). Il semble, en fait, certain que l'Apôtre souffrit le Martyre lors de la soudaine et sauvage persécution que Néron déclencha en 64, reportant sur les Chrétiens la responsabilité du grand incendie qui venait de ravager la ville, et dont il était probablement lui-même l'auteur. Les historiens de l'époque (Tacite) racontent qu'aux supplices accoutumés, le tyran dément ajouta d'outrageantes dérisions : certains moururent déchirés par les chiens après avoir été recouverts de peaux de bêtes, d'autres, dont Saint Pierre, furent attachés à des croix dans les grands jardins voisins du cirque, sur la colline du Vatican, et la nuit venue, ils furent brûlés en guise de torches nocturnes, pour distraire les invités de l'empereur.

 


 

 

De saint Paul, le "Premier après l'Unique", que dire? alors que le maître de l'éloquence, Saint Jean Chrysostome, était pris d'une sorte d'ivresse dès qu'il prononçait son nom, et qu'il interrompait son discours pour chanter ses louanges. Lui qui s'estimait le dernier des Apôtres, et indigne même du nom d'Apôtre, devint le Vase d'élection de la grâce, à nul autre semblable, tant par l'abondance des révélations et des dons spirituels, mais surtout par les travaux et les tribulations endurées au nom du Christ, de sorte qu'en vérité il a pu être nommé l'Apôtre par excellence.

Juif de la tribu de Benjamin, il naquit à Tarse, en Cilicie (vers l'an 10), dans une de ces communautés juives de la Dispersion, qui restaient farouchement fidèles aux traditions de leurs pères. Il avait reçu le nom de Saül et jouissait, par son père, du statut privilégié de citoyen romain. Il grandit dans cette ville cosmopolite au contact de la civilisation grecque, mais son zèle pour la Loi porta ses parents à l'envoyer à Jérusalem, où, étant entré dans la secte des Pharisiens, il suivit l'enseignement du fameux rabbi Gamaliel l'Ancien. Il partageait la haine de ses pères pour les Chrétiens, qu'il considérait comme de dangereux transgresseurs de la Loi, et c'est en l'approuvant qu'il assista à la lapidation de Saint Etienne. Animé d'un furieux empressement et ne "respirant que menace et carnage à l'égard des disciples du Seigneur", il pénétrait dans les maisons, en arrachait hommes et femmes, et les jetait en prison. Ayant obtenu du grand prêtre des lettres de recommandation, il se mit en route pour la synagogue de Damas, afin d'emmener enchaînés à Jérusalem les adeptes du Christ qu'il y trouverait.

Comme il approchait de Damas, une lumière venue du ciel l'enveloppa soudain de sa clarté. Tombant à terre, il entendit une voix qui disait : « Saül, Saül, pourquoi Me persécutes-tu? » — « Qui es-tu, Seigneur? » demanda-t-il. — « Je suis Jésus, c'est Moi que tu persécutes », reprit la voix, et Elle lui recommanda d'entrer dans la ville. Saül se releva de terre, mais il ne voyait plus rien, ses yeux ayant été comme brûlés par l'éclat excessif de cette lumière, que lui seul avait vue, et il dut être conduit par la main à Damas par ses compagnons. Il resta trois jours, sans boire ni manger, jusqu'au moment où un disciple, nommé Ananie (cf. 1er oct.), ayant été prévenu par un Ange, vint lui imposer les mains au Nom de Jésus pour lui rendre la vue, et il le baptisa. Devenu aussitôt un autre homme et rempli de 1 'Esprit Saint, Paul se mit à proclamer Jésus Fils de Dieu dans les synagogues, à la grande stupéfaction des Juifs qui avaient entendu parler de lui comme d'un ennemi acharné des Chrétiens. Ils finirent par se concerter pour le faire mourir; mais, prévenu à temps, Paul put s'enfuir en étant descendu le long de la muraille dans une corbeille. Il se rendit alors en Arabie, à l'est du Jour dain (cf. Gal. 1:17), où il passa deux ans, préparant ses missions dans la retraite, par le jeûne et la prière.

A partir de ce moment, toute sa vie fut entièrement consacrée au service du Seigneur qui l'avait "saisi", allant droit de l'avant, tendu de tout son être, en vue du prix que Dieu réserve, dans le Christ, à ses fidèles serviteurs (cf Phil. 3:14). Il pouvait se vanter d'être "mort à la Loi, afin de vivre à Dieu", proclamant à haute voix : « Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi! » (Gal. 2:20). Le Seigneur se révéla à lui, en effet, par quantité de visions et de révélations; et, un jour (9), il fut même ravi jusqu'au troisième ciel et y entendit des paroles ineffables, qu'aucun homme avant lui n'avait pu entendre (cf IICor. 12). Loin de s'enorgueillir cependant de l'excellence de ces révélations, il ne s'en dépensait que davantage au ministère de l'Evangile, avec une fougue qui lui faisait mépriser tous les risques : Sept fois il fut emprisonné (10), cinq fois flagellé par les Juifs, trois fois battu de verges, une fois lapidé, à trois reprises il fit naufrage. « Voyages sans nombre, dangers des rivières, dangers des brigands, dangers de mes compatriotes, dangers des païens, dangers de la ville, dangers du désert, dangers de la mer, dangers des faux frères! Labeurs et fatigues, veilles fréquentes, faim et soif, jeûnes répétés, froid et nudité! Et sans parler du reste, mon obsession quotidienne, le souci de toutes les Eglises! » (IICor. 11:25 -28). De toutes ces faib lesses, il se glorifiait pourtant, et il se complaisait dans les outrages et les persécutions endurées pour le Christ, car le Seigneur lui avait Lui-même déclaré en vision : « Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse » (II Cor. 12:9). Accomplissant le ministère de la Prédication par des signes, des prodiges et par la puissance de l'Esprit, depuis Jérusalem jusqu'à l'Illyrie et aux confins de l'Occident, l'Apôtre se présentait, "faible et tout tremblant", sans que son discours n'eût rien de la sagesse du monde, et ne voulant rien proclamer d'autre que « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (cf. 1 Cor. 2). Il se faisait "tout à tous, afin d'en sauver à tout prix quelques-uns", engendrant dans le Christ des disciples, pour lesquels il ne cessait de souffrir volontairement, jusqu'à ce que le Christ fût pleinement formé en eux, par la grâce de l'Esprit de filiation (cf Gal. 4).

Ayant fait un bref séjour à Damas après sa retraite en Arabie, Paul dut s'enfuir à nouveau et il se rendit à Jérusalem. Comme les fidèles avaient peur de lui et ne pouvaient croire qu'il fût vraiment devenu disciple, Barnabé le présenta aux Apôtres Pierre et Jacques, et se porta garant de l'authenticité de sa vision. Dès lors, Paul allait et venait avec eux, prêchant avec assurance au Nom du Seigneur. Mais, au bout de deux semaines seulement (Gal. 1:18), des Juifs "hellénistes"" ayant formé le projet de le tuer, il fut emmené par des disciples à Césarée, où il s'embarqua pour Tarse, sa patrie.

Peu après, la nouvelle étant parvenue à Jérusalem, que des païens avaient embrassé la foi à Antioche, on y députa Barnabé. Celui-ci y constata la grâce accordée par Dieu et partit chercher Paul à Tarse, et pendant un an ils vécurent à Antioche y instruisant une foule considérable. C'est là que les disciples reçurent pour la première fois le nom de Chrétiens. Un Prophète ayant annoncé qu'une grande famine allait affliger l'Empire, et en particulier la Palestine (49-50), les fidèles d'Antioche firent une collecte et chargèrent Paul et Barnabé de porter ces secours aux frères de Jérusalem. Quand ils furent de retour à Antioche, un jour où la Communauté était en prière, l'Esprit Saint dit : « Mettez-moi donc à part Barnabé et Saül en vue de l'œuvre à laquelle je les ai appelés. » Après avoir jeûné et prié, les frères leur imposèrent les mains et les envoyèrent en mission. Ils s'embarquèrent à Séleucie pour Chypre. A Salamine, ils se mirent aussitôt à annoncer la Parole de Dieu dans les synagogues, et ils traversèrent l'île, jusqu'à Paphos, où le proconsul romain, Sergius Paulus, embrassa la foi, malgré l'opposition du magicien Elymas que Paul frappa de cécité. De Paphos, ils gagnèrent Pergé en Pamphylie, et de là Antioche de Pisidie, où Paul convertit nombre de Juifs et de prosélytes après avoir prêché le repentir dans la synagogue. Le sabbat suivant, presque toute la ville s'assembla pour entendre la Parole de Dieu; et comme les Juifs faisaient opposition à l'Apôtre, en l'interrompant par des blasphèmes, il rétorqua : « Puisque vous ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien! nous nous tournons vers les païens! » Tout joyeux, les païens qui étaient présents accueillirent sa prédication et embrassèrent la foi. Mais les Juifs ayant gagné les notables, firent chasser de la cité Paul et Barnabé, qui se rendirent alors à Iconium. Ils commencèrent, là aussi, leur prédication par la synagogue, et une grande foule de Juifs et de païens adhérèrent à la foi. Les Apôtres prolongèrent leur séjour, le Seigneur rendant témoignage à leur enseignement par des signes et des prodiges. Cependant leur succès suscita là encore l'opposition des Juifs restés incrédules, et ils durent chercher refuge en Lycaonie. A Lystres, Paul guérit un impotent de naissance, et la foule, prenant les deux Apôtres pour des dieux, voulut leur offrir un sacrifice. Cependant des Juifs vinrent d'Antioche et d'Iconium, et ils réussirent à tourner en haine l'enthousiasme des habitants de Lystres. Paul fut lapidé, puis traîné comme mort en dehors de la ville. Dès qu'il se fut relevé, il partit pour Derbé, où il fit bon nombre de disciples, puis il retourna à Lystres, Iconium et Antioche pour affermir le cœur des croyants, leur disant : « Il faut passer par bien des tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu. » Dans chaque Eglise qu'il fondait, l'Apôtre désignait des anciens, pour régir la communauté, régler les différents et poursuivre son enseignernemt. Les ayant tous confiés à la protection du Seigneur, ils reprirent le chemin du retour vers Antioche de Syrie.

A leur arrivée, ils rassemblèrent l'Eglise et racontèrent tout ce que Dieu avait réalisé par leur entremise, et comment Il avait ouvert aux païens la porte de la foi. C'est alors que des frères, venus de Judée, prétendirent qu'il était nécessaire pour les païens convertis de se faire circoncire. Une vive discussion s'ensuivit, et Paul et Barnabé furent envoyés auprès des Apôtres à Jérusalem pour trancher ce litige. Ils y rapportèrent tout ce que Dieu avait accompli parmi les païens et, après avoir statué pour ne pas imposer aux Gentils le fardeau inutile de la Loi, les "colonnes" : Pierre, Jacques et Jean, tendirent la main à Paul et Barnabé, en signe de communion, leur confiant l'évangélisation des païens, tandis qu'eux se réservaient celle des circoncis (Gal. 2).

De retour à Antioche, Paul y annonça assez longtemps la Bonne Nouvelle. C'est alors qu'il blâma Pierre qui, par crainte des fidèles issus du Judaïsme, avait cessé de fréquenter les frères d'origine païenne. Quelque temps après, Paul décida d'entreprendre un second grand voyage missionnaire, pour visiter et encourager les frères dans les villes précédemment évangélisées (de 49 à 53). Etant entré en désaccord avec Barnabé, à propos de Marc qui les avait abandonnés en Pamphylie, ils se séparèrent : Barnabé et Marc partirent pour Chypre, alors que Paul, prenant avec lui Silas (cf. 30 juil.), partit à pied vers le nord. Ils traversèrent la Syrie et la Cilicie, où ils affermirent les disciples, puis visitèrent Derbé, Lystres et Iconium.

A Lystres, ils s'adjoignirent Timothée (cf. 22 janv.), puis, leur mission ayant rencontré des obstacles en Asie et en Bithynie, ils se rendirent à Troas, où Paul eut une vision l'engageant à porter l'Evangile en Macédoine. Parvenus à Philippes, par Samothrace et Néapolis (Thrace), les Apôtres adressèrent la parole, le jour du sabbat, à des femmes qui s'étaient rassemblées hors de la ville pour y prier. Le Seigneur ouvrit le cœur de Lydie, qui se fit baptiser avec tous les siens, et offrit l'hospitalité aux Apôtres. Mais quand Paul eut chassé le démon d'une esclave qui rendait des oracles, ses maîtres, voyant disparaître leurs espoirs de gain, livrèrent Paul et Silas aux magistrats, en les accusant de jeter le trouble dans la ville. Ils furent roués de coups et jetés dans un profond cachot, les pieds serrés dans des ceps. Vers minuit, alors que les deux Apôtres chantaient les louanges de Dieu, un violent tremblement de terre ébranla la prison, les liens des prisonniers se détachèrent et les portes s'ouvrirent. Devant ce prodige leur geôlier demanda à recevoir aussitôt le baptême, avec tous les siens. Au matin, les licteurs venus les relâcher, furent effrayés en apprenant quils étaient citoyens romains, et ils leurs firent publiquement des excuses.

Lorsqu'ils arrivèrent à Thessalonique, Paul se rendit, comme de coutume, à la synagogue pour y prêcher d'abord aux Juifs le Christ ressuscité des morts. Quelques-uns d'entre eux se laissèrent convaincre, ainsi qu'un grand nombre de païens et certaines dames de la haute société. Les Juifs ne se lassaient pas cependant de provoquer des troubles et ils avertirent les autorités, accusant les Apôtres d'agir à l'encontre des édits de l'empereur en proclamant un autre roi : Jésus. Sortant de la ville, de nuit, à la dérobée, Paul et Silas se rendirent à Bérée, où les Juifs accueillirent avec grand empressement leur prédication, et de nombreuses conversions s'ensuivirent. Mais des perturbateurs étant arrivés de Thessalonique, Paul dut partir pour Athènes, laissant Silas et Timothée derrière lui pour confirmer 1'oeuvre accomplie.

Parvenu dans la capitale de l'Hellénisme, Paul fut bouleversé de voir cette ville pleine d'idoles. Il s'entretenait avec les Juifs à la synagogue et chaque jour sur l'agora, avec les passants, philosophes ou curieux à l'affût des dernières nouveautés. Prenant la parole un jour, debout au milieu de l'Aréopage, l'Apôtre leur dit que, parcourant la ville, il avait trouvé un autel portant l'inscription : « Au dieu inconnu ». « Eh bien! ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer! » dit-il à haute voix. Et il continua son discours sur le Dieu Créateur du ciel et de la terre, utilisant avec habileté les meilleures intuitions des philosophes païens relativement à la vocation divine de l'homme. Mais quand il se mit à parler d'un homme ressuscité des morts, ses auditeurs se moquèrent de lui, excepté Denys l'Aréopagite (cf. 3 oct.), une femme nommée Damaris (cf. 2 oct.) et quelques autres qui embrassèrent la foi. Quittant alors Athènes, Paul se rendit à Corinthe, où il demeura dans la maison de Priscille et Aquila (cf 13 fév.), qui exerçaient comme lui la profession de fabricants de tentes. Pendant la semaine, il gagnait son pain à la sueur de son front, sans profiter de son droit à vivre de la prédication de l'Evangile, afin de n'être à charge à personne et de ne pas donner à ses opposants prétexte à accusation; et le jour du sabbat, il discourait à la synagogue. Se heurtant une fois encore à l'opposition des Juifs, il se tourna vers les païens, et beaucoup de Corinthiens se firent baptiser. A part de rares exceptions, Paul ne baptisait pas lui-même, car son oeuvre était de "poser des fondements"' par la prédication de la Bonne Nouvelle, et il laissait ses disciples bâtir le Temple de Dieu dans le cœur des fidèles et organiser la communauté ecclésiale. Par la suite, il écrira aux Chrétiens de Corinthe ses deux Epîtres qui nous sont conservées, et peut-être d'autres, pour les réprimander sur les rivalités qui les divisaient, blâmer les pratiques qui s'écartaient de la conduite évangélique et leur enseigner à tout faire "dignement et dans l'ordre", en recherchant les dons spirituels, dont le couronnement est la Charité, pour leur édification commune, en un seul Corps.

Encouragé à persévérer dans sa prédication, Paul resta dans cette ville un an et demi, et c'est là qu'il écrivit sa première Epître, adressée aux Chrétiens de Thessalonique, qui s'inquiétaient sur le sort des défunts lors du retour glorieux du Christ. Les Juifs, insatiables en intrigues, parvinrent à le traduire en justice devant le proconsul d'Achaïe, Gallion, mais celui-ci refusa de prendre parti dans une controverse concernant la Loi, et il le renvoya. Prenant finalement congé des frères de Corinthe, Paul s'embarqua pour Antioche. Faisant halte à Ephèse, il prêcha brièvement à la synagogue, et quitta la ville en promettant à ceux qui l'avaient écouté avec intérêt de revenir bientôt. Effectivement, après avoir passé quelque temps à Antioche, il repartit pour un troisième périple (de 53 à 58). Ayant parcouru la Galatie et la Phrygie en confirmant la foi des disciples, il revint à Ephèse pour y poursuivre l'oeuvre entreprise. Il trouva là une douzaine de Chrétiens, convertis par Apollos, mais qui n'avaient reçu que le baptême de Jean. Dès qu'ils furent baptisés et que Paul leur eut imposé les mains, ils se mirent à prophétiser, remplis de l'Esprit Saint. Pendant trois ans, Paul parla à Ephèse du Royaume des cieux, et comme il se heurtait à l'opposition des Juifs à la synagogue, il prit à part les disciples et compléta leur instruction dans une salle louée. C'est ainsi que la Bonne Nouvelle put se propager dans toute la province d'Asie. De plus l'Apôtre soutenait de loin, grâce à ses lettres, les Chrétiens de Corinthe et de Galatie". Dieu opérait par ses mains de nombreux miracles, à tel point quil suffisait d'appliquer sur les malades des mouchoirs ou des linges qui avaient touché son corps, pour qu'ils soient guéris. Un tel succès inquiétait les orfèvres qui vivaient du culte d'Artémis. Ils se soulevèrent, provoquant une grande confusion dans la ville, et la foule traîna les compagnons de Paul au Théâtre. Quand le tumulte eut pris fin, par peur des autorités romaines, Paul décida de partir pour la Macédoine et, exhortant les fidèles de lieu en lieu, il revint à Corinthe où il passa l'hiver (57-58). Il y corrigea les déviations qu'il avait déjà condamnées par lettre, et c'est là qu'il écrivit sa grande Epître aux Romains, qui définit de manière capitale la doctrine du Salut, comme don gratuit accordé par la grâce de Dieu, moyennant la foi en Jésus-Christ.

Ayant reçu les fruits de la collecte destinée aux frères de Jérusalem, il projeta d'aller la leur remettre en main propre, le jour de la Pentecôte. Les Juifs ayant de nouveau suscité un complot contre lui, il voulut s'embarquer pour la Syrie, mais l'Esprit lui dit de s'en retourner par la Macédoine. A Troas, comme il enseignait les frères, toute la nuit, après la célébration de l'Eucharistie, un adolescent, nommé Eutyque, entraîné par le sommeil, tomba du troisième étage. On le releva mort, mais Paul le ressuscita. Il se rendit ensuite à pied à Assos et Myre, puis s'embarqua pour Milet, où les anciens de la communauté d'Ephèse vinrent le voir. Il leur annonça que l'Esprit Saint l'avait averti que chaînes et tribulations l'attendaient à Jérusalem, mais il ajouta : « Je n'attache aucun prix à ma propre vie, pourvu que je mène à bonne fin ma course et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à l'Evangile de la grâce de Dieu ». Puis, leur rappelant les labeurs qu'il avait dépensés pour la fondation de leur Eglise, il les exhorta à se sacrifier pour l'édification des fidèles et, après avoir prié à genoux, tous se jetèrent, en sanglots, au cou de Paul pour lui dire adieu.

Passant par Kos, Rhodes et Patare, l'Apôtre fit halte à Tyr pour y enseigner les fidèles, puis il repartit par Ptolémais et continua à pied jusqu'à Césarée de Palestine, où il fut reçu dans la maison de Philippe le Diacre (cf. 11 oct.). Malgré les avertissements du Prophète Agabus, il continua sa marche volontaire vers Jérusalem, disant à ses compagnons qu'il était prêt non seulement à être arrêté, mais encore à mourir à Jérusalem pour le Nom du Seigneur.

Il fut accueilli avec joie par les frères de la Ville sainte et, les anciens s'étant réunis chez Jacques, Paul leur exposa en détail toutes ses missions parmi les païens, et il leur remit l'argent réuni par les jeunes communautés pour venir en aide aux pauvres de Jérusalem. Averti par les Apôtres que les Juifs ne manqueraient pas de l'accuser d'avoir abandonné les pratiques de la Loi, il se joignit alors à un groupe d'hommes qui, tenus par un voeu, allaient offrir un sacrifice au Temple. Lorsque les sept jours de ce voeu touchèrent à leur fin, des Juifs d'Asie ayant aperçu Paul dans le Temple, ameutèrent la foule et mirent la main sur lui, en l'accusant de prêcher partout contre le Temple et les prescriptions du Judaïsme. On le traîna hors du Temple, en cherchant à le faire mourir, mais des soldats intervinrent pour le dégager et le portèrent jusqu'aux degrés montant à la forteresse Antonia. Paul, s'adressant en araméen au peuple, réussit à imposer le silence et il raconta sa conversion, mais dès qu'il mentionna sa mission auprès des païens, la foule hurla : « Otez de la terre un pareil individu! Il n'est pas digne de vivre! » Le tribun ordonna de lui donner la question, mais Paul ayant révélé qu'il était citoyen romain, il fut épargné. Le lendemain, il comparut devant le Sanhédrin et déclara qu'il était emprisonné pour son espérance en la résurrection. Ces paroles suscitèrent une querelle entre Saducéens et Pharisiens, qui étaient justement divisés sur cette question, et il fut reconduit à la forteresse. Le Seigneur lui apparut la nuit suivante, et lui dit : « Courage! de même que tu as rendu témoignage de Moi à Jérusalem, ainsi faut-il encore que tu témoignes à Rome. » Le tribun, ayant appris que les Juifs avaient fomenté un complot pour le tuer, fit transférer Paul, sous bonne escorte, à Césarée, où résidait le procurateur Félix. Le grand prêtre et quelques anciens vinrent y déposer contre lui, mais Paul démontra que sa conduite n'était en rien condamnable, tant au regard des lois romaines que du Judaïsme. Félix reporta l'affaire jusquau retour du tribun Lysias et, entre temps, il vint avec sa femme écouter le prisonnier parler du Seigneur Jésus; mais dès que Paul évoqua la continence et le Jugement à venir, Félix le renvoya effrayé. L'Apôtre resta deux années prisonnier à Césarée, jusqu'à ce que Porcius Festus, ayant succédé à Félix (60), voulût le transférer à Jérusalem pour y être jugé; mais Paul en appela à l'empereur, en qualité de citoyen romain. Il comparut devant le roi

Agrippa, venu à Césarée saluer Festus, et, après avoir entendu son apologie, ce dernier déclara qu'il aurait pu être relâché s'il n'en avait appelé à César.

Embarquant avec son escorte de soldats et quelques disciples, ils parvinrent à Myre en Lycie, où ils trouvèrent un navire en partance pour l'Italie. C'est à grand peine qu'ils arrivèrent au sud de la Crète, et, ne voulant pas y passer l'hiver, ils reprirent la route malgré les avertissements de Paul. Peu après, le navire fut pris dans une violente tempête. Alors qu'on avait perdu tout espoir de salut, Paul annonça qu'un Ange lui était apparu pour l'avertir que Dieu lui accorderait la vie sauve, ainsi qu'à tous les passagers, car il convenait qu'il parvînt à Rome. Au bout de quatorze jours, le navire échoua à Malte, où les rescapés purent passer l'hiver. Ils reprirent la mer trois mois plus tard et, passant par Syracuse et Rhégium, abordèrent. au port de Puteoli (Puzzoles), puis gagnèrent de là Rome à pied, par la voie Appia. Des frères, informés de sa venue, vinrent à la rencontre de l'illustre prisonnier et, une fois parvenu dans la capitale, Paul put jouir d'un régime de faveur, logeant dans un appartement où il pouvait recevoir librement des visiteurs. C'est pendant cette détention de deux ans (61-63) qu'il écrivit ses Epîtres aux Eglises de Colosses, (Philippes) et Ephèse, dans lesquelles il évoque toute la profondeur du Mystère du Christ, tenu caché en Dieu depuis l'origine et révélé, à l'accomplissement des temps, afin qu'en Lui, en qui toute la plénitude de la divinité habite corporellement, tous les êtres, aussi bien sur la terre que dans les cieux, soient réconciliés par la Croix, et que les hommes deviennent fils adoptifs de Dieu par la grâce du Saint Esprit. Prescrivant inlassablement aux Eglises de tout accomplir dans l'ordre et la charité, l'Apôtre exhortait ses disciples à revêtir l'Homme Nouveau, afin que, grandissant dans la charité et la vérité de l'Evangile vers Celui qui est la Tête, ils réalisent la plénitude du Corps du Christ.

Le procès devant le tribunal de l'empereur s'étant terminé par un non-lieu, Paul fut libéré et, de Rome, il se rendit peut-être en Espagne, comme il le désirait depuis longtemps (cf. Rom. 15, 24) (13). Il semble qu'il ait fait ensuite un autre voyage en Orient, passant par la Crète, l'Asie Mineure, Troas et la Macédoine, comme en témoignent ses Epîtres à Timothée et à Tite. De nouveau arrêté (67), dans des circonstances qui sont restées inconnues, il fut conduit à Rome, seul avec Luc, et soumis à une réclusion de beaucoup plus pénible que lors de son premier emprisonnement. Du fond de son cachot, insalubre, froid, ténébreux et humide, l'Apôtre écrivait : « Le moment de mon départ est venu. J'ai combattu le bon combat jusqu'au bout, j'ai achevé ma course. Et maintenant, voici qu'est préparée pour moi la couronne de justice... » (II Tim. 4:7). Après avoir été soumis à un jugement en tant que citoyen romain, il fut décapité, sur la route d'Ostie, à quelque distance de la ville. On rapporte que la tête de l'Apôtre rebondit à trois reprises sur le sol et que trois sources jaillirent là (14).

9). Vers l'an 44, à Antioche, semble-t-il.
10). D'après le témoignage de St. Clément de Rome.
11). C'est-à-dire des Juifs de la Dispersion, qui parlaient le grec.
12). Selon certains, c'est alors qu'il écrivit aussi son Epître aux Philippiens, qui, selon d'autres, doit être rangée parmi les Epîtres de la Captivité.
13). Le récit des Actes des Apôtres s'interrompt sur la captivité de Paul à Rome.
14). Les chefs des Saints Apôtres Pierre et Paul sont conservés dans la basilique Saint-Jean du Latran; une partie du corps de St. Paul se trouve sous l'autel de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, et l'autre, avec le corps de St. Pierre, sous l'autel de la basilique Saint-Pierre du Vatican. La fête d'aujourd'hui commémore, depuis le IVe s., le transfert des corps des deux Coryphées à la catacombe de St. Sébastien, sur la voie Appia, pour échapper à la profanation, lors de la persécution de Valérien (258). Le calme revenu, l'Evêque Silvestre les restitua à leurs sépultures d'origine.

The Holy, Glorious and All-praised Leaders of the Apostles, Peter and Paul

June 29For the lives of these two great Apostles, we can only recommend a reading of the entire New Testament, which contains accounts of their lives and many of their inspired writings.

 

 St Peter, after preaching in JudeaAntioch and parts of Asia, came to Rome, where he was crucified by order of the Emperor Nero, about the year 66. Being led to the cross, he begged the executioner to crucify him upside-down, because he felt unworthy to partake of the same death as the Savior.

 

  St Paul's apostolic labors extended from Arabia to Spain. He also ended his earthly course in Rome, beheaded by order of Nero, some say at the same time that St Peter was crucified.

« Mais pour vous, qui suis-je ? » (Mt 16, 15)
        Cette question sur son identité, Jésus la pose aux disciples, alors qu'il se trouve avec eux en haute Galilée. Il était arrivé plusieurs fois que ce soit eux qui posent des questions à Jésus ; désormais, c'est Lui qui les interpelle. Il pose une question précise, qui attend une réponse. C'est Simon-Pierre qui prend la parole au nom de tous : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16). La réponse est extraordinairement lucide. La foi de l'Église s'y reflète de façon parfaite. Nous aussi, nous nous y reflétons. De façon particulière, dans les paroles de Pierre se reflète l'Evêque de Rome, par volonté divine son indigne successeur. (...)

« Tu es le Christ ! » 
        À la confession de Pierre, Jésus répond : « Tu es heureux Simon, fils de Jonas, car cette révélation t'est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 16, 17) 
        Tu es heureux, Pierre ! Heureux, car cette vérité, qui est centrale dans la foi de l'Église, ne pouvait naître dans ta conscience d'homme que par l'œuvre de Dieu. « Nul ne connaît le Fils si ce n'est le Père, et nul ne connaît le Père si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Mt 11, 27). Nous réfléchissons sur cette page de l'Évangile particulièrement riche : le Verbe incarné avait révélé le Père à ses disciples ; à présent est venu le moment où le Père lui-même leur révèle son Fils unique. Pierre accueille l'illumination intérieure et proclame avec courage : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » ! Ces paroles sur les lèvres de Pierre proviennent du plus profond du mystère de Dieu. Elles révèlent l'intime vérité, la vie même de Dieu. Et Pierre, sous l'action de l'Esprit divin, devient témoin et confesseur de cette vérité surhumaine. Sa profession de foi constitue ainsi la base solide de la foi de l'Église « Sur toi je bâtirai mon Église » (cf. Mt 16, 18). Sur la foi et sur la fidélité de Pierre est édifiée l'Église du Christ. La première communauté chrétienne en était bien consciente, elle qui, comme le rapportent les Actes des Apôtres, lorsque Pierre se retrouva en prison, se recueillit pour élever à Dieu une prière implorante pour lui (cf. Ac 12, 5). Elle fut écoutée, car la présence de Pierre était encore nécessaire à la communauté qui accomplissait ses premiers pas : le Seigneur envoya son ange le libérer des mains des persécuteurs (cf. ibid., 12, 7-11). Il était écrit dans les desseins de Dieu que Pierre, après avoir confirmé longuement ses frères dans la foi, souffrirait le martyre ici à Rome, avec Paul, l'Apôtre des Nations, ayant lui aussi échappé plusieurs fois à la mort.

« Le Seigneur lui, m'a assisté et m'a rempli de force afin que, par moi, le message fût proclamé et qu'il parvînt aux oreilles de tous les païens » (2 Tm 4, 17)  
        Ce sont les paroles de Paul au fidèle disciple. Elles témoignent de l'œuvre qui a été accomplie en lui par le Seigneur, qui l'avait choisi comme ministre de l'Évangile, « le saisissant » sur la route de Damas (cf. Ph 3, 12). Enveloppé dans une lumière fulgurante, le Seigneur s'était présenté à lui, disant : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Ac 9, 4), tandis qu'une puissance mystérieuse le jetait à terre (cf. Ac 9, 5). « Qui es-tu, Seigneur ? », avait demandé Saul. « Je suis Jésus que tu persécutes » ! (Ac 9, 5). Telle fut la réponse du Christ. Saul persécutait les fidèles de Jésus et Jésus lui faisait savoir que c'était Lui-même qui était persécuté à travers eux. Lui, Jésus de Nazareth, le Crucifié, que les chrétiens affirmaient être ressuscité. Si, à présent, Saul en ressentait la puissante présence, il était clair que Dieu l'avait réellement ressuscité des morts. C'est véritablement Lui le Messie attendu par Israël, c'était Lui le Christ vivant et présent dans l'Église et dans le monde ! Saul aurait-il pu par sa seule raison comprendre tout ce qu'un tel événement comportait ? Certainement pas ! Cela faisait partie en effet des desseins mystérieux de Dieu. Ce sera le Père qui donnera à Paul la grâce de connaître le mystère de la rédemption, opérée par le Christ. Ce sera Dieu qui lui permettra de comprendre la réalité merveilleuse de l'Église, qui vit pour le Christ, avec le Christ et dans le Christ. Et lui, participant à cette vérité, ne cessera de la proclamer inlassablement jusqu'aux extrémités de la terre. De Damas, Paul commencera son itinéraire apostolique qui le conduira à diffuser l'Évangile dans tant de parties du monde alors connu. Son élan missionnaire contribuera ainsi à la réalisation du mandat du Christ aux Apôtres : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19). (...)

La pleine unité de l'Église !
        Je sens retentir en moi la consigne du Christ. Il s'agit d'une consigne ô combien urgente en ce début de nouveau millénaire. Prions pour cela, et œuvrons sans jamais nous lasser d'espérer. (...) 
        Que Dieu nous accorde de parvenir le plus tôt possible à la pleine unité de tous les croyants dans le Christ. Que les Apôtres Pierre et Paul nous obtiennent ce don, eux que l'Église rappelle en ce jour, au cours duquel on fait mémoire de leur martyre, et donc de leur naissance dans la vie de Dieu. Pour l'Évangile, ils ont accepté de souffrir et de mourir et ils ont participé à la résurrection du Seigneur. Leur foi, confirmée par le martyre, est la même foi que Marie, la Mère des croyants, des Apôtres, des saints et des saintes de tous les siècles. Aujourd'hui, l'Église proclame à nouveau leur foi. Il s'agit de notre foi, la foi immuable de l'Église en Jésus, unique Sauveur du monde ; dans le Christ, le Fils du Dieu vivant, mort et ressuscité pour nous et pour toute l'humanité.



Source: Site officiel du Vatican - Copyright © Libreria Editrice Vaticana

 

ഇന്ന് ജൂൺ 29,(ശുദ്ധമുള്ള ശ്ലീഹാ നോമ്പ്‌ വീടൽ);

വി.സഭ ഇന്ന് ശ്ലീഹേന്മാരിൽ തലവനായ ഉന്നതപ്പെട്ട മോർ പത്രോസിന്റെയും മോർ പൗലൂസിന്റെയും ഓർമ്മയേ കൊണ്ടാടുന്നു...

"ഒരുപോലിങ്ങും മോർ പത്രോസ് പൗലോസ് ശ്ലീഹാ ഉണ്ടെമേലും നിന്നോര്‍മ്മ ഉതകണമേ നിന്‍ പ്രാര്‍ത്ഥന നിന്‍ – ഓര്‍മ്മയെ ബഹുമാനിച്ചോര്‍ക്കായ്"

ആ പരിശുദ്ധ പിതാക്കന്മാരുടെ പ്രാർത്ഥന നമുക്ക്‌ കോട്ടയായിരിക്കട്ടെ.

 

 

« Je dépends entièrement de Lui et de la Vierge Marie »

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Samedi 23 avril 2016, une religieuse missionnaire irlandaise, Sœur Claire Crockett, et cinq autres postulantes de la communauté espagnole des Sœurs Siervas del Hogar de la Madre (« Servantes du Foyer de la Mère »), ont perdu la vie dans le tremblement de terre de 7,8 degrés sur l’échelle de Richter qui a frappé l’Équateur.

Depuis quinze ans, Sœur Claire Crockett était toute donnée à Dieu. Entrée à 18 ans dans la congrégation, elle avait choisi comme nom de religieuse Claire Marie de la Trinité et du Cœur de Marie. Sa communauté se souvient d’elle comme d’une sœur d’une grande générosité, dotée d’un don de sympathie très particulier et d’un charisme spécial pour s’occuper des enfants et des jeunes.

Le Seigneur, disait sœur Claire, m’a montré comment ma folle vie passée blessait son Cœur. Il me demandait de Lui faire confiance, de mettre ma vie entre ses mains et d’avoir la foi. Maintenant je suis heureuse, consacrée au sein des Servantes du Foyer de la Mère. Je remercie le Seigneur de sa patience. Je ne Lui demande pas pourquoi Il m’a choisie, j’accepte qu’Il l’ait fait. Je dépends entièrement de Lui et de la Vierge Marie et leur demande de me donner la grâce d’être ce qu’ils veulent que je sois.

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 

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Au calendrier Malankare Orthodoxe:

Hier soir se terminait le "Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

Solennité des Saints Pierre et Paul, apôtres

 

 

 

 

Pour la SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL 
Une homélie de Jean-Paul II, pape de Rome du Jeudi 29 juin 2000:

 

Saints, glorieux et illustres Apôtres Pierre et Paul,

les Premiers-Coryphées

Tropaire, t. 4

Princes des Apôtres divins * et docteurs de l'univers, * intercédez auprès du Maître universel * pour qu'au monde il fasse don de la paix * et qu'à nos âmes il accorde la grâce du salut.

Hypakoï, t. 8

Quelle prison ne t'a vu passer en captif, * quelle Eglise n'a entendu ta prédication? * Damas s'enorgueillit, saint Paul, à ton sujet, * car elle t'a vu terrassé par la clarté, * Rome se glorifie d'avoir reçu ton sang * et Tarse joyeusement vénère ton berceau. * Avec Pierre, cette pierre de la foi, * hâte-toi, viens de Rome nous affermir, * saint Paul, toi la gloire de tout l'univers.

Kondakion, t. 2

Les infaillibles prédicateurs de la parole de Dieu, * les Coryphées de tes Apôtres, Seigneur, * auprès de toi ont trouvé le lieu de leur repos, * dans la jouissance de tes biens, * car tu as accueilli leurs souffrances et leur mort * mieux que toute offrande des prémices de la terre, * toi qui seul peux lire dans le cœur des hommes.

Ikos

Rendez claire ma langue, Sauveur, * ouvrez large ma bouche; * l'emplissant de Votre Esprit, donnez à mon cœur la componction, * afin que, le premier, j'observe et accomplisse ce que j'enseigne et prescris; * seul celui qui fait ce qu'il enseigne est vraiment grand: * si je ne joins pas les actes aux paroles, je suis une cymbale qui retentit; * donnez-moi donc d'énoncer ce qu'il faut et d'agir utilement, * Vous qui seul pouvez lire dans le cœur des hommes.

Exapostilaire

Frères, chantons tous ensemble la cime où culminent les Apôtres, * Pierre et Paul, qui ont répandu sur la terre entière * le feu de leur éclat divin, comme luminaires; * ils sont vraiment les hérauts de la foi et révèlent la doctrine, * ils annoncent la divinité comme des trompettes; * sur eux tout comme sur des colonnes repose l'Eglise, * les temples de l'erreur sont tombés en ruine.

Théotokion, t. 3 
Le sublime et prodigieux mystère de ton enfantement, * Vierge pleine de grâce et Mère de Dieu, * les Prophètes l'ont annoncé, * les Apôtres l'ont enseigné, * les Martyrs l'ont confessé, * les Anges le chantent dans les cieux * et sur terre les hommes se prosternent devant lui.


(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsjuin/juin29.html)

VIE DES SAINTS PIERRE ET PAUL:

Le Saint Apôtre Pierre, appelé préalablement Simon, naquit dans la bourgade de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Gennésareth. Il était fils de Jonas, de la tribu de Nephtali. Il s'était marié (1) et vivait à Capharnaüm, exerçant la modeste profession de pêcheur avec son frère André, qui était disciple de Saint Jean le Précurseur (cf. 30 nov.). Au début du ministère publique de Notre Seigneur, le Saint Précurseur désigna à André et à Jean, fils de Zébédée, Celui qu'il appelait l'"Agneau de Dieu". André rejoignit son frère et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie! » Et le lendemain, il l'emmena auprès de Jésus qui, posant son regard sur lui, dit : « Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas » — ce qui signifie Pierre, Ce changement de nom signifiait pour lui la transformation de sa vie et, dès lors, il suivit Jésus qui parcourait la Galilée, annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toutes les maladies, sans toutefois abandonner complètement la pêche. Quand Jésus eut enseigné dans la synagogue de Capharnaüm, Pierre l'invita dans sa maison, où sa bellemère se trouvait alitée souffrant d'une forte fièvre. Jésus la guérit, et elle se leva aussitôt pour le servir. Un jour, le Seigneur monta dans la barque de Pierre pour prêcher à la foule qui le serrait de trop près. Quand il eut fini de parler, il ordonna à Simon de s'éloigner au large et de jeter ses filets. Le disciple et ses compagnons obéirent, alors qu'ils avaient peiné inutilement toute la nuit précédente, et ils prirent tant de poissons que leurs filets s'en rompaient. Admirant ce signe de la puissance de Jésus, Pierre tomba à ses pieds et s'exclama : « Eloigne-Toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur! » Mais Jésus le releva et lui dit : « Sois sans crainte, désormais ce sera des hommes que tu prendras. » Pierre abandonna alors définitivement sa barque, ses filets et sa famille, pour suivre Jésus. Son amour était si ardent qu'il s'imposa à la tête du choeur des douze Apôtres élus par le Seigneur, non comme un chef possédant une autorité coercitive — comment cela aurait-il été possible alors que le Seigneur leur avait interdit d'avoir entre eux des prétentions hégémoniques (cf. Mat. 20:27; 23:10)? — mais plutôt comme le porte-parole des Apôtres et l'interlocuteur privilégié du Maître. Cest aussi à cause de son zèle et de son amour ardent qu'il le choisit, avec Jacques et Jean, pour être témoins des manifestations les plus éclatantes de Sa nature divine : lors de la résurrection de la fille de Jaïre, le chef de la synagogue (cf. Mat. 5:37) et, surtout, lors de Sa transfiguration sur le Mont Thabor (cf. 6 août). Ce caractère de disciples privilégiés les fit reconnaître comme les "colonnes" de l'Eglise par les autres Apôtres (cf. Gal. 2:9).

Après que le Seigneur eut multiplié les pains pour nourrir plus de cinq mille personnes, Il ordonna à ses disciples de monter en barque et de le devancer, pendant qu'il renverrait la foule. La nuit venue, comme l'embarcation se trouvait harcelée par les vagues, avec un vent contraire, Jésus vint vers eux en marchant sur les eaux. Les disciples effrayés crurent voir un fantôme, mais Pierre, porté par sa foi, descendit de la barque, sur l'ordre de Jésus, et marcha lui aussi sur les eaux à sa rencontre. Mais saisi soudain d'un sentiment humain, il prit peur et commença à s'enfoncer dans l'eau et cria : « Seigneur, sauve-moi! » Jésus lui tendit la main et le saisit, en disant : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? » Et dès qu'ils montèrent dans la barque, le vent tomba. Tel était en effet Pierre, tant que le Saint-Esprit n'eut pas scellé sa foi par la perfection de la grâce déifiante : un homme au caractère ardent et impulsif, à l'amour sans réserve pour le Messie, qui lui faisait dépasser les limites de la nature, mais revêtu aussi de faiblesse et d'imperfection. Quand, un peu plus tard, Jésus exposa qu'Il était Lui-même le Pain de vie descendu du ciel et que quiconque ne mangerait pas la Chair du Fils de l'homme et ne boirait pas son Sang ne pourrait avoir la vie éternelle (cf. Jn. 6), beaucoup de ses disciples l'abandonnèrent trouvant ces paroles trop dures. Jésus se tourna alors vers les Douze et leur demanda s'ils voulaient partir eux aussi. Pierre rétorqua aussitôt : « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de vie éternelle. » Une autre fois, parvenu dans la région de Césarée de Philippe, Jésus, après avoir interrogé ses disciples sur les opinions qu'on se faisait sur le Fils de l'homme, leur demanda : « Pour vous, qui dites-vous que je suis? » Devançant les autres, Pierre s'exclama : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant! » Le Seigneur loua Pierre de cette confession de foi en Sa divinité, en disant qu'elle lui avait été révélée par le Père, et il ajouta : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. A toi, je te donnerai les clés du Royaume des cieux, et ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Mat. 16:18-19) (2).

Immédiatement après cette scène, qui avait manifesté que l'amour de Pierre pour le Seigneur lui procurait la connaissance de la Vérité, Jésus commença à annoncer Sa Passion et Sa Résurrection, et Pierre, retombant derechef dans des sentiments humains, le réprimanda, en disant : « Seigneur! Non cela ne T'arrivera pas. » Jésus se détourna de lui et dit : « Retire-toi, derrière moi Satan! Tu es pour moi un obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes! »

De même, lors de la dernière Cène, comme le Seigneur lavait les pieds de ses disciples, Pierre refusa avec véhémence. Jésus lui répondit doucement : « Si Je ne te lave pas, tu n'auras plus rien de commun avec Moi. » Le repas achevé, le Seigneur annonça, plus clairement que jamais, qu'Il devrait être livré à la mort pour ressusciter ensuite, et Il prédit qu'Il allait être abandonné par Ses disciples. Pierre, encore une fois emporté par son zèle, s'écria avec présomption, en s'élevant au-dessus de ses compagnons : « Même si tous trébuchent, eh bien! pas moi! » Jésus répondit avec calme et tristesse : « En vérité, Je te le dis, cette nuit même, le coq n'aura pas chanté deux fois que tu M'auras renié par trois fois. »

Pierre suivit Jésus au jardin de Gethsémani, avec Jacques et Jean, et ceux qui avaient été jugés dignes de la lumière de Sa gloire au Thabor furent témoins de Son agonie, de l'extrême manifestation de Sa nature humaine; mais succombant encore à leur faiblesse, ils s'endormirent, tandis que le Maître versait des larmes de sang dans Sa prière. Toutefois, quand les serviteurs du grand prêtre arrivèrent et portèrent la main sur Jésus, Pierre saisit son glaive et coupa l'oreille droite de Malchus. Jésus le rabroua et lui ordonna de remettre son épée au fourreau, en rappelant qu'il convenait qu'Il soit arrêté pour que les Ecritures s'accomplissent. Cet élan ayant été retenu, Pierre abandonna le Seigneur, avec tous les autres disciples, et suivit de loin le cortège, jusqu'au palais du grand prêtre. Ayant réussi à pénétrer à l'intérieur, dans la cour, une servante le reconnut et dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Nazaréen. » Saisi de crainte par les paroles d'une femme, celui qui avait juré qu'il irait volontiers à la mort pour le Seigneur, le renia. Interrogé pour la troisième fois, il porta serment, avec fortes imprécations, disant : « Je ne connais pas cet homme! » Aussitôt, un coq chanta, et Pierre se souvenant des paroles de Jésus, sortit et pleura amèrement son reniement.

Au matin du troisième jour après la Passion

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

 

"You may learn, if you will, the crowning wisdom of the all-holy Shepherd and Instructor, of the omnipotent and paternal Word, when He figuratively represents Himself as the Shepherd of the sheep…

Such are the promises of the good Shepherd. Feed us, the children, as sheep.

Yea, Master, fill us with righteousness, Thine own pasture; yea, O Instructor, feed us on Thy holy mountain the Church, which towers aloft, which is above the clouds, which touches heaven."

(Clement of Alexandria, The Instructor, I:9 (A.D. 202).) 

 

 

 

 

 

 

BIEN AU DELA DES CREUX "DISCOURS POLITIQUES",

ET DES DISCOURS DES "FOSSOYEURS DE LA FOI" ,

UN TEMOIN DE LA TRANSCENDANCE PARLE...

 

Le krach de la transcendance

J'avais grandi au rythme de la messe des anges et du credo grégorien. Je suivais les enfants de chœur du reposoir avec leurs paniers débordantde pétales de roses.Je tenais une petite bannière de sainte Thérèse, au milieu de la procession des Rogations qui implorait la clémence du Ciel, après les semailles, pour une juste récolte. Les surplis rouge et blanc tenaient les cordons du dais qui abritait l'ostensoir à paillettes dorées. C'était beau.

En ce temps-là, la dévotion populaire était le terreau de la liturgie. On priait avec des gestes, avec son corps, on tombait à genoux, on joignait les mains pour supplier, on frissonnait en chantant le Lauda Sion immémorial.

Au mois de mai, on marchait chaque soir d'une maison à l'autre, avec une Sainte Vierge portée à bout de bras sur un brancard. C'était le mois de Marie. J'aimais l'odeur d'encens et la plainte du requiem qui faisaient descendre en majesté un peu de ciel dans nos cœurs. Et puis la Fête-Dieu, les œufs de Pâques, la crèche, les pèlerins de Lourdes, les cloches du glas et du baptême, les croix de mission. C'était une société.

Soudain, un dimanche, tout chavire. On nous exhorte à tutoyer Dieu, dans un nouveau Notre-Père. Les agenouillons ont été descellés dans la semaine. Ils ont disparu.

On comprend que le remembrement ne s'est pas arrêté au porche de l'église, il est entré dans le chœur, en pleine messe.

On a remembré les missels. On a voulu éloigner le faste et le triomphalisme. On a descendu les statues, les tentures, on a remisé le dais : il fallait du dépouillement, revenir aux pauvretés, aux austérités des origines, aux pieds nus des catacombes ; les accessoires chamarrés de la dramaturgie sacramentelle ont été placés « en dépôt » chez le « conservateur départemental des antiquités et objets d'art », ravi de l'aubaine. Bientôt le dépôt deviendrait un dépotoir.

On nous avait expliqué, jadis, que l'autel était « orienté », qu'il devait regarder, avec les fidèles, en direction de l'est, vers le soleil levant qui triomphe de la nuit et symbolise le Christ ressuscité. Et voici qu'on installe une table à repasser au milieu du chœur, avec des tréteaux et des planches. Le curé nous regarde, convivial, collégial, « il faut participer ». Il a congédié ses ornements et son calice. Il boit le vin consacré dans un verre à moutarde, il veut être comme tout le monde. Il a laissé la soutane et porte un débardeur marron. Selon le mot de Claudel, il dit « la messe à l'envers » pour « être à l'écoute des gens » et pour « faire église ».

Un jeune paroissien avec une guitare, qui ressemble à Leny Escudero, entonne le chant que j'apprendrai par cœur :
Si tu en as envie, Comme Jésus-Christ lui-même, Tu peux faire de ta vie Un... je t'aime.
  
C'est la religion de l'amour. Enfin ! On n'est plus dans un règlement. On est dans l'amour. Et, si on tutoie Dieu dans le nouveau Notre-Père, c'est pour se rapprocher de lui. Ce n'est plus un Dieu de tonnerre et qui condamne. Il n'est plus au-dessus de nous, il est en nous, au milieu de nous, il chemine. C'est un voisin et non plus un Père. Si les agenouilloirs ont disparu, c'est que Dieu n'a pas besoin de ces théâtrales démonstrations d'obéissance où l'on se couvre de cendre jusqu'à s'anéantir. Dieu est Esprit. Une religion trop sensible perd l'esprit.

C'est l'aggiornamento, la nouvelle Pentecôte, le temps du Renouveau et du retour aux sources.

Le fils de Samuel mon voisin devient lecteur à la messe, entouré de social-sacristines qui déplacent le lutrin des homélies. Il se réclame d'un cousin fameux, fierté de la famille, qui est entré au Grand Séminaire de Luçon. Une tête. Lui aussi est à la JAC, la Jeunesse agricole chrétienne. Lui aussi veut que ça bouge et qu'on en finisse avec ce qu'on appelle, pour le fustiger, le « christianisme sociologique », c'est-à-dire ces paroisses où « tout le monde va à la messe ». Il cite souvent monseigneur Marty, l'archevêque de Paris, qui veut « un Dieu de fête et d'amitié » et non plus un Dieu de foudre punitive, au-dessus des nuages. Il faut « mettre l'Eglise en risque ». Joël - le séminariste - relève l'audace du cardinal qui fera exploser sa joie en mai 68 : « Dieu n'est pas conservateur ! »

Joël se méfie de la dévotion populaire et de ces chrétiens d'habitude installés dans le rituel. Il faut se fondre dans la masse, dit-il : la soutane était une séparation, le latin aussi ; car, pour aller au monde, il faut parler et s'habiller comme le monde. L'idée d'une langue ancienne, figée, pour exprimer le sacré, même si elle est universelle, ressemble à nos vieilles haies du bocage qui bouchent l'horizon des hommes et créent des champs clos, des univers sans ouverture au monde.

Un peu plus tard, Joël me parle de la signification chrétienne de la lutte des classes ; sa nouvelle trinité devient bientôt Marx, Freud et Nietzsche, il voit dans leurs prophéties l'irruption de l'esprit de Pentecôte. Il ne veut plus d'un ciel au-dessus, lointain, mais ici-bas et tout de suite. Une humanité en marche, « tournée vers l'avenir ». Il pense que la « déclergification » s imposera comme un temps nécessaire pour redessiner les nouvelles figures du sacerdoce. La Vendée est « une terre à prêtres ». Il n'en veut plus. Il cherche le pendant de la culture hors-sol, la religion hors-ciel. Une Église sans prêtres, un risque ? Non, selon lui, une chance.

Dans quelques mois, Joël aura quitté le séminaire, il aura défroqué après un passage chez les Frères du Monde qui l'auront guidé dans son discernement. Peu à peu, il va glisser de Teilhard de Chardin et Mounier à Mao, Castro, Hô Chi Minh, Che Guevara. C'est le temps des théologiens sociologues ; ils traitent par l'ironie et le mépris la « foi des charbonniers » qui font leurs Pâques avant d'aller au bistrot.

Ainsi vient le temps d'une Eglise dépouillée, d'une eschatologie sans transcendance et d'un messianisme sans messie.

La boucle est bouclée : les chrétientés charnelles disparaissent, les vocations se tarissent, les églises se vident. On y parle une nouvelle langue, la langue de buis. Joël est le petit dernier de la cordée de trois générations : le grand-père fut un chrétien militant ; le père, un militant chrétien ; le fils, un militant tout court. Tout cela est allé très vite.

En 1950, le diocèse de Luçon, qui fut celui de Richelieu, avait ouvert un nouveau séminaire aux Herbiers. Le père de Joël était là, au premier rang de la cérémonie grandiose, il servait la messe au nonce apostolique, le futur Jean XXIII.

En 1968, le drapeau noir se met à flotter sur le Grand Séminaire de Luçon. Joël s'en vante comme d'un acte prémonitoire pour « libérer l'Esprit ».

Trois ans après, le Grand Séminaire ferme ses portes. La « terre à prêtres » devient un désert de vocations.

Vingt ans plus tard, j'apprends que le bâtiment est à vendre. C'est un beau monument, construit par l'architecte du Prytanée de La Flèche. L'évêque de Luçon, monseigneur Paty, m'invite, avec élégance, à comprendre sa démarche : le diocèse n'a plus d'argent pour entretenir une bâtisse pareille. Il y a un acheteur de la grande distribution qui veut le raser pour en faire un Carrefour. On fait le tour du parc. C'est imposant. Il y a des buis sculptés partout en forme de croix et de cœurs vendéens, un Sacré-Cœur dans la broussaille.

Par curiosité, je visite les pièces de cette immense bâtisse, je suis abasourdi : dans l'ancien dortoir, je ramasse, par terre, des images pieuses de communion, des missels éventrés ; dans la chapelle, les vitraux ont été arrachés ; sur l'autel saccagé, il est écrit « fucking mother». La plaque de marbre sur laquelle sont inscrits les noms des anciens séminaristes tombés en 14^18 a été fracturée, maculée, déshonorée. Visiblement, le diocèse est dans un autre monde, il « ne veut plus se retourner vers le passé », il « cherche une dynamique qui ne soit pas une dynamique du souvenir ». L'homme qui sauvera le séminaire est le maire de Luçon, Jean de Mouzon, un amoureux du patrimoine, par ailleurs radical de gauche et franc-maçon.

Le 19 septembre 1996, lorsque le pape Jean-Paul II vient à Saint-Laurent-sur-Sèvre pour commémorer le millénaire de la France, l'esplanade est déserte. Le pape prononce un beau discours « aux jeunes et à la population » devant une assistance d'une centaine de fidèles, chargés du service d'ordre. En effet, le nouvel évêque de Luçon, monseigneur Garnier, par crainte de débordements d'enthousiasme, ajugé nécessaire d'interdire la présence des chrétiens de Vendée. Je me souviens de ma rencontre avec le pape, à l'entrée de la basilique, il avait l'air tout étonné et fit savoir son incompréhension.

Dix ans plus tard, le dimanche 2 avril 2006, le nouvel évêque, monseigneur Santier, délivre une homélie retentissante pour clôturer le synode de Vendée, à La Roche-sur-Yon. Il fait « repentance pour l'emprise de l'Église catholique en Vendée ». Il confesse : « Dans le passé, en Vendée, l'Église était très présente, elle occupait l'espace social et laissait peu de place à des manières de penser et de vivre la vie humaine et la foi d'une manière différente. Au nom de l'Église, comme évêque, je vous demande pardon. »

Tout cela m'a aidé à comprendre le pape Benoît XVI, que j'avais rencontré pendant un long moment à Rome, avec le sénateur Bernard Seillier, le 28 janvier 1993. Il nous parlait d'une véritable tornade qui s'était abattue sur la chrétienté, d'une immense apostasie silencieuse : « C'est le vide qui s'est propagé, le désert spirituel. On a perdu bien souvent la dignité et le mystère du sacré. On a dépouillé les églises de leurs splendeurs. Beaucoup de clercs ont réduit la liturgie au langage et aux gestes de la vie de tous les jours par le moyen de salutations, de signes d'amitié. »

Il se lamentait sur « l'effrayant appauvrissement qui se manifeste là où l'on chasse la beauté. On a une liturgie en show. Je suis convaincu, ajoutait-il, que la crise de l'Eglise que nous vivons aujourd'hui repose largement sur la désintégration de la liturgie ». Et le cardinal Ratzinger d'ajouter : « En refusant de reconnaître ses racines chrétiennes, l'Europe se refuse à elle-même. Elle se renie. »

On a déraciné la Foi. Ce qui est au cœur de la crise, c'est la sécularisation. Ce qu'a vécu Joël, c'est une rupture de la transmission, le refus de toute métaphysique, l'idée que l'homme est aujourd'hui assez grand pour se sauver seul, comme être historique et comme être social.

On désincarné l'homme, on le met hors de sa culture. Et en refusant la grâce, on finit par refuser la nature. La culture, c'est l'ensemble des pensées et des œuvres par lesquelles l'homme développe sa nature. Hors de sa culture, l'homme meurt à sa nature.

La société regarde avec effarement le grand vaisseau qui sombre. Elle perd ses valeurs et elle en perd la tête.

La déchristianisation de la France laisse une société de zombies désorientés qui tournent dans le vide. C'est le krach de la transcendance, la chute vertigineuse des valeurs fondamentales, la grande dépression.

Pendant longtemps, on a vécu sur la vitesse acquise. Je relisais récemment, au Journal officiel, le compte rendu du dialogue saisissant qui eut lieu dans l'hémicycle, en 1883, entre Jules Ferry et un député de l'opposition. Le ministre de l'Instruction publique annonçait les principes de l'école publique : Oui, bien sûr, nous enseignerons la morale à l'école...

La morale, l'interrompt le député, mais quelle morale ? Alors Jules Ferry hésite un instant puis martèle : Eh bien... la morale de toujours... la morale de nos pères ! Hé oui, la morale de toujours, celle de la civilisation chrétienne. On a longtemps pensé que le progrès allait renvoyer aux
oubliettes l'homme religieux, l'homme relié, l'homme qui relie. Jaurès le proclamait : « Nous avons interrompu la vieille chanson qui berçait la misère humaine. Et la misère humaine s'est réveillée avec des cris. » Et elle a entonné l'Internationale.

La vieille chanson, c'était la chrétienté chantante. Et le socialiste Viviani crut pouvoir saluer à son tour la fin des vieilles croyances : « Nous avons éteint une à une les étoiles qui brillaient dans le ciel. On ne les rallumera plus. »

Il y eut le temps des illusions, puis celui des désillusions. On a célébré le Progrès, on commence à comprendre que, depuis les Lumières, il n'est qu'une contrefaçon de l'espérance chrétienne. Le triomphe de la Raison n'a pas réconcilié l'humanité avec elle-même. Celle-ci s'est mise à douter de tout.

La modernité croyait en elle-même et en sa raison. La postmodernité ne croit plus à rien. Elle verse dans l'hédonisme narcissique, elle honore un nouveau dieu, l'argent. Le dieu de Sade et de Mammon. L'homme délié devient une marchandise, une machine désirante. Le curé d'Ars l'avait prophétisé : « Laissez une paroisse cinquante ans sans prêtre, on y adorera les bêtes. »

Le temps est venu de la Bête abstraite et désincarnée, de l'idole glacée. La compassion, la charité et l'ensemble des vertus sociales, polies par la civilisation des grands sentiments, n'ont plus de place légitime dans une société fondée exclusivement sur la production de marchandises. Quand la seule consommation est célébrée comme une forme de culture à part entière, le seul exotisme est dans la fabrication ininterrompue de pseudo-besoins matériels, créés pour tromper l'ennui.

Alors le nouveau face-à-face peut commencer, entre la fin de l'absolu et la soif d'absolu. Les laïcards ont fait le vide. Les islamistes le remplissent. Comme l'a écrit Sayyid Qutb, un des penseurs des Frères musulmans : « L'islam ne peut que gagner parce que la modernité est intrinsèquement incapable d'étancher la soif de spiritualité de l'homme. »

On songe à la lettre ouverte de Philippe Muray : « Chers djihadistes, craignez la colère du consommateur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car ! Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont rassemblés ? Eh bien, nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement. Nous nous battrons pour tout, pour les mots qui n'ont plus de sens et pour la vie qui va avec[Philippe Muray, Chers djihadistes, Fayard/Mille et une nuits, 2002.]. »

Nous assistons à l'islamisation douce de l'Europe, qui s'opère du fait de notre double asthénie, religieuse et sexuelle. Un philosophe lucide, Fabrice Hadjadj, a très bien pénétré cette nouvelle réalité : « Nous croyons à tort que les mouvements islamistes sont des mouvements pré-Lumières, qui découvriront bientôt les splendeurs du consumérisme. En vérité, ce sont des mouvements post-Lumières. Ils savent que les utopies humanistes, qui s'étaient substituées à la foi religieuse, se sont effondrées. »

Le relativisme libertaire et le nihilisme nous portent vers une impasse.

Ce n'est plus seulement un pan de mur qui est tombé. C'est un mur porteur. En reniant ses racines chrétiennes, la France oublie la civilisation qui l'a pétrie. Et le Pouvoir est vide.

C'est pourquoi, quand Jean-Paul II est venu au Bourget, en 1980, il a rappelé la France au souvenir de Clovis et de Clotilde, au baptistère de Reims : « France, fille aînée de l'Église, qu'as-tu fait des promesses de ton baptême ? »

[...]

Les dernières paroles de Soljénitsyne furent elliptiques. Et prophétiques. Au cours d'un aparté inattendu, le maître s'élança. C'était du côté de Tambov, à mi-chemin entre Moscou et Volgograd où il m'avait emmené pour la visite d'une future bibliothèque construite avec le concours actif du Puy du Fou. Ce lieu parlait au cœur du maître parce que là, en 1921, les paysans koulaks s'étaient révoltés contre l'Armée rouge et l'ordre avait été donné par les commissaires politiques de nettoyer les forêts à l'arme chimique. Nous marchions sur la terre noire anthracite d'une plaine sans contours, immémoriale, en attente d'être fécondée.

D'un geste large, embrassant les blés à venir, le grand penseur dessina deux cercles entremêlés en murmurant, tête baissée :

Pendant longtemps, le sort de la Russie fut lié à celui de l'Europe. Dostoïevski écrivait en français. Mais aujourd'hui, c'est fini, nos routes divergent. Vous roulez à l'abîme. Alors que, tout endoloris, nous nous relevons du néant.

Vous espérez encore pour la Russie, mais pas pour l'Europe ?

Si, pour les deux. Mais avec un décalage dans le temps. Mon instinct me dit que la Russie va renaître dès maintenant.

Derrière le visionnaire, le bûcheron de Cavendish n'était pas loin, il battit du pied sur une souche bourgeonnante, comme pour la prendre à témoin, et ajouta d'un ton assuré :

Ici, il reste encore des racines vivantes, tnes sum vu train de donner des pousses. Il y aura une restauration des valeurs civiques et spirituelles. Vous, en Europe, vous êtes dans une éclipse de l'intelligence. Vous allez souffrir. Le gouffre est profond. Vous êtes malades. Vous avez la maladie du vide. J'ai senti tout cela dans le Vermont. Le système occidental va vers son état ultime d'épuisement spirituel : le juridisme sans âme, l'humanisme rationaliste, l'abolition de la vie intérieure... Toutes vos élites ont perdu le sens des valeurs supérieures. Elles ont oublié que le premier droit de l'homme, c'est le droit de ne pas encombrer son âme avec des futilités.

Et comment croyez-vous qu'on puisse désencombrer notre âme ?

Par l'affleurement de l'instinct de vie.

Alors le maître laissa entendre qu'il y aurait un point de retournement. A partir d'une nécessité immuable qui est dans les lois de l'Univers.

Le gouffre s'ouvrira à la lumière. De petites lucioles dans la nuit vacilleront au loin. Au début, peu de gens les distingueront et sauront abriter ces lueurs tremblantes, fragiles, contre toutes les tempêtes hostiles. Il y aura des hommes qui se lèveront, au nom de la vérité, de la nature, de la vie ; ils cacheront, dans leurs pèlerines, des petits manifestes de refuzniks. Ils exerceront leurs enfants à penser différemment, à remettre l'esprit au-dessus de la matière. Ils briseront la spirale du déclin du courage. Ainsi viendra l'éclosion des consciences dressées. Aujourd'hui les dissidents sont à l'Est, ils vont passer à l'Ouest.

Soljénitsyne nous a quittés en 2008. Son intuition ne l'avait pas trompé. Sa chère patrie, après bien des convulsions, a retrouvé le chemin de ses anciennes harmonies. Dans le même temps, à la minute même où nous inaugurons un McDonald's en Europe, les Russes inaugurent l'iconostase d'une nouvelle église orthodoxe.

 

LA PRIÈRE POUR LE MONDE
Saint SilouaneL’assimilation à Dieu –

La prière pour autrui, et surtout pour les ennemis, l’amour égal pour les bons et les méchants, l’égalité de bienveillance à l’égard de toutes les créatures est le signe de la participation au Banquet de l’Agneau dans le Royaume.

« Lors donc que quelqu’un sera parvenu à cet amour du bien et à cette imitation de Dieu dont nous avons parlé, il revêtira les sentiments de longanimité qui furent ceux du Seigneur, et priera aussi, comme Lui, pour ses persécuteurs : ‘ Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ‘ » (saint Jean Cassien). C’est l’assimilation à Dieu qui nous donne la possibilité de prier pour le monde.

Prier avec douleur

On peut prier pour le monde quand on voit son Salut comme un absolu. La souffrance du Christ quand il pleure sur Jérusalem ou quand Il est en Croix vient de ce qu’Il voit la folie des hommes qui rejettent  ce qui pourrait les sauver et les amener à la perfection de leur être. Telle est aussi la souffrance de Marie la Mère de Dieu qui a vu cela : les hommes rejettent leur unique chance. Les hommes détruisent dans leur folie ce qui est bon. Quand on perçoit cela à la lumière de l’amour divin, c’est-à-dire sans l’ombre d’un jugement, on n’a plus « mal à soi », on commence à avoir mal au monde, mal à l’humanité, voire mal à l’Église…

La souffrance de l’Agneau

Le Christ souffre de voir l’humanité qui se fait du mal à elle-même, qui refuse follement le banquet présenté sur un plateau. Tous les saints, tous les vrais chrétiens ont vécu cette souffrance-là depuis deux mille ans au cœur de l’Église, elle-même au cœur du monde. Dans l’Église, la prière des saints pour le monde est nourrie par la souffrance de l’Agneau. Les saints ont cette prière du Christ en Croix, tel le bienheureux Silouane sur la sainte Montagne. Beaucoup de baptisés quand ils voient les drames dans l’Église et dans le monde ont ainsi mal à leur Église, mal à l’humanité. C’est une souffrance divine. Ils souffrent vraiment comme le Christ a souffert, sans intérêt pour eux-mêmes, sans se soucier d’un salut individuel qui devient alors tout à fait secondaire, sans se soucier de leur expérience individuelle, de leurs exploits ascétiques, mais avec cette compassion que donne la vue des hommes qui, dans leur folie, détruisent un bien.

L’amour-charité

« Le juste a pitié des bêtes qui sont à lui, mais les entrailles de l’impie sont sans miséricorde » (Proverbes12,10). La plénitude de la Loi est la perfection d’un cœur plein de charité. « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez la Loi du Christ » (Galates 6,2). Pour porter le fardeau de nos frères dans une prière pleine de charité nous devons être affranchis et purifiés de tout jugement à leur égard. C’est la prière incessante, soudée à l’application des commandements du Christ qui nous fait gagner la divine charité, sans laquelle nous ne sommes rien (1 Corinthiens 13).

(Source:"Sagesse Orthodoxe")

La « Miséricorde » selon Saint Isaac le Syrien

 

Voici plusieurs textes sur la Miséricorde « Qu’est-ce qu’un cœur miséricordieux ? »,

« C'est la Miséricorde que je désire » 

de Saint Isaac le Syrien (vers 630-700),

Moine puis Evêque de Ninive né dans la région du Qatar et mort au Monastère de Rabban Shabour au nord du Kurdistan.
 


« Qu’est-ce qu’un cœur miséricordieux ? » selon Saint Isaac le Syrien :

« La « Miséricorde », c’est une flamme qui embrase le cœur pour toute la création, pour les hommes, pour les oiseaux, pour les animaux, pour les démons, et pour tout être créé. Quand l’homme miséricordieux se souvient d’eux, et quand il les voit, ses yeux répandent des larmes, à cause de l’abondante et intense miséricorde qui étreint son cœur. À cause de sa grande compassion, son cœur devient humble et il ne peut plus supporter d’entendre ou de voir un tort, ou la plus petite offense, faits à une créature. C’est pourquoi il offre continuellement des prières accompagnées de larmes pour les animaux sans raison, pour les ennemis de la vérité et pour ceux qui lui ont fait du tort, pour qu’ils soient protégés et qu’il leur soit fait miséricorde ; il prie de même pour les reptiles, à cause du la grande miséricorde qui remplit son cœur au-delà de toute mesure, à la ressemblance de Dieu. » 

Saint Isaac le Syrien (vers 630-700) - Discours Ascétiques N°81


« C'est la Miséricorde que je désire » de Saint Isaac le Syrien :

« Si tu possèdes davantage que ce dont tu as besoin chaque jour, donne-Ie aux pauvres, puis viens avec une confiance filiale offrir tes prières. C'est-à-dire, parle avec Dieu comme un fils avec son père. Rien ne peut autant rapprocher notre cœur de Dieu que la Miséricorde. Quand tu donnes, fais-le avec générosité, le visage joyeux, et donne plus qu'il ne t'est demandé. Ne fais pas de distinction entre le riche et le pauvre, et ne cherche pas à savoir qui est digne et qui ne l'est pas ; mais que tous les hommes soient également bons à tes yeux. Tu pourras ainsi attirer même les indignes vers le bien, car l'âme est vite attirée à la crainte de Dieu par les bienfaits accordés au corps. Le Seigneur mangeait à la table des publicains et des prostituées, il n'écartait pas les indignes, afin d'attirer par là tous les hommes vers la crainte de Dieu et de leur donner, par les choses du corps, de s'approcher des choses spirituelles. C'est pourquoi tiens pour égaux tous les hommes lorsqu'il s'agit de leur faire du bien ou de les honorer, fussent-ils juifs, incroyants ou criminels, surtout parce que chacun est ton frère et possède la même nature que toi. Que la miséricorde surpasse toujours tout en toi. Un cœur dur et peu miséricordieux ne sera jamais pur. Voici, mon fils, un commandement que je te donne : que la Miséricorde l’emporte toujours dans ta balance, jusqu’au moment où tu sentiras en toi la Miséricorde que Dieu éprouve envers le monde. Quand l’homme reconnaît-il que son cœur a atteint la pureté ? Lorsqu’il considère tous les hommes comme bons sans qu’aucun lui apparaisse impur et souillé. Alors en vérité il est pur de cœur (Mt 5, 8). Qu’est-ce que cette pureté ? En peu de mots, c’est la Miséricorde du cœur à l’égard de l’univers entier. » 

Saint Isaac le Syrien (vers 630-700) 

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Syriac Orthodox Patriarch Issues Statement After Assassination Attempt


Assyrian International News Agency
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Syriac Orthodox Patriarch Issues Statement After Assassination Attempt


2016-06-29 00:50 GMT

 

Patriarch Aphrem, head of the Syrian Orthodox Church.(AINA) -- Patriarch Ignatius Aphrem II Karim of the Syriac Orthodox Church issued a statement on the assassination attempt on his life last week. On June 19, while the Patriarch was leading a commemoration service for the Turkish genocide of Assyrians in World War One, a suicide bomber attacked the service but was stopped by the Assyrian Sutoro military forces in Qamishli, Syria (AINA 2016-06-19).

 

Related: The Assyrian Genocide

 

Here is the text of the statement.

 

 

The Syriac Orthodox Patriarchate of Antioch and All the East 
Damascus, Wednesday June 22, 2016

 

After returning safely to the Patriarchate in Damascus following his pastoral visit to the city of Qamishly, His Holiness Patriarch Mor Ignatius Aphrem II, Syriac Orthodox Patriarch of Antioch and All the East, offered prayers ofthanksgiving and condemned the suicide bombing which took place during His Holiness' visit. On Sunday June 19, 2016 following the celebration of the feast of the Pentecost and after the inauguration of a monument for the Syriac Genocide Sayfo which His Holiness presided over, the faithful were gathered inside the auditorium of St. Gabriel School to celebrate the 101st annual Sayfo commemoration when a suicide bomber set himself off a short distance from the place. Two members of the Sutoro Protection Units fell martyrs and several were injured. This terroristic act is planned and executed by people who want to spread hatred and create division among the people of the region. Such acts cause great suffering to the people and aim at destroying the unity of our beloved country Syria.

His Holiness gives thanks to God Almighty for protecting him and all the others who participated in the said event, by His divine care.

He prays for the souls of the martyrs, especially the two young people who lost their lives as a result of this act of terrorism, and offers condolences to their families. He likewise prays for the quick recovery of the injured. His Holiness expresses his thanks and gratitude to their Holinesses and Beatitudes the Patriarchs of the sister churches, as well as different governments and community leaders who offered their sympathies and prayers for His Holiness' safety by calling or writing. He, likewise, thanks the hierarchy, members of the clergy, and the entire faithful of the church who offered their prayers and expressed their concerns through phone calls, emails or text messages.

His Holiness prays the Lord to bless Syria with peace and security so that these difficult times come to an end and life returns to normal in this dear country Syria.

On 27 June 2016, Under the auspices of His Holiness Patriarch Mor Ignatius Aphrem II, St. Ephrem Patriarchal Development Committee (EPDC) organized an Iftar "Ramadan Charity Banquet"

on the occasion of Ramadan for the Muslim Benevolent Institutions in Damascus. The event was hosted at the Patriarchate in Bab Touma. Her Excellency Dr. Rima Al-Qaderi, Syrian Minister for Social Affairs, was present as well as His Eminence Mor Timotheos Matta Al-Khoury, Patriarchal Vicar for thePatriarchal Archdiocese of Damascus, and Mr. Shady Sarweh, Executive Director of EPDC. 


Mr. Sarweh welcomed His Holiness and Her Excellency and spoke about the role of the associations and institutions in offering charity work to the needy and relief to those affected by the crisis in Syria. 
Her Excellency spoke about the power of the Syrian benevolent institutions to do the humanitarian work and assist the government in the relief work orffered to the Syrian people of all confessions and religions. 


His Holiness stressed that the Syrian people has proved to be strong, with a great potential, due to their unity against crisis. He added that the initiatives of the social associations support the work of the public sector in offering humanitarian aid to the poor and needy. He said: "we are gathered here together to thank those who work with nothing material in return. Your work is sacred and it is in response to the heavenly mission that incites us to love unconditionally". 
At the end of his speech, His Holiness thanked Her Excellency for being always close to the people, listening to their needs and diligently doing her best to help them.

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Après avoir chassé Dieu de la société, la science s’arroge le droit de vie et de mort sur ses robots humains.

 

Le lobby de l’euthanasie, l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) va promouvoir son action grâce à un joyeux tour de France en camping-car, du 3 au 30 juillet. 25 militants de 18 à 36 ans sillonneront les routes pour prêcher la bonne parole dans 23 villes. Une ambiance décontractée pour « parler de la fin de vie sans tabou ». Un joyeux convoi, surnommé « bus de la liberté », avec une affiche aux couleurs de l’été, parasols et paire de tongs, pour symboliser, peut-être, les vacances éternelles auxquelles les jeunes invitent les personnes âgées.

 

Il paraît que « la liberté de choisir sa fin de vie doit être un droit ». Faute de choisir sa naissance – les parents s’en chargent, les options se multiplient, c’est rentable -, les individus choisiront leur mort. Comme l’écrivait à juste titre, avec ironie, Jean de Viguerie, l’histoire de la République des Lumières nous montre qu’« un bon citoyen est un citoyen mort ».

Et ce n’est pas Jacques Attali qui nous contredira ! En 1981, la plume de l’écrivain traçait déjà cette sentence pleine de… pragmatisme : « Dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est actuellement un marché, mais il n’est pas solvable. Je suis pour ma part, en tant que socialiste, contre l’allongement de la vie. L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures. »

 

Sinistre écho avec les propos récurrents de nombreuses personnes sans emploi se sentant « inutiles », et le nombre de suicides ou d’immolations honteusement passés sous silence par nos médias. Les entreprises ne parlent pas d’autre chose avec leur jargon de « capital humain ». Bernanos était bien visionnaire dans sa France contre les robots (1947), en dénonçant le fait que « rivé à lui-même par l’égoïsme, l’individu n’apparaît plus que comme une quantité négligeable, soumise à la loi des grands nombres ; on ne saurait prétendre l’employer que par masses, grâce à la connaissance des lois qui le régissent ».

Par un métalangage scientifique (le fœtus, l’embryon, etc.), l’avortement dissimulait déjà sa véritable nature (la mise à mort d’un être vivant), se réduisant à un simple dispositif médical, remboursé par la Sécurité sociale. Au tour des vieux, maintenant !

L’ADMD réclame donc une loi pour « égaliser l’euthanasie et le suicide assisté et à assurer un accès universel aux soins palliatifs ».
D’ailleurs, il n’y a pas d’âge pour mourir : le mois dernier, aux Pays-Bas, jugeant sa souffrance « incurable » et « insupportable », des médecins ont donné leur aval pour l’euthanasie d’une femme de 20 ans, victime d’abus sexuels.

Après avoir chassé Dieu de la société, la science s’arroge le droit de vie et de mort sur ses robots humains. En s’affranchissant de sa propre nature, l’homme du XXIe siècle perd en route tout sens de responsabilité et de devoir moral face la valeur de la vie. Invitons alors nos élites défraîchies à montrer l’exemple !

source

 

 

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His Eminence Zachariah Mar Nicholovos Metropolitan has been elected to the Executive Committee of the World Council of Churches.

H.G.Zacharias Mar Nicholovos Metropolitan has been elected to the Executive Committee of the World Council of Churches

The Executive Committee is constituted out of the Central Committee of the WCC and is responsible to monitor the ongoing works of the Organization. 

After His Grace Paulose Mar Gregorios, this is the first time that a Metropolitan has been elected as a member of the Executive Council.

Fr. Dr. K. M George has worked as an ex-officio in the Executive Committee, in his position as the Moderator of the Planning Committee.

Biography of H. G. Dr. Thomas Mar Athanasius Metropolitan

(taken fromwww.mosc.in)

His Grace was born on 28 June 1952 at Arikuzha, Thodupuzha, to Rev. Fr Yohannan Puttanil and Mrs Mariam. He did his schooling at Government UPS School Arikuzha and NSS High School, Manakad. Thereupon he joined New Man College, Thodupuzha and passed out his Pre-degree and Degree from there. He did his MA from St John’s College, Agra.

In the theological front, he took his BD degree from Serampore College and United Theological College, Bangalore. And went for his DTh from Protestant Faculty, University of Munich.

He was ordained a priest in 1990 and the very same year was consecrated as Bishop and was given the charge of Kandanad Diocese. He was a teacher at Syrian Orthodox Theological Seminary at Vettickal during 1990-95. From 1992, His Grace was the President of Kerala Council of Churches till 1998.

Dr Athanasius is a known social worker and a philanthropist. He runs Swasraya Rehabilitation & Training Centre at Vettickal, Mulanthuruthy; Trinity Retirement Home, Kolenchery; Samanvaya Study and Dialogue Centre, Pampakuda; Sukhada Retreat Centre, Kolenchery; Santhula Hospital and Deaddiction Centre, Vadakara; and Giliyad, Retreat Centre & Orphanage, Vadkara.

His Grace is an author of few well-known books. A Comparative Study of Theological Methodologies of Irenaeus and Sri Sankara (1990); Church and Society (1992); Neethi Samooham; and Anthyokya Malankara Bandham: Oru Punarchintanam are the main titles....

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http://www.citoyens-et-francais.fr/

Le dirigeant de l'agence européenne de contrôle des frontières Frontex, Fabrice Leggeri, s'inquiète mardi dans la presse allemande du nombre grandissant de migrants qui tentent de rejoindre l'Europe en entamant une traversée "très dangereuse" au départ d'Egypte.

"L'Egypte commence maintenant aussi à être un pays de départ", estime le directeur de Frontex dans un entretien au groupe Funke, qui réunit plusieurs titres de la presse régionale allemande. "Cette année, le nombre est d'environ 1.000 traversées sur des bateaux de passeurs d'Egypte vers l'Italie et cette route croît", a-t-il ajouté.
Il a toutefois averti que cette traversée était "très dangereuse. Le voyage dure souvent plus de dix jours. Il y a peu de bateaux sur cette route qui peuvent sauver des migrants sur des bateaux en train de couler", a-t-il encore souligné.

Depuis le début du printemps, un nombre croissant de bateaux de pêche partis d'Egypte avec des centaines de personnes à bord ont été secourus. Selon le Haut Commissariat de l'Onu aux réfugiés, ils représentent environ 10% des arrivées. Ce voyage comporte souvent plusieurs transferts périlleux en pleine mer sur des bateaux en mauvais état.

M. Leggeri a également confirmé que depuis la fermeture de la route des Balkans aux migrants, les départs se faisaient depuis les côtes d'Afrique du Nord, en particulier de Libye, vers l'Italie. "La route méditerranéenne centrale n'a jamais été autant fréquentée", selon lui. "Treize à 14 fois plus de réfugiés rejoignent l'Italie depuis la Libye que de migrants la Grèce en provenance de la Turquie", a-t-il indiqué.
Plus de 10.000 migrants ont perdu la vie en Méditerranée en tentant de rejoindre l'Europe depuis 2014, dont plus de 2.800 depuis le début de l'année 2016, a indiqué le HCR début juin.

SOURCE

 

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EN VRAC...ÉLÉMENTS ÉPARS POUR VOTRE

 

RÉFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER

 

VOTRE PRIERE...

 

 

 

 

 

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PARUTION(S) NOUVELLE(S):

 

 

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« Mon but fondamental est d’aider l’homme contemporain à vivre

 

intimement la guérison à l’intérieur de l’Eglise Orthodoxe comme

 

nous aussi nous luttons pour l’atteindre.

 

J’ai conscience que nous

 

sommes tous malades et cherchons le Médecin.

 

Nous sommes

 

malades et recherchons une thérapie.

 

L’Eglise Orthodoxe est

 

l’auberge et l’hôpital dans lequel chaque malade et chaque

 

souffrant peut être soigné par la Bon Samaritain, le Christ. »

 

 

(Métropolite Hiérothéos in Psychothérapie Orthodoxe)

 

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Jean-Claude et Geneviève Antakli sont venus nous présenter leur ouvrage “Syriapocalypse”.

Ils reviennent sur les 3 dernières années du conflit en Syrie et dévoilent le plan de Washington pour embraser le monde arabo-musulman et redessiner la carte géopolitique du Proche-Orient. Jean-Claude et Geneviève Antakli expliquent également le rôle qu’ont joué les pétromonarchies du golfe, la Turquie et l’opposition syrienne soi disant démocratique, pour déstabiliser le pouvoir de Bachar el-Assad. 

source

 

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De: Véronique Teyssandier <teyssandier@hotmail.com>

 
L’Association Parler en paix, lauréate 2016 du trophée du vivre-ensemble, vous invite à venir fêter la fin de l’année 
le dimanche 26 juin de 13h à 17h
à la Maison de l’Europe et de l’Orient (3 Passage Hennel, 75012 Paris). 
 
La fête est ouverte à tous. 
Cette association, qui existe depuis 12 ans, propose à ses adhérents l’apprentissage conjoint de l’arabe et de l’hébreu ainsi que des activités culturelles autour des cultures juive et arabe. 
 
Si vous êtes curieux, si vous avez le goût des autres, venez les rencontrer pour manger un morceau, écouter de la poésie, vous laisser bercer par le son des langues. 
Ils vous attendent pour vous faire connaître leur association et festoyer en paix !  www.parlerenpaix.org
 

13H-14h : déjeuner participatif (chacun apporte une spécialité, un plat ou une boisson)

14h-15h : interventions des élèves 

15h-16h : lectures

16h-16h30 : chants de matrouz par simon elbaz

« Le Matrouz - en arabe, ce qui est brodé - est de tradition orale. Renouant instinctivement avec ce patrimoine culturel judéo-arabe rattaché au creuset hébraïque, musulman et chrétien de l'Andalousie pluriculturelle, Simon Elbaz s'est inspiré, dans un premier temps, de cet art basé principalement sur l'alternance de deux langues, l'arabe et l'hébreu. 
Il aurait pu garder et regarder cet héritage comme un objet de nostalgie ; il a préféré s'en emparer pour le renouveler, en associant le sacré et le profane et en s’appuyant sur un autre procédé de composition fondé sur l’entrecroisement :
- de langues : l’hébreu et l’arabe notamment, avec le français, le latin, le judéo-espagnol… 
- de musiques : maghrébo-andalouse, judéo-espagnole, orientale, médiévale… 
- de différents modes d’expression : la musique, le chant, le conte et le théâtre qui, pour la première fois, « entre en scène » dans le répertoire Matrouz. »

Après avoir chanté, Simon Elbaz sera disponible dans l’espace librairie pour dédicacer son coffret. 

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Mauricette Vial-Andru, ancienne enseignante de Français et d’Histoire, écrit des livres pour la jeunesse, romans historiques et d’aventures, vies de saints, tous permettant un bel apostolat auprès des enfants.
 
 
jeanne-d-arc-soldat-du-roi
 

Ce joli livre destiné aux enfants dès l’âge de six ans débute avec la naissance de Jeanne d’Arc le 6 janvier 1412, décrit sa mission, raconte son épopée et son martyre, et se termine avec le procès de réhabilitation de Jeanne en 1456 et sa reconnaissance comme sainte par l’Eglise en 1920.

De beaux dessins enrichissent ce récit rédigé avec foi et pédagogie. Idéal pour faire découvrir la patronne secondaire de la France à nos petits.

Jeanne d’Arc soldat du Roi, Mauricette Vial-Andru, illustrations de Catherine Carré, éditions Téqui, collection Les Petits Pâtres, 45 pages, 11 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur


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L'HISTOIRE ROMAINE:

histoire-romaine

Jean-Pierre Martin et Alain Chauvot sont deux professeurs émérites d’histoire. Mireille Cébeillac-Gervasoni, directrice émérite de recherche au CNRS, est une spécialiste d’épigraphie latine et d’histoire romaine républicaine et impériale.

L’histoire de Rome offre un exemple quasi unique dans l’histoire du monde, celui d’une cité parmi d’autres qui, peu à peu, au milieu d’immenses difficultés, réussit à se confondre avec le monde méditerranéen, qui s’y maintient pendant plusieurs siècles et qui se transforme, pour exister encore, après plus d’un millénaire.

A travers un choix d’événements, de faits politiques, militaires, sociaux, économiques et culturels, ce livre présente les pensées qui ont guidé les Romains.

L’ouvrage se découpe en trois parties : Mireille Cébeillac-Gervasoni traite la royauté et la république, Jean-Pierre Martin décrit le Haut-Empire et Alain Chauvot se consacre à l’Antiquité tardive. Ces trois auteurs se complètent harmonieusement pour nous narrer cette histoire extraordinaire de Rome en tant que puissance autonome et dominatrice. Itinéraire long, difficile, heurté, durant lequel Rome a failli disparaître à plusieurs reprises, que ce soit sous des coups intérieurs ou sous des assauts venus de l’extérieur. Les Romains ont fait preuve d’un pragmatisme qui leur a permis de passer de l’organisation politique d’une simple cité à la constitution d’un empire. L’histoire de Rome est le temps d’une édification, puis d’une défense d’un ensemble qui a tendu à l’hégémonie universelle. Mais elle est aussi rythmée par le clientélisme, la corruption, l’utilisation de la force, les ambitions personnelles destructrices de l’Etat et des moyens matériels qui n’étaient pas à la hauteur des ambitions.

Cette quatrième édition de l’Histoire romaine se révèle indispensable à toute personne qui veut connaître et comprendre la fascinante Rome antique.

Histoire romaine, Jean-Pierre Martin, Alain Chauvot et Mireille Cébeillac-Gervasoni, éditions Armand Colin, 479 pages, 29 euros

 

A commander en ligne sur le site de l’éditeur.

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Seize auteurs

ont contribué à la rédaction

de cet ouvrage surprenant

consacré à quelques fondateurs de sociétés secrètes, théosophes, kabbalistes et autres lucifériens.

Les_illumines_de_l_occulte

Certains font office de mages de cour. A titre d’exemple, citons Herschel Steinscgneider, dit Erik Jan Hanussen, présenté comme le mage juif d’Adolf Hitler et qui prétendait donner au futur maître de l’Allemagne des cours de manipulation des foules et d’hypnotisme de masse !

Il est aussi question de la « confrérie italienne », une société secrète d’homosexuels au temps de Louis XIV, de la Loge de Lesbos, qualifiée par Mirabeau de « secte des Anandrynes », c’est-à-dire des « Femmes sans hommes », société secrète lesbienne aux règles calquées sur la franc-maçonnerie, ou encore du « Troisième Temple de la Rose-Croix » qui mélange rites vaudous, pratiques orgiaques et préceptes rosicruciens.

Les illuminés de l’occulte, ouvrage collectif, éditions Prisma, collection Folle Histoire, 190 pages, 17,95 euros

A commander en ligne via le site de l’éditeur

 

  

 

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INVITATION (S):

 

 

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[SYRIE - PÈLERINAGES]

 

Pèlerinage en Syrie aux sources de la chrétienté

*Du 10 au 16 septembre 2016 et

 

*Du 2 au 8 octobre 2016,

 

SOS Chrétiens d'Orient et

l'agence de voyages Odeia

 

vous proposent de découvrir la Syrie,

de prier dans ce berceau de la Chrétienté et

d'aller à la rencontre de nos frères d'Orient. 
 

 

Il ne reste plus qu'à vous inscrire rapidement...


Renseignements et réservations auprès de

l'agence de voyages Odeia :

 

01 44 09 48 68 ou contact@odeia.fr

 

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De: "Dialogues en humanité" <info2015@dialoguesenhumanite.org>

Lettre d'info Juin 2016

Actu des Dialogues en humanité

Du 1er au 3 juillet 2016:
Devenons des artistes en humanité!

C’est autour de trois parcours itinérants que les Dialogues continuent de prendre vie au parc de la Tête d'or à Lyon et se poursuivront le 9 juillet au Grand Parc.
Petit aperçu de ce qui vous attends:

Réinventons un monde de re-connaissance,
d’encouragement et de soutien mutuel 

Le second parcours est une invitation pour le citoyen à ouvrir le champ des possibles.  Ensemble, autorisons nous à élargir nos cadres d’action et de réflexion et réapproprions nous l’économie, la démocratie, l’éducation, la politique.
Pour une éducation ré-inventée renouvelée, rendez vous vendredi 1er juillet sous l'arbre à palabre. Ce sont les enfants d'aujourd'hui, qui ont, pour horizon de construire la société de demain. Comment être acteur de son apprentissage? Comment replacer l'enthousiasme au coeur de tout enseignement? Avec des enfants, parents, éducateurs, enseignants, ainsi que les Colibris, le réseau de Réciprocité des Savoirs, le Printemps de l'éducation et bien d'autres

La gonette, monnaie locale et citoyenne

Pour se réapproprier l'économie, optons pour une circulation locale et durable de la monnaie! Durant ces trois jours, vous pourrez échanger vos euros en Gonette, la monnaie complémentaire de Lyon. Développons une économie du partage respectueuse des humains et de la nature.

Pour découvrir les multiples ateliers, agoras, temps de coopération-action, temps artistiques, notre programme est aussi disponible en version pdf   http://dialoguesenhumanite.org/sites/dialoguesenhumanite.org/files/meetu...

L'hospitalité c'est quoi pour vous?

Avec les invités du Brésil, du Mali, du Sénégal, de l'Inde,du pourtour de la Méditerranée, ainsi que le Centre desJeunes Dirigeants (CJD), le Groupe hospitalité, la Coordination Urgence Migrants, ATD Quart Monde. Apprenons des différentes conceptions de l'hospitalité pour mieux approfondir l'accueil bienveillant et le partage. Thématiques : entreprise et hospitalité, art et hospitalité, interculturalité, spiritualité-philosophie et hospitalité. Contes, histoires, et témoignages à écouter et à enrichir samedi 2 juillet près de la grande scène, entrée porte des Enfants du Rhône.

Un invitation à découvrir, rencontrer, échanger avec les jeunes générations qui construiront le monde de demain

Témoignages de vies croisées et temps de coopération-action 18h-19h

 Les jeunes générations portent des regards singuliers sur des thématiques liées à la justice sociale, à l'égalité, à la non violence... Samedi 2 juillet, Sacrées Paroles! Jeunes et religions, regards croisés du Groupe Abraham du foyer protestant de la Duchère, et la Compagnie Lien Théâtre mèneront  une réflexion artistique présentée sous la forme d’une restitution théâtrale des ateliers menés sur le territoire de la Duchère, auprès des 16-25 ans. Prenez six jeunes de 17 ans. Ils prennent l’Ascenseur pour se rendre au forum de l’avenir. L’Ascenseur clignote, se bloque pour quelques instants. Ils se retrouvent les uns à côté des autres… Que font-ils ? Comment se regardent-ils ? Le mélange est osé, le résultat inattendu ! Texte né d’une écriture au plateau qui questionne la manière dont on peut dépasser nos préjugés pour mieux vivre-ensemble. 

Vendredi 1er juillet de 18h à 19h, les jeunes prennent la parole à travers l'humanité en marche! avec les jeunes générations des Minguettes, parrainées notamment par Azdine Benyoucef. Au même moment, les jeunes citoyens d'Or de Vaulx en Velin rencontrent Ben Yeger, à l'initiative de l'un des principaux mouvements pacifistes israelo-palestiniens Combattants for Peace.

Hébergement solidaire

Et si vous deveniez hébergeur solidaire des Dialogues en humanité? Nous tous, bénévoles du Réseau international des Dialogues en humanité - et vous aussi certainement! - pensons qu'une politique de l'amitié basée sur la générosité, l'empathie et l'engagement citoyen est le moyen de construire un monde plus juste, plus solidaire et plus tolérant. Si vous souhaitez recevoir une ou plusieurs personnes, sachez que les conditions d'hébergement peuvent être tout à fait simples - seule compte la qualité de l'accueil! Vos invités seront au parc de la Tête d'Or presque toute la journée et la soirée les vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 et y prendront la plupart de leur repas. Est-il besoin de rappeler que l'enrichissement est mutuel et que de belles amitiés se nouent lors de ces échanges?

Des idées pour s’engager

  • Raconter une expérience forte en humanité, lors des témoignages croisés
  • Contribuer à une Agora
  • Devenir Ambassadeur ou volontaire: tous les savoir-faire sont les bienvenus! Interprétariat, acceuil et distribution de programmes, acceuil des internationaux, hébergement solidaire, photographe, caméraman...Nombre d'ateliers ont également besoin de volontaires comme le chantier participatif en terre crue, l'herbarium de Michel ou encore le basket fauteuil. 
  • Comment participer: http://dialoguesenhumanite.org/meetuppage/107/je-participe ou http://dialoguesenhumanite.org/node/add/benevole

Bien entendu, des rencontres incroyables pour enfants et adultes avec la Diva des quartiers Malika Bellaribi-Le Moal, l'artiste peintre Michel Granger, les architectes de Terra Award, le talentueux jeune chorégraphe Azdine Benyoucef et les centaines d'invités porteurs d'expériences innovantes d'humanité venus de tous les continents, et les 50 initiateurs de Dialogues en humanité dans le monde. Voir le communiqué et le dossier de presse dans l'espace presse du site.

contacts: Léa Delalée, Natacha Kaminski, Genviève Ancel tel 04 26 99 38 72

 

En amitié

Contacts
Geneviève Ancel
tel. +33 (0)4 78 63 40 40
tel. +33 (0)6 89 74 46 86
gancel@grandlyon.com


 
 
Ô fleurs du pré spirituel du Royaume de la Trinité =  vous, saints martyrs qui avez fleuri admirablement au temps des amères persécutions *  Nouveaux Martyrs et Confesseurs innombrables ,    vous qui avez souffert la passion =  pontifes et pasteurs, * moines et laïcs, hommes, femmes et enfants,   vous qui avez apporté au Christ le bon fruit de votre patience =  priez-Le comme votre divin Semeur*  afin qu’Il libère le peuple orthodoxe des bourreaux,    afin que s'affermisse l'Eglise du Christ = ,   par votre sang et vos souffrances *  pour le salut de nos âmes.  (Invocation du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde (Monastère Syriaque. Brévilly.61300 CHANDAI), aux Saints Martyrs de"Sayfo" (Génocide des Syriaques en 1915)

Ô fleurs du pré spirituel du Royaume de la Trinité = vous, saints martyrs qui avez fleuri admirablement au temps des amères persécutions * Nouveaux Martyrs et Confesseurs innombrables , vous qui avez souffert la passion = pontifes et pasteurs, * moines et laïcs, hommes, femmes et enfants, vous qui avez apporté au Christ le bon fruit de votre patience = priez-Le comme votre divin Semeur* afin qu’Il libère le peuple orthodoxe des bourreaux, afin que s'affermisse l'Eglise du Christ = , par votre sang et vos souffrances * pour le salut de nos âmes. (Invocation du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde (Monastère Syriaque. Brévilly.61300 CHANDAI), aux Saints Martyrs de"Sayfo" (Génocide des Syriaques en 1915)

 

ACQUÉRIR L'ICÔNE DES MARTYRS SYRIAQUES ?


J'encourage nos fils et filles de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone de commander en notre Monastère Syriaque, d'écrire eux-même ou de reproduire pour leurs foyers l'Icône qui a été réalisée pour le centenaire du génocide de nos pères et frères aînés dans la foi: Évêques, prêtres et fidèles Syriaques ("Sayfo").

Nous souvenant que le sang des Martyrs est "semence de chrétiens", il est de la première importance de nous souvenir d'où nous venons pour savoir où nous allons;il est de la première importance de demander incessamment l'intercession de ces frères aînés pour qu'à leurs exemples nous soyons d'authentiques témoins du Règne d'Amour, de Vérité et de Paix que le Christ est venu inaugurer dès ici-bas par Son Eglise ...


Puisse cette Icône être désormais placée en bonne place en chacune de nos paroisses et en chacun de nos foyers !


Puisse l'intercession de nos Saints Martyrs accompagner notre chère Eglise-mère Malankare-Orthodoxe, notre Eglise locale en France et au Cameroun pour favoriser un renouveau de ferveur et de fidélité, un nouvel élan missionnaire !


Votre respectueusement dévoué en Notre-Seigneur.Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !


+Métropolite Mor Philipose-Mariam

Le christianisme, quand il est en butte à la haine du monde, n'est plus objet de persuasion humaine, mais œuvre de puissance divine. (Saint Ignace d’Antioche, épître aux Romains, dite épître du martyre)

Le christianisme, quand il est en butte à la haine du monde, n'est plus objet de persuasion humaine, mais œuvre de puissance divine. (Saint Ignace d’Antioche, épître aux Romains, dite épître du martyre)

DU CÔTE DES CATECHISMES ET...DE LA

TRANSMISSION FAMILIALE...

Coloriages Sur les Paraboles:

LE TRESOR, LA PERLE, LE FILET...

 

LE TRESOR

« Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ.

Un homme découvre ce trésor et le cache de nouveau.

Il est si heureux qu’il va vendre tout ce qu’il possède

et revient acheter ce champ ».

LA PERLE:

« Le Royaume des cieux est comparable à un marchand qui cherche de belles perles.

Quand il en a trouvé une de grande valeur,

il va vendre tout ce qu’il possède

et achète cette perle ».

LE FILET:

« Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet

qu’on a jeté dans le lac et qui attrape toutes sortes de poissons.

Quand il est plein, les pêcheurs le tirent au bord de l’eau,

puis s’asseyent pour trier les poissons :

ils mettent les bons dans des paniers et rejettent ceux qui ne valent rien.

Ainsi en sera-t-il à la fin du monde :

les anges viendront séparer les méchants d’avec les bons pour les jeter dans le feu de la fournaise ;

c’est là que beaucoup pleureront et grinceront des dents ».

« Avez-vous compris tout cela ? »

leur demanda Jésus.

« Oui », répondirent-ils.

Il leur dit alors :

« Ainsi donc, tout maître de la loi qui devient disciple du Royaume des cieux est semblable à un propriétaire qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes ».

«Quand nous parlons de la primauté…

 

…nous nous référons à la primauté de l’Église de Rome qui est exercée par le pape en tant qu’évêque de ce siège». Interview de Joannis Zizioulas, métropolite orthodoxe de Pergame

 

par Gianni Valente

 
Joannis Zizioulas

Joannis Zizioulas

Joannis Zizioulas, métropolite de Pergame, reste l’un des théologiens orthodoxes les plus appréciés, surtout en Occident. «C’est l’un des théologiens les plus originaux et les plus profonds de notre époque», écrivait déjà de lui, au début des années Quatre-vingt, le père Yves Congar. Au fil des ans, cet homme d’Église aux manières courtoises et aristocratiques a continué sa lecture perspicace et pénétrante de la tradition des Pères de l’Église et a approfondi son point de vue selon lequel toute la réalité et la vie de l’Église se fondent sur le sacrement de l’Eucharistie.
Zizioulas a participé en différentes occasions au débat théologique sur la primauté qu’il définit comme la «condicio sine qua non de la catholicité de l’Église». Au Symposium romain de la fin mai, sa relation sur les récentes discussions entre les théologiens orthodoxes sur la primauté a été l’une des plus suivies et débattues.

En quoi la façon dont les théologiens orthodoxes abordent la question de la primauté de Pierre a-t-elle changé récemment?
IOANNIS ZIZIOULAS: Je rappelle que traditionnellement la primauté de l’évêque de Rome, comme elle s’était constituée tout au long des siècles, était considérée dans l’Église orthodoxe comme une sorte d’impérialisme religieux, non conforme à la tradition synodale de l’Église, laquelle prévoit que les membres de l’épiscopat, en tant que successeurs des apôtres, exercent de façon collégiale le ministère de l’autorité. Dans les dernières décennies se sont ouvertes des possibilités de reconsidérer la question dans une perspective nouvelle. Celle qui a été ouverte par l’ecclésiologie de communion indiquée notamment par le Concile Vatican II.
Quels sont, à votre avis, les traits de cette ecclésiologie qui peuvent ouvrir de nouvelles perspectives à la querelle séculaire sur la primauté?
ZIZIOULAS: Dans une ecclésiologie de communion, chaque Église locale est Église au sens plein, en vertu de l’Eucharistie qu’elle célèbre selon le mandat qui a été confié par Jésus aux apôtres et à leurs successeurs. De ce point de vue tous les évêques sont égaux: les Églises locales qu’ils guident sont des Églises au sens plein, quels que soient leur dimension ou le nombre de leurs fidèles. C’est pourquoi, aucune institution, comme les synodes, les conciles ou la primauté ne devrait pouvoir compromettre ou supprimer par son fonctionnement la plénitude de l’Église locale.
De quelle façon et dans quelle mesure les Églises orthodoxes pourraient-elles reconnaître l’exercice d’une primauté universelle?
ZIZIOULAS: Selon la Tradition, l’évêque de Rome est le premier évêque de toute l’Église. La difficulté en ce qui concerne la primauté de Pierre réside dans le fait que cette primauté implique une juridiction universelle qui fait que le Pape peut interférer dans l’Église locale. Mais si nous pouvons trouver une voie qui permette que la primauté universelle du pape ne compromette pas la plénitude de l’Église locale, nous pourrons alors l’accepter.
Si l’Église orthodoxe ne peut pas reconnaître la juridiction universelle de l’évêque de Rome, quel contenu concret de cette primauté rendrait possible sa reconnaissance de la part des orthodoxes?
ZIZIOULAS: Il faut encore réfléchir à ce problème. De mon point de vue, le premier point serait que l’évêque de Rome ne devrait rien faire sans les autres évêques. Il devrait toujours les consulter. De plus, il ne devrait pas intervenir dans la vie normale des autres diocèses et des autres Églises. Il est évêque de son Église. Il peut avoir une influence morale et, canoniquement, il peut avoir le pouvoir de convoquer les synodes et de s’exprimer comme le porte-parole de la voix commune de l’Église, mais il ne peut rien faire de manière solitaire. En tant qu’individu, il ne représente pas toute l’Église. Il ne peut garder le depositum fidei qu’en communion avec les autres évêques.
Selon quels critères devraient être définis les rapports entre le pape et les évêques?
ZIZIOULAS: Avant tout, le pape lui-même est un évêque et tous les évêques sont, du point de vue sacramentel, égaux à lui, ils ont reçu la même grâce. En tant qu’évêque, il est lui-même le chef d’une Église locale. La primauté ne lui appartient pas en propre, elle appartient à son Église. Quand nous parlons de la primauté, nous nous référons à la primauté de l’Église de Rome, laquelle est exercée par le pape en tant qu’évêque de ce siège.
L’évêque de Rome fonde sa primauté sur le fait qu’il est le successeur de l’apôtre Pierre…
ZIZIOULAS: Dans les Églises d’Orient tout le monde peut reconnaître que, selon la Tradition, l’évêque de Rome est le premier évêque. Mais le fait de fonder sa primauté sur la succession de Pierre pose déjà un problème. La reconnaissance de cette position primatiale dans les premiers siècles était simplement une donnée de fait, une tradition qui pouvait, entre autres, avoir quelque chose à voir avec l’importance politique de la ville de Rome. Naturellement, les évêques de Rome ont toujours considéré que leur rôle dans l’Église était lié à la succession de Pierre. Mais dans l’Église byzantine, ce n’était pas pour cette raison que le pape était reconnu comme le premier parmi les évêques. Il existait une taxis, un ordre établi, selon lequel le premier siège était celui de Rome, le second, celui d’Alexandrie, le troisième celui d’Antioche. Puis venait celui de Constantinople, qui devint le second ou fut même considéré comme l’égal de celui de Rome, selon ce qui a été établi par les conciles œcuméniques. Quoiqu’il en soit, c’était accepté comme un fait, sans qu’il y ait une théorie définie concernant la succession de Pierre.
Dans la célèbre conférence qui a eu lieu à Graz en 1976, Joseph Ratzinger, alors professeur, déclarait qu’«aujourd’hui ne devait pas être impossible du point de vue chrétien ce qui avait été possible pendant un millénaire» et qu’«en ce qui concerne la doctrine de la primauté, Rome ne pouvait prétendre de l’Orient plus que ce qui avait été formulé et pratiqué dans le premier millénaire». Pensez-vous que la façon dont la partie catholique aborde ce problème soit encore en accord avec la fameuse “formule Ratzinger”?
ZIZIOULAS: Je pense qu’actuellement l’Église de Rome ne tient pas compte de cette formule. Dans les rencontres de dialogue avec les orthodoxes, les représentants catholiques tendent à mettre de côté la perspective indiquée par l’expérience d’unité du premier millénaire. C’est naturellement dommage. Mais nous devons maintenant chercher une voie pour nous rencontrer sur d’autres bases, et celles-ci peuvent être indiquées par l’ecclésiologie de communion.
Dans les dix dernières années, le dialogue théologique officiel s’est enlisé dans la querelle sur l’uniatisme. Dans cette situation de blocage, comment peut-on espérer mener une confrontation sur un sujet aussi délicat que celui de la primauté?
ZIZIOULAS: Mais le problème de l’uniatisme est très étroitement lié à celui de la primauté, sur ce point il n’y a aucun doute. J’espère même que le fait d’affronter la question de la primauté permettra au dialogue théologique de se remettre en chemin. Dans le contexte de cette question et en relation avec elle, la discussion, qui stagne désormais, sur l’uniatisme pourrait peut-être connaître de nouveaux développements. Cette question ne doit pas elle non plus être affrontée, comme cela s’est fait ces dix dernières années, comme un problème à part, mais comme une partie d’un dialogue d’ensemble sur l’ecclésiologie.
On a parfois l’impression que dans l’imaginaire collectif, sous l’influence notamment dumedia system, toute l’Église est identifiée au Pape et à ses initiatives.
ZIZIOULAS: Ce peut être un danger parce que cela peut donner l’impression qu’il n’y a qu’un diocèse dans le monde, avec un seul évêque universel. Et cela n’aiderait pas l’ecclésiologie à devenir la base d’une reconnaissance possible de la primauté de l’Église de Rome de la part des Églises d’Orient. On peut aussi donner l’impression que l’Église n’est pas une réalité donnée par Dieu mais une réalité faite par les ecclésiastiques. Tandis que, si nous reconnaissons l’Eucharistie comme la base de notre ecclésiologie, nous reconnaissons que l’Église vient de Dieu comme un don. Que ce n’est pas nous qui la faisons. 

(Source: Revue "Trente Jour")

“In the words of the psalmist,

‘As you lie in bed, repent of what you say in your heart’

(Ps. 4:4 LXX),

that is, repent in the stillness of the night, remembering the lapses that occurred in the confusion of the day and disciplining yourself in hymns and spiritual songs (cf. Col. 3:16)

– in other words, teaching yourself to persist in prayer and psalmody through attentive meditation on what you read.

For the practice of the moral virtues is effectuated by meditating on what has happened during the day, so that during the stillness of the night we can become aware of the sins we have committed and can grieve over them.”

(St. Peter of Damaskos )

 

 

 

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Au calendrier Malankare Orthodoxe:

"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

 

 

 

DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

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Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

Au Monastère Syriaque de

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en

semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine

tous les :

*22 et

*29 du mois)

 

 

 

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DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous !

(Adresse ci-dessous)

 

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*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

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28 juin 2016 2 28 /06 /juin /2016 17:15
'If we fulfill Christ's commandments according to our conscience, we are spiritually refreshed to the extent that we suffer in our heart. But each thing comes to us at the right time.'  (St. Mark the Ascetic)

'If we fulfill Christ's commandments according to our conscience, we are spiritually refreshed to the extent that we suffer in our heart. But each thing comes to us at the right time.' (St. Mark the Ascetic)

Livre des Actes des Apôtres 3,1-10.

En ces jours-là, Pierre et Jean montaient au Temple pour la prière de la neuvième heure. 
Et il y avait un homme, boiteux de naissance, qu'on apportait et posait chaque jour près de la porte du temple appelée la Belle, pour demander l'aumône à ceux qui entraient dans le temple. 
Lui, voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le temple, leur demanda l'aumône. 
Mais Pierre, le fixant, avec Jean, lui dit : " Regarde-nous. "
Et il tenait les yeux sur eux, s'attendant à recevoir d'eux quelque chose.
Mais Pierre lui dit : " Je n'ai ni argent ni or ; mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, marche ! "
Et le prenant par la main droite, il le souleva. A l'instant les plantes de ses pieds et ses chevilles devinrent fermes ; 
d'un bond il fut debout, et il marchait, et il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant et louant Dieu. 
Tout le peuple le vit qui marchait et qui louait Dieu. 
Ils le reconnaissaient comme étant celui-là qui s'asseyait près de la Belle Porte du temple pour demander l'aumône, et ils furent remplis d'étonnement et de stupeur pour ce qui lui était arrivé.
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 21,15-19.

En ce temps-là, Jésus dit à Simon-Pierre : " Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ?" Il lui répondit : "Oui, Seigneur, vous savez que je vous aime." Jésus lui dit : "Pais mes agneaux." 
Il lui dit une seconde fois : "Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ?" Pierre lui répondit : " Oui, Seigneur, vous savez bien que je vous aime." Jésus lui dit : "Pais mes agneaux." 
Il lui dit pour la troisième fois : "M'aimes-tu ?" et il lui répondit : "Seigneur, vous connaissez toutes choses, vous savez bien que je vous aime." Jésus lui dit : "Pais mes brebis." 
"En vérité, en vérité je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas." 
Il dit cela, indiquant par quelle mort Pierre devait glorifier Dieu. Et après avoir ainsi parlé, il ajouta : "Suis-moi". 
 



Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon Guelferbytanus 16, 1; PLS 2, 579 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 363) 


 

« Seigneur, tu sais tout ; tu sais bien que je t'aime »

 

Voici que le Seigneur, après sa résurrection, apparaît de nouveau à ses disciples.

Il interroge l'apôtre Pierre, il oblige celui-ci à confesser son amour, alors qu'il l'avait renié trois fois par peur.

Le Christ est ressuscité selon la chair, et Pierre selon l'esprit.

Comme le Christ était mort en souffrant, Pierre est mort en reniant.

Le Seigneur Christ était ressuscité d'entre les morts, et il a ressuscité Pierre grâce à l'amour que celui-ci lui portait.

Il a interrogé l'amour de celui qui se déclarait ouvertement maintenant, et il lui a confié son troupeau. 

Qu'est-ce donc que Pierre apportait au Christ du fait qu'il aimait le Christ ?

Si le Christ t'aime, c'est profit pour toi, non pour le Christ. Si tu aimes le Christ, c'est encore profit pour toi, non pour lui.

Cependant le Seigneur Christ, voulant nous montrer comment les hommes doivent prouver qu'ils l'aiment, nous le révèle clairement : en aimant ses brebis. 

« Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? --Je t'aime. --Sois le pasteur de mes brebis. »

Et cela une fois, deux fois, trois fois.

Pierre ne dit rien que son amour.

Le Seigneur ne lui demande rien d'autre que de l'aimer ; il ne lui confie rien d'autre que ses brebis.

Aimons-nous donc les uns les autres, et nous aimerons le Christ.

 

« Jésus était doux

*par nature : c'est l'Agneau de Dieu ; doux

*par vertu, pour glorifier son Père par cet état ; doux

*par mission de son Père : la douceur devait être le caractère du Sauveur, afin qu'il pût attirer les pécheurs, les encourager à venir, se les attacher et les fixer dans la loi divine.


Nous aurions grand besoin de cette douceur de cœur !

Nous ne l'avons pas ; bien souvent, au contraire, nous nous sentons pleins d'irritation dans nos pensées et nos jugements.

Nous jugeons trop des choses et des personnes au point de vue du succès, à notre point de vue, et nous brisons ceux qui s'opposent à nous ; nous devrions en juger comme Notre-Seigneur, ou dans sa sainteté, ou dans sa miséricorde : toujours nous serions charitables, et notre cœur garderait sa paix...
[...]
O mon âme, sois douce envers le prochain qui t'exerce, comme Dieu, comme Notre-Seigneur, comme la sainte Vierge sont doux envers toi ; sois douce envers lui, afin que ton juge le soit pour toi : car on te rendra dans la mesure que tu auras donné. Et si tu penses à tes péchés, à ce que tu as mérité et à ce que tu mérites ; en voyant avec quelle bonté et quelle douceur, quelle patience et quel honneur Notre-Seigneur te traite, ô pauvre âme, tu devras te confondre envers le prochain en douceur et en humilité de cœur. »

Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bx Pierre-Julien Eymard, Première Série, La Présence réelle (Jésus doux et humble de cœur, II et V), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1928 (seizième édition).

 

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DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

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*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

 

*30 Juin, Fête des Saints Apôtres

 

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*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

 

 

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Au calendrier Malankare Orthodoxe:

"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

Veille des Saints Pierre et Paul, apôtres

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

 

Sainte Potamiène 

Vierge et martyre 
(† v. 202)

        Sainte Potamiène fut martyrisée à Alexandrie sous Septime Sévère.

        Elle eut d'abord à soutenir de nombreux combats pour sa virginité, puis endura des tourments inouïs pour la foi, et fut enfin brûlée en même temps que sa mère.

Voici le récit qu'en fait Eusèbe de Césarée dans son Histoire ecclésiastique :

      « [Le soldat] Basilide conduisait au martyre la célèbre Potamiène, que des chants nombreux célèbrent encore aujourd'hui chez ses compatriotes. Après avoir soutenu mille combats contre ceux qui en voulaient à la pureté de son corps et à la virginité qui était sa gloire (car en vérité, sans parler de l'âme, l'épanouissement de la beauté physique était en elle comme une fleur dans son éclat), après avoir supporté mille tourments, à la fin, après avoir enduré des tortures terribles dont le récit donne des frissons, elle subit avec sa mère Marcella le supplice du feu.

      On raconte que le juge (il s'appelait Aquila), après avoir accumulé sur tous ses membres de terribles blessures, la menaça enfin de la livrer aux gladiateurs pour flétrir son corps. Elle réfléchit un court instant en elle-même : on lui demanda à quoi elle pensait, elle fit une réponse telle qu'elle parut avoir dit une chose tenue par eux pour impie. Elle parlait encore qu'elle reçut le texte de la sentence, et Basilide, un des soldats qui avait la fonction de conduire, la prit et l'emmena à la mort. La foule s'efforçait de l'ennuyer et de l'insulter avec des paroles inconvenantes ; Basilide écartait et tenait en respect les insulteurs et témoignait à la condamnée une très grande pitié et humanité. Celle-ci accueillit les témoignages de sympathie dont elle était l'objet et exhorta le soldat à être résolu ; elle priera pour lui après son départ auprès de son Seigneur et, sous peu, elle lui payera le retour de tout ce qu'il a fait pour elle. Après avoir dit cela, elle souffrit généreusement le trépas ; on lui versa de la poix bouillante sur toutes les parties du corps, depuis la pointe des pieds jusqu'à la tête, tout doucement et peu à peu. C'est ainsi que fut combattu le combat de cette jeune fille digne d'être chantée.

      Basilide n'attendit pas longtemps ; pour un motif quelconque, il lui fut demandé un serment par ses compagnons d'armes ; il déclara nettement qu'il lui était absolument impossible de le prêter, parce qu'il était chrétien et qu'il le confessait ouvertement. On pensa tout d'abord qu'il plaisantait, mais comme il persistait avec obstination, on le conduisit vers le juge ; il lui avoua sa résistance et celui-ci le fit mettre en prison. Ses frères en Dieu vinrent près de lui et lui demandèrent la cause de cette ardeur subite et extraordinaire. On raconte qu'il dit que Potamiène, trois jours après son martyre, lui aurait apparu la nuit, lui aurait mis une couronne sur la tête et lui aurait dit qu'elle avait imploré sa grâce auprès du Seigneur et qu'elle avait obtenu sa requête, et qu'il la recevrait sous peu. Sur ce, les frères lui donnèrent le sceau du Seigneur, et le jour suivant, après s'être distingué dans le glorieux martyre du Seigneur, il eut la tête tranchée.

      On raconte que beaucoup d'autres habitants d'Alexandrie vinrent en masse à la doctrine du Christ, à la même époque, parce que, pendant leur sommeil, Potamiène leur était apparue et les avait appelés. »



Eusèbe de Césarée Histoire ecclésiastique (VI, 5)

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Saint Irénée 

Évêque et martyr 


(135-140 - † 202-203)Irénée naît selon toute probabilité à Smyrne (aujourd'hui Izmir, en Turquie), vers 135-140, où, encore jeune, il alla à l'école de l'Évêque Polycarpe, lui-même disciple de l'Apôtre Jean.

Son nom grec signifie

« le pacifique »

Nous ne savons pas quand il se rendit d'Asie mineure en Gaule, mais son transfert dut coïncider avec les premiers développements de la communauté chrétienne de Lyon : c'est là que, en 177, nous trouvons Irénée au nombre du collège des prêtres.

C'est précisément cette année qu'il fut envoyé à Rome, porteur d'une lettre de la communauté de Lyon au Pape Éleuthère.

La mission romaine qui permit à Irénée d'échapper à la persécution de Marc-Aurèle, dans laquelle au moins 48 martyrs trouvèrent la mort, parmi lesquels l'Évêque de Lyon lui-même, Pothin, âgé de 90 ans, mort des suites de mauvais traitements en prison.

 

Il succéda à l’évêque martyr Pothin et joua un grand rôle dans la lutte contre les hérésies surtout contre les doctrines ésotériques des gnostiques qui niaient l’Incarnation, son traité « contre les hérésies » reste  documenté, précis et argumenté.

 Il fut le premier grand théologien de l'Eglise d'Occident

Le nouveau Pasteur du Diocèse de Lyon se consacra entièrement au ministère épiscopal, qui se conclut vers 202-203, peut-être par le martyre.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape émérite de l'Eglise de Rome S Sté Benoît XVI : 
>>> Saint Irénée de Lyon
[AllemandAnglaisCroateEspagnolFrançaisItalienPortugais]

 

Holy Wonderworkers and Unmercenaries Cyrus and John, and those with them (311)

They are counted among the Unmercenary Physicians. Cyrus was a physician living in Alexandria. A pious Christian, he healed not only bodies but souls, bringing many to Christ, and often healing through prayer rather than the use of his medicines. He often said to his patients, 'If you want to keep clear of illness, take care not to sin, because more often than not illness is a result of sin.' When Diocletian's persecution broke out, Cyrus was denounced to the pagan governor and fled to Arabia, where he became a monk. He gained great renown there by healing many ailments using only the sign of the Cross.

 

  John was a soldier from Edessa who heard of Cyrus' deeds and, leaving the army, sought him out. They met in Egypt, where John became a monk and Cyrus' disciple, joining him in the practice of the virtues and in healing illnesses by prayer.

 

  They heard of the arrest of a Christian lady named Athanasia and her daughters Theoctista and Eudoxia. Concerned that the tender maidens might renounce Christ under torture, the two monks sought them out to encourage them in their confession of the Faith. They themselves were captured, and the governor decided to have them tortured in front of the women, assuming that this would break their spirit. Instead, Cyrus and John bore their sufferings so patiently and boldly that the women were only strengthened in their resolve. Seeing that he had failed, the governor had all five of them beheaded. Their bodies were placed in the Churchof St Mark in Alexandria.

 

  In the fifth century the relics of Sts Cyrus and John were enshrined in a church at Aboukir near Alexandria by St Cyril (June 9). There they were the source of abundant healings and miracles, and the shrine became one of the greatest places of pilgrimage in the Christian world.

 

 

BONNE FETE AUX POTAMIENE,IRENEE...

 

Synaxis of the Icon of our Most Holy Lady the Theotokos "Of the Three Hands"

Saint John of Damascus (December 4), the great defender of Orthodoxy against the iconoclasts, was falsely accused of plotting against the Caliph of Damascus through the intrigues of the iconoclast Emperor Leo the Isaurian (reigned 717-741).

 

 The Caliph ordered St John's hand to be cut off for his suspected treachery. The saint asked for the severed hand, and passed the night praying fervently for the aid before an icon of the most holy Theotokos.

 

 Waking in the morning, he found his hand miraculously restored, with only a scar around the wrist where it had been completely severed. In thanksgiving, St John had a silver hand mounted on the icon. When he became a monk in the monastery of St Sabbas in the Holy Land, he took the icon with him.

 

 It remained there until it was given to St Sabbas (Sava) of Serbia (January 14), who brought it to Serbia. Later it was miraculously taken to the Hilandar Monastery on the Holy Mountain (carried, according to legend, from Serbia to Mt Athos by an unguided donkey), where it may now be found

 

 

 

« Les prêtres seront libérés, les malades guériront… »

Obraz Matki Boskiej Gietrzwałdzkiej

Gietrzwald est au nord de la Pologne. En 1877, alors que le pays est divisé entre la Russie, la Prusse et l’Autriche, la Vierge Marie y est apparue à deux enfants, Justyna Szafrynska, et Barbara Samulowska entre le 27 juin et le 16 septembre. 

Obraz przedstawiający objawienia Matki Bożej w Gietrzwałdzie

Ces apparitions continuèrent tous les jours à différents moments. L’apparition dit, en polonais : "Je désire que vous récitiez le rosaire tous les jours." Le 1er juillet, elle déclare :"Je suis la très sainte Vierge Marie Immaculée."



Beaucoup de gens se joignirent aux deux fillettes durant les mois qui suivirent. Ils posèrent à la Sainte Vierge des questions sur les prêtres emprisonnés, les gens disparus, la liberté de la Pologne. D’autres lui demandèrent la guérison, surtout de l’alcoolisme. La réponse de la Vierge Marie fut toujours : "Priez et récitez le rosaire, les prêtres seront libérés, les malades guériront, la Pologne regagnera son indépendance grâce à vos prières."

Sanktuarium maryjne w Gietrzwałdzie

Les Polonais gagnèrent à Gietrzwald le sentiment d’être réunifiés et d’être à nouveau une nation unique. Le 11 septembre 1977, cent ans après les apparitions, l’évêque de la région déclare l’authenticité des apparitions avec l’accord du Saint-Siège.

 

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ 
  O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ 
  yoldath aloho/  Mother of God/ 
  saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ 
  nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ 
  Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
Good News or not?

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I am struck by how often people correspond with me who have a wrong idea about Christianity altogether. I don’t mean non-Christians, atheists and agnostics. I mean people who have been brought up in the Orthodox Church and just haven’t understood the Orthodox Gospel at all. Perhaps they were taught by those who had a wrong idea of the teaching of the Church? Perhaps they misunderstood what they were told? Perhaps they were not taught at all and had to try to pick things up as best they could? Almost every day I am in contact with some dear soul who is distressed because life is not turning out as they want or expect, and at the root of their confusion is usually a false view of the Orthodox Gospel.

There are three wrong views which I will describe, and then I will explain what the Orthodox Faith actually teaches.

Wrong View #1

God is angry and hates those he has created. There are those who make contact with me who are finding it very hard to participate in the Liturgy or to develop a fruitful spirituality. This is often because they have been taught that God is distant from us and looks down with anger and rage at those who commit any sin, and waits to send them to Hell as soon as possible. Those who have adopted this view usually believe that when Jesus Christ was nailed on the cross, God the Father poured out all his anger and hatred onto him, and we are able to escape this punishment only if we believe in Jesus in some way, and adopt a Christian way of life. It is suggested that since God is infinite and has been offended by our sin, then he has been infinitely offended and must infinitely punish that offence. This is not an Orthodox teaching at all. It is a late Roman Catholic belief which has crept into some Orthodox communities. Who would want to grow close to a God who was filled with hatred and anger, and who poured out his hatred on his own Son? A God who will punish in Hell for eternity those who do not submit to him? This is not the Christian God I find in the writings of the Fathers of the Church as they explain the Orthodox Gospel of new life in Christ.

Wrong View #2

God is a divine accountant. This false view is also widespread and causes great spiritual harm to those who hold it. It makes our spiritual life like a series of business transactions. We have to do more good things than bad things, and the we will possibly go to Heaven when we die. This undermines our spiritual life because we don’t have to have any real relationship with God, we just have to do enough things to please him. This might include reading prayers, and attending services. It means that we avoid things that we think God doesn’t like. In such a view sin becomes a black mark we need to overcome by gaining some credit with God. We are essentially able to save ourselves. We even come to imagine that having a belief that God exists is a credit on our account, even if we have no experience of participating in his divine life. How can such a view lead to a fruitful spiritual life? How is it possible to have love or respect for a God who counts up all of our good actions and balances them with our bad actions? We might fear him, and his judgement against us, but it is hard to love the God described by such a false view. It seems to me that such a view leads to people thinking that they are good enough to go to Heaven and that they are good Christians just because of outward behaviour. It can even lead to us believing that we must be OK because we belong to a particular ethnicity, and have been baptised as an infant.  Adopting a certain culture, or outwardly embracing a certain morality is not the same as Christianity. Such a God, busy adding and subtracting our behaviour is not the Christian God and not the God whom the Fathers of the Church describe.

Wrong View #3

God is a divine Father Christmas. And this last view, also wrong, is very common in my experience. Many people send me messages, Orthodox Christians, and they complain that God has not given them what they want. And rather like children sitting on Father Christmas’ knee they insist that they have been good and do not know why they did not get all the things they had asked for. But God is not Father Christmas, and he is not a divine Vending Machine. We cannot make some vague efforts to do what we think might please him, in the expectation that he will satisfy all our worldly desires. Indeed this is essentially a pagan way of thinking about God. Perhaps we don’t sacrifice a chicken, but we might think that if we sit through a liturgy or read a bit of the Agpeya for a week, then God should make sure we get what we have asked for. And what we ask for is not usually spiritual growth, but is a long list of material and worldly things. What do people often say to me? Why has God abandoned me? Why am I without – a job, a boyfriend, a girlfriend, money, high grades at school etc etc. The one who knows God does not ask for these things, but if a person has been taught to think of God in this way then it is not surprising that their spiritual life is fruitless. Such a God, giving us what we want in return for some religious behaviour, is not the Christian God either.

The Orthodox Gospel

What would I want each of those who contact me in distress and confusion to realise? What would I want them to understand as the authentic Orthodox Gospel? The word Gospel means Good News. The Orthodox Christian Faith is Good News for mankind. These false views about God are bad news, and the people who message me holding onto them are usually not feeling good about the sort of false Christianity they have been taught to follow.

What is this Good News? God is love!

The Holy and Consubstantial Trinity is love, eternal and divine love. In this love the whole of the cosmos was called into being by God. When he saw what he had created he said that it was good. And the greatest of his creations was mankind, Adam and Eve. He created us to bear his image, to express something of his own divine character in the world, and he filled us with his divine life, breathing the Holy Spirit into mankind. What was his purpose in this? It was to be able to share the divine love with those he had called into existence, and to allow those whom he had made to participate in the divine life of the Holy Trinity by the grace of the indwelling Holy Spirit.

Of course we know that Adam and Eve were set just one test, which would enable them to express their loving desire for union with God, who had made them for this blessed existence. But they chose to satisfy self, and in disobedience turned their will against God, against life and love, and embraced darkness and non-being. Sin is not a thing. It does not exist as any sort of substance, but it is the wrong use of the human will choosing other than God. The consequence of their sin was that they experienced the withdrawal of the Holy Spirit from them, because the Holy Spirit cannot dwell in the heart that has turned to sin, and they were also left to experience their own mortality, because everything which is created is mortal, subject to dissolution, unless sustained in immortality by God, who alone is immortal by nature.

What was God’s response to the sin of Adam and Eve? It was not one of hatred and anger. In love the Holy Trinity determined that a way would be made for mankind to be restored to the relationship which God had intended. God could not bear that those he had created in love and for love should be lost forever. In love man was forced to endure his mortality, because in mercy God did not wish mankind to endure an eternity of separation from his life and love. And in mercy the outcome which had Adam and Eve had been warned of was mitigated, so that the soul remained in immortality as the gift of God, and would always draw mankind to a remembrance of that which had been lost, for his salvation.

The righteousness of God could not simply forgive Adam and Eve, since what had taken place was a fundamental change in relationship, and the choice of non-being, of death rather than life, had consequences. But the love of God would not allow man to be lost forever without a divine effort to restore mankind. Therefore even from the beginning God willed that he himself, in the divine person of the Word of God, would become man himself, and as true man, without ceasing to be God, would live that life of obedience which God had required of Adam. More than that he determined that as man he would take up again that contest with the enemy, with Satan the deceiver, and would overcome him by the steadfast and unfailing turning of his own human will towards the will of God. Death, as the separation of man from God, would be overcome by God experiencing death, and as man destroying death in his divine power.

Through the long years of the Old Testament, in the times of the patriarchs and prophets, we find a record of mankind both losing contact with God, and slowly being prepared for the entry of God into the world. At one extreme there was the worst excesses of demon worship, leading even to the sacrifice of children. This truly brought the wrath of God upon those who perpetrated such evil against the most vulnerable. But at the other extreme we find a growing awareness of God as an Holy Trinity of love, and finally the birth and life of the Virgin Mary, the Theotokos, the best that mankind could present to God, a soul committed to the service of God in humble obedience from her infancy. She was one in whom God was well pleased. But even in her virtue she was separated from God according to that which he had desired, an interior spiritual union.

In her self-sacrifice, her words – Let it be unto me according to your word –  the Good News was made manifest in the world. For the Father chose you, and the Holy Spirit overshadowed you, and the Son condescended and took flesh from you as we pray in the prayers of our Orthodox tradition every day. The Son took flesh from the Virgin Mary and became man, not entering into a man who already existed, nor having only the appearance of being a man, nor moving and animating a lifeless body. But the Word of God himself, was conceived of the Virgin Mary, the Theotokos, by the Holy Spirit and became that unborn child, that baby born in Bethlehem, that youth in the Temple at Jerusalem, that teacher and miracle worker, Jesus Christ, the Messiah and Saviour of the world. But he did not become man by ceasing to be God, nor did he become man by changing his humanity into something else. While remaining the Word of God, perfect in his divinity and upholding the whole universe, he also became man, a baby wrapped in swaddling cloths, an adult beaten and crucified and laid dead in a tomb, and the risen Saviour restoring humanity to a right relationship with God.

Why was it that God came into his creation? He tells us himself. For God so loved the world… And all that he did during his time on earth was in the same love that sent him to earth. His whole life on earth was a restoration of that which Adam had ruined. He fasted for 40 days in obedience just as Adam had been unable to resist eating the fruit of the Tree of the Knowledge of Good and Evil. He received the gift of the Holy Spirit, his own divine Spirit, as man, when he was baptised on our behalf, and standing in the waters he heard the voice of the Father speaking to all mankind when in a right relationship with him, this is my beloved.

In the several years of his ministry he revealed to us the heart of God by his teaching and by his loving care, shown to all and especially the most vulnerable and marginalised. Then on the cross, sinless on behalf of us sinners, it was not the wrath and hatred of the Father which he bore, but he freely embraced the sentence of death which had been given to Adam as the consequence of his sin. As man he entered into death, but as God and sinless death had no power over him at all. He rose to life because he is life itself. And having died the death that we deserve because of sin, death and the sentence of God against Adam had no more power over him.

What does this mean for us all? Death has no more dominion over us because Christ has taken away the sentence of death in his own body on the cross. He has become a Second Adam, a new start for humanity. United with him we may also receive the gift of the Holy Spirit, the divine life restored to mankind in Christ, and we may enter into an experience of the life of eternity now, as we seek and participate in a living unity with God by the indwelling Holy Spirit.

Is this not Good News? We need not experience the living death of separation from God, nor fear our own mortality, since the resurrection of Christ is the guarantee of our own life in eternity. We can experience life with God now. This is the meaning and substance of the Christian life. We are not trying to do enough to get to Heaven in the future if we are lucky. We are called to experience Heaven on Earth, and by that experience to find peace and joy in every circumstance.

If we are hoping to get to Heaven by various means then we have not understood the Christian message. Heaven is a prayer away, for those who are united with God in this life. God has become man, truly man, without ceasing to be God, that we might share in the divine light and life, without ceasing to be human, but by glorification and transfiguration. Who would give their life for an angry and hate-filled God, or a God with whom we must bargain, or a God who needs to give us what we want if he is to expect our attention. But it is worth giving all that we have of ourselves to a God who has made it possible for us to become all that he created and desires us to be.

The fulfillment and satisfaction of all human life is found in such a relationship with such a God. And it is a relationship of love with a God who is love. Have you believed otherwise? Then you have been taught a terrible and harmful error. Such a relationship does not take away all of our problems and difficulties in this life, but entering into a unity with God by the indwelling Holy Spirit bears the fruit of the Spirit, transforming our experience of these trials with love, peace, joy, patience, long-suffering and every other blessed spiritual consequence.

This is the Good News to which I have committed my life, no less filled with pain and difficulty than others. And the growing participation in the divine life of the Holy Spirit is already an experience of the life of eternity. This is the God and this is the life which the authentic Orthodox Gospel invites us to embrace.

(Source: http://www.stgeorgeministry.com/?p=578 )

 

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EN VRAC...ÉLÉMENTS ÉPARS POUR VOTRE

 

RÉFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER

 

VOTRE PRIERE...

 

 

 

 

 

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L’ensemble des députés socialistes sont favorables au commerce d’enfant et à la marchandisation du corps humain.

Ce mardi 21 juin se tenaient à l’Assemblée deux scrutins à l’initiative de l’opposition : le premier visant à rendre constitutionnel le principe d’indisponibilité du corps humain, et le second visant à lutter contre le recours à une mère porteuse. Les deux propositions ont été rejetées.

Ces textes devaient être votés jeudi dernier. Cependant, devant la désertion des députés de gauche à l’Assemblée, le gouvernement a fait reporter le vote, provoquant le rejet des propositions d’une manière cavalière.

L’analyse du scrutin montre que le groupe Les Républicains a voté en faveur des deux propositions, y compris Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s’est pourtant déjà déclarée en faveur de la GPA, pendant que les socialistes les ont rejetées en masse.

On ne peut donc qu’en déduire que l’ensemble des députés socialistes sont favorables au commerce d’enfant et à la marchandisation du corps humain.

Les démocrates ont globalement approuvé les deux texte, à l’exception de Michel Zumkeller, qui s’est opposé à l’indisponibilité du corps humain et ne semble pas avoir été présent pour le vote concernant les mères porteuses. Le groupe Radical, républicain, démocrate et progressiste s’est également opposé aux deux propositions.

En revanche, dans le groupe de la Gauche démocrate et républicaine (communistes), neuf députés ont voté contre le recours aux mères porteuses, à savoir Bruno Nestor Azerot, Alain Bocquet, Marie-George Buffet, Patrice Carvalho, André Chassaigne, Alfred Marie-Jeanne, Jean-Philippe Nilor, Nicolas Sansu et Gabriel Serville. Bien qu’ils se soient opposés à l’indisponibilité du corps humain, leur position sur le sujet des mères porteuses est appréciable.

Dans le cas du commerce d’enfant via les mère porteuses, les suffrages étant de 241 favorables à la motion contre 262, cette différence de 21 voix pourra facilement être franchie pour la prochaine législature.

En rappelant le slogan des opposants à cette destruction de la société : « On ne lâchera rien, jamais, jamais, jamais. » Cette question reviendra sur le tapis jusqu’à l’abolition totale de la GPA et l’abrogation de la loi Taubira.

source 

 

 

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 Le Collectif des Maires Pour l’Enfance, a toujours souligné que la mise en œuvre de la loi Taubira viendrait notamment en confrontation avec l’article 9 de la convention européenne des droits de l’homme si elle ne garantissait pas la liberté de pensée et de conscience promise à tout citoyen européen. Si la loi permet à des personnes de même sexe de se marier, l’Etat peut garantir ce droit tout en respectant la conscience de ses officiers d’Etat-Civil. Des solutions existent.

Le collectif des Maires pour l’Enfance demande à la Cour Européenne de bien vouloir se prononcer en faveur du respect de la liberté de conscience des officiers d’état civil et rappelle à ce sujet les propos tenus par le Président de la République devant le congrès des Maires de France, le mardi 20 novembre 2012 : « La conception de la République vaut pour tous les domaines, et d’une certaine façon, c’est la laïcité, c’est l’égalité : c’est-à-dire que la loi s’applique pour tous, dans le respect, néanmoins, de la liberté de conscience ».

source

 

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Selon l'analyse de KTO,

Que retenir de ces trois jours de pèlerinage du

Pape de Rome: Francois en Arménie ?

Pope Francis and Catholicos of All Armenians Karekin II water a tree planted in a Noah's Ark sculpture during an ecumenical meeting and a prayer for peace in Yerevan's Republic Square on June 25, 2016. / AFP PHOTO / ALEXANDER NEMENOV

L'hommage au peuple arménien, la fraternité oecuménique, l'évocation du génocide et l'appel au pardon et à la réconciliation. Premier bilan avec notre envoyée spéciale Philippine de Saint Pierre.

 

A voir ou à revoir sur Kto l’intégralité du voyage du Pape de Rome en Arménie :http://www.ktotv.com/pape-francois/armenie

Résumé du voyage du pape en Arménie
Résumé du voyage du pape en Arménie
Résumé du voyage du pape en Arménie
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http://www.citoyens-et-francais.fr/
Vous pouvez être sur que cette déclaration ne fera pas les gros titres des journaux dans nos contrées. Encore une preuve au compteur qui montre que la montée de l’Etat Islamique a été voulue depuis le départ par Israël et les Etats-Unis. Roland Dumas avait prévenu:  « Cette opération vient de loin » […] « On essayera de s’entendre avec les Etats autour. Et ceux qui ne s’entendront pas on les abattra. » Fawkes
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Alors qu’Israël a déclaré dans le passé qu’elle préfère Daesh, aussi connu comme ISIS / État islamique, plutôt que le gouvernement syrien d’Assad, le chef du renseignement militaire israélien le Major général Herzi Halevy a poussé cette affirmation plus loin, en affirmant lors de la Conférence Herzliya cette semaine qu’Israël ne veut pas voir le groupe fondamentaliste être vaincu.
 
Halevy a dit à la conférence que les trois derniers mois ont été les «plus difficiles» pour Daesh depuis qu’ils ont déclaré leur Califat, et il a été cité par des sources d’information israéliennes affirmant que: «Israël ne veut pas que la situation en Syrie se finisse par la défaite de [Daesh] « .
 
Le général israélien a déclaré que, «le Retrait des superpuissances de la région et le fait de laisser Israël seul en face du Hezbollah et de l’Iran qui possèdent de bonnes capacités mettra « Israël » dans une position difficile. Par conséquent, nous devons faire tout notre possible pour de ne pas nous retrouver dans une telle situation ».
 

 

L'ancienne mannequin Hanna Bohman n'a pas hésité longtemps avant de partir combattre Daech. Elle a préféré la guerre à sa vie jadis paisible parce qu'il fallait mettre fin à ce jeu sanglant qu'avait initié les terroristes.

Hanna Bohman a contacté les combattants des Unités de protection du peuple (YPG) et, sans même boucler ses valises, est partie pour la Syrie. Ces deux dernières années, elle s'est plusieurs fois retrouvée au cœur des combats, se battant coude à coude avec les Kurdes, les aidant à localiser les positions des djihadistes.

Quels motifs l'ont poussée sur ce chemin dangereux, elle le raconte dans un entretien accordé à la chaîne RT.

"J'haïssais Daech ainsi que cette politique où l'on joue avec les vies humaines. Les médias parlaient des meurtres de Yezidis à Sinjar et ainsi de suite tandis que les autorités n'entreprenaient rien pour y mettre un terme", confie-t-elle.

Du coup, elle a décidé d'aller en Syrie. Ce qui s'est avéré ne pas être trop difficile."J'ai contacté des combattants kurdes par Facebook, ils m'ont donné les informations nécessaires: ils ont précisé où et comment je devais voyager, me conseillaient de rester loin de la Turquie", se souvient Hanna.Parmi les femmes kurdes, il y en a plusieurs qui rejoignent les rangs des milices luttant contre Daech. Leur décision s'explique par la volonté de se protéger, protéger leurs familles et leur pays contre les terroristes.Et les terroristes, pour leur part, croient que celui qui parmi eux périt de la main d'une femme ne se retrouvera jamais au paradis."Il y en a plusieurs qui pensent que la chose la plus terrible, c'est de tuer et de voir les corps des morts. Mais ce n'est pas mon cas", poursuit l'ex-mannequin courageuse. "Le plus terrifiant est de voir des Kurdes vraiment jeunes partir à la guerre. Ils n'ont même pas 20 ans, ils ne sont que des enfants, mais ils sacrifient leurs vies pour protéger leur patrie".Lorsque quelqu'un part combattre à la guerre dans un autre pays de son plein gré, c'est autre chose, explique-t-elle. Et là, les Kurdes vont volontairement au front, dans leur pays natal. Ils n'ont pas le choix: soit on court le risque de mourir en plein combat soit à la maison."Et voilà leur choix, ils préfèrent mourir sur le champ de bataille, sans se cacher", résume la Canadienne.

source

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Le Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe décidera au mois de juillet de son attitude envers le Concile
Le Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe décidera au mois de juillet de son attitude envers le Concile
 

Le Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe décidera au mois de juillet de son attitude envers le Concile. « Je suppose que le Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe, lors de sa session ordinaire, qui a lieu habituellement au mois de juillet, examinera les documents de la réunion des primats et des représentants des dix Églises locales, qui a eu lieu en Crète, avec pour but d’exprimer l’attitude du Patriarcat de Moscou envers lesdits documents » a déclaré l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du département des affaires ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, au représentant de l’agence Interfax-Religion. Des commentaires plus détaillés « seraient prématurés », car « un examen attentif [des documents] est nécessaire ».

Source

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Le Président Bashar el Assad visitant ses troupes.

Posted: 27 Jun 2016 06:49 AM PDT

MamAfrika.TV - Le Président Bashar El-ASSAD a récemment visité ses troupes dans la Ghouta Orientale, près de Damas; cete zone est est normalement "un fief rebelle". Ces derniers se trouvant parfois à 150m ou 200m des soldats de l'armée arabe syrienne.
 
Laissons parler les images ; à chacun de se faire son idée....(dialogues en arabe).
 
 
 

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Un total de 3.324 migrants ont été secourus dimanche au large de la Libye au cours de 36 opérations, ont annoncé les gardes-côtes italiens, ce qui porte à plus de 10.000 le nombre des personnes secourues depuis jeudi.

Les migrants étaient entassés dans 25 canots pneumatiques et un bateau en bois, ont précisé les gardes-côtes, qui n'ont pas fait état de victimes.

Les navires des gardes-côtes et de la marine italienne ont pris part aux opérations de secours, ainsi que des bateaux de l'agence européenne Frontex, de l'opération européenne anti-passeurs Sophia et des associations Médecins sans Frontières (MSF) et Sea Watch.

Les migrants ont tous été transférés vers des ports du sud de l'Italie. Ces arrivées portent à plus de 66.000 le nombre de migrants, des Africains pour la plupart, parvenus en Italie depuis le début de l'année, selon un décompte établi par le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

Plus de 10.000 migrants ont perdu la vie en Méditerranée en tentant de rejoindre l'Europe depuis 2014, dont plus de 2.800 depuis le début de l'année 2016, a indiqué le HCR début juin.

source - Rome (AFP) - © 2016 AFP

 

 

 

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http://www.citoyens-et-francais.fr/

Après deux mois de baisse consécutifs, le chômage repart à la hausse. Selon les chiffres publiés vendredi par la Dares, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A augmente de 0,3% pour le mois de mai avec 9200 nouveaux inscrits à Pôle Emploi. Ce qui porte le nombre de chômeurs en France (catégorie A) à 3 520 300.  

 

Au total, la France compte 5 428 300 personnes sans emploi ou avec une activité réduite. Toutes catégories confondues, le nombre de chômeurs augmente de 0,6% au mois de mai (-31300). 

 

D'après la Dares, le nombre de réinscriptions sur les listes est élevé en mai, «à la suite des sorties pour défaut d’actualisation observées en avril 2016. Ceci contribue à la hausse du nombre d’entrées en catégories A, B, C, élevé en mai 2016, et à l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C, entre avril et mai 2016..

 

 Source: leparisien.fr

 

 
6 484 200 privés d'emploi et travailleurs occasionnels officieux, toutes catégories confondues, + 4 030 000 environ d'invisibles qui n'entrent pas ou plus dans les statistiques officieuses ( chiffres détaillés bas de page ).


Total : + de 10,51 MILLIONS de chômeurs en France (fourchette basse), et autant de pauvres largement sous les seuils de pauvreté. 
Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, moyenne mensuelle (basée sur 1 trimestre) de Mai 2016 :

- Défauts d'Actualisation (bugs informatiques + oublis + des découragés non indémnisés) : 237 500, 44 % des sorties des listes. (+ 22,5 % sur 1 an)
- Radiations Administratives (les punis) : 49 700, 9,2 % des sorties. (+ 14 % sur 1 an)
- Autres Cas (morts, suicidés, emprisonnés, expulsés etc) : 52 200 et 9,7 % des sorties. (+ 0,8 % sur 1 an)

soit 339 400 radiés des listes (62,9 % des sorties) ce mois (moyenne mensuelle sur 1 trimestre) pour autres motifs que :

- Stages parking : 62 700, 11,6 % des sorties. (+ 43,5 % sur 1 an)
- Arrêts maladie, maternité, départs en retraite : 39 300, 7,3 % des sorties. (+ 9,8 % sur un an)

- Reprises d'emploi déclarées : 98 700, ne représentent que 18,3 % des sorties des listesde pôle emploi. ( + 11,4 % sur 1 an )

Demandeurs d'emploi par catégories :

 

 

 

 
 
A : 3 520 300 + 0,3 % ( - 1 % sur 1 an ).

B : 716 200 -0,8 % ( + 2,1 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
C : 1 191 800 + 2,4 % ( + 3,7 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.
D : 294 400 + 4,9 % ( + 6,1 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
E : 428 900 + 1,6 % ( + 13,1 % sur 1 an ) contrats aidés etc.
TOTAL : 6 151 600 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 1,5 % sur 1 an, 51 900 chômeurs de plus, par rapport à Avril.

TOTAL, dom-tom compris : 6 484 200 

Quelques chiffres qui parlent :
Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 0 % sur 1 an.
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 9,3 % sur 1 an.
Chômage des 50 ans et +, + 5,4 % sur 1 an.

1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (49,48 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)

Offres d'emploi disponibles, dernier chiffre connu : 613 586, environ 150 000 collectées via pole emploi, les autres via des "partenaires" privés, certaines pouvant apparaitre 7 fois, d'autres sont fictives et/ou mensongères (remplissages de candidatures de boites d'intérim, annonces faussement classées en CDI, etc).

Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques :
Ne sont pas comptés dans ces 6 486 100 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :

1 530 000 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 530 000 environ de foyers (dernier chiffre connu), seuls 1 000 000 environs sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d'autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu'un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d'un demandeur d'emploi en son sein, donc si on parle en nombre d'individus c'est pire.

+ encore 1 100 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l'AAH ou d'unepension d'invalidité, qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d'accès à un emploi adapté.

+ encore 1 400 000 de SANS-DROITS, qui sont principalement : 

- des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d'emploi, qui comme vous le savez n'ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe), favorisant délits, crimes, trafics, prostitution, esclavagisme moderne, radicalisations etc.
- des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 700€ d'allocation chomage, ou 807€ d'allocation adulte handicapé, vous n'aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 660€ par mois, si vous êtes NON SDF.
-  ds bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA ( 462€ pour une personne seule ), et qui n'ont pas l'âge pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse ( 65 ans ) qui s'appelle aujourd'hui "A-S-P-A" (allocation solidarité aux personnes âgées), qui est récupérable sur le patrimoine, au décès.
- des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)
- des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d'emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voire gratuits).
- des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d'emploi en parallèle.
- on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable.
Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 10,51 MILLIONS demandeurs d'emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.

Sources : Rapport complet de la DARES de 13 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/pi-mensuelle-alb16.pdf

Rendez-vous mercredi 27 juillet 2016, pour avoir les vrais chiffres du chômage de Juin 2016. 

source

 

 

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L'EGLISE DE ROME,

vers une restauration de l'ordre des Diaconesses ?

 

pape fâché

 

«Ce qui est certain c’est que des femmes aidaient l’évêque dans sa mission aux premiers temps de l’Église. Elles l’aidaient pour le baptême des femmes qui se faisait par immersion, pour les onctions avant et après le baptême, et puis, cela fait rire aujourd’hui, elles vérifiaient le fait que des femmes qui venaient se plaindre d’être battues par leurs maris, l’avaient effectivement été, en contrôlant leur corps! À des religieuses qui m’ont demandé si on pouvait réétudier cela aujourd’hui j’ai donc répondu que l’on pouvait le faire à travers une commission. Mais voilà comment la presse l’a traduit le lendemain: «l’Église ouvre les portes aux diaconesses».

Je me suis alors un peu fâché contre les médias car ce n’est pas dire la vérité aux gens! (François)

 

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Ce 21 juin 2016, le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, lors d'une rencontre les représentants de divers médias internationaux, a demandé aux journalistes d'ouvrir les yeux et de rendre compte véritablement de la réalité d'une menace de guerre nucléaire imminente.

Le ton du Président russe est quelque peu inhabituel, car il a quasiment supplié les responsables des grands médias d'ouvrir les yeux sur les conséquences catastrophiques de la politique de réarmement de l'Europe entreprise par les USA et l'OTAN. «Mais arrêtez de mentir, dites la vérité à vos peuples sur le danger imminent qui nous menace tous !» a lancé Vladimir Poutine en faisant appel à l'éthique du métier de journaliste.
 
Et le Président de la Fédération de Russie de rappeler dans le détails  à ses interlocuteurs la nature des menaces subies par les peuples de Russie, suite à la stratégie d'extension militaire de l'OTAN et à la gestion belliciste des crises ukrainiennes et syriennes notamment par l'administration étasunienne.
 
Après avoir balayé la fausse menace d'une menace iranienne, leitmotiv de la propagande de guerre menée par Washington, le Président Russe a abordé le dossier de la sécurité en Europe. 

«Je ne sais plus quoi faire pour vous convaincre» a martelé Vladimir Poutine rappelant avec soin la menace que constitue l'installation récente des systèmes de missiles stratégiques étasuniens de type Aegis à portée de tir des centres névralgiques de la Russie...
 
«Leur système est désormais opérationnel et leurs missiles ont une portée de 500 km, dit-il. Les missiles de nouvelle génération atteindront bientôt une portée de 1000 km, puis davantage encore et, à partir de ce moment-là, ils menaceront directement la Russie et son potentiel de dissuasion nucléaire.»
 
En effet, la menace iranienne tant décriée par l'administration étasunienne n'est en fait qu'un prétexte pour installer les bases de missiles officiellement "défensives" en Europe de l'Est, face à la Russie (voir la carte ci dessous). 
 
Cette nouvelle crise des missiles, qui intervient 54 ans après celle de Cuba, semble arriver à un point de rupture entre Washington et Moscou, avec notamment, sur fond de crise ukrainienne, l'installation de lanceurs terrestres Aegis ("Aegis Ashore") en Roumanie  sur la base aérienne de Deveselu le 12 mai dernier. Le déploiement de ce qui qui est annoncé un "bouclier anti-missiles" mais dont même Lockheed Martin, le constructeur de ces lanceurs verticaux Mk41 reconnait sa capacité offensive 
 
De plus, cette base de missiles déployée en Roumanie par les USA n'est qu'un élément d'une ceinture stratégique plus vaste, déployée en Turquie (déjà opérationnelle) et prochainement en Pologne et complémentaire des systèmes d'armes embarqués à bord des navires et sous marins de l'OTAN qui occupent de plus en plus les mers Noire et Baltique et de façon quasi permanente.
 
Cette nouvelle menace stratégique dirigée la Russie n'est pas seulement une réanimation de la Guerre froide mais une violation flagrante des traités de paix signés précédemment entre l'Est et l'Ouest comme le Traité sur les Forces nucléaires intermédiaires (1987) qui avait permis le retrait des missiles Perching et SS20 du théâtre européen.
 
Inauguration de la base de missiles US sur la base aérienne de Deveselu le 12 mai dernier
«Comment pouvez-vous ne pas comprendre que le monde est en train d’être poussé dans une direction irréversible» a signalé à ce sujet le Président Poutine,car il est de sa responsabilité et son devoir de répondre à cette menace en déployant à son tour des systèmes de défense russe adéquats, et c'est l'escalade...
 
Le problème est la faible profondeur stratégique dont dispose la Russie sur son flanc occidental, Moscou et Saint Petersbourg par exemple ne sont qu'à quelques centaines de kilomètres des frontières avec l'OTAN. Aussi, le déploiement de missiles stratégiques par Washington en Europe de l'Est revient pour Moscou à vivre avec un revolver sur la tempe !
 
A l'heure où la Grande Bretagne fait sécession de sa tutelle étasunienne en Europe, le Président Poutine invite les pays européens à se libérer de la camisole de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord qui les entraîne par un homme-lige militaire dans un piège où leur sera imposé une confrontation avec une Russie qui peut être poussée à réaliser la première frappe préventive, sous peine de disparaître. 
 
En effet l'OTAN, cette Organisation militaire étasunienne en Europe, dans laquelle sont piégés 22 des 28 pays européens  mène depuis la fin de l'URSS une stratégie agressive en direction de la Russie trahissant la promesse prononcée en 1989 de ne pas s'étendre vers l'Est...
 
 
Aujourd'hui, après que l'extension territoriale de l'OTAN, avec la crise ukrainienne, soit arrivée en butée sur les frontières occidentales de la Russie, Washington relance ses ambitions vers le Sud dans l'alliance et renforce son dispositif armé autour de la Russie. 
 
Ainsi Washington,en plus du déploiement de ses missiles, a t-il annoncé en février sa volonté de quadrupler en 2017 les dépenses destinées à renforcer les  forces américaines en Europe puis en mai dernier de lancer au coeur de la zone d'influence russe, l'intégration du Montenegro dans l'OTAN...
 
N'en déplaise aux optimistes qui refusent d'imaginer une apocalypse en Europe, la menace est aujourd'hui bien réelle surtout qu'elle est otage d'une dynamique mortifère jouant sur "l'effet domino" et qui peut d'autant plus conduire rapidement les peuples d'Europe dans une impasse nucléaire que son initiateur étasunien peut espérer garder son sanctuaire en dehors du futur champ de bataille...
 
Il est donc plus qu'urgent et prioritaire que les européens enchaînés à la folie des néo-conservateurs et faucons de guerre étasuniens se libèrent de leur logique mortifère, pour renouer le dialogue avec Moscou et construire une véritable Europe dont la destinée leur appartient... 
 

 

Le président turc, Recep Erdogan et le président Poutine. Crédits : kremlin.ru

Le président turc Recep Erdogan, dans une lettre au chef de l’État russe Vladimir Poutine, s’est excusé pour le SU-24 russe abattu par l’armée turque en novembre 2015, a indiqué le Kremlin sur son site, lundi 27 juin.

« Je veux une nouvelle fois présenter mes sincères et profondes condoléances à la famille du pilote mort et demander pardon. Nous partageons leur douleur de tout cœur », écrit le dirigeant turc.

Recep Erdogan affirme également être prêt à tout pour œuvrer au rétablissement des « relations amicales traditionnelles entre la Russie et la Turquie ». « Nous n’avons jamais eu l’intention de détruire un avion appartenant à la Fédération russe », poursuit-il.

Le quotidien turc Hürriyet, citant plusieurs sources au sein de la présidence turque, a confirmé l’authenticité de la lettre.

Pour mémoire, le 24 novembre 2015, la Turquie a abattu en vol un avion militaire russe à la frontière turco-syrienne qui, selon Ankara, aurait violé son espace aérien.

Les deux pilotes russes sont parvenus à s’éjecter : le premier, Oleg Pechkov, 52 ans, a été tué dans les airs par des tirs rebelles venant du sol. Le second, Konstantin Mourakhtine, a réussi à fuir, puis a pu être retrouvé par les forces spéciales russes et syriennes et ramené à la base militaire russe en Syrie.

Le fantassin de marine Alexandre Pozynitch, 29 ans, membre de l’opération de sauvetage, a été tué le même jour dans une attaque des rebelles. Le corps d’Oleg Pechkov a été remis dimanche 29 novembre à l’ambassadeur de la Fédération de Russie à Ankara, Andreï Karlov.

Dès le début de l’affaire, le Kremlin avait fixé comme première condition à une reprise du dialogue avec Ankara des excuses publiques pour cette attaque.

source

On se souvient que le Conseil de l’Europe a suspendu la Russie de l’organisation suite au referendum en Crimee et au rattachement de celle-ci à la Fédération de Russie.

Ne manquant pas de culot, le Conseil de l’Europe s’est inscrit sur la liste des candidats au « contrôle » des prochaines élections législatives de septembre en Russie.

 

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PARUTION(S) NOUVELLE(S):

 

 

 

Jean-Claude et Geneviève Antakli sont venus nous présenter leur ouvrage “Syriapocalypse”.

Ils reviennent sur les 3 dernières années du conflit en Syrie et dévoilent le plan de Washington pour embraser le monde arabo-musulman et redessiner la carte géopolitique du Proche-Orient. Jean-Claude et Geneviève Antakli expliquent également le rôle qu’ont joué les pétromonarchies du golfe, la Turquie et l’opposition syrienne soi disant démocratique, pour déstabiliser le pouvoir de Bachar el-Assad. 

source

 

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De: Véronique Teyssandier <teyssandier@hotmail.com>

 
L’Association Parler en paix, lauréate 2016 du trophée du vivre-ensemble, vous invite à venir fêter la fin de l’année 
le dimanche 26 juin de 13h à 17h
à la Maison de l’Europe et de l’Orient (3 Passage Hennel, 75012 Paris). 
 
La fête est ouverte à tous. 
Cette association, qui existe depuis 12 ans, propose à ses adhérents l’apprentissage conjoint de l’arabe et de l’hébreu ainsi que des activités culturelles autour des cultures juive et arabe. 
 
Si vous êtes curieux, si vous avez le goût des autres, venez les rencontrer pour manger un morceau, écouter de la poésie, vous laisser bercer par le son des langues. 
Ils vous attendent pour vous faire connaître leur association et festoyer en paix !  www.parlerenpaix.org
 

13H-14h : déjeuner participatif (chacun apporte une spécialité, un plat ou une boisson)

14h-15h : interventions des élèves 

15h-16h : lectures

16h-16h30 : chants de matrouz par simon elbaz

« Le Matrouz - en arabe, ce qui est brodé - est de tradition orale. Renouant instinctivement avec ce patrimoine culturel judéo-arabe rattaché au creuset hébraïque, musulman et chrétien de l'Andalousie pluriculturelle, Simon Elbaz s'est inspiré, dans un premier temps, de cet art basé principalement sur l'alternance de deux langues, l'arabe et l'hébreu. 
Il aurait pu garder et regarder cet héritage comme un objet de nostalgie ; il a préféré s'en emparer pour le renouveler, en associant le sacré et le profane et en s’appuyant sur un autre procédé de composition fondé sur l’entrecroisement :
- de langues : l’hébreu et l’arabe notamment, avec le français, le latin, le judéo-espagnol… 
- de musiques : maghrébo-andalouse, judéo-espagnole, orientale, médiévale… 
- de différents modes d’expression : la musique, le chant, le conte et le théâtre qui, pour la première fois, « entre en scène » dans le répertoire Matrouz. »

Après avoir chanté, Simon Elbaz sera disponible dans l’espace librairie pour dédicacer son coffret. 

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Mauricette Vial-Andru, ancienne enseignante de Français et d’Histoire, écrit des livres pour la jeunesse, romans historiques et d’aventures, vies de saints, tous permettant un bel apostolat auprès des enfants.
 
 
jeanne-d-arc-soldat-du-roi
 

Ce joli livre destiné aux enfants dès l’âge de six ans débute avec la naissance de Jeanne d’Arc le 6 janvier 1412, décrit sa mission, raconte son épopée et son martyre, et se termine avec le procès de réhabilitation de Jeanne en 1456 et sa reconnaissance comme sainte par l’Eglise en 1920.

De beaux dessins enrichissent ce récit rédigé avec foi et pédagogie. Idéal pour faire découvrir la patronne secondaire de la France à nos petits.

Jeanne d’Arc soldat du Roi, Mauricette Vial-Andru, illustrations de Catherine Carré, éditions Téqui, collection Les Petits Pâtres, 45 pages, 11 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur


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L'HISTOIRE ROMAINE:

histoire-romaine

Jean-Pierre Martin et Alain Chauvot sont deux professeurs émérites d’histoire. Mireille Cébeillac-Gervasoni, directrice émérite de recherche au CNRS, est une spécialiste d’épigraphie latine et d’histoire romaine républicaine et impériale.

L’histoire de Rome offre un exemple quasi unique dans l’histoire du monde, celui d’une cité parmi d’autres qui, peu à peu, au milieu d’immenses difficultés, réussit à se confondre avec le monde méditerranéen, qui s’y maintient pendant plusieurs siècles et qui se transforme, pour exister encore, après plus d’un millénaire.

A travers un choix d’événements, de faits politiques, militaires, sociaux, économiques et culturels, ce livre présente les pensées qui ont guidé les Romains.

L’ouvrage se découpe en trois parties : Mireille Cébeillac-Gervasoni traite la royauté et la république, Jean-Pierre Martin décrit le Haut-Empire et Alain Chauvot se consacre à l’Antiquité tardive. Ces trois auteurs se complètent harmonieusement pour nous narrer cette histoire extraordinaire de Rome en tant que puissance autonome et dominatrice. Itinéraire long, difficile, heurté, durant lequel Rome a failli disparaître à plusieurs reprises, que ce soit sous des coups intérieurs ou sous des assauts venus de l’extérieur. Les Romains ont fait preuve d’un pragmatisme qui leur a permis de passer de l’organisation politique d’une simple cité à la constitution d’un empire. L’histoire de Rome est le temps d’une édification, puis d’une défense d’un ensemble qui a tendu à l’hégémonie universelle. Mais elle est aussi rythmée par le clientélisme, la corruption, l’utilisation de la force, les ambitions personnelles destructrices de l’Etat et des moyens matériels qui n’étaient pas à la hauteur des ambitions.

Cette quatrième édition de l’Histoire romaine se révèle indispensable à toute personne qui veut connaître et comprendre la fascinante Rome antique.

Histoire romaine, Jean-Pierre Martin, Alain Chauvot et Mireille Cébeillac-Gervasoni, éditions Armand Colin, 479 pages, 29 euros

 

A commander en ligne sur le site de l’éditeur.

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Seize auteurs

ont contribué à la rédaction

de cet ouvrage surprenant

consacré à quelques fondateurs de sociétés secrètes, théosophes, kabbalistes et autres lucifériens.

Les_illumines_de_l_occulte

Certains font office de mages de cour. A titre d’exemple, citons Herschel Steinscgneider, dit Erik Jan Hanussen, présenté comme le mage juif d’Adolf Hitler et qui prétendait donner au futur maître de l’Allemagne des cours de manipulation des foules et d’hypnotisme de masse !

Il est aussi question de la « confrérie italienne », une société secrète d’homosexuels au temps de Louis XIV, de la Loge de Lesbos, qualifiée par Mirabeau de « secte des Anandrynes », c’est-à-dire des « Femmes sans hommes », société secrète lesbienne aux règles calquées sur la franc-maçonnerie, ou encore du « Troisième Temple de la Rose-Croix » qui mélange rites vaudous, pratiques orgiaques et préceptes rosicruciens.

Les illuminés de l’occulte, ouvrage collectif, éditions Prisma, collection Folle Histoire, 190 pages, 17,95 euros

A commander en ligne via le site de l’éditeur

 

  

 

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INVITATION (S):

 

 

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[SYRIE - PÈLERINAGES]

 

Pèlerinage en Syrie aux sources de la chrétienté

*Du 10 au 16 septembre 2016 et

 

*Du 2 au 8 octobre 2016,

 

SOS Chrétiens d'Orient et

l'agence de voyages Odeia

 

vous proposent de découvrir la Syrie,

de prier dans ce berceau de la Chrétienté et

d'aller à la rencontre de nos frères d'Orient. 
 

 

Il ne reste plus qu'à vous inscrire rapidement...


Renseignements et réservations auprès de

l'agence de voyages Odeia :

 

01 44 09 48 68 ou contact@odeia.fr

 

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De: "Dialogues en humanité" <info2015@dialoguesenhumanite.org>

Lettre d'info Juin 2016

Actu des Dialogues en humanité

Du 1er au 3 juillet 2016:
Devenons des artistes en humanité!

C’est autour de trois parcours itinérants que les Dialogues continuent de prendre vie au parc de la Tête d'or à Lyon et se poursuivront le 9 juillet au Grand Parc.
Petit aperçu de ce qui vous attends:

Réinventons un monde de re-connaissance,
d’encouragement et de soutien mutuel 

Le second parcours est une invitation pour le citoyen à ouvrir le champ des possibles.  Ensemble, autorisons nous à élargir nos cadres d’action et de réflexion et réapproprions nous l’économie, la démocratie, l’éducation, la politique.
Pour une éducation ré-inventée renouvelée, rendez vous vendredi 1er juillet sous l'arbre à palabre. Ce sont les enfants d'aujourd'hui, qui ont, pour horizon de construire la société de demain. Comment être acteur de son apprentissage? Comment replacer l'enthousiasme au coeur de tout enseignement? Avec des enfants, parents, éducateurs, enseignants, ainsi que les Colibris, le réseau de Réciprocité des Savoirs, le Printemps de l'éducation et bien d'autres

La gonette, monnaie locale et citoyenne

Pour se réapproprier l'économie, optons pour une circulation locale et durable de la monnaie! Durant ces trois jours, vous pourrez échanger vos euros en Gonette, la monnaie complémentaire de Lyon. Développons une économie du partage respectueuse des humains et de la nature.

Pour découvrir les multiples ateliers, agoras, temps de coopération-action, temps artistiques, notre programme est aussi disponible en version pdf   http://dialoguesenhumanite.org/sites/dialoguesenhumanite.org/files/meetu...

L'hospitalité c'est quoi pour vous?

Avec les invités du Brésil, du Mali, du Sénégal, de l'Inde,du pourtour de la Méditerranée, ainsi que le Centre desJeunes Dirigeants (CJD), le Groupe hospitalité, la Coordination Urgence Migrants, ATD Quart Monde. Apprenons des différentes conceptions de l'hospitalité pour mieux approfondir l'accueil bienveillant et le partage. Thématiques : entreprise et hospitalité, art et hospitalité, interculturalité, spiritualité-philosophie et hospitalité. Contes, histoires, et témoignages à écouter et à enrichir samedi 2 juillet près de la grande scène, entrée porte des Enfants du Rhône.

Un invitation à découvrir, rencontrer, échanger avec les jeunes générations qui construiront le monde de demain

Témoignages de vies croisées et temps de coopération-action 18h-19h

 Les jeunes générations portent des regards singuliers sur des thématiques liées à la justice sociale, à l'égalité, à la non violence... Samedi 2 juillet, Sacrées Paroles! Jeunes et religions, regards croisés du Groupe Abraham du foyer protestant de la Duchère, et la Compagnie Lien Théâtre mèneront  une réflexion artistique présentée sous la forme d’une restitution théâtrale des ateliers menés sur le territoire de la Duchère, auprès des 16-25 ans. Prenez six jeunes de 17 ans. Ils prennent l’Ascenseur pour se rendre au forum de l’avenir. L’Ascenseur clignote, se bloque pour quelques instants. Ils se retrouvent les uns à côté des autres… Que font-ils ? Comment se regardent-ils ? Le mélange est osé, le résultat inattendu ! Texte né d’une écriture au plateau qui questionne la manière dont on peut dépasser nos préjugés pour mieux vivre-ensemble. 

Vendredi 1er juillet de 18h à 19h, les jeunes prennent la parole à travers l'humanité en marche! avec les jeunes générations des Minguettes, parrainées notamment par Azdine Benyoucef. Au même moment, les jeunes citoyens d'Or de Vaulx en Velin rencontrent Ben Yeger, à l'initiative de l'un des principaux mouvements pacifistes israelo-palestiniens Combattants for Peace.

Hébergement solidaire

Et si vous deveniez hébergeur solidaire des Dialogues en humanité? Nous tous, bénévoles du Réseau international des Dialogues en humanité - et vous aussi certainement! - pensons qu'une politique de l'amitié basée sur la générosité, l'empathie et l'engagement citoyen est le moyen de construire un monde plus juste, plus solidaire et plus tolérant. Si vous souhaitez recevoir une ou plusieurs personnes, sachez que les conditions d'hébergement peuvent être tout à fait simples - seule compte la qualité de l'accueil! Vos invités seront au parc de la Tête d'Or presque toute la journée et la soirée les vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 et y prendront la plupart de leur repas. Est-il besoin de rappeler que l'enrichissement est mutuel et que de belles amitiés se nouent lors de ces échanges?

Des idées pour s’engager

  • Raconter une expérience forte en humanité, lors des témoignages croisés
  • Contribuer à une Agora
  • Devenir Ambassadeur ou volontaire: tous les savoir-faire sont les bienvenus! Interprétariat, acceuil et distribution de programmes, acceuil des internationaux, hébergement solidaire, photographe, caméraman...Nombre d'ateliers ont également besoin de volontaires comme le chantier participatif en terre crue, l'herbarium de Michel ou encore le basket fauteuil. 
  • Comment participer: http://dialoguesenhumanite.org/meetuppage/107/je-participe ou http://dialoguesenhumanite.org/node/add/benevole

Bien entendu, des rencontres incroyables pour enfants et adultes avec la Diva des quartiers Malika Bellaribi-Le Moal, l'artiste peintre Michel Granger, les architectes de Terra Award, le talentueux jeune chorégraphe Azdine Benyoucef et les centaines d'invités porteurs d'expériences innovantes d'humanité venus de tous les continents, et les 50 initiateurs de Dialogues en humanité dans le monde. Voir le communiqué et le dossier de presse dans l'espace presse du site.

contacts: Léa Delalée, Natacha Kaminski, Genviève Ancel tel 04 26 99 38 72

 

En amitié

Contacts
Geneviève Ancel
tel. +33 (0)4 78 63 40 40
tel. +33 (0)6 89 74 46 86
gancel@grandlyon.com


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,23-27.

En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. 
Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. 
Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. » 
Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. 
Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? » 
 




De La Lettre à Diognète

(v. 200) 
§7 ; PG 2, 1174-1175 ; SC 33 bis (trad. SC p. 67 rev.) 

 

« Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »

 

      La tradition des chrétiens n'a pas une origine terrestre ; ce qu'ils conservent avec tant de soin n'est pas l'invention d'un mortel...

En vérité le Tout-Puissant lui-même, le Créateur de toutes choses, l'Invisible, Dieu lui-même a établi chez les hommes la vérité en envoyant du haut des cieux sa Parole, le Verbe saint et insondable, et l'a affermi dans leurs cœurs. 

      Il n'a pas envoyé aux hommes, comme certains pourraient l'imaginer, quelque subordonné, ange ou un des esprits chargés des affaires terrestres ou à qui est confié le gouvernement du ciel (cf Ep 1,21), mais bien

« le bâtisseur et l'architecte » de l'univers

(He 11,10).

C'est par lui que Dieu a créé les cieux,

par lui qu'il a enfermé la mer dans ses limites ;

c'est lui dont tous les éléments cosmiques observent fidèlement les lois mystérieuses ;

lui de qui le soleil a reçu la règle qu'il doit observer dans sa course journalière ;

lui à qui obéit la lune, brillant pendant la nuit ;

lui à qui obéissent les astres qui accompagnent la lune dans son cours.

C'est de lui que toutes choses ont reçu disposition, limites et hiérarchies : les cieux et tout ce qui est dans les cieux ; la terre et tout ce qui est sur la terre ; la mer et tout ce qui est dans la mer, le feu, l'air, l'abîme, le monde d'en haut, celui d'en bas, les régions intermédiaires :

-c'est lui que Dieu a envoyé aux hommes. 

      Et non pas, comme une intelligence humaine pourrait le penser, pour la tyrannie, la terreur et l'épouvante –- pas du tout !

Mais en toute bonté et douceur, il l'a envoyé comme un roi envoie son fils (cf Mt 21,37), comme le dieu qu'il était.

Il l'a envoyé comme il convenait pour les hommes : pour les sauver par la persuasion, non par la violence.

Il n'y a pas de violence en Dieu.

 

 

Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

 
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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 16:59
Cease rebuking a man who has stopped sinning and who has repented. If you say that you are rebuking him in God's name, first reveal the evils in yourself.' (St. Mark the Ascetic)

Cease rebuking a man who has stopped sinning and who has repented. If you say that you are rebuking him in God's name, first reveal the evils in yourself.' (St. Mark the Ascetic)

Livre d'Isaïe 49,1-3.5-7.

Iles, écoutez : peuples lointains, soyez attentifs ! Le Seigneur dès le sein maternel m'a appelé ; dès les entrailles de ma mère il s'est souvenu de mon nom. 
Il a fait de ma bouche une épée tranchante ; il m'a abrité sous l'ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche aiguë, Il m'a caché dans son carquois. 
Et il m'a dit : "Tu es mon serviteur, Israël, et je me glorifierai en toi." 
Et maintenant, le Seigneur qui m'a formé dès le sein de ma mère pour être son serviteur, me dit :
"Voici que je t'ai établi pour être la lumière des nations, afin que tu fasses parvenir mon salut jusqu'aux extrémités de la terre.
Des rois verront et des princes se lèveront, et ils adoreront à cause du Seigneur et du Saint d'Israël, qui t'a choisi."
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,57-68.

Le temps où Elisabeth devait enfanter arriva, et elle mit au monde un fils. 
Ses voisins et ses parents, ayant appris que le Seigneur avait manifesté sa miséricorde envers elle, se réjouissaient avec elle. 
Or, le huitième jour, ils vinrent pour circoncire l'enfant, et ils le nommaient Zacharie d'après le nom de son père. 
Alors sa mère, prenant la parole : " Non, dit-elle, mais il s'appellera Jean. " 
Ils lui dirent : " Il n'y a personne de votre parenté qui soit appelé de ce nom. " 
Et ils demandaient par signes à son père comment il voulait qu'on le nommât. 
S'étant fait donner une tablette, il écrivit : " Jean est son nom ; " et tous furent dans l'étonnement. 
A l'instant sa bouche s'ouvrit et sa langue se délia ; et il parlait, bénissant Dieu.
La crainte s'empara de tous les habitants d'alentour, et partout dans la montagne de Judée on racontait toutes ces choses. 
Tous ceux qui en entendirent parler les recueillirent dans leur cœur, et ils disaient : " Que sera donc cet enfant ? " Et en effet la main du Seigneur était avec lui. 
Et Zacharie, son père, fut rempli de l'Esprit-Saint, et il prophétisa, en disant : 
" Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, parce qu'il a visité et racheté son peuple. 
 


Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 289, 3ème pour la Nativité de Jean-Baptiste 

 

« Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue » (Jn 3,30)

 

 

Le plus grand des hommes a été envoyé pour rendre témoignage à Celui qui était plus qu'un homme.

En effet, quand celui qui est

« le plus grand d'entre les enfants des femmes » (Mt 11,11) dit : « Je ne suis pas le Christ » (Jn 1,20) et s'humilie devant le Christ, il nous faut comprendre qu'il y a dans le Christ plus qu'un homme...

« De sa plénitude nous avons tous reçu »

(Jn 1,16).

Qu'est-ce à dire, « nous tous »?

C'est-à-dire que les patriarches, les prophètes et les saints apôtres, ceux qui ont précédé l'Incarnation ou qui ont été envoyés depuis par le Verbe incarné lui-même, « nous avons tous reçu de sa plénitude ».

Nous sommes des vases, il est la source. Donc..., Jean est homme, le Christ est Dieu : il faut que l'homme s'humilie, pour que Dieu soit exalté. 

C'est pour apprendre à l'homme à s'humilier que Jean est né le jour à partir duquel les jours commencent à décroître ; pour nous montrer que Dieu doit être exalté, Jésus Christ est né le jour où les jours commencent à croître.

Il y a ici un enseignement profondément mystérieux.

Nous célébrons la nativité de Jean comme celle du Christ, parce que cette nativité est pleine de mystère.

De quel mystère ?

Du mystère de notre grandeur.

Diminuons en nous-mêmes, pour croître en Dieu ; humilions-nous dans notre bassesse, pour être exaltés dans sa grandeur.

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« Ce que vous serez, ô Jean-Baptiste ?

Mais, depuis vingt siècles, l’Église le chante chaque jour : Vous serez et vous resterez, à jamais, le Prophète du Très-Haut, le plus grand de tous les prophètes, celui qui a la gloire de tous ceux qui furent et seront à jamais, celui qui a montré du doigt Notre Seigneur Jésus-Christ.
Ce que vous serez ? Nous le répétons, chaque jour, dès le matin de nos journées : vous êtes celui qui révèle la Science du salut, la Science des saints, ce même Seigneur et Dieu, Jésus-Christ, la Science du Père, la Sagesse infinie, celui en qui sont tous les trésors de la sagesse et de la science, l'Ineffable Don de Dieu.
Ce que vous serez ? Vous êtes celui qui annoncez Celui qui vient. Celui qui est l'Agneau de Dieu, Celui qui remet les péchés dans le Feu, c'est-à-dire dans le Saint-Esprit.
A tous les pécheurs du monde qui ont été, qui sont et seront, vous criez toujours : Je suis la voix de Celui qui clame dans le désert : préparez les voies du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Voici Celui qui vient, il est à votre porte ; il demande d'entrer dans votre cœur pour le ravir à Lui, pour le transformer dans le sein, et l'emporter, quelque jour, dans sa gloire.
Oui, la main du Seigneur était avec vous, Zacharie, illustre prêtre du Très-Haut. Le nom de Jean-Baptiste est une révélation magnifique de ses grandeurs. Lorsque, sur la tablette, vous l'écriviez, tremblant, vous deviniez sans doute le mystère de votre enfant, le plus grand des enfants des hommes, après Jésus.
C'est aujourd'hui la fête de la joie, de la vôtre, notre joie à tous ; car, Jean est un message vivant de joie, de la joie suprême, qu'est Jésus-Christ, notre Dieu. »

Dom VandeurÉlévations sur la Messe de chaque jour, Temps après la Pentecôte I (Saint Jean Baptiste, Précurseur), Éditions de Maredsous, Namur, 1950.

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DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous !

(Adresse ci-dessous)

 

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*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

 

*30 Juin, Fête des Saints Apôtres

 

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*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

Chers amis. Aloho m'barekh.


 

En tant que Métropolite et, dès lors, responsable de notre

 

Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma,

 

fondée et canoniquement établie grâce à la volonté et l'élan

 

missionnaire des Chrétiens de St Thomas (Eglise Orthodox

 

e Malankare , Eglise Orthodoxe des Indes), il est de mon

 

devoir, pour toujours mieux servir les Fidèles du Christ

 

 

qui nous honorent de leur confiance, d'établir notre

 

 

Mission sur le Roc de la Foi et une sécurité

 

 

canonique incontestable.


 

Je vous convie donc:
 

1) A l'Assemblée Générale Ordinaire de l’Association cultuelle

 

de la Métropolie (Archidiocèse) qui se tiendra lors du repas le

 

 

dimanche 3 Juillet prochain ainsi que nous vous y

 

 

avons convoqué par S.MS et lors des Messes.


 

2) A prier dès maintenant l'Esprit Saint pour

 

 

une réunion très importante que j'aurai en

 

 

Allemagne le lundi 4 Juillet avec une haute Autorité des

 

Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe.

 

(Cette réunion initiallement prévue le 4 Juillet est reportée au

 

6 Juillet )

 

 


 

Nous vous invitons soutenir par vos ferventes prières cette

 

réunion importante pour les intérêts de l'Eglise et l'unanimité

 

du témoignage chrétien des Eglises de Tradition Syriaque.

 

 

Puisse la Mère de Miséricorde être à nos côtés et

 

 

près de vous tous comme "Mère du Bon Conseil" !

 


 

Votre fidèlement en Notre-Seigneur.

 

 

Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite


 

 

 

+++

 

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Au fond il n'existe qu'un seul et unique problème sur terre. Comment redonner à l'humanité un sens spirituel, comment susciter une inquiétude de l'esprit.

Il est nécessaire que l'humanité soit irriguée par le haut et que descende sur elle quelque chose comme un chant grégorien.

On ne peut plus continuer à vivre en ne s'occupant que de frigidaires,

de politique, de bilans budgétaires et de mots 

Basically there is only one single problem on earth. How to give humanity a spiritual sense, how to create a concern of the mind.

It is necessary that humanity be irrigated from the top and descend on it something like a Gregorian chant.

We can not continue living in dealing only fridges,

policy, budget balances and words

 

 

 

 

See original image

 

 

Au calendrier Malankare Orthodoxe:

"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

 

 

 

DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

 

 

24 juin :

Nativité de Saint Jean le Baptiste:

(Solennité)

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          "Cousin de Jésus, né de Zacharie et Elisabeth, il est appelé " baptiste " car il baptisait dans le Jourdain pour préparer le baptême dans l'Esprit. L'Église, dit saint Augustin, célèbre ordinairement la vie des Saints au jour de leur mort, qui est, à proprement parler, le jour de leur naissance à la vie éternelle.

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La Nativité de saint Jean-Baptiste a été exemptée de cette règle générale, parce qu'il fut sanctifié avant de naître, dans le sein de sa mère, par la présence de Jésus-Christ, dans la visite que fit la très Sainte Vierge à sainte Élisabeth.

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        La naissance de saint Jean-Baptiste fut une grande joie pour la terre, puisqu'elle lui annonçait l'approche de sa Rédemption.

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La puissance divine était intervenue d'une manière extraordinaire dans la naissance de quelques prophètes, de Samuel et de Jérémie, par exemple; mais elle éclata bien davantage dans celle du saint Précurseur, que la dignité de son ministère futur et le degré éminent de grâce et de sainteté auquel il était élevé rendaient, selon la parole de Jésus-Christ lui-même, bien supérieur à tous les patriarches et à tous les prophètes.

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        Le message d'un Ange à Zacharie pour lui annoncer la naissance de Jean-Baptiste, la maternité d'Élisabeth à un âge très avancé, le mutisme subit de Zacharie depuis l'annonce de l'Ange jusqu'à la circoncision de l'enfant, et sa guérison miraculeuse, qui lui permit d'entonner le beau cantique Benedictus : tout est merveilleux dans l'apparition du Précurseur, qui allait montrer bientôt le Sauveur promis et attendu depuis quatre mille ans.

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        Parmi les récits évangéliques, il en est peu d'aussi intéressants ni d'aussi touchants que celui de la naissance de saint Jean-Baptiste.

Les miracles s'ajoutaient aux miracles autour du berceau de l'enfant ; les habitants du voisinage furent saisis d'une crainte respectueuse, et le bruit de ces merveilles se répandit dans toutes les montagnes de la Judée, de sorte que tous se disaient les uns aux autres :

" Que pensez-vous de l'avenir de cet enfant ? "

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        Saint Jean-Baptiste occupe dans l'histoire de l'humanité une place incomparable : il sert de trait d'union entre les deux mondes, il résume en lui tout l'Ancien Testament et prépare le Nouveau ; il ferme la mission des prophètes et ouvre celle des Apôtres.

" Prophète, apôtre, docteur, solitaire, vierge, martyr, il est plus que tout cela, parce qu'il est tout cela en même temps. Il réunit tous les titres à la sainteté, et, rassemblant en lui seul tout ce qui constitue les différentes classes des saints, il forme au milieu d'eux une classe particulière. " (La Luzerne)

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        Le culte de saint Jean-Baptiste a toujours joui d'une immense popularité.

Sa fête a été souvent célébrée par des feux de joie.

Il est patron de nombreuses paroisses, de nombreuses confréries et des Canadiens français.

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PRIERE A SAINT JEAN-BAPTISTE:

O saint Jean-Baptiste, 

illustre Précurseur du Messie, 

vous que le Sauveur a proclamé 

le plus grand parmi les enfants des hommes, 

vous avez merveilleusement préparé, 

par votre vie austère, 

pénitente et tout angélique, 

les voies au règne de l’agneau rédempteur. 

Nous vous en supplions, 

daignez nous obtenir la grâce 

de marcher sur vos pas glorieux 

de conserver par l'orthodoxie la foi de nos pères, 

et ainsi de défendre avec zèle les intérêts et l'unité 

catholique de l'unique Eglise du Christ divisée par nos péchés, 

Veuillez nous accompagner de votre intercession  afin que se réalisent les desseins 

de la divine Providence sur chacun de nous, 

ainsi ,après l’exil de cette vie, 

nous ppourrons nous retrouver 

dans la céleste patrie, 

pour y chanter les louanges 

du Roi éternel de tous les peuples, le Christ Notre-Seigneur qui

vit avec le Père et l'Esprit Saint, Dieu unique aux

 siècles des siècles. 

 

Amîn. 

«Parmi ceux qui sont nés des femmes,»

dit le Seigneur,

«il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste

(Matth. XI, 11)

 

Tropaire, t. 4

Prophète et Précurseur de la venue du Christ, * nous ne pouvons te louer dignement, nous qui t'honorons avec amour: * par ta glorieuse et vénérable nativité * la stérilité d'une mère et le mutisme d'un père ont cessé, * tandis qu'est annoncée au monde l'incarnation du Fils de Dieu.

Exapostilaire, t. 3

La joyeuse Nativité du Précurseur * met fin à la stérilité maternelle * comme à la tristesse d'un père muet; * elle annonce la joie et l'allégresse à venir; * c'est pourquoi l'entière création * en ce jour la fête de façon splendide. 
Les Prophètes ont annoncé, * les Apôtres ont enseigné * et les Martyrs ont confessé de façon claire * que ton Fils est le Dieu de l'univers, * ô Mère immaculée et miséricordieuse; * avec eux nous te magnifions, * nous qui de la condamnation ancestrale avons été sauvés grâce à toi.

 
Ô Bon Saint Jean Baptiste,
 
Toi qui as préparé le chemin du Messie,
Aide-nous à aplanir et redresser tout ce qui en nous et autour de nous, entrave notre marche vers Lui.
Toi qui as désigné Jésus comme l' Agneau de Dieu, 
fais-nous reconnaître en lui l’homme-Dieu qui nous sauve encore aujourd’hui.
Toi qui ne t’estimais pas digne de dénouer la courroie de la sandale du christ, obtiens-nous la grâce de l'huùilité et inspire-nous toujours, pour ce même Jésus,
Respect, adoration, service et amour.
Et de ce ciel où tu nous précèdes, intercèdes pour nous, accompagnes-nous, protège-nous .
 
Amîn
===
For Nativity of the Forerunner John the Baptist

The Reading from the Holy Gospel according to Luke (1:1-25, 57-68, 76-80 )

Inasmuch as many have taken in hand to set in order a narrative of those things which have been fulfilled among us, just as those who from the beginning were eyewitnesses and ministers of the word delivered them to us, it seemed good to me also, having had perfect understanding of all things from the very first, to write to you an orderly account, most excellent Theophilus, that you may know the certainty of those things in which you were instructed.

There was in the days of Herod, the king of Judea, a certain priest named Zacharias, of the division of Abijah. His wife was of the daughters of Aaron, and her name was Elizabeth. And they were both righteous before God, walking in all the commandments and ordinances of the Lord blameless. But they had no child, because Elizabeth was barren, and they were both well advanced in years.

So it was, that while he was serving as priest before God in the order of his division, according to the custom of the priesthood, his lot fell to burn incense when he went into the temple of the Lord. And the whole multitude of the people was praying outside at the hour of incense. Then an angel of the Lord appeared to him, standing on the right side of the altar of incense. And when Zacharias saw him, he was troubled, and fear fell upon him.

But the angel said to him, “Do not be afraid, Zacharias, for your prayer is heard; and your wife Elizabeth will bear you a son, and you shall call his name John. And you will have joy and gladness, and many will rejoice at his birth. For he will be great in the sight of the Lord, and shall drink neither wine nor strong drink. He will also be filled with the Holy Spirit, even from his mother’s womb. And he will turn many of the children of Israel to the Lord their God. He will also go before Him in the spirit and power of Elijah, ‘to turn the hearts of the fathers to the children,’ and the disobedient to the wisdom of the just, to make ready a people prepared for the Lord.”

And Zacharias said to the angel, “How shall I know this? For I am an old man, and my wife is well advanced in years.”

And the angel answered and said to him, “I am Gabriel, who stands in the presence of God, and was sent to speak to you and bring you these glad tidings. But behold, you will be mute and not able to speak until the day these things take place, because you did not believe my words which will be fulfilled in their own time.”

And the people waited for Zacharias, and marveled that he lingered so long in the temple. But when he came out, he could not speak to them; and they perceived that he had seen a vision in the temple, for he beckoned to them and remained speechless.

So it was, as soon as the days of his service were completed, that he departed to his own house. Now after those days his wife Elizabeth conceived; and she hid herself five months, saying, “Thus the Lord has dealt with me, in the days when He looked on me, to take away my reproach among people.”

Now Elizabeth’s full time came for her to be delivered, and she brought forth a son. When her neighbors and relatives heard how the Lord had shown great mercy to her, they rejoiced with her.

So it was, on the eighth day, that they came to circumcise the child; and they would have called him by the name of his father, Zacharias. His mother answered and said, “No; he shall be called John.”

But they said to her, “There is no one among your relatives who is called by this name.” So they made signs to his father—what he would have him called.

And he asked for a writing tablet, and wrote, saying, “His name is John.” So they all marveled. Immediately his mouth was opened and his tongue loosed, and he spoke, praising God. Then fear came on all who dwelt around them; and all these sayings were discussed throughout all the hill country of Judea. And all those who heard them kept them in their hearts, saying, “What kind of child will this be?” And the hand of the Lord was with him.

Now his father Zacharias was filled with the Holy Spirit, and prophesied, saying:

“Blessed is the Lord God of Israel,
For He has visited and redeemed His people,
And you, child, will be called the prophet of the Highest;
For you will go before the face of the Lord to prepare His ways,
To give knowledge of salvation to His people
By the remission of their sins,
Through the tender mercy of our God,
With which the Dayspring from on high has visited us;
To give light to those who sit in darkness and the shadow of death,
To guide our feet into the way of peace.”

So the child grew and became strong in spirit, and was in the deserts till the day of his manifestation to Israel.

Glory to Thee, O Lord, glory to Thee.

 

 

Saint Gohard de Nantes
Évêque et martyr († 843)

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Gohard, né à Angers, était « évêque de Nantes et seigneur de Blain » au temps où les Normands, causaient tant de maux pendant le neuvième siècle, emportant d'assaut les places les plus fortes et ne respectant rien ni personne.
Tandis que le roi Charles était occupé à pacifier l'Aquitaine, Nomenoy, qui avait obtenu le duché de Bretagne de Louis le Débonnaire, se révolta et se rendit maître de Nantes, à la sollicitation du duc Lambert : ensuite s'étant brouillé avec Nomenoy…

Gohard n'eut pas seulement à subir les conséquences de ces luttes entre Francs et Bretons ; il connut des ennemis plus terribles venus des pays scandinaves et qui déjà avaient ravagé le nord de la France : les Normands.
Ces barbares, « invités » par Nomenoy qui leur promit le pillage de Nantes, ne se firent pas attendre longtemps (un mois après la défaite de Blain ils étaient là !) et escaladèrent la ville le 24 juin 843. La crainte qu'ils inspiraient à tous les peuples et la fête de saint Jean-Baptiste avaient attiré dans cette cité une immense multitude de fidèles sur lesquels les Normands assouvirent leur rage.

L'évêque Gohard s'était enfermé dans la cathédrale Saint-Pierre avec son clergé et une foule de chrétiens et y célébrait la fête de saint Jean Baptiste. Les barbares enfoncèrent les portes, firent une horrible boucherie dans le lieu saint, massacrèrent sans pitié évêque, prêtres, moines, et les poursuivirent jusque sur les autels sur lesquels ils se réfugiaient (faits évoqués par les Annales de Saint-Serge d'Angers et reprises dans la Chronique de Nantes). La légende raconte que, décapité, l'évêque reprit sa tête et marcha jusque vers la Loire où un bateau l'emmena à Angers. Sa dépouille fut effectivement inhumée à la Collégiale Saint-Pierre de la ville dont il était originaire.

Après avoir saccagé Nantes, les Normands allèrent piller le monastère d'Aindre, fondé dans le septième siècle par S. Hernieland. Cette maison fut tellement réduite, qu'on ne l'a plus rétablie depuis cette époque.

Dix ans après, les Normands remontèrent de nouveau la Loire, et cette fois incendièrent la ville. Pendant plus de cent ans, retranchés dans quelques îles du fleuve, ils ne cessèrent de dévaster le pays. Ils étaient un fléau si redoutable que l'Église de Nantes avait ajouté dans les litanies : « de la fureur des Normands, délivrez-nous, Seigneur ». 
Ce ne fut qu'en 939 qu'Alain Barbe-Torte les chassa définitivement du pays et ramena la paix dans les villes et les campagnes.

Selon certaines sources, Gohard de Nantes fut canonisé (culte autorisé) en 1096. La crypte romane de la cathédrale de Nantes lui est dédiée : elle a été réaménagée peu après sa canonisation pour accueillir ses reliques ramenées d'Angers.



Sources principales :   nouvl.evangelisation.free.fr ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).

 

BONNE FETE AUX JEAN, AUX BAPTISTE , AUX JEAN-BAPTISTE ET AUX GOHARD

 

 

 

 

Marie doit éclater, plus que jamais, en miséricorde

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Marie doit éclater, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce dans ces derniers temps : en miséricorde, pour ramener et recevoir amoureusement les pauvres pécheurs et dévoyés qui se convertiront et reviendront à l'Eglise catholique; en force contre les ennemis de Dieu, les idolâtres, schismatiques, mahométans, juifs et impies endurcis, qui se révolteront terriblement pour séduire et faire tomber, par promesses et menaces, tous ceux qui leur seront contraires et enfin elle doit éclater en grâce, pour animer et soutenir les vaillants soldats et fidèles serviteurs de Jésus-Christ qui combattront pour ses intérêts. 

Enfin Marie doit être terrible au diable et à ses suppôts comme une armée rangée en bataille, principalement dans ces derniers temps, parce que le diable, sachant bien qu'il a peu de temps, et beaucoup moins que jamais, pour perdre les âmes, il redouble tous les jours ses efforts et ses combats; il suscitera bientôt de cruelles persécutions, et mettra de terribles embûches aux serviteurs fidèles et aux vrais enfants de Marie, qu'il a plus de peine à surmonter que les autres. 

 
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Dans le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, § 6 et 7

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

 

Semon pour la

Nativité du Saint Précurseur Jean le Baptiste *

 

Homélie de Saint Luc de Simféropol le Chirurgien

 

Dans l'histoire de l'humanité il n'y a eu que deux événements majeurs que Dieu a annoncés par le biais de l'Archange Gabriel. Ce sont la Nativité du Fils Pré-éternel de Dieu dans la chair, et la naissance du Précurseur et Baptiste Jean, "le plus grand de ceux nés d'une femme" (Mt 11,11), selon les propres paroles du Seigneur Jésus-Christ. La naissance du Précurseur suivait le miracle du déliement de la langue de son père Zacharie, que l'Archange avait paralysée parce qu'il n'avait pas cru sa parole.

Sa naissance fut glorifiée par les paroles prophétiques de Zacharie, qui dit "Or toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut; car tu marcheras devant le Seigneur, pour Lui préparer les voies, pour donner à Son peuple la connaissance du Salut par la rémission de ses péchés; grâce aux sentiments de miséricorde de notre Dieu, dans lesquels nous a visités l’Astre d’en haut, pour illuminer ceux qui demeurent dans les ténèbres et l’ombre de la mort, afin de guider nos pas dans le chemin de la paix." (Lc 1,76-79).

Toute la vie du Précurseur fut dure. A propos de ses années d'enfance, nous ne savons que ce qui nous en est rapporté par l'Évangéliste Luc, à savoir "Cependant l’enfant grandissait, et son esprit se fortifiait. Et il demeurait dans les déserts jusqu’au jour de sa manifestation à Israël" (Lc 1,80). Comment et quand l'enfant fut trouvé dans le désert, nous n'en savons rien avec certitude. Selon la tradition, le roi Hérode, après avoir fait massacrer les enfants à Bethléem, voulu tuer Jean, mais il ne parvint pas à le trouver. Cela le mit en grande rage, et de ce fait il ordonna de faire tuer son père Zacharie. Sa mère, ayant appris que les soldats cherchaient l'enfant, le prit et l'emporta dans une région montagneuse désertique. Ayant vécu encore un peu, sa mère y mourut et le petit Jean demeura seul au désert.

Nous ne savons pas comment le Seigneur Dieu l'a nourrit, comment Il l'a protégé des animaux sauvages, ni nous ne savons comment le jeune Précurseur a apprit à manger des sauterelles et du miel sauvage. Mais nous croyons fermement que pour Dieu, tout est possible. Voyez dès lors qu'au commencement déjà, la vie de celui qui allait être appelé "le plus grand des hommes nés d'une femme" (Mt 11,11) était une vie sans précédent, inédite. Il resta au désert livré à lui-même jusqu'à ses 30 ans. Que faisait-il dans le désert? Comment s'y occupait-il? Il n'avait ni artisanat à réaliser, ni livre à lire, il ne connaissait pas les lettres.

Les biographies des grands philosophes, tels que Descartes et Kant, racontent que ces hommes passèrent des jours et des nuits entiers assis dans leur fauteuil, enfoncés dans leurs pensées. La philosophie est profonde, mais la contemplation théologique est plus profonde encore, la plus grande forme de prière, celle que les saints Pères appellent la prière noétique. La profondeur de communion dans l'Esprit que les saints ont avec Dieu est grandement inconcevable. Pendant 91 ans, le vénérable saint Paul de Thèbes vécu au désert inconnu du monde, n'étant en communion qu'avec Dieu. Des nuits entières jusqu'au lever du soleil, Arsenios le grand restait avec les mains élevées aux cieux. Mille jours et mille nuits durant, le vénérable saint Seraphim de Sarov pria Dieu sur un rocher plat. C'est probablement de tout cela que fut faite la vie de Jean le Précurseur durant son séjour au désert.

Dans l'incessante contemplation de Dieu et du sort du monde, en profonde communion de prière avec Dieu, son esprit grandit et sa compréhension des voies du Salut s'accrut, et il en enseigna le peuple qui était perdu dans ses péchés. Il aurait à changer leurs pensées et les habitudes du peuple, pour les rendre plus profonds, en les exhortant au repentir et à se détourner de leurs manières perverties et mauvaises.

C'est en gros le but pour lequel Dieu avait préparé Son grand Précurseur : préparer un chemin pour notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. C'est précisémment pourquoi toute sa vie, depuis son plus jeune âge jusqu'au moment où il commença à prêcher sur les rives du Jourdain, était sans précédent et inédite. Cette prédication pour la repentance avait attiré à lui des milliers de gens submergés dans les futilités de la vie mondaineGlorifions et rendons grâce à notre Seigneur et Dieu, Qui a envoyé en notre monde pécheur le plus grand de tous, l'ascète et prédicateur de l'ultime vérité, le Précurseur Jean. Et en ce jour béni qui est plein de grâce, le jour de sa naissance, agenouillons-nous, aussi notre coeur, le louant et le glorifiant. Amen.

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Dès que l'Archange Gabriel eut quitté la Très-Sainte Mère de Dieu, après lui avoir annoncé la Bonne Nouvelle de son enfantement virginal, en prenant pour preuve de ses dires la conception de sa cousine Elisabeth (25 mars), Marie se rendit en hâte en Judée, dans le village où demeuraient Zacharie et Elisabeth (1). Elle salua sa cousine et, aussitôt, le fœtus de six mois tressaillit d'allégresse dans le sein d'Elisabeth, se faisant Précurseur du Sauveur avant même sa naissance; et, remplie d'Esprit Saint, Elisabeth prêta sa voix au Prophète et s'écria : « Bénie es-Tu entre toutes les femmes, et béni soit le Fruit de Ton sein! Comment m'est-il donné que vienne à moi la Mère de Mon Seigneur? » (Luc 1:39-44). Marie lui répondit par son admirable cantique d'action de grâces : « Mon âme exalte le Seigneur... » (2) Elle resta trois mois auprès d'Elisabeth, l'assistant et s'entretenant avec elle des merveilles de Dieu, puis rentra chez elle. 
Le temps étant accompli où Elisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils, qui fut accueilli avec joie et allégresse par sa parenté et par tout le voisinage. Le huitième jour, alors qu'on procédait à la circoncision du nouveau-né, on voulut lui donner le nom de son père, Zacharie, selon la coutume. Mais Elisabeth prit la parole et dit de manière catégorique : « Non, il s'appellera Jean! » (Luc 1:59). Les assistants lui objectèrent que personne de sa parenté ne portait ce nom, et s'adressant par signes à Zacharie, qui était resté sourd et muet depuis la visite de l'Archange Gabriel (cf 23 sept.), on lui demanda son avis. Celui-ci demanda une tablette et écrivit : « Jean est son nom ». A l'instant même, délivré de son mutisme et rempli de l'Esprit Saint, il se mit à prophétiser et adressa à Dieu cette hymne : « Béni soit le Seigneur, le Dieu dIsraël, de ce qu'Il a visité et délivré Son peuple et nous a suscité une puissance de salut dans la maison de David Son serviteur, selon qu'Il l'avait annoncé à Ses Saints Prophètes des temps anciens (..) Et toi, petit enfant, tu seras appelé Prophète du Très-Haut; car tu marcheras devant le Seigneur, pour lui préparer les voies et pour donner à Son peuple la connaissance du Salut par la rémission de ses péchés ... » (Luc 1:68-79) (3). 
Celui qui était né contre toute attente d'un sein flétri annonçait, par sa naissance, comme par un printemps spirituel, que le Messie, dont il préparait la venue, allait renouveler les lois de la nature humaine stérile et lui ouvrir la voie de la déification. Lui qui était appelé par Dieu à devenir la Voix du Verbe, délia ainsi la langue de son père, qui avait été liée par son manque de foi, et il mit fin aux figures et aux ombres de l'Ancienne Alliance. Dernier des Prophètes, Jean qui, selon le témoignage du Seigneur, est le plus grand de tous ceux qui sont nés de la femme (Mat. 11:11), est aussi le premier des Apôtres. Naissant en ce jour, il commence à luire dans le monde comme le Flambeau de la Lumière véritable, comme l'Astre annonçant le Soleil de Justice et comme le Héraut proclamant l'entrée du Verbe. 
La crainte et l'émerveillement s'emparèrent de tous ceux qui étaient présents et la nouvelle se répandit dans la Judée tout entière. L'enfant grandissait et son esprit se fortifiait, car la Main du Seigneur était sur lui. Dès qu'il fut sevré et capable de marcher (4), il se retira de la maison familiale pour aller vivre dans le désert, vêtu d'une peau de chameau, une ceinture de cuir à ses reins, et se nourrissant de sauterelles et de miel sauvage. Celui dont le monde n'était pas digne, menait là une vie sans soucis, sans tristesse, délivrée des passions et des assauts de la volupté, contemplant Dieu dans son cœur et faisant de Lui ses délices et sa consolation (5). Evidemment d'autres Prophètes et hommes de Dieu avaient, avant lui, séjourné au désert, tel Moïse ou Elie; mais, vivant au désert comme au ciel, Jean, qui leur était supérieur, manifestait par cette retraite le renouvellement de la nature, dont il avait été institué le Précurseur, et il inaugurait pour les hommes la possibilité de vivre comme des Anges dans la chair, par la virginité, l'ascèse et la contemplation (6). 
Il mena cette vie angélique au désert jusqu'en l'an quinze du principat de Tibère César (Luc 3:1) (7). Alors la parole de Dieu lui fut adressée, lui ordonnant de retourner vers les régions habitées pour y annoncer la venue du Sauveur, et de "préparer" ses voies en exhortant les hommes au repentir et les baptisant dans le Jourdain pour la rémission de leurs péchés. Comme tous se demandaient si Jean n'était pas le Messie attendu par Israël, il prit la parole et leur dit : « Pour moi, je vous baptise avec de l'eau, mais vient plus fort que moi et je ne suis pas digne de délier la courroie de Ses sandales; Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu... » (Luc 3:15-18). Et par bien d'autres paroles, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle du Salut dans le Christ Jésus, Notre Seigneur. 
Bien que toutes les prophéties de Jean Baptiste aient trouvé leur accomplissement, son message reste cependant permanent pour l'Eglise. Il ne cessera d'être, jusqu'à la fin des temps, le Précurseur du Sauveur : annonçant à tout homme qui désire accueillir en lui le Sauveur, que c'est par le repentir, le retranchement des plaisirs de ce monde, la retraite dans l'hésychia et la prière qu'il pourra "préparer" en lui la voie par laquelle le Christ fera son entrée, dans la puissance du Saint-Esprit.

1). Aïn Karim, à 6 km à l'ouest de Jérusalem.
2). Le Magnificat, Luc 1:46-56, que l'on chante chaque jour, au début de la 9ème ode de l'Orthros.
3). La 9ème ode de l'Orthros.
4). C'est ce que supposent certains Pères, selon d'autres il partit au désert vers l'âge de douze ans.
5). St. Grégoire Palamas, Homélie sur le Très vénérable Jean le Précurseur (PG 151, 510).
6). Cf St. Sophrone de Jérusalem, Eloge du Précurseur 19 (PG 87, 3352). C'est la raison pour laquelle St. Jean Baptiste est souvent représenté avec des ailes sur les icônes.
7). C'est-à-dire en l'an 28 ou 29.

(Le Synaxaire * Vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe * Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra * Tome cinquième)

 

 

 

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EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER

 

VOTRE PRIERE...

 

 

 

 

 

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Aucun Pape n’aura été attendu en Arménie avec autant de ferveur que François en cette année 2016. Le pays a pourtant une tradition de relations avec le Saint-Siège qui remonte aux croisades. Mais si saint Jean Paul II et Benoît XVI ont été reçus par la petite Église catholique arménienne, ce sont cette fois toutes les Églises de ce pays, chrétien depuis l’an 301, qui attendent le pape François !

François prononce le mot « génocide »

Les Arméniens ont en mémoire le fait que le pape François fut le premier Pontife à employer le terme de « génocide » pour désigner le massacre de 1915. Il l’a fait à plusieurs reprises, le dimanche 12 avril, à Rome, en présence du président arménien Serzh Sargsyan et des représentants de l’Église apostolique arménienne, préchalcédonienne et du patriarche de l’Église catholique arménienne. Lors de la visite qu’il fera au mausolée de Tsitsernakaberd, principal mémorial qui honore les victimes du génocide arménien, samedi 25, ses paroles seront donc scrutées et le mot attendu… Par ailleurs, le pape François a nommé l’arménien saint Grégoire de Narek « docteur de l’Église ». Une action qui lui a valu la sympathie des Arméniens pour qui saint Grégoire est une figure emblématique et qui ont coutume de dire que « le livre des Lamentations (ouvrage clé de ce grand mystique et poète, ndlr) est [leur] deuxième livre après la Bible ».

Irréductibles Arméniens

L’Arménie est peut-être le pays le plus homogène au monde, avec une population à 99% chrétienne. C’est aussi l’un des plus vieux, et l’un de ceux qui a connu le plus de bouleversement dans l’Histoire. Et la fierté d’appartenir à ce peuple transparaît dans chacune des paroles de Mgr Joseph Kelekian, curé de l’éparchie de la Sainte-Croix de Paris de l’Église arménienne catholique. Il le décrit comme un peuple de montagnards, résistants aux pires invasions, et qui a toujours conservé sa foi. « Pendant deux siècles, notre pays a été occupé par les musulmans, mais nous ne sommes pas convertis. »

Les Arméniens ont survécu à l’Empire perse, à Gengis Khan et à Tamerlan, à l’Empire ottoman et au génocide des « Jeunes turcs », au communisme… Et plus récemment, de 1988 à 1994, ce pays de 3 millions d’habitants, grand comme la Belgique, est sorti victorieux d’une guerre de six ans avec l’Azerbaïdjan, à la population trois fois plus nombreuses. Devant ce discours où le patriotisme concurrence la ferveur religieuse, on comprend mieux le refus de l’Arménie de recevoir le Pape dans le cadre d’une « tournée caucasienne », qui aurait compris la visite de l’Arménie, de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan. « Nous n’avons pas de problème avec la Géorgie ! Par contre pour l’Azerbaïdjan… »

Relations apaisées avec le Saint-Siège

Environ 85% des Arméniens appartiennent à l’Église apostolique arménienne. C’est l’une des Églises des trois Conciles : elle s’est séparée de l’Église romaine au cours du Concile de Chalcédoine de 451. Au cours des XVIe et XVIIe siècles, des dominicains prêchèrent la foi catholique en Arménie et firent quelques disciples qui devinrent les fondateurs de l’Église catholique arménienne. Cet épisode fut marqué par la latinisation des rites arméniens, de la langue arménienne et les nouveaux convertis allèrent jusqu’à exiger un deuxième baptême pour ceux qui voulaient entrer en communion avec l’Eglise catholique ! Une attitude qui creusa la division entre les Églises catholique et apostolique. Mais cette division s’estompe peu à peu, grâce au travail patient des deux communautés et à l’action initiée par saint Jean Paul II : ce dernier a en effet demandé à ce que les Arméniens catholiques officient selon leur rite ancestral, rompant définitivement avec l’habitude de la latinisation.

« Nos différences sont des miettes »

 

L’un des moments forts de la visite du pape François sera la messe du dimanche 26 juin, dans la cathédrale arméno-apostolique, signe de l’entente entre chrétiens malgré les divisions encore présentes. Le Saint-Père prononcera l’homélie, devant un parterre de chrétiens des deux Églises. Le père Manuel Racho-Hovhannessian, prêtre catholique arménien conclut : « Nos différences ne sont que les miettes du pain de l’Amour du Christ que nous partageons ».

(Source: Aleteia)

 

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European Parliament Member Sends Letter on Assyrian Rights to Kurdish Government


Assyrian International News Agency
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European Parliament Member Sends Letter on Assyrian Rights to Kurdish Government


2016-06-24 01:09 GMT

 

Bodil Valero, member of the European Parliament. ( AINA)Brussels (AINA) -- Bodil Valero, a member of the European Parliament, has sent a letter to the Kurdistan Regional Government (KRG) in north Iraq regarding Kurdish land grabs in Assyrian areas. Valero, who represents the Swedish Green party, raised the case of the most recent land grab in the Nahla valley in Northern Iraq (AINA 2016-04-14).

"I am beginning to get worried over repeated information which shows that oppression of minorities is on the rise," said Valero, "and that Assyrians are subjected to land grabs, notably in the Nahla area." In the letter Valero asks what the KRG is doing to address the issue.

Human Rights Watch reported earlier this year about the land grab in Nahla, in which an influential Kurdish man started to build on Assyrian owned lands.

Last month U.S. Senator John McCain sent a letter to Massoud Barzani, the presidnet of the KRG, regarding the abuse of Assyrian rights and expressed "...concerns regarding alarming new reports that allege the mistreatment of the Christian Assyrian community in the Nineveh Plains region by the Kurdistan Regional Government (KRG)." (AINA 2016-05-28).

 

There are 54 Assyrian villages and towns in the KRG area which have been subjected to partial or complete ethnic cleansing through land grabs by Kurds. The Kurds are aided by police and a judiciary system that looks the other way.

 

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REDECOUVERTE DE MOSAIQUES ANCIENNES,

A woman and an engineer look at a wall of icons under restoration by Italian experts at the Church of the Nativity in the biblical West Bank town of Bethlehem on February 27, 2016. 
The renovation efforts headed up by Palestinian and international experts is the biggest restoration of the church in 600 years. The project, which will see the entire church restored, began in September 2013 and is expected to cost 15 million euros ($20 million).   / AFP PHOTO / MUSA AL SHAER

un ange au visage rayonnant apparaît, après avoir passé des siècles ainsi caché.

 Silvia Starinieri, une jeune restauratrice de 28 ans, passe lentement une caméra thermique sur les murs de l’une des plus ancienne églises du monde, la basilique de la Nativité à Bethléem (le lieu qui aurait vu naître Jésus), quand elle découvre une curieuse image enfouie sous plusieurs couches de plâtre. Une fois celles-ci enlevées, la mosaïque d’Silvia Starinieri, une jeune restauratrice de 28 ans, passe lentement une caméra thermique sur les murs de l’une des plus ancienne églises du monde, la basilique de la Nativité à Bethléem (le lieu qui aurait vu naître Jésus), quand elle découvre une curieuse image enfouie sous plusieurs couches de plâtre. Une fois celles-ci enlevées, la mosaïque d’un ange au visage rayonnant apparaît, après avoir passé des siècles ainsi caché. Il rejoint les six autres anges qui veillent sur les foules de pèlerins dans une des plus vieilles églises de la chrétienté.

L’oubli de ce septième ange, selon la note du National Geographic, est la conséquence de siècles de négligence et d’abandon auxquels la basilique a été soumise. Faute d’entretien, les mosaïques ont progressivement disparu sous des couches de poussière, de terre et de plâtre, quand elles n’ont pas été détruites par l’humidité et la pluie qui s’infiltre par les toitures.

French Prime Minister Manuel Valls (C) listens to a priest during a visit to the Church of the Nativity in the biblical West Bank town of Bethlehem, in the Israeli occupied West Bank, on May 23, 2016. / AFP PHOTO / AHMAD GHARABLI
Le Premier ministre français Manuel Valls (au centre) écoute les explications d'un prêtre au cours d'une visite à la basilique de la Nativité (Bethléem), le 23 mai 2016 © AFP PHOTO / AHMAD GHARABLI

L’Autorité palestinienne a demandé instamment aux patriarches des différentes Églises de la zone de mettre de côté leurs divergences et de travailler de concert avec les restaurateurs italiens, de renommée internationale, pour restaurer la basilique qui a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco et avait déjà été ajoutée à la liste des sites reconnus en péril en 2012.

(Source:Aleteia)

 

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http://www.citoyens-et-francais.fr/

La situation entre factions arabes et kurdes luttant contre l’Etat islamique se détériore sévèrement. Soutenus par les Etats-Unis, différents groupes en viennent à s’affronter sur le terrain. Washington regarde la situation de près.

Le 12 juin, un groupe de l’Armée syrienne libre aurait tiré un missile guidé sur une position des Unités de protection du peuple (YPG). C’est ce que clame le groupe de combattants kurdes.

L’accusation témoigne du degré des tensions actuelles entre les différentes factions soutenues par les Etats-Unis. Alliés contre l’Etat islamique, l’Armée syrienne libre et les Unités de protection du peuple poursuivent des buts différents. Si les premiers font du départ de Bachar el-Assad une priorité, les seconds pensent à consolider leur zone de contrôle dans le nord-est du pays.

Méfiance à tous les étages

Sur un théâtre de conflits, poursuivre des buts différents n’est jamais très productif. Ainsi, chaque camp s’accuse mutuellement de pactiser avec l’ennemi et porte le conflit sur le terrain ethnique.

S'ils veulent la guerre, ils la perdront

Arabes et Kurdes ne se font pas confiance. «Les divisions sont très fortes entre eux, explique le chef du politburo de Jabha Shamiya, l’un des groupes les plus importants de l’Armée syrienne libre dans la région d’Alep. Si une solution politique n’est pas trouvée très vite, nous irons tout droit vers une escalade.» Du côté des Kurdes, Redur Xelil, porte-parole des Unités de protection du peuple, se montre enclin à négocier mais ferme : «S’ils veulent la guerre, ils l'auront.»

 

Le problème principal reste l’objectif politique des Kurdes qui est d’obtenir l’autonomie dans la région du nord-est syrien. Les Arabes voient celui-ci comme un projet séparatiste. Ils ne leur font pas confiance pour stabiliser les zones qu’ils prennent sous contrôle. Les forces arabes anti-Assad comparent les Kurdes aux chiites, qui luttent également contre l’Etat islamique mais à qui ils n’accordent aucun crédit.

Jeu d'échec risqué

Aux Etats-Unis, on est parfaitement conscient de la situation. La puissance de feu des Kurdes est la pièce maîtresse des Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition formée en octobre dernier et qui regroupe des factions luttant contre Daesh. «Il y a un énorme manque de confiance vis à vis des intentions et du contrôle des territoires. Nous sommes très sensibles à cela», a rapporté un officiel de l’armée américaine cité par Reuters.

L’autre point de friction entre Kurdes et Arabes demeure les relations avec Damas et la Russie. Les premiers semblent moins hostiles au pouvoir en place que les seconds. Des groupes rebelles ont accusé les Unités de protection du peuple d’avoir agit en coordination avec le gouvernement syrien et l’armée russe dans la région d’Alep. Les Kurdes nient formellement.

Il en va de même pour les relations avec la Turquie. La porosité entre certains groupes rebelles et les islamistes font que les premiers sont vus d’un bon oeil par Ankara, qui n’hésite pas à les soutenir. Les Kurdes syriens, proches de leurs homologues du PKK en Turquie, sont des ennemis jurés du gouvernement d’Ankara.

Ce n'est pas la première fois que Washington se retrouve en difficulté avec les groupes qu'elle soutient. Récemment, Jurgen Todenhofer, le premier journaliste à avoir eu accès à Daesh, a accusé les Etats-Unis de jouer sur plusieurs tableaux pour«diviser la Syrie»

En savoir plus : Alliées aux Américains en Irak, des milices chiites combattent pour Bachar el-Assad

Sans compter qu'une partie non négligeable des rebelles entraînés et armés par la CIA a rejoint les islamistes. Ces alliances ont notamment poussé des milices chiites, pourtant alliées des Etats-Unis en Irak, à combattre aux côtés des troupes de... Bachar el-Assad.

SOURCE

 

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Une délégation américaine dirigée par la présidente du Centre des initiatives citoyennes (CCI) Sharon Tennison s'est rendue dans la péninsule de Crimée, redevenue russe à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014.

 

La délégation compte une dizaine de personnalités, enseignants et ex-fonctionnaires US. Les Américains ont été reçus par le président du conseil des députés de la ville de Simféropol Viktor Agueïev et le chef de l'administration municipale Guennadi Bakharev, qui a salué le "courage" des visiteurs.

 

Pour sa part, Mme Tennison a remercié les autorités de Simféropol pour l'accueil chaleureux réservé à sa délégation.

"Je suis très flattée par cette rencontre (…). Nous sommes venus ici parce que nous voulons construire de bonnes relations entre nos deux pays", a-t-elle expliqué.

 

La visite intervient suite à la décision de l'UE de prolonger d'un an les sanctions imposées contre la Crimée suite à son rattachement à la Fédération de Russie. Dans ce contexte, l'ex-fonctionnaire du département d'Etat Anne Right, qui fait partie de la délégation, a pour sa part qualifié les mesures restrictives visant la Crimée d'"injustes et inhumaines", tout en estimant qu'une telle politique était vouée à l'échec.

 

En mai dernier, un groupe de parlementaires italiens et une délégation allemande comprenant des hommes d'affaires et des politiciens se sont rendus en Crimée. En juillet 2015, des députés français, pour la plupart membres des Républicains, se sont également rendus en Crimée, ce qui leur a valu l'interdiction d'entrer en Ukraine.

 

La Crimée en mai
© SPUTNIK. SERGEY MALGAVKO
La Crimée et la ville de Sébastopol sont redevenues russes à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014 dans le sillage de la crise politique en Ukraine consécutive au renversement du président Viktor Ianoukovitch. Lors du scrutin, dont les résultats ne sont pas reconnus par la communauté internationale, plus de 96% des votants se sont prononcés en faveur du rattachement à la Russie.

 

Par la suite, les pays occidentaux ont décrété plusieurs volets de sanctions contre Moscou visant notamment plusieurs secteurs économiques et industriels russes. La France a en outre résilié le contrat prévoyant la livraison à Moscou de deux porte-hélicoptères Mistral signé en 2011 avec le président russe de l'époque, Dmitri Medvedev.

 

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http://www.citoyens-et-francais.fr/

 

Les Très Petites Entreprises (TPE), c’est-à-dire les entreprises de moins de 10 salariés, n’intéressent pas l’INSEE, ni le reste des pouvoirs publics, et c’est bien dommage. Une étude d’Eurostat sur les emplois vacants dans l’Union Européenne vient de le prouver.

Alors que les salariés des TPE représentent 20% de l’emploi salarié total(soit 3 millions de personnes), l’INSEE « oublie » de mesurer parmi eux le nombre d’emplois vacants. C’est bien dommage, car ce chiffre illustre à merveille la tension sur le marché du travail : plus le nombre d’emplois vacants est élevé, plus le marché s’approche du plein emploi. L’oubli de l’INSEE rend donc impossible la comparaison effective des performances françaises avec celles de ses voisins.

À titre d’exemple, les statistiques d’Eurostat donnent les chiffres suivants sur l’ensemble de l’Union :

Job vacancy rates

Comme on le voit sur ce tableau, la Belgique, la République Tchèque, l’Allemagne, la Suède, la Grande-Bretagne, la Finlande, les Pays-Bas, ont entre un poste sur quarante et un poste sur cinquante qui est vacant…

En revanche, des pays semblent totalement sinistrés du point de vue de l’emploi : la Grèce, le Portugal, l’Espagne, la Pologne, l’Irlande, entre autres.

Et sans les TPE, la France en queue de classement

Pour ce qui concerne la France, le taux officiel pour les entreprises de plus de 10 salariés est de 0,8% de postes vacants, soit un poste libre pour 120 postes à peu près, un score trois fois moindre qu’en Belgique ou en Allemagne. Cette statistique en dit long sur les ravages du marché du travail en France où la vacance d’emplois est rare.

On apprécierait néanmoins de connaître le taux de vacances en intégrant les TPE, puisqu’à une époque le MEDEF soutenait que la France disposait de plus de 500.000 emplois non pourvus alors que le gouvernement soutenait qu’il en existait 300.000. En extrapolant les chiffres partiels de l’INSEE, l’estimation juste semble plutôt de l’ordre de 150.000, chiffre avancé en son temps par François Hollande.

Dans tous les cas, ces estimations à vue d’œil montrent bien l’insuffisant dynamisme du marché du travail en France.

Sur le web

 

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Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale – Photo : Julien Paisleyvia Flickr (CC BY-NC-ND 2.0

 

Sous prétexte de menace terroriste, Najat Vallaud-Belkacem remet en cause la liberté scolaire, pourtant protégée par la Constitution.

 

Par Jean-Yves Naudet.
Un article de l’Iref-Europe

En France, trois régimes existent pour les établissements scolaires, depuis la loi Debré de 1959 : le secteur public (82,7% des effectifs), le secteur privé sous contrat (16,5%) (L’État rémunère les enseignants, mais les obligations sont proches de celles du secteur public) et le secteur privé hors contrat, libre du contenu des enseignements.

Ce dernier est minoritaire (56 400 élèves -0,5%-, sans compter les 25 000 instruits à domicile -0,3%-), mais en progression rapide, compte tenu des carences du secteur public, et il applique souvent des méthodes pédagogiques innovantes. Madame Najat Vallaud-Belkacem propose de passer d’une simple déclaration pour ouvrir une école à un régime de contrôle a priori, donc d’autorisation administrative préalable.

La ministre justifie cette décision par les risques de radicalisation, essentiellement islamique, dans certains établissements ; l’argument surprend, car il existe des écoles hors contrat laïques comme de toute confession (catholique, juive, musulmane) et des contrôles réguliers existent : d’ailleurs 5 établissements devraient être fermés. Mais la ministre a aussi mis en avant le « contexte de hausse des effectifs » : limiter ce qui se développe spontanément, au lieu de se demander pourquoi ! Enfin elle affiche une volonté de contrôler la progression des apprentissages et prépare un décret en ce sens, pour renforcer le contrôle des connaissances et donc limiter la liberté des programmes.

La liberté scolaire, un principe à valeur constitutionnelle

Le passage au régime d’autorisation préalable passerait par un amendement par ordonnance à la loi égalité et citoyenneté, donc sans aucun débat au Parlement. Or la question n’est pas mineure, car, depuis une décision du Conseil Constitutionnel du 23 novembre 1977, la liberté d’enseignement fait partie des principes fondamentaux à valeur constitutionnelle. Le débat est semblable à celui de la liberté associative au 19ème siècle : le Code pénal napoléonien supposait une autorisation préalable et la véritable liberté associative n’a eu lieu qu’avec la loi de 1901.
L’impact de cette décision est considérable. L’existence d’un secteur libre offre une opportunité à ceux qui constatent l’échec du secteur public éducatif. Même l’enseignement catholique sous contrat a protesté, car ces établissements ouvrent souvent des classes sans contrat, quand le ministère refuse de financer une classe sous contrat : c’est une soupape de sécurité.

La question de principe est plus importante et le cardinal Ricard, président du conseil épiscopal pour l’enseignement catholique, a affirmé que l‘épiscopat français « entend exprimer à ce sujet à la fois son inquiétude et ses plus grandes réserves » car le nouveau dispositif serait« une atteinte au principe même de cette liberté constitutionnelle ». Et d’ajouter qu’au moment où le « modèle démocratique est contesté »« notre pays a besoin de confirmer son choix des libertés ».

L’IREF démontre la faiblesse de la liberté éducative en France

La liberté scolaire est fondamentale, car les parents sont les premiers responsables de l’éducation des enfants, et le libre choix est la condition de cette responsabilité. Or cette liberté est bien minime en France. En effet, l’IREF, dans plusieurs études, notamment du 13 septembre 2013 et du 27 mai 2016, démontre l’extraordinaire faiblesse de cette liberté en France.

Quatre critères mesurent la liberté éducative : l’autonomie de gestion financière, l’autonomie de gestion en ressources humaines, l’autonomie d’enseignement et le choix parental. Les études de l’IREF démontrent que, si l’on tient compte de ces quatre critères, la France est avant dernière en Europe pour le degré de liberté éducative.

Et la liberté conditionne l’efficacité du système éducatif 

Est-ce que la France compense ce manque de liberté par l’importance des dépenses publiques d’éducation ? Là encore les études de l’IREF montrent que le volume des dépenses a peu d’influence sur l’efficacité du système scolaire. Ce qui compte, c’est l’organisation institutionnelle des établissements et notamment leur degré d’autonomie. L’IREF démontre, s’appuyant sur les scores PISA en particulier, que les pays qui ont plus d’autonomie éducative ont de meilleurs résultats que les autres. Et ces bons résultats impactent positivement toute l’activité économique.

Nationalisation radicale ou lente, le résultat est le même !

Il y a plusieurs façons de supprimer la liberté scolaire : l’une est radicale, immédiate, comme l’avait fait Napoléon avec le monopole public de l’enseignement ou comme avait essayé de le faire François Mitterrand en 1984 avec le projet de SPULEN (Service public unifié et laïque de l’Éducation nationale). L’autre est plus lente, plus insidieuse : rogner peu à peu la liberté scolaire, ce qui se fait depuis des années et que le projet actuel parachève. Le résultat est le même. Sans réaction, la liberté scolaire aura bientôt totalement disparu en France.

Sur le web

 

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Les intérêts financiers cachés derrière le dépistage de la trisomie 21

Les intérêts financiers derrière le dépistage de la trisomie 21

Une société de médecine prédictive, créée en 2014, exhorte la France à valider un nouveau test de dépistage prénatal des enfants trisomiques. La Fondation Jérôme Lejeune invite les pouvoirs publics à s’interroger sur les intérêts financiers qui sous-tendent cette démarche et sur la dimension eugénique qu’elle véhicule.
A l’occasion d’un colloque à Montpellier vendredi dernier, la société française de médecine prédictive et personnalisée (SFMPP) a demandé aux pouvoirs publics d’adopter un nouveau test dans le dispositif actuel de dépistage prénatal. Ce test permet l’évaluation du risque de trisomie 21 avec une capacité de ciblage supérieure à celle des outils actuels, ce qui conduirait à diminuer le recours à l’amniocentèse, sans cependant la remplacer, contrairement à ce qui est avancé dans les messages simplistes des promoteurs du test. La SFMPP demande aussi son remboursement par la sécurité sociale.
Lancée sur le marché américain depuis 2010, cette technique arrive en Europe et draine avec elle des intérêts financiers colossaux, comme le démontre Jean-Marie le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, dans son dernier livre Les premières victimes du transhumanisme (éditions Pierre-Guillaume de Roux).

Dépister la trisomie 21 : ça rapporte

La Fondation Jérôme Lejeune s’interroge sur les conflits d’intérêts en jeu, en remarquant la présence à ce congrès d’intervenants et de sponsors liés à la commercialisation du nouveau test :

– le laboratoire Roche, sponsor du congrès, est propriétaire d’Ariosa Diagnostics qui commercialise le test de dépistage prénatal HarmonyTM.

– Multiplicom, sponsor du congrès, commercialise Clarigo, un nouveau test de DPNI « low-cost » (250 €). Le docteur Hanna Aïssaoui, intervenante au congrès, est directrice de l’équipe Multiplicom en France.

– Illumina, sponsor du congrès, est une société spécialisée dans le séquençage de l’ADN. Et détient une grande part du marché des machines de séquençage.

– Dr François Jacquemard : intervenant au congrès, gynécologue-obstétricien, coordonnateur du centre pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal de l’Hôpital américain de Paris, a déjà pratiqué plus de 5 000 DPNI avec les firmes Sequenom et Cerba qui commercialisent le test.

Dans son communiqué du 17 juin, la SFMPP indique que « les enjeux économiques sont très importants ». C’est peu de le dire : Jean-Marie le Méné souligne dans son livre que le « marché » du dépistage de la trisomie 21 a été estimé à 1 milliard d’euros / an par le CCNE (Avis du 25 avril 2013).
Pour Jean-Marie Le Méné :

 

« On comprend pourquoi les promoteurs des tests déploient un lobbying actif. On comprend moins l’engouement avec lequel cette information a été relayée, alors que cette nouvelle technique va achever l’éradication des enfants trisomiques avant leur naissance. C’est le véritable enjeu de cette nouvelle technique : elle aggrave la dimension eugénique du dépistage prénatal de masse pratiqué en France depuis 20 ans. L’humanité des personnes atteintes de trisomie n’a pas de prix. Mais en France, elle n’a plus aucun prix ».

(Source : N de F)

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EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER

 

VOTRE PRIERE...

 

 

 

 

 

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Qui sont les sages-femmes, Zelemi et Salomé ?
Zelemi et Salomé

Les sages-femmes, Zelemi et Salomé sont des personnages qui apparaissent dans les Évangiles apocryphes

L'Évangile du pseudo-Matthieu met en scène deux sage-femmes, Zélémi et Salomé, dont l’une ose vérifier manuellement que Marie est toujours vierge après la naissance. La scène où l'on voit la sage-femme et son aide baignant le nouveau-né est introduite dans l'icône de la Nativité à partir du VIIe siècle.

Source : Hans-Ruedi Weber, Voici Jésus l'Emmanuel: la venue de Jésus dans l'art et la Bible, Labor et Fides,‎ 1988, p. 42.

Zelemi et Salomé
Marie met au monde un fils, dit-il, un fils que les anges entourent dès sa naissance et qu'ils adorent disant : « Gloire à Dieu dans les deux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! »
 
Joseph est allé chercher une sage-femme et lorsqu'il revient à la caverne, Marie a été délivrée de son enfant. Et Joseph dit à Marie : « Je t'ai amené deux sages-femmes, Zélémi et Salomé, qui attendent à l'entrée de la caverne et qui ne peuvent entrer à cause de la lumière trop vive. »
 
Marie entendant cela sourit. Et Joseph lui dit : « Ne souris pas, mais sois sur tes gardes, de crainte que tu n'aies besoin de quelques remèdes. »
 
Et il donne l'ordre à l'une des sages-femmes d'entrer. Et lorsque Zélémi s'est approchée de Marie, elle lui dit : « Souffre que je touche. » Et lorsque Marie le lui a permis, la sage-femme s'écrie à voix haute : « Seigneur, Seigneur, aie pitié de moi, je n'avais jamais soupçonné ni entendu chose semblable ; ses mamelles sont pleines de lait et elle a un enfant mâle quoiqu'elle soit vierge.
 
Nulle souillure n'a existé à la naissance et nulle douleur lors de l'enfantement. Vierge elle a conçu, vierge elle a enfanté et vierge elle demeure ! »
 
L'autre sage-femme nommée Salomé, entendant les paroles de Zélémi, lui dit : « Ce que j'entends, je ne le croirai point si je ne m'en assure. »
 
Et Salomé s'approchant de Marie lui dit : « Permets-moi de te toucher et d'éprouver si Zélémi a dit vrai. » Et Marie lui ayant permis, Salomé la touche et aussitôt sa main se dessèche.
 
Et Salomé de pleurer et de demander pardon de son incrédulité : « Parce que j'ai osé douter de la vierge », dit-elle dans sa prière. Mais un ange s'approche d'elle, lui demandant de toucher l'enfant, et sa main est guérie.

Oecuménisme et Orthodoxie Bysantine,

éléments de réflexion ...

Père André Borelly

 

Le père André Borrély, théologien orthodoxe français a fait « une autocritique sans complaisance du monde orthodoxe actuel afin de mieux montrer ensuite ce que pourrait apporter d’irremplaçable à l’Eglise Romaine et au protestantisme une Orthodoxie purifiée des péchés qui présentement encore la défigurent et qui, pour une large part, proviennent du poids de l’histoire »…

Le père André Borrély, théologien orthodoxe français du Patriarcat Œcuménique de Constantinople et professeur de philosophie est venu du 10 au 15 décembre 2004 à Lviv sur une mission organisée par l’Institut d’Etudes Œcuméniques de l’Université Catholique d’Ukraine et financée par le Ministère Français des Affaires Etrangères. Le professeur Borrély a rencontré le recteur de l’université et visité les différents instituts.

Il a donné une conférence sur l’Orthodoxie et l’œcuménisme devant les cadres et les étudiants de l’université. Cette conférence s’est inscrite dans le cadre d’ouverture des activités de l’Institut d’Etudes Œcuméniques qui sera officiellement inauguré en juin 2005.


Le fil conducteur de tout mon exposé va consister à effectuer une autocritique sans complaisance du monde orthodoxe actuel, afin de mieux montrer ensuite ce que pourrait apporter d’irremplaçable à l’Eglise romaine et au protestantisme une Orthodoxie purifiée des péchés qui présentement encore la défigurent et qui, pour une large part, proviennent du poids de l’histoire. Plus précisément, je voudrais développer l’idée que le péché des Orthodoxes est de ne pas tirer toutes les conséquences ecclésiologiques de leur théologie.

Car, si, avec la théologie orthodoxe des énergies divines, on admet que Dieu a créé l'homme pour le diviniser, l’a préconstruit pour les épousailles divines, on ne peut se dérober à la nécessité de se faire une conception dynamique de l’Eglise. On ne peut simultanément affirmer que Dieu ex-i-ste de façon dynamique, qu’il explose, si je peux dire, et agit en dehors de sa propre essence inaccessible, et se recroqueviller sur soi-même en se fermant aux autres, et en l’occurrence à l’Occident. L’Orthodoxie ne doit pas devenir un coffret précieux sur lequel on s’assiérait en se gardant bien de l’ouvrir, ni une huître contenant une perle de grand prix mais qui, dans la tempête, devrait demeurer hermétiquement close.

En l’occurrence, la tempête, c’est la modernité. Les Orthodoxes doivent faire un effort considérable pour être davantage attentifs aux interrogations de la modernité occidentale. Face à cette modernité, trop d’Orthodoxes sont déboussolés, empêtrés dans leurs contradictions. Dans le monde slave, le poids de l’histoire, ce furent soixante-dix ans de totalitarisme au sortir desquels les Orthodoxes se sont brutalement trouvés confrontés à un phénomène – la modernité –venu de l’Occident non-orthodoxe et de sa société de consommation. Durant tout le 20 ème siècle, l’Occident chrétien a couru le risque de l’ouverture aux autres. Certes, ce fut un risque. Et pourtant, le 20 ème siècle aura été, pour les chrétiens occidentaux, un temps de réflexion et d’approfondissement. Durant le même temps, l’Orthodoxie slave expérimentait la persécution et la destruction. Il en est résulté une attitude défensive, une peur de l’autre. Des pays comme la Russie ou la Roumanie s’inquiètent de la perte des valeurs traditionnelles, de la permissivité sexuelle et de la propagande des sectes protestantes américaines. On comprend que, dans la période de totalitarisme et de persécution, l’Eglise orthodoxe, dans ces pays-là, se soit crispée sur les expressions liturgiques les plus fondamentales de sa foi. Mais l’heure est maintenant venue de penser la modernité, de la regarder en face en comprenant notamment que la théologie des énergies divines oblige les Orthodoxes à apercevoir avec joie ce qu’il y a d’orthodoxie en dehors des limites visibles de ce que l’on appelle l’Eglise orthodoxe.

Il y a un fait historique qui devrait faire réfléchir les Orthodoxes, à savoir que l’Eglise ancienne ne rebaptisait même pas les ariens. Ne pas rebaptiser quelqu’un qui a déjà reçu le baptême, c’est reconnaître qu’il y a de l’Orthodoxie en dehors des frontières visibles et conceptualisables de l’Eglise orthodoxe. C’est admettre que si rien d’hétérodoxe n’existe dans la lex credendi comme dans la lex orandi , dans la doctrine et dans le culte de l’Eglise orthodoxe, toute l’Orthodoxie n’est pas contenue dans les limites visibles et conceptualisables de l’Eglise orthodoxe. Des vérités sont crues fermement, des réalités sont vécues intensément, des actes sont posés parfois héroïquement, qui sont véritablement orthodoxes bien que se situant en dehors des limites visibles de l’Eglise orthodoxe. La foi et le culte de l’Eglise orthodoxe comportent tout ce qui entre dans la définition de l’Orthodoxie, mais plus d’un des ingrédients de l’Orthodoxie peut et doit être discerné dans la foi et le culte de chrétiens se situant en dehors des frontières empiriques de l’Eglise orthodoxe. En langage philosophique, je dirai que le concept d’ Orthodoxie est plus compréhensif que celui d’ Eglise orthodoxe .

Là où ils passent d’un monde où ils étaient persécutés à un monde où ils ne comprennent plus rien, les Orthodoxes doivent se convaincre de cette vérité essentielle à savoir que, si divisés qu’aient été et que demeurent les chrétiens, à un certain niveau de profondeur cepeendant, ils n’ont jamais cessé d’être un. Lorsqu’avec saint Cyprien de Carthage on affirme qu’ il ne peut y avoir de baptême hors de l’Eglise , on ne doit pas comprendre qu’il n’y a pas de baptême hors de l’Eglise orthodoxe, mais qu’il y a de l’Orthodoxie là où il y a baptême. Dans la mesure où des communautés chrétiennes non-orthodoxes célèbrent une liturgie eucharistique qui nourrit des saints, elles témoignent d’un degré d’ecclésialité que seule une théologie dynamique de l’Eglise peut prendre en compte comme il se doit. L’existence d’un saint suffit à contester radicalement la division des chrétiens en ce sens qu’en lui, d’une certaine manière, est dépassé l’état de division consécutif au péché des chrétiens tout au long de l’histoire tourmentée de l’Eglise. Des hommes et des femmes tels que saint François d’Assise et sainte Thérèse de Lisieux, le saint curé d’Ars et saint Maximilien Kolbe sont là pour témoigner qu’il y a une puissance divine de sanctification et de divinisation réellement à l’œuvre dans des communautés non-orthodoxes, pour montrer qu’en des chrétiens non-orthodoxes, le corps et le sang divinisants du Christ reçus dans la divine communion sont parvenus à réaliser la destinée chrétienne, à savoir la déification par le saint Esprit. C’est ce que pensait le métropoplite Euloge qui, en octobre 1934, à Lyon, remarquait : Il me semble bien que saint Séraphim ou saint François d’Assise, ou d’autres grands serviteurs de Dieu ont déjà réalisé dans le labeur de leur vie l’idée de l’union des Eglises. Ce sont des saints citoyens de l’Eglise universelle unique, qui ont pour ainsi dire surmonté les divisions confessionnelles dans les sphères suprêmes. Dans les hauteurs, dans leurs saintes âmes, ils ont déjà abattu les murailles dont parlait naguère le métropolite Platon de Kiev : « Les murailles de nos divisions n’arrivent pas jusqu’au ciel ».

Les Orthodoxes qui, à l’heure actuelle, cèdent à la facilité du passéisme, prêtent l’oreille aux discours apocalyptiques et tournent le dos à un christianisme ouvert, à la perspective d’une réforme créatrice de l’Eglise, ces Orthodoxes-là sont inconséquents avec la théologie apophatique qui, pourtant, est consubstantielle à la théologie orthodoxe. Dans la grande Tradition orthodoxe est transmise la conscience la plus vive que le mystère est la réalité en ce qu’elle a de merveilleusement inépuisable. Dieu est au-delà de tout ce que nous pouvons en penser et en dire. Mais, parce que l’homme a été créé à l’image de Dieu et pour lui ressembler en étant par lui divinisé, l’amour humain et l’expérience que l’homme fait de sa liberté pour le meilleur et pour le pire, dans la science et la technique, dans l’art et dans la vie de la cité, autrement dit dans toute la chair de la modernité, tout cela, ce sont des mystères , c’est-à-dire des réalité sans fond Et l’Eglise, bien loin de se réduire à n’être qu’une institution, une réalité du monde spatio-temporel, un phénomène sociologique et juridique, la sainte Eglise est un mystère divino-humain qui se situe bien au-delà de ce que nous voyons, disons et comprenons. L’apophatisme devrait inspirer à tous les Orthodoxes la conviction qu’ils doivent demeurer dans l’ignorance des frontières réelles de l’Eglise. Dieu seul connaît les limites effectives de l’Eglise. Nous devons refuser résolument de confondre la réalité effective de l’Eglise avec ce que nous pouvons humainement en percevoir et concevoir. De l’apostolicité, de la catholicité, de la sainteté, de l’unité, bref de l’ecclésialité existe, à des degrés divers, certes, mais réels, en dehors des limites visible et conceptualisables de l’Eglise orthodoxe. Les Orthodoxes doivent être prêts à admettre avec joie et action de grâce que, par et dans l’Esprit saint, la rédemption du Christ ressuscité atteint des hommes et des femmes pour lesquels la réception du baptême n’a jamais pu se poser, pour des raisons historiques, culturelles, sociologiques, géographiques ou psychologiques. Comment penser que le très saint Esprit répandu à profusion à la Pentecôte par le Ressuscité n’a pas été agissant, c’est-à-dire déifiant en un Al-Hallâj, un Gandhi, ou un Sri Ramakrishna, qui rayonnait de lumière, et en tant et tant de juifs pieux martyrisés par de soi-disant « chrétiens » en raison de leur inébranlable fidélité à la foi de leurs pères ?

De nos jours, on n’ose plus se référer à la célèbre formule : Hors de l’Eglise, point de salut. C’est parce que trop souvent on a réduit l’Eglise à une institution. On n’ose plus dire, et on a raison : « Hors des limites visibles et conceptualisables de l’Eglise, point de salut ». Mais il faut penser l’Eglise, non point surtout comme une institution, mais comme l’Epouse virginale du Ressuscité avec lequel elle ne fait qu’un, selon la théologie du mariage que formule saint Paul dans l’épître aux Ephésiens ( Ep. , 29-33 ) en se référant au deuxième chapitre du livre de la Genèse ( Gn. , 24 ). Jeanne d’Arc était bonne théologienne lorsqu’elle lançait à ses juges : De Jésus Christ et de l’Eglise, il m’est avis que c’est tout un. La fameuse formule : Hors de l’Eglise, point de salut , doit être comprise dans le sens de : « Hors du Christ, point de salut », étant entendu que l’Epoux et l’Epouse ne font qu’une seule chair, si bien que là où est le Christ, là est aussi l’Eglise.

L’œcuménisme suppose la conversion, le repentir, donc l’humilité. C’est le contraire même du prosélytisme . Il ne s’agit pas de chercher à convertir les autres, mais de se convertir soi-même. Il ne s’agit pas de vivre et de penser contre l’Autre mais d’exister et de penser vers lui. Il s’agit de prendre en compte le fait qu’il existe dans les autres Eglises des éléments importants, voire très importants de la véritable Eglise. A quelque confession que nous appartenions, nous devons consentir à passer, onéreusement mais salutairement, par le creuset purificateur d’une metanoia , d’un repentir. Pour accéder à la diversité réconciliée, nous devons convertir nos divergences en différences, nous purifier de toutes les infidélités qui, au cours des siècles, nous ont éloignés, chacun à sa manière, de l’attitude normative, infrangible et irremplaçable qu’il a plu à Dieu de privilégier dès lors qu’il s’est agi pour lui de conduire l’humanité aux sources intimes de sa vie incréée. L’œcuménisme suppose une véritable pratique ascétique dont le but est l’humiliation radicale de soi et par là même l’obtention de l’humilité à son degré le plus élevé.

La mission de l’Eglise n’est pas essentiellement de maintenir l’identité nationale, ethnique, mais au contraire de désidolâtrer , si je peux dire, le concept de nation, en conviant les chrétiens à distinguer l’amour légitime de la patrie de la fièvre narcissique et exclusiviste du nationalisme. Les Eglises orthodoxes qui, depuis de nombreux siècles, ont baptisé les nations slave, roumaine, hellénique ont cédé à une dérive phylétique, nonobstant la condamnation conciliaire du phylétisme en 1872. Qu’il soit russe ou grec, l’Etat a soumis à son autorité temporelle l’organisation et l’administration ecclésiastiques. Or, pour que l’Eglise demeure ce qu’elle doit être, c’est-à-dire le corps vivant et eucharistique du Christ ressuscité, il est essentiel qu’elle cesse d’être influencée par des opportunités liées au pouvoir de l’Etat. Dans les pays où l’Etat fut l’ ennemi de l’Eglise, le problème qui se pose maintenant est d’éviter qu’il soit désormais son souverain. Dans les pays de tradition orthodoxe, il y a jusqu’à nos jours, la tentation d’identifier chaque peuple orthodoxe avec la vérité de la foi orthodoxe. Mais il y a pire. Il y a une altération de l’identité de l’Eglise et de la conscience qu’elle a d’elle-même, de son enfermement à l’intérieur d’une perspective bloquée sur l’histoire, avec l’oubli qui en résulte de son identité eschatologique. La mission de l’Eglise risque alors d’être ratatinée à la réalisation de la destinée nationale, du salut national, à l’immobilisme consistant à conserver un glorieux passé ethnique et religieux. La conscience historique de la renaissance nationale risque alors d’occulter celle de l’histoire du salut et de la divine économie. Il y a comme un syndrome de l’identification avec la nation et l’incapacité à dépasser ce syndrome. Il faut que les Eglises orthodoxes comprennent enfin que la voie historique de l’Eglise est nécessairement distincte de l’odyssée historique de la nation. Il y a le grand danger de considérer tel ou tel peuple orthodoxe comme le nouveau peuple élu de Dieu. Or, l’actualité c’est, pour les Etats des pays traditionnellement orthodoxes, la nécessité de s’adapter à la mondialisation, à l’enracinement international et à d’importantes restructurations que cet enracinement requiert. Pendant ce temps, les Eglises, elles, sont tentées de céder à la tentation de se sécuriser en se réfugiant dans le passé et dans la conscience qu’elles ont de leur contribution historique aux combats de tel ou tel peuple. Le lien privilégié que les Eglises orthodoxes entretiennent dans les pays traditionnellement orthodoxes avec la nation rassure ces Eglises au moment même où les Etats, eux, doivent affronter la modernité, c’est-à-dire l’Union européenne et le nouvel ordre mondial. Récemment, en Grèce, la volonté de l’Etat, de supprimer sur les cartes d’identité, la mention de l’appartenance religieuse a suscité les plus vives protestations encouragées par l’épiscopat orthodoxe. La question qui doit être posée à de nombreux Orthodoxes est la suivante : qu’est-ce qui est le plus important, la nation ou le Christ, la pérennité de la nation ou le Royaume de Dieu, l’eschatologie sécularisée ou la catholicité de l’Eglise affirmée dans le Credo ? L’identité nationale et l’identité chrétienne ne doivent donc pas être considérées comme une réalité unique et inséparable, et l’identité chrétienne ne saurait être considérée comme une partie constitutive de l’identité nationale.

Le Christ dit à Nicodème : Celui qui fait la vérité vient à la Lumière ( Jn. , 21 ). De même, dans sa première épître, saint Jean affirme : Si nous disons que nous sommes en communion avec lui alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité ( I Jn. , 6. ) Il nous est demandé de faire la vérité , d’être vrais, d’être ce que nous osons dire lorsque nous osons nous dire chrétiens, d’être ce que nous prétendons croire lorsque nous récitons le Credo . Les hommes et les femmes de ce temps parlent trop fréquemment de faire l’amour , et pas assez souvent de faire la vérité. On ne faitpas l’amour, c’est l’Amour qui nous fait, en ce sens que ce que nous appelons faire l’amour n’a de consistance et de sens, pour un chrétien, que si lemystère de ce que nous croyons faire alors est englobé dans un mystère encore plus grand, plus profond, celui de l’amour du Christ et de son Epouse, l’Eglise. Par contre, nous devons faire la vérité en ce sens que l’amour du Père céleste pour nous, l’extension jusqu’à nous de l’acte générateur éternel par lequel il fait à son Fils le don infini de son saint Esprit, cet amour ne peut nous faire que si nous sommes vrais face à lui et à nos frères les hommes, que si nous ne trichons pas. L’Amour divin et incréé ne peut nous faire , c’est-à-dire ne peut nous diviniser, que si nous-mêmes commençons par faire la vérité .

Si nous, chrétiens, nous ne faisons pas la vérité , les hommes, nos frères, qui ne partagent pas notre foi, ne pourront – à de très rares exceptions près – la découvrir tout seuls. Si nous ne sommes pas vrais, nous risquons de nous entendre dire, comme à Caïn : Où est Abel, ton frère ? Il n’y a peut-être pas d’athées véritables, mais seulement des agnostiques auxquels il est donné de ne rencontrer que des chrétiens qui ne font pas la vérité , qui font comme si :comme s’ils faisaient ce qu’ils croient, comme s’ils étaient ce qu’ils disent. Nous devons relire la parabole du Jugement dernier, en Mt. 25, 31-46 – J’avais faim et vous m’avez donné à manger, etc. — en nous disant que le Christ ne s’identifie pas seulement avec ceux qui sont dans la misère, malades ou en prison, mais également avec tous ceux qui, en ces temps de grande détresse spirituelle, sont en proie à ce que le philosophe Paul Ricoeur a appelé le désespoir du sens. Au comme si des chrétiens hypocrites et comédiens correspond le comme si des hommes qui vivent désormais sous le regard aveugle de la mort, de la mort qui a cessé d’être investie de part en part par la foi chrétienne en la résurrection. Ces hommes essaient désespérément de vivre comme s’ ils n’allaient pas mourir, comme si leur existence humaine pouvait être dégagée de la réalité aliénante de la mort. Devant l’angoisse existentielle de la mortalité — c’est-à-dire que, dans un mois, dans un an , de toute manière, il faudra bien mourir –, les hommes de ce temps sont nus et seuls comme jamais ne l’avaient été les hommes auparavant. Leur vision du monde n’inclut plus la mort, elle s’efforce désespérément de l’oublier. Chacun vit comme si lui seul ne devait pas mourir. Les hommes, nos frères, qui vivent désormais sans espérance, en attendant la mort, en tentant simplement de la repousser le plus tard possible, ces hommes ont besoin que, devant eux, nous fassions la vérité , que nous soyons vrais afin que rayonne notre foi en la résurrection. Il n’est pas, pour un chrétien, de plus grande tristesse que de n’être pas vrai, et il n’y a pas de plus grande misère, pour les non-chrétiens qui nous entourent, — fussent-ilssociologiquement baptisés – que de passer toute une vie sans que leur soit accordée la grâce de rencontrer un vrai chrétien, un chrétien qui fait la vérité .

Si donc les Orthodoxes parviennent à faire la vérité, à être vrais au lieu de se contenter de posséder la vérité, alors, mais alors seulement, étant rendus crédibles par leur capacité à se convertir et à être vrais, ils pourront contribuer d’une manière irremplaçable à hâter le retour des chrétiens à une Eglise indivise caractérisée par la foi en l’Eglise comprise non point comme une institution mais comme corps divino-humain et pentecostal du Ressuscité ; par l’expérience de l’unité des chrétiens non seulement dans sa dimension synchronique , mais aussi dans sa dimension diachronique ; par l’expérience de cette unité comme unité de l’Eglise et non point comme union des Eglises ; par le refus de tout juridisme dans sa théologie du salut et de la rédemption, de la confession des péchés, du mariage et du célibat ecclésiastique, de la primauté.

En Occident, il y a une longue tradition de refus de l’expression : Je crois en l’Eglise , depuis Pierre Chrysologue, au 5 ème siècle, jusqu’au cardinal de Lubac, dans son beau livre Méditations sur l’Eglise , et Karl Barth, dans son Esquisse d’une dogmatique , en passant par Paschase Radbert, au 9 ème siècle. Celui-ci écrit : Nul ne peut dire correctement : « Je crois en mon prochain, ou dans un ange, ou dans quelque créature que ce soit ». Partout, dans les Ecritures divines, vous trouverez la propriété de cette confession réservée à Dieu seul …. Nous disons bien : « je crois à tel homme », comme nous disons : « je crois à Dieu »; mais nous ne croyons pas en cet homme, ni en aucun autre. Car ils ne sont eux-mêmes ni la vérité, ni la bonté, ni la lumière, ni la vie : ils ne font qu’y participer. C’est pourquoi, lorsque le Seigneur veut, dans l’Evangile, montrer qu’il est consubstantiel au Père, il dit : « Vous croyez en Dieu : croyez aussi en moi ( Jn 14 , 1 ) . Car, s’il n’était pas Dieu, il ne faudrait pas croire en Lui ; par cette parole, il se révèle donc Dieu aux siens.Donc, selon Paschase Radbert, on ne peut croire qu’ en Dieu seul. Et il conclut en conseillant : Ne disons donc pas : « Je crois en la sainte Eglise catholique », mais, supprimant la syllabe « en », disons : « Je crois la sainte Eglise catholique »,– fin de citation – c’est-à-dire, je crois que l’Eglise est catholique, tout comme je crois – pour reprendre les termes du Symbole des Apôtres — que la vie éternelle nous est promise, qu’ il y aura une résurrection de la chair. Et Paschase Radbert est rejoint par Karl Barth qui écrit : Je crois au saint Esprit, mais non pas à l’Eglise.Quant à Henri de Lubac, il considère le eiV Ekklhsian du texte grec du symbole de Nicée-Constatinople, comme une simple variante littéraire , sans portée doctrinale. Pourtant, le Credo affirme que l’Eglise est pour les chrétiens non point objet de croyance – je crois que demain il fera beau, mais je n’en sais rien, ce qui s’appelle savoir – mais de foi et de confiance. Croire en et non pas croire que , c’est toujours croire en quelqu’un , et il arrive souvent que ce quelqu’un soit un homme : je crois en mon médecin. On parle toujours de la foi exemplaire d’Abraham en Iahvé au moment du sacrifice d’Isaac, mais on ne parle jamais de la foi, de la confiance du petit Isaac envers son papa avec lequel il est prêt à aller au bout du monde ! Nous croyons en l’Eglise — que nous considérons à juste titre comme notre Mère, Ecclesia Mater , donc comme Quelqu’un et non pas quelque chose – dans la mesure où elle est un être spirituel et non pas seulement une institution. Croire que … est à la portée même des démons ! Les démons croient que Dieu existe et que le Christ est ressuscité ! Nous croyons en l’Eglise en tant que Mystère, comme Corps pentecostal du Ressuscité, et non pas commeinstitution . Une institution ne saurait être ma mère ! Croire que l’Eglise est sainte revient à croire en elle comme Epouse du Christ ne faisant qu’une seule chair ressuscitée avec lui, comme Eglise du saint Esprit, comme lieu divino-humain où l’œuvre divinisatrice du saint Esprit devient événement pour les hommes. Donc, je crois en l’Eglise, mais quelle Eglise ? Et le Credo précise que l3eglise est une.

Or, nous avons à vivre l’unité ecclésiale simultanément à un moment donné de l’histoire de l’Eglise, et dans la continuité ininterrompue de la Tradition ecclésiale. La dimension diachronique de l’unité de l’Eglise, c’est la dimension sans rupture à travers le temps. Il s’agit de préserver à tout prix ce qui motiva essentiellement l’intervention du Dieu vivant de la Bible dans l’histoire des hommes, à savoir la révélation à ces derniers du mode d’existence même de Dieu. Et comme le contenu de cette révélation est pour les hommes une pensée dont le propre est de devoir être vécue, expérimentée, savourée, l’unité diachronique de la Tradition ecclésiale, sans rupture à travers le temps a pour fin essentielle et unique, de sauvegarder l’expérience effectuée par chaque personne humaine, de ce mode d’existence qui est un mode essentiellement trinitaire, tri-personnel. Toute personne humaine, à l’image des trois divines Hypostases, ne sait ce qui s’appelle savoir, ne sait pleinement, ne savoure et ne sent ce qu’est le fait d’être une personne, qu’en expérimentant sa propre liberté, non point comme une autonomie, comme le fait de se donner à soi-même sa loi, comme une indépendance, ou une absence de contrainte, comme une individualité, mais dans la relation vivante et dynamique à l’Autre, dans l’altérité, c’est-à-dire dans la communion et l’amour.

Ce qui doit signifier, pour l’homme vivant en ce début du troisième millénaire, une communion au passé. Or, notre civilisation hyperindividualiste pense que l’homme n’appartient pas à son passé mais à son futur, qu’il n’est guère connaissable qu’à partir de ce qu’il fait présentement et en fonction de ce qu’il est ici et maintenant, et que le passé n’est qu’un pays perdu, notamment le passé humain de l’Eglise. Très souvent, pour nos contemporains, le passé n’est guère plus qu’un trop pesant fardeau dont le présent doit tendre à se libérer. Pour nos contemporains, le passé, le présent et le futur ont tendance désormais à n’être plus intimement mêlés. Depuis Zola, l’hérédité engendre l’anxiété plutôt que la fierté. Notre propension contemporaine est de situer la vérité, non plus tellement dans le passé mais dans l’avenir, et, comme l’a écrit excellemment le P.Congar, non dans ce qui est transmis et donné, mais dans ce qui est à trouver à partir d’une mise en question de l’acquis . Une société fondée désormais sur le postulat selon lequel on n’arrête pas le progrès , a de la peine à comprendre la nécessité de la communion au passé.

On méconnaît ainsi le fait qu’en réalité tout homme incarne un passé dans le présent. Etre un homme, donc aussi un chrétien, c’est être un jour entré dans une chaîne pour commencer là où d’autres que nous – ancêtres, pères, patriarches, prophètes, apôtres prédicateurs, évangélistes, confesseurs, ascètes, selon les termes que nous employons dans la divine liturgie orthodoxe – là où d’autres que nous ont fini et en sachant bien que d’autres encore commenceront là où nous finirons. Nous ne pouvons pénétrer dans l’avenir qu’à reculons, les yeux fixés sur un passé qu’il ne s’agit, certes, pas de répéter, avec attendrissement et nostalgie, de considérer comme une momie, mais qu’il s’agit de nous approprier, de nous rendre présent, d’en faire une réalité fondatrice et nourricière parce que toujours jeune et vivante, et en lequel nous avons à puiser la sève qui irriguera, pour le présent et l’avenir, notre pensée et notre action. Si l’œcuménisme est fondamentalement l’effort des chrétiens pour recomposer leur unité perdue, cet effort n’est correctement orienté que si l’unité que l’on cherche à recomposer est située dans le temps de l’Eglise et pensée dans son appartenance et sa provenance, si l’unité synchronique est tenue pour totalement inséparable de l’unité diachronique.

Tous ceux qui actuellement s’engagent dans le mouvement œcuménique visent-ils l’unité ecclésiale complète, doctrinale et sacramentelle, l’unité dans la discipline ecclésiastique? Etant bien entendu que l’unité n’est pas l’uniformité, que l’unité doit être l’unité dans la diversité. Or, il n’est pas possible de répondre présentement de façon affirmative à cette question capitale. Et c’est une ambiguïté considérable du mouvement œcuménique contemporain. Tous les chrétiens engagés dans le mouvement œcuménique se réfèrent-ils clairement aux affirmations fondamentales de la foi apostolique et de l’Eglise des premiers siècles, foi en la divine Trinité, en la rédemption par Jésus Christ, en l’action divinisatrice du saint Esprit dans l’Eglise ? Trop souvent on n’énonce pas avec une suffisante clarté le type d’unité ecclésiale que l’on recherche, et on entretient un certain flou en ce qui concerne les limites de la légitime diversité. On a parfois l’impression que, pour certains chrétiens, les affirmations fondamentales de la foi chrétienne sont à mettre quelque peu entre parenthèses, par exemple l’affirmation que Jésus Christ est l’unique Sauveur du monde, comme si l’on avait mauvaise conscience d’être chrétien, comme si l’on éprouvait un certain sentiment de culpabilité à l’être. L’œcuménisme ne doit pas être le minimalisme doctrinal et l’indifférence à de telles questions. Il y a également le problème que pose, aux yeux des Orthodoxes, le fait que tous les chrétiens ne tiennent pas pour doctrinales les mêmes questions. Pour ne prendre que deux exemples : la question de l’ordination des femmes ou bien celle de ce qu’il est convenu d’appeler l’ intercommunionsont-elles de nature doctrinale ou purement disciplinaire ?

Le climat de relativisme, de scepticisme et de minimalisme doctrinal en lequel présentement nous vivons fait que nous n’avons plus guère le courage de parler de l’hérésie. Ce mot vient du grec airesiV qui signifie : choix, sélection, tri. C’est l’attitude individualiste par excellence : je crois ce qui me plaît, je rejette ce qui me déplaît. Je choisis un élément, un aspect de la vérité totale et je lui donne la primauté sur la vérité tout entière. J’absolutise un aspect de la vérité au point d’en faire la vérité de la doctrine et la vérité tout court, au point de lui subordonner tout le reste. En tant que sélection individualiste d’un aspect de la vérité, l’hérésie absolutise le relatif et relativise l’absolu, altère et dénature la vérité totale de l’Eglise et, partant, anémie, diminue, voire détruit la plénitude de vie que, sans aucun mérite de sa part, l’Eglise tient de son Epoux divin, sa puissance de déification et de transfiguration de l’humanité. En tant que manifestation individualiste de l’être-arbitraire, de l’être-à-part, l’hérésie consiste toujours à absolutiser la compréhension intellectuelle de la nature aux dépens de la vérité des personnes et de l’expérience de la relation personnelle. Si, pour réaliser l’union synchronique avec la totalité de mes contemporains chrétiens, je dois me mettre à penser, à dire et à faire des choses que n’eussent certainement pas consenti à penser, à dire et à faire un Théodore Stoudite et un Maxime le Confesseur, un Jean Chrysostome et un Basile de Césarée, un Syméon le Nouveau Théologien et un Grégoire Palamas, j e ne suis plus , comme dit saint Paul, qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit ( I Co. 13, 1 ).

La préoccupation de l’union des Eglises procède d’une conception que je qualifierai d’utilitaire. L’effort des chrétiens désunis pour recomposer leur unité perdue depuis de nombreux siècles s’inscrit et se déploie inévitablement dans le contexte d’une civilisation, qui tend désormais à devenir la civilisation de la planète tout entière. Car le génie de cette civilisation est devenu un génie cosmopolite grâce aux sciences et aux techniques dont ce génie est le prestigieux producteur que nous savons. Or, cette civilisation se caractérise par son esprit positif, son goût pour l’organisation et l’utilité, son besoin de conquérir et son sens de l’efficacité. Sa grande faiblesse est la propension à demeurer à la surface des choses. On peut se préoccuper de l’union des Eglises avec la même mentalité avec laquelle d’aucuns, en France, s’évertuèrent jadis à édifier l’union de la gauche, ou bien à la manière dont présentement on cherche à réaliser l’union de l’Europe : des assemblées générales, des commissions mixtes internationales, des dialogues bilatéraux entre délégués des Eglises, des sessions plénières poursuivent avec méthode et rationalité, en faisant de mutuelles concessions, l’objectif de l’union des Eglises. Mais pour que l’œcuménisme ainsi pratiqué ne soit pas seulement intellectuel et rationnel, il faudrait que les idées contenues dans les accords signés ne soient pas seulement des concepts, des idées abstraites et générales, mais qu’elles soient expérimentées et vécues, susceptibles de bouillonner dans le peuple chrétien et de chercher à se libérer en se répandant en lui et, par lui, dans le monde entier.

Car une telle approche peut fort bien passer complètement à côté du problème fondamental parce que existentiel de l’unité de l’Eglise. Il paraît que dans une langue comme le syriaque, c’est le même mot qui exprime à la fois l’union et l’unité. Si j’en crois les spécialistes, dans une telle langue, on ne saurait concevoir une union qui n’aboutirait pas à l’unité. Ce ne serait qu’une union manquée. Au contraire, beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui admettent l’idée que les chrétiens présentement désunis, n’ont emporté, chacun dans son propre schisme, qu’une part de la vérité chrétienne. Laissons de côté le contentieux qui ne nous a que trop longtemps divisés. Libre à ceux qui professent le Filioque de le professer et à ceux qui le refusent de le refuser. Les uns peuvent croire à l’Immaculée conception tandis que d’autres ne s’offusqueront pas de penser qu’après Jésus, Marie a pu avoir d’autres enfants. Si d’aucuns veulent s’agenouiller devant le pape, pourquoi pas, dès lors que les autres ont la liberté soit de ne le tenir que pour un frère aîné jouissant au maximum d’une primauté d’honneur et d’humble animation de l’unité ecclésiale, soit même de ne lui reconnaître aucune sorte d’autorité ? Et pourquoi ne pas communier fraternellement au même calice, les uns en croyant qu’il contient la présence très effective du corps et du sang du Ressuscité, les autres en considérant qu’on peut éventuellement utiliser les restes de façon profane ? Que telle communauté prenne bien soin de ne donner la divine communion qu’à des baptisés, et que telle autre accepte, si elle le veut, de la donner à des gens qui n’ont pas reçu le baptême. C’est ce que les Anglais appellent la glorious comprehensiveness qui permet de contenir au sein d’une même Eglise des partis théologiques et ecclésiastiques fort différents.

Il y a quelques années, le diocèse catholique de Marseille a voté en assemblée générale des statuts synodaux. J’y fus invité en qualité d’observateurs. Je fis part au cardinal de Marseille et à deux prêtres catholiques très ouverts à l’œcuménisme de mon étonnement qu’on ait prévu des statuts concernant les relations avec les Juifs et les Musulmans, alors que rien n’était envisagé concernant les relations avec l’Eglise orthodoxe. On voulut bien tenir compte de ma remarque, et comme deux samedis étaient réservés à cette assemblée, quinze jours plus tard il y eut un texte à ce sujet. Il faut dire que quelques semaines auparavant, j’avais célébré un mariage avec un vieux prêtre catholique qui n’ayant jamais eu à faire cela, me demanda de lui communiquer le texte de ma célébration pour qu’il l’envoie à l’archevêché et s’assure qu’il avait bien le droit d’autoriser cette double célébration dans son église. Sa totale inexpérience en ce domaine, malgré son âge, le comblait visiblement d’inquiétude. Je citai cet exemple au Cardinal et aux deux prêtres qui comprirent tout à fait la nécessité de prévoir des statuts synodaux pour les relations avec les Orthodoxes. De la part des Catholiques, ce n’était pas du tout du mépris pour les Orthodoxes auxquels on aurait préféré les Juifs et les Musulmans. Simplement, on se disait qu’avec les Orthodoxes l’unité est déjà réalisée et qu’il faut donc s’occuper d’autre chose, en l’occurrence du dialogue interreligieux. Et de fait, en janvier 2002, dans le cadre de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, une conférence, à Marseille, fut organisée à mon grand regret avec pour titre : L’unité : une espérance déjà réalisée; le dialogue des religions : une nécessité spirituelle. Si légitime qu’il soit, le dialogue des religions ne peut ni ne doit être confondu, si peu que ce soit, avec l’œcuménisme.

Si le 27 octobre 1986, la journée de prière pour la paix dans le monde, au cours de laquelle des représentants de toutes les religions se retrouvèrent ensemble, à Assise, ne présentait aucune ambiguïté, la réunion des responsables religieux du monde entier, qui s’est tenue à Assise encore, le 24 janvier 2002, dans la mesure où elle survenait dans le prolongement de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, cette rencontre d’Assise a couru le risque de contribuer à une confusion entre l’œcuménisme et le dialogue des religions. De trop nombreux chrétiens, à l’heure actuelle, n’aperçoivent pas la différence de nature qui sépare le dialogue des religions, si légitime soit-il, et l’œcuménisme. Qu’on organise un colloque – pas en janvier toutefois – sur le dialogue des religions, pourquoi pas, mais la question de ce dialogue n’a aucune place dans le cadre d’une semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Le problème de la primauté dans l’Eglise, celui du mode exact de présence du Christ ressuscité dans le pain et le vin eucharistiques, le problème de la place de la Vierge Marie dans l’économie de notre salut, ces questions peuvent intéresser éventuellement tel ou tel juif ou musulman à titre individuel, mais ce ne sont pas des questions qui se posent entre chrétiens et juifs ou musulmans en tant que représentants du Christianisme, de l’Islam ou du Judaïsme, qui chercheraient ainsi à instaurer une unité de foi : le chrétien qui cesse de confesser la divinité de Jésus de Nazareth cesse ipso factod’être chrétien, et le juif ou le musulman qui se met à la confesser cesse ipso facto d’être juif ou musulman. Si l’unité est déjà là qu’avons-nous encore besoin de prier pour elle ?

Ce qui doit constituer fondamentalement l’unité de l’Eglise, c’est le fait que chacun de ses membres possède en commun avec tous les autres le même mode d’existence, le même mode de participation à la plénitude de vie divine en Christ, à la déification. Ce qui conteste radicalement l’individualisme qui ferait de chaque communauté une individualité elle-même composée d’individus. On peut parler du problème de l’union des Eglises, mais c’est du mystère de l’unité de l’Eglise qu’il faut parler. Ce mystère est cette réalité essentielle concernant directement l’être même de l’homme, sa vocation et sa destinée dont nous parle saint Paul dans son l’épître aux Ephésiens, que les Orthodoxes lisent chaque fois qu’ils célèbrent un mariage. On peut fort bien imaginer que soit réalisée l’union des Eglises sans que, pour autant, la réalité existentielle de l’unité de l’Eglise soit davantage accessible aux individus humains. L’union des Eglises peut fort bien ne pas remettre en question la logique individualiste, l’éthique individualiste, la religiosité individualiste, le salut individualiste, les droits de l’individu. D’un point de vue orthodoxe, l’œcuménisme ne saurait être authentique s’il est, si peu que ce soit, individualiste.

Lorsque, dans le Credo , nous affirmons que l’Eglise est une , nous voulons dire que toutes les personnes qui la composent – et non point les individus – ont la même et unique raison d’être ce qu’elles sont en son sein. S. Augustin parle des chrétiens qui communient au même corps et au même calice en disant qu’ils sont ceux qui ont la même manière de vivre . Chaque personne constitue une unité existentielle particulière, mais elle n’est pas pour autant réductible à un individu . En effet, le mode d’existence de cette unité particulière n’est pas autonome, arbitraire, individuel, encore moins individualiste, mais fondamentalement personnel et ecclésial. C’est un mode d’existence en communion. Et parler de mode d’existence, c’est aussi bien parler de mode de pensée, de sentiment, de volonté, d’action. L’ unité de l’Eglise est indissociable de la vérité de l’Eglise, qui est une vérité non pas intellectuelle et notionnelle, abstraite et conceptuelle, mais existentielle, vécue, savourée et intériorisée, expérimentée vitalement et sapientielle. Cette vérité n’existe pas dans une égale mesure et de manière équivalente dans les différentes ramifications du christianisme historique. L’œcuménisme doit concevoir l’Eglise comme intérieure , mais non point comme invisible et anhistorique. Car si l’unité de l’Eglise est de par soi invisible, elle se dissout dans un relativisme historique pour qui la Tradition ecclésiale existe dans sa vérité à la fois partout et nulle part.

La finalité de l’effort œcuménique doit être de recomposer une unité dont l’essence ne soit pas quantitative mais qualitative. Au 7 ème siècle, lorsque les monophysites des provinces orientales de l’Empire byzantin étaient prêts à ouvrir la porte à toutes les invasions, quand le souci principal de l’empereur byzantin était de se les rallier, fût-ce au prix de compromis doctrinaux tels que le monoénergisme ou le monothélisme , quand le pape Vitalien, le patriarche de Constantinople et l’épiscopat étaient solidaires pour accepter de se soumettre à la consigne impériale qui était de renoncer à la controverse, c’est-à-dire, en fin de compte, à renoncer à affirmer en Christ l’existence d’une volonté humaine et pas seulement divine– ce qui était une concession faite au monophysisme –, où se situait alors l’unité de l’Eglise ? Dans la personne d’un vieillard de 80 ans, considéré comme un rebelle et une menace pour l’unité politique de l’empire byzantin, un vieillard à qui l’on trancha pour cela la langue et la main droite et qui en mourut. Ce grand et beau vieillard s’appelait saint Maxime le Confesseur. En ces moments éminemment critiques pour l’orthodoxie de l’Eglise, ce n’est pas une institution qui sauvegarda la vérité, ce ne furent pas des réunions d’experts, de commissions et de sous-commissions, c’est la Vérité qui suscita un prophète solitaire qui, sur le moment, put donner l’impression d’être la voix de celui qui clame dans le désert ( Is. 40, 3 et Mt. 3, 3 ), mais en qui l’Eglise finit par reconnaître la plénitude de sa foi. L’Eglise est une là où elle est vraie. L’unité de l’Eglise se situe dans la vérité de l’Eglise. Et je répète qu’il ne s’agit pas d’une vérité intellectuelle et notionnelle, mais existentielle et sapientielle. Cette vérité concerne un certain mode d’existence.

C’est pourquoi, dans le Credo , les Orthodoxes refusent de traduire kaJolikhn par universelle , mais affirment leur foi en l’Eglise catholique. Par cet adjectif, ils n’entendent pas l’Eglise catholique-romaine, au sens confessionnel du mot, mais le fait que, dans son Mystère, en sa réalité divino-humaine, dans sa vérité existentielle, l’Eglise existe en plénitude aussi bien en une seule personne ou en un très petit nombre de fidèles en communion de foi avec la Tradition diachronique de l’Eglise. Pour dire universel, il y a en grec un autre mot, celui très précisément qui a donné le mot œcuménisme , oikoumenikoV, que nous employons, dans l’Office byzantin, pour désigner Basile de Césarée, Grégoire de Nazianze, Jean Chrysostome, Athanase et Cyrille d’Alexandrie, qualifiés de grands évêques et docteurs universels , … oikoumenikwn Didaskalwn , c’est-à-dire dont le rayonnement s’étendait à l’époque, à tout l’empire byzantin. C’est le sens que le mot a également lorsque nous qualifions Bartholomée 1 er de patriarche œcuménique . Il fut un temps où, dans l’Eglise, il n’y avait ni Européens, ni Américains, ni Extrême-orientaux, ni Africains mais uniquement des Juifs, voire des Galiléens. Et pourtant l’Eglise était d’ores et déjàcatholique . Cet attribut de l’Eglise dans le Credo ne désigne pas un phénomène quantitatif d’expansion numérique dans l’espace, mais une réalité essentiellement qualitative bien que visible et historique. Je ne crois pas en l’Eglise œcuménique , mais en l’Eglise catholique .

S’ils parviennent à jeter sur eux-mêmes un regard loyal, sans complaisance, sans astuce, un regard décapant, qui met à nu toutes les sinuosités et duplicités, tous les replis, tous les détours mensongers, tous les recoins par lesquels les hommes cherchent à résister à la pression d’amour que leur Père céleste, tout en respectant leur liberté, exerce sur leurs cœurs préconstruits pour les épousailles divines, s’ils se montrent capables de cela, les Orthodoxes pourront aider les autres chrétiens à se purifier du juridisme ou du légalisme qu’ils ont introduit dans leur théologie du salut en Christ, dans le sacrement de pénitence, dans la façon de se représenter le mariage et le célibat ecclésiastique, la solidarité entre l’Eglise militante et l’Eglise triomphante, la relation entre cette dernière et les pécheurs décédés, le péché et les conditions de la justification, la catholicité de l’Eglise et la primauté dans l’Eglise, le sacerdoce et le magistère.

Le mystère de la rédemption ne saurait être rationalisé en étant conçu, à partir des notions de satisfaction et de mérite , comme une sorte de contrat et de marchandage entre Dieu le Père offensé par les péchés des hommes, et le Fils, victime qui répare l’injure infinie subie par le Père, en souffrant et en mourant. Quand on sait le rôle qu’a joué le concept de mérite – qui ne vient pas de la sainte Ecriture — dans le conflit qui opposa Luther à l’Eglise romaine de son temps, on ne peut s’empêcher de penser que le juridisme est bien pour quelque chose dans la division des chrétiens jusqu’à nos jours. Parler demérite issu de notre libre-arbitre surnaturalisé par la grâce, c’est indiquer un type d’action ayant pour conséquence que la personne à l’égard de qui l’on mérite nous doit, en retour de notre action, une récompense déterminée. Si l’on dit que l’homme mérite à l’égard de Dieu, ou même que le Christ a méritépour nous à l’égard de son Père, on attribue à l’acte libre de l’homme ou du Christ la propriété de déterminer en Dieu l’obligation de récompenser son auteur d’une manière bien définie sous peine de se déjuger lui-même. On en vient alors à parler de droit strict à la vie éternelle pour l’homme en état de grâce , de participation à la nature divine dans le sens d’une possession de moyens surnaturels nous rendant capables de mériter surnaturellement, de rapport de continuité entre l’action surnaturelle que nous accomplissons et la vie éternelle qui en est la récompense. Sur les questions du mérite, des indulgences, du purgatoire qui, jusqu’à aujourd’hui encore, hypothèquent la dynamique des retrouvailles entre Protestants et Catholiques, les Orthodoxes ont plus de facilité que les Protestants à saisir ce que les Catholiques ont voulu dire et continuent souvent à vouloir dire. Mais ils comprennent tout aussi bien que, tel que cela a été dit, un Protestant n’y peut consentir.

Si, à l’heure actuelle, en Occident, on ne se confesse plus guère, c’est sans doute pour une large part parce que la littérature théologique relative au sacrement du repentir a utilisé trop longtemps, voire utilise encore, tout un vocabulaire emprunté aux jugements devant les tribunaux : tribunal de la pénitence, jugement, sanction, réparation, peine, satisfaction. Le concile de Trente souligne le caractère judiciaire du sacrement de pénitence. C’est un tribunal où les baptisés doivent se présenter à titre de coupables. Et le prêtre est appelé à juger en exerçant un pouvoir de juridiction.

La croyance au purgatoire, elle aussi, s’est exprimée en Occident dans un contexte juridique et légaliste. L’existence du purgatoire n’a été définie dogmatiquement par l’Eglise latine qu’à l’occasion des controverses avec les chrétiens orientaux, en 1439, au concile de Florence. Et la conception du purgatoire qui s’est alors exprimée fut étroitement liée aux idées spécifiquement latines sur la Rédemption : les notions juridiques de dette, de réparation, de satisfaction furent préférées à celles de purification, de perfectionnement ou de sanctification.

De même encore, en ce qui concerne le mariage, un certain légalisme a amené l’Eglise latine à partir de l’idée que le mariage, si sacramentel qu’il soit, est un contrat légal qui s’effectue par l’échange des consentements des deux conjoints considérés comme les ministres du sacrement, le prêtre, voire le diacre n’étant que le témoin chargé par sa présence d’officialiser l’engagement simultanément légal, juridique, et sacramentel des époux. Dans ces conditions, aussi longtemps que vivent les deux époux, même s’ils cessent de s’aimer, du moment qu’ils ont donné librement leur consentement, c’est-à-dire dès lors qu’ils ont posé un acte libre de raison et de volonté, ils ne peuvent plus faire qu’ils ne soient pas véritablement mariés. Par ce libre consentement, qui est un contrat en justice, ils sont entrés dans une institution dont ils ne sont pas les auteurs et le lien qu’ils ont contracté est indissoluble, ayant Dieu pour invisible mais permanent témoin. Inversement, la mort de l’un des deux contractants fait disparaître le contrat. Et l’intransigeance à l’égard du divorce n’a d’égale que l’acceptation sans limitation des remariages après veuvage.

S’ils consentent à être humbles et à se convertir, les Orthodoxes peuvent aussi permettre aux autres formes historiques du christianisme de redécouvrir que la primauté dans l’Eglise doit être un service sacrificiel de la communion des Eglises sœurs . D’une manière générale, il est essentiel que soit toujours sauvegardé le tropoV uparxewV, le mode d’existence de l’Eglise. Et celui-ci exige que la vérité soit toujours communiquée dans l’amour et reçue dans l’humilité. Seul ce mode de communication et de réception de la vérité peut manifester l’Eglise comme icône de la sainte Trinité et sauvegarder l’existence d’une relation vivante entre les sièges épiscopaux, entre les Eglises locales. Une telle relation vivante, organique ne peut exister si la vérité de l’Eglise procède d’un organe objectivé . Jamais les faits historiques vécus par l’Eglise ne doivent devenir des principes abstraits définissant la structure hiérarchique de l’Eglise : ni le fait qu’une Eglise locale soit de fondation apostolique, ni l’autocéphalie, ni la pentarchie. Ce serait introduire une conception du

monde dans ce qui doit être un fonctionnement organique et vivant, animé par la Vie divine du Ressuscité, par le saint Esprit. La puissance de l’Eglise ne peut être qu’une puissance s’accomplissant dans la faiblesse, une puissance de la Croix. La primauté ne peut être que sacrificielle. C’est un service sacrificiel et humble accompli pour sauvegarder la communion entre les Eglises locales. L’Eglise locale est bien davantage qu’une partie, un fragment de l’Eglise universelle. Inversement, l’Eglise locale est inséparable de l’ensemble des autres Eglises locales avec lesquelles elle est en communion et constitue l’Eglise universelle. Il n’y a pas de priorité, ni historique, ni ontologique, de l’Eglise universelle par rapport à l’Eglise locale ou de l’Eglise locale par rapport à la totalité des saintes Eglises de Dieu. Le rapport entre les deux est un rapport de simultanéité et non de priorité.

Je dirai, pour conclure, que le défit que l’Orthodoxie aura à relever tout au long du 21 ème siècle sera d’élaborer une vision orthodoxe du monde à l’intérieur même d’un monde sécularisé. Or, je pense que la possibilité d’une telle élaboration viendra de l’Occident chrétien plutôt que des pays traditionnellement orthodoxes. De l’Occident chrétien, parce qu’en Occident existe désormais une orthodoxie originale, en prise directe avec la modernité, pour le pire—hélas ! – mais aussi et surtout pour le meilleur. De plus en plus, dans un pays comme la France, les Orthodoxes sont confrontés à la nécessité de déconnecter la sphère d’existence liturgique de la sphère d’existence ethnique. Dans la paroisse dont je suis le Recteur, il y a des Grecs et des Russes baptisés dans l’Orthodoxie mais préférant désormais s’exprimer en français dans les célébrations, des syriens et des libanais, des Catholiques-romains de rite latin ou oriental, des Réformés et des Luthériens reçus par chrismation dans l’Eglise orthodoxe, des Musulmans baptisés dans l’Orthodoxie. L’iconostase et les fresques du sanctuaire sont byzantines, tandis que les fresques qui recouvrent en totalité les murs de la nef sont slaves. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, à Marseille, dans la paroisse de la Métropole de France du Patriarcat œcuménique, il n’y a jamais plus eu d’année où le nombre de mariages entre deux orthodoxes aurait excédé le nombre de mariages entre un(e) orthodoxe et un(e) non-orthodoxe. Et depuis 1980, l’année entière se passe généralement sans qu’ait été célébré un seul mariage entre orthodoxes.

L’Eglise est un double mystère de laideur peccamineuse et de beauté incréée, de corruption satanique et d’incorruptibilité paradisiaque, de ténèbres et de lumière, de deuil et de joie pascale, de discorde et d’amour, de chute et de salut, de défiguration de l’image de Dieu en l’homme et de transfiguration thaborique de la personne humaine selon la ressemblance de Dieu, de flétrissure et de déiformité. En Christ seulement est pleinement réalisée l’interpénétration sans confusion de l’humain et du divin formulée à Chalcédoine. Dans l’Eglise de ceux qui périssent et qui cependant sont conviés à se laisser emplir par la divine lumière incréée, l’Ennemi est à l’œuvre et sème à profusion l’ivraie. Cette dualité fondamentale crucifie notre amour de l’Eglise et notre foi en elle. Epouse du Christ, l’Eglise n’est grande et belle et éternellement jeune que par l’amour fou , dont elle est aimée par son Epoux divin. Notre amour du Ressuscité implique notre amour de la Bien-Aimée qui est conviée à ne faire qu’une seule chair avec l’Un de la Trinité devenu l’un des hommes, mort et ressuscité pour que viennent sur les hommes les fleuves d’eau vive de l’Esprit. L’Eglise est un vase d’argile qui contient le feu divin, un amas de scories peccamineuses baignant dans la lave incandescente des énergies divines.

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Il y a encore, dans les Carpathes, dans la région d’Ivano-Franivsk, le monastère du Prophète Elie , à Yaremtcha-Dora, et le monastère Saint André Pervozvannyi , au village de Osmoloda.

Ce monastère est appelé la laure de la sainte Assomption . Faut-il entendre Dormition et ne situer la latinisation qu’au niveau de la traduction française ou bien l’expression ukrainienne correspondante signifie-t-elle elle-même Assomption et non Dormition , ce qui signifierait que la latinisation est allée plus loin ? En effet, la conception orthodoxe du péché originel est avant tout la conception d’une mortalité héréditaire, amenant des individus de la race humaine à commettre des péchés, mais ne supposant aucune culpabilité pour le péché des ancêtres. Marie naquit de Joachim et non point d’Anne seulement. La mortalité lui fut transmise par génération naturelle. Et si les Orthodoxes croient que Dieu l’a glorifiée après sa mort dans son corps même, ils affirment en même temps, en parlant de Dormition pour désigner la fête du 15 août, que la servante du Seigneur n’est pas plus grande que son Seigneur, lequel a expérimenté la mort et la déréliction du tombeau. Elle lui est même inférieure, en ce sens qu’elle mourut de mort naturelle, donc par nécessité, tandis que lui, qui n’était pas issu d’une génération naturelle, ne mourut que parce qu’il le voulut librement, conformément au Dessein de son Père sur lui, et afin de pénétrer de part en part de sa divinité notre humanité pécheresse et déchue. Au contraire, l’idée d’une immaculée conception peut porter à croire que Marie est remontée auprès du Ressuscité sans être passée par la mort.

En affirmant la Dormition de la Mère de Dieu, c’est-à-dire que celle-ci est morte de mort naturelle, l’Eglise orthodoxe indique que des énergies destructrices se sont développées dans son corps, qu’elles se sont accumulées concurremment avec celles de la vie jusqu’à provoquer peut-être un infarctus, par exemple. Certes, jamais aucun concile ne délivrera le permis d’inhumer de la Mère de Dieu, mais il suffit que l’Eglise affirme qu’elle est décédée de mort naturelle pour qu’on comprenne qu’elle a participé avec son corps à l’hérédité adamique, hérédité faite de mortalité, de fragilité, d’infirmité. Marie n’a peut-être été malade qu’une fois dans sa vie, mais il a bien fallu qu’elle le soit pour mourir de mort naturelle.En tant qu’infirmité de l’être humain, en tant que mortalité, ce que nous appelons le péché originel est invincible et inéluctable pour n’importe quel être humain si saint soit-il . Or la Vierge Marie fut intégralement un être humain Dans le cas de la Vierge Marie, le péché originel est demeuré en elle sous la forme de la mortalité, de l’infirmité de l’humaine nature qui nous amène à mourir de mort naturelle , mais le saint Esprit qui, à l’Annonciation, l’avait couverte de son ombre , coopéra avec sa liberté pour réaliser en elle une libération personnelle des péchés, une impeccabilité personnelle . Marie porte le poids du péché originel, et simultanément l’idée d’un quelconque péché personnel est inadmissible dans son cas.

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La douloureuse question de l’intercommunion

Par deux fois m’est posée avec beaucoup de foi, sans esprit de protestation et de revendication, l’inévitable et difficile question de l’ intercommunion. Mon second interlocuteur me dit – par interprète interposée – que le Cardinal gréco-catholique de Lviv, a proposé aux Orthodoxes, de communier ensemble à la liturgie des Présanctifiés, en Carême, dans un esprit pénitentiel de metanoia et de demande réciproque de pardon.

Je tâche de répondre d’une façon, non point théorique et intellectuelle, mais existentielle qui, me semble-t-il, va droit au cœur de mes interlocuteurs. Je dis que seul l’intellect est clair et distinct au sens que Descartes donne à ces deux adjectifs et qu’au contraire la vie est par essence tissée de contradictions.

En l’occurrence, dis-je à mes interlocuteurs, j’aperçois deux réalités qui s’entrechoquent lors même que je ne peux sacrifier l’une à l’autre, parce qu’aucune des deux n’est moins réelle et importante que l’autre et ne saurait donc lui être sacrifiée.

Il y a donc en premier lieu le fait que, dans la septième des prières que nous récitons avant de communier, nous disons : Emoi de to proskollas J' ai tw Qew agaJon esti, quant à moi, c’est un bien que d’être fortement attaché à d’ être collé à Dieu… Le verbe simple kollaw , ( kollaw ), dont est formé le verbe proskollasJai ( proskollasthai ) signifie d’abord, coller, souder, appliquer une ventouse. Et je fais remarquer à mes amis que le verbe grec qui est ici utilisé — proskollaomai , proskollaomai, est le même que celui qu’on rencontre dans le livre de la Genèse ( Gn , 24 ), dans l’épître aux Ephésiens ( Ep. , 31 ) ainsi que dans les prières de l’Office du mariage.

Et je fais remarquer à mes interlocuteurs successifs que, dans sa première lettre aux Corinthiens, saint Paul va jusqu’à penser à partir du texte de Gn. , 24 le rapport sexuel d’un homme avec une prostituée : Ne savez-vous pas que celui qui s’unit à la prostituée n’est avec elle qu’un seul corps ? Car « les deux », est-il dit, « deviendront une seule chair » ( I Co. , 16 ). En effet, l’amour humain quel qu’il soit, où qu’il soit, et où qu’il tende, procède de Dieu, a sa source en Dieu, part de Dieu. Le mystère de l’amour possède un caractère divin qu’il ne tire pas de son objet, puisqu’il le possède lors même qu’il s’adresse aux autres hommes.

Le mystère de l’amour est un don de Dieu. Il n’y a qu’un seul et même amour, soit qu’il unisse les hommes entre eux, soit qu’il les unisse à Dieu, car il engendre en l’homme la même attitude fondamentale de dilection, il procède de la même source divine, et il tend, fût-ce inconsciemment, à la même source incréée. Quel que soit le vis-à-vis humain par lequel il est accueilli quelle que soit la pureté plus ou moins impure du miroir qui le réfléchit , l’amour est en chacun de nous aspiration à la transparence, besoin d’ouverture décisive et exigence de don gratuit de soi-même. A la surface de l’âme humaine, qu’il se fixe sur Dieu ou sur les autres hommes, l’amour ne procède pas de son fond propre mais de Dieu lui-même. Et, de par soi, il ne tend à rien d’autre qu’à Dieu dont il procède de manière consciente ou inconsciente. On ne fait pas l’amour, c’est lui qui nous fait dans la mesure où il procède du Dieu qui est amour. L’amour d’un homme pour une prostituée est un amour dévoyé, c’est entendu mais son énergie ne procède pas moins de Dieu. Il ne s’agit donc pas de chercher à le détruire mais à le ré-orienter.

Il y a donc, en premier lieu, cette réalité très forte de la consanguinité, de la concorporéité, de la consubstantialité, de l’union entre les hommes que crée la communion eucharistique au même calice, et qui évoque la puissance et la profondeur de l’union conjugale.

Si donc je communie dans l’Eglise gréco-catholique, cela signifie que mon Métropolite, avec qui je suis en consanguinité et concorporéité eucharistiques, et qui concélèbre avec le patriarche œcuménique, peut concélébrer avec le cardinal gréco-catholique de Lviv, lequel concélèbre avec le pape. Or, ce n’est pas encore le cas pour l’instant. Ce n’est pas avant tout une affaire d’obéissance et de discipline, mais, je le répète, de consanguinité, de concorporéité, de consubstantialité.

Mais il y a une seconde réalité, tout aussi réelle, dont les Orthodoxes ne parlent jamais, et mes interlocuteurs me savent gré d’en parler . Ou bien je considère que la messe catholique – latine ou orientale – est vide de contenu proprement eucharistique, qu’elle signifie seulement que, comme l’écrit Sartre dans La Nausée , un homme boit du vin devant des femmes à genoux , ou bien je crois que l’Esprit saint vient effectivement changer le pain et le vin en Corps et en Sang du Ressuscité. Mais alors se pose une terrible question : je crois que c’est véritablement le Corps et le Sang du Ressuscité, et je me garde bien d‘y toucher. C’est donc que le Ressuscité est alors, hic et nunc , latin ou gréco-catholique, et que n’étant pas le Ressuscité orthodoxe, moi, qui le suis, je ne peux accepter qu’il entre sous mon toit que lorsque je suis en mesure de lui délivrer une attestation d’Orthodoxie. Il y a une contradiction fondamentale à reconnaître l’ecclésialité, l’apostolicité de l’Eglise catholique, et à refuser de communier à l’eucharistie qu’elle célèbre. En bonne logique, refuser la communion devrait signifier la négation de la réalité de l’épiclèse et donc, en fin de compte, de l’ecclésialité. De même, il est incohérent de ne pas chrismer un conjoint non-orthodoxe et de le marier à un(e) orthodoxe, et de lui refuser ensuite la communion.

Actuellement, il y a ceux qui ne considèrent que la consanguinité, la concorporéité, la consubstantialité engendrées par la divine communion au même calice eucharistique. Face à eux, il y a ceux qui sont scandalisés par le fait de distinguer un Christ ressuscité catholique d’un Christ ressuscité orthodoxe. Il y a ceux qui raisonnent en bonne logique , et il y a ceux qui suivent les impulsions de leur affectivité. La vérité n’est ni dans la bonne logique , ni dans l’affectivité, ni dans l’idée que l’acte de communier pourrait être un moyen de faire advenir l’unité. Sans doute faut-il ne chercher la vérité ni dans l’intellect ni dans les pulsions, ni dans le souci d’efficacité à tout prix, mais dans la vie. Or la vie est faite de contradictions qui nous crucifient, qui mettent à mort en nous l’humain trop humain, mais qui nous permettent finalement de nous recomposer en uns sphère d’existence supérieure.

 

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Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

Au Monastère Syriaque de

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en

semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine

tous les :

*22 et

*29 du mois)

 

 

 

+++

 

DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous !

(Adresse ci-dessous)

 

+++

 

 

*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

 

*30 Juin, Fête des Saints Apôtres

 

+++

 

*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

et aux Saints du Kerala.

 

 

St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

St Gregorios de Parumala, priez pour nous !

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 2 Juillet  à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 10:23
'If you have anything against any man, forgive it: you come here to receive forgiveness of sins, and thou also must forgive him that has sinned against you. Else with what face will you say to the Lord, "Forgive me my many sins," if you have not yourself forgiven your fellow-servant even his little sins.' (St. Cyril of Jerusalem)

'If you have anything against any man, forgive it: you come here to receive forgiveness of sins, and thou also must forgive him that has sinned against you. Else with what face will you say to the Lord, "Forgive me my many sins," if you have not yourself forgiven your fellow-servant even his little sins.' (St. Cyril of Jerusalem)

 

 

 

JEUDI 13 JUIN 2016 [JEÛNE DES APÔTRES (PRÉPARANT LES FÊTES DE ST PIERRE ET PAUL (29 JUIN) ET DES SAINTS APÔTRES (30 JUIN) ] /ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR...

Livre de Jérémie 1,4-10.

En ces jours-là, la parole du Seigneur me fut addressée en ces termes :
"Avant de te former dans le sein de ta mère, je te connaissais, Et avant que tu sortisses de ses flancs, je t'ai consacré ; Je t'ai établi prophète des nations." 
Et je dis : "Ah ! Seigneur Jéhovah, je ne sais point parler, car je suis un enfant !" 
Et Jéhovah me répondit : "Ne dis pas : Je suis un enfant, Car tu iras vers tous ceux à qui je t'enverrai, Et tu diras tout ce que je t'ordonnerai. 
Sois sans crainte devant eux, Car je suis avec toi pour te délivrer," dit Jéhovah. 
Puis Jéhovah étendit sa main et toucha ma bouche, et Jéhovah me dit : "Voici que je mets mes paroles dans ta bouche ; 
Vois, je t'établis en ce jour sur les nations et sur les royaumes, Pour arracher et pour abattre, Pour ruiner et pour détruire, Pour bâtir et pour planter. 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,5-17.

Aux jours d'Hérode, roi de Judée, il y avait un prêtre nommé Zacharie, de la classe d'Abia ; et sa femme, qui était des filles d'Aaron, s'appelait Elisabeth. 
Tous deux étaient justes devant Dieu, marchant dans tous les commandements et ordonnances du Seigneur d'une manière irréprochable. 
Et ils n'avaient point d'enfants, parce qu'Elisabeth était stérile, et ils étaient l'un et l'autre avancés en âge. 
Or, comme il était de service devant Dieu au tour de sa classe, 
il lui échut par le sort, selon la coutume du service divin, d'avoir à entrer dans le sanctuaire du Seigneur pour offrir l'encens. 
Et toute la multitude du peuple était au dehors en prière, à l'heure de l'encens. 
Un ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l'autel de l'encens. 
Zacharie, en le voyant, fut troublé, et la crainte le saisit. 
Mais l'ange lui dit : " Ne crains point, Zacharie, car ta prière a été exaucée : ta femme Elisabeth t'enfantera un fils que tu appelleras Jean. 
Et ce sera pour toi joie et allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance ; 
car il sera grand devant le Seigneur, il ne boira ni vin ni rien qui enivre, et il sera rempli de l'Esprit-Saint dès le sein de sa mère ; 
il ramènera beaucoup des enfants d'Israël au Seigneur leur Dieu ; 
et lui-même marchera devant lui, avec l'esprit et la puissance d'Elie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants et les indociles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. " 
 



Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien 
Homélies sur St Luc, n°4 (trad. SC 87, p. 129s) 
 

« Il sera rempli du Saint Esprit dès le sein de sa mère. »

 

La naissance de Jean est pleine de miracles.

Un archange a annoncé l'avènement de notre Seigneur et Sauveur ; de même, un archange annonce la naissance de Jean.

« Il sera rempli du Saint Esprit dès le sein de sa mère. »

Le peuple ne reconnaissait pas notre Seigneur qui accomplissait

« des miracles et des prodiges »

et guérissait leurs maladies, mais Jean, encore dans le sein maternel, exulte de joie.

A l'arrivée de la mère de Jésus, on ne peut pas le retenir et il essaie d'aller à sa rencontre.

« Dès l'instant que ta salutation a frappé mes oreilles, dit Élisabeth, l'enfant a tressailli de joie dans mon sein »

(Lc 1,44).

Encore dans le sein de sa mère, Jean avait déjà reçu le Saint Esprit... 

L'Écriture dit ensuite

« qu'il ramènera de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu ».

Jean en ramena « un grand nombre » ;

le Seigneur, non pas un grand nombre, mais tous.

En effet, c'était son œuvre de ramener le monde entier à Dieu le Père. 


« Et il marchera le premier en présence du Seigneur dans l'esprit et la puissance d'Élie »...

Comme en tous les prophètes, il y avait en Élie puissance et esprit...

L'Esprit, qui avait reposé sur Élie, est venu sur Jean et la puissance qui habitait Élie est apparue en lui.

L'un a été transporté au ciel (2R 2,11) mais l'autre a été le précurseur du Seigneur, et il est mort avant lui pour descendre au séjour des morts annoncer son avènement. 

Image du Blog gjl038.centerblog.net

Ne t'appuie pas sur ton savoir personnel, afin de ne pas être abandonné aux mains des démons, qui te conduiraient dans leurs pièges inextricables, et t'envelopperaient de terreur, jusqu'à te rendre complètement confus, ne sachant même plus où tu te trouves.

Ne lève pas le pied pour la marche, sans avoir prié auparavant, particulièrement si le chemin est obscur.

Que la supplication ne quitte pas ta bouche, et joins-y la confession de ta faiblesse et de ton ignorance.

Tu seras ainsi soutenu parla miséricorde, au moins grâce à ton humilité, même si tu n'en es pas digne.

Là où l'œuvre fait défaut, l'humilité et l'action de grâces sont pleinement accueillies à leur place par Dieu, et celui qui s'humilie recevra une récompense pour un geste qu'il n'a pas su poser.


Celui qui se tient dans l'humilité, parce qu'il a manqué à ce qui était demandé, est davantage aimé par Dieu que celui qui pense lui faire une faveur par ses nombreuses œuvres.

Mais celui qui possède à la fois les œuvres et l'humilité a installé deux grands luminaires au-dedans de lui, auprès desquels son âme trouve ses délices, et il fait en tout temps la joie de Dieu.


Là où l'ouvrage fait défaut, la qualité de l'humilité comblera ce manque. La puissance, grâce à laquelle l'humilité est en mesure de contrôler l'âme, consiste dans le brisement produit par les labeurs spontanés, qui naissent du souvenir des péchés commis.

Sans ce brisement (du cœur), il n'est pas possible d'échapper aux péchés de tous les jours, ni de recevoir le pardon de ceux commis auparavant.

Mais même si l'on ne pratique guère de labeur, il est toujours possible de se sentir affligé dans sa Pensée, de se souvenir continuellement de ses péchés, d'avoir une basse opinion de soi devant Dieu, d'être paisible et semeur de paix parmi les autres, d'honorer tout le monde, d'être recueilli en soi-même, de rire rarement, de ne pas être bavard, d'avoir une bonne parole pour tout le monde, de rendre grâces dans son cœur au milieu des épreuves, de garder un silence sage et des membres bien rangés, et de se souvenir que, quoi qu'il arrive, l'on est mortel et qu'il faudra (un jour) quitter ce monde.

 

Toutes ces choses ne demandent pas obligatoirement du labeur corporel, mais elles sont l'orne¬ment de la Pensée.


Mais celui qui néglige même ce qui ne demande pas de labeur corporel, ni ne suppose la peine ou la vigueur du corps, mais qui peut être acquis même par quelqu'un de faible, celui-là s'est laissé aller à la négligence de sa Pensée, et sera justement blâmé par Dieu.

Dieu n'a pas besoin d'un ouvrage qui soit imposant, comme il a besoin de l'excellence du désir.

Car Dieu ne distingue pas une âme vertueuse à partir de ses œuvres, mais à partir de l'excellence de son désir orienté vers lui, et à partir d'un cœur qui sans cesse se repent.

Tout comme il ne reconnaît pas le pécheur à partir de ses actes. Les actions sont souvent empêchées par les circonstances, tout comme nombre d'actions bonnes et mauvaises sont accomplies malgré leurs acteurs.

Dieu regarde plutôt le désir de la volonté, et voit en quoi celui-ci prend plaisir. La qualité de l'âme lui suffit, même sans œuvres, s'il est impossible de les accomplir. […]


Prends soin de tes pensées, et ne les dirige pas sur les autres.

Ne tiens aucun homme pour mauvais, car à un autre moment, tu verras différemment celui qui te semble mauvais aujourd'hui.

Ne poursuis donc pas des suggestions qui semblent te révéler leurs intentions, car dès que l'amour est présent, celui-ci cache même leurs fautes ; mais l'absence d'amour pro¬vient des ténèbres de l'âme.


Celui qui n'aime pas son prochain, mais prétend aimer Dieu, se trompe sans le savoir.

Il n'y a rien qui excite autant la colère de Dieu, et qui l'irrite, que quelqu'un qui, assis dans sa cellule, pense à son compagnon et transforme sa cellule en une cour de justice, lui-même jouant au juge et condamnant les défaillances des autres.

Alors que lui se considère comme un converti et qu'il répète dans sa prière : « Pardonne-moi comme j'ai pardonné. »


Si celui qui juge ceux qui l'offensent encourt pour lui-même une sévère condamnation devant la justice de Dieu, quel ne sera pas notre sort, nous qui jugeons même des actes éloignés.

Si ta conscience ne peut pas voir ni supporter les défaillances et les faiblesses des autres, pars donc ailleurs !

Comment est-il possible de tenir tous les hommes pour bons, si la quiétude nous fait défaut ?


Sois instrument de paix et reste humble afin d'être plein de miséricorde pour tous.

Les circonstances extérieures (telles qu'on les voit) changent avec l'activité du cœur, selon que celle-ci est orientée vers le bien ou vers les tentations.

Ne sois pas réprobateur ni redresseur des torts des autres.

Ne te laisse pas dominer par un zèle mauvais qui agite ton âme.

Celui qui est rempli d'un tel zèle et dont la Pensée s'agite continuellement au sujet des autres ne sera jamais digne de cette paix spirituelle dans laquelle s'ébranlent les intuitions sur la douceur que Dieu déploie devant les mondes.

C'est par la dissipation de la Pensée qu'un tel zèle pénètre chez quelqu'un, parce qu'on lui a permis de circuler parmi les actions des autres, comme un navire sans pilote.


Celui qui se laisse ainsi distraire et qui se fait du mauvais sang au sujet des actions mauvaises des frères, ne peut pas être mort au monde.


Un tel zèle visant la conduite des autres peut s'installer durablement chez quelqu'un pour deux raisons : ou bien par orgueil, ou bien par sottise.

En dehors de ces deux cas, il n'y a aucun motif qui puisse être à l'origine d'un tel zèle.

Ou bien l'on s'imagine que ses propres défauts sont minimes en comparaison de ceux des autres - ou peut-être pense-t-on même n'en avoir pas du tout ! - et l'on se croit capable de ramener tout le monde à la vérité.

Ou bien il semble que l'on deviendra l'ami de Dieu en faisant preuve de haine vis-à-vis des pécheurs, ce qui est le signe évident d'une conscience stupide et complètement étrangère à toute (vraie) connaissance de Dieu.

Un tel homme semble ignorer que les saints ont accueilli la mort sous différentes formes, dans le but de ramener des méchants et des assassins sur le chemin vers Dieu, grâce à leur amour.


Ceux qui perçoivent le Dessein de Dieu et qui ont été entièrement rendus dignes de connaître son désir se laissent mettre à mort pour les pécheurs, à l'image du Fils de Dieu.


Ô Christ, dont les puissantes délices et l'espérance sont trop élevées pour la conscience humaine, sème ton espérance dans mes desseins, afin que ma Pensée, en te ressentant, cesse de regarder les choses de la terre.

Car elle ne peut, Seigneur, cesser de se laisser distraire par celles-ci à moins d'être distraite par toi, comme il n'est pas possible non plus qu'elle tienne quelqu'un comme mauvais, à moins d'ignorer complètement ton espérance, et d'avoir le regard confiné à la terre, égal à celui d'une taupe.

 

PRIERE:


Accordez-moi, Seigneur, de mourir à toute chose, afin que par cette mort Vous puissiez m'accorder de ressentir le mystère de la vie nouvelle.


Seigneur, ceux qui vivent pour ce monde-ci n'ont jamais été jugés dignes de ressentir cette connaissance-là, mais ceux- là seuls qui étaient morts durant leur vie d'ici-bas, à cause de cette bonne espérance qui leur est réservée, et qui offraient en tout temps à Dieu leur prière et leurs larmes, le suppliant avec un ardent amour qu'aucun homme ne fût exclu de ces délices.

 

(St Isaac le Syrien
Œuvres spirituelles II, 41 discours récemment découverts, Ed. ABBAYE DE BELLEFONTAINE, collection « spiritualité orientale»n° 81, 
Traduction Dom André Louf, pages 111-116.)

 

 

Une qu’on pouvait placer à l’entrée d’un magasin de bricolage :

 

Humour

 

« Bricoleurs, oubliez vos complexes.

N’oubliez jamais que le Titanic

a été construit par des professionnels

et l’Arche de Noé par un amateur ! »

 

+++

 

DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous !

(Adresse ci-dessous)

 

+++

 

 

*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

 

*30 Juin, Fête des Saints Apôtres

 

+++

 

*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

Chers amis. Aloho m'barekh.


 

En tant que Métropolite et, dès lors, responsable de notre

 

Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma,

 

fondée et canoniquement établie grâce à la volonté et l'élan

 

missionnaire des Chrétiens de St Thomas (Eglise Orthodox

 

e Malankare , Eglise Orthodoxe des Indes), il est de mon

 

devoir, pour toujours mieux servir les Fidèles du Christ

 

 

qui nous honorent de leur confiance, d'établir notre

 

 

Mission sur le Roc de la Foi et une sécurité

 

 

canonique incontestable.


 

Je vous convie donc:
 

1) A l'Assemblée Générale Ordinaire de l’Association cultuelle

 

de la Métropolie (Archidiocèse) qui se tiendra lors du repas le

 

 

dimanche 3 Juillet prochain ainsi que nous vous y

 

 

avons convoqué par S.MS et lors des Messes.


 

2) A prier dès maintenant l'Esprit Saint pour

 

 

une réunion très importante que j'aurai en

 

 

Allemagne le lundi 4 Juillet avec une haute Autorité des

 

Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe.


 

Nous vous invitons soutenir par vos ferventes prières cette

 

réunion importante pour les intérêts de l'Eglise et l'unanimité

 

du témoignage chrétien des Eglises de Tradition Syriaque.

 

 

Puisse la Mère de Miséricorde être à nos côtés et

 

 

près de vous tous comme "Mère du Bon Conseil" !

 


 

Votre fidèlement en Notre-Seigneur.

 

 

Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite


 

=========

 

Dear friends. Aloho m'barekh.


 

As Metropolitan and therefore responsible

 

 

our local Church Syro-Orthodox

 

 

French Mar Thoma founded and canonically established

 

through the will and the missionary impulse of Christians

 

 

St Thomas (Malankara Orthodox Church,

 

 

Orthodox Church of India)

 

 

it is my duty, to better

 

 

serve the faithful of Christ

 

 

who honor us with their trust, to establish our

 

 

Mission on the Rock of Faith and safety

 

 

indisputable canonical.


 

So I invite you:
 

1) At the Annual General Meeting of the of the Metropolis

 

Association (Archdiocese) to be held during the meal

 

 

Sunday 3rd July next and we are

 

 

were invited by S.MS and during Masses.


 

2) To pray now the Holy Spirit to

 

 

a very important meeting that I will have in

 

 

Germany on Monday 4 July with a high Authority of

 

O Jacob de Toul, père et hiérarque, intercède auprès du Christ Dieu pour qu'Il sauve nos âmes.

On ne saurait révoquer en doute la naissance de Jacob, dans le diocèse de Toul même, et au village de Bertigny (Haute-Marne), où ses parents avaient les propriétés dont il hérita. Ce qui est plus difficile à constater, c’est, s’il fut d’abord religieux au monastère de Gémonde, sur la Sarre, ensuite évêque de Toul, ou bien s’il se retira seulement dans cette abbaye après son abdication de l’épiscopat.

Quoi qu’il en soit, élevé sur le siège épiscopal qu’il devait rendre encore plus respectable et plus saint, Jacob assista, comme évêque, au concile de Compiègne, l’an 757. Il en souscrivit les actes de cette façon : Jacobus, peccator subscripsi. Dans ce concile, auquel prirent part l’évêque Georges et le sacellaire Jean, tous deux légats du Pape, on dressa dix-huit canons, lesquels se rapportent exclusivement au mariage. 
Le roi Pépin s’y trouva. Il y reçut en audience solennelle les ambassadeurs de l’empereur Constantin qui, entre autres présents, lui offrirent des orgues, ce que tous les historiens ont remarqué, parce qu’elles furent les premières qui parurent en France.

Saint Jacob fut appelé, en 761, à la dédicace de l’église de Gorze ; son nom se trouve inscrit, dans le cartulaire de cette abbaye, avec ceux des autres évêques présents à la cérémonie.

Jacob, pressé par l’amour de la retraite, quitta son évêché et se retira au monastère de Gémonde, comme nous l’avons indiqué. Il en sortit l’an 765, pour se rendre au concile d’Attigny (Ardennes) que Pépin y avait convoqué. Son nom se trouve parmi ceux des prélats qui y assistèrent et l’on comprend que l’évêque ait pu l’écrire comme il a fait : Jacob, episcopus de monasterio Gamundias. Il pouvait à son nom ajouter un titre qu’il n’avait pas perdu, et il devait indiquer le lieu de sa résidence actuelle, pour marquer son abdication du siège de Toul, dans lequel il avait alors un successeur.
Plus tard il fit le voyage de Rome. A son retour, il passa par Dijon pour y vénérer les reliques de saint Bénigne, dans l’église du monastère de ce nom. Les religieux le reçurent dans leur abbaye ; mais il y fut attaqué d’une maladie violente qui, en peu de jours, le conduisit au trépas, l’an 767 ou 768. En conformité du désir qu’il avait auparavant manifesté, il fut inhumé, auprès du tombeau du saint martyr qu’il était venu visiter.

(D'après le site ''Introibo'')

===

 

Sainte Audrey
(abbesse +678)

 

 

 

Son vrai nom est Etheldrede qui signifie de « haut rang royal », on en a fait Audrey.

 

 C’était l’époque des sept royaumes anglais, Sussex, Wessex, Kent, Mercie, Est-Anglie et Northumbrie, elle était la fille du roi de l’Est-Anglie.

 

Elle voulait rester vierge mais son père la maria au vieux prince Tombert, on dit que le mariage ne fut pas consommé. Veuve au bout de trois ans, elle pensait entrer dans une abbaye lorsque son père lui fit épouser le fils du roi de Northumbrie.

 

Comme ce n’était encore qu’un enfant, elle put rester fidèle à son vœu, mais quand il voulut devenir son mari elle s’enfuit et demanda protection à l’évêque d’York, et elle se réfugia à l’abbaye de Cunningham. Le mariage fut finalement annulé et Audrey put fonder l’abbaye d’Ely dont elle devint l’abbesse.

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Etheldreda (Aethelthryth, Audrey) was born in eastern England, the daughter of King Anna of East Anglia. She married twice and in both marriages was said to have kept a vow of virginity, to the extent that she fled to a convent when her second husband tried to force a consummation of their marriage. In 673, she founded a monastery in the city of Ely, and many of her relatives and descendants followed her as its abbesses until the monastery was destroyed by the Danes in 870.

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AUDREY 23 JUIN

 

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The Holy Martyr Agrippina,
was by birth a Roman. She did not wish to enter into marriage, and totally dedicated her life to God. During the time of persecution against Christians under the emperor Valerian (253-259) the saint went before the court and bravely confessed her faith in Christ, for which she was given over to torture. They beat the holyvirgin with sticks so severely that her bones broke. Afterwards they put St Agrippina in chains, but an angel freed her from her bonds.

The holy confessor died from the tortures she endured. The Christians Bassa, Paula and Agathonike secretly took the body of the holy martyr and transported it to Sicily, where many miracles were worked at her grave. In the eleventh century the relics of the holy Martyr Agrippina were transferred to Constantinople.
 
BONNE FETE AUX JACOB , AUDREY et ETHEL
 
 
« Marie étendra le Royaume du Christ jusque chez les Mahométans »

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Saint Louis-Marie Grignion de Montfort affirme dans le "Secret de Marie" :

« Jésus-Christ viendra, comme toute l’Eglise l’attend, pour régner partout, à l’époque et de la manière dont les hommes s’attendent le moins.  

« A la fin des temps, plus rapidement qu’on ne le pense, Dieu suscitera de grands Saints pour établir le règne de son Fils sur le monde corrompu, par le moyen de la dévotion à la Très Sainte Vierge. »

« Dans les derniers temps, le pouvoir de Marie se manifestera à tous. Elle étendra le Royaume du Christ jusque chez les Mahométans. » 

« Marie doit éclater, plus que jamais en miséricorde, en force et en grâce dans les derniers temps… » 

« Les amis du monde persécuteront plus que jamais ceux et celles qui appartiennent à la Très Sainte Vierge. Mais l’humble Marie aura toujours la victoire… » 
  
« Le pouvoir de Marie éclatera sur tous les démons particulièrement dans les derniers temps… »

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ 
  O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ 
  yoldath aloho/  Mother of God/ 
  saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ 
  nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ 
  Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 

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Au calendrier Malankare Orthodoxe:

"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

 

 

 

DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

 

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EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER

 

VOTRE PRIERE...

 

 

 

 

 

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Les Religions sont-elle vilentes en soi ?

• 1.
On est religieux. Ou pas. Il faut choisir. Religieux, il est normal d’accepter un cadre symbolique, une institution, fréquemment des manières de voir le monde et de constituer des groupes endogames qui donnent une identité. Cela peut rendre le dialogue impossible avec d’autres, surtout lorsque l’homme religieux qui accepte un absolu se croit facilement en charge de défendre cet absolu contre tous les « impurs » et toutes les « impuretés ». surtout lorsqu’il pense que cet absolu comme universel et cherche à l’imposer aux autres.
• 2.
A l’aube des temps modernes, pour éviter les conflits religieux, l’Europe a inventé la théorie « cujus regio, ejus religio» (« tel prince, telle religion »), donnant aux Etats la charge de la paix idéologique. Lorsque la pluralité d’opinions a été finalement acceptée, cette théorie a pu conduire à faire de la laïcité une religion.
• 3.
La foi est l’humble recherche de Dieu à la suite d’Abraham. Elle fait du croyant un nomade, comme un étranger dans son propre pays, solidaire de tous ceux qui cherchent Dieu comme lui. Il les reconnaît comme créés par Dieu et sait discerner en eux des frères. La foi chrétienne appelle à regarder le Christ en Croix. Elle veut faire connaître à tous celui qu’elle considère être comme le Chemin. Mais c’est en parlant au cœur, alors qu’il n’a plus aucun pouvoir – et qu’il n’en revendique aucun – que, de sa Croix, il attire l’humanité. L’amour seul est digne de foi.
• 4.
De tout temps, les hommes sont en conflit et de tout temps, ils ont cherché à sacraliser leurs conflits en disant : « Dieu est avec nous ». Les hommes et les femmes de l’Evangile ne peuvent au contraire que chercher à désacraliser les conflits et inviter à l’intelligence et au courage humains pour les résoudre. Le Christ invite à aimer ses ennemis. La fin du conflit Est-Ouest a été suivie de beaucoup de conflits inter ethniques, qui se sont servis du religieux pour s’opposer « aux autres ». La religion a été utilisée comme substitut du sentiment nationaliste et a pu inspirer des invitations au sacrifice.

Pour en savoir plus, c’est ici.

Pour en savoir beaucoup plus, c’est là.

(Source: Aleteia)

 

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Le Comité international olympique (CIO) a soutenu lors du sommet à Lausanne la décision du Conseil de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF) de suspendre les athlètes russes des Jeux olympiques d'été 2016 qui commenceront le 5 août à Rio de Janeiro, au Brésil.

La décision du CIO revêt un caractère de recommandation alors que la Fédération russe d'athlétisme entend porter plainte devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne pour contester la décision prise. Chaque athlète a d'ailleurs le droit de faire appel.

Le président du CIO Thomas Bach a également déclaré que la sélection russe entière ne serait pas suspendue des JO 2016. Il a de plus accepté la présence d'athlètes russes à Rio de Janeiro.

"Chaque athlète russe peut obtenir la permission de participer aux Jeux olympiques seulement de la part des organisations sportives internationales. Les athlètes russes admis aux JO 2016 y prendront part en tant que membres de la sélection russe, du Comité olympique russe", a souligné M. Bach.

Le Conseil de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme a décidé le 17 juin de maintenir la suspension des athlètes russes pour toutes les compétitions internationales, et ce sur fond de scandale de dopage, le CIO pouvant tout de même autoriser la participation des athlètes russes. La décision prise signifie que les athlètes russes ne pourront pas se présenter aux Jeux olympiques d'été 2016 qui débutent le 5 août prochain à Rio de Janeiro.

Le président russe Vladimir Poutine avait déclaré que la décision de suspendre les athlètes russes à la veille des Jeux olympiques de Rio était injuste, et il avait exprimé son espoir que le Comité international olympique agisse en conséquence.

source

 

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'If you have anything against any man, forgive it: you come here to receive forgiveness of sins, and thou also must forgive him that has sinned against you. Else with what face will you say to the Lord, "Forgive me my many sins," if you have not yourself forgiven your fellow-servant even his little sins.'


(St. Cyril of Jerusalem)

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http://www.citoyens-et-francais.fr/

Les troupes gouvernementales irakiennes ont pratiquement libéré la ville de Falloujah des mains des extrémistes de Daech. Leur opération a permis de libérer de l'esclavage terroriste un nombre important de femmes.

Falloujah sera bientôt libérée du joug islamiste, au moins les dernières victoires de l'armée irakienne laissent le croire. Certes, les terroristes opposent une résistance et plusieurs rues de la ville restent encore sous leur contrôle, mais les troupes gouvernementales ont repris la plupart des quartiers. L'une des dernières victoires significatives est la libération du siège de l'administration de la ville. Toutefois, c'est la libération d'otages qui glorifie cet évènement.

"Nous avons libéré beaucoup d'otages, dont des dizaines de femmes yézidies et chrétiennes de Mossoul. Des femmes syriennes pourraient se trouver parmi elles", a indiqué à Sputnik Zoulfikar al-Baldaoui, représentants de la milice Hachd al-Chaabi.

 

"Du point de vue militaire, la ville est complètement libérée, les forces irakiennes étant présentes dans les quartiers les plus importants. Toutefois, tout le monde sait que Falloujah est une grande ville avec beaucoup de tunnels, de ruelles et d'autres endroits où une résistance peut nous être opposée", a-t-il poursuivi.

 

Commentant la situation dans la province de Salâh ad-Dîn, l'interlocuteur de l'agence a expliqué que les actions militaires ne s'y déroulaient pas sur l'initiative des autorités irakiennes qui semblent vouloir libérer l'aéroport Qayyarah Airfield West. "Nous savons qu'elles sont menées sur l'initiative des Etats-Unis, les forces américaines cherchant à s'emparer de cette base", a conclu M. al-Baldaoui.

source

 

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Plus de 100 scientifiques, juristes, pacifistes et députés du Bundestag ont signé la lettre ouverte adressée au gouvernement de la République fédérale d’Allemagne et à la chancelière Angela Merkel où ils appellent à développer des relations amicales avec la Russie. Ils demandent également de refuser l’intensification militaire en Europe de l’Est.

La lettre sera publiée le 22 juin par les journaux Frankfurter Rundschau et Frankfurter Allgemeine Zeitung et coïncidera avec le 75e anniversaire de l'attaque de l'Allemagne hitlérienne contre l'URSS.


"Nous appelons à tirer enfin les leçons de la plus terrible de toutes les guerres afin d'ouvrir de nouveaux horizons aux relations germano-russes", lit-on dans la lettre.


Selon les auteurs, les liens économiques entre les deux pays et la culture russe qui tout comme celle de l'Allemagne fait partie de la base culturelle européenne, peuvent servir de fondements pour les relations amicales entre la Russie et la RFA.
 

Les soussignés ont noté qu'"au lieu de construire des bases de lancement de missiles en Europe de l'Est et d'envoyer des unités allemandes aux frontières russes" l'Allemagne devrait "consolider les institutions de sécurité collective, comme l'OSCE".
Les projets de l'élargissement de l'Otan en Europe de l'Est ont été critiqués par Moscou à plusieurs reprises.

Les autorités russes soulignent qu'elles ne sont pas intéressées à aggraver la confrontation, mais elles sont prêtes à apporter une réponse adéquate aux actions de l'Occident.

source

 

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En évoquant les attentats, Obama, Schulz et Hollande ne prononcent pas le mot d’islam radical. Pour G.W. Goldnadel, ce déni doit être combattu, faute de quoi les peuples risquent de s’habituer peu à peu à la barbarie.

Martin Shulz était ce dimanche midi l’invité de Canal+. Le président socialiste du Parlement européen aura réussi l’exploit d’évoquer pendant un quart d’heure le massacre d’Orlando et les drames européens sans prononcer une fois les deux mots défendus : «islam radical».

Hollande en France, Obama en Amérique observent eux aussi strictement l’interdit du nom dit.

Un écolo-gauchiste français est allé plus loin dans le déni. Pour lui, la tuerie floridienne participait de la même homophobie que l’on trouve en France avec la Manif pour tous… «le passage à l’acte en moins».

Exactement comme la féministe frontiste de gauche et relativiste, Clémentine Autain qui, au lendemain de Cologne, rappelait le viol des femmes allemandes pendant la guerre mondiale…

Tout est bon, à commencer par la stupidité écœurante, pour ne pas incriminer l’islamisme.

Peut-être est-il nécessaire de répéter aux petits esprits qu’on peut être parfaitement opposé au mariage homosexuel sans être homophobe, et qu’on peut être, semble-t-il, homosexuel et musulman radical et se livrer à un massacre homophobe et anti-occidental.

Mais l’idéologie du déni et de la diversion aura réalisé cette semaine deux prodiges en un, tenter de sauver la mise à l’islam radical tout en ancrant définitivement la légitimité d’un communautarisme homosexuel. Comme s’il fallait absolument s’identifier par des orientations sexuelles que par ailleurs on souhaite paraît-il banaliser.

Il faut dire qu’au train d’enfer où vont les choses et où l’on s’efforce de transformer la marge en norme et la norme en abus, la minorité souffrante en pouvoir de nuisance et la majorité discriminante en devoir de pénitence, ne tardera pas à se créer un communautarisme hétérosexuel blanc.

S’il est un mot encore plus honni par les gens du déni, c’est celui d’islamo-gauchisme. Comme il n’existe pas, défense de le nommer.

Sous peine d’excommunication. Et pourtant, il tourne.

Mais la connexion entre islamisme et gauchisme ou communisme ne s’arrête pas à la tolérance stupéfiante des seconds pour le premier. Il faut aller bien plus loin. Il faut regarder les manifestations de haine antisioniste communes. Il faut songer aux bagagistes islamistes encartés CGT. Il faut savoir que la plupart des municipalités communistes de la région parisienne ont fait citoyens d’honneur de leur ville des terroristes islamistes.

Le couple de policiers a été égorgé par un islamiste radical et le mouvement s’est poursuivi comme si de rien n’était. Et on a continué à «détester la police» et à vouloir lui faire rendre gorge.

(..)

Aujourd’hui, les plus acharnés contre l’État, sa police et la loi font partie du personnel d’État le plus protégé. Et l’inversion des normes ne se trouve pas là où ils veulent la dénoncer.

L’islamiste radical n’est pas pour eux l’adversaire à liquider et l’unité nationale, une chimère totale.

Pire, peut-être, l’opinion fatiguée, peu à peu, s’habitue lentement. Pareille au homard que l’on cuit progressivement en augmentant doucement la chaleur de l’horreur, les massacres se poursuivent sans susciter le même effroi.

Et entre deux cuissons, les mêmes poncifs pontifiants sont débités médiatiquement et obligatoirement sur les bienfaits du multiculturalisme et l’innocuité des migrations imposées.

Entre deux cuissons, ceux qui osent suggérer que c’était peut-être effectivement mieux avant que l’on massacre les juifs, les chrétiens et les policiers, ceux qui pensent qu’effectivement, ils ne sont plus tout à fait chez eux, sont toujours estampillés «d’extrême droite», histoire de mériter prochainement la casserole.

Ils nous vendent le vivre ensemble mieux, le multiculturalisme harmonieux et l’accommodement raisonnable, mais ce sont le Liban et le Venezuela qu’ils nous livreront en cadeau.

Il est temps que l’étiquette «d’extrême gauche» donne le rouge aux joues.

Ou l’islamo-gauchisme, qui n’existe pas et qu’on ne doit pas nommer, nous liquidera sans phrases.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.

 

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LA PRIERE DU COEUR, "PRIERE DE JESUS"

Icône de la Sainte Face

1. " SEIGNEUR JÉSUS CHRIST, FILS DE DIEU, 
AIE PITIÉ DE MOI, PÉCHEUR "

Ce sont ces paroles qui englobent la prière que l’Église orthodoxe nomme " Prière de Jésus ou prière du coeur. " Tant de livres fort édifiants nous permettent de découvrir cette prière, quant à ses origines, son développement, sa méthode ; nous désirons très simplement en faire un rappel pour nos amis lecteurs qui la pratiquent déjà et la présenter un peu à ceux qui ne la connaissent pas encore.

Disons d’emblée que la Prière de Jésus est un chemin au sein de la prière hésychaste, cette " méthode " de méditation ou d’oraison (Le Chemin, nos 6 et 7) qui veut, dans le silence et la paix du coeur, rencontrer le Dieu vivant dans la vie trinitaire. L’hésychaste est celui qui fait un " retour en lui-même ", qui cherche à se taire pour que Dieu puisse lui parler, sachant bien qu’une telle visée ne s’acquiert pas seulement par un seul enseignement. Il s’agit d’une expérience spirituelle, d’une rencontre.

" L’hésychia, c’est demeurer devant Dieu dans une prière incessante. Que la mémoire de Jésus s’unisse à ta respiration et tu connaîtras la valeur de l’hésychia " (saint Isaac le Syrien, VIe siècle).

Si faire hésychia c’est s’approcher de Dieu, comment le connaître s’il ne se manifeste à nous, s’il ne se fait connaître à nous jusque dans son Nom ? Sinon Dieu ne serait pas le Dieu vivant. C’est dans cette approche de Dieu, dans cette soif de sa manifestation qu’est née dans le monachisme oriental chrétien la Prière de Jésus :

Seigneur Jésus-Christ Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur.

Il ne s’agit pas d’une prière dite par Jésus, ni d’une prière à Jésus, bien que la prière s’adresse au Seigneur Jésus-Christ, mais d’une invocation, qui conduit à une expérience. Chaque mot prononcé est expérience et ne peut se vivre que dans l’Esprit-Saint, car nul ne peut dire que Jésus est Seigneur si ce n’est dans le Saint-Esprit (1 Co 12,3).

La prière de Jésus tient en peu de mots, mais ces mots contiennent tout : le ciel et la terre, le créé et l’incréé, Dieu et l’homme, c’est une prière divino-humaine.

" Elle unit l’âme au Seigneur Jésus-Christ et il est la seule porte vers la communion avec Dieu qui est le but de toute rencontre " (Théophane le Reclus).

On n’apprend pas la prière de Jésus, on entre dans l’expérience... Alors faisons maintenant comme Moïse devant le buisson ardent et " enlevons nos sandales, " c’est-à-dire faisons taire nos idées, nos concepts, pour nous approcher de celui à qui nous allons dire :

SEIGNEUR !

Seigneur ! Répétons encore... Nous ne prononçons pas un mot, nous formulons une invocation. Avant d’aller plus loin, arrêtons-nous un peu, fermons les yeux, et laissons monter l’expérience que cette parole suscite en nous :

SEIGNEUR !

Dans la pensée égyptienne et sémitique, le terme " seigneur " signifie : Maître, Adonaï en hébreu, Kyrios en grec. Celui dont on dépend entièrement, dont on est l’esclave et qui possède un droit de vie et de mort sur ceux qui lui sont soumis. Issu de cette mentalité, le peuple hébreu appelle son Dieu "Adonaï" parce qu’il est son Créateur et parce que sa créature lui appartient.

Fils de Dieu, rendez au Seigneur,
rendez au Seigneur gloire et honneur.

Dans l’appellation de Seigneur, Dieu est aussi reconnu comme Roi par ses serviteurs. C’est le titre royal de YHWH, dont le Nom exprimé par le Tétragramme sacré a été traduit par Adonaï, mon Seigneur :

Chantez à Dieu, chantez,
Chantez à notre Roi, chantez,
Car Dieu est Roi de toute la terre.

Les disciples de Jésus sont des Juifs, ils ont fait l’expérience de la Seigneurie de Dieu, et en vivant avec Jésus, ils refont la même expérience. C’est pourquoi ils l’appellent d’abord : "Rabbi " ou " Rabbouni " ce qui veut dire " Maître ", puis ils attribuent à Jésus le pouvoir souverain de " Seigneur ", Mara en araméen :

Vous m’appelez Maître et Seigneur
et vous dites bien car je le suis (Jn 13,13).

Déjà avant la naissance de Jésus, Élisabeth enceinte de Jean-Baptiste reconnaît Jésus comme Seigneur dans les entrailles de Marie enceinte, et Jean-Baptiste tressaille d’allégresse :

Comment m’est-il accordé que la Mère de mon Seigneur vienne à moi ? (Lc 1,43)

"Seigneur " contient à la fois la royauté de Jésus et sa divinité. Jésus lui-même, face aux Pharisiens, s’appuie sur le psaume 110 pour dire que le Messie est " Seigneur " donc supérieur à David dont il est le fils :

Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite,
jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds (Ps 110).

Les apôtres s’appuient sur ces mêmes mots pour affirmer la souveraineté absolue de Jésus actualisée par sa Résurrection (Ac 2,34). Et l’Église naissante s’adresse au Seigneur Jésus dans sa prière en disant : Marana tha : Notre Seigneur, viens  ! (1 Co 16,22), appel qui retentit jusque dans l’Apocalypse (Ap 20,22). Si à mon tour, je nomme Jésus " Seigneur ", quel bouleversement dans ma vie, à quel retournement je suis appelé... Je veux donc dépendre entièrement du Seigneur Jésus, renoncer à mes multiples seigneurs qui me possèdent et auxquels je me prostitue, pour me prosterner à ses pieds et les baiser comme l’a fait Marie-Madeleine. C’est dans cet esprit d’humilité et d’adoration que nous entrons dans la prière de Jésus.

SEIGNEUR JÉSUS !

Qui est Jésus dans ma vie ?

" Yeshouah ", l’appelait sa Mère. Jésus signifie " Dieu sauve ", celui qui apporte le salut : il est venu sauver tous ceux qui étaient perdus (Lc 19,20). Jésus est notre Sauveur, il arrache l’humanité à la mort, brise les verrous de l’enfer. Jésus est aussi mon Sauveur car chaque jour, à chaque instant, il me libère, me délivre, me guérit si j’invoque son Nom. Dans la puissance salvatrice de son Nom, Jésus assume la prophétie du prophète Joël : Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé (Jl 2,32).

Qu’est-ce qu’invoquer le Nom ? Que représente le Nom pour un sémite ? Cela nous intéresse car c’est dans la foi du peuple hébreu que sont les racines de notre propre foi. Dans la mentalité du peuple hébreu, connaître le nom de quelqu’un, l’appeler par son nom, c’est le connaître intimement et en même temps, c’est savoir comment s’y prendre pour l’approcher, pour communiquer davantage encore, pour obtenir son aide. C’est en quelque sorte avoir une certaine prise sur l’autre. Il en est ainsi avec Dieu, et cela tournerait à la magie, au service de nos propres intérêts, si notre Dieu n’était pas le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, le Dieu révélé en Jésus-Christ qui a reçu de son Père le Nom qui est au-dessus de tout nom (Ph 2,9).

L’invocation du saint Nom sans le fondement de la foi et l’élan du coeur demeure stérile ou peut aller jusqu’à nous nuire. Il ne suffit pas de me dire " Seigneur, Seigneur " pour entrer dans le royaume des cieux ; il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux... (Mt 7,21-23). C’est ainsi que, dans sa mentalité de sémite, Moïse s’adresse à Dieu qui l’envoie en Égypte : J’irai donc vers les enfants d’Israël et je leur dirai : " Le Dieu de vos Pères m envoie vers vous. " Mais s’ils me demandent quel est son nom que leur répondrai je  ? Dieu dit a Moïse : " Je suis celui qui suis  " (Ehy eh asher Ehyeh en hébreu) Et il ajouta : " C est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Ehyeh - Je suis - m’envoie vers vous. " Dieu dit encore à Moise : " Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : Le Seigneur Dieu de nos pères, Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, m’a envoyé vers vous. C’est la mon Nom à jamais, c’est ainsi qu’on m’invoquera de génération en génération " (Ex 3, 13-15).

Dieu lui-même s’est nommé à Moïse, non dans son Essence mais en tant que " Je suis " c’est-à-dire celui qui a promis d’être avec nous. Le Nom se donne au peuple et Israël peut nommer son Dieu et témoigner à tous les hommes de l’univers de la puissance du saint Nom, car si Israël connaît le Nom divin il n’en est pas le propriétaire mais le témoin. Rabbi Siméon ben Eléazar (vers 200) dit : " Quand les Israëlites font la volonté de Dieu son Nom est exalté dans lé monde, mais quand ils ne font pas sa volonté, son Nom est profané dans le monde vivant. " Toute la foi d’Israël repose sur le Nom et la relation qu’il peut avoir avec le Nom car Dieu a révélé ses moeurs à son peuple en lui révélant son Nom.

Moïse tailla deux tablés de pierre comme les premières, il se leva de bon matin et monta sur le mont Sinaï selon l’ordre que le Seigneur lui avait donné et il prit dans sa main les tables de pierre. Le Seigneur descendit dans une nuée et se tint auprès de lui et Moïse proclama le nom du Seigneur. Et le Seigneur passa devant lui et s’écria : " Le Seigneur, le Seigneur Dieu miséricordieux et compatissant, lent a la colère, plein de fidélité et de vérité, qui reste fidèle à des milliers de générations, qui supporte la faute, la révolte et le péché mais sans rien laisser passer... " (Ex 34,6-7).

Parce que Dieu s’est nommé à Israël jusque dans son Être pour lui, Israël sait pourquoi et comment invoquer le saint Nom. Toute la prière du peuple hébreu est invocation : la bénédiction, l’action de grâce, l’adoration, la supplique, les cris. Au travers de la joie, des larmes, de la détresse, ce sont toujours des appels vers le Nom.

Les liens de la mort m’ont enserré ;
J’étais saisi par la détresse et la douleur
J’ai invoqué le Nom du Seigneur :
ô Seigneur, délivre mon âme. 
(Ps 115, 3-4)

Pourquoi invoquer le Nom ? Pour vivre heureux aujourd’hui et éternellement, c’est en des mots très simples, traduire que le Christ est venu pour nous apporter le salut. C’est pour nous apporter la joie, la paix, la vie en abondance, jour après jour, cette vie après laquelle chaque homme aspire, consciemment en invoquant le saint Nom, ou inconsciemment en sombrant dans les désordres psychiques, que le Nom s’est fait chair. Dans le Seigneur Jésus se réalisent les paroles du prophète Joël, reprises par l’apôtre Pierre devant le Sanhédrin : Il n’y a pas sous le ciel d’autre Nom donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés (Ac 4,12).

Dans la foi chrétienne, Jésus est la révélation et la manifestation du Nom Divin : Qui m’a vu, a vu le Père (Jn 14,9).

Les moeurs de Dieu envers les hommes, Israël les expérimentait à travers des actes concrets ; maintenant le Seigneur Jésus incarne les promesses et les actes de son Père jusque dans le détail de notre quotidien.

Ainsi :

face à nos ténèbres, il dit : Je suis la Lumière (Mc 4,31)

face à nos prisons : Je suis la Porte (Mt 7,13)

face à nos égarements : Je suis le Chemin (Jn 14,6)

face à nos faims : Je suis le Pain de Vie (Jn 6,34)

face à nos tromperies : Je suis la Vérité (Jn 14,6)

face à nos morts, à la Mort : Je suis la Résurrection et la Vie (Jn 11,24).

Et tant d’autres " Je suis ", face à tous nos manques, jusque sur la Croix où Jésus révèle qu’il EST l’Amour dans un être d’Amour qui culmine dans la Résurrection, car cet amour-là est plus fort que la mort. C’est du Seigneur Jésus-Christ que découlent toute cette tendresse, cet amour, cette miséricorde que son Père a pour nous, et qu’il a révélés à Moïse. Cet amour, Jésus a pour mission de nous le manifester. Dans cette mission, il est le Messie, le Christ, c’est-à-dire l’Oint du Seigneur.

SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST

L’onction était l’élément essentiel de l’investiture des rois, considérés en Israël, comme dans tout l’Orient ancien, comme sauveur des peuples. Le Roi était choisi par Dieu, il était le serviteur du Seigneur. Afin que le roi puisse accomplir sa mission, en fidélité à la volonté du Seigneur, il était oint d’huile parfumée, et ainsi participait de l’Esprit de Dieu. C’est ce qui se produisit avec David. Le roi Saül avait été infidèle à sa mission, aussi le Seigneur, répondant aux pleurs de Samuel, envoya celui-ci à Bethléem pour oindre de sa part, celui qu’il lui indiquerait. Ce fut David le berger. Alors le Seigneur dit à Samuel : " Lève-toi, oins-le, car c’est lui. " Samuel prit la corne d’huile et l’oignit au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur saisit David à partir de ce jour et dans la suite (1 S 16,13).

Nous voyons à travers ces lignes se profiler le visage de Jésus, le Christ. Dans la synagogue de Nazareth, le jour du Shabbat, Jésus fait la lecture du prophète Isaïe :

L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; il m a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer libres les opprimés, proclamer une année d’accueil pour le Seigneur... (Lc 4,16-20). Puis Jésus dit : " Aujourd’hui cette parole que vous venez d’entendre est accomplie " (Lc 4,21).

C’est parce que Jésus est oint par son Père, c’est-à-dire tout rempli de l’Esprit-Saint que ses paroles et sa vie entière peuvent témoigner qu’il est le Messie, le fils de David promis par les prophètes et tant attendu par Israël.

Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon Bien-Aimé en qui mon âme prend plaisir. J’ai mis mon Esprit sur lui. Il annoncera la justice ara nations. Il ne contestera point, il n’élèvera pas la voix (Is 42,12).

C’est jusque dans la passion et sur la croix, et jusque dans sa Résurrection que Jésus assume son messianisme, en obéissant à la volonté de son Père. En Jésus de Nazareth, les disciples, puis l’Église naissante, reconnaissent le Messie, le Christ. Voilà pourquoi toute la foi de l’Église primitive s’exprime en ces paroles que l’on chante à travers les siècles jusqu’à nos jours :

Christ est ressuscité des morts, par la mort il a vaincu la mort,
à ceux qui sont dans les tombeaux il a donné la vie. (Tropaire de Pâques)

SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST !

Beaucoup parmi nous sont baptisés et chrismés, c’est-à-dire que nous sommes oints avec l’huile sainte et portons dans tout notre être le sceau du don du Saint-Esprit, mais aujourd’hui, Jésus est-il le Christ pour moi ? Alors, ma vie trouve son sens en lui, alors, je participe à tout instant par ma foi, à l’onction divine de Jésus, sans cesse, je peux puiser à cette onction qui est allégresse, joie, force, je peux m’abreuver à cette onction qui est la plénitude des dons de l’Esprit, et qui me livre les " secrets de Dieu ".

C’est pourquoi je fléchis les genoux devant le Père de qui toute famille tient son nom au ciel et sur la terre ; qu’il daigne selon la richesse de sa gloire, vous armer de puissance par son Esprit, pour que se fortifie en vous l’homme intérieur ; qu’il fasse habiter le Christ en vos coeurs par la foi ; enracinés et fondés dans l’amour, vous aurez ainsi la force de comprendre avec tous les saints, ce qui est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur... et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez comblés jusqu’à recevoir toute la plénitude de Dieu (Ép 3,14-19).

Si en cet instant même le Christ m’apparaissait et me demandait : "Pour toi qui suis-je ? ", pourrais-je confesser : Oui Seigneur je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu qui vient dans le monde. (Jn 11.27) ? C’est la confession du disciple, c’est de cet élan de foi que jaillit la prière de Jésus.

SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST, FILS DE DIEU !

Cela change-t-il quelque chose dans ma vie que d’affirmer que Jésus est Fils de Dieu, plus même, Fils Unique de Dieu ? La confession de la filiation divine de Jésus illumine ma propre destinée. Connaître son avenir est une question bien angoissante qui tenaille les entrailles de tant d’êtres humains, c’est le pourquoi de bien des démarches auprès des voyants ou astrologues. Le Christ, Fils de Dieu, nous révèle notre destinée. Seul, par ses propres moyens, l’homme ne peut rencontrer Dieu, c’est pourquoi Dieu est venu vers l’homme, il est venu par amour, il s’est fait comme sa créature. Notre vie chrétienne ne demeurerait que dans une dimension humaine, aussi noble soit-elle, si nous ne nous tournions que vers Jésus dans son humanité. Dieu-Père dans son amour fou pour l’homme a offert son Fils Unique à l’humanité. Le Fils de David selon la chair est le Fils de Dieu. Par lui, le Christ, l’onction divine : l’Esprit-Saint, est offerte à tous les hommes. Tous sans exception, peuvent devenir fils dans le Fils par l’Esprit-Saint afin de connaître l’amour du Père et entrer ainsi dans l’expérience de la Vie trinitaire.

Prier Jésus, Fils de Dieu, c’est nous tourner avec Jésus vers le Père et dire avec lui : Abba, Père, qui es aux cieux. Jésus est Fils de Dieu et Fils de l’homme, lui seul peut nous révéler notre visage d’homme qui est une conquête, un chemin, celui de la "divinisation ", c’est-à-dire la participation à la vie divine, sans quoi notre vie n’est que mort et désolation. Le chemin de notre "divinisation " nous est ouvert par la mort du Christ qui, par amour, a traversé de l’intérieur, et assumé notre humanité blessée. La Résurrection est partage de sa Vie qu’il continue à nous communiquer dans l’amour de l’Esprit-Saint répandu dans le monde et nos coeurs et qui nous transforme en fils dans le Fils.

Le "Chemin " est tracé, la " Porte " est ouverte, à notre tour, où se situe notre responsabilité, notre participation ?

D’abord au sein de notre liberté, de notre accueil de l’Esprit-Saint et de la Parole du Christ comme dans ces paroles qui doivent s’incarner dans ma vie de chaque jour.

Je suis crucifié avec le Christ ; et ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi. Ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi (Ga 2,20).

Ainsi la voie de la filiation passe par ma propre mort et ma résurrection. C’est sur ce chemin que veut me conduire la prière de Jésus.

SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST, FILS DE DIEU,
AIE PITIÉ DE MOI, PÊCHEUR

Nous avons tenté de nous tourner vers celui auquel nous voulons adresser notre prière : le Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, de nous laisser pénétrer par l’expérience que suscite en nous chaque mot prononcé et de prendre conscience du bouleversement qu’une telle confession de foi peut apporter dans notre vie et nous pressentons déjà que ces bouleversements sont aussi contenus dans ce cri : aie pitié de moi pécheur !

Dans le prochain article nous essaierons de nous ouvrir à l’expérience de la seconde phrase de la prière et a sa pratique. En attendant nous pourrions nous laisser habiter par cette confession de notre foi : Seigneur Jésus-Christ Fils de Dieu, porter chaque mot selon son énergie, sa réalité, son expression dans ma vie et le monde, dans l’adoration, la confiance, la joie, la bénédiction et nous faire tout accueil, en restant attentifs à ce que cette invocation éveillera en nous. Toutefois soyons prudents et répétons que l’Invocation du Nom n’a rien de magique, qu’elle demande l’adhésion de notre foi chrétienne et le désir de pardonner à ceux qui nous ont offensés. L’invocation du Nom sacré est puissante, elle embrase les coeurs sincères mais brûle ceux qui le prononcent indignement.

Où veut nous conduire la Prière de Jésus ? Saint Isaac le Syrien nous le révèle : " L’Amour est le royaume que le Seigneur a mystiquement promis à ses disciples quand il leur a dit qu’ils mangeraient dans son royaume : Vous mangerez et boirez à ma table dans mon royaume (Lc 33,30). Que mangeront-ils, que boiront-ils si ce n’est l’Amour ? Quand nous avons atteint l’Amour ; nous avons atteint Dieu, et notre voyage est achevé. Nous sommes arrivés à l’île qui est au-delà du monde, là où sont le Père, le Fils et l’Esprit-Saint, à qui soit toute gloire et puissance. "

Amen, amen, amen.

(Source: Le Chemin, no. 19, 1993.)

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Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

Au Monastère Syriaque de

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en

semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine

tous les :

*22 et

*29 du mois)

 

 

 

+++

 

DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous !

(Adresse ci-dessous)

 

+++

 

 

*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

 

*30 Juin, Fête des Saints Apôtres

 

+++

 

*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

et aux Saints du Kerala.

 

 

St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

St Gregorios de Parumala, priez pour nous !

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 2 Juillet  à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, June 5:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

===

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,21-29.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. 
Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?” 
Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !” 
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. 
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. 
Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. 
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. » 
Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, 
car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes. 
 




Par Saint Benoît

(480-547), moine, copatron de l'Europe 
Règle, Prologue 19-38 (trad. Rochais, Eds. cisterciennes 1980, p. 7 rev.) 

 

« Pour entrer dans le Royaume des cieux...,
il faut faire la volonté de mon Père »

 

 

Quoi de plus doux pour nous, frères, que la voix du Seigneur qui nous invite ?

Voici que, dans sa tendresse, le Seigneur nous indique le chemin de la vie...

Si nous voulons habiter dans la demeure de son Royaume, hâtons-nous par de bonnes actions, sinon nous n'y parviendrons jamais.

Avec le prophète, interrogeons le Seigneur en ces termes : « Seigneur, qui habitera en ta demeure et qui reposera sur ta sainte montagne ? »

(Ps 14,1)

A cette question, frères, écoutons le Seigneur répondre et nous montrer le chemin vers cette demeure :

« Celui qui se conduit parfaitement et agit avec justice, qui dit la vérité du fond du cœur..., qui ne fait pas de mal à son prochain et n'admet pas qu'on déshonore son voisin » (v. 2-3)... 

Dans la crainte du Seigneur, ces hommes-là ne se vantent pas de leur bonne conduite ; ils estiment que ce qu'il y a de bien en eux ne peut être de leur fait, mais vient du Seigneur... :

« Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, mais à ton nom donne la gloire »

(Ps 113b,1).

Ainsi l'apôtre Paul disait :

« C'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis »

(1Co 15,10)...

Et le Seigneur dit dans l'Évangile :

« Celui qui entend ces paroles et les met en pratique, je le comparerai à un homme avisé qui a construit sa maison sur le roc.

Les torrents sont venus, les vents ont soufflé, ils se sont rués sur cette maison, et elle ne s'est pas écroulée, parce qu'elle était bâtie sur le roc ». 

Ceci dit, le Seigneur attend de nous que, chaque jour, nous répondions à ses saints conseils par des actes.

Car les jours de cette vie nous sont donnés comme un délai pour corriger ce qui est mauvais en nous ; l'apôtre dit en effet :

« Ne sais-tu pas que Dieu n'est patient que pour t'amener à changer de vie ? »

(Rm 2,4)

Et le Seigneur dit dans sa tendresse :

« Je ne veux pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse et qu'il vive »

(Ez 18,23).

 

Sans hiver, il n'y aurait pas de printemps.

Et sans printemps, pas d'été.

Ainsi en est-il dans la vie spirituelle :

une petite consolation et ensuite une petite affliction - et ainsi, petit à petit, nous travaillons à notre salut.

Acceptons tout de la main de Dieu.

Si Il nous réconforte, rendons-Lui grâce.

Et si Il ne nous réconforte pas - rendons-Lui grâce aussi.

(Saint Anatole d'Optina)

 

 

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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 05:32

Be dead in life, then you will not live in death. Let yourself die in integrity, but not live in guiltiness. Not only those who suffer death for the sake of the faith of Christ are martyrs, but also those who die for the sake of keeping his commandments. (St Isaac the Syrian)

 

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 8,9-15.

Mes frères, vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Vous savez qu'étant riche, il s'est fait pauvre pour vous, afin de vous enrichir par sa pauvreté. 
C'est un avis que je donne ici, car vous n'avez pas besoin d'autre chose, vous qui, les premiers, avez commencé dès l'an passé non seulement à exécuter, mais aussi à former le dessein. 
Maintenant donc achevez aussi l'œuvre elle-même, afin que l'exécution selon vos moyens réponde chez vous à l'empressement de la volonté. 
Quand la bonne volonté existe, elle est agréable, à raison de ce que l'on a, et non de ce que l'on n'a pas. 
Car il ne faut pas qu'il y ait soulagement pour les autres, et détresse pour vous, mais égalité : 
dans la circonstance présente, votre superflu supplée à ce qui leur manque, afin que pareillement leur superflu pourvoie à vos besoins, en sorte qu'il y ait égalité, 
selon qu'il est écrit : " Celui qui avait recueilli beaucoup n'avait rien de trop, et celui qui avait peu recueilli ne manquait de rien. " 
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,32-34.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ne craignez pas, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. 
Vendez ce que vous avez, et donnez-le en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n'approche pas et la teigne ne détruit point. 
Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. 
 




Par l'Abbé Duquesne

(1732-1791) 
L'évangile médité - 161e méditation 

 

Vendez tout ce que vous avez, et faites-en l'aumône

 

 

Les premiers fidèles ont suivi, et plusieurs de nos jours suivent encore ce conseil à la lettre.

Mais appelés où non à ce degré de perfection, nous avons toujours dans ce conseil même un prétexte essentiel, qui est de détacher notre cœur de tout ce que nous possédons, et de n'avoir point de trésor su la terre. 

Ce que Notre Seigneur dit du trésor des richesses doit s'entendre de tout autre trésor qui attache le cœur.

Outre le trésor des richesses, il y en a d'autres de plusieurs espèces, et chacun se fait le sien.

Trésor de science et d'érudition, trésor d'estime et de réputation, trésor d'amitié et de reconnaissance, trésor de faveur et de protection, trésor d'aisance et de commodités, de plaisirs et de sensualités. 

Suivons l'avis de notre Sauveur ; renonçons à tout cela, ou n'en retenons que ce que la charité et les devoirs essentiels de notre état ne nous permettent pas de quitter.

Plus nous pratiquerons ce détachement de cœur et ce renoncement effectif aux choses de la terre, et plus nous jouirons de la paix intérieure et de la liberté des enfants de Dieu : traité avantageux, où l'on donne des choses méprisables pour des biens d'un prix infini.

Ah ! ce n'est qu'avec Dieu qu'on peut faire un commerce si heureux. Insensé donc celui qui ne le fait pas.

===

Les 3 règles pour la garde de la langue :
1. Pensez ce que vous dites
2. Ne dites pas ce que vous ne pensez pas
3. Ne dites pas tout ce que vous pensez
(Archiprêtre Artemy Vladimirov)

+++

 

« Ayons donc, frères, des sentiments humbles, rejetons toute jactance, tout orgueil, tout excès, tout emportement et accomplissons ce qui est écrit.

En effet, le Saint-Esprit a dit :

« Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, ni le fort de sa force, ni le riche de sa richesse. Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie dans le Seigneur de le chercher et de pratiquer le droit et la justice. » (Jr 9, 22-23).


Souvenons-nous surtout des paroles de Notre-Seigneur par lesquelles il nous enseignait l'équité et la magnanimité : « Soyez miséricordieux afin d'obtenir miséricorde, pardonnez afin d'être pardonnés : selon que vous agirez, on agira envers vous ; comme vous donnerez, on vous donnera ; comme vous jugerez, on vous jugera ; selon que vous faites le bien on vous en fera ; de la mesure dont vous mesurerez, on mesurera pour vous en retour » (Mt 6, 14-15 ; 7, 1-2, 12 ; Lc 6, 31, 36-38).

Puisons dans ce commandement et dans ces préceptes la force de marcher dans la soumission à ses paroles saintes en toute humilité. La sainte parole dit en effet : « Sur qui jetterai-je les yeux, sinon sur l'homme doux, pacifique, qui tremble à ma parole ? » (Is 66, 2). »

St Clément de Rome († v.101), Épitre aux Corinthiens, §13-14. Cf "Les Pères apostoliques", Cerf, 2006, et SC n°167, Cerf, 1971.
Pour approfondir :

 Sur la Lettre aux Corinthiens de Saint Clément de Rome.

+++

 

DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous !

(Adresse ci-dessous)

 

+++

 

 

*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

 

*30 Juin, Fête des Saints Apôtres

 

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*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

 

Chers amis. Aloho m'barekh.


 

En tant que Métropolite et, dès lors, responsable de notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma, fondée et canoniquement établie grâce à la volonté et l'élan missionnaire des Chrétiens de St Thomas (Eglise Orthodoxe Malankare , Eglise Orthodoxe des Indes), il est de mon devoir, pour toujours mieux servir les Fidèles du Christ

qui nous honorent de leur confiance, d'établir notre

Mission sur le Roc de la Foi et une sécurité

canonique incontestable.
 

Je vous convie donc:
 

1) A l'Assemblée Générale Ordinaire de l’Association cultuelle de la Métropolie (Archidiocèse) qui se tiendra lors du repas le

dimanche 3 Juillet prochain ainsi que nous vous y

avons convoqué par S.MS et lors des Messes.
 

2) A prier dès maintenant l'Esprit Saint pour

une réunion très importante que j'aurai en

Allemagne le lundi 4 Juillet avec une haute Autorité des Eglises de Tradition Syro-Orthodoxe.
 

Nous vous invitons soutenir par vos ferventes prières cette réunion importante pour les intérêts de l'Eglise et l'unanimité du témoignage chrétien des Eglises de Tradition Syriaque.

 

Puisse la Mère de Miséricorde être à nos côtés et

près de vous tous comme "Mère du Bon Conseil" !


 

Votre fidèlement en Notre-Seigneur.

Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

 

+Mor Philipose-Mariam, métropolite


 

=========

 

Dear friends. Aloho m'barekh.


 

As Metropolitan and therefore responsible

our local Church Syro-Orthodox

French Mar Thoma founded and canonically established through the will and the missionary impulse of Christians

St Thomas (Malankara Orthodox Church,

Orthodox Church of India)

it is my duty, to better

serve the faithful of Christ

who honor us with their trust, to establish our

Mission on the Rock of Faith and safety

indisputable canonical.


 

So I invite you:
 

1) At the Annual General Meeting of the of the Metropolis Association (Archdiocese) to be held during the meal

Sunday 3rd July next and we are

were invited by S.MS and during Masses.
 

2) To pray now the Holy Spirit to

a very important meeting that I will have in

Germany on Monday 4 July with a high Authority of Churches Syro-Orthodox tradition.
 

We invite you support with your fervent prayers this important


 

meeting for the interests of the Church and of Christian witness

unanimity of Tradition Churches Syriac.
 

May the Mother of Mercy be with us and nearly all of you as

"Mother of Good Counsel '!

Your faithfully in the Lord. Aloho m'barekh (God bless you)!


 

+ Mor Philipose-Mariam, métropolitan

 

 

 

 

 
 
 

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

 

Au calendrier Malankare Orthodoxe:

"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

SAINT PAULIN
Évêque et confesseur
(354-431)

        Saint Paulin naquit à Bordeaux en 354, d'une des plus anciennes et des plus célèbres familles sénatoriales de Rome, qui avait d'immenses possessions en Italie, en Aquitaine et en Espagne. Ausone, le premier orateur et le premier poète de son temps, fut son maître ; et, sous sa conduite, Paulin devint lui-même un orateur et un écrivain fort remarquable. Ses talents, ses richesses, ses vertus l'élevèrent aux plus hautes dignités de l'empire ; il fut même honoré du consulat, l'an 378. 

         Paulin avait vingt-quatre ans quand il épousa Thérésia, opulente patricienne, pieuse chrétienne, dont l'influence rapprocha peu à peu son époux de la vérité et le conduisit au baptême. Ses relations avec le célèbre saint Martin, grand thaumaturge des Gaules, qui le guérit miraculeusement d'une grave maladie des yeux, contribua beaucoup aussi à tourner ses pensées vers la beauté de la perfection chrétienne. Il reçut le Baptême et goûta enfin la paix qu'il cherchait depuis longtemps. La mort de son jeune enfant, nommé Celsus, porta de plus en plus le nouveau chrétien au mépris des biens de ce monde. 

Son immense fortune lui était à charge ; il s'en dépouilla en faveur des pauvres, croyant que " le véritable riche est celui qui compte sur Dieu et non celui qui compte sur la terre " et que " celui qui possède Jésus possède plus que le monde entier ". Dès lors Paulin et Thérésia, tout en vivant dans une union parfaite, pratiquèrent la continence. Ces nouvelles jetèrent l'étonnement dans tout l'empire ; à l'étonnement succédèrent les dérisions, les reproches, le mépris. Paulin, en revanche, voyait sa conduite exaltée par tout le monde chrétien et recevait les éloges des Ambroise, des Augustin, des Jérôme et des Grégoire. 

         Il fut ordonné prêtre en 393, et alla se fixer à Nole, en Italie, où il fit de sa maison une sorte de monastère. En 409, le peuple de Nole l'acclama comme évêque. Son épiscopat est célèbre par un acte de dévouement devenu immortel. Une pauvre veuve avait vu son fils unique emmené prisonnier par les barbares ; elle va trouver Paulin, le priant de racheter son enfant : " Je n'ai plus d'argent, dit le pontife, mais je m'offre moi-même. " La pauvre femme ne pouvait le croire, mais il l'obligea à se rendre avec lui en Afrique, où il se livra en échange du prisonnier. Au bout de quelques temps, la noblesse du caractère et les vertus de Paulin intriguèrent son maître ; il fut obligé de se découvrir, et le barbare, confus d'avoir pour esclave un évêque, lui donna sa liberté avec celle de tous les prisonniers de sa ville épiscopale. Sa réception à Nole fut un triomphe.

Saint_Paulin-de-Nole_3b.jpg



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 

 

Saint Alban est un martyr mort vers 300

ALBAN 22 JUIN

 

Alban est un martyr de Bretagne (actuelle Angleterre) dont l’histoire a été écrite par Bède le Vénérable.

 

C’était un païen charitable qui aurait recueilli un prêtre chrétien pourchassé par les autorités. Il se serait converti auprès de ce prêtre puis aurait pris ses vêtements et aurait été condamné et martyrisé à sa place.

 

 La ville de Verulam, à 30 km au N de Londres, a pris le nom de Saint Albans, et une cathédrale a été construite sur son tombeau.

 

===

Saint Alban,

premier-martyr d'Angleterre,

qui détourna le cours d'un fleuve

le jour de son martyre.

Tropaire ton 4
Ton saint martyr Alban dans son combat/
A gagné la couronne de la vie, O Christ notre Dieu;/
car renforcé par Toi et avec un coeur pur/
il parla avec force devant les juges de ce monde,/
T'offrant sa sainte tête à Toi, le Juge de tous.
Il y avait déjà des Chrétiens dans les Iles Britanniques au 1er siècle. En fait, dès la fin du IIe siècle, un grand nombre d'habitants du sud de l'Angleterre étaient Chrétiens.

Cependant, Alban est le premier martyr Chrétien qui soit reconnu sur l'île. La date traditionnelle est 304, durant les persécutions de l'empereur Dioclétien; mais nombre d'érudits ont reculé la date en 209, sous la persécution de l'empereur Septime Sévère.

Alban était un païen, soldat Romain, qui, durant la persécution de Dioclétien, eu pitié d'un Prêtre Chrétien en fuite, et le cacha dans sa propre maison.
Quand il vit que le Prêtre passait jour et nuit en Prière, il fut touché par la grâce de Dieu. Ils passèrent plusieurs jours à discuter ensemble, et Alban fut si impressionné par la sainteté du Prêtre et sa dévotion qu'il devint Chrétien et voulut imiter la piété et la Foi de son hôte.

Encouragé et instruit par le Prêtre, Alban renonça à son culte des idoles et embrassa Le Christ de tout son cœur.
Il était un des citoyens principaux de la vieille cité Romaine de Verulamium (Verulam), Hertfordshire, Angleterre, appelée de nos jours Saint-Alban.
La ville était au départ un groupe de maisonnettes en torchis enduits, qui s'étiraient le long de la rue Watling, et plus tard détruites par l'armée de Bodicée, la reine guerrière.

Le gouverneur Romain de la ville, ayant entendu une rumeur selon laquelle Alban cacherait un Prêtre dans sa maison, envoya un groupe de soldat pour le chercher.
Le voyant approcher, Alban prit la coiffe à houppelande du Prêtre et la posa sur sa tête et ses épaules, et l'aida à s'échapper.

Ainsi déguisé, Alban ouvrit la porte aux soldats et fut arrêté à la place du Prêtre, par erreur. Il fut enchaîné et emmené devant le gouverneur, qui était occupé à sacrifier aux "dieux" païens.
Quand on enleva la houppe de sa tête et que son identité réelle fut découverte, le gouverneur devint furieux.
Quand de plus Alban se déclara Chrétien, alors le gouverneur ordonna de l'amener devant l'autel. Il le fit menacer de toutes les tortures qu'il avait préparées pour le Prêtre s'il ne rétractait pas.

Alban fit face à cette colère avec calme, et ignorant ces menaces, déclara qu'il ne pourrait pas sacrifier à ces divinités.
Face au refus d'Alban de renier sa Foi, le gouverneur lui demanda de quelle famille et quelle race il était.
"En quoi cela peut-il te concerner de quelle origine je suis?" répondit Alban. "Si tu veux connaître ma religion, je te l'expliquerais.
Je suis un Chrétien, et je suis tenu aux obligations d'un Chrétien".

Quand il fut interrogé sur son nom, il répondit : "Je suis appelé Alban par mes parents, et je loue et j'adore le Dieu vrai et vivant, qui créa toutes choses".
Quand il fut ordonné de sacrifier aux divinités Romaines, il refusa et fut cruellement fouetté. Alban supporta la punition avec résignation, et même joie. Quand on vit qu'il ne se rétracterait jamais, il fut condamné à mort.

En route pour son exécution sur la colline Holmhurst Hill, la foule qui s'attroupa pour honorer son héroïsme fut si grande que son passage fut retardé parce qu'ils n'arrivaient pas à atteindre le pont sur la rivière.
Alban, qui semblait redouter qu'un délai puisse le priver de la couronne de martyr, décida de traverser en un autre endroit, et se dirigeant en bas vers l'eau en priant Dieu, il s'avança dans l'eau qu'il passa à gué sans difficulté.
Tant Gildas que Bède ont accepté la tradition de ce miracle, rapportant cet assèchement de l'eau instantanément à la Prière du Saint.

Ils ajoutent qu'un millier d'autres personnes traversèrent avec lui, pendant que les eaux restaient élevées de chaque côté, et ce miracle convertit l'exécuteur prévu.
Toujours accompagné d'une grande foule de gens, Alban grimpa la colline du lieu de l'exécution.
Mais, à son arrivée en haut, l'exécuteur jeta son épée en bas et refusa d'accomplir son office. Il dit que si on lui refusait de prendre la place d'Alban, il voudrait partager son martyre.
Confessant qu'il était Chrétien, le soldat fut remplacé par un autre. Puis il se plaça aux côtés d'Alban, et ils firent face ensemble à la mort.
Alban fut décapité en premier, puis le soldat, Saint Heraclius, fut Baptisé dans son propre sang pour partager la gloire du martyre.
Le troisième martyr fut le Prêtre, qui, ayant appris l'arrestation d'Alban à sa place, se dépêcha vers la court dans l'espoir de sauver Alban en se livrant lui-même.

D'après Bède, le gouverneur fut si impressionné par les miracles qui suivirent le martyre d'Alban qu'il mit aussitôt un terme aux persécutions, et Bède rapporte que les miracles avaient encore lieu à son époque, par l'intercession du Protomartyr d'Angleterre.Sur la colline où eurent lieu ces martyres, on bâtit par la suite une église, et 400 ans plus tard, le roi Offa de Mercie y fonda l'Abbaye Bénédictine de Saint-AlbanSur la colline où eurent lieu ces martyres, on bâtit par la suite une église, et 400 ans plus tard, le roi Offa de Mercie y fonda l'Abbaye Bénédictine de Saint-Alban.

Selon Constance de Lyon, Saint Germain d'Auxerre, à la fin de sa mission en Angleterre pour y combattre l'hérésie pélagienne, choisit l'église de Saint-Alban comme lieu pour son action de grâce à Dieu pour le succès de sa mission.

Il rapporta d'Angleterre une poignée de terre de l'endroit où Alban, le soldat et le Prêtre avaient été martyrisés..

 

 

Hieromartyr Eusebius, bishop of Samosata

 

In the struggle against the Arian heresy, Meletius, Patriarch of Antioch, was deposed, and the emperor Constantius demanded that Eusebius surrender the document that proved his legitimate appointment to the Patriarchal throne. Eusebius said he would not surrender it without the permission of all who had signed it and, when imperial soldiers threatened to cut off his right hand, he held out both his hands to them.

 

 When Constantius heard of this, he was struck with admiration and ceased his persecution of the bishop. As the Arian heresy continued to rage, Eusebius stood strong, and was finally exiled by order of the EmperorValens. When the messenger bearing the edict of banishment arrived, Eusebius warned him to keep quiet lest the people, hearing why he had come, should kill him. Then Eusebius left the city on foot, under cover of darkness, in order to protect the messenger from harm.

 

 Upon the death of Valens, Eusebius returned to from exile and traveled throughout Syria (though he was now a very old man), appointing priests and bishops known for their Orthodoxy.

 

 About 380, as he was entering a village to enthrone a bishop, an Arian woman threw a tile at him from a rooftop, fracturing his skull. As he lay dying, he made all the bystanders swear not to take any revenge.

 

  Saint Gregory the Theologian corresponded with Eusebius, and esteemed him so highly that in a letter to him he wrote, 'That such a man should deign to be my patron also in his prayers will gain for me, I am persuaded, as much strength as I should have gained through one of the holy martyrs.'

 

 

 BONNE FETE AUX PAULIN , ALBAN (ALBE, ALBANE, AUBAN, AUBIN)…

 

 

Eddy Merckx, ancien vainqueur du Tour de France cycliste :
« Dites-leur de s'approcher de la Sainte Vierge »

Afficher l'image d'origine

Puis-je vous prier de dire à vos élèves que le cyclisme ne réussit pas à tout le monde, qu'il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus, qu'il faut beaucoup de volonté pour arriver à un résultat, tout comme pour les études; qu'il faut ne jamais se décourager. 

Puisque vous êtes leur père spirituel, veuillez leur dire qu'il en est de même pour le salut de leur âme, que la prière est un peu le contrôle de ravitaillement où l'on reprend des forces pour reprendre la route, que la communion procure la force de vivre et de conserver sa place dans le peloton.

Je suis très croyant et la foi me soutient dans les moments les plus durs de la compétition. Dites-leur de s'approcher de la Sainte Vierge, de lui offrir leurs succès d'études en ce mois de mai, comme je l'ai toujours fait depuis ma tendre jeunesse".

 

 
Eddy MERCKX
Dans une lettre adressée à l'aumônier d'un collège catholique de Bilbao 
(France Catholique-Ecclésia n°1149 du 20.9.74

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ 
  O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ 
  yoldath aloho/  Mother of God/ 
  saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ 
  nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ 
  Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

 

 

See original image

 

 

Au calendrier Malankare Orthodoxe:

"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

 

 

 

DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

 

SAINT PAULIN
Évêque et confesseur
(354-431)

        Saint Paulin naquit à Bordeaux en 354, d'une des plus anciennes et des plus célèbres familles sénatoriales de Rome, qui avait d'immenses possessions en Italie, en Aquitaine et en Espagne. Ausone, le premier orateur et le premier poète de son temps, fut son maître ; et, sous sa conduite, Paulin devint lui-même un orateur et un écrivain fort remarquable. Ses talents, ses richesses, ses vertus l'élevèrent aux plus hautes dignités de l'empire ; il fut même honoré du consulat, l'an 378. 

         Paulin avait vingt-quatre ans quand il épousa Thérésia, opulente patricienne, pieuse chrétienne, dont l'influence rapprocha peu à peu son époux de la vérité et le conduisit au baptême. Ses relations avec le célèbre saint Martin, grand thaumaturge des Gaules, qui le guérit miraculeusement d'une grave maladie des yeux, contribua beaucoup aussi à tourner ses pensées vers la beauté de la perfection chrétienne. Il reçut le Baptême et goûta enfin la paix qu'il cherchait depuis longtemps. La mort de son jeune enfant, nommé Celsus, porta de plus en plus le nouveau chrétien au mépris des biens de ce monde. 

Son immense fortune lui était à charge ; il s'en dépouilla en faveur des pauvres, croyant que " le véritable riche est celui qui compte sur Dieu et non celui qui compte sur la terre " et que " celui qui possède Jésus possède plus que le monde entier ". Dès lors Paulin et Thérésia, tout en vivant dans une union parfaite, pratiquèrent la continence. Ces nouvelles jetèrent l'étonnement dans tout l'empire ; à l'étonnement succédèrent les dérisions, les reproches, le mépris. Paulin, en revanche, voyait sa conduite exaltée par tout le monde chrétien et recevait les éloges des Ambroise, des Augustin, des Jérôme et des Grégoire. 

         Il fut ordonné prêtre en 393, et alla se fixer à Nole, en Italie, où il fit de sa maison une sorte de monastère. En 409, le peuple de Nole l'acclama comme évêque. Son épiscopat est célèbre par un acte de dévouement devenu immortel. Une pauvre veuve avait vu son fils unique emmené prisonnier par les barbares ; elle va trouver Paulin, le priant de racheter son enfant : " Je n'ai plus d'argent, dit le pontife, mais je m'offre moi-même. " La pauvre femme ne pouvait le croire, mais il l'obligea à se rendre avec lui en Afrique, où il se livra en échange du prisonnier. Au bout de quelques temps, la noblesse du caractère et les vertus de Paulin intriguèrent son maître ; il fut obligé de se découvrir, et le barbare, confus d'avoir pour esclave un évêque, lui donna sa liberté avec celle de tous les prisonniers de sa ville épiscopale. Sa réception à Nole fut un triomphe.

Saint_Paulin-de-Nole_3b.jpg



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 

 

Saint Alban est un martyr mort vers 300

ALBAN 22 JUIN

 

Alban est un martyr de Bretagne (actuelle Angleterre) dont l’histoire a été écrite par Bède le Vénérable.

 

C’était un païen charitable qui aurait recueilli un prêtre chrétien pourchassé par les autorités. Il se serait converti auprès de ce prêtre puis aurait pris ses vêtements et aurait été condamné et martyrisé à sa place.

 

 La ville de Verulam, à 30 km au N de Londres, a pris le nom de Saint Albans, et une cathédrale a été construite sur son tombeau.

 

===

Saint Alban,

premier-martyr d'Angleterre,

qui détourna le cours d'un fleuve

le jour de son martyre.

Tropaire ton 4
Ton saint martyr Alban dans son combat/
A gagné la couronne de la vie, O Christ notre Dieu;/
car renforcé par Toi et avec un coeur pur/
il parla avec force devant les juges de ce monde,/
T'offrant sa sainte tête à Toi, le Juge de tous.
Il y avait déjà des Chrétiens dans les Iles Britanniques au 1er siècle. En fait, dès la fin du IIe siècle, un grand nombre d'habitants du sud de l'Angleterre étaient Chrétiens.

Cependant, Alban est le premier martyr Chrétien qui soit reconnu sur l'île. La date traditionnelle est 304, durant les persécutions de l'empereur Dioclétien; mais nombre d'érudits ont reculé la date en 209, sous la persécution de l'empereur Septime Sévère.

Alban était un païen, soldat Romain, qui, durant la persécution de Dioclétien, eu pitié d'un Prêtre Chrétien en fuite, et le cacha dans sa propre maison.
Quand il vit que le Prêtre passait jour et nuit en Prière, il fut touché par la grâce de Dieu. Ils passèrent plusieurs jours à discuter ensemble, et Alban fut si impressionné par la sainteté du Prêtre et sa dévotion qu'il devint Chrétien et voulut imiter la piété et la Foi de son hôte.

Encouragé et instruit par le Prêtre, Alban renonça à son culte des idoles et embrassa Le Christ de tout son cœur.
Il était un des citoyens principaux de la vieille cité Romaine de Verulamium (Verulam), Hertfordshire, Angleterre, appelée de nos jours Saint-Alban.
La ville était au départ un groupe de maisonnettes en torchis enduits, qui s'étiraient le long de la rue Watling, et plus tard détruites par l'armée de Bodicée, la reine guerrière.

Le gouverneur Romain de la ville, ayant entendu une rumeur selon laquelle Alban cacherait un Prêtre dans sa maison, envoya un groupe de soldat pour le chercher.
Le voyant approcher, Alban prit la coiffe à houppelande du Prêtre et la posa sur sa tête et ses épaules, et l'aida à s'échapper.

Ainsi déguisé, Alban ouvrit la porte aux soldats et fut arrêté à la place du Prêtre, par erreur. Il fut enchaîné et emmené devant le gouverneur, qui était occupé à sacrifier aux "dieux" païens.
Quand on enleva la houppe de sa tête et que son identité réelle fut découverte, le gouverneur devint furieux.
Quand de plus Alban se déclara Chrétien, alors le gouverneur ordonna de l'amener devant l'autel. Il le fit menacer de toutes les tortures qu'il avait préparées pour le Prêtre s'il ne rétractait pas.

Alban fit face à cette colère avec calme, et ignorant ces menaces, déclara qu'il ne pourrait pas sacrifier à ces divinités.
Face au refus d'Alban de renier sa Foi, le gouverneur lui demanda de quelle famille et quelle race il était.
"En quoi cela peut-il te concerner de quelle origine je suis?" répondit Alban. "Si tu veux connaître ma religion, je te l'expliquerais.
Je suis un Chrétien, et je suis tenu aux obligations d'un Chrétien".

Quand il fut interrogé sur son nom, il répondit : "Je suis appelé Alban par mes parents, et je loue et j'adore le Dieu vrai et vivant, qui créa toutes choses".
Quand il fut ordonné de sacrifier aux divinités Romaines, il refusa et fut cruellement fouetté. Alban supporta la punition avec résignation, et même joie. Quand on vit qu'il ne se rétracterait jamais, il fut condamné à mort.

En route pour son exécution sur la colline Holmhurst Hill, la foule qui s'attroupa pour honorer son héroïsme fut si grande que son passage fut retardé parce qu'ils n'arrivaient pas à atteindre le pont sur la rivière.
Alban, qui semblait redouter qu'un délai puisse le priver de la couronne de martyr, décida de traverser en un autre endroit, et se dirigeant en bas vers l'eau en priant Dieu, il s'avança dans l'eau qu'il passa à gué sans difficulté.
Tant Gildas que Bède ont accepté la tradition de ce miracle, rapportant cet assèchement de l'eau instantanément à la Prière du Saint.

Ils ajoutent qu'un millier d'autres personnes traversèrent avec lui, pendant que les eaux restaient élevées de chaque côté, et ce miracle convertit l'exécuteur prévu.
Toujours accompagné d'une grande foule de gens, Alban grimpa la colline du lieu de l'exécution.
Mais, à son arrivée en haut, l'exécuteur jeta son épée en bas et refusa d'accomplir son office. Il dit que si on lui refusait de prendre la place d'Alban, il voudrait partager son martyre.
Confessant qu'il était Chrétien, le soldat fut remplacé par un autre. Puis il se plaça aux côtés d'Alban, et ils firent face ensemble à la mort.
Alban fut décapité en premier, puis le soldat, Saint Heraclius, fut Baptisé dans son propre sang pour partager la gloire du martyre.
Le troisième martyr fut le Prêtre, qui, ayant appris l'arrestation d'Alban à sa place, se dépêcha vers la court dans l'espoir de sauver Alban en se livrant lui-même.

D'après Bède, le gouverneur fut si impressionné par les miracles qui suivirent le martyre d'Alban qu'il mit aussitôt un terme aux persécutions, et Bède rapporte que les miracles avaient encore lieu à son époque, par l'intercession du Protomartyr d'Angleterre.Sur la colline où eurent lieu ces martyres, on bâtit par la suite une église, et 400 ans plus tard, le roi Offa de Mercie y fonda l'Abbaye Bénédictine de Saint-AlbanSur la colline où eurent lieu ces martyres, on bâtit par la suite une église, et 400 ans plus tard, le roi Offa de Mercie y fonda l'Abbaye Bénédictine de Saint-Alban.

Selon Constance de Lyon, Saint Germain d'Auxerre, à la fin de sa mission en Angleterre pour y combattre l'hérésie pélagienne, choisit l'église de Saint-Alban comme lieu pour son action de grâce à Dieu pour le succès de sa mission.

Il rapporta d'Angleterre une poignée de terre de l'endroit où Alban, le soldat et le Prêtre avaient été martyrisés..

 

 

Hieromartyr Eusebius, bishop of Samosata

 

In the struggle against the Arian heresy, Meletius, Patriarch of Antioch, was deposed, and the emperor Constantius demanded that Eusebius surrender the document that proved his legitimate appointment to the Patriarchal throne. Eusebius said he would not surrender it without the permission of all who had signed it and, when imperial soldiers threatened to cut off his right hand, he held out both his hands to them.

 

 When Constantius heard of this, he was struck with admiration and ceased his persecution of the bishop. As the Arian heresy continued to rage, Eusebius stood strong, and was finally exiled by order of the EmperorValens. When the messenger bearing the edict of banishment arrived, Eusebius warned him to keep quiet lest the people, hearing why he had come, should kill him. Then Eusebius left the city on foot, under cover of darkness, in order to protect the messenger from harm.

 

 Upon the death of Valens, Eusebius returned to from exile and traveled throughout Syria (though he was now a very old man), appointing priests and bishops known for their Orthodoxy.

 

 About 380, as he was entering a village to enthrone a bishop, an Arian woman threw a tile at him from a rooftop, fracturing his skull. As he lay dying, he made all the bystanders swear not to take any revenge.

 

  Saint Gregory the Theologian corresponded with Eusebius, and esteemed him so highly that in a letter to him he wrote, 'That such a man should deign to be my patron also in his prayers will gain for me, I am persuaded, as much strength as I should have gained through one of the holy martyrs.'

 

 

 BONNE FETE AUX PAULIN , ALBAN (ALBE, ALBANE, AUBAN, AUBIN)…

 

 

Eddy Merckx, ancien vainqueur du Tour de France cycliste :
« Dites-leur de s'approcher de la Sainte Vierge »

Afficher l'image d'origine

Puis-je vous prier de dire à vos élèves que le cyclisme ne réussit pas à tout le monde, qu'il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus, qu'il faut beaucoup de volonté pour arriver à un résultat, tout comme pour les études; qu'il faut ne jamais se décourager. 

Puisque vous êtes leur père spirituel, veuillez leur dire qu'il en est de même pour le salut de leur âme, que la prière est un peu le contrôle de ravitaillement où l'on reprend des forces pour reprendre la route, que la communion procure la force de vivre et de conserver sa place dans le peloton.

Je suis très croyant et la foi me soutient dans les moments les plus durs de la compétition. Dites-leur de s'approcher de la Sainte Vierge, de lui offrir leurs succès d'études en ce mois de mai, comme je l'ai toujours fait depuis ma tendre jeunesse".

 

 
Eddy MERCKX
Dans une lettre adressée à l'aumônier d'un collège catholique de Bilbao 
(France Catholique-Ecclésia n°1149 du 20.9.74

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ 
  O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ 
  yoldath aloho/  Mother of God/ 
  saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ 
  nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ 
  Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

 

 

N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

 

 

See original image

 

 

Au calendrier Malankare Orthodoxe:

"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)

 

 

 

 

DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

"Moses sought to see God, and this is the instruction he receives on how he is to see Him: seeing God means following Him wherever He might lead. Anyone who does not know the way cannot travel safely without following a guide. The guide shows him the way by walking ahead of him, and the one following will not get off the right path if he keeps constantly watching the back of the guide. On the other hand, if he moves off to one side, or tries to bring himself face to face with his guide, he will be setting out on a different path from the one which his guide is showing him. Thus the Lord says to those who are being guided: You shall not see My face, or, in other words: Do not face your guide. For then you will be going in a completely opposite direction."

+ St. Gregory of Nyssa +



By contrast, how much we wince and complain, like spoiled brats, at the inconvenience of a fasting day or season, or the temporary loss of electrical power, and other inconveniences that quite normally and regularly come into our lives. The “inconvenience” and “annoyance” of Moses’ long years of exile in the desolate desert were used by him for purification, first of his sins, then of his passions, so that, in this terrible crucible of heat and suffering, he could be made ready to have his astonishing encounter with the Living God.
Fr Ambrose Young

Source: http://www.pravmir.com/feast-of-the-holy-and-righteous-pr…/…

 

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EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER

 

VOTRE PRIERE...

 

 

 

 

 

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Trois personnes ont été
tuées dimanche
 
quand un kamikaze s’est fait exploser dans une ville du nord-est de la Syrie lors de la commémoration du massacre des Assyriens par les Ottomans, a affirmé à l’AFP une source de sécurité.
La ville de Qamichli a été secouée par plusieurs attentats similaires, dont certains ont été revendiqués par le groupe ultraradical Etat islamique (EI).
Un journaliste travaillant avec l’AFP dans cette grande ville de la province de Hassaké a entendu une forte explosion alors qu’il couvrait la commémoration du massacre de Seyfo perpétré à partir de 1915 par les Ottomans contre des dizaines de milliers d’Assyriens -une dénomination qui inclut notamment les communautés chrétiennes des Syriaques et Chaldéens- dans la Turquie et l’Iran actuels.
Le kamikaze s’est fait exploser à quelques mètres du lieu où se déroulait la cérémonie en présence du patriarche Ignace Ephrem II Karim, chef de l’Eglise syriaque orthodoxe, a indiqué la source de sécurité.
Quelques instants auparavant, il était interpellé par les «Sotoro», une force policière protégeant la communauté des Assyriens, minoritaire en Syrie, et qui a vu le jour après le début du conflit syrien.
Trois membres des Sotoro ont été tués et cinq autres blessés, a indiqué la source.
Le journaliste de l’AFP a vu des membres d’un corps humain déchiqueté par l’explosion.
«Le kamikaze voulait viser le convoi du patriarche mais n’a pas pu atteindre son objectif», a affirmé à l’AFP une source au sein des Sotoro.
La ville de Qamichli est majoritairement peuplée de Kurdes, qui constituent une des principales forces combattant l’EI.
Des centaines de Syriaques combattent également le groupe radical au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde militairement soutenue par Washington.

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Trois morts dans l'attentat suicide perpétré contre une assemblée religieuse organisée à Qamishli en présence du Patriarche de l'Eglise orthodoxe syriaque
 
Qamishli (Agence Fides) – Trois personnes ont trouvé la mort dans l'attentat suicide perpétré hier au cours d'une assemblée religieuse organisée à Qamishli, dans le nord de la Syrie, pour commémorer ce qu'il est convenu d'appeler le génocide assyrien de 1915, mis en œuvre par l'armée ottomane. Selon des sources locales de Fides, l'auteur de l'attentat a cherché à entrer dans la salle où les personnes étaient réunies mais a été arrêté par les forces de sécurité locales et s'est fait exploser au moment de son arrestation. La rencontre voulait célébrer le massacre de 1915 connu également sous le nom de massacre de Sayfo, accompli par l'armée ottomane au cours de la première guerre mondiale. Selon les estimations des historiens, les victimes assyriennes de ce massacre furent au nombre de 250.000 environ même si certaines sources indiquent le chiffre de 750.000. A la cérémonie était notamment présent le Patriarche de l'Eglise orthodoxe syriaque, Ignace Ephrem II. La sécurité était assurée par les forces de sécurité Sotoro, milices chrétiennes nées dans le nord-est de la Syrie. L'attentat, qui n'est pas le premier dans la ville de Qamishli, n'a pas été revendiqué.
Le Patriarche a également présidé le 19 juin à Qamishli un événement au cours duquel a été inauguré un monument commémorant le génocide assyrien.
La ville de Qamishli, à majorité kurde, est actuellement divisée en deux, une partie étant contrôlée par les milices kurdes et l'autre par l'armée syrienne. (PA) (Agence Fides 20/06/2016

 

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Les Syriaques parlent et prient en langue araméenne. La majorité est orthodoxe  et une minorité catholique, rattachée à Rome au 18e siècle. Ils sont présents au Liban, en Syrie, en Irak et même en Inde.

On Sunday, June 19th a suicide attack took place in the district of Quietly in Qamishli, Syria, where His Holiness Moran Ignatius Aphrem II, Patriarch of the Syriac Orthodox Church was present for the commemoration of 1915 genocide (Sayfo) against the Syriac people.

During this service, it is reported a suicide attacker tried to detonate his device targeting Patriarch Aphrem II and other Syriac Orthodox and Assyrian Christian prelates, priests and faithful.

It is because of the courage of some security personnel, this suicide attacker was stopped. Unfortunately, this attacker detonated his bomb which caused an unconfirmed number of fatalities and injuries.

It is confirmed that His Holiness, Patriarch Aphrem II of the Syriac Orthodox Church, His Grace Mar Afram Athneil, Assyrian Bishop of Syria are both safe.

May God grant eternal rest to this who have been killed, and may He heal those who are injured. May God keep our brothers and sisters in Syria safe.

 

 

 

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INFOGRAPHIE - Le Figaro dévoile en exclusivité la carte de France des personnes signalées pour «radicalisation». Le phénomène a doublé en moins d'un an et touche de plus en plus d'adolescents et de femmes.

Ils ont été repérés par leur entourage ou par les services de l'État (police, gendarmerie, Éducation nationale) en raison d'un repli identitaire, d'une apologie du terrorisme ou de leur hostilité aux institutions.
Un dernier bilan officiel établi le 28 janvier, dont Le Figarodévoile le détail, révèle que 8250 personnes ont été signalées comme radicalisées sur l'ensemble du territoire contre 4015 en mars dernier, soit plus qu'un doublement en moins d'un an.
Contrairement à une idée reçue, ces individus «ne basculent quasiment jamais en pianotant seuls sur leur ordinateur. Le déclencheur est dans 95% des cas lié à un contact humain», précise-t-on à l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste.
Si la contagion a gagné tout le pays, Paris, l'Île-de-France et le Sud-Est comptent le plus grand nombre de cas recensés.

Cliquez ici pour agrandir l'infographie

source

 

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Depuis trois mois, la Russie envoie aux Etats-Unis les coordonnées de l’Etat islamique (EI, Daech) et du Front al-Nosra. Toutefois, Washington reste inactif, rapporte l’état-major de l’armée russe.

Les terroristes récupèrent activement en Syrie, la situation se réchauffe, a déclaré le chef d'état-major des forces armées russes Valeri Guerassimov.

"Depuis trois mois, nous envoyons aux Américains les coordonnées de l'EI et du Front al-Nosra, mais nos partenaires américains ne peuvent pas encore décider où se trouvent les membres de l'opposition et où sont les loups garous d'organisations terroristes internationales", a déclaré M.Guerassimov.

 

"En conséquence, les terroristes reconstituent activement leurs forces en Syrie et les choses s'enveniment à nouveau. Mais cette situation ne saurait s'éterniser", a souligné le chef de l'état-major russe.

 

La Russie et les États-Unis ont convenu d'un cessez-le-feu en Syrie à compter du 27 février à minuit. Les frappes contre Daech, le Front al-Nosra et d'autres groupes reconnus comme terroristes par le Conseil de sécurité de l'Onu se poursuivent néanmoins.

source

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Il y a beaucoup de signes qui nous font penser qu’une nouvelle relation stratégique entre la Russie et Israël est en train de naître.

Dans l’ensemble, nous pouvons maintenant supposer que l’Etat juif a déjà évaluer le désengagement des États-Unis au Moyen-Orient – et tente donc de définir une politique de «remplacement» par l’amélioration des liens avec la Fédération de Russie.

Évidemment que les mauvaises relations personnelles entre le président Barack Obama et le Premier ministre Netanyahu pèsent un poids considérable, mais nous assistons à une véritable redéfinition de l’équilibre géopolitique de toute la région. En outre, les États-Unis et l’attitude apathique de l’UE envers le traité JCPOA sur le pouvoir de l’énergie nucléaire iranienne / tant civile que militaire, à juste titre critiqué par le Premier ministre Netanyahu et l’ensemble de l’établissement politique d’Israël, avait une influence notable.

La Russie, qui a déjà «gagné» la guerre en Syrie, et Israël, qui a tiré toutes les conséquences géopolitiques des «printemps arabes» et le soutien initial ambigu américain pour les anti-Assad les «rebelles» syriens, font presque à eux seuls la refonte de la carte du Grand Moyen-Orient.

Quoi qu’il arrive en Syrie à partir de maintenant, les États-Unis sont destinés à être progressivement marginalisés à la fois dans les régions sunnites et chiites, ne plus avoir l’influence qu’ils avaient encore il y a quelques années dans une série d’alliances (avec la Russie, Israël, l’Arabie Saoudite et la Jordanie ).

Les signes d’un « nouveau départ » pour les relations russo-israéliennes sont multiples. Il suffit de penser à la Russie de rendre un char israélien M48 Patton capturé par les Syriens dans la guerre du Liban en 1982 au cours d’une embuscade près de Sultan Yaakov dans lequel les trois conducteurs de char ont été tués. Il avait été envoyé par Hafez el Assad à Moscou pour étude par les services techniques soviétiques du renseignement, et plus tard placés dans le Musée des Tanks de Kubinka.

Cependant, il n’y a aucunes nouvelles officielles sur le sort des trois soldats de Tsahal. Il est évident que le président Vladimir Poutine a informé à l’avance Bachar al-Assad de sa décision, et rien n’empêche la direction alaouite syrienne actuelle de décider à l’avenir de fournir au gouvernement israélien des informations sur le sort des trois conducteurs du char.

En outre, au cours de toutes les opérations russes en Syrie, des soldats russes et israéliens se sont réunis régulièrement pour échanger des informations évitant ainsi la répétition des efforts. Les Russes ont toléré quelques intrusions – qui ont été régulièrement signalées – des avions israéliens sur les hauteurs du Golan et dans le centre de la Syrie, tandis que l’Etat juif toléré (ayant eu avertissement préalable) certains avions russes survolant son territoire. Il est clair que la sortie des négociations entre la Russie et Israël se composent de trois éléments étroitement imbriqués.

Israël veut que la Fédération de Russie agisse en tant que médiateur et d’user de son pouvoir de courtier crédible entre Israël et la région palestinienne, car il est reconnu par les deux parties. En outre, l’Etat juif s’oppose à tout transfert de technologie militaire, de l’information et de la logistique de la Russie à ses alliés en Syrie: au Hezbollah, aux brigades iraniennes des Pasdaran Al Qods Force, et au gouvernement de Bachar al-Assad.

Nous ne pouvons pas exclure que – dans les mois ou les années à venir – un axe russe / israélien pourrait remodeler le Moyen-Orient. Actuellement, les principales puissances ont ni père ni mère, et le remplacement des grandes puissances par l’Iran et l’Arabie Saoudite ne durera pas longtemps, car ils sont trop petits pour être en mesure de créer de profondes corrélations stratégiques.
D’où le temps est venu pour le Moyen-Orient de s’ancrer à une puissance mondiale, l’axe russo-chinois, avec Israël agissant comme un contrepoids régional.

Il convient de rappeler que la Chine a déjà fait des vols militaires sur le territoire syrien. la politique «non interventionniste» de la Chine ne signifie pas un manque de connaissance ou de l’absence de pression et d’ingérence.

Les négociations russo-israéliennes impliquent également une garantie de la Russie pour Israël concernant d’éventuelles opérations militaires iraniennes, la marginalisation du «Parti de Dieu» des chiites libanais, un nouveau gouvernement Assad qui ne vise pas à détruire «l’entité sioniste», ou la division de l’actuelle Syrie en trois parties, avec l’apaisement conséquente de ses factions internes.

C’est la ligne des États-Unis, et en partie aussi celle de certains décideurs israéliens. Toutefois, la Russie pense que tout le sud de la Syrie devrait revenir sous le régime d’Assad, Comme en Israël, ainsi que les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite et la Jordanie, estime qu’un mini-État en Syrie du Sud est nécessaire pour qu’Assad et ses alliés iraniens envahissent les hauteurs du Golan.

L’offre du Président Poutine à l’Etat juif semble être la suivante: si Israël devait accepter une « Grande Syrie », les forces russes resteraient dans la région occidentale du pays pour protéger Israël contre toute action du gouvernement d’Iran ou d’Assad.

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Voilà pourquoi la Russie veut rouvrir les relations politiques entre Assad et Israël, pour tirer le gouvernement baasiste loin de l’Iran et de la ligne géopolitique des chiites libanais, qui n’est même pas dans son intérêt. D’où la raison stratégique du geste symbolique de la restitution du char israélien.

Néanmoins, il y a plus dans le nouveau projet russe du Moyen-Orient et dans la réponse israélienne à la montée de la puissance russe au Moyen-Orient.

Au cours de la visite de Netanyahu en Russie le 21 Avril, 2016, par exemple, le Premier ministre israélien et le président russe ont souligné l’intérêt de la Russie dans le développement et l’exploitation du nouveau gisement de gaz naturel au large des côtes connu comme le Léviathan, qui sera le véritable « changeur de jeu » au Moyen-Orient dans un avenir proche. 

(...)

Compte tenu de toutes ces conditions, dans le meilleur scénario possible, Israël pourrait:

a) Remplacer –- à long terme –- les Etats-Unis par la Fédération de Russie comme un allié mondial et une présence de référence dans la région du Moyen-Orient.La classe dirigeante américaine est étroitement liée au lobby saoudien, tant en termes de subventions financières que politiques. Les deux guerres de la Coalition menée par les USA en Irak ont perturbé l’ennemi principal de l’Arabie Saoudite, à savoir l’Iran. Ils ont placé un système militaire occidental avancé entre l’Arabie Saoudite et son ennemi iranien et créé un centre de gravité au nord de l’Arabie Saoudite, la stabilisation de toute la région sous les sunnites saoudiens.

En outre,

b) Israël peut compter sur la puissance du courtier russe en tant que médiateur plus stable et plus crédible, à la fois vis-à-vis des Palestiniens et, à long terme, en relation avec le monde chiite et alaouite. Les États-Unis ont placé tous ses paris dans le Grand Moyen-Orient sur la démocratisation et la sécularisation des populations et des régimes qui ne possèdent pas la même culture, l’histoire ou les liens entre la religion et la politique comme ceux de l’Ouest. Il est également intéressant de noter que leurs opérations psychologiques et les opérations de propagande étaient, et sont encore, souvent incompréhensibles pour les énormes masses islamiques du Grand Moyen-Orient.

(...)

Finalement

 Israël, en collaboration avec la Fédération de Russie, sera en mesure de se projeter à l’échelle mondiale. À l’avenir, il y aura une place pour Israël dans le One-Belt chinois (nouvelle route de la Soie), l’Initiative d’une route en Asie centrale, en Inde, même en Amérique latine et dans certaines régions d’Afrique. Tous les domaines maintenant dans la région stratégique russe et chinoise, tandis que l’UE se retire même de la Méditerranée (tout en augmentant son taux déjà considérable d’antisémitisme) rêvant, en collaboration avec les États-Unis, d’une renaissance irrationnelle de la guerre froide, avec les opérations actuelles de l’OTAN en Pologne.

Il est intéressant de noter, cependant, que la Crimée et Ukraine sont aux mains des Russes, au moins de facto, et qu’une opération militaire contre les positions de l’OTAN le long de la frontière avec la Fédération de Russie peut être conduite à partir de ces zones – une opération pour laquelle il serait difficile pour l’OTAN de s’opposer.

Source : Israël fait un revirement historique – au Nord-Est Par Giancarlo Elia Valori, RUSSIE INSIDER

Traduction : Mordeh’aï pour malaassot.com

 

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“Le régime d’Erdogan s’est
approprié Sainte-Sophie”
Le gouvernement islamique du président turc Erdogan veut réutiliser la basilique Sainte-Sophie, reconvertie en musée, comme une mosquée. Pour la première fois depuis 1935, des services musulmans y seront régulièrement donnés pendant les 30 jours du Ramadan.

 

Beaucoup voient dans ces lectures quotidiennes du Coran, un signal indiquant que le jour où le bâtiment servira de nouveau de mosquée est proche.

Sainte-Sophie

Sainte-Sophie est une grande église chrétienne édifiée dans la ville de Constantinople, sous l’Empire byzantin. Entre 537 et 1453, elle est demeurée la plus grande église du monde. En 1453, après la conquête de Constantinople par l’Empire ottoman sous Mehmet le Conquérant, l’église a été reconvertie en mosquée et a pris le nom d’Aya Sofia. En 1935, Kemal Ataturk, le fondateur de la Turquie moderne, décide de la transformer en musée. C’est devenue un site touristique emblématique d’Istanbul, et la basilique, considérée comme la 8e merveille du monde, figure également sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1985.

L’”appropriation” du régime Erdogan

La question de reconvertir définitivement Sainte-Sophie en mosquée est régulièrement évoquée en Turquie, dans les milieux islamo-conservateurs. Mariette Verhoeven, historienne d’art, explique dans le National Geographic même que Sainte-Sophie n’est pas la seule, et que les “réappropriations” se multiplient sous le gouvernement Erdogan  :

“Les églises byzantines qui avaient déjà été reconverties en mosquées sous la domination ottomane, ont été entièrement restaurées comme des mosquées”.

Mais  cette décision a suscité l’animosité des chrétiens orthodoxes de Grèce, héritiers de l’Empire byzantin, qui ont critiqué le gouvernement turc, évoquant une “régression”. En retour, les Turcs ont accusé les Grecs d’intolérance à l’égard des musulmans.

L’affaire est en tout cas à l’ordre du jour d’une conférence des dirigeants orthodoxes qui débute lundi à Crète.

Selon Mark Woods du magazine Christian Today, le bâtiment a une “énorme valeur symbolique pour les chrétiens et les musulmans”, et il est donc souvent l’objet d’une controverse politique.

Le rejet de l’Europe et de ses valeurs

Les nationalistes turcs qui font campagne depuis plusieurs décennies pour transformer l’église en mosquée ont récemment renforcé leurs démarches.

“Plusieurs gouvernements européens interprètent dans une telle démarche un rejet clair de l’Europe et de ses valeurs”, affirme Antony Eastmond, un expert en art byzantin à l’Institut Courtauld de Londres.

Dans le National Geographic, l’historienne d’art Mariette Verhoeven craint pour la disparition de l’histoire byzantine: “Des églises byzantines qui étaient déjà devenues des mosquée sous la domination ottomane, ont été entièrement restaurées comme des mosquées. C’est un choix très clair. Avec cette restauration, on dit effectivement que l’histoire byzantine n’est pas notre histoire. Erdogan veut faire revivre l’histoire ottomane, et ce penchant pour ce qui est ottoman est préjudiciable à l’héritage byzantin”.

 

 

selfie-at-Hagia-Sophia
(Source: https://fr.express.live/2016/06/20/le-regime-derdogan-sest-approprie-sainte-sophie/)

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Assyrian Group Sues Turkish-Kuwaiti Bank for Funding Terrorism


Assyrian International News Agency
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Assyrian Group Sues Turkish-Kuwaiti Bank for Funding Terrorism


2016-06-21 00:32 GMT

 

(AINA) -- Assyrians who fled the war in Syria filed a lawsuit against a bank which is largely owned by Kuwait Finance House and the Turkish Authority for Foundations, based in Turkey. The lawsuit accuses the bank, Kuveyt Turk Katilim Bankasi A.S. (KTKB), and its parent financial institutions of funding terrorism.

The lawsuit was filed in a court in North Carolina, United States. The organization behind the the lawsuit is called St. Francis Assisi and was formed on June 6, 2016. The Christian organization is represented by Mogeeb Weiss in San Francisco but Tom Creal seems to be the one behind the case.

 

Related: Timeline of ISIS in Iraq
Related: Attacks on Assyrians in Syria By ISIS

 

A reporter for the Turkish newspaper Hurriyet, Tolga Tanis, interviewed Tom Creal and published a story in Turkish. According to Tanis' article, titled Turkey and the Terrorist Financing, Tom Creal formed a team of eight employees that will prepare the lawsuit against KTKB, which is identified as the hub of the financing of several terrorist groups in Syria. Among the terror organizations mentioned being supported are the Islamic State (IS), Al-Nusra Front and several other radical Islamic terror groups.

In the lawsuit there is a plea for compensation of 75,000 dollars per person. Creal is a financial expert and worked in Afghanistan as a reporter for the UN until 2009. After his mission in Afghanistan he left the United Nations and formed the organization The Hunters Group, to work for states and civil society organizations with the task to hunt black money.

According to Tolga Tanis, the evidence against KTKB is very strong. Via social media, KTKB have asked people to donate money to several terrorist groups in Syria through the Bank and its accounts. The fund-raising campaigns are said to have been organized under the pretext of funding humanitarian aid.

The Turkish connection is massive. The Vice Chairman of KTKB is Adnan Ertem, who is also the head of the state authority Directorate General Of Foundations in Turkey. With regards to Turkey's role in financing terrorism, Tolga Tanis cites the recently released annual Country Report of the US State Department on terrorism from 2015 (p.159):

 

The nonprofit sector is not audited on a regular basis for CFT vulnerabilities and does not receive adequate anti-money laundering/combating the financing of terrorism outreach or guidance from the Turkish government. The General Director of Foundations issues licenses for charitable foundations and oversees them, but there are a limited number of auditors to cover the more than 70,000 institutions.

 

 

Analysts expect this case to grow and the connection between Turkey and the financing of terrorist groups revealed (AINA 2016-06-16), in which case the Assyrians behind the lawsuit against KTKB will find themselves standing against Turkey, which is accused of financing terrorist groups.

 

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Comment
le cimentier

 

Lafarge a travaillé avec

 

l’Etat islamique en Syrie

 

 

La cimenterie du groupe français Lafarge à Jalabiya, dans le nord de la Syrie, a payé des taxes à l’organisation Etat islamique entre 2013 et 2014, afin de continuer à fonctionner pendant la guerre. C’est ce que démontre une enquête publiée par Le Monde, mardi 21 juin. Inaugurée en 2010, la cimenterie de Jalabiya, dans le nord-est de la Syrie, était le fleuron du cimentier français au Proche-Orient. Mais l’année suivante, la guerre civile a éclaté. La direction de l’usine a cherché à la faire fonctionner le plus longtemps possible dans un environnement dangereux et instable.

 

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La préparation de Zlatan Ibrahimović pour l’Euro

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La préparation de Zlatan Ibrahimović pour l’Euro

       

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 Lire notre enquête en édition abonnés :   Syrie : les troubles arrangements de Lafarge avec l’Etat islamique

  • Financement indirect de l’organisation djihadiste

partir de 2013, la présence de l’organisation Etat islamique (EI) dans la région a contraint la cimenterie à négocier des droits de passage aux checkpoints tenus par les djihadistes pour ses camions. Il a aussi fallu se fournir auprès des négociants en pétrole, dont les champs étaient tenus par l’EI. Pendant un peu plus d’un an, Lafarge a ainsi indirectement financé l’organisation djihadiste. Jusqu’à ce que l’EI s’empare du site le 19 septembre 2014 et que Lafarge cesse ses activités.

  • L’usine abrite désormais les forces spéciales occidentales

A deux reprises, un intermédiaire a proposé au groupe français de relancer la cimenterie sous la protection de l’EI et en échange d’un partage des bénéfices. Sans succès. En février 2015, le site est pris par la milice kurde des YPG, soutenue par la coalition internationale contre l’EI. Désormais, la cimenterie désaffectée sert de base aux forces spéciales occidentales, françaises, américaines et britanniques, qui soutiennent discrètement les forces kurdo-arabes dans leur offensive en cours contre les djihadistes à Manbij et Rakka.

 Lire aussi :   L’usine Lafarge en Syrie est devenue une base des forces spéciales occidentales


(Source: http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/06/21/comment-le-cimentier-lafarge-a-travaille-avec-l-etat-islamique-en-syrie_4955039_3218.html)

 

 

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La presse a publié ces derniers temps des informations sur des pourparlers secrets entre les dirigeants syriens et turcs sur le rétablissement de relations bilatérales

"Je ne peux pas dire si ce genre de contacts existe, mais le besoin de rétablir les relations est évident", a indiqué à Sputnik İsmail Hakkı Pekin, ancien chef du service de renseignement de l'état-major général de la Turquie.

"J'ai remarqué que la partie syrienne a adouci sa position. Les représentants du ministère turc des Affaires étrangères laissaient sentir une tendance similaire", a souligné le responsable, qui participe à des rencontres bilatérales.

 

La Turquie, estime-t-il, a besoin de fermer sa frontière, d'arrêter de soutenir les groupes d'opposition. Cette mesure permettrait à elle seule de créer des conditions favorisant une percée dans les relations bilatérales.

 

"L'intégrité de la Syrie signifie l'intégrité de la Turquie. Si le projet américain avait été réalisé et si la Syrie avait été dépecée, la situation en Turquie aurait été beaucoup plus instable qu'aujourd'hui. Le nombre d'attentats se serait accru. Mais l'Amérique a essuyé un échec dans la région. Recep Tayyip Erdogan embrassera la main qu'il n'a pas pu casser", a conclu İsmail Hakkı Pekin.

source

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Vladimir Poutine a déclaré être prêt à faire un pas vers l’UE pour améliorer les relations européennes. Il a toutefois insisté que l’UE avait provoqué le refroidissement des relations.

Le 17 juin, le président russe, Vladimir Poutine, a donné un discours lors du forum économique annuel de Russie à Saint Petersburg. Alors que Moscou essaie désespérément de rebooster son économie, frappée par les sanctions de l’UE, il veut resserrer les liens commerciaux avec l’Europe.

« Le marché européen est prêt à coopérer avec notre pays. Les hommes politiques européens doivent se tourner vers le commerce, se montrer raisonnables, ouverts d’esprit et flexibles », a déclaré le président.

« Nous n’avons pas oublié comment tout a commencé. Ce n’est pas la Russie qui a provoqué l’actuel effondrement économique », a-t-il souligné. « Nous ne sommes pas rancuniers et sommes prêts à coopérer avec nos partenaires européens. Bien sûr, c’est un jeu que nous ne pouvons jouer seuls. »

Depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, il y a 16 ans, la Russie connaît la plus longue période de marasme économique, dû à la fois aux sanctions de l’UE et la baisse du prix du pétrole.

Renouvellement des sanctions

Pendant le discours de Vladimir Poutine, il a été annoncé que l’UE avait prolongé les sanctions contre la Russie pour une année supplémentaire. Imposées suite à l’annexion de la Crimée en mars 2014, ces sanctions interdisent le commerce de l’UE avec la péninsule.

Selon des sources à Bruxelles, les sanctions économiques, décidées suite à la révolte pro-russe dans l’Est de l’Ukraine qui ont ébranlé le secteur financier russe, pourraient être prolongées par l’UE bien avant la fin de juillet, date à laquelle les sanctions devraient expirer.

En réaction aux sanctions imposées par l’UE, la Russie avait imposé un embargo sur une série de produits alimentaires en août 2014.

Vladimir Chizhov, l’ambassadeur russe de l’UE a expliqué à EurActiv qu’à sa connaissance, Jean-Claude Juncker et Vladimir Poutine n’ont pas abordé le sujet des sanctions parce que « ce n’est pas à l’ordre du jour » : « les Européens sont à l’origine du problème, quand il sera réglé, ils savent où nous trouver. »

« Au cours de mes échanges avec les hommes d’affaires français et allemands, j’ai pu constater qu’ils souhaitent coopérer avec le pays », a affirmé Vladimir Poutine dans son discours. « La dégradation de nos relations n’a pas été initiée par la Russie. »

Pas de guerre froide

En réponse aux interrogations sur une nouvelle « guerre froide » entre la Russie et l’Occident, le président russe déclare « aime[r] à penser que personne n’y songe. Pour notre part, nous n’en avons pas besoin. »

« Les négociations ne sont pas faciles, mais c’est la seule façon de parvenir à une solution acceptable», a-t-il ajouté.

Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, qui était assis près du président russe, s’est rendu au forum avec une délégation importante d’hommes d’affaires. Il a insisté que l’engrenage de représailles a eu des conséquences importantes pour les producteurs européens.

« Les sanctions ainsi que leurs représailles ont eu un impact négatif sur les entreprises russes aussi bien qu’européennes », a-t-il expliqué lors d’une interview avec TASS News Agency. « Toutes les parties prenantes en souffrent. »

Jean-Claude Juncker s’est exprimé le 16 juin au forum et a prévenu que les sanctions économiques ne seraient pas levées tant que la Russie n’a pas mis en œuvre un accord mettant fin au conflit dans l’Est de l’Ukraine, condamné par l’UE. (...)

Poutine a confirmé que la Russie avait surmonté le pire de la crise économique et qu’il avait l’intention de se concentrer sur une reprise de la croissance « excédant les 4 % ».

Le PIB russe a cependant chuté de 3,7 % au cours de l’année passée et le FMI prévoit que l’économie russe se contractera encore de 1,5 %, avant de connaître une légère reprise en 2017.

Le talent de Trump

Interrogé sur son opinion concernant le candidat républicain Donald Trump qu’il avait qualifié de « talentueux » auparavant, Vladimir Poutine affirme avoir « simplement souligné que c’est une personne intelligente, n’est-ce pas ? »

« J’apprécie sa volonté de rétablir les relations entre les États-Unis et la Russie. N’est-ce pas ce que nous souhaitons tous ?  Les États-Unis représentent une puissance importante. À l’heure actuelle, il s’agit probablement l’unique superpuissance et nous l’acceptons » a-t-il affirmé. « Le monde a besoin d’un pays aussi fort que les États-Unis, mais il ne faut pas qu’il s’implique dans nos affaires ou dans les relations UE-Russie. »

source

 

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MERCREDI 22 JUIN 2016 [JEÛNE DES APÔTRES (PRÉPARANT LES FÊTES DE ST PIERRE ET PAUL (29 JUIN) ET DES SAINTS APÔTRES (30 JUIN) ] /ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR...

EXORCISME SYRIAQUE

 

Gloire au Père  et au Fils et au Saint-Esprit,
Maintenant et toujours,
Et dans les siècles des siècles.
Amen.

Psaume 3 

Seigneur,
qu'ils sont nombreux mes oppresseurs,
nombreux ceux qui se lèvent contre moi,
nombreux ceux qui disent de mon âme :
"Point de salut pour elle en son Dieu !"
Mais toi, Seigneur, bouclier qui m'entoures,
ma gloire ! tu me redresses la tête. 

À pleine voix je crie vers le Seigneur,
il me répond de sa montagne sainte.
Et moi, je me couche et m'endors,
je m'éveille: le Seigneur est mon soutien.
Je ne crains pas ces gens par milliers
qui forment un cercle contre moi. 

Lève-toi, Seigneur ! Sauve-moi, mon Dieu !
Tu frappes à la joue tous mes adversaires,
les dents des impies, tu les brises.
Du Seigneur, le salut !
Sur ton peuple, ta bénédiction ! 

Gloire au Père  et au Fils et au Saint-Esprit,
Maintenant et toujours,
Et dans les siècles des siècles.
Amen. 

Psaume 11 

Dans le Seigneur j'ai mon abri.
Comment dites-vous à mon âme :
"Fuis à ta montagne, passereau.
Vois les impies bander leur arc,
ils ajustent leur flèche à la corde
pour viser dans l'ombre les cœurs droits ;
si les fondations sont ruinées,
que peut le juste ?" 

Le Seigneur dans son palais de sainteté,
Le Seigneur, dans les cieux est son trône ;
ses yeux contemplent le monde,
ses paupières éprouvent les fils d'Adam.
Le Seigneur éprouve le juste et l'impie.
Qui aime la violence, son âme le hait. 

Il fera pleuvoir sur les impies charbons de feu et soufre
et dans leur coupe un vent de flamme pour leur part.
Le Seigneur est juste, il aime la justice,
les cœurs droits contempleront sa face. 

Gloire au Père  et au Fils et au Saint-Esprit,
Maintenant et toujours,
Et dans les siècles des siècles.
Amen. 

Que la paix soit avec vous.
Et avec votre esprit. 

Lecture du saint Évan

 

"Moses sought to see God, and this is the instruction he receives on how he is to see Him: seeing God means following Him wherever He might lead. Anyone who does not know the way cannot travel safely without following a guide. The guide shows him the way by walking ahead of him, and the one following will not get off the right path if he keeps constantly watching the back of the guide. On the other hand, if he moves off to one side, or tries to bring himself face to face with his guide, he will be setting out on a different path from the one which his guide is showing him. Thus the Lord says to those who are being guided: You shall not see My face, or, in other words: Do not face your guide. For then you will be going in a completely opposite direction."

+ St. Gregory of Nyssa +



By contrast, how much we wince and complain, like spoiled brats, at the inconvenience of a fasting day or season, or the temporary loss of electrical power, and other inconveniences that quite normally and regularly come into our lives. The “inconvenience” and “annoyance” of Moses’ long years of exile in the desolate desert were used by him for purification, first of his sins, then of his passions, so that, in this terrible crucible of heat and suffering, he could be made ready to have his astonishing encounter with the Living God.
Fr Ambrose Young

Source: http://www.pravmir.com/feast-of-the-holy-and-righteous-pr…/…

 

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EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER

 

VOTRE PRIERE...

 

 

 

 

 

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Trois personnes ont été
tuées dimanche
 
quand un kamikaze s’est fait exploser dans une ville du nord-est de la Syrie lors de la commémoration du massacre des Assyriens par les Ottomans, a affirmé à l’AFP une source de sécurité.
La ville de Qamichli a été secouée par plusieurs attentats similaires, dont certains ont été revendiqués par le groupe ultraradical Etat islamique (EI).
Un journaliste travaillant avec l’AFP dans cette grande ville de la province de Hassaké a entendu une forte explosion alors qu’il couvrait la commémoration du massacre de Seyfo perpétré à partir de 1915 par les Ottomans contre des dizaines de milliers d’Assyriens -une dénomination qui inclut notamment les communautés chrétiennes des Syriaques et Chaldéens- dans la Turquie et l’Iran actuels.
Le kamikaze s’est fait exploser à quelques mètres du lieu où se déroulait la cérémonie en présence du patriarche Ignace Ephrem II Karim, chef de l’Eglise syriaque orthodoxe, a indiqué la source de sécurité.
Quelques instants auparavant, il était interpellé par les «Sotoro», une force policière protégeant la communauté des Assyriens, minoritaire en Syrie, et qui a vu le jour après le début du conflit syrien.
Trois membres des Sotoro ont été tués et cinq autres blessés, a indiqué la source.
Le journaliste de l’AFP a vu des membres d’un corps humain déchiqueté par l’explosion.
«Le kamikaze voulait viser le convoi du patriarche mais n’a pas pu atteindre son objectif», a affirmé à l’AFP une source au sein des Sotoro.
La ville de Qamichli est majoritairement peuplée de Kurdes, qui constituent une des principales forces combattant l’EI.
Des centaines de Syriaques combattent également le groupe radical au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde militairement soutenue par Washington.

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Trois morts dans l'attentat suicide perpétré contre une assemblée religieuse organisée à Qamishli en présence du Patriarche de l'Eglise orthodoxe syriaque
 
Qamishli (Agence Fides) – Trois personnes ont trouvé la mort dans l'attentat suicide perpétré hier au cours d'une assemblée religieuse organisée à Qamishli, dans le nord de la Syrie, pour commémorer ce qu'il est convenu d'appeler le génocide assyrien de 1915, mis en œuvre par l'armée ottomane. Selon des sources locales de Fides, l'auteur de l'attentat a cherché à entrer dans la salle où les personnes étaient réunies mais a été arrêté par les forces de sécurité locales et s'est fait exploser au moment de son arrestation. La rencontre voulait célébrer le massacre de 1915 connu également sous le nom de massacre de Sayfo, accompli par l'armée ottomane au cours de la première guerre mondiale. Selon les estimations des historiens, les victimes assyriennes de ce massacre furent au nombre de 250.000 environ même si certaines sources indiquent le chiffre de 750.000. A la cérémonie était notamment présent le Patriarche de l'Eglise orthodoxe syriaque, Ignace Ephrem II. La sécurité était assurée par les forces de sécurité Sotoro, milices chrétiennes nées dans le nord-est de la Syrie. L'attentat, qui n'est pas le premier dans la ville de Qamishli, n'a pas été revendiqué.
Le Patriarche a également présidé le 19 juin à Qamishli un événement au cours duquel a été inauguré un monument commémorant le génocide assyrien.
La ville de Qamishli, à majorité kurde, est actuellement divisée en deux, une partie étant contrôlée par les milices kurdes et l'autre par l'armée syrienne. (PA) (Agence Fides 20/06/2016

 

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Les Syriaques parlent et prient en langue araméenne. La majorité est orthodoxe  et une minorité catholique, rattachée à Rome au 18e siècle. Ils sont présents au Liban, en Syrie, en Irak et même en Inde.

On Sunday, June 19th a suicide attack took place in the district of Quietly in Qamishli, Syria, where His Holiness Moran Ignatius Aphrem II, Patriarch of the Syriac Orthodox Church was present for the commemoration of 1915 genocide (Sayfo) against the Syriac people.

During this service, it is reported a suicide attacker tried to detonate his device targeting Patriarch Aphrem II and other Syriac Orthodox and Assyrian Christian prelates, priests and faithful.

It is because of the courage of some security personnel, this suicide attacker was stopped. Unfortunately, this attacker detonated his bomb which caused an unconfirmed number of fatalities and injuries.

It is confirmed that His Holiness, Patriarch Aphrem II of the Syriac Orthodox Church, His Grace Mar Afram Athneil, Assyrian Bishop of Syria are both safe.

May God grant eternal rest to this who have been killed, and may He heal those who are injured. May God keep our brothers and sisters in Syria safe.

 

 

 

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INFOGRAPHIE - Le Figaro dévoile en exclusivité la carte de France des personnes signalées pour «radicalisation». Le phénomène a doublé en moins d'un an et touche de plus en plus d'adolescents et de femmes.

Ils ont été repérés par leur entourage ou par les services de l'État (police, gendarmerie, Éducation nationale) en raison d'un repli identitaire, d'une apologie du terrorisme ou de leur hostilité aux institutions.
Un dernier bilan officiel établi le 28 janvier, dont Le Figarodévoile le détail, révèle que 8250 personnes ont été signalées comme radicalisées sur l'ensemble du territoire contre 4015 en mars dernier, soit plus qu'un doublement en moins d'un an.
Contrairement à une idée reçue, ces individus «ne basculent quasiment jamais en pianotant seuls sur leur ordinateur. Le déclencheur est dans 95% des cas lié à un contact humain», précise-t-on à l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste.
Si la contagion a gagné tout le pays, Paris, l'Île-de-France et le Sud-Est comptent le plus grand nombre de cas recensés.

Cliquez ici pour agrandir l'infographie

source

 

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Depuis trois mois, la Russie envoie aux Etats-Unis les coordonnées de l’Etat islamique (EI, Daech) et du Front al-Nosra. Toutefois, Washington reste inactif, rapporte l’état-major de l’armée russe.

Les terroristes récupèrent activement en Syrie, la situation se réchauffe, a déclaré le chef d'état-major des forces armées russes Valeri Guerassimov.

"Depuis trois mois, nous envoyons aux Américains les coordonnées de l'EI et du Front al-Nosra, mais nos partenaires américains ne peuvent pas encore décider où se trouvent les membres de l'opposition et où sont les loups garous d'organisations terroristes internationales", a déclaré M.Guerassimov.

 

"En conséquence, les terroristes reconstituent activement leurs forces en Syrie et les choses s'enveniment à nouveau. Mais cette situation ne saurait s'éterniser", a souligné le chef de l'état-major russe.

 

La Russie et les États-Unis ont convenu d'un cessez-le-feu en Syrie à compter du 27 février à minuit. Les frappes contre Daech, le Front al-Nosra et d'autres groupes reconnus comme terroristes par le Conseil de sécurité de l'Onu se poursuivent néanmoins.

source

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Il y a beaucoup de signes qui nous font penser qu’une nouvelle relation stratégique entre la Russie et Israël est en train de naître.

Dans l’ensemble, nous pouvons maintenant supposer que l’Etat juif a déjà évaluer le désengagement des États-Unis au Moyen-Orient – et tente donc de définir une politique de «remplacement» par l’amélioration des liens avec la Fédération de Russie.

Évidemment que les mauvaises relations personnelles entre le président Barack Obama et le Premier ministre Netanyahu pèsent un poids considérable, mais nous assistons à une véritable redéfinition de l’équilibre géopolitique de toute la région. En outre, les États-Unis et l’attitude apathique de l’UE envers le traité JCPOA sur le pouvoir de l’énergie nucléaire iranienne / tant civile que militaire, à juste titre critiqué par le Premier ministre Netanyahu et l’ensemble de l’établissement politique d’Israël, avait une influence notable.

La Russie, qui a déjà «gagné» la guerre en Syrie, et Israël, qui a tiré toutes les conséquences géopolitiques des «printemps arabes» et le soutien initial ambigu américain pour les anti-Assad les «rebelles» syriens, font presque à eux seuls la refonte de la carte du Grand Moyen-Orient.

Quoi qu’il arrive en Syrie à partir de maintenant, les États-Unis sont destinés à être progressivement marginalisés à la fois dans les régions sunnites et chiites, ne plus avoir l’influence qu’ils avaient encore il y a quelques années dans une série d’alliances (avec la Russie, Israël, l’Arabie Saoudite et la Jordanie ).

Les signes d’un « nouveau départ » pour les relations russo-israéliennes sont multiples. Il suffit de penser à la Russie de rendre un char israélien M48 Patton capturé par les Syriens dans la guerre du Liban en 1982 au cours d’une embuscade près de Sultan Yaakov dans lequel les trois conducteurs de char ont été tués. Il avait été envoyé par Hafez el Assad à Moscou pour étude par les services techniques soviétiques du renseignement, et plus tard placés dans le Musée des Tanks de Kubinka.

Cependant, il n’y a aucunes nouvelles officielles sur le sort des trois soldats de Tsahal. Il est évident que le président Vladimir Poutine a informé à l’avance Bachar al-Assad de sa décision, et rien n’empêche la direction alaouite syrienne actuelle de décider à l’avenir de fournir au gouvernement israélien des informations sur le sort des trois conducteurs du char.

En outre, au cours de toutes les opérations russes en Syrie, des soldats russes et israéliens se sont réunis régulièrement pour échanger des informations évitant ainsi la répétition des efforts. Les Russes ont toléré quelques intrusions – qui ont été régulièrement signalées – des avions israéliens sur les hauteurs du Golan et dans le centre de la Syrie, tandis que l’Etat juif toléré (ayant eu avertissement préalable) certains avions russes survolant son territoire. Il est clair que la sortie des négociations entre la Russie et Israël se composent de trois éléments étroitement imbriqués.

Israël veut que la Fédération de Russie agisse en tant que médiateur et d’user de son pouvoir de courtier crédible entre Israël et la région palestinienne, car il est reconnu par les deux parties. En outre, l’Etat juif s’oppose à tout transfert de technologie militaire, de l’information et de la logistique de la Russie à ses alliés en Syrie: au Hezbollah, aux brigades iraniennes des Pasdaran Al Qods Force, et au gouvernement de Bachar al-Assad.

Nous ne pouvons pas exclure que – dans les mois ou les années à venir – un axe russe / israélien pourrait remodeler le Moyen-Orient. Actuellement, les principales puissances ont ni père ni mère, et le remplacement des grandes puissances par l’Iran et l’Arabie Saoudite ne durera pas longtemps, car ils sont trop petits pour être en mesure de créer de profondes corrélations stratégiques.
D’où le temps est venu pour le Moyen-Orient de s’ancrer à une puissance mondiale, l’axe russo-chinois, avec Israël agissant comme un contrepoids régional.

Il convient de rappeler que la Chine a déjà fait des vols militaires sur le territoire syrien. la politique «non interventionniste» de la Chine ne signifie pas un manque de connaissance ou de l’absence de pression et d’ingérence.

Les négociations russo-israéliennes impliquent également une garantie de la Russie pour Israël concernant d’éventuelles opérations militaires iraniennes, la marginalisation du «Parti de Dieu» des chiites libanais, un nouveau gouvernement Assad qui ne vise pas à détruire «l’entité sioniste», ou la division de l’actuelle Syrie en trois parties, avec l’apaisement conséquente de ses factions internes.

C’est la ligne des États-Unis, et en partie aussi celle de certains décideurs israéliens. Toutefois, la Russie pense que tout le sud de la Syrie devrait revenir sous le régime d’Assad, Comme en Israël, ainsi que les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite et la Jordanie, estime qu’un mini-État en Syrie du Sud est nécessaire pour qu’Assad et ses alliés iraniens envahissent les hauteurs du Golan.

L’offre du Président Poutine à l’Etat juif semble être la suivante: si Israël devait accepter une « Grande Syrie », les forces russes resteraient dans la région occidentale du pays pour protéger Israël contre toute action du gouvernement d’Iran ou d’Assad.

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Voilà pourquoi la Russie veut rouvrir les relations politiques entre Assad et Israël, pour tirer le gouvernement baasiste loin de l’Iran et de la ligne géopolitique des chiites libanais, qui n’est même pas dans son intérêt. D’où la raison stratégique du geste symbolique de la restitution du char israélien.

Néanmoins, il y a plus dans le nouveau projet russe du Moyen-Orient et dans la réponse israélienne à la montée de la puissance russe au Moyen-Orient.

Au cours de la visite de Netanyahu en Russie le 21 Avril, 2016, par exemple, le Premier ministre israélien et le président russe ont souligné l’intérêt de la Russie dans le développement et l’exploitation du nouveau gisement de gaz naturel au large des côtes connu comme le Léviathan, qui sera le véritable « changeur de jeu » au Moyen-Orient dans un avenir proche. 

(...)

Compte tenu de toutes ces conditions, dans le meilleur scénario possible, Israël pourrait:

a) Remplacer –- à long terme –- les Etats-Unis par la Fédération de Russie comme un allié mondial et une présence de référence dans la région du Moyen-Orient.La classe dirigeante américaine est étroitement liée au lobby saoudien, tant en termes de subventions financières que politiques. Les deux guerres de la Coalition menée par les USA en Irak ont perturbé l’ennemi principal de l’Arabie Saoudite, à savoir l’Iran. Ils ont placé un système militaire occidental avancé entre l’Arabie Saoudite et son ennemi iranien et créé un centre de gravité au nord de l’Arabie Saoudite, la stabilisation de toute la région sous les sunnites saoudiens.

En outre,

b) Israël peut compter sur la puissance du courtier russe en tant que médiateur plus stable et plus crédible, à la fois vis-à-vis des Palestiniens et, à long terme, en relation avec le monde chiite et alaouite. Les États-Unis ont placé tous ses paris dans le Grand Moyen-Orient sur la démocratisation et la sécularisation des populations et des régimes qui ne possèdent pas la même culture, l’histoire ou les liens entre la religion et la politique comme ceux de l’Ouest. Il est également intéressant de noter que leurs opérations psychologiques et les opérations de propagande étaient, et sont encore, souvent incompréhensibles pour les énormes masses islamiques du Grand Moyen-Orient.

(...)

Finalement

 Israël, en collaboration avec la Fédération de Russie, sera en mesure de se projeter à l’échelle mondiale. À l’avenir, il y aura une place pour Israël dans le One-Belt chinois (nouvelle route de la Soie), l’Initiative d’une route en Asie centrale, en Inde, même en Amérique latine et dans certaines régions d’Afrique. Tous les domaines maintenant dans la région stratégique russe et chinoise, tandis que l’UE se retire même de la Méditerranée (tout en augmentant son taux déjà considérable d’antisémitisme) rêvant, en collaboration avec les États-Unis, d’une renaissance irrationnelle de la guerre froide, avec les opérations actuelles de l’OTAN en Pologne.

Il est intéressant de noter, cependant, que la Crimée et Ukraine sont aux mains des Russes, au moins de facto, et qu’une opération militaire contre les positions de l’OTAN le long de la frontière avec la Fédération de Russie peut être conduite à partir de ces zones – une opération pour laquelle il serait difficile pour l’OTAN de s’opposer.

Source : Israël fait un revirement historique – au Nord-Est Par Giancarlo Elia Valori, RUSSIE INSIDER

Traduction : Mordeh’aï pour malaassot.com

 

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“Le régime d’Erdogan s’est
approprié Sainte-Sophie”
Le gouvernement islamique du président turc Erdogan veut réutiliser la basilique Sainte-Sophie, reconvertie en musée, comme une mosquée. Pour la première fois depuis 1935, des services musulmans y seront régulièrement donnés pendant les 30 jours du Ramadan.

 

Beaucoup voient dans ces lectures quotidiennes du Coran, un signal indiquant que le jour où le bâtiment servira de nouveau de mosquée est proche.

Sainte-Sophie

Sainte-Sophie est une grande église chrétienne édifiée dans la ville de Constantinople, sous l’Empire byzantin. Entre 537 et 1453, elle est demeurée la plus grande église du monde. En 1453, après la conquête de Constantinople par l’Empire ottoman sous Mehmet le Conquérant, l’église a été reconvertie en mosquée et a pris le nom d’Aya Sofia. En 1935, Kemal Ataturk, le fondateur de la Turquie moderne, décide de la transformer en musée. C’est devenue un site touristique emblématique d’Istanbul, et la basilique, considérée comme la 8e merveille du monde, figure également sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1985.

L’”appropriation” du régime Erdogan

La question de reconvertir définitivement Sainte-Sophie en mosquée est régulièrement évoquée en Turquie, dans les milieux islamo-conservateurs. Mariette Verhoeven, historienne d’art, explique dans le National Geographic même que Sainte-Sophie n’est pas la seule, et que les “réappropriations” se multiplient sous le gouvernement Erdogan  :

“Les églises byzantines qui avaient déjà été reconverties en mosquées sous la domination ottomane, ont été entièrement restaurées comme des mosquées”.

Mais  cette décision a suscité l’animosité des chrétiens orthodoxes de Grèce, héritiers de l’Empire byzantin, qui ont critiqué le gouvernement turc, évoquant une “régression”. En retour, les Turcs ont accusé les Grecs d’intolérance à l’égard des musulmans.

L’affaire est en tout cas à l’ordre du jour d’une conférence des dirigeants orthodoxes qui débute lundi à Crète.

Selon Mark Woods du magazine Christian Today, le bâtiment a une “énorme valeur symbolique pour les chrétiens et les musulmans”, et il est donc souvent l’objet d’une controverse politique.

Le rejet de l’Europe et de ses valeurs

Les nationalistes turcs qui font campagne depuis plusieurs décennies pour transformer l’église en mosquée ont récemment renforcé leurs démarches.

“Plusieurs gouvernements européens interprètent dans une telle démarche un rejet clair de l’Europe et de ses valeurs”, affirme Antony Eastmond, un expert en art byzantin à l’Institut Courtauld de Londres.

Dans le National Geographic, l’historienne d’art Mariette Verhoeven craint pour la disparition de l’histoire byzantine: “Des églises byzantines qui étaient déjà devenues des mosquée sous la domination ottomane, ont été entièrement restaurées comme des mosquées. C’est un choix très clair. Avec cette restauration, on dit effectivement que l’histoire byzantine n’est pas notre histoire. Erdogan veut faire revivre l’histoire ottomane, et ce penchant pour ce qui est ottoman est préjudiciable à l’héritage byzantin”.

 

 

selfie-at-Hagia-Sophia
(Source: https://fr.express.live/2016/06/20/le-regime-derdogan-sest-approprie-sainte-sophie/)

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Assyrian Group Sues Turkish-Kuwaiti Bank for Funding Terrorism


Assyrian International News Agency
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Assyrian Group Sues Turkish-Kuwaiti Bank for Funding Terrorism


2016-06-21 00:32 GMT

 

(AINA) -- Assyrians who fled the war in Syria filed a lawsuit against a bank which is largely owned by Kuwait Finance House and the Turkish Authority for Foundations, based in Turkey. The lawsuit accuses the bank, Kuveyt Turk Katilim Bankasi A.S. (KTKB), and its parent financial institutions of funding terrorism.

The lawsuit was filed in a court in North Carolina, United States. The organization behind the the lawsuit is called St. Francis Assisi and was formed on June 6, 2016. The Christian organization is represented by Mogeeb Weiss in San Francisco but Tom Creal seems to be the one behind the case.

 

Related: Timeline of ISIS in Iraq
Related: Attacks on Assyrians in Syria By ISIS

 

A reporter for the Turkish newspaper Hurriyet, Tolga Tanis, interviewed Tom Creal and published a story in Turkish. According to Tanis' article, titled Turkey and the Terrorist Financing, Tom Creal formed a team of eight employees that will prepare the lawsuit against KTKB, which is identified as the hub of the financing of several terrorist groups in Syria. Among the terror organizations mentioned being supported are the Islamic State (IS), Al-Nusra Front and several other radical Islamic terror groups.

In the lawsuit there is a plea for compensation of 75,000 dollars per person. Creal is a financial expert and worked in Afghanistan as a reporter for the UN until 2009. After his mission in Afghanistan he left the United Nations and formed the organization The Hunters Group, to work for states and civil society organizations with the task to hunt black money.

According to Tolga Tanis, the evidence against KTKB is very strong. Via social media, KTKB have asked people to donate money to several terrorist groups in Syria through the Bank and its accounts. The fund-raising campaigns are said to have been organized under the pretext of funding humanitarian aid.

The Turkish connection is massive. The Vice Chairman of KTKB is Adnan Ertem, who is also the head of the state authority Directorate General Of Foundations in Turkey. With regards to Turkey's role in financing terrorism, Tolga Tanis cites the recently released annual Country Report of the US State Department on terrorism from 2015 (p.159):

 

The nonprofit sector is not audited on a regular basis for CFT vulnerabilities and does not receive adequate anti-money laundering/combating the financing of terrorism outreach or guidance from the Turkish government. The General Director of Foundations issues licenses for charitable foundations and oversees them, but there are a limited number of auditors to cover the more than 70,000 institutions.

 

 

Analysts expect this case to grow and the connection between Turkey and the financing of terrorist groups revealed (AINA 2016-06-16), in which case the Assyrians behind the lawsuit against KTKB will find themselves standing against Turkey, which is accused of financing terrorist groups.

 

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Comment
le cimentier

 

Lafarge a travaillé avec

 

l’Etat islamique en Syrie

 

 

La cimenterie du groupe français Lafarge à Jalabiya, dans le nord de la Syrie, a payé des taxes à l’organisation Etat islamique entre 2013 et 2014, afin de continuer à fonctionner pendant la guerre. C’est ce que démontre une enquête publiée par Le Monde, mardi 21 juin. Inaugurée en 2010, la cimenterie de Jalabiya, dans le nord-est de la Syrie, était le fleuron du cimentier français au Proche-Orient. Mais l’année suivante, la guerre civile a éclaté. La direction de l’usine a cherché à la faire fonctionner le plus longtemps possible dans un environnement dangereux et instable.

 
 
  • Financement indirect de l’organisation djihadiste

partir de 2013, la présence de l’organisation Etat islamique (EI) dans la région a contraint la cimenterie à négocier des droits de passage aux checkpoints tenus par les djihadistes pour ses camions. Il a aussi fallu se fournir auprès des négociants en pétrole, dont les champs étaient tenus par l’EI. Pendant un peu plus d’un an, Lafarge a ainsi indirectement financé l’organisation djihadiste. Jusqu’à ce que l’EI s’empare du site le 19 septembre 2014 et que Lafarge cesse ses activités.

  • L’usine abrite désormais les forces spéciales occidentales

A deux reprises, un intermédiaire a proposé au groupe français de relancer la cimenterie sous la protection de l’EI et en échange d’un partage des bénéfices. Sans succès. En février 2015, le site est pris par la milice kurde des YPG, soutenue par la coalition internationale contre l’EI. Désormais, la cimenterie désaffectée sert de base aux forces spéciales occidentales, françaises, américaines et britanniques, qui soutiennent discrètement les forces kurdo-arabes dans leur offensive en cours contre les djihadistes à Manbij et Rakka.

 Lire aussi :   L’usine Lafarge en Syrie est devenue une base des forces spéciales occidentales


(Source: http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/06/21/comment-le-cimentier-lafarge-a-travaille-avec-l-etat-islamique-en-syrie_4955039_3218.html)

 

 

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La presse a publié ces derniers temps des informations sur des pourparlers secrets entre les dirigeants syriens et turcs sur le rétablissement de relations bilatérales

"Je ne peux pas dire si ce genre de contacts existe, mais le besoin de rétablir les relations est évident", a indiqué à Sputnik İsmail Hakkı Pekin, ancien chef du service de renseignement de l'état-major général de la Turquie.

"J'ai remarqué que la partie syrienne a adouci sa position. Les représentants du ministère turc des Affaires étrangères laissaient sentir une tendance similaire", a souligné le responsable, qui participe à des rencontres bilatérales.

 

La Turquie, estime-t-il, a besoin de fermer sa frontière, d'arrêter de soutenir les groupes d'opposition. Cette mesure permettrait à elle seule de créer des conditions favorisant une percée dans les relations bilatérales.

 

"L'intégrité de la Syrie signifie l'intégrité de la Turquie. Si le projet américain avait été réalisé et si la Syrie avait été dépecée, la situation en Turquie aurait été beaucoup plus instable qu'aujourd'hui. Le nombre d'attentats se serait accru. Mais l'Amérique a essuyé un échec dans la région. Recep Tayyip Erdogan embrassera la main qu'il n'a pas pu casser", a conclu İsmail Hakkı Pekin.

source

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Vladimir Poutine a déclaré être prêt à faire un pas vers l’UE pour améliorer les relations européennes. Il a toutefois insisté que l’UE avait provoqué le refroidissement des relations.

Le 17 juin, le président russe, Vladimir Poutine, a donné un discours lors du forum économique annuel de Russie à Saint Petersburg. Alors que Moscou essaie désespérément de rebooster son économie, frappée par les sanctions de l’UE, il veut resserrer les liens commerciaux avec l’Europe.

« Le marché européen est prêt à coopérer avec notre pays. Les hommes politiques européens doivent se tourner vers le commerce, se montrer raisonnables, ouverts d’esprit et flexibles », a déclaré le président.

« Nous n’avons pas oublié comment tout a commencé. Ce n’est pas la Russie qui a provoqué l’actuel effondrement économique », a-t-il souligné. « Nous ne sommes pas rancuniers et sommes prêts à coopérer avec nos partenaires européens. Bien sûr, c’est un jeu que nous ne pouvons jouer seuls. »

Depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, il y a 16 ans, la Russie connaît la plus longue période de marasme économique, dû à la fois aux sanctions de l’UE et la baisse du prix du pétrole.

Renouvellement des sanctions

Pendant le discours de Vladimir Poutine, il a été annoncé que l’UE avait prolongé les sanctions contre la Russie pour une année supplémentaire. Imposées suite à l’annexion de la Crimée en mars 2014, ces sanctions interdisent le commerce de l’UE avec la péninsule.

Selon des sources à Bruxelles, les sanctions économiques, décidées suite à la révolte pro-russe dans l’Est de l’Ukraine qui ont ébranlé le secteur financier russe, pourraient être prolongées par l’UE bien avant la fin de juillet, date à laquelle les sanctions devraient expirer.

En réaction aux sanctions imposées par l’UE, la Russie avait imposé un embargo sur une série de produits alimentaires en août 2014.

Vladimir Chizhov, l’ambassadeur russe de l’UE a expliqué à EurActiv qu’à sa connaissance, Jean-Claude Juncker et Vladimir Poutine n’ont pas abordé le sujet des sanctions parce que « ce n’est pas à l’ordre du jour » : « les Européens sont à l’origine du problème, quand il sera réglé, ils savent où nous trouver. »

« Au cours de mes échanges avec les hommes d’affaires français et allemands, j’ai pu constater qu’ils souhaitent coopérer avec le pays », a affirmé Vladimir Poutine dans son discours. « La dégradation de nos relations n’a pas été initiée par la Russie. »

Pas de guerre froide

En réponse aux interrogations sur une nouvelle « guerre froide » entre la Russie et l’Occident, le président russe déclare « aime[r] à penser que personne n’y songe. Pour notre part, nous n’en avons pas besoin. »

« Les négociations ne sont pas faciles, mais c’est la seule façon de parvenir à une solution acceptable», a-t-il ajouté.

Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, qui était assis près du président russe, s’est rendu au forum avec une délégation importante d’hommes d’affaires. Il a insisté que l’engrenage de représailles a eu des conséquences importantes pour les producteurs européens.

« Les sanctions ainsi que leurs représailles ont eu un impact négatif sur les entreprises russes aussi bien qu’européennes », a-t-il expliqué lors d’une interview avec TASS News Agency. « Toutes les parties prenantes en souffrent. »

Jean-Claude Juncker s’est exprimé le 16 juin au forum et a prévenu que les sanctions économiques ne seraient pas levées tant que la Russie n’a pas mis en œuvre un accord mettant fin au conflit dans l’Est de l’Ukraine, condamné par l’UE. (...)

Poutine a confirmé que la Russie avait surmonté le pire de la crise économique et qu’il avait l’intention de se concentrer sur une reprise de la croissance « excédant les 4 % ».

Le PIB russe a cependant chuté de 3,7 % au cours de l’année passée et le FMI prévoit que l’économie russe se contractera encore de 1,5 %, avant de connaître une légère reprise en 2017.

Le talent de Trump

Interrogé sur son opinion concernant le candidat républicain Donald Trump qu’il avait qualifié de « talentueux » auparavant, Vladimir Poutine affirme avoir « simplement souligné que c’est une personne intelligente, n’est-ce pas ? »

« J’apprécie sa volonté de rétablir les relations entre les États-Unis et la Russie. N’est-ce pas ce que nous souhaitons tous ?  Les États-Unis représentent une puissance importante. À l’heure actuelle, il s’agit probablement l’unique superpuissance et nous l’acceptons » a-t-il affirmé. « Le monde a besoin d’un pays aussi fort que les États-Unis, mais il ne faut pas qu’il s’implique dans nos affaires ou dans les relations UE-Russie. »

source

 

 

 

MERCREDI 22 JUIN 2016 [JEÛNE DES APÔTRES (PRÉPARANT LES FÊTES DE ST PIERRE ET PAUL (29 JUIN) ET DES SAINTS APÔTRES (30 JUIN) ] /ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR...

EXORCISME SYRIAQUE

 

Gloire au Père  et au Fils et au Saint-Esprit,
Maintenant et toujours,
Et dans les siècles des siècles.
Amen.

Psaume 3 

Seigneur,
qu'ils sont nombreux mes oppresseurs,
nombreux ceux qui se lèvent contre moi,
nombreux ceux qui disent de mon âme :
"Point de salut pour elle en son Dieu !"
Mais toi, Seigneur, bouclier qui m'entoures,
ma gloire ! tu me redresses la tête. 

À pleine voix je crie vers le Seigneur,
il me répond de sa montagne sainte.
Et moi, je me couche et m'endors,
je m'éveille: le Seigneur est mon soutien.
Je ne crains pas ces gens par milliers
qui forment un cercle contre moi. 

Lève-toi, Seigneur ! Sauve-moi, mon Dieu !
Tu frappes à la joue tous mes adversaires,
les dents des impies, tu les brises.
Du Seigneur, le salut !
Sur ton peuple, ta bénédiction ! 

Gloire au Père  et au Fils et au Saint-Esprit,
Maintenant et toujours,
Et dans les siècles des siècles.
Amen. 

Psaume 11 

Dans le Seigneur j'ai mon abri.
Comment dites-vous à mon âme :
"Fuis à ta montagne, passereau.
Vois les impies bander leur arc,
ils ajustent leur flèche à la corde
pour viser dans l'ombre les cœurs droits ;
si les fondations sont ruinées,
que peut le juste ?" 

Le Seigneur dans son palais de sainteté,
Le Seigneur, dans les cieux est son trône ;
ses yeux contemplent le monde,
ses paupières éprouvent les fils d'Adam.
Le Seigneur éprouve le juste et l'impie.
Qui aime la violence, son âme le hait. 

Il fera pleuvoir sur les impies charbons de feu et soufre
et dans leur coupe un vent de flamme pour leur part.
Le Seigneur est juste, il aime la justice,
les cœurs droits contempleront sa face. 

Gloire au Père  et au Fils et au Saint-Esprit,
Maintenant et toujours,
Et dans les siècles des siècles.
Amen. 

Que la paix soit avec vous.
Et avec votre esprit. 

Lecture du saint Évangile selon S. Marc

Écoutons la Bonne Nouvelle de la vie et du salut des âmes. 

Seigneur, faites-nous miséricorde ! 

Que le Seigneur nous fasse miséricorde
ainsi qu’à tous les fils de la sainte Église,
ceux qui sont enfantés par le saint Baptême,
au Nom du Père  et du Fils et du Saint-Esprit. 

Mc 5, 1-20

Ils arrivèrent sur l'autre rive de la mer, au pays des Géraséniens. Et aussitôt que Jésus eut débarqué, vint à sa rencontre, des tombeaux, un homme possédé d'un esprit impur : il avait sa demeure dans les tombes et personne ne pouvait plus le lier, même avec une chaîne, car souvent on l'avait lié avec des entraves et avec des chaînes, mais il avait rompu les chaînes et brisé les entraves, et personne ne parvenait à le dompter. Et sans cesse, nuit et jour, il était dans les tombes et dans les montagnes, poussant des cris et se tailladant avec des pierres.

Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria d'une voix forte : "Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut ? Je t'adjure par Dieu, ne me tourmente pas !" Il lui disait en effet : "Sors de cet homme, esprit impur !" Et il l'interrogeait : "Quel est ton nom ?" Il dit : "Légion est mon nom, car nous sommes beaucoup." Et il le suppliait instamment de ne pas les expulser hors du pays.

Or il y avait là, sur la montagne, un grand troupeau de porcs en train de paître. Et les esprits impurs supplièrent Jésus en disant : "Envoie-nous vers les porcs, que nous y entrions." Et il le leur permit. Sortant alors, les esprits impurs entrèrent dans les porcs et le troupeau se précipita du haut de l'escarpement dans la mer, au nombre d'environ 2.000, et ils se noyaient dans la mer.

Leurs gardiens prirent la fuite et rapportèrent la nouvelle à la ville et dans les fermes ; et les gens vinrent pour voir ce qui s'était passé. Ils arrivent auprès de Jésus et ils voient le démoniaque assis, vêtu et dans son bon sens, lui qui avait eu la Légion, et ils furent pris de peur. Les témoins leur racontèrent comment cela s'était passé pour le possédé et ce qui était arrivé aux porcs. Alors ils se mirent à prier Jésus de s'éloigner de leur territoire.

Comme il montait dans la barque, l'homme qui avait été possédé le priait pour rester en sa compagnie. Il ne le lui accorda pas, mais il lui dit : "Va chez toi, auprès des tiens, et rapporte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde." Il s'en alla donc et se mit à proclamer dans la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l'étonnement.

Amen et paix à vous tous.
Louange à Jésus-Christ.

Action de grâces et bénédiction
pour ses paroles qui nous donnent la vie. 

Prions 

Seigneur, Dieu Tout-Puissant, qui avez enchaîné le fort en le dépouillant de ses armes, et nous avez donné le pouvoir de fouler aux pieds serpents et scorpions et toute la force de l’ennemi, vous avez enchaîné le serpent homicide et vous nous l’avez livré comme un oiseau. Votre Face fait trembler de crainte toute la création. Du plus haut des cieux, vous avez précipité le diable sur la terre, comme un éclair ; sa volonté perverse a été cause qu’il ne s’est plus trouvé de place pour lui dans le ciel et qu’il en fut expulsé, déchu de l’éclat de sa gloire pour rejoindre les plus ténébreuses profondeurs. Votre seule vue calcine les abîmes et secoue les montagnes, et votre justice transcende les siècles ; c’est vous que louent les enfants et les tout petits qui tètent encore leur mère, vous, que les anges glorifient et adorent. Vous regardez la terre et elle tremble, vous reprenez les montagnes et elles se courbent, vous tancez la mer et la terre, et les fleuves sèchent de frayeur. Les nuées sont la poussière de vos pieds et vous marchez sur les eaux comme sur la terre ferme. Délivrez, nous vous en prions, votre créature N., des manœuvres infernales de l’esprit banni, car c’est à vous, Seigneur, qu’appartiennent toute puissance, louange, gloire et adoration, et, par vous et avec vous, à votre Père  et votre Esprit Saint, maintenant et toujours et dans les siècles. Amen.

Exorcisme 

Au Nom du Père  et du Fils  et du Saint-Esprit , le Tout-Puissant qui fait trembler le ciel et la terre et tout ce qui s’y trouve, que le serviteur de Dieu N., soit marqué  de la sainte Croix, terreur des démons et gloire des Anges.

C’est vous, Seigneur, qui avez donné pouvoir à vos bienheureux apôtres quand vous leur avez dit : « Voici que je vous ai donné autorité sur les serpents et les scorpions et sur toute force de l’ennemi. Que rien ne vous effraie : par mon Nom, vous chasserez les démons et guérirez les malades. »

Voici que moi, votre serviteur, bien que pécheur indigne, j’invoque maintenant votre Saint Nom. Veuillez exaucer ma prière. Ne considérez que votre amour, votre miséricorde et votre tendresse. Par votre bonté et votre grâce, accordez à votre serviteur N. d’être libéré des esprits impurs.

Par votre Toute-Puissance, votre bras très haut et votre Croix victorieuse, terrifiez  et chassez  de la créature que vous avez façonnée, N., le démon impur.

Par cette force irrésistible qui ordonna à la légion infernale d’entrer dans les porcs et de se noyer dans la mer, voici qu’est chassé , rejeté , et banni  de votre serviteur N., le démon maudit.

Par la même Voix qui a chassé des hommes, le démon et les mauvais esprits, je chasse  et j’expulse de votre serviteur N. le mauvais esprit qui ne peut plus désormais demeurer en lui.

Qu’il sorte  à l’instant et le quitte  pour aller vers les abîmes inférieurs et ne puisse plus lui nuire en quoi que ce soit.

Et s’il est de cette espèce dont vous dites, Seigneur, qu’elle ne peut être expulsée que par le jeûne et la prière, qu’il soit jeté dehors par la même Voix qui retentit sur la Croix et éclipsa le soleil ; qu’il soit chassé  par la Toute-Puissance de la Croix salvifique, par les prières des saints apôtres et par la force et le pouvoir que vous leur avez donnés.

Qu’il s’en aille : par Celui qui est , le Dieu Tout-Puissant, le Seigneur  des Armées célestes.

Que votre serviteur N. soit pleinement  rétabli. Qu’il retrouve  son esprit et soit guéri dans son âme et dans son corps.

Et que nous puissions tous glorifier le Nom mystérieux  de votre Immensité, maintenant et toujours et dans les siècles. Amen.

En traçant des signes de croix entre les yeux de la personne tourmentée,
le prêtre récite la prière suivante :

Ô Notre-Seigneur Jésus-Christ, vous dont le Nom est indicible, redoutable et saint, vous qui avez noyé Légion dans la mer et avez promptement libéré celui qu’il avait enchaîné, vous qui avez terrassé le premier rebelle par votre mort sur la Croix, écoutez maintenant la prière du pécheur que je suis, votre serviteur : car malgré mon indignité, je marque  votre créature N. et la scelle par le signe de votre croix, afin que soient anéanti tout maléfice, rompu tout lien inique, et chassés tous les esprits impurs, ceux qui font pécher ainsi que ceux qui endurcissent dans le péché. Que votre serviteur N. soit sanctifié  et purifié  dans son esprit, son âme et son corps, de sorte qu’avec vos brebis, il rejoigne votre enclos ; et qu’une fois sauvé et libéré de l’esclavage de l’accusateur, il soit trouvé digne de participer à vos mystères de salut pour la vie éternelle et dans les siècles des siècles. Amen.

Bénédiction finale 

Sauvez  votre peuple
et bénissez  votre héritage
Guidez-le  et gardez-le
pour les siècles des siècles.
Amen.

La prière au Saint Esprit

par Olivier Clément

Icône de la Pentecôte

 

Icône de la Pentecôte
(Monastère de Stavronikita, Mont Athos)

Roi céleste, Consolateur, Esprit de Vérité, 
toi qui es partout présent et qui remplis tout, 
trésor des biens et donateur de vie,
viens, fais ta demeure en nous, 
purifie-nous de toute souillure, 
et sauve nos âmes, toi qui es bon.

Telle est la prière à l’Esprit Saint la plus répandue dans l’Église orthodoxe. On ne commence jamais une action importante, que ce soit dans l’Église ou dans le monde, sans la prononcer. Dans l’Église, c’est la prière qui introduit à toute prière, car toute prière authentique se déploie dans le souffle de l’Esprit. "L’Esprit vient en aide à notre faiblesse, car nous ne savons quoi demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements ineffables" (Rm 8, 26). Notations qui valent pour notre prière dans le monde où seul l’Esprit peut unir le visible à l’invisible, lesquels, dit Maxime le Confesseur (1), doivent se symboliser mutuellement, – figure christique.

Le Christ en effet existe dans l’Esprit Saint et nous le communique. Son Corps ecclésial est le lieu d’où jaillit, ou bien sourd goutte à goutte, cette communication. Onction de Jésus, donc de son Corps, il oint les membres de celui-ci, les christifiant, faisant d’eux un peuple de prophètes. Si la Pentecôte commence au jour que décrivent symboliquement les Actes des apôtres, elle ne s’y enclôt pas. Elle continue, se déploie, ou s’enfouit, dans un élan finalement irréductible vers l’Ultime, tantôt en effet souterraine et tantôt éclatante, préparant et anticipant, dans l’eucharistie et dans les hommes eucharistiques, le retour de toutes choses en Christ.

Roi céleste, Consolateur, Esprit de Vérité

Le mot "roi" affirme la divinité de l’Esprit, comme l’a fait en 381 le deuxième Concile œcuménique. L’Esprit n’est pas une force anonyme, créée ou incréée, il est Dieu, un "mode" unique "de subsistance" de la divinité, une mystérieuse "hypostase" divine.

"Roi céleste" : ce dernier mot désigne ici la "Mer de la Divinité", comme dit la tradition syriaque. Roi est celui qui régit. L’Esprit du Père, qui repose dans le Fils, "Royaume du Père et Onction du Fils", dit, entre bien d’autres, saint Grégoire de Nysse (2), régit, c’est-à-dire sert, la communion des "hypostases" divines dont la Tradition, scrutant les Écritures, dit qu’il est la "troisième". Il y a l’Un, le Père, il y a l’Autre, le Fils, et le dépassement de toute opposition se fait dans le Troisième, non par résorption de l’Autre dans l’Un, comme c’est le plus souvent le cas, semble-t-il, dans les spiritualités asiatiques et les gnoses, mais par une Différence trois fois sainte sans la moindre extériorité.

Simultanément, ce Roi vient à nous pour nous communiquer le céleste, pour nous réconforter, nous transmettre la vie ressuscitée. C’est pourquoi le Christ, dans l’Évangile de Jean, au Discours des Adieux, le nomme Paraclet, on traduit : le Consolateur, mieux vaudrait dire, avec les Anglais, le "comforter", celui qui conforte en donnant la vraie force. "L’autre Paraclet", dit Jésus, car ils sont inséparables : l’immense consolation, échange des vies, transfusion de force que recèle le Christ, c’est l’Esprit qui les décèle et les manifeste au long de l’histoire, selon les recherches, les angoisses, les intuitions qui déchirent ou exaltent celle-ci.

 Roi céleste, Consolateur : dans l’Esprit, Dieu transcende sa propre transcendance, selon une trans-descendance aimante si l’on veut accepter ce terme, don que Dieu fait de lui-même qui, tout entier inaccessible, se rend tout entier participable. Comme le disait Vladimir Lossky, Dieu "franchit le mur de sa transcendance" dans l’Esprit Saint, par qui, en qui, le Logos, le Verbe, ne cesse de se manifester à travers les multiples expressions de la Sagesse et de la prophétie, "lumière éclairant tout homme qui vient dans le monde (3)", par qui, en qui, le Verbe ne cesse de se faire chair : car l’Incarnation du Verbe se réalise par l’Esprit – et par la liberté lucide et forte de la Vierge car l’Esprit est inséparable de la liberté.

C’est pourquoi, quand nous disons "Esprit de Vérité", ou, plus précisément, "de la Vérité", nous ne désignons pas une notion, un ensemble de concepts, un quelconque système – il y en a tant ! – mais Quelqu’un qui nous a dit qu’il était, qu’il est "le Chemin, la Vérité et la Vie", les mots "chemin" et "vie", inclus en celui qui est le Vrai, le Fidèle, le Véridique, désignant, semble-t-il, plus particulièrement le Saint-Esprit.

La Vérité, la révélation, inséparablement, de la vérité de Dieu et de celle de l’homme, c’est le Verbe incarné, le Dieu fait homme. C’est lui que l’Esprit nous rend présent dans les sacrements, les "mystères" de l’Église, dans l’Église mystère du Ressuscité, sacrement de résurrection grâce à (par la grâce de) l’Esprit Saint.

Le Christ chemine avec les pèlerins d’Emmaüs, mais ils ne le reconnaissent pas : sa parole pourtant, que porte son Souffle, embrase leur cœur. Et quand il rompt le pain déjà eucharistique, il se dévoile et, en même temps, se dérobe, il ne peut plus être là que dans l’Esprit Saint. C’est pourquoi l’Église Corps du Christ est aussi le Temple du Saint-Esprit. En Christ, l’Église est l’Église du Saint-Esprit.

Toi qui es partout présent et qui remplis tout

Tout est pénétré par la grâce, tout frémit, vibre, s’éveille dans le Souffle immense de la vie, comme l’arbre dans le vent, l’invisible à grandes brassées, comme la mer "aux mille sourires", comme l’élan qui pousse l’un vers l’autre l’homme et la femme. La langue française moderne a tendance à opposer l’esprit et la matière, ou encore, par un platonisme dégénéré, l’intelligible et le sensible. Mais l’Esprit Saint, Roua’h en hébreu, Pneuma en grec, Spiritus en latin, c’est le Souffle, le Vent qui souffle où il veut et dont on entend la voix (Jn 3, 8) car il porte la Parole et, en elle, le monde, les mondes visibles et invisibles.

Le mot Roua’h, dans les langues sémitiques, est tantôt du masculin et tantôt du féminin. Non qu’on puisse appauvrir, "naturaliser", la Trinité en une sorte de schéma familial : Père, Mère, Fils, mais parce que dans les signes confus de notre langage, viril est le feu de l’Esprit, féminin son murmure "à la limite du silence (4)" comme une mère qui berce son enfant en chantant à bouche close. Là peut-être pressentons-nous cette mystérieuse Sagesse qui traverse les derniers livres de l’Ancien Testament et nous rappelle que Dieu est "matriciant" (comme traduit André Chouraqui), rahamim, pluriel emphatique de rehem qui signifie matrice.

Saint Maxime le Confesseur évoque la présence de l’Esprit Saint dans l’existence même du monde, dans les êtres et les choses qui sont autant de logoï du Logos, de paroles que Dieu nous adresse. Paul, dans sa Lettre aux Ephésiens (4, 6), évoque le Dieu qui est au-dessus de tout, à travers tout et en tout. Le Père en effet est le Dieu toujours au-delà, principe de toute réalité. Le Verbe est le Logos qui structure le monde par ses idées-volonté créatrices. Et l’Esprit est véritablement Dieu en tout, qui vivifie et conduit toute chose à son accomplissement dans la beauté. Dieu ailé, désigné par des symboles de mouvement, d’envol, le vent, l’oiseau, le feu, l’eau vive, non pas la terre mais celui qui fait de la terre un sacrement.

Trésor des biens, donateur de vie

Le mot "bien", comme le mot "bon" à la fin de cette prière, a un sens ontologique, un sens qui concerne l’être, c’est-à-dire l’amour, car "Dieu est amour", répète saint Jean, et donc l’être rien d’autre que la profondeur et la densité inépuisable de cet amour. L’être, pourrait-on dire, est relationnel, et comme l’en-dedans (et le rayonnement) de la communion. Ainsi, les "biens" dont dispose l’Esprit, dont il est le "trésor", c’est-à-dire le lieu de donation et de diffusion, c’est la grâce, la vie ressuscitée, "la lumière de la vie", dit encore saint Jean. "Le Saint-Esprit devient en nous tout ce que les Écritures disent au sujet du Royaume de Dieu – la perle, le grain de sénevé, le ferment, l’eau, le feu, le pain et breuvage de vie, la chambre nuptiale ... (5)"

C’est pourquoi le texte de la prière précise le mot "biens", qui pourrait avoir quelque chose de statique, par le mot "vie". L’Esprit, comme dit le Credo de Nicée-Constantinople, est "donateur de vie". Vie, il semble que ce soit le mot clé quand on parle de l’Esprit. Certes, en grec, on trouve deux termes distincts-bios ; pour désigner la vie biologique, et zoé pour désigner la vie spirituelle, à la limite, ou plutôt comme fondement et accomplissement, la vie ressuscitée en Christ. Mais sans doute ici ne faut-il pas distinguer, sinon des degrés croissants d’intensité. Tout ce qui est vivant est animé par le Souffle divin. Ainsi de ces structures invisibles, toujours en action, qui font que l’universelle tendance à la désagrégation, au chaos, à l’entropie, se trouve retournée en réintégration, en complexité de plus en plus subtile, de sorte que sans cesse la vie naît de la mort, figure élémentaire de la Croix, de la mort-résurrection. Un grand physicien a pu dire que le monde ruisselle d’intelligence ! L’Esprit est présent et actif dans tout ce qui est vivant, de la cellule à l’union mystique, en passant par ce grand mouvement de l’éros qui marque, intensifie toute existence et, par l’homme, la tend vers la grâce, vers l’agapè.

Pourtant, si l’on peut dire que toute vie, dans le monde, est portée par l’Esprit, par son énergie longtemps et souvent encore anonyme – ce que saint Irénée de Lyon, au II° siècle, nommait l’afflatus (6), cette vie est toujours liée à la mort. Mais depuis que le Christ est ressuscité, la source personnelle de l’afflatus, le Spiritus (pour reprendre le vocabulaire d’Irénée), est désormais dévoilée. Ou plutôt dévoilée-voilée, ce qui pourrait être une définition du sacrement, sinon ce serait déjà la Parousie. Or le Spiritus communique, à partir du calice eucharistique, une vie pure, une vie qui assume et comme retourne la mort : de sorte que tant de morts partielles, stigmates inévitables de nos existences, et finalement notre mort biologique, sont désormais des pâques, des passages initiatiques : on l’a dit, le voile peu à peu déchiré de l’amour. La mort, au sens global, à la fois physique et spirituel, est en quelque sorte derrière nous, ensevelie dans les eaux de notre baptême (de désir aussi, ou de larmes, ou de sang – que savons-nous ?). Le fond de notre existence n’est plus la mort mais l’Esprit. Et si nous faisons attention à cette présence, si nous creusons jusqu’à elle, jusqu’à ses grandes nappes de silence, de paix et de lumière, l’angoisse, en nous, se transforme en confiance, les larmes deviennent notre vêtement de noces, le vêtement du gueux – bon ou mauvais, qu’importe, dit l’évangile matthéen , invité au festin par pure grâce.

L’Esprit est aussi le Dieu caché, le Dieu secret, intérieur, ce dépassement qui s’identifie à la racine même de notre être, ce débordement du cœur qui devient attestation, et nous permet de dire que le Christ est Seigneur et de murmurer en lui, avec lui, Abba Père, un mot de tendresse, de confiance et de respect. L’Esprit embrase le cœur, dessille en nous l’"œil du cœur", l’"œil de feu" qui décèle en tout homme l’image de Dieu et, dans les choses, le "buisson ardent" du Christ qui vient. "L’œil par lequel je vois Dieu et l’œil par lequel Dieu me voit sont un seul œil, le même", disait Maître Eckhart (7), et cet œil unique, c’est l’Esprit dans le Christ vrai Dieu et vrai homme. La prison de l’espace-temps se fissure, une respiration plus profonde s’ouvre en nous avec une joie déchirante, nous "respirons l’Esprit", selon l’admirable formule de saint Grégoire le Sinaïte (8). Alors, devenant peu à peu "séparés de tous et unis à tous (9)", nous commençons à aimer vraiment, d’un amour qui ne soit ni de perte ni de conquête.

L’œil du cœur, l’œil ouvert par l’Esprit, devine, pour parler comme le métropolite Georges Khodr, le Christ qui dort au secret des religions et, ajouterai-je, au secret des humanismes et des athéismes providentiellement révoltés par tant de caricatures de Dieu. L’œil du cœur voit, non seulement l’Église dans le monde, forme sociologique si souvent dérisoire, mais le monde dans l’Église, une Église sans frontières où la communion des saints s’élargit en communion de tous les grands vivants, créateurs de vie, de justice et de beauté, de tous les grands déchirés aussi qui voulurent "en finir avec le jugement de Dieu", comme Antonin Artaud, pressentant peut-être, nous contraignant à pressentir que "la croix est le jugement du jugement  (10)".

Au cœur de cette Église sans limites, de cet "amour sans limites" comme intitulait son plus beau livre "un Moine de l’Église d’Orient", on devine, on célèbre Marie, la Mère de Dieu, celle qui, en acceptant l’Esprit pour enfanter le Verbe, a dénoué la tragédie de la liberté humaine. Car l’Esprit, accueilli par notre liberté, la libère et la féconde ; lui offre un espace infini de création, la pétrit d’éternité. C’est pourquoi l’Église orthodoxe emploie la même expression pour qualifier et l’Esprit et la Vierge : l’Esprit panhagion, de toute sainteté, et la Vierge panhagia...

Viens et fais ta demeure en nous

Viens, dit alors notre prière. L’Esprit, a-t-elle d’abord attesté, est partout présent et remplit tout. Pourtant, maintenant, elle nous fait implorer : Viens. Si mous devons appeler ainsi celui qui nous appelle, c’est que, de toute évidence, lui qui remplit tout ne nous remplit pas.

Dieu, quand il crée et maintient le monde, d’une certaine manière se retire pour donner à ses créatures leur consistance propre. Et cet espacement, comme disent les Pères, s’inscrit dans la liberté de l’homme – et de l’ange : celui-ci donne au refus de l’homme, à l’exil volontaire du "fils prodigue", une portée cosmique, de sorte que la beauté du monde, originellement de célébration, devient magique, nostalgique, lourde de tristesse, glissant vers un engourdissement désespéré. De sorte aussi que la splendeur de l’éros peut devenir une rage de possession, une drogue, dans l’ignorance et la destruction de l’autre. L’Esprit qui nous porte, nous donne vie, nous entoure comme une atmosphère prête à pénétrer par la moindre faille de l’âme, ne peut le faire sans notre consentement, sans notre appel. Il nous faut prier : Viens.

"Viens, Personne inconnaissable ; Viens, joie incessante, Viens, lumière sans déclin... Viens, résurrection des morts... Viens, toi qui toujours restes immuable et qui, à toute heure, te meus et viens vers nous, couchés dans l’enfer... Viens, mon souffle et ma vie (11)." Telle est bien la part de l’homme, et la demande se précise.

Le monde a sa demeure dans l’Esprit. Cet univers que nous pouvons sonder jusqu’à des milliards d’années-lumière, saint Benoît de Nursie l’a vu soudain comme un grain de poussière dans un rayon de la lumière divine. Le saint pape Grégoire le Grand rapporta cette vision dans ses Dialogues et saint Grégoire Palamas comprenait ce rayon comme les énergies divines qui rayonnent à travers l’Esprit Saint.

La création n’existe que parce que Dieu la veut, l’aime, la sauvegarde, mais en même temps il est exclu par l’homme du cœur de cette création – car ce cœur est l’homme lui-même. On peut donc avancer que si la création a sa demeure en Dieu, Dieu ne peut avoir sa demeure en elle, car l’homme détient comme un pouvoir des clés inversé, luciférien : il peut fermer à Dieu l’univers. Ainsi viennent les forces du néant, paradoxalement substantialisé.

Marie a rendu à Dieu, "ce roi sans cité (12)", une cité, une demeure. Elle lui a permis de s’incarner au cœur même de sa création, comme pour la re-créer. "Dieu a créé le monde pour trouver une mère", disait Nicolas Cabasilas. L’humanité accueille son Dieu par la liberté, dans le sein de Marie. Jésus n’a pas une pierre où poser sa tête, sinon dans l’amour "marial" de ceux qui l’accueillent. L’Esprit, qui est, de toute éternité, la demeure du Fils, peut faire de chacun de nous la demeure du Fils incarné. À une condition fondamentale, que l’homme prie : viens et fais ta demeure en nous, purifie-nous de toute souillure.

Purifie-nous de toute souillure

Oh, il suffit sans doute d’une étincelle de joie mêlée de gratitude, il suffit sans doute, devant le mur d’Hippolyte 913) ou de Sartre, d’un soupir d’angoisse où s’effondre la suffisance, d’un recul devant l’horreur – non, je ne veux pas être complice , d’un regard d’enfant dont l’innocence étonnée me démasque, d’un moment de paix où le cœur s’éveille : seulement des visages, et la face cachée de la terre, la terre-ange (14) la terre céleste, la terre sacrement que j’évoquais tout à l’heure à propos de l’extase, à la fois céleste et tellurique, d’un Aliocha Karamazov.

S’il y a une Béatitude qu’aiment particulièrement les spirituels de l’Orient chrétien, c’est : "Bienheureux les cœurs purs car ils verront Dieu." Cette Béatitude n’est pas de l’ordre de la morale comme on l’interprète trop souvent. Il s’agit de l’ouverture et de la limpidité de l’"œil du cœur" : miroir souillé, qu’il importe de nettoyer et de polir, source ensevelie sous une vie effondrée, et qu’il faut dégager pour que vienne l’eau vive.

Le cœur, ce centre le plus central où le tout de l’homme – l’intelligence, l’ardeur, le désir , est appelé à se rassembler pour se dépasser en Dieu, le cœur doit être purifié non seulement des "mauvaises pensées", obsession culpabilisante, mais de toute pensée. Alors, immergée dans sa propre lumière, qui ne peut être qu’une transparence, la conscience de la conscience devient "point nul", pur accueil, une coupe offerte, l’humble calice où peut descendre, pour nous recréer, Pentecôte intériorisée, le feu de l’Esprit.

Ce thème de la souillure – de la corruption, disent les ascètes – nous renvoie aux textes les plus fondamentaux de l’Évangile, à la révolution évangélique qui libère l’homme de la mécanique infiniment complexe et codifiée du sacré et du profane, du pur et de l’impur. Ce qui souille l’homme, dit Jésus, ce n’est pas d’oublier de se laver rituellement les mains, ce n’est pas ce qui entre dans sa bouche selon une diététique du permis et du défendu. Saint Augustin a été manichéen pendant plusieurs années, on lui avait communiqué toute une gnose pour distinguer le lumineux et le ténébreux – ténèbre du jambon par exemple et lumière du melon ! Et aujourd’hui, plus nous sommes gavés, plus nous cherchons des distinctions analogues, le sacré étant constitué par la sveltesse du corps que l’on veut toujours jeune !

Mais, dit Jésus, ce qui souille c’est ce qui sort de la bouche de l’homme, venant de son cœur : les dialogismoï ; le jeu aveugle de la peur ; de la haine, de la libido narcissique, l’orgueil, l’avidité, la "folie". Ces suggestions affleurent dans le cœur, venant des abîmes de l’inconscient – personnel, mais aussi collectif, selon les hypnoses de la politique , et il faut savoir les jeter au feu de l’Esprit, pour qu’elles se consument ou se transfigurent... C’est ainsi qu’on peut tuer la souillure, la corruption, dans sa racine. Laquelle n’est autre que la mort et ses masques innombrables. La souillure apparaît alors comme tout ce qui isole ou confond, bloque et dévie les forces de la vie, empêche l’homme de comprendre qu’il a besoin d’être sauvé, sinon il va mourir et il n’y aura que le néant ou les cauchemars du néant. Tout ce qui empêche les hommes de comprendre qu’ils forment un unique Adam, membres du même Corps, membres les uns des autres. Et nous ne pouvons par nous-mêmes nous laver de toute cette suie. C’est pourquoi nous implorons l’Esprit : Viens et purifie-nous de toute souillure.

La meilleure psychanalyse ne peut – et certes c’est beaucoup – que nous rendre lucides sur les jeux et les enjeux en nous du désir et de la mort, elle permet de possibles déplacements qui nous soulagent, comme on fait glisser un fardeau d’une épaule sur l’autre. Mais sans véritable libération. Freud tenait Helmholtz pour son dieu parce qu’il avait découvert la loi de la conservation de l’énergie. Cette énergie – ici vitale, psychique – déplacée mais toujours conservée, seule la venue de la grâce, la venue de l’Esprit peut la pacifier et la métamorphoser dans la joie pascale. Le couvercle de mort est brisé. Ou : cette fois, on ne se contente pas de changer les meubles de place, on ouvre les fenêtres et le Vent de l’Ailleurs entre et purifie l’atmosphère.

Oui, implorer l’Esprit de profundis, des entrailles de la terre, par une ascèse d’abandon, une ascèse de confiance et d’humilité.

Et sauve nos âmes

Sauver – c’est-à-dire rendre sauf, rendre sain (saint) , c’est donc libérer de la mort et de l’enfer, de cette "vie morte" que nous confondons si souvent avec la vie, du meurtre de l’autre et du meurtre de soi, sans doute du meurtre de Dieu. L’homme est créé du néant et, s’il se laisse posséder par la peur et par la fuite désespérée ou paroxystique devant cette peur, il va à l’illusion, à ses rêves, ou à la lucidité sans issue qui dévoile l’amour offensé.

Le Christ "descend" dans l’enfer et dans 1a mort, dans les ravins nocturnes où l’être s’exténue, pour en arracher chacun et l’humanité tout entière. Le Christ fait de toutes les blessures de nos âmes, les identifiant aux siennes, autant de sources de lumière – la "lumière de la vie", la lumière du Saint-Esprit. Le Christ transforme à Cana toutes nos sèves en vin qu’embrase le feu de l’Esprit. Il donne la terre des vivants à ceux qui n’enterrent pas leurs "talents" mais les multiplient. Le salut n’est pas seulement un sauvetage mais une vivification.

C’est pourquoi lorsque la prière dit : Sauve nos âmes, il ne s’agit pas d’un spiritualisme, d’un salut qui consisterait à libérer l’âme de la prison du corps. L’âme, ici, désigne la personne qui transcende et fait exister tout notre être, qui le rend opaque ou lumineux ; même l’esclavage de l’horreur peut se transformer en blasphème ou en cri de foi, comme le montre l’exemple contrasté des larrons crucifiés à la droite et à la gauche du Christ. On pourrait dire encore que l’âme c’est la vie dans son unité où le visible devient le symbole de l’invisible et l’invisible le sens du visible. On le voit bien dans certains textes évangéliques où l’on ne sait s’il faut traduire par "âme" ou par "vie".

L’âme sauvée, mêlée au souffle de l’Esprit, pénètre à partir du cœur – "ce corps au plus profond du corps", dit Palamas (15) – toutes nos facultés, tous nos sens, voire l’ambiance humaine et cosmique. Ainsi se prépare, s’anticipe par saturation de vie, – "mon corps se meurt, mais jamais je ne me suis senti aussi vivant" , la résurrection des morts dans l’unité de l’Adam total et la transfiguration du cosmos : quand l’Esprit Saint, l’Esprit de résurrection, se révélera pleinement, lui l’Inconnu, à travers la communion des visages, des corps devenus visages, de la terre "image de l’image" où les âmes puiseront des corps à la fois fidèles à leur secret originel et renouvelés dans l’Ultime.

...sauve nos âmes, toi

La prière culmine à ce "toi" qui rappelle que l’Esprit est une "personne" cachée mais bien réelle, que nous entendons parler, que nous voyons agir dans les Actes des apôtres. Une personne, rappelons-le, non au sens psychologique et social qu’a pris ce mot, mais une "hypostase", c’est-à-dire Dieu lui-même se faisant notre souffle, notre profondeur insondable, notre vie. Entre notre appartenance écrasante au monde des choses et notre certitude irréductible d’être autre chose,cette lame de feu indestructible – l’Esprit.

Et la conclusion :

Toi qui es bon

Il faut revenir sur la résonance ontologique, à la fois hébraïque et grecque, du mot "bon". Dans la Genèse, à la fin de chaque journée symbolique du processus créateur, on lit : "Et Dieu vit que cela était tob", terme qui signifie à la fois beau et bon. C’est pourquoi dans la version grecque de la Septante, réalisée à Alexandrie entre le V° et le II° siècle avant notre ère, tob est traduit par kalon, qui signifie beau, et non par agathon, bon. Il s’agit de la plénitude de l’être qui, créé et recréé par le Verbe, animé et accompli par l’Esprit, reflète la vie divine et, par l’homme, redevenu en Christ créateur créé, est appelé à s’unir à elle. Vocabulaire d’artisan, ou de paysan, pour qui le bon, s’il est vraiment bon, ne peut être que beau. Laissons là nos distinctions d’esthètes : les vieux outils étaient beaux parce qu’ils étaient utiles.

La bonté-beauté de l’Esprit désigne cette extase de Dieu dans sa création, cette extase qui fait en même temps l’unité et la diversité de celle-ci. L’action de l’Esprit, dit Denys l’Aréopagite, consiste justement dans cette expansion de l’Uni-Diversité trinitaire dans le monde où le multiple est devenu guerre, afin de l’amener, non à quelque résorption dans l’indifférencié, mais à une harmonie d’autant plus vibrante qu’elle naît de l’extrême tension des contraires. Dans l’Esprit, en effet, "ce qui s’oppose s’accorde, dit Héraclite, de ce qui diffère résulte la plus belle harmonie (16)..." Car ce n’est pas seulement l’unité, comme le pense vaguement un spiritualisme gluant, c’est aussi la différence qui provient de Dieu et le nomme. L’Esprit de bonté et de beauté préserve définitivement, dans l’unité du Christ, la figure unique de chaque créature : "Leur être entier sera sauvé et vivra pleinement et à jamais (17)." L’Esprit, disait Serge Boulgakov, est l’Hypostase de la Beauté, une beauté où s’exprime la force de la bonté.

Ici s’impose le thème de la déification : "Dieu s’est fait homme pour que l’homme puisse devenir Dieu", disent les Pères, non pas en évacuant son humanité, mais en lui donnant sa plénitude en Christ, sous les flammes de l’Esprit. Athanase d’Alexandrie précisait : "Dieu s’est fait sarcophore (porteur de la chair) pour que l’homme puisse devenir pneumatophore (porteur de l’Esprit) (18)." Chez l’homme sanctifié, en effet, pour employer un vocabulaire spatial approximatif mais significatif, l’âme, pénétrée par le Souffle, n’est plus dans le corps, c’est le corps qui est dans l’âme et, par elle, dans l’Esprit. La boue originelle est devenue "corps spirituel", corps de Souffle.

La bonté de l’Esprit ne se manifeste pas seulement dans la transfiguration parfois évidente des saints, mais dans tant d’humbles gestes qui refont inlassablement le tissu de l’être que la haine et la cruauté déchirent. L’Esprit est le grand ravaudeur du quotidien : comme ces très vieilles femmes au visage d’argile craquelée, chrysalide qui s’ouvre peu à peu pour laisser s’échapper, au moment de la mort, le corps de Souffle.

La beauté de l’Esprit s’exprime dans la qualité d’un regard qui ne juge pas mais accueille et fait exister. Dans la bouche-oiseau du sourire.

Toi qui es bonté, toi qui es beauté, toi qui es plénitude dans le sacrement de l’instant, viens ! Toi qui es le souffle de mon souffle et "la vie de ma vie", comme disait saint Augustin.

Au cœur de toute action sacramentelle, éminemment de l’eucharistie, prend nécessairement place l’épiclèse, cette supplication adressée au Père, source de la divinité, pour qu’il envoie son Esprit Saint "sur nous et sur les dons que voici", le pain et le vin quand il s’agit de l’eucharistie. Afin d’intégrer au corps du Christ l’assemblée comme offrande et l’offrande de l’assemblée.

La prière que je viens maladroitement de commenter est une immense épiclèse, une épiclèse sur l’humanité et le cosmos pour qu’advienne le Royaume dont une très ancienne variante du Notre Père nous dit qu’il n’est autre que le Saint-Esprit.

 NOTES

1. Mystagogie 2.
2. De l’oraison dominicale
3. Cf. Paul Florensky, La Colonne et le Fondement de la vérité, L’Âge d’himme, Lausanne, 1975, p. 94 s.
3. C’est ainsi qu’on peut traduire le v. 9 du Prologue de saint Jean.
4. 1 R 19, 12.
5. S. Syméon le Nouveau Théologien, Sermon 90.
6. Contre les hérésies, IV, 2.1.
7. Sermon n° 12.
8. Petite philocalie de la prière du cœur, Paris, 1953, p. 250.
9. Évagre le Pontique, in I. Hausherr, Les Leçons d’un contemplatif, Paris, 1960, p. 187.
10. S. Maxime le Confesseur, Questions à Thalassius, 43.
11. S. Syméon le Nouveau Théologien, Préface des Hymnes de l’amour divin.
12. S. Nicolas Cabasilas, Homélies mariales.
13. Dans L’Idiot, de Dostoïevski.
14. Cf. Henry Corbin, "La terre est un ange", in Terre céleste et corps de résurrection, Paris, 1960, p. 23 s.
15. Cf. Jean Meyendorff. Introduction à l’étude de Grégoire Palamas, Paris, 1959, p. 211.
16. Fragment 8.
17. S. Denys l’Aréopagite, Noms divins. VIII, 9.
18. Sur l’incarnation et contre les Ariens. PG 26, 96.

(Source:http://www.pagesorthodoxes.net/priere/priere-clement.htm )

 

 

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LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA

 

TRANSMISSION FAMILIALE:

LA RARABOLE DU JEUNE HOMME RICHE (Coloriages)

Un chef lui demanda :

« Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui dit :

« Pourquoi m’appelles-tu bon ?

Personne n’est bon, sinon Dieu seul.

Tu connais les commandements : ne commets pas d’adultère, ne commets pas de meurtre, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère ».

L’homme répondit :

« Tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse ».

À ces mots, Jésus lui dit :

« Une seule chose te fait encore défaut : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi ».

Mais en entendant ces paroles, l’homme devint profondément triste, car il était très riche.

 

En le voyant, Jésus dit :

« Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses de pénétrer dans le royaume de Dieu !

Car il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu ».

Ceux qui l’entendaient lui demandèrent :

« Mais alors, qui peut être sauvé ? »

Jésus répondit :

« Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu ».

Pierre lui dit :

« Nous, nous avons tout quitté pour te suivre ».

Jésus répondit :

« En vérité, je vous le dis, personne ne laissera maison, femme, frères, parents ou enfants à cause du royaume de Dieu, sans recevoir beaucoup plus dès à présent et, dans le monde à venir, la vie éternelle ».

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Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

 

Lundi 4 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

 

Au Monastère Syriaque de

CHANDAI-BREVILLY (61) :

(Messe tous les dimanches et en

semaine à 10h30.

Petits Pèlerinages sur Semaine

tous les :

*22 et

*29 du mois)

 

 

 

+++

 

DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET

 

RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE

 

DELIVRANCE  

 

"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR

 

LES SAINTS APÔTRES"

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*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.

 

Inscrivez-vous !

(Adresse ci-dessous)

 

+++

 

 

*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul

 

*30 Juin, Fête des Saints Apôtres

 

+++

 

*Dimanche 3 Juillet:

 

 Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde

'You have the power to incline either upwards or downwards: choose what is superior and you will bring what is inferior into subjection.' (St. Thalassios the Libyan)

Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!

et aux Saints du Kerala.

 

 

St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!

10h30, Messe suivie  du repas fraternel,

possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)

 

St Gregorios de Parumala, priez pour nous !

 

Ramassage des fidèles sur

 

*Paris: le Samedi 2 Juillet  à 15 h 

 

au lieu de R.D.V habituel.

 

  

* Sunday, June 5:
  monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.

 

 

 

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )

===

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,


Brévilly

61300 CHANDAI.


Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)

Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net


 

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Note:

l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise

Orthodoxe-Orientale. 

 

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité

des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien

et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil 

des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , 

nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non 

obligatoires

Toute offrande fait cependant l'objet d'une 

déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre 

revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F " 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,15-20.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. 
C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? 
C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. 
Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. 
Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. 
Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »
 


Par Mère Teresa de Calcutta

(1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 
No Greater Love (trad. Pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 78) 
 

Porter de beaux fruits

 

Si quelqu'un ressent que Dieu lui demande de s'engager dans la réforme de la société, c'est là une question entre lui et son Dieu. Nous avons tous le devoir de servir Dieu là où nous nous sentons appelés. Je me sens appelée au service des individus, à aimer chaque être humain. Jamais je ne pense en terme de masse, de groupe, mais toujours selon les personnes. Si je pensais aux foules, je n'entamerais jamais rien ; c'est la personne qui compte ; je crois aux rencontres face à face. 

La plénitude de notre cœur transparaît dans nos actes : comment je me comporte avec ce lépreux, comment je me comporte avec cet agonisant, comment je me comporte avec ce SDF. Parfois, il est plus difficile de travailler avec les clochards qu'avec les mourants de nos hospices, car ces derniers sont apaisés, dans l'expectative, prêts à partir vers Dieu. On peut s'approcher du malade, du lépreux, et être convaincu que l'on touche au corps du Christ. Mais lorsqu'il s'agit d'un ivrogne qui braille, il est plus difficile de penser que l'on est face à Jésus caché en lui. Combien pures, aimantes doivent être nos mains pour manifester de la compassion à ces êtres-là ! 

Voir Jésus dans la personne la plus spirituellement démunie requiert un cœur pur. Plus défigurée sera l'image de Dieu dans une personne, plus grandes devront être la foi et la vénération dans notre quête du visage de Jésus et dans notre ministère d'amour auprès de lui... Faisons-le avec un sentiment de profonde reconnaissance et de piété. À la mesure du caractère répugnant de la tâche doivent être l'amour et la joie à servir.

 

 

 

 

 

"Esprit qui distribues à chacun des charismes, Esprit de sagesse qui aimes les hommes, emplis les Prophètes, parfais les Apôtres, fortifie les martyrs, inspire l'enseignement des docteurs. C'est à toi, Dieu Paraclet, que nous adressons ces supplications avec cette fumée odorante, demandant de nous renouveler maintenant de tes saints dons, de reposer sur nous comme sur les Apôtres au Cénacle. Répands sur nous tes charismes, remplis-nous de la sagesse de ta doctrine, fais de nous les temples de ta gloire, enivre-nous du breuvage de ta grâce."  (Églises de rite syriaque Office de Pentecôte)

"Esprit qui distribues à chacun des charismes,

Esprit de sagesse qui aimes les hommes, emplis les Prophètes, parfais les Apôtres, fortifie les martyrs, inspire l'enseignement des docteurs.

C'est à toi, Dieu Paraclet, que nous adressons ces supplications avec cette fumée odorante, demandant de nous renouveler maintenant de tes saints dons, de reposer sur nous comme sur les Apôtres au Cénacle.

Répands sur nous tes charismes, remplis-nous de la sagesse de ta doctrine, fais de nous les temples de ta gloire, enivre-nous du breuvage de ta grâce."

(Églises de rite syriaque Office de Pentecôte)

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