EGLISE SYRIAQUE ORTHODOXE
ANTIOCHIENNE (Site du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde et de la Paroisse du Nord-Ouest et Nord-Est de la
France)
Do not entertain any worry; but all need Have recourse to prayer and prayer, imbued with thanksgiving, let your requests to God. (Philippians 4.6)
Chers amis. Aloho m'barekh.
Cette "newsletter" regroupera aujourd'hui lundi et
mardi en raison des visites aux familles et malades de
"Région Parisienne" que j'accomplis aujourd'hui et
demain. Veuillez m'en excuser. Demeurons en
union de prières!
Votre fidèlement en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam
Première lettre de saint Pierre Apôtre 3,8-15.
Mes bien-aimés, soyez tous unis de cœur dans la prière, compatissants, vous aimant comme des frères, modestes et humbles.
Ne rendez point le mal pour le mal, ni l'injure pour l'injure ; bénissez, au contraire ; car c'est à cela que vous avez été appelés, afin de devenir héritiers de la bénédiction.
" Celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il garde sa langue du mal, et ses lèvres des paroles trompeuses ;
qu'il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu'il cherche la paix et la poursuive.
Car le Seigneur a les yeux sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs prières ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. "
Et qui pourra vous faire du mal, si vous êtes appliqués à faire le bien ?
Que si pourtant vous souffrez pour la justice, heureux êtes-vous ! " Ne craignez point leurs menaces et ne vous laissez point troubler ;
mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur, le Christ, étant toujours prêts à répondre mais avec douceur et respect, à quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,20-24.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si votre justice ne surpasse point celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.
Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; mais qui tuera sera justiciable du tribunal.
Et moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère à la légère sera justiciable du tribunal ; et qui dira à son frère : Raca ! sera justiciable du Sanhédrin ; et qui lui dira : Fou ! sera justiciable pour la géhenne du feu.
Si donc tu viens présenter ton offrande à l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère ; et alors viens présenter ton offrande.
"A pure heart is perhaps one which has no natural propulsion towards anything in any manner whatsoever. When in its extreme simplicity such a heart has become like a writing-tablet beautifully smoothed and polished, God comes to dwell in it and writes there His own laws."
La rancune se distingue de la colère, qui se distingue de l'irritation, qui se distingue encore du trouble. Voici un exemple qui vous fera comprendre.
Pour allumer un feu, on n'a d'abord qu'un petit charbon. Celui-ci représente la parole du frère qui t'offense.
Ce n'est encore qu'un petit charbon, car qu'est-ce qu'un simple mot de ton frère ?
Si tu le supportes, tu éteins le charbon. Si au contraire tu te mets à penser :
« Pourquoi m'a-t-il dit cela ?
J'ai de quoi lui répondre !... »,
comme celui qui allume un feu, tu y jettes des brindilles et tu fais de la fumée, ce qui est le trouble...
En supportant la petite parole de ton frère, tu pouvais éteindre le charbon, avant que n'apparaisse le trouble.
Mais même ce trouble, tu peux encore l'apaiser facilement par le silence, par la prière, par un seul mouvement du cœur.
Si, au contraire, tu continues à faire de la fumée, c'est-à-dire à exalter et à exciter ton cœur en pensant :
« Pourquoi m'a-t-il dit cela ?
Moi aussi, je peux lui en dire ! » l'afflux et le choc des pensées, travaillant et échauffant le cœur, provoquent la flamme de l'irritation...
Voilà donc venue l'irritation.
Si tu veux, tu peux encore l'éteindre, avant qu'elle ne devienne colère.
Mais si tu continues à te troubler et à troubler les autres, tu fais comme quelqu'un qui jette du bois dans le foyer et attise le feu : alors on a de belles braises.
C'est la colère...
Et de même que des braises mises de côté subsistent longtemps, même si on jette de l'eau dessus, la colère qui se prolonge devient de la rancune...
Voyez-vous comment d'une seule parole on parvient à un si grand mal ?
Si dès le début on avait supporté patiemment la parole de son frère, sans rendre le mal pour le mal, on aurait pu échapper à tous ces maux.
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« Quand nous allons voir les pauvres,
nous devons entrer dans leurs sentiments
pour souffrir avec eux,
et nous mettre dans les dispositions
de ce grand apôtre, qui disait :
« Omnibus omnia factus sum », je me suis fait tout à tous (1Co 9, 22).
En sorte que ce ne soit point sur nous que tombe la plainte qu'a faite autrefois notre Seigneur par un prophète : « Sustinui qui simul mecum contristaretur, et non fuit » - j'ai attendu pour voir si quelqu'un ne compatirait point à mes souffrances, et il ne s'en est trouvé aucun (Ps 69, 21). Et, pour cela, il faut tâcher d'attendrir nos cœurs et de les rendre susceptibles des souffrances et des misères du prochain, et prier Dieu qu'il nous donne le véritable esprit de miséricorde, qui est le propre esprit de Dieu. Car, comme dit l’Église, c'est le propre de Dieu de faire miséricorde et d'en donner l'esprit. Demandons donc à Dieu, mes frères, qu'il nous donne cet esprit de compassion et de miséricorde, qu'il nous en remplisse, qu'il nous le conserve, en sorte que qui verra un missionnaire puisse dire : « Voilà un homme plein de miséricorde. » [...] Soyons donc miséricordieux, mes frères, et exerçons la miséricorde envers tous. En sorte que nous ne trouvions plus jamais un pauvre sans le consoler, si nous le pouvons, ni un homme ignorant sans lui apprendre en peu de mots les choses qu'il faut qu'il croie et qu'il fasse pour son salut. O Sauveur, ne permettez pas que nous abusions de notre vocation, et n'ôtez pas de cette Compagnie l'esprit de miséricorde ! Car que serait-ce de nous, si vous en retiriez votre miséricorde ? Donnez-nous-la donc, avec l'esprit de douceur et d'humilité. »
St Vincent de Paul (1581-1660), Entretien 152, 6 août 1656 (XI, 340-342), in "Dieu très simple", Entretiens spirituels présentés par Jean-Pierre Renouard, Arfuyen, 2007.
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N’entretenez aucun souci; mais en tout besoin recourez à l’oraison et à la prière, pénétrées d’action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu. (Philippiens 4,6)
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DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET
RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE
DELIVRANCE
"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR
LES SAINTS APÔTRES"
*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.
Inscrivez-vous !
(Adresse ci-dessous)
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Au calendrier Malankare Orthodoxe:
"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
SAINT SILVÈRE
Pape et Martyr
(+ 537)
Silvère succéda au Pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies. À voir la manière dont s'était faite l'élection de Silvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission ; mais il en fut tout autrement. Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de sa grâce et l'attention providentielle qu'il prête au choix des souverains pasteurs de son Église ; car Silvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.
L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Silvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas. Ce fut contre lui le signal de la persécution ; Théodora le fit saisir, dépouiller de ses ornements pontificaux et revêtir d'un habit monastique, et un antipape, nommé Vigile, fut proclamé à sa place.
Silvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église ; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat. L'évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople ; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale : " Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers. " Ces paroles, dans la bouche d'un évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.
Justinien, trompé jusqu'alors, se rendit aux observations de l'évêque, et peu après, malgré l'impératrice, Silvère revint en Italie ; mais bientôt de nouvelles intrigues le conduisirent dans l'île déserte de Pontia, où il subit un second exil plus rigoureux que le premier.
Au bout d'un an environ, ce bon Pape mourut de faim et des autres misères de l'exil.
Lives of the Saints, by Alban Butler, Benziger Bros. ed. [1894]
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St Raoul (ou Rodolphe) de Bourges
(+866)
Fils d'un comte de Cahors dans le département du Lot, il fut évêque de Bourges pendant vingt-cinq ans, dans des circonstances très difficiles.
Ses talents de diplomate lui permirent de mener à bien les nombreuses affaires politiques dont il eut à s'occuper :
ce qui lui valut d'être appelé le Père de la Patrie.
Il fonda plusieurs monastères.
Dans "L'Instruction pastorale" de quarante-cinq chapitres qu'il écrivit pour servir de guide à ses prêtres, il leur recommande d'engager les bons chrétiens à communier tous les jours, ce qui était une innovation à son époque.
Ce saint, issu du sang royal de France, était fils de Raoul, comte de Quercy et seigneur de Turenne. Aiguë, sa mère, était aussi d'une naissance très-illustre. Ayant renoncé à toutes les espérances qu'il pouvait avoir dans le monde, il entra dans le clergé en 823, et fut élu archevêque de Bourges en 840. Il fonda sept monastères, et se montra plein de zèle pour la réformation des abus qui s'étaient glissés dans son diocèse. Attentif à veiller sur les mœurs des ministres sacrés, il publia pour l'instruction de son clergé un recueil de canons que nous avons encore.
Il mourut le 21 juin 866.
* * * * *
M. de Rochechouart, évêque d'Evreux (transféré depuis à l'évêché de Bayeux), donna, le 2 mars 1741, un décret portant extinction et suppression de la mense conventuelle de la Croix-Saint-Leufroi, avec union au petit séminaire d'Evreux. Les lettres-patentes confirmatives de ce décret furent expédiées au mois d'avril de la même année; mais le parlement ne les enregistra que le 29 juillet 1750, parce qu'il fallut auparavant lever l'opposition formée par les religieux de la congrégation de Saint-Maur, et en particulier par ceux de Saint-Germain-des-Prés.
Le monastère ayant été démoli, on transféra dé l'église conventuelle dans l'église paroissiale un morceau considérable de la vraie croix, l'os d'un des bras de saint Leufroy, avec plusieurs autres reliques.
L'église de Saint-Paul a été bâtie par saint Leufroy. Elle fut quelque temps église paroissiale et église conventuelle. Les successeurs de saint Leufroy ayant fait bâtir une église abbatiale ; sous l'invocation de la sainte Croix et de S. Ouen, celle de S. Paul fut uniquement destinée à l'usage de la paroisse. On voit encore dans cette dernière trois pierres qu'on prétend avoir couvert les tombeaux de saint Leufroy, de saint Turiaf de Dole, et de saint Barsenore, abbé de la Croix.
Le premier, qui ait possédé l'abbaye de la Croix en commende, est M. Paul Pelot, qui mourut en 1726. Le roi lui donna pour successeur M. Louis-Guillaume de Mathan, qui vivait encore en 1707. Les notes sur la Vie de S. Leufroy sont le résultat des éclaircissements qu'il a bien voulu nous communiquer. Nous nous ferons toujours un devoir de témoigner notre reconnaissance à ceux qui contribueront à la perfection de notre ouvrage.
SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.
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Saint Nicolas Cabasilas Théologien orthodoxe
Dès sa jeunesse, il reçut la formation spirituelle d'un des disciples de saint Grégoire Palamas et fréquenta les cercles de Thessalonique qui s'adonnaient à la prière de Jésus. Puis il alla poursuivre ses études à l'Ecole de Philosophie de Constantinople, mais il resta très soucieux des problèmes sociaux et politiques de son époque.
Lors des émeutes de la guerre civile à Thessalonique contre le pouvoir impérial, il réussit de justesse à échapper à la mort. Plus tard, il se déclara favorable à un concile d'Union avec l'Eglise latine, mais sans compromis doctrinal.
La guerre civile reprit et Nicolas se retira des affaires publiques en venant à Constantinople et composa deux livres majeurs "L'interprétation de la sainte Liturgie" et "Ma vie en Christ".
Empruntant la voie hésychaste, il rappelle que la déification et l'union au Christ constituent le but de la vie spirituelle de tout chrétien, transfigurant ainsi la culture humaniste de son temps pour se faire le docteur de "l'hésychasme sacramentel".
Source principale : nominis.cef.fr (« Rév. x gpm »).
BONNE FETE AUX SILVERE, RAOUL (RODOLPHE)...
Marie, Consolatrice des affligés est la sainte patronne de tout le pays
Le premier sanctuaire marial du Luxembourg est situé à Echternach. En l'an 697 une chapelle y a été dédiée à la sainte Trinité, à la Mère de Dieu et aux apôtres Pierre et Paul.
Du XI° au XVI° siècle, le culte marial s'épanouit beaucoup dans le pays. Les Cisterciens consacrent à la Vierge l'abbaye d'Orval (dans la province belge de Luxembourg), les Dominicains y introduisent la pratique du Rosaire.
L'amour envers Marie s'est si bien enraciné dans le peuple, chez les humbles et chez les puissants, que Marie, avec le titre de « Consolatrice des affligés », fut proclamée Patronne de la capitale le 10 octobre 1666, puis Patronne de tout le Luxembourg en 1678.
De retentissantes guérisons eurent lieu pendant les processions, notamment en 1639, en 1640 et en 1648. Par la suite, ce pèlerinage prit une ampleur nationale et contribua à l'identité de cette nation.
Attilio GALLI, Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 207-212
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
LA MÉDITATION
Le milieu –
Méditer, c’est se situer au centre de soi-même. Qui médite appartient au Royaume qui est au milieu de nous (cf. Luc 17, 21 et Matthieu 24, 23). Il rejoint le Roi de ce royaume, celui qui est au milieu de son peuple, le Dieu fait Homme (Luc 22, 27 ; Matthieu 20, 28 ; Marc10, 45 ; Jean 20,19 ; 20, 26). Au milieu de nous se trouve Quelqu’un (Jean 1, 26). Qui rejoint le centre de l’Église, le milieu de la création, et son propre centre, a rendez-vous avec celui qui s’y trouve déjà – le Christ présent parmi nous par le saint Esprit, comme l’un d’entre nous, et qui règne au centre de son monde. Il est à la fois à la tête de l’Église son Corps, au milieu d’elle – au centre le plus intérieur en elle, en son cœur – et au milieu de chacun d’entre ceux qui croient en lui. Qui descend dans son cœur y rencontre Jésus. Qui invoque le Nom de Jésus rejoint par l’Esprit son propre centre, il médite au sens propre, puisqu’il se trouve au milieu de lui-même. Avec l’Esprit qui « descend », il descend lui-même là où se trouve Jésus.
Méditer la Parole
Par la mémorisation de la Parole, par la prononciation réitérée de son Nom – le Nom de Jésus, devant lequel tout s’incline et auquel toute créature au ciel, sur la terre et sous la terre rend hommage (Philippiens 2, 20) – l’homme médite. Il prononce la Parole, non seulement des lèvres, non seulement en pensée – par l’esprit/noûs – mais encore par le cœur et dans le cœur. Il laisse la Parole résonner indéfiniment en lui, et son esprit, implanté dans son cœur intelligent, parcourt, tel un moteur de recherche, toute la richesse des significations, tout l’écho de la Parole, toutes les implications et les prolongements de cette parole, toutes les correspondances entre cette parole et toutes les autres paroles de la Parole.
L’ouïe et la vue
L’esprit dans le cœur l’homme n’est plus, à un certain moment, qu’oreille charismatique, à l’écoute de tout l’éventail des paroles divines. L’homme en son milieu est un temple où, de façon sublime, la Parole de Dieu règne et s’articule dans des nuances sans fin et dans des profondeurs insondables ; simultanément, l’esprit de l’homme siégeant dans le milieu de son cœur – dans le cœur de son cœur – devient œil, intuition – car noûs veut dire faculté intuitive, vision noétique -, contemplation des vérités divines, vision émerveillée du visage ineffable du Verbe incarné – penché vers sa créature.
La Mère de Dieu
« Elle gardait toutes les paroles [qu’elle entendait au sujet de son Fils et son Dieu] et les concentrait dans son cœur, écrit saint Luc (2, 19-51). Elle « méditait » en l’interprétant, en le déchiffrant, le trésor de la Parole dont elle était prégnante avant de la livrer au monde. Elle faisait la synthèse de tout ce qu’elle avait entendu. Ce n’était pas réflexion ou raisonnement ; c’était une disponibilité virginale à toutes les significations, à tous les sens de la Parole – une liberté. La méditation est une gestation, une grossesse, dans laquelle nous nous approprions la Parole ; nous la laissons se faire consanguine avec nous et nous greffer en retour à elle, avant de nous en nourrir et de nous en abreuver. Toutes les significations et tous les échos innombrables de la Parole irriguent comme un sang véritable la conscience « incardinée » – c’est-à-dire implantée dans le cœur – de celui ou celle qui la médite. La méditation est une gestation.
La Liturgie
Dans la célébration, nous sommes des célébrants ! Mais notre activité sacerdotale de baptisés consiste avant tout – avant d’être une profération – dans l’écoute et la gestation des mots de la Parole. Nous sommes pendus aux lèvres du Verbe, suspendus dans l’écoute des paroles mêmes que nous prononçons en tant que membres du Corps ecclésial. Et cette écoute est d’une suavité indicible ; elle est un transport de tout l’être créé – corps et âme ; cœur et esprit – une élévation de toute notre personne dans l’adoration et la louange.(Source: "Sagesse Orthodoxe")
EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
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TRISOMIE 21 :
LA LETTRE D’UNE MAMAN À SON MÉDECIN QUI LUI SUGGÉRAIT D’AVORTER
« Au lieu de nous apporter votre soutien et vos encouragements, vous nous avez suggéré d’avorter »
Courtney Baker et son mari, déjà parents de deux « grandes » filles de 14 et 11 ans, apprennent au cours de cette troisième grossesse que leur petite fille est atteinte du syndrome de Down (ou Trisomie 21). 15 mois plus tard, Courtney écrit une lettre ouverte sur Facebook qui fait le tour de la toile, adressée à celui qui lui a suggéré d’avorter à plusieurs reprises : son médecin.
« Bien sûr qu’il est difficile d’apprendre que son enfant est trisomique, et que c’est une réelle épreuve, mais Emersyn a non seulement ajouté à notre qualité de vie, mais elle nous a donné un but et une joie qui sont impossibles à exprimer. Elle nous a donné les plus grands sourires, les rires les plus forts et les baisers les plus doux que nous ayons jamais connus. Elle nous a ouvert les yeux sur la vraie beauté et sur l’amour pur. »
Courtney n’est pas en colère, elle est triste. Triste d’avoir été confrontée à ce jugement de la part d’un médecin, triste de tous ces avortement massifs lorsque les dépistages montrent des bébés atteints de trisomie 21. Triste qu’on lui parle de « qualité de vie », lorsque l’on parle de son bébé, d’une vie toute entière.
« Cher Docteur, je suis venue vous voir pendant la période la plus douloureuse de mon existence et j’avais désespérément besoin de vous. Mais plutôt que de m’encourager et de me soutenir, vous m’avez suggéré d’interrompre ma grossesse. Je vous ai dit son prénom et vous m’avez demandé si nous comprenions bien à quel point nous aurions une qualité de vie médiocre avec une enfant atteinte du syndrome de Down. Le moment le plus difficile de ma vie est alors devenu presque insupportable, parce que vous ne m’aviez pas dit la vérité: ma fille était parfaite. »
« Je suis triste que les petits battements de cœur que vous entendez tous les jours ne vous remplissent pas d’émerveillement. Emmy nous donne une raison de vivre et un bonheur impossible à exprimer.De plus jolis rires et des baisers plus doux que tout ce que nous avions pu connaître. »
« Je suis triste que vous ayez pu dire qu’un enfant atteint de trisomie 21 puisse réduire la qualité de vie de ses parents. Et je suis triste à l’idée que vous puissiez encore le dire aujourd’hui à une autre mère. Mais je suis surtout navrée que vous n’ayez jamais eu le privilège de rencontrer ma fille, Emersyn ».
Dans sa lettre, elle parle également à toutes les mamans dont le bébé est trisomique, mais aussi à celles qui l’apprendront. Elle a souhaité les réconforter, expliquant qu’il est tout à fait normal de pleurer, de souffrir et d’être blessée. Mais finalement, au moment où vous l’avez dans les bras, tout change et tout devient plus lumineux. Mission accomplie pour cette maman ! Car, en l’espace de quelques heures, cette lettre ouverte a fait un véritable buzz et de nombreux journaux et chaînes de télévision ont repris cette belle histoire. Pour elle, la venue au monde de sa fille a changé le monde. « Et ce n’est que le commencement », dit-elle.
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(Source: )http://www.mamanvogue.fr/trisomie-21-la-lettre-dune-maman-a-son-medecin-qui-lui-suggerait-davorter/ Accéder au forum
Le ministre des Affaires étrangères allemand, Frank-Walter Steinmeier, a critiqué les exercices militaires internationaux de l’OTAN dans l’Est de l’Europe, baptisés Saber Strike, et appelé au dialogue et à la coopération avec la Russie.
«A l'heure actuelle, on ne doit pas aggraver la situation par le cliquetis des armes et une rhétorique guerrière. Celui qui pense que les parades militaires symboliques de chars à la frontière Est de l’OTAN favorisent le climat de sécurité, se trompe», a déclaré le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, dans une interview accordée au journal Bild am Sonntag.
Il a aussi précisé que la concertation sur «l’aspect militaire» et sur la «politique de dissuasion» ne mènerait qu’à un «danger mortel» et à «une nouvelle confrontation».
«L’histoire montre qu’il faut être toujours prêt au dialogue et à la coopération. […] Les membres de l’OTAN doivent négocier le désarmement et la maîtrise des armes», a-t-il souligné.
De plus, le ministre des Affaires étrangères allemand a mis en évidence que l’alliance atlantique devait entamer de nouveau le dialogue avec la Russie plusieurs intérêts communs existent.
«La prévention de l’exploitation des bombes nucléaires en Iran, la lutte contre l’islam radical au Moyen-Orient, la stabilisation de la situation en Libye sont parmi les exemples les plus actuels», a-t-il conclu.
Depuis le début de l’année 2016, Frank-Walter Steinmeier souligne la nécessité d'entretenir de bonnes relations entre l’OTAN et la Russie. En mai, à l'issue de négociations avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie allemande a souligné qu’il faudrait rétablir les contacts car cela «serait conforme aux intérêts des deux parties».
Pour autant, les responsables de l’OTAN restent sourds. Depuis plusieurs années, la Russie appelle à ne pas poursuivre le renforcement de l’alliance en Europe de l'Est, expliquant que de tels mouvements pouvaient déstabiliser la région sur le plan sécuritaire. Mais l’OTAN ne cesse de mener des exercices militaires près des frontières russes sous prétexte du renfoncement des pays d’Europe de l’Est face à "l’agression russe"».
La prétendue agression russe serait illustrée par l’exemple de la Crimée, qui a fait sécession de l’Ukraine après le coup d’Etat de Kiev en 2014. La région, précédemment ukrainienne, avait voté en 2014 par référendum son rattachement à la Russie, ce qui avait été immédiatement qualifié par Kiev et ses alliés étrangers d’«annexion illégale» obtenue par la force militaire.
Moscou avait rejeté ce raisonnement, estimant que l’alliance profitait de la crise politique en Ukraine pour justifier son existence en jouant la carte habituelle de la menace russe.
Ce mois de juin, l’alliance atlantique a entamé deux séries de manœuvres dans l’Est de l’Europe. Saber Strike a débuté en Lettonie, en Lituanie et en Estonie le 27 mai et se poursuivra jusqu'au 22 juin. Au total, 13 Etats membres y prennent part.
En parallèle, l’OTAN mène les manœuvres BALTOPS, qui réunissent plus de 6 000 militaires de 15 pays membres de l’alliance ainsi que des soldats suédois et finlandais pour une période allant du 3 au 19 juin. D’après les déclarations de leurs organisateurs, ces exercices maritimes ont pour but de préparer la défense de la région balte à de potentielles menaces.
Suicide Bomber Targets Assyrian Event in Syria, 3 Killed
2016-06-19 17:39 GMT
Patriarch Aphrem, head of the Syrian Orthodox Church.Qamishle, Syria (AINA) -- A suicide bomber disguised as a priest attempted to enter an Assyrian genocide commemoration event in Qamishle but was stopped by Assyrian forces. The bomber detonated his bomb outside the hall, killing himself and three members of the Assyrian Sutoro security forces and wounding five. It is believed the bomber was targeting Patriarch Ignatius Aphrem II Karim of the Syriac Orthodox Church, who was leading the commemoration.
The explosion occurred at the intersection of al-Quwatli and El-Kindi Park road in a neighborhood heavily populated by Assyrians.
This is the fourth attack on Assyrians in Qamishle in the past six months:
May 22, 2016: an attack by ISIS in the Assyrian al-Wusta district of Qamishle, Syria killed at least five persons, three of them Assyrians, and injured more than a dozen.
January 24, 2016: Two explosions rocked an Assyrian neighborhood in Qamishli. The first targeted the Star Cafe, where a bomb was placed on a bicycle that was left in front of the store. The explosion killed 3 Assyrians and injured 20. The second blast targeted Joseph Bakery.
December 30,2015: Three explosions targeted Assyrian businesses in Qamishli, 16 were killed.
No one has claimed responsibility for the latest attack.
L'Union européenne a prorogé vendredi d'un an les mesures de rétorsions décrétées à l'encontre de la Crimée et de la ville de Sébastopol, a annoncé le Conseil de l'Europe dans un communiqué.
Le document précise qu'une telle mesure a été adoptée dans le cadre de la stratégie de non-reconnaissance de l'"annexion" de la Crimée par la Russie.
Les sanctions qui ont été prorogées jusqu'au 23 juin 2017 interdisent l'importation de produits fabriqués dans la péninsule et tout investissement, toute coopération dans le secteur du tourisme ainsi que l'exportation vers la Crimée de certains biens et services. En outre, les navires européens ne peuvent pas faire escale dans les ports de Crimée.
L'interdiction s'applique par ailleurs sur l'exportation, vers des entreprises de Crimée ou pour un usage en Crimée, des biens et technologies relatifs aux secteurs des transports, des télécommunications et de l'énergie ou utilisés dans l'exploration pétrolière, gazière et minière.
La Crimée et Sébastopol ont été rattachés à la Russie à la suite d'un référendum tenu en mars 2014. 96,77% des Criméens et 95,6% des habitants de la ville de Sébastopol (ville criméenne avec un statut particulier) ont voté pour le rattachement à la Russie. La péninsule avait été "offerte" à l'Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954. Aujourd'hui, l'Ukraine continue de considérer ce territoire comme le sien. La majorité des pays occidentaux soutiennent la position de Kiev et ont introduit des sanctions en 2014.
Assyrian Genocide Monument Unveiled in Switzerland
2016-06-19 17:57 GMT
The Assyrian genocide monument was unveiled in Locarno, Switzerland on June 18, 2016. ( Eliana and Fabrizizio Giacomini/AINA)Locarno (AINA) -- A genocide memorial monument for the victims of the Turkish genocide of Assyrians during World War One was unveiled yesterday in Locarno, Switzerland. The Turkish genocide occurred between 1915 and 1918 and targeted Assyrians, Armenians and Pontic Greeks -- the Christian subjects of the Ottoman Empire. 750,000 Assyrians were killed (75%), 1.5 million Armenians and 500,000 Pontic Greeks.
Turkey has denied the genocide and claims the victims were casualties of war.
The unveiling ceremony, held at Parco Della Pace, was opened by Yasar Ravi, president of the Swiss chapter of the Assyrian Genocide Research Center, and was attended by the mayor and finance minister of Locarno, a number of Swiss politicians, and members of the Assyrian and Swiss communities.
The monument is the first of its kind in Switzerland. This is the 17th genocide monument erected by Assyrians in various cities throughout the world (AINA 2013-08-08).
The genocide monument comes on the heels of the German recognition of the Assyrian and Armenian genocide two weeks ago (AINA 2016-06-06). To date, 13 countries, municipalities and organizations have recognized the Assyrian genocide.
This genocide is an event that the survivors will never forget. The wounds of this genocide are not healed yet. Turkey and its allies from the Kurdish tribes must not only acknowledge this crime that they committed but compensate the survivors for the pain and losses suffered at their hands.
Patriarch Ignatius Ephrem II Karim of the Syriac Orthodox Church congratulated the Assyrian community in Switzerland on erecting the monument.
The Assyrian genocide monument was unveiled in Locarno, Switzerland. ( Eliana and Fabrizizio Giacomini/AINA)
Cela fait maintenant environ 2 ans que la politique des pays occidentaux envers la Russie se résume en une succession de provocations et de « sanctions » sous les prétextes les plus divers.
Inutile de revenir sur les « sanctions » financières et économiques sous le prétexte de l' »intervention Russe en Ukraine », intervention dont étrangement aucune photo n’a jamais pû être découverte. On citera encore les multiples saisies de biens et blocages de comptes bancaires appartenant à des institutions Russes en Europe suite à un jugement d’une obscure Cour européenne accordant des dommages et intérêts à des oligarques Russes ayant pillé les actifs de la Russie sous Borsis Eltsine.
Les provocations sur le plan militaire, qui ont débuté il y a maintenant 2 ans avec plusieurs bombardements en territoire frontalier Russe depuis l’Ukraine, qui ont continué en Syrie avec la destruction d’un jet Russe par les turcs qui n’ont bien entendu pas agi sans le consentement des Etats-Unis, et qui se poursuivent actuellement avec une accumulation sans précédent aux frontières Ouest de la Russie de troupes et matériel militaire de l’OTAN.
Dans le domaine du sport il y a eut les « sanctions »prises contre nos joueuses de tennis accusées de dopage il y a quelques mois, il y a actuellement le déferlement d’hystérie anti-Russe par des magistrats de quartier français lorsque des supporters Russes ont dû se défendre face à des hooligans anglais dopés à la bière, les interpellations quasi-militaires des supporters à leur hôtel, femmes et enfants compris, l’expulsion de quelques-uns d’entre eux dont aucune photo ni video ne peut prouver quelque fait délectueux que ce soit, une amende de 150.000 euros (!) contre la Fédération Russe de football, et dernière en date, aujourd’hui on apprend que les athlètes Russes sont « interdits » de Jeux Olympiques d’été qui s’ouvrent dans quelques semaines.
Cette hystérie collective venant de pays en plein délabrement économique et moral que sont les pays européens et les Etats-Unis, a des conséquences très concrètes en Russie.
D’une part les simples citoyens sont de plus en plus outrés par cet acharnement contre la Russie. On constate par exemple que les mouvements de supporters Russes de football, qui étaient globalement très mal vus avant les évênements de Paris, bénéficient actuellement d’une sympathie certaine tant il est évident que les faits tels qu’ils ont été rapportés par les media occidentaux et condamnés par la « justice » française sont du parfait délire!
Comme a dit Vladimir Poutine aujourd’hui-même, « je ne comprends pas comment deux centaines de nos supporters ont pû tabasser plusieurs milliers d’Anglais ». Plus généralement, on assiste a un ras le bol généralisé des citoyens Russes qui non seulement se rassemblent plus encore autour de Vladimir Poutine, mais n’attendent qu’une chose: Un durcissement de la politique Russe envers les pays occidentaux.
D’autre part dans les hautes sphères du Pouvoir, comme nous l’avions indiqué ici il y a quelques jours, des nombreuses voix s’élèvent pour demander au Kremlin des ripostes substantielles envers ce qui est considéré à juste titre comme une série d’agressions contre la Russie.
Il y a deux jours, Sergey Lavrov, le Ministre des Affaires Etrangères de Russie, a convoqué l’ambassadeur de France en Russie et lui a tenu des propos très fermes l’avertissant que les relations avec la France pâtiront des exactions judiciaires contre les citoyens Russes à l’occasion de l’Euro de football. Des voix se sont d’ailleurs élevées pour suggérer le rappel immédiat de l’équipe de Russie.
Alors on ne peut que se demander quelle sera le prochain acte agressif occidental contre la Russie tant il est clair que tant les européens que les Etats-Unis sont en train de « tester » la Russie pour savoir jusqu’où ils peuvent aller.
Les manoeuvres de l’OTAN à nos frontières qui doivent se poursuivre plusieurs jours durant, semblent être un excellent terrain pour une nouvelle provocation occidentale, et on imagine sans peine que la Russie ne se contentera pas de déclarations si, par exemple, sa frontière était violée par des troupes étrangères.
Dans tous les cas, cette attitude des pays occidentaux ne peut avoir qu’une conséquence: Un durcissement de la politique Russe. C’est en fait ce que cherchent les occidentaux: (...)
Assyrian Genocide Monument Unveiled in Qamishli, Syria
2016-06-19 20:16 GMT
Patriarch Aphrem (C), head of the Syriac Orthodox Church and Bishop Afram Athneil (R) of the Assyrian Church of the East at the opening of the Assyrian genocide monument in Qamishli, Syria.Qamishli, Syria (AINA) -- A genocide memorial monument for the victims of the Turkish genocide of Assyrians during World War One was unveiled today in Qamishli, Syria. The Turkish genocide occurred between 1915 and 1918 and targeted Assyrians, Armenians and Pontic Greeks -- the Christian subjects of the Ottoman Empire. 750,000 Assyrians were killed (75%), 1.5 million Armenians and 500,000 Pontic Greeks.
The ceremony was attended by Patriarch Aphrem, head of the Syriac Orthodox Church and Bishop Afram Athneil of the Assyrian Church of the East, as well as Syrian dignitaries.
Turkey has denied the genocide and claims the victims were casualties of war.
The monument is the 17th genocide monument erected by Assyrians in various cities throughout the world (AINA 2013-08-08). Yesterday a genocide monument was unveiled in Locarno, Switzerland (AINA 2016-06-19).
The genocide monument comes on the heels of the German recognition of the Assyrian and Armenian genocide two weeks ago (AINA 2016-06-06). To date, 13 countries, municipalities and organizations have recognized the Assyrian genocide.
Hours after the ceremony a suicide bomber attacked a related event but was stopped by members of the Sutoro Assyrian militia. Three Assyrians were killed and five wounded in the attack (AINA 2016-06-19).
The Assyrian genocide monument in Qamishli, Syria.
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UN TRESOR DE L'EXPRESSION DE LA PIETE
CATHOLIQUE ET ORTHODOXE:
L'ANGELUS
L’angélus sonne encore à nos clochers. La piété catholique traditionnelle s’est habituée à cette heure particulière. Cette dévotion en l’honneur du mystère de l’Incarnation, qui prend racine en plein Moyen Âge, trouve son origine dans la tradition franciscaine. Au son de la « cloche de l’Angélus », au moment de la pause du matin, les chrétiens vénéraient la Vierge Marie en récitant trois Ave Maria entrecoupés par trois versets de la Bible. Le premier dit : « L’ange du Seigneur porta l’annonce à Marie. Et elle conçut du Saint-Esprit ». Puis : « Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon votre parole ». Et on termine par un dernier verset : « Et le Verbe s’est fait chair. Et Il a habité parmi nous ».
On récite les versets bibliques, généralement sous forme de dialogue. Celui qui guide la prière récite la première moitié et la communauté répond par l’autre moitié. Après chaque verset, on prie un Je vous salue Marie. Pendant le temps pascal, on modifie les versets et cette dernière prière mariale est omise.
Protection de la Vierge contre les musulmans
Par la suite, on commença à réciter la prière plus d’une fois, à midi aussi. Et plus tard encore, au XIVe siècle, l’angélus est également prié à la tombée du jour. Ensuite, les trois étapes ont été établies : 6 h, 12 h et 18 h. Au XVe siècle, le pape Calixte III remarqua que l’appel à la prière de l’angélus avec la sonnerie de la cloche ressemblait à la coutume des musulmans qui entendent le même appel à la prière du haut des minarets. En ce temps de guerre contre les Turcs, il établit alors le lien entre les deux prières – chrétienne et musulmanes – et prescrivit l’angélus à Rome afin d’obtenir la protection la Vierge dans le combat contre ces ennemis de la foi catholique.
Saint Pierre Canisius, avec son Manuel des catholiques, a universalisé cette pratique dans le christianisme. Les derniers Papes, surtout à partir de Pie XII, ont mis à l’honneur cette prière, si bien qu’aujourd’hui, à l’heure de l’angélus, en particulier à midi, il y a toujours des foules nombreuses sur la place Saint-Pierre. Et quand le Pape est à Rome, il apparaît parfois à la fenêtre de son bureau pour réciter l’angélus avec les fidèles, leur adresser quelques mots et conclure avec eux la bénédiction.
Paul VI, dans une encyclique mariale, encourage à conserver le pieux exercice de l’angélus. Le caractère simple, biblique et de longue tradition historique, renforce la valeur de cette prière.
L’iconographie sacrée connaît le célèbre tableau dans lequel des paysans pieux se découvrent, s’inclinent pour prier l’angélus, à la fin de la journée de travail.
Manzoni, célèbre écrivain italien décrit avec des accents émouvants ce moment de dévotion populaire :
Quand surgit et que tombe le jour
Et quand le soleil à mi-chemin le divise
Le bronze te salue, et invite la foule pieuse à t’honorer.
S’alléger l’esprit du poids du travail quotidien
Les villes modernes peuvent difficilement faire tinter les cloches, afin de ne pas interférer dans la vie sociale, désormais régie par d’autres critères. Mais plusieurs radios jouent encore à 18 h l’une ou l’autre des célèbres mélodies de l’Ave Maria, afin que le fidèle puisse prier l’angélus. À la fin de la journée, une touche religieuse repose le corps et l’esprit, au milieu du tumulte d l’agitation urbaine. Pendant que la société laïque propose des techniques de relaxation, la piété populaire a créé des moments de silence et de contemplation. L’esprit s’allège du poids du travail quotidien pour se perdre pendant un moment dans le mystère. Celui-ci s’éclaircit dans la prière de l’angélus, à bien des égards.
Le contenu de la prière est le mystère de l’Incarnation. La visite de l’ange Gabriel annonçant le plan de l’Incarnation et du fiat de Marie est rappelée, par la répétition des versets de l’Écriture. Au centre, figure la personne du Verbe fait chair, mais l’attention se tourne également vers la Vierge Marie qui est devenue la figure féminine, symbole de la piété et la beauté religieuse. Et enfin les Je vous salue Marie chantés ou orchestrés sont de compositeurs célèbres, dont la mélodie nous transporte. Autant de facteurs qui font de ce moment une expérience de paix et de religiosité.
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Après les meurtres de policiers à Magnanville par un islamiste, l'écrivain Boualem Sansal compare la situation actuelle de la France à celle de l'Algérie au début de la guerre civile.
Boualem Sansal est un écrivain algérien censuré dans son pays d'origine à cause de sa position très critique envers le pouvoir en place. Son dernier livre 2084, la fin du monde est paru en 2015 au éditions Gallimard. FIGAROVOX. - Depuis un an, sur fond de tensions culturelles, la France vit au rythme des attentats. Dernier en date, l'assassinat à coups de couteau, revendiqué par l'État islamique, d'un policier et de sa compagne dans leur maison. Que vous inspire ce nouvel acte de terreur?
Boualem SANSAL. -
Ca me glace le sang.
Voici venu le temps du couteau et de l'égorgement.
Il est à craindre que cette méthode fasse florès, car un hadith célèbre prête au prophète Mahomet cette terrible sentence adressée aux mécréants: «Je suis venu à vous avec l'égorgement».
On a vu combien Daech a pris ce hadith à la lettre et combien de milliers de personnes ont été égorgées comme des moutons, avec tous les raffinements que des esprits malades peuvent inventer pour exalter leur soif de cruauté.
C'est le deuxième cas en France: en juin 2015, en Isère, un islamiste avait égorgé et décapité son patron puis accroché sa tête au grillage d'une usine.
La méthode va certainement inspirer beaucoup de jeunes islamistes.
Au couteau, eux ajouteront la caméra qui démultiplient l'horreur.
Ils filmeront leur crime et balanceront le film sur les réseaux sociaux.
Le terrorisme islamiste en Europe n'en est qu'à ses débuts, nous verrons avec le temps combien il sait être inventif: l'égorgement, le viol, l'empalement, l'éventrement seront au menu, comme ils le sont au Daech et comme ils l'ont été en Algérie à grande échelle, pendant la guerre civile.
Aleteia : Plusieurs Églises orthodoxes – de Russie, de Bulgarie, d’Antioche et de Géorgie – sur les quatorze que compte l’orthodoxie ont déjà fait savoir qu’elles n’y enverraient pas de délégation. Le concile peut-il encore avoir lieu ?
Jean-François Colosimo : Aucune Église ne demande la suppression du concile. Elles y sont toutes attachées, quoique quatre d’entre elles en ont demandé le report. Il n’y a pas de front uni contre le concile, mais des points de désaccords ou des attentes déçues qui sont propres à chacune de ces Églises. Le concile peut tout à fait se tenir, et même si seuls les deux tiers des Églises sont représentés, ce serait un immense événement car sa valeur ne tiendra pas au nombre de participations, mais à sa réception à travers le temps.
Le Patriarche de Constantinople, Bartholomée Ier, tient manifestement à ce que ce concile ait lieu coûte que coûte…
Et il a raison, si je puis dire ! L’Église orthodoxe a besoin de répondre aux défis de la modernité. Elle rencontre les mêmes questions que l’Église catholique, à savoir comment témoigner de la foi dans le monde contemporain. Si ce n’est que le monde orthodoxe a sur les épaules le poids d’une histoire éprouvante. Les orthodoxes sont, avec les bouddhistes, les seuls à être sortis du XXe siècle avec moins de territoires, dans l’absolu, et moins de croyants, au prorata de l’essor démographique, qu’ils n’y sont entrés. Songez que l’Église russe a connu plus de 70 ans de persécutions intenses, durant la période communiste !
Les Églises orthodoxes sont d’accord sur le principe du concile, mais n’arrivent pas à le tenir ensemble. Comment expliquez-vous ce blocage ?
L’Église orthodoxe est structurellement différente de l’Église catholique. Bartholomée Ier n’en est pas le pape, c’est « le premier d’entre ses pairs ». Il n’a pas de pouvoir spécifique, doctrinal ou disciplinaire. Ce n’est d’ailleurs pas par défaut que l’orthodoxie est organisée de la sorte : elle refuse le principe d’un tel pouvoir centralisé au nom de sa propre compréhension de l’ecclésiologie. Cela rend-il les problèmes plus difficiles à régler ? Oui, nous le constatons avec le concile général. Mais c’est aussi une part de la vérité de l’Église orthodoxe que d’être incapable de maintenir une façade d’unité qui ne traduirait pas l’union et communion des esprits.
Que va-t-il advenir de ce concile désormais ?
L’Église orthodoxe est face à des défis, et il n’est pas étonnant qu’un Concile général donne lieu à des désaccords. Songez à Vatican II au sein de l’Église catholique : il y eu des conflits, et même un schisme, demeuré fort heureusement marginal. J’espère que les orthodoxes sauront négocier les changements à accomplir avec le plus de sérénité possible. En cette occasion, le Patriarche Bartholomée Ier accomplit une belle œuvre et le sens même de sa « présidence dans la charité » qui est au service de tous.
(Source: Aleteia /Propos recueillis par Sylvain Dorient)
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QU'EST-CE QUE "SOOTORO", ?
Une unité Chrétienne de combat...
Le 15 mars 2013, inquiets des répercussions de l’État islamique (EI), les chrétiens syriens décident de mettre en commun leurs armes et de fonder la milice Sotoro. Très rapidement, les Kurdes voient d’un mauvais œil ce rassemblement et leur demandent de les rejoindre pour former un seul et même groupe. Les chrétiens peuvent ainsi bénéficier d’importants financements kurdes et d’un meilleur salaire. Or, cet appel révélant une domination kurde n’est pas bien accueilli et provoque une scission : Sutoro, milice pro-kurde et Sootoro, milice pro-gouvernement.
Protecteur de la population
Dans une démarche patriotique et nationaliste, appuyée par l’Église et les populations locales, Sootoro se pose en protecteur de la population. Elle empêche les groupes rebelles de l’État islamique d’entrer dans la région et aux kurdes d’investir les quartiers chrétiens.
La branche militaire, Gozarto Protection Forces (GPF) intervient comme une armée. En juin 2015, elle est partie combattre l’EI à Hassakeh. En novembre 2015 c’est à Sadad qu’elle est intervenue et elle s’est récemment déployée à Qamishli où de fréquents attentats frappent les civils.
Les miliciens peuvent mener leurs raids grâce aux donations de l’Église syriaque et de quelques groupes indépendants français, belges, suédois et allemands. De l’argent frais qui permet de financer la logistique et de verser une solde aux 300 soldats du groupe.
Certains volontaires ont à peine 16 ans
Pour appartenir à cette milice, tout jeune homme, âgé de plus de 16 ans, doit recueillir l’avis favorable de sa famille. À la suite d’examens de capacités intellectuelles ou de résistance physique et psychologique, le jeune homme est affecté dans la police ou la milice GPF.
Les membres de cette milice sont tous chrétiens (chaldéens, syriaques, melkites, etc). De nombreux chrétiens arméniens d’Alep les ont rejoint car leur Église refuse de soutenir une milice. Face aux nombreuses demandes d’incorporation d’éléments étrangers, Sargon Ibrahim, fondateur et leader de la milice, tranche net : « On leur demande de ne pas venir car nous n’avons pas besoin d’eux. Notre but premier n’est pas d’aller combattre. Notre but premier est de protéger notre village… Les habitants d’ici nous suffisent. Nous ne voulons pas d’étrangers car cela changera notre politique. On sait que si demain nous avons besoin d’aide, des personnes viendront combattre à nos côtés ».
Peu de relations avec le gouvernement syrien
Bien que soutenue par l’État, Sootoro a peu de contacts et reçoit peu d’aides de sa part. Damas leur finance quelques armes légères pour défendre les villages et garantir la sécurité des civils lorsque Sootoro se transporte sur les zones de conflits, laissant les habitants sous protection réduite. Même si cette milice est dite pro-gouvernement et qu’ils combattent sous les couleurs du drapeau syrien, GPF ne s’est pas plié pas à toutes les conditions posées par Damas.
Le service militaire est inévitable pour les jeunes syriens mais le gouvernement a levé cette obligation pour les engagés au sein de la milice GPF. Les Kurdes sont moins indulgents pour leur part et kidnappent les chrétiens refusant de servir leur armée. Sootoro a répondu à la menace en n’enlevant non pas un mais deux Kurdes pour chaque chrétien embarqué de force. Jusqu’à ce que la pratique cesse.
Dialogue avec Sutoro
La milice Sootoro persévère dans le dialogue avec la milice Sutoro. Ils savent que la situation entre ces deux groupes peut dégénerer à tout moment. « La milice Sutoro ne veut plus entendre parler du gouvernement et rejoint pleinement la pensée et l’agenda kurdes. Ils sont prêts à tuer leurs frères chrétiens pour des raisons politiques et de contrôle de territoires. Nous savons qu’ils sont capables de se retourner contre les autres chrétiens. »
Ils sont déjà venus se battre mais Sootoro a toujours baissé les armes, ne voulant pas verser de sang chrétien. « Nous ne voulons pas nous entretuer car nous sommes une seule nation. Ce sont les Kurdes qui les forcent à se battre entre eux. Ils leur ont également promis de leur donner des responsabilités dans leur futur gouvernement », souligne le chef de la milice GPF.
Le patriarche syriaque orthodoxe, Ignace Ephrem II Karim, se rend régulièrement dans la région de la Djezihré pour s’entretenir avec les chefs de ces deux milices et essayer de les réconcilier.
Relations compliquées avec les Kurdes
Les Kurdes ne désespèrent pas de prendre un jour le contrôle de la milice Sootoro, essayant d’acheter ses membres avec de grosses sommes d’argent. Peu de chrétiens acceptent l’offre qui implique d’obéir à des conditions opposées à leurs principes, leurs idées, leurs valeurs. « Le but n’est pas d’avoir beaucoup d’argent mais d’en avoir assez pour exister et faire le boulot en étant fidèle à l’éthique et au peuple », précise Sargon Ibrahim, le chef de milice GPF.
Les Kurdes ont pensé un temps que leurs menaces intimideraient Sootoro et la ferait disparaître après quelques batailles. Mais la force de Sootoro ne découle pas du nombre où de ses finances mais du soutien et de la confiance du peuple dont elle jouit. Sargon Ibrahim se veut rassurant : « Si nous étions 50 000 sans le peuple derrière nous cela ne servirait à rien. Nous sommes 300, le peuple est avec nous. C’est ce qui perturbe le plus les Kurdes. Ils sont très nombreux et n’arrivent pas à nous faire disparaître. Fin 2105, nous avons installé un barrage tout autour de la ville de Qamishli afin de la protéger des menaces extérieures. Cela a fortement déplu aux Kurdes qui ont perçu l’initiative comme une défiance dans leur système de sécurité. Environ 200 d’entre eux sont venus aux portes du barrage pour tenter de nous soumettre. Nous avons perdu un homme dans les combats mais le barrage a tenu car tous les habitants étaient dans la rue avec leurs armes pour empêcher nos agresseurs d’entrer ».
(Source: Aleteia)
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An Introduction to Orthodoxy :
Bishops
Chapter 31: The Episcopate
From the earliest years of the Church the role of bishop, or episkopos, has developed as a means of preserving the ministry of the Apostles into the more settled situation of organised Christian communities. The Apostle Paul, in his letters to Timothy and Titus, describes the moral character of the man who should be considered worthy of being a bishop.
Titus 1:7-9 For a bishop must be blameless, as a steward of God, not self-willed, not quick-tempered, not given to wine, not violent, not greedy for money, 8 but hospitable, a lover of what is good, sober-minded, just, holy, self-controlled, 9 holding fast the faithful word as he has been taught, that he may be able, by sound doctrine, both to exhort and convict those who contradict.
The word translated as bishop in this passage from the letter to Titus, is the Greek word episkopos,which means overseer. In those places where the Apostles and their disciples established local Christian communities through their preaching, men who had the moral qualities described by St Paul were set apart to oversee their growth and welfare.
The little letter to Titus also shows us some of the responsibilities of a bishop.
Titus 1:5 For this reason I left you in Crete, that you should set in order the things that are lacking, and appoint elders in every city as I commanded you.
Therefore, a bishop, in the earliest times, had a delegated responsibility and authority from the Apostles, to ensure that the life of the Churches in their care was well ordered, and that they themselves should appoint other men to be responsible for the congregations found in each town and city.
Outside of the New Testament there are further descriptions of the role and content of the ministry of the episcopate, that is of the bishop. The Apostolic Church appears to have very quickly and naturally become an Episcopal Church. Indeed, one of the leaders of the Church in Rome, St Clement, one of the first bishops there, wrote a letter to the Church in Corinth in about 80 AD. They were still suffering from the sort of problems which caused St Paul to write to them. In his letter Clement of Rome speaks of the relationship between bishops and the Apostles saying,
Through countryside and city [the apostles] preached, and they appointed their earliest converts, testing them by the Spirit, to be the bishops and deacons of future believers. Nor was this a novelty, for bishops and deacons had been written about a long time earlier… Our apostles knew through our Lord Jesus Christ that there would be strife for the office of bishop. For this reason, therefore, having received perfect foreknowledge, they appointed those who have already been mentioned and afterwards added the further provision that, if they should die, other approved men should succeed to their ministry.
Another such witness is the early Church leader, St Ignatius of Antioch. In about 107 AD he was being conducted under guard to Rome, where he was martyred for his faith. He wrote several letters to the Christian communities through which he passed in Asia Minor, and they provide clear evidence for the importance of the bishop from the beginning of the Church.
Writing to the Church in the city of Smyrna, he says,
Let no man do anything relating to the Church apart from the bishop. A true Eucharist is that which is held under the bishop or one to whom he has committed it. Where-ever the bishop shall appear, there let the people be; even as where Jesus may be, there is the universal Church. It is not lawful apart from the bishop either to baptize or to hold an agape; but whatsoever he the bishop approves, this is well-pleasing also to God.
St Ignatius also describes how the presbytery, or the elders, are to be gathered around their bishop, together with the deacons, those who are especially responsible for practical service in the Christian community. Certainly by the beginning of the second century Christian churches everywhere were shepherded by bishops, who had a number of presbyters supporting them, and deacons engaged in practical service. This has remained the pattern of Church organisation within Orthodoxy ever since.
As the Church grew and spread through the cities, towns and villages, the bishops decided that it was not appropriate that the leader of a congregation in a small hamlet should be considered a bishop in the same sense as the leader of many congregations in a major city. Thus it became normal for all the congregations in a region around a city to have one bishop whose cathedra, or bishops seat, was in the major settlement, while priests took care of the local and smaller congregations with a delegated responsibility and authority from their bishop. Some of the bishops of small communities became choir-bishops, or chorepiskopoi, which essentially meant that they were senior priests, and could perform some of the bishop’s functions as his agent or delegate, but could not act as an independent bishop.
In another development those bishops who were associated with the major cities in the provinces of the Roman Empire came to be known as archbishops, and in time a small number became known as patriarchs, who might have archbishops and bishops under their authority. There are other terms which have been used in different times and places for the various degrees of authority or relative rank which individual bishops might have. But essentially each bishop is equal in terms of his ministry. The Orthodox Church is always local and is always a community of the faithful gathered around their bishop. Within Orthodoxy the universality and unity of the Church is not created or defined by having one bishop who stands above all others. Rather it is manifested in the unity which individual bishops share with one another in the local synods or councils of bishops, such as that of the Coptic Orthodox Patriarchate and in the wider expressions of unity which take place when bishops meet and recognise each other as being bishops of the same Church, the One, Holy, Catholic and Apostolic Church.
The teaching of the New Testament and the early Church, shows us that normal Christian life takes place in relation to a bishop. He has both responsibility and authority in the Church. Responsibility to order the congregations in his care so that they become communities filled with the life of Christ, and authority to act in discipline so that such a right ordering of life in the community is preserved.
There is a strong link between the ministry of the bishop and the celebration of the Eucharist. Not only is the Eucharist only to be celebrated with the authority of the bishop, but in a sense the Church only comes into existence around the bishop and in the celebration of the Eucharist. This is because the bishop, as the successor to the Apostles, has the ministry of forming the faithful into the Church, the Body of Christ, and this especially takes place at the Eucharist, when the faithful participate in the Body and Blood of our Lord and Saviour Jesus Christ, the incarnate Word, and by participating in Christ are united with Him and in Him, and with one another.
As successor to the Apostles the bishop also has a teaching ministry. Not that every bishop must be a brilliant theologian, or even a wonderful public speaker. But the bishop is responsible for the quality of the teaching in the communities under his care. It is the bishop who must use his authority to preserve the Apostolic faith and who is responsible before God for it being preserved.
This means that it is sometimes necessary for the bishop to act with spiritual authority to discipline members of his own flock, or to speak against those outside the Church who are causing harm and confusion within. The Church is not a democracy, but is both a family and a theocracy. Therefore, in cheerful obedience to spiritual bishops the Church is able to discern the will of God and grow in grace by hearing the Word of God through the ministry of their bishop.
In all of his ministry, whether it be the positive aspect of calling the Body of Christ into being around him, or the more negative one of acting against error and disorder, the bishop is always best when he is spiritual father to his people, and when the faithful Christians in his care are his spiritual children.
(Source: http://www.stgeorgeministry.com/?p=564 )
St Severus and Pentecost
These are the wonderful hymns composed by St Severus, the Pillar of Orthodoxy, for the Feast of Pentecost. Each one is filled with pure and accurate spiritual teaching and is worthy of careful and prayerful reflection. May his prayer be with us all.
Hymn 108
Christ, even God, by suffering a voluntary passion
On our behalf in the flesh
And rising in glory from among the dead
Quickened and raised us also with him
Who were lost and dead in sin.
And he brought to nought and dissolved
The power of the tyranny of the devil and of the demons.
Therefore down to the day of Pentecost
We do not bend the knee to the eath when we pray.
And against our enemies we sing and say
With the divine Psalmist and prophet David
They have been entangled and have fallen
But we have risen, and been set upright.
But, when the Holy Spirit has shone
And been revealed to us in a God-befitting fashion,
We bow the knee because
We cannot endure the sight of him.
And we signify that it is through the Spirit, the Paraclete
That we have learned the perfect worship
In the Holy Trinity.
For God is a Spirit
And they that worship him
Must worship before him in spirit and in truth.
Hymn 109
Thou wast made known aforetime
Through the law and the prophets,
O God of all and Father,
And by their means thou didst announce and show forth
Thy Only Son and Word and the Holy Spirit,
But not clearly because
They were not yet capable of understanding
When the one Godhead of the Trinity was revealed.
But when the Word and God became incarnate
And became man on our behalf without variation,
He showed himself equal to thee, Father,
Through the wonderful works which he did;
And after he has ascended to heaven,
He shows plainly today, as to men who have become perfect,
The Godhead of the Spirit, the Paraclete,
Which in the shape of tongues of fire
Rested and abode upon the holy apostles,
In order that they might burn and destroy the thorns,
Which the transgression of our father Adam planted aforetime;
They who also taught us to praise the one God in three holy hypostases:
Whom also worshipping we say, Praise to thee!
Hymn 110
Moses in one place signifying
Though in mysterious fashion
The one essence of the Trinity
In three holy hypostases said,
Listen and hear, Israel: the Lord thy God is one Lord;
But those who then heard were not capable of understanding
The great and hidden mystery of the theology.
Therefore, when the only Word
Who is in the bosom of the Father became incarnate,
He declared to us and explained to us clearly,
As far as was possible,
The inexplicable character of his Godhead:
And the Spirit also, the Paraclete,
By resting in his grace on the holy apostles
In tongues of fire showed that he is God over all,
And the Spirit of truth,
Who proceeds everlastingly from God the Father.
Wherefore let us cry to him in entreaty,
Examine and purify, O God, our mind and tongue,
In order that we may say, as befits the Godhead,
Praise to the Father and to the Son and to the Holy Spirit!,
And that we may know that thou art one God
Without division in three hypostases.
Hymn 111
Who will not say that the depth of theology is an infinite abyss?
I think in my mind on the Father,
And I am filled with light,
and I consider myself to have everything.
I go on to ponder upon the Son,
Not am I thereby straightened in mind:
but I am again enlightened with another light
That is full and of equal honour.
But, when further in addition to these
I receive in myself thoughts concerning the Holy Spirit also,
I find in three perfect and unconfused hypostases
One light of the Godhead.
And the indivisible union of this is shown
By the miracle that was wrought,
which gathered the divided tongues into one,
And made the divine apostles to use them all as if they were one:
By whose prayers we beg, my Lord,
bestow upon us also the union and concord of the Holy Spirit,
And the bond of right faith:
And keep us and be merciful to us,
According to the abundance of thy great mercy.
Hymn 112
After the Ascension of the great God
And Saviour of all, Jesus Christ,
In the flesh from earth to heaven
In accordance with the God-befitting promise
Of his words that cannot lie,
His Holy Spirit rested and abode
Upon the holy apostles in tongues of fire:
Who by speaking in the tongues of all peoples
And proclaiming the teaching concerning the kingdom of heaven
Signified that he who aforetime divided the speech of men
Which was one into many tongues
Has now joined the tongues of all together
Into one faith which teaches men to believe
Equally in the Father and in the Son and in the Holy Spirit,
In three unconfused and perfect hypostases, one Godhead;
Which also let us worship and praise,
Confessing his great and ineffable mercy.
Hymn 113
He who once spake through the holy prophets,
The Paraclete, the Holy Spirit,
Has in everything signified and shown to us
That he is God equal in essence and equal in honour
To the Father and to the Son.
Aforetime through the books of the law
And in the prophecies of the prophets
He taught saying as in the person of the Father,
These things saith the Lord.
But afterwards through the voices of the Gospel,
In the beginning was the Word,
And the Word was with God, and the Word was God;
And through the preaching of the divine apostles he cried,
These things saith the Holy Spirit:
Who also in the shape of tongues of fire
Rested and abode upon them;
In order that on every side the equality and kingship
And invariability in all things
Of the Holy Trinity might be made known,
And that we might praise the ineffable mercy
Which has been revealed
And has taught us the knowledge of God.
Hymn 114
When the divine apostles were carrying
The gospel-teaching in the newness of the spirit
As Paul said and not in the oldness of the letter,
And were giving a sign that this was so
In the fact that they spoke with all kinds of tongues,
The Jews who were full of envy,
Who had grown old and aged in their sins,
And not wishing for the truth, said, mocking,
They have drunk sweet wine and are drunk:
For it was the new wine of the perfect grace of the Spirit
Of which the divine apostles were full,
Having been purified by means of the tongues of fire:
Through whose prayers we beseech thee
Make us free and pure from the old wickedness,
as thou art the only merciful one.
LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:
COLORIAGES SUR LA PARABOLE DU PAUVRE LAZARE
Il y avait une fois un homme riche qui s’habillait des vêtements les plus fins et les plus coûteux et qui, chaque jour, vivait dans le luxe en faisant de bons repas. Devant la porte de sa maison était couché un pauvre homme, appelé Lazare. Son corps était couvert de plaies. Il aurait bien voulu se nourrir des morceaux qui tombaient de la table du riche. De plus, les chiens venaient lécher ses plaies. Le pauvre mourut et les anges le portèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi et on l’enterra. Il souffrait beaucoup dans le monde des morts ; il leva les yeux et vit de loin Abraham et Lazare à côté de lui. Alors il s’écria : « Père Abraham, ait pitié de moi ; envoie donc Lazare tremper le bout de son doigt dans de l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre beaucoup dans ce feu ». Mais Abraham dit : « Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu beaucoup de biens pendant ta vie, tandis que Lazare a eu beaucoup de malheurs. Maintenant, il reçoit ici sa consolation, tandis que toi tu souffres. De plus, il y a un profond abîme entre vous et nous ; ainsi, ceux qui voudraient passer d’ici vers vous ne le peuvent pas et l’on ne peut pas non plus parvenir jusqu’à nous de là où tu es ». Le riche dit : « Je t’en prie, père, envoie donc Lazare dans la maison de mon père, où j’ai cinq frères. Qu’il aille les avertir, afin qu’ils ne viennent pas eux aussi dans ce lieu de souffrances. Abraham répondit : « Tes frères ont Moïse et les prophètes pour les avertir : qu’ils les écoutent ! Le riche dit : « Cela ne suffit pas, père Abraham. Mais si quelqu’un revient de chez les morts et va les trouver, alors ils changeront de comportement ». Mais Abraham lui dit : « S’ils ne veulent pas écouter Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader même si quelqu’un se relevait d’entre les morts ».
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INVITATION (S):
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La Nuit aux Invalides : 23 juin 2016 – 20h30
Placée sous le haut patronage de SaBéatitude Ignace Joseph III Younan, patriarche pour les syriaques catholiques et de Monsieur Jean d’Ormesson, de l’Académie française, le spectacle de la Nuit des Invalides du 23 juin sera pour les chrétiens d’Orient. Organisée par SOS Chrétiens d’Orient et l’Aide à l’Eglise en Détresse, les bénéfices permettront de reconstruire une école à Bagdad pour 700 élèves.
Pour s’inscrire :https://lanuitauxinvalidespourlleschretiensdorient.placeminute.com/spectacle_grand_format/la_nuit_aux_invalides_pour_les_chretiens_d_orient,1,14843.html
Cette soirée est parrainée par :
Général Emmanuel Beth (2s), ancien ambassadeur de France, Général Bruno Dary (2s), ancien gouverneur militaire de Paris, Monsieur Philippe de Villiers, ancien ministre, écrivain, Madame Rachida Dati, député européen, maire du 7e arrondissement de Paris, Monsieur Michael Lonsdale, comédien, écrivain.
« Chers amis français, vos frères syriaques catholiques d’Irak souhaitent éduquer leurs enfants dans la foi chrétienne! Avec la grande soirée de La Nuit aux Invalides, le 23 Juin, vous aidez les chrétiens d’Orient à reconstruire une école dans laquelle des enfants grandiront dignement et librement. Votre mobilisation nous touche. Merci pour votre générosité, merci à l’Aide à l’Eglise en Détresse et à SOS Chrétiens d’Orient.»
Sa Béatitude Ignace Joseph III Younan, patriarche pour les syriaques catholiques
De nombreux auteurs viendront dédicacer leurs ouvrages :
Jean-Christophe Buisson
Charles Beigbeder
Bruno de Cessole
Laurent Dandrieu
Isabelle Dillmann
Nathalie Duplan et Valérie Raulin
Marc Fromager
Véronique Lévy
Michael Lonsdale
Jean-Christian Petitfils
Frédéric Pichon
Jean Sévillia
Jacques Trémolet de Villers
Philippe de Villiers
Jean-Frédéric Poisson
Jean-Paul Tillement
Frédéric Pons
Nous vous attendons très nombreux !
PARUTIONS NOUVELLES:
Du 3 au 5 Juin
Jean Claude et Geneviève ANTAKLI
sont au salon du livre à Nice, pour présenter
et dédicacer leurs derniers livres (Syriapocalypse)
L’Association Parler en paix, lauréate 2016 du trophée du vivre-ensemble, vous invite à venir fêter la fin de l’année
le dimanche 26 juin de 13h à 17h
à la Maison de l’Europe et de l’Orient (3 Passage Hennel, 75012 Paris).
La fête est ouverte à tous.
Cette association, qui existe depuis 12 ans, propose à ses adhérents l’apprentissage conjoint de l’arabe et de l’hébreu ainsi que des activités culturelles autour des cultures juive et arabe.
Si vous êtes curieux, si vous avez le goût des autres, venez les rencontrer pour manger un morceau, écouter de la poésie, vous laisser bercer par le son des langues.
Ils vous attendent pour vous faire connaître leur association et festoyer en paix ! www.parlerenpaix.org
13H-14h : déjeuner participatif (chacun apporte une spécialité, un plat ou une boisson)
14h-15h : interventions des élèves
15h-16h : lectures
16h-16h30 : chants de matrouz par simon elbaz
« Le Matrouz - en arabe, ce qui est brodé - est de tradition orale. Renouant instinctivement avec ce patrimoine culturel judéo-arabe rattaché au creuset hébraïque, musulman et chrétien de l'Andalousie pluriculturelle, Simon Elbaz s'est inspiré, dans un premier temps, de cet art basé principalement sur l'alternance de deux langues, l'arabe et l'hébreu. Il aurait pu garder et regarder cet héritage comme un objet de nostalgie ; il a préféré s'en emparer pour le renouveler, en associant le sacré et le profane et en s’appuyant sur un autre procédé de composition fondé sur l’entrecroisement : - de langues : l’hébreu et l’arabe notamment, avec le français, le latin, le judéo-espagnol… - de musiques : maghrébo-andalouse, judéo-espagnole, orientale, médiévale… - de différents modes d’expression : la musique, le chant, le conte et le théâtre qui, pour la première fois, « entre en scène » dans le répertoire Matrouz. »
Après avoir chanté, Simon Elbaz sera disponible dans l’espace librairie pour dédicacer son coffret.
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Mauricette Vial-Andru, ancienne enseignante de Français et d’Histoire, écrit des livres pour la jeunesse, romans historiques et d’aventures, vies de saints, tous permettant un bel apostolat auprès des enfants.
Ce joli livre destiné aux enfants dès l’âge de six ans débute avec la naissance de Jeanne d’Arc le 6 janvier 1412, décrit sa mission, raconte son épopée et son martyre, et se termine avec le procès de réhabilitation de Jeanne en 1456 et sa reconnaissance comme sainte par l’Eglise en 1920.
De beaux dessins enrichissent ce récit rédigé avec foi et pédagogie. Idéal pour faire découvrir la patronne secondaire de la France à nos petits.
Jeanne d’Arc soldat du Roi, Mauricette Vial-Andru, illustrations de Catherine Carré, éditions Téqui, collection Les Petits Pâtres, 45 pages, 11 euros
consacré à quelques fondateurs de sociétés secrètes, théosophes, kabbalistes et autres lucifériens.
Certains font office de mages de cour. A titre d’exemple, citons Herschel Steinscgneider, dit Erik Jan Hanussen, présenté comme le mage juif d’Adolf Hitler et qui prétendait donner au futur maître de l’Allemagne des cours de manipulation des foules et d’hypnotisme de masse !
Il est aussi question de la « confrérie italienne », une société secrète d’homosexuels au temps de Louis XIV, de la Loge de Lesbos, qualifiée par Mirabeau de « secte des Anandrynes », c’est-à-dire des « Femmes sans hommes », société secrète lesbienne aux règles calquées sur la franc-maçonnerie, ou encore du « Troisième Temple de la Rose-Croix » qui mélange rites vaudous, pratiques orgiaques et préceptes rosicruciens.
Les illuminés de l’occulte, ouvrage collectif, éditions Prisma, collection Folle Histoire, 190 pages, 17,95 euros
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les :
*22 et
*29 du mois)
+++
DU 29 JUIN AU DIMANCHE 3 JUILLET
RETRAITE SPIRITUELLE DE GUERISON ET DE
DELIVRANCE
"DANS ET PAR l'EGLISE DU CHRIST FONDEE SUR
LES SAINTS APÔTRES"
*Tous les jours Offices et Messes (Qurbano) avec enseignements réception et prières individuelles sur les retraitants.
Inscrivez-vous !
(Adresse ci-dessous)
+++
*29 Juin, Fête des Saints Pierre et Paul
*30 Juin, Fête des Saints Apôtres
+++
*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 2 Juillet à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,1-5.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ;
de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera.
Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?
Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
"Love humility and you will never fall into the devil's snare, for, soaring on humility's swift wings you will always remain above the enemy's snares." (St. Ephraim the Syrian)
Par Saint Jean Climaque
(v. 575-v. 650), moine au Mont Sinaï L'Échelle sainte, 10ème degré (trad. Bellefontaine 1978, coll. SO 24, p. 138 rev.)
« Qu'as-tu à regarder la paille dans l'œil de ton frère ? »
J'ai entendu certains parler en mal de leur prochain, et je les ai repris.
Pour se défendre, ces ouvriers du mal ont répliqué : « C'est par charité et par sollicitude que nous parlons ainsi ! »
Mais je leur ai répondu :
Cessez de pratiquer une pareille charité, sinon vous accuseriez de mensonge celui qui dit :
« Qui dénigre en secret son prochain, celui-là je le repousse »
(Ps 100,5).
Si tu l'aimes, comme tu le dis, prie en secret pour lui, et ne te moque pas de cet homme.
C'est cette manière d'aimer qui plaît au Seigneur ; ne perds pas cela de vue, et tu veilleras très soigneusement à ne pas juger les pécheurs.
Judas était du nombre des apôtres et le larron faisait partie des malfaiteurs, mais quel changement étonnant en un instant ! .
Réponds donc à celui qui te dit du mal de son prochain : « Arrête, frère !
Je tombe moi-même chaque jour dans des fautes plus graves ; dès lors, comment pourrais-je condamner celui-ci ? »
Tu obtiendras ainsi un double profit :
tu te guériras toi-même et tu guériras ton prochain.
Ne pas juger est un raccourci qui conduit au pardon des péchés si cette parole est vraie :
« Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés »...
Certains ont commis de grandes fautes à la vue de tous, mais ils ont accompli en secret de plus grands actes de vertu.
Ainsi leurs détracteurs se sont-ils trompés en ne s'attachant qu'à la fumée sans voir le soleil.
Les censeurs hâtifs et sévères tombent dans cette illusion parce qu'ils ne gardent pas le souvenir et le souci constant de leurs propres péchés...
Juger les autres, c'est usurper sans honte une prérogative divine ; les condamner, c'est ruiner notre propre âme...
Comme un bon vendangeur mange les raisins mûrs et ne cueille pas les raisins verts, de même, un esprit bienveillant et sensé note soigneusement toutes les vertus qu'il voit dans les autres ; mais c'est l'insensé qui scrute les fautes et les déficiences.
Blessed the one who has not been made drunk by wine like a prodigal, but has been made glad each day by the memory of the Lord, in whom all the Saints rejoice continually. (St Ephraim the Syrian)
The time that is given us here on earth is short, and when it comes to an end, there is more room for repentance. (Saint Nicolas Velimirovitch)
Livre de l'Ecclésiastique 44,16-17.22-23.45,3.7.15.
Voici le grand pontife, qui pendant sa vie, fut agréable à Dieu,
et, au temps de la colère est devenu la réconciliation des hommes : il ne s'en est pas trouvé de semblable à lui dans l'observance de la loi du Très-Haut.
C'est pourquoi il a juré de le faire croître dans son peuple.
Le Seigneur a béni en lui toutes le nations, et a confirmé en lui son Alliance.
Il eut égard à lui dans ses bénédictions, il lui a continué sa miséricorde, et il trouva grâce devant le Seigneur.
Par sa parole, il a fait cesser des prodiges. Il l'a glorifié devant les rois, il lui a donné un commandement devant son peuple et il lui a montré sa gloire.
Il a établi avec lui une alliance éternelle, et lui a donné le sacerdoce suprême.
Il l'a rendu heureux dans la gloire, pour exercer le sacerdoce, louer son nom et lui offrir un encens d'agréable odeur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,14-23.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Partant pour un voyage, un homme appela ses serviteurs et leur remit ses biens.
A l'un il donna cinq talents, à un autre deux, à un autre un, à chacun selon sa capacité, et il partit en voyage. Aussitôt,
celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla les faire valoir, et il en gagna cinq autres.
De la même manière, celui qui avait reçu les deux, en gagna lui aussi deux autres.
Mais celui qui en avait reçu un s'en alla faire un trou en terre, et il y cacha l'argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient et leur fait rendre compte.
S'avançant, celui qui avait reçu les cinq talents en présenta cinq autres, en disant : " Maître, vous m'aviez remis cinq talents ; voici cinq autres talents que j'ai gagnés. "
Son maître lui dit : " Bien, serviteur bon et fidèle ; en peu tu as été fidèle, je te préposerai à beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. "
S'avançant aussi, celui qui avait reçu les deux talents dit : " Maître, vous m'aviez remis deux talents ; voici deux autres talents que j'ai gagnés. "
Son maître lui dit : " Bien, serviteur bon et fidèle, en peu tu as été fidèle, je te préposerai à beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. "
Julienne de Norwich , mystique occidentale
(1342-apr Révélations de l'amour divin, ch. 14
« Entre dans la joie de ton maître »
Notre Seigneur m'a dit :
« Je te remercie pour ton labeur, surtout au temps de ta jeunesse. »
Mon entendement a été élevé jusqu'au ciel, et j'ai vu notre Seigneur comme un maître en sa propre maison, ayant appelé à un banquet solennel tous ses chers serviteurs et amis. J'ai vu qu'il ne s'attribuait aucune place en sa demeure ; il y régnait partout en roi.
Il l'emplissait de joie et d'allégresse, ne cessant personnellement de contenter et consoler ses très chers amis, en toute intimité et courtoisie, par une merveilleuse mélodie d'amour perpétuel qui émanait de son bel et bienheureux visage. Visage glorieux de la divinité qui emplit les cieux de joie et d'allégresse.
Dieu m'a montré trois degrés de béatitude au ciel pour toute âme qui l'aura servi volontiers de quelque façon sur terre.
Le premier : le remerciement de gloire qu'elle recevra de notre Seigneur Dieu quand elle sera délivrée de ses peines. Ce remerciement est si élevé et si glorieux qu'elle se sentira comblée, comme s'il n'y avait pas d'autre béatitude.
Car à mon sens toutes les peines et labeurs de tous les hommes vivants seraient encore insuffisants pour mériter le remerciement qu'un seul recevra pour avoir servi Dieu avec bonne volonté.
Le second : toutes les créatures bénies qui peuplent le ciel verront ce remerciement glorieux, car à toutes il fait connaître les services qui lui ont été rendus...
Un roi, s'il remercie ses sujets, leur rend un grand honneur, mais s'il le fait savoir à tout le royaume, l'honneur est considérablement plus grand.
Le troisième : ce remerciement sera aussi nouveau et réjouissant dans l'éternité qu'à l'instant où l'âme le recevra.
Il m'a été révélé avec une grande simplicité et douceur que l'âge de chacun sera connu au ciel.
Chacun sera récompensé pour les œuvres qu'il aura faites et pour leur durée.
Très particulièrement, ceux qui, volontiers et librement, auront offert à Dieu leur jeunesse seront récompensés sans mesure et remerciés de manière merveilleuse.
PRIERE ORTHODOXE AU CHRIST MISERICORDIEUX:
Vous qui en tout temps et à toute heure, au ciel et sur la terre, êtes adoré et glorifié, ô Christ Dieu, longanime, plein de miséricorde et de compassion, Vousi qui aimez les justes et avez pitié des pécheurs, Vous qui appellez tous les êtres au salut par la promesse des biens à venir, Vous-même, Seigneur, reçevez aussi nos prières en cette heure et dirige nos vies selon Vos commandements. Sanctifiez nos âmes, purifiez nos corps, redressez nos raisonnements, purifiez nos pensées et délivrez-nous de toute affliction, malheur et tourment.
Entoure-nous du rempart de Vos saints anges afin que, gardés et conduits par eux, nous parvenions à l’unité de la foi et à la connaissance de Votre gloire inaccessible, car Vous êtes béni avec le Père et l'Esprit Saint: Dieu unique et vrai dans les siècles des siècles. Amîn.
Le temps qui nous est donné ici bas est court, et quand il arrive à son terme, il n'y a plus de place pour le repentir. (Saint Nicolas Velimirovitch)
Au calendrier Malankare Orthodoxe:
"Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)
June 17 th. Day 2 of the Apostolic Lent.
"Even now," declares the LORD, "return to me with all your heart, with fasting and weeping and mourning." Rend your heart and not your garments.
Return to the LORD your God, for He is gracious and compassionate, slow to anger and abounding in love, and He relents from sending calamity. Who knows? He may turn and relent and leave behind a blessing — grain offerings and drink offerings for the LORD your God."
Hyvarnion, barde renommé de l'île de Bretagne, est convié à la cour de Childebert, mais, pieux et chaste, la vie de cour ne lui convient pas. Résolu à se consacrer totalement à Dieu, il retourne chez lui en passant par l'Armorique. Là, il rêve d'un futur mariage. Décidé de se consacrer à Dieu il ne sait que penser quand un ange vient lui dire : « Elle s'appelle Rivanone; tu la rencontreras demain et tu la prendras comme épouse; de votre union naîtra un grand serviteur de Dieu. » Il la rencontre et l’épouse. Ni l'un ni l'autre ne voulant d’une vie commune, le lendemain des noces Rivanone dit à Hyvarnion : « Si j'ai un fils je demande au Dieu tout puissant qu'il ne voie jamais la fausse et trompeuse lumière de ce monde », et avant de la quitter pour toujours, il lui répond : « Oui ! Mais qu'il ait au moins la vision des splendeurs célestes. » L'enfant naît aveugle. Quand Hervé atteint l'âge de sept ans, alors qu’il connaît par cœur tous les psaumes et les sept hymnes de l’Eglise les plus employées de son temps, Rivanone le confie à un saint moine. Saint Hervé ne retrouve sa mère que des années plus tard et c'est pour l'assister dans ses derniers instants. S'il est aveugle, comme le désirait Rivanone, Hervé est aussi barde comme Hyvarnion qui avait demandé que son fils ne cesse d'avoir la vision des splendeurs célestes. C'est ainsi qu'il compose le magnifique cantique du Paradis.
Son éducation terminée, Hervé part vivre en ermite mais il est vite rejoint par des disciples. Guidé par son disciple Guiharan et escorté d’un loup qu’il avait apprivoisé, Hervé, chantant la beauté du Paradis, conduit sa communauté qui, sillonnant la Bretagne, suit le soleil, pour finir par s’installer à Plouider qui deviendra Lanhouarneau (l’ermitage d’Hervé).
Toute sa vie, il refuse obstinément de recevoir le sacerdoce, acceptant seulement d’être ordonné exorciste. Bien qu’il fût aveugle, Hervé avait été lui-même l'architecte de sa petite église qu’il ne voulut jamais quitter. Il s’y trouvait enfermé, trois jours avant sa mort, lorsque ses yeux s'ouvrirent tout à coup, et il se mit à chanter un dernier cantique : « Je vois le Ciel ouvert, le Ciel ma patrie. Je veux m'y envoler. Je vois mon père et ma mère dans la gloire et la beauté; je vois mes frères, les hommes de mon pays. Des chœurs d'Anges, portés sur leurs ailes, volent autour de leurs têtes, comme autant d'abeilles dans un champ de fleurs. » Le troisième jour après cette vision, il appela sa nièce Christine qui se trouvait alors auprès de lui; c'était une orpheline élevée par sa mère : « Prépare-moi une pierre pour oreiller et de la cendre pour couchette; quand l'ange noir viendra me chercher, qu'il me trouve couché sur la cendre. »
Christine, tout en lui obéissant, lui dit : « Mon oncle, si vous m'aimez, demandez à Dieu que je vous suive sans tarder, comme la barque suit le courant. » Elle fut exaucée : au moment où Hervé expirait, la petite Christine, se jetant à ses pieds, y mourut aussi. Lorsqu'il meurt entouré de ses nombreux moines, tous peuvent entendre les chœurs célestes entonner une hymne que leur saint père chantait depuis toujours.
Inhumé à Lanhouarneau (Finistère), son tombeau est vénéré par de grands concours de peuples. Ses reliques, par crainte des Normands, sont recueillies dans la chapelle du château de Brest (878); mise dans une châsse d’argent, elles sont données par le duc Geoffroy à l’évêque de Nantes (1002); elles disparaissent de la cathédrale de Nantes pendant la révolution française.
Tropaire ton 1
O Hervé, toi le ménestrel et l'enseignant de la Foi, / ta douce voix illumina les ténèbres bien que tu sois né sans le don de la vue./ Prie que la lumière du Christ puisse toujours disperser les nouvelles ténèbres païennes en nos pays,/ Afin que Dieu puisse être glorifié.
Tropaire ton 8
Fidèles, accourons pour louer et célébrer la fleur des bardes,/ Hervé l’aveugle au monde, le clairvoyant des yeux du cœur aux célestes splendeurs./ Par tes larmes tu as purifié ton âme de toute souillure, / et reçu du Sauveur en partage la plénitude des dons de l’Esprit./ Par tes hymnes inspirés tu as converti en espérance l’amertume des infidèles./ Bienheureux Hervé, prie le Christ notre Dieu // qu’Il ouvre à nous aussi les portes du repentir en sa grande miséricorde.
Kondakion ton 2
Armé divinement de spirituelle clarté / et tenant en main fortement / comme lance l'incessante oraison, / tu as transpercé les diaboliques escadrons ; / vénérable Hervé, Père Saint // prie sans cesse le Christ en faveur de nous tous.
Saint Avit Abbé de Micy-Saint Mesmin
(† v. 530)
Avit naît au pays de Beauce, de deux humbles cultivateurs. Quand sa mère le mit au monde, sa chambre, comme une autre étable de Bethléem, fut inondée d'une céleste lumière, indice des grandes destinées de cet enfant. Jeune homme, il entra dans l'abbaye de Micy, appelée plus tard de Saint-Mesmin, près d'Orléans. Dès les premiers jours, il s'y fit le serviteur de tous, au point de passer près de certains de ses frères pour un idiot et un incapable.
Le saint abbé Mesmin ou Maximin sut discerner son mérite dans sa charité pour les pauvres, et lui donna la charge d'économe du couvent. Mais bientôt l'amour de la solitude l'emporte : il dépose, de nuit, ses clefs dans le lit de l'abbé endormi, et s'enfuit au fond d'une épaisse forêt, à cinq lieues du monastère. Là, il vivait dans un si parfait détachement du monde, dans une si grande union à Dieu, qu'il semblait un esprit plutôt qu'un homme.
À la mort de l'abbé Maximin, les religieux du couvent, qui avaient souvent ridiculisé Avit, furent les premiers à le choisir pour abbé. De temps en temps, saint Avit, toujours épris de la solitude, se retirait au plus épais de la forêt pour s'y retrouver seul quelques jours avec Dieu.
Il guérit un grand nombre de malades, rendit la vue à un aveugle de naissance et ressuscita un de ses religieux.
Il meurt vers l'an 530.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
BONNE FETE AUX HERVE, ERWAN, HERVELINE, HOUARN …
St Shalva of Akhaltsikhe
Commemorated on June 17
Saint Shalva of Akhaltsikhe was a brilliant military commander in the army of Queen Tamar and the prince of Akhaltsikhe. After his victory at Shamkori in the Ganja region, Shalva carried with him the flag of the caliph, as a sign of the invincibility of the Christian Faith, and conferred it, along with the wealth he had won, as an offering to the Khakhuli Icon of the Theotokos. For his selfless service, Queen Tamar honored him with the rank of commander-in-chief of the Georgian army.
During the reign of Queen Tamar’s daughter Rusudan (1222-1245), the armies of Sultan Jalal al-Din stormed into Georgia. Rusudan rallied the Georgian forces and appointed a new commander-in-chief by the name of John Atabeg.
Six thousand Georgians confronted a Muslim army of two hundred thousand near the village of Garnisi. Command of the advance guard was entrusted to the brave and valorous brothers Shalva and John of Akhaltsikhe, while John Atabeg remained with the main body of the army for the decisive battle.
The advance guard fought fearlessly, though the enemy’s army greatly surpassed it in number. The brothers fought with great devotion, hoping for support from the commander-in-chief, but John Atabeg was seized with envy—rather than fear—and never offered them his help. “O envy, source of every evil!” wrote one chronicler of the incident.
The enemy devastated the Georgian army, killing four thousand of its most valiant soldiers. Among them was John of Akhaltsikhe, whose brother Shalva was captured and delivered as a slave to Jalal al-Din.
Jalal al-Din was overjoyed to have the famed soldier and military leader brought before him. He received him with proper honor, offered him cities of great wealth, and promised him more if he agreed to convert to Islam.
Jalal al-Din sought with great persistence to convert Shalva to Islam, but his efforts were in vain—Shalva would not be converted, and nothing in the world would change his mind. So the sultan ordered that he be tortured to death.
After hours of torment failed to kill him, Jalal al-Din’s servants cast the half-dead martyr in prison, where he later reposed.
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Martyr Nectan of Hartland
St Nectan was born in Wales and lived in the sixth century, but we know few details about his life. He was the oldest of the twenty-four children of St Brychan of Brecknock (April 6). While he was still living in Wales, God inspired him to imitate the example of St Anthony (January 17) and other ascetics, and to embrace the monastic life.
Seeking greater solitude, St Nectan and his companions left Wales, intending to settle wherever their boat happened to land. Divine providence brought them to the northern coast of Devonshire at Hartland, where they lived for several years in a dense forest. The saint’s family would visit him there on the last day of the year. Later, he relocated to a remote valley with a spring.
Once, St Nectan found a stray pig and returned it to its owner. In gratitude, the swineherd gave St Nectan two cows. The saint accepted the gift, but the cows were soon stolen by two robbers. St Nectan found the thieves who took the animals, and tried to preach to them about Christ. They became angry and cut off his head. Then the saint picked up his head and carried it for half a mile, laying it down near the spring by his cell. Seeing this, the man who killed St Nectan went out of his mind, but the other thief buried him. From that time, miracles began to take place at St Nectan’s tomb.
In 937 St Nectan appeared on the eve of the Battle of Brunanburgh to a young man from Hartland who was in a tent near King Athelstan’s pavilion. Suddenly, he felt himself afflicted with the plague which was then destroying the English army. The young man wept and called upon God and St Nectan to help him. His cries were so loud that he woke the king and others around him.
St Nectan came to the young man just after midnight and touched the afflicted area of his body, healing him. In the morning, he was brought before the king and admitted that it was he who had disturbed Athelstan’s sleep. The king asked gently why he had been crying out during the night.
The young man explained that he felt himself stricken with the plague, and was afraid that he would die. Therefore, he entreated God and St Nectan to help him, and his prayer was answered.
Athelstan asked for more information about the life and martyrdom of St Nectan, which the young man provided. He also urged the king to turn to St Nectan with faith, promising that he would be victorious in battle if he did so.
The king promised to honor God and St Nectan, and so his faith was rewarded. Not only did he win the battle, but the plague disappeared and his soldiers recovered. The first time that King Athelstan visited Hartland in Devonshire, he donated property to the saint’s church. For the rest of his life, the king placed great confidence in the intercession of St Nectan.
St Nectan is the patron of Hartland, Devonshire. The fullest surviving Life dates from the twelfth century (See Vol. 5 of THE SAINTS OF CORNWALL by G. H.
Doble for an English translation).here is an Orthodox house chapel (Russian diocese of Sourozh) dedicated to St Simeon and St Anna at Combe Martin, N. Devon where St Nectan is venerated.
O Good Mother of All-good God: look upon the prayer of thine
unworthy servant with Thy merciful eye and grant me the
contrition, quietness of thoughts, constancy of mind, chaste
reason, sobriety of soul, humble thinking, radiance of spririt,
prudent disposition, and spiritual peace that the Lord granted
His disciples.
( St. Ephraim the Syrian )
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Apostles fast begins/ Début du "Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)
Thursday, Jun 16/ Jeudi 16
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
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la cour d’Honneur des Invalides prête ses 5 000 m2de façade à la nouvelle édition du spectacle grand format de Bruno Seillier, « La Nuit aux Invalides ». Les bénéfices de la représentation du 23 juin prochain seront consacrés à la reconstruction de l’école syriaque catholique de Bagdad.
L’hôtel des Invalides concentre toute la grande Histoire de France entre ses colonnes ou sous ses pavés. La dernière création du metteur en scène et directeur artistique d’Amaclio lui rend un hommage spectaculaire, porté par les voix au timbre si charismatique de Jean Piat et André Dussolier, servi par des prouesses technologiques éblouissantes et couronné par un récit patriotique lyrique.
Laissez le souffle de l’Histoire vous caresser le visage le temps d’une petite heure. Entre chien et loup, quand la nuit tombe lentement, la cour d’Honneur est noyée dans une douce pénombre teintée d’ocre, de gris et de plomb. L’éclat du dôme majestueux de la cathédrale Saint-Louis s’estompe en reflétant les dernières lueurs du soir. Le silence s’empare alors de l’édifice conçu par Liberal Bruant et Jules Hardouin-Mansart. Le public s’attroupe au milieu du quadrilatère frangé de canons en bataille et le nouveau spectacle de Bruno Seillier, La Nuit aux Invalides, peut commencer.
Louis XIV, Napoléon, de Gaulle
La plaine de Grenelle où l’hôtel est bâti s’étendait au début de notre ère jusqu’à Javel. Elle fut le théâtre de la défaite des Parisii devant les armées romaines. La Pax romana pouvait régner en Gaule, et Lutèce prendre son essor… Le récit de la bataille est l’une des nombreuses surprises de cette édition 2016.
Louis XIV, premier géant de l’histoire des lieux entre en scène. Puis la Révolution, qui pille les sous-sols de leurs milliers de fusils et mitraille la Bastille. L’épopée impériale rend à l’édifice sa fonction initiale, grande pourvoyeuse de grognards invalides de guerre. Une épopée qui s’y achèvera avec le transfert des cendres de Napoléon sous le dôme de la cathédrale au XIXe siècle, à quelques mètres du public.
La Belle Époque et ses froufrous, les massacres de 1914 aussi se dessinent sur les parois de la cour à grand renfort de chants et d’effets spéciaux multicolores. Les pierres immobiles se parent de fresques grandioses, de séquences de batailles, s’animent comme les touches d’un piano. De Gaulle enfin laisse son empreinte indélébile dans la pierre parisienne : il y installe l’ordre de la Libération. L’hommage rendu à ces géants est aussi vibrant que celui rendu aux anonymes emportés dans le tourbillon de l’Histoire de France est poignant.
SOS chrétien d’Orient et l’Aide à l’Église en détresse vous invitent
L’ensemble des fonds récoltés lors de la soirée du 23 juin prochain sera destiné à la reconstruction de l’école syriaque catholique de la cathédrale de Bagdad. Grâce au public et à la générosité des organisateurs, 700 enfants privés d’éducation et jetés sur les routes par l’État islamique retourneront peut-être sur les bancs de l’école.
Et si vous faites un tour par Avignon cet été, n’hésitez pas à réserver vos places pour découvrir la 4e édition des Luminessences d’Avignon, un autre spectacle mis en scène par Bruno Seillier et produit par Amaclio dans la cour du Palais des Papes du 10 août au 2 octobre 2016…(Aleteia)
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LA "CULTURE DE MORT" EN MARCHE...
Un belge homosexuel a demandé l’euthanasie
« car il ne peut pas accepter son orientation sexuelle ».
Sa demande a été examinée et « acceptée sous conditions ».
Plusieurs commissions doivent encore donner leur aval.
La loi belge autorise l’euthanasie « si le patient se trouve dans une situation médicale sans issue et fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable ». Deux médecins doivent confirmer « les souffrances physiques constantes et insupportables », trois médecins s’il s’agit de souffrances psychiques.
Gilles Genicot, bioéthicien de l’université de Liège et membre du Comité belge d’examen de l’euthanasie a déclaré à propos de ce cas: « Il est probable qu’il a des problèmes psychologiques liés à sa sexualité. Je ne peux cependant pas trouver une trace de maladie psychique réelle. Mais nous ne pouvons pas exclure catégoriquement la possibilité de l’euthanasie pour ces patients ; il peuvent entrer dans le champ d’application de la loi si un traitement raisonnable a été tenté et que trois médecins en viennent à la conclusion qu’il n’y a aucune autre option ».
PARIS (SIWEL) — Trois femmes en niqab ont été interdites d'entrée en France lundi à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, selon la radio française Europe 1. Intégralement voilées, les trois femmes ont refusé de montrer leurs visages aux fonctionnaires de la police aux frontières.
Femmes en niqab lors d'élections en Afghanistan (Archives PH/DR)
Elles ont débarqué à 14H25 en provenance de Doha, au Qatar, à bord du vol QR019 de la compagnie Qatar Airways.
Les fonctionnaires de police (même femmes) n'ont pu vérifier la correspondance entre leur visage et la photo d'identité qui figure sur leur passeport lors des contrôles d'usage d'entrée sur le territoire.
Au lieu de s'exécuter, calmement, sans incident, les trois femmes, âgées de 20 à 45 ans, ont repris un vol vers le Golfe lundi soir.
Une première, de mémoire de policier.« Même un mec avec un masque de Mickey aurait été refoulé », a expliqué l'un des policiers de la PAF, refusant de considérer cela comme une discrimination.
Reporter l'addition à demain pour embellir la photo dès aujourd'hui. Voilà en résumé le stratagème utilisé par l'exécutif pour contenir l'augmentation de la dette publique. Selon le rapport sur l'exécution budgétaire que la Cour des comptes a publié le 25 mai, Bercy a recours depuis quatre ans à un artifice comptable qui lui permet de sauver les apparences sur l'évolution de la dette.
Le stratagème est décrit dans Le Canard enchaîné du 15 juin. Pour combler le trou laissé par le déficit du budget, Bercy émet chaque année des obligations du Trésor (OAT) comportant des taux de rémunération de 5 ou 6 %, sur lesquels se ruent les investisseurs. Appâtés par la bonne occasion, ceux-ci n'hésitent pas à acheter ces obligations au-dessus de la valeur officielle d'émission, par exemple le double.
Tour de magie
« Résultat : quand l'État vend pour 1 milliard (valeur officielle) d'OAT dopées, il encaisse 2 milliards – un pour la valeur faciale, un autre pour la prime », constate Le Canard enchaîné. L'opération a permis, rien qu'en 2015, de raboter la dette de 22,5 milliards. « Un nouveau record », estime la Cour des comptes.
Et surtout un tour de magie qui a permis de contenir la dette à 95,7 % du PIB. Sinon, elle aurait atteint 98 % du PIB en 2015 et devrait dépasser les 100 % en 2017.
Mais l'opération a un coût : ce que l'État gagne au moment de la vente, il le perd en servant des intérêts plus élevés.
Pour une émission de février 2015, citée par la Cour, chaque milliard emprunté à 6 % coûtera, pendant dix ans, 60 millions d'intérêt par an, contre 5 millions pour l'emprunt au taux normal émis le même jour. Mais sauver les apparences à un an de l'élections présidentielle, cela n'a (...)
Ségolène Royal a annoncé jeudi qu’EDF va devoir appliquer un rattrapage à ses tarifs réglementés. Voici combien vous allez devoir payer en plus.
Il va falloir payer plus. La ministre de l’Environnement et de l’Energie, Ségolène Royal, a annoncé jeudi matin qu’EDF va devoir appliquer un rattrapage à ses tarifs réglementés de vente d’électricité. Une hausse d’environ 1,50 euro par mois sur une durée de 18 mois. "Cela fait une trentaine d'euros à répartir sur 18 mois", a ajouté la ministre sur Europe 1.
Les tarifs réglementés de l’électricité avaient déjà augmenté, mais pas suffisamment, à en croire l’entreprise énergétique. "Ce rattrapage découle de la décision du Conseil d'Etat qui a jugé mercredi insuffisante l'augmentation de 2,5% décidée au 1er novembre 2014 par le gouvernement", précise l’Express.
Une hausse de moins de 1% pour 2016 et 2017 ?
A noter également que, concernant les tarifs EDF pour 2016 et 2017, la ministre de l'Ecologie a précisé que la hausse "sera de moins de 1%, peut-être aux alentours de 0,5%". "La méthode de calcul des tarifs réglementés a été réformée et c'est la Commission de régulation de l'énergie qui fixe leur évolution une fois par an en prenant en compte notamment l'évolution du prix du courant sur le marché de gros", rappelle LePoint.fr.
celebrated the Holy Qurobo at St. George Patriarchal Cathedral
in Bab Touma, Damascus,
on the occasion of the Feast of the Syriac Martyrs of
Sayfo.
His Eminence Mor Timotheos Matta Al-Khoury, Patriarchal Vicar in the Patriarchal Archdiocese of Damascus, and His Grace Mor George Kourieh, Dean of Mor Aphrem Theological Seminary in Maarat Saydnaya assisted His Holiness in the Holy Qurobo.
Their Eminences Mo Timotheos Matthew, Patriarchal Secretary for Indian Affairs, and Archbishop Armash Nalbandian, Armenian Orthodox Prelate of Damascus, were present at the Holy Qurobo.
During his sermon, His Holiness spoke about martyrdom and the recognition of the Genocide. He also spoke that the survival of the Syriac peope is a sign of their great faith in the Lord and their strong will to continue to live in spite of the persecutions and massacres that were inflicted on them.
After the Holy Qurobo, His Holiness and their Eminences led a walk of candles from the Patriarchate Headquarters in Bab Touma to the Syriac Martyrs Garden near Bab Sharqi.
There, he lit the flame in front of the Sayfo Memorial and prayed the service of the Martyrs in memory of the Syriac Martyrs of Sayfo.
Ô fleurs du pré spirituel du Royaume de la Trinité = vous, saints martyrs qui avez fleuri admirablement au temps des amères persécutions * Nouveaux Martyrs et Confesseurs innombrables , vous qui avez souffert la passion = pontifes et pasteurs, * moines et laïcs, hommes, femmes et enfants, vous qui avez apporté au Christ le bon fruit de votre patience = priez-Le comme votre divin Semeur* afin qu’Il libère le peuple orthodoxe des bourreaux, afin que s'affermisse l'Eglise du Christ = , par votre sang et vos souffrances * pour le salut de nos âmes. (Invocation du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde (Monastère Syriaque. Brévilly.61300 CHANDAI), aux Saints Martyrs de"Sayfo" (Génocide des Syriaques en 1915)
ACQUÉRIR L'ICÔNE DES MARTYRS SYRIAQUES ?
J'encourage nos fils et filles de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone de commander en notre Monastère Syriaque, d'écrire eux-même ou de reproduire pour leurs foyers l'Icône qui a été réalisée pour le centenaire du génocide de nos pères et frères aînés dans la foi: Évêques, prêtres et fidèles Syriaques ("Sayfo").
Nous souvenant que le sang des Martyrs est "semence de chrétiens", il est de la première importance de nous souvenir d'où nous venons pour savoir où nous allons;il est de la première importance de demander incessamment l'intercession de ces frères aînés pour qu'à leurs exemples nous soyons d'authentiques témoins du Règne d'Amour, de Vérité et de Paix que le Christ est venu inaugurer dès ici-bas par Son Eglise ...
Puisse cette Icône être désormais placée en bonne place en chacune de nos paroisses et en chacun de nos foyers !
Puisse l'intercession de nos Saints Martyrs accompagner notre chère Eglise-mère Malankare-Orthodoxe, notre Eglise locale en France et au Cameroun pour favoriser un renouveau de ferveur et de fidélité, un nouvel élan missionnaire !
Votre respectueusement dévoué en Notre-Seigneur.Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !
+Métropolite Mor Philipose-Mariam
Le christianisme, quand il est en butte à la haine du monde, n'est plus objet de persuasion humaine, mais œuvre de puissance divine. (Saint Ignace d’Antioche, épître aux Romains, dite épître du martyre)
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Omar Mateen n’a pas choisi de massacrer des homosexuels mais des Américains et le mode de vie occidental qui dégoûtent des centaines de millions de musulmans ainsi que des 2e et 3e génération nés en Europe.
Avant que ses comptes Facebook (il en avait 5) soient effacés, Omar Mateen avait détaillé le motif de son attentat – et cela n’a rien à voir avec une quelconque homophobie. Voici ce qu’il écrit :
“Je prête allégeance au [chef de l’Etat islamique] Abu Bakr al Baghdadi.. Puisse Allah m’accepter. Les vrais musulmans n’accepteront jamais de se complaire dans la saleté des manières de l’Occident … Vous tuez des innocents enfants et femmes avec vos frappes aériennes … maintenant, goûtez à la vengeance de l’Etat islamique.”
La gauche bornée et bas du front – les médias donc – ressentent un irresistible blocage à attribuer la responsabilité des attentats à l’islam, tout comme ils ressentent un irresistible blocage à attribuer au communisme la grave crise que traverse le Vénézuela qui ne peut plus nourrir son peuple, tout comme l’irresistible refus, à l’époque, d’attribuer leurs exactions et crimes aux Nazis avant la guerre, ou les 100 millions de morts au communisme, ou encore les génocides de chrétiens de l’Empire ottoman aux musulmans, tout comme ils refusent de parler des morts qui s’entassent durant le mois de ramadan – ce que nous faisons pour contrer leur malhonnêteté.
L'Etat Islamique cherche à ouvrir une ambassade à l'insu du reste du monde,probablement pour faciliter le financement de son organisation.
Selon le journal "Al Akhbar" l'Arabie Saoudite aurait lancé des conversations secrètes avec le représentant de l'EIIL à Riyad pour arriver à un accord selon lequel l'Arabie Saoudite convaincra la société internationale pour reconnaitre Reconnaître l'Etat Islamique et en echange,ce dernier s'engage à limiter ses attentats contre les pays favoris de l'Arabie Saoudite.
Pétrole, taxes, trafics d'humains sont les autres sujets dont les deux parties ont parlé.
Le royaume saoudien partage avec Daech la même idéologie religieuse qu’il exporte jusqu’en Europe à coup de milliards. Les deux se font concurrence pour montrer qui applique l’islam le plus rigoriste.
Avec 47 personnes – activistes d’al-Qaida et opposants chiites – décapitées ou fusillées en une seule journée le 2 janvier, les dirigeants saoudiens ont décidé la plus grande exécution de masse dans leur pays depuis 35 ans.
L’objectif est de montrer à l’ensemble du monde sunnite que le royaume n’est pas moins radical que Daech et qu’il ne tolère aucune opposition. Ce régime reste officiellement notre allié et surtout le meilleur client de notre industrie d’armement.
Dans les milieux islamo-conservateurs au pouvoir, des voix se font entendre pour transformer définitivement Sainte-Sophie en mosquée.
Erdoğan n’en est pas à une provocation près : depuis le 6 juin, le Coran est de retour à l’intérieur de Sainte-Sophie de Constantinople. Pendant toute la durée du ramadan, la chaîne télé de l’État turc TRT Diyanet retransmet tous les jours, depuis Sainte-Sophie, la prière matinale avant le jeûne. La transformation de Sainte-Sophie en mosquée durera jusqu’au 7 juillet. Cette mesure est interprétée en Turquie comme une réponse à la reconnaissance du génocide arménien par l’Allemagne. Un député du parti au pouvoir l’a justifiée clairement sur Twitter : « Les États-Unis aident le Parti travailliste kurde et l’Allemagne se raccroche aux mensonges sur le génocide, il n’y a plus d’amitié. En retour, Sainte-Sophie doit être ouverte aux prières. » Ce même député demande que le musée soit définitivement transformé en mosquée « car les chrétiens occidentaux ne sont plus les amis des Turcs, on ne doit pas les prendre en considération » !
Ainsi l’Histoire se répète : après la chute de l’Empire byzantin en 1453, ce haut lieu de l’orthodoxie fut « converti » en mosquée pendant près de cinq siècles. Ce n’est qu’en 1934, sur ordre de Mustafa Kemal « Atatürk », que Hagía Sophía cessa officiellement d’être un lieu de culte musulman pour être transformée en musée. En décidant de « la rendre à l’Humanité », Mustafa Kemal en fit sans doute l’un des plus beaux monuments du monde dédié à la laïcité. Initiée sous le règne de Constantin en 325 sur l’ancien temple d’Artémis, Sainte-Sophie est classée, depuis lors, parmi les trésors du patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO et accueille tous les ans des milliers de visiteurs. Pour le monde entier, elle est la huitième merveille du monde, avec sa coupole de 31 mètres de diamètre, symbole de la splendeur byzantine avant l’avènement de l’Empire ottoman.
Mais, hélas pour Sainte-Sophie, la voix de la sagesse de la Turquie laïque d’Atatürk n’est plus qu’un lointain souvenir et les islamistes mènent régulièrement l’offensive afin que Sainte-Sophie redevienne une mosquée. En mai dernier, lors de la commémoration annuelle de la prise de Constantinople par les Ottomans, des milliers de croyants musulmans s’étaient rassemblés dans l’esplanade de Sainte-Sophie, afin de revendiquer le droit d’y prier. Leur demande a été exaucée.
Dans les milieux islamo-conservateurs au pouvoir, des voix se font entendre pour saisir l’occasion de transformer définitivement la basilique Sainte-Sophie en mosquée. À moins qu’elle ne soit rendue à… son culte d’origine, comme l’a réclamé récemment le patriarche orthodoxe Bartholomée Ier, demandant qu’un débat s’instaure sur cette question lors de l’éventuel processus d’admission de la Turquie dans l’Union européenne. Donnant-donnant, en quelque sorte… On peut toujours rêver, mais ce serait l’occasion ou jamais !(Source: http://www.bvoltaire.fr/josemeidinger/le-coran-a-sainte-sophie-de-constantinople-pendant-le-ramadan,262854?fb_action_ids=10154253584850879&fb_action_types=og.comments)
Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) continue à perpétrer un «génocide» contre les Yézidis, une minorité confessionnelle kurde vivant en Irak et en Syrie, a averti le 16 juin la commission d'enquête de l'ONU sur les droits de l'Homme en Syrie.
«Le génocide des Yézidis est en cours» ont écrit les enquêteurs indépendants dans un rapport des Nations unies, qui presse les grandes puissances à sauver au moins les 3 200 femmes et enfants toujours détenus par l'Etat islamique, ainsi qu'à assigner les responsables en justice devant la cour pénale internationale.
Le groupe djihadiste Etat islamique continue à perpétrer un «génocide» contre les Yézidis, une minorité kurde présente en Irak et en Syrie, a prévenu le 16 juin la commission d'enquête de l'ONU sur les droits de l'Homme en Syrie.
Le «génocide [...] est en cours», a indiqué le président de cette commission, le brésilien Paulo Pinheiro, dans un communiqué appelant le Conseil de sécurité des Nations unies à saisir la Cour pénale internationale et à prendre des mesures pour protéger cette population. Daesh «soumet chaque femme, enfant et homme yazidis qu'il capture aux atrocités les plus horribles», a-t-il ajouté.
Dans un rapport publié le 16 juin, la commission, mandatée par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, indique qu'en Syrie «des milliers de femmes et de filles sont toujours prisonnières et victimes d'abus» et sont souvent soumises à l'esclavage.
Environ 3 200 Yézidis sont dans les mains de l'EI, la majorité en Syrie, selon les enquêteurs. Les femmes sont entretenues comme esclaves sexuelles, tandis que les garçons sont endoctrinés et utilisés dans les combats.
L'EI «continue de chercher à détruire les Yézidis de multiples façons», estiment les enquêteurs de l'ONU, qui n'ont jamais pu se rendre en Syrie mais qui ont pu obtenir le témoignage de rescapés.
«Les survivants qui ont échappé à leur captivité en Syrie décrivent comment ils ont enduré des viols brutaux, souvent de façon quotidienne, et ont été punis s'ils essayaient de s'enfuir», a expliqué un autre enquêteur de l'ONU, Vivit Muntarbhorn.
La commission dénonce la façon dont «le groupe terroriste a procédé au transfert forcé des Yézidis en Syrie après les attaques menées dans la région du Sinjar (fief des Yézidis) dans le Nord de l'Irak le 3 août 2014».
Regroupés notamment dans le Kurdistan irakien et considérés comme hérétiques par l'EI, les Yézidis forment un groupe ethnique pratiquant une religion monothéiste qui a emprunté certains de ses éléments au christianisme et à l'islam.
Placée sous le haut patronage de SaBéatitude Ignace Joseph III Younan, patriarche pour les syriaques catholiques et de Monsieur Jean d’Ormesson, de l’Académie française, le spectacle de la Nuit des Invalides du 23 juin sera pour les chrétiens d’Orient. Organisée par SOS Chrétiens d’Orient et l’Aide à l’Eglise en Détresse, les bénéfices permettront de reconstruire une école à Bagdad pour 700 élèves.
Pour s’inscrire : https://lanuitauxinvalidespourlleschretiensdorient.placeminute.com/spectacle_grand_format/la_nuit_aux_invalides_pour_les_chretiens_d_orient,1,14843.html
Cette soirée est parrainée par :
Général Emmanuel Beth (2s), ancien ambassadeur de France, Général Bruno Dary (2s), ancien gouverneur militaire de Paris, Monsieur Philippe de Villiers, ancien ministre, écrivain, Madame Rachida Dati, député européen, maire du 7e arrondissement de Paris, Monsieur Michael Lonsdale, comédien, écrivain.
« Chers amis français, vos frères syriaques catholiques d’Irak souhaitent éduquer leurs enfants dans la foi chrétienne! Avec la grande soirée de La Nuit aux Invalides, le 23 Juin, vous aidez les chrétiens d’Orient à reconstruire une école dans laquelle des enfants grandiront dignement et librement. Votre mobilisation nous touche. Merci pour votre générosité, merci à l’Aide à l’Eglise en Détresse et à SOS Chrétiens d’Orient.»
Sa Béatitude Ignace Joseph III Younan, patriarche pour les syriaques catholiques
De nombreux auteurs viendront dédicacer leurs ouvrages :
Jean-Christophe Buisson
Charles Beigbeder
Bruno de Cessole
Laurent Dandrieu
Isabelle Dillmann
Nathalie Duplan et Valérie Raulin
Marc Fromager
Véronique Lévy
Michael Lonsdale
Jean-Christian Petitfils
Frédéric Pichon
Jean Sévillia
Jacques Trémolet de Villers
Philippe de Villiers
Jean-Frédéric Poisson
Jean-Paul Tillement
Frédéric Pons
Nous vous attendons très nombreux !
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les :
*22 et
*29 du mois)
*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 2 Juillet à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
'Blessed the one who considers those who sleep in their coffins in graves and has rejected every foul smelling desire, for he will rise in glory when the heavenly trumpet sounds, rousing all the children of humankind from sleep.' (St. Ephrem of Syria)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,19-23.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler.
Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent, pas de voleurs qui percent les murs pour voler.
Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.
La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière ;
mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, comme elles seront grandes, les ténèbres ! »
Par Saint Césaire d'Arles
(470-543), moine et évêque Sermon 32, 1-3 ; SC 243 (trad. SC p. 163 rev.)
« Là où est ton trésor, là aussi est ton cœur »
Dieu accepte nos offrandes d'argent et prend plaisir aux dons que nous faisons aux pauvres, mais à cette condition : que tout pécheur, quand il offre à Dieu son argent, lui offre en même temps son âme...
Quand le Seigneur dit : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mc 12,17), que semble-t-il dire d'autre sinon :
« Comme vous rendez à César son image sur la pièce d'argent, rendez aussi à Dieu en vous-mêmes l'image de Dieu »
(cf. Gn 1,26)...
C'est pourquoi, comme nous l'avons déjà dit souvent, quand nous distribuons de l'argent aux pauvres, offrons notre âme à Dieu afin que là où est notre trésor, là aussi puisse être notre cœur.
En effet, pourquoi Dieu nous demande-t-il de [donner de] l'argent ?
C'est à coup sûr parce qu'il sait que nous l'aimons particulièrement et que nous y pensons sans cesse ; et que là où est notre argent, là aussi est notre cœur.
C'est pourquoi Dieu nous exhorte à faire des trésors dans le ciel en faisant des dons aux pauvres ; c'est pour que notre cœur suive là où nous avons déjà envoyé notre trésor et que, lorsque le prêtre dit :
« Élevons notre cœur », nous puissions répondre avec une conscience tranquille :
Prayer should be our first response, not our last hope. (Archpriest Andrei Tkachev)
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,18-23.
Mes frères, j'estime que les souffrances du temps présent sont sans proportion avec la gloire future, qui sera manifestée en nous.
Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la manifestation des enfants de Dieu.
La création, en effet, a été assujettie à la vanité, — non de son gré, mais par la volonté de celui qui l'y a soumise, — avec l'espérance
qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
Car nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière gémit et souffre les douleurs de l'enfantement.
Et ce n'est pas elle seulement ; nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous gémissons en nous-mêmes, attendant l'adoption des enfants de Dieu, la rédemption de notre corps.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5,1-11.
En ce temps-là, les foules se pressaient auprès de Jésus pour entendre la parole de Dieu ; il se trouvait sur le bord du lac de Génésareth.
Il vit deux barques qui stationnaient sur le bord ; les pêcheurs étaient descendus et lavaient les filets.
Il monta dans une des barques, qui était à Simon, et le pria de s'éloigner un peu de terre ; et s'étant assis, de la barque il enseignait les foules.
Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon : " Mène au large, et jetez vos filets pour la pêche. "
Simon répondit : " Maître, toute la nuit nous avons peiné sans rien prendre ; mais, sur votre parole, je jetterai les filets. "
Et l'ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et leurs filets se rompaient.
Et ils firent signe aux compagnons, qui étaient dans l'autre barque, de venir à leur aide. Ils vinrent, et on remplit les deux barques, au point qu'elles enfonçaient.
Ce que voyant, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus en disant : " Eloignez-vous de moi, parce que je suis un pécheur, Seigneur ! "
Car la stupeur l'avait envahi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu'ils avaient faite ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient associés à Simon. Et Jésus dit à Simon : " Ne crains point ; désormais ce sont des hommes que tu prendras. "
Ils ramenèrent les barques à terre et, laissant tout, ils le suivirent.
Par Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
(1873-1897),Monale Romaine-catholique (carmélite), Manuscrit autobiographique A, 45 v°-46 v°
« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras »
En cette nuit de lumière [de Noël, à quatorze ans] commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du ciel... Comme ses apôtres, je pouvais dire : « Seigneur, j'ai pêché toute la nuit sans rien prendre ». Plus miséricordieux encore pour moi qu'il ne le fut pour ses disciples, Jésus prit lui-même le filet, le jeta et le retira rempli de poissons. Il fit de moi un pêcheur d'âmes ; je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs... Le cri de Jésus sur la croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : « J'ai soif ! » (Jn 19,28) Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive. Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes...
Afin d'exciter mon zèle le Bon Dieu me montra qu'il avait mes désirs pour agréables. J'entendis parler d'un grand criminel qui venait d'être condamné à mort pour des crimes horribles, tout portait à croire qu'il mourrait dans l'impénitence. Je voulus à tout prix l'empêcher de tomber en enfer... Je sentais au fond de mon cœur la certitude que [ces] désirs seraient satisfaits, mais afin de me donner du courage pour continuer à prier pour les pécheurs, je dis au Bon Dieu que j'étais bien sûre qu'il pardonnerait au pauvre malheureux Pranzini, que je le croirais même s'il ne se confessait pas et ne donnait aucune parole de repentir, tant j'avais de confiance en la miséricorde infinie de Jésus, mais que je lui demandais seulement « un signe » de repentir pour ma simple consolation. Ma prière fut exaucée à la lettre !...
Ah ! depuis cette grâce unique, mon désir de sauver les âmes grandit chaque jour ; il me semblait entendre Jésus me dire comme à la Samaritaine : « Donne-moi à boire ! » (Jn 4,7) C'était un véritable échange d'amour ; aux âmes je donnais le sang de Jésus, à Jésus j'offrais ces mêmes âmes rafraîchies par sa rosée divine. Ainsi il me semblait le désaltérer et plus je lui donnais à boire, plus la soif de ma pauvre petite âme augmentait, et c'était cette soif ardente qu'il me donnait comme le plus délicieux breuvage de son amour.
La prière devrait être notre première réponse, pas notre dernier espoir.
(Archiprêtre Andrei Tkachev)
(Eastern syriac sleevas on kottayam valiya palli ( kottayam Big church )Stelle avec une Croix Syriaque Orientale en l'a Grande Eglise de Kotayam)
Apostles fast begins/ Début du "Jeûne des Apôtres" (Préparant les Fêtes de St Pierre et Paul (29 Juin) et des Saints Apôtres (30 Juin)
Thursday, Jun 16/ Jeudi 16
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
En certains endroits, l'Eglise Romaine-catholique célèbre : St Jean François Régis
religieux (jésuite), apôtre du Vivarais
Saint François Régis est un jésuite mort en 1640
François Régis naît à Foncouverte près de Narbonne en 1598, il entre très tôt dans la Compagnie de Jésus et devient prédicateur itinérant.
C’est un grand gaillard de près de 2m qui parcourt les hautes terres du Massif Central, Velay, Forez et surtout le Vivarais dont il devient l’apôtre.
Ces régions étaient très marquées par les guerres de religion, il enseigne mais crée aussi des activités pour lutter contre la pauvreté voire la prostitution, ainsi lui doit on les dentellières du Puy.
Mais il ne se ménage pas assez et meurtle 31 décembre 1640 à Lalouvesc dans le diocèse de Vienne où, de suite, les pèlerins accourent.
Comme tous les saints modernes son nom de famille devient un prénom, et pour lui c’est une réussite.
Holy Martyrs Tigrios and Eutropios (404)
When St John Chrysostom was exiled, the Great Church caught fire and was destroyed. Most of the people saw this as a judgment upon the City for exiling the holy Archbishop; but St John's enemies tried to blame his followers and persecuted them fiercely.
Two of these loyal followers were Tigrios, a priest, and Eutropios, a reader. Tigrios had been a slave in his youth and was a eunuch; but once he was freed he had given his life selflessly to the service of the Church. The governor, Optatius, had Tigrios viciously tortured, then sent him into exile in Mesopotamia, where he died in captivity.
Eutropios, another pure and holy servant of the Church, was flogged with whips and rods, then hanged. Christians carrying his body for burial heard a beautiful angelic chanting in the sky above them.
BONNE FETE AUX TIGRIOS, EUTROPE, REGIS ET FRANCOIS-REGIS ET AUSSI AUX JEFF ET REGINE
“Through the Holy Spirit
comes our restoration to paradise, our ascension into the kingdom of heaven, our return to the adoption of sons, our liberty to call God our Father, our being made partakers of the grace of Christ, our being called children of light, our sharing in eternal glory, and, in a word, our being brought into a state of all “fulness of blessing,” both in this world and in the world to come, of all the good gifts that are in store for us, by promise hereof, through faith, beholding the reflection of their grace as though they were already present, we await the full enjoyment.”
(St. Basil the Great, “On the Holy Spirit”)
St. Seraphim of Viritsa:
“This was from me”
(A Letter From God)
“This was from me” is a famous letter written by Saint Seraphim of Viritsa that he sent to his spiritual child, a bishop who was in a Soviet prison at that time; this homily “This was from me” is written as a consolation and counsel to the bishop to let him know that God the Creator addresses to the soul of man.
Have you ever thought that everything that concerns you, concerns Me, also? You are precious in my eyes and I love you; for this reason, it is a special joy for Me to train you. When temptations and the opponent [the Evil One] come upon you like a river, I want you to know that This was from Me.<br>
I want you to know that your weakness has need of My strength, and your safety lies in allowing Me to protect you. I want you to know that when you are in difficult conditions, among people who do not understand you, and cast you away, This was from Me.
I am your God, the circumstances of your life are in My hands; you did not end up in your position by chance; this is precisely the position I have appointed for you. Weren’t you asking Me to teach you humility? And there – I placed you precisely in the “school” where they teach this lesson. Your environment, and those who are around you, are performing My will. Do you have financial difficulties and can just barely survive? Know that This was from Me.
I want you to know that I dispose of your money, so take refuge in Me and depend upon Me. I want you to know that My storehouses are inexhaustible, and I am faithful in My promises. Let it never happen that they tell you in your need, “Do not believe in your Lord and God.” Have you ever spent the night in suffering? Are you separated from your relatives, from those you love? I allowed this that you would turn to Me, and in Me find consolation and comfort. Did your friend or someone to whom you opened your heart, deceive you? This was from Me.
I allowed this frustration to touch you so that you would learn that your best friend is the Lord. I want you to bring everything to Me and tell Me everything. Did someone slander you? Leave it to Me; be attached to Me so that you can hide from the “contradiction of the nations.” I will make your righteousness shine like light and your life like midday noon. Your plans were destroyed? Your soul yielded and you are exhausted? This was from Me.
You made plans and have your own goals; you brought them to Me to bless them. But I want you to leave it all to Me, to direct and guide the circumstances of your life by My hand, because you are the orphan, not the protagonist. Unexpected failures found you and despair overcame your heart, but know That this was from Me.
With tiredness and anxiety I am testing how strong your faith is in My promises and your boldness in prayer for your relatives. Why is it not you who entrusted their cares to My providential love? You must leave them to the protection of My All Pure Mother. Serious illness found you, which may be healed or may be incurable, and has nailed you to your bed. This was from Me.
Because I want you to know Me more deeply, through physical ailment, do not murmur against this trial I have sent you. And do not try to understand My plans for the salvation of people’s souls, but unmurmuringly and humbly bow your head before My goodness. You were dreaming about doing something special for Me and, instead of doing it, you fell into a bed of pain. This was from Me.
Because then you were sunk in your own works and plans and I wouldn’t have been able to draw your thoughts to Me. But I want to teach you the most deep thoughts and My lessons, so that you may serve Me. I want to teach you that you are nothing without Me. Some of my best children are those who, cut off from an active life, learn to use the weapon of ceaseless prayer. You were called unexpectedly to undertake a difficult and responsible position, supported by Me. I have given you these difficulties and as the Lord God I will bless all your works, in all your paths. In everything I, your Lord, will be your guide and teacher. Remember always that every difficulty you come across, every offensive word, every slander and criticism, every obstacle to your works, which could cause frustration and disappointment, This is from Me.
Know and remember always, no matter where you are, That whatsoever hurts will be dulled as soon as you learn In all things, to look at Me. Everything has been sent to you by Me, for the perfection of your soul. All these things were from Me.
Parlez-nous de Dieu, de Jésus et de sa Mère…
En Union Soviétique (U.R.S.S.), dans les années 1960, une communauté religieuse clandestine abritait un noviciat qui fut découvert par la police. Toutes les novices furent arrêtées et exilées en Sibérie. Logées dans une cabane en pleine forêt, elles devaient abattre un nombre déterminé d'arbres par semaine. Plus loin, il y avait d'autres cabanes et baraquements avec d'autres forçats astreints à la même besogne.
Un soir, alors que les jeunes filles priaient la Sainte Vierge, on frappa violemment à la porte. Terrorisées, elles finissent par ouvrir en tremblant... Vingt rudes gars pénètrent dans la cabane. Un d’eux s'explique : « On nous a dit que vous êtes des religieuses. Parlez-nous de Dieu, de Jésus et de sa Mère. Nous sommes ici depuis trente ans déjà et sans prêtre ».
Dès ce moment, la cabane des novices est devenue une église. Les forçats s'y réunissent discrètement mais régulièrement. Les jeunes filles leur réapprennent les prières oubliées, prêchent, baptisent enfants et adultes. Les autres détenus les ont libérées du travail et abattent les arbres à leur place afin qu'elles aient le temps de prier. Ainsi, en plein goulag, la Vierge Marie est venue relever ses enfants souffrants.
Mgr Hnilica, dans "Pro Fratribus" 1974
Recueil marial 1976
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
(Eastern syriac sleevas on kottayam valiya palli ( kottayam Big church )Stelle avec une Croix Syriaque Orientale en l'a Grande Eglise de Kotayam)
UNE PETITE HISTOIRE POUR LES GENS QUI "N'ONT PAS LE TEMPS"...
Un vieil homme Mumbai appelle son fils à New York et lui dit:
- Je suis désolé de gâcher ta journée mon fils, mais je suis obligé de te dire que ta mère et moi allons divorcer après 35 ans de mariage....
les misères ça suffit! ' ...
- Papa, de quoi parles-tu ? ' crie son fils.
- Nous ne pouvons plus rester ensemble, ' dit le vieux.
- Nous avons marre l'un de l'autre, et ça me rend malade d ' en parler, donc tu appelles ta sœur à Hong Kong et tu l'informes! '
Frantic, son fils appelle sa sœur, qui explose au téléphone.
- Quoi ?!! Ils divorcent ?! Écoute, je m'en occupe. '
Elle appelle Mumbai immédiatement, et crie au vieil homme:
-"Vous ne divorcez pas".
Tu ne fais pas la moindre petite chose jusqu'à ce que j'arrive là-bas. Je rappelle mon frère et nous serons là tous les deux demain.
Pendant ce temps, tu ne fais rien, tu entends ? Rien !! et elle raccroche le téléphone.
Le vieux raccroche son téléphone et se tourne vers son épouse.
-"Okay", c'est fait.
Ils arrivent tous les deux pour notre anniversaire et ils paient eux-mêmes leurs billets d'avion pourtant ils ne cessent de se plaindre qu'ils n'ont jamais du temps mais pour un mensonge ils sont prêts à venir !! '
Morale de l'histoire :
Aucun homme, aucune femme n'est occupé dans ce monde pendant 365 jours.
Le ciel ne va pas tomber si tu prends quelques jours de congés pour aller voir les personnes que tu aimes.
Le travail et la recherche de l'argent ne sont pas l'essentiel de la vie.
La famille est plus que tout car on travaille et on vit pour la famille.
La FPEEI (Fédération des parents d'élèves des écoles indépendantes) communique :
"Résultats au bac des lycées hors contrat
1- Les établissements hors contrat (encore appelés écoles indépendantes ou écoles entièrement libres) enregistrent d'excellentes performances académiques, comme l'attestent les statistiques du baccalauréat de 2015. Pour la première fois ont été établies les statistiques des résultats des lycées hors contrat au baccalauréat (il s'agit de la session 2015). La FPEEI a en effet joint les 139 lycées hors contrat recensés par l'association Créer son école pour s'enquérir des résultats de leurs élèves. 72 lycées ont communiqué dans les délais leurs taux de réussite.
En 2015, tandis que, selon l’Education nationale, 87,9% des élèves des lycées publics et sous-contrat ont réussi le baccalauréat (carte à gauche), le taux de réussite des lycéens des écoles hors contrat est de 94,8% (carte à droite, sourceFPEEI).
Dans tous les départements, sauf l’Oise et les Alpes Maritimes, le taux de réussite au bac est supérieur à 90%. On note également que dans les départements où les lycées publics ou sous contrat peinent à avoir de bons résultats (taux de réussite inférieur à 80% dans les départements de la Somme, de la Seine-Saint-Denis, de l’Aisne et de la Creuse), les établissements hors contrat ont, pour leur part, de très bons résultats (taux de réussite supérieurs à 90%).
DE PLUS, LES COLLEGES ET LYCEES HORS CONTRAT SE DISTINGUENT DANS LES CONCOURS
Voici quelques exemples glanés ci et là, vu que nous n’avons pas accès aux statistiques nationales :
Les lycéens du hors-contrat se sont distingués au concours de l’ICAM : lors de la 14ème édition du Challenge Icam TPE du site de Lille, un concours qui permet aux élèves en classe de 1ère scientifique de venir défendre leur TPE (Travaux Pratiques Encadrés) face à des jurys de professionnels, une équipe de trois lycéens de l’établissement hors contrat de la Croix des Vents est arrivée en premier sur 130 lycéens participants et 45 TPE présentés. Le Challenge Icam, véritable passerelle entre le monde lycéen et le monde de l’enseignement supérieur, veille à encourager et promouvoir les études scientifiques.
Le hors-contrat était bien représenté parmi les 60 lauréats du concours du Plumier d’or de cette année, notamment avec 2 lauréats de l’internat hors contrat de la région Centre, l’Angelus.
Au concours des Timbrés de l’orthographe organisé par la poste, ce sont 4 des 5 lauréats du Pays de Loire qui sont issus de l’établissement hors contrat Anne-de-Guigné. Nous tâcherons d’avoir les statistiques de toute la France pour l’an prochain.
Tous ces résultats illustrent la qualité académique de nombreux établissements hors contrat. Nul doute qu’il y aurait encore davantage de lauréats à des concours nationaux si la législation ne refusait pas la possibilité aux élèves des écoles hors contrat de se présenter à certains concours, comme c’est le cas par exemple pour le concours général.
La FPEEI déploiera dans les prochains mois des actions légales pour faire cesser cette discrimination difficilement compréhensible."
À l’occasion de la parution de Charnellement de France, suite de l’entretien avec Charles Beigbeder, l’entrepreneur et l’homme politique. Il l’a récemment publié, en collaboration avec Benoit Dumoulin, un essai qui invite à repenser notre conception de la laïcité et à poser les fondements d’une nouvelle République : la République de France. Entretien avec les deux auteurs.
Aleteia : Venons-en à ce que vous proposez concrètement pour la France. Quels sont les grands principes qu’il vous paraît indispensable de transmettre aux nouvelles générations ? Charles Beigbeder : Nous estimons fondamental de pouvoir renouer le fil de notre histoire, rompu par les secousses de la Révolution française. On n’aura jamais fini de méditer sur les conséquences de la Révolution qui a ouvert dans l’histoire de France un cycle politique dans lequel nous sommes toujours inscrits, ce qui nous empêche d’apprécier l’évènement à sa juste mesure et d’en saisir les méfaits. « La Révolution française peut être interprétée à la fois comme le produit de ce qu’elle a appelé l’Ancien Régime, et comme l’avènement de la civilisation où nous vivons depuis » explique François Furet. Certes, tout n’est pas à rejeter dans l’héritage révolutionnaire mais on ne peut passer sous silence cette politique de la « tabula rasa » qui, par une démesure de l’esprit humain, estime nécessaire de rejeter, par principe, tout héritage des générations passées pour reconfigurer le réel à sa guise. C’est ainsi que plus de deux cents ans plus tard, nous en arrivons à considérer la France comme une page blanche sur laquelle n’importe quelle assemblée pourrait légiférer sans prendre en compte la densité du passé. L’incantation permanente des valeurs de la République n’y change rien ; ce sont des principes abstraits qui ne définissent pas ce que nous sommes. Nous en appelons donc à ré-enchanter la République en guérissant enfin des séquelles intellectuelles laissées par la Révolution française. Nous voulons réconcilier les Français avec eux-mêmes en les ré-enracinant dans leur histoire que nous considérons comme un tout ; en un mot, terminer le cycle politique ouvert par la Révolution sans pour autant revenir en arrière. C’est cela la philosophie de la République de France qui remplacerait dans mon projet politique l’actuelle République française. Au-delà du choc de la formule, on pourrait résumer le concept d’une expression : instituer une République enracinée.
C’est le modèle même de République qu’il convient en fait de refonder. D’un point de vue pratique, par où commencer ?
Je commencerai par introduire les racines chrétiennes dans la Constitution. Certes, ce ne sont que des mots et il serait illusoire de croire que l’adjonction de termes puisse changer, à lui seul, le réel. Cela, seuls les dictateurs le pensent ! En revanche, nous estimons que cette affirmation des racines chrétiennes participe de cette thérapie que le peuple français doit effectuer pour retrouver l’estime de soi. Dans une France traversée par des tensions communautaires et qui connaît un décrochage culturel dans certains quartiers que j’appelle des zones de non-France, il est fondamental de s’enraciner dans l’identité qui nous a constitués. Par ailleurs, une telle inscription permettra d’être mieux armé pour lutter contre le communautarisme et de relancer l’assimilation sans laquelle il n’est plus d’unité nationale. En effet, si l’assimilation est en panne, c’est qu’il n’y a plus de volonté politique d’une part, et que l’on ne sait plus trop à quoi assimiler, d’autre part. L’enracinement sera donc la clé de toute politique de francisation, selon l’antique adage : « À Rome, fais comme les Romains ! ». Enfin, la reconnaissance des racines chrétiennes permettra de fonder en droit la prééminence du fait culturel chrétien tout en considérant les religions à parité sur le plan strictement cultuel. Ce n’est pas une affaire de religion mais de culture et les Français de sensibilité musulmane le comprennent souvent mieux que certains Français d’origine. Chaque culte doit évidemment être traité sur un même pied d’égalité mais il va de soi que vous ne pouvez donner la même place symbolique à la mosquée qu’à l’église. Nulle discrimination dans cette affirmation mais la simple prise en compte de notre identité. En effet, ce qui symbolise un village français aujourd’hui, c’est un clocher roman ou gothique et non un minaret. Cela, tous les Français sont prêts à le reconnaître, même ceux qui ne mettent pas les pieds dans une église. Il n’est donc pas possible de considérer également christianisme et islam sous l’angle culturel. C’est ce que nous voudrions voir graver dans le marbre de la constitution.
Vous avancez également que nous avons fait fausse route concernant la laïcité. Éradiquer toute manifestation religieuse de l’espace public, n’est-ce pas cette laïcité folle, héritée de la Révolution française, qui est à l’origine de bien des maux ? Comment y remédier ?
La laïcité est la distinction du temporel et du spirituel, du domaine de César et de celui de Dieu, qui est une invention du christianisme. Dans les régimes modernes, elle s’accompagne souvent – mais pas obligatoirement – de la neutralité religieuse de l’État, comme c’est le cas en France depuis 1905. Ailleurs, il existe encore des États confessionnels, comme en Grande-Bretagne, à Malte ou à Monaco. Ces derniers sont tout aussi laïcs que les premiers car ils distinguent les activités religieuses des affaires profanes et reconnaissent à tous les cultes la liberté de conscience. Le problème surgit en fait lorsque l’État, souvent aidé par des lobbys, tente d’imposer la neutralité à la société. Que l’État soit neutre religieusement peut résulter d’un compromis historique qui s’avère finalement positif pour l’équilibre social d’une nation, comme c’est le cas en France depuis 1905 ; mais qu’il prétende imposer cette neutralité à la société relève d’un génocide culturel qui gomme notre histoire et traduit une grave erreur anthropologique en évacuant la dimension religieuse de l’homme. À ce stade, il ne s’agit plus de laïcité mais de laïcisme, c’est-à-dire de la civilisation du vide qui débouche malheureusement sur le vide de la civilisation. Pour reprendre l’exemple que nous citions tout à l’heure, une laïcité mal comprise pourrait en venir à décréter l’interdiction de toute sonnerie des cloches pour mieux s’opposer à l’édification de minarets, par une forme de symétrie mal placée. Au final, il ne resterait dans nos villes que des centres commerciaux avec leurs inévitables fast food, symboles d’une société de consommation à la dérive qui ne peut satisfaire les exigences spirituelles de l’homme. Là encore, la République de France pourra faire prévaloir la culture chrétienne tout en traitant dignement et également chaque culte.
(Source: Aleteia. Propos recueillis par Jean Muller)
Charnellement de France de Charles Beigbeder et Benoît Dumoulin. Éditions Pierre-Guillaume de Roux, 242 pages, 22 euros.
Le ton est monté d'un cran dans la bataille du projet de loi travail: l'exécutif a menacé mercredi d'interdire les manifestations, au lendemain de nouvelles violences et de dégâts importants en marge du défilé parisien, déclenchant un tollé chez les syndicats.
La manifestation nationale organisée mardi par sept syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL, FIDL), première du genre depuis le début de la contestation, a rassemblé entre 75.000 et 80.000 selon la police, un million selon les organisateurs.
Elle a été marquée par de violents affrontements entre des casseurs et la police, comme lors des précédents défilés, et des dégâts le long du cortège, d'un ampleur sans précédent à Paris, avec de très nombreuses vitrines brisées. Des dégradations ont été commises contre l'hôpital Necker-Enfants malades, qui a décidé de porter plainte. Au moins 29 policiers et 11 manifestants ont été blessés.
Après ces violences, François Hollande a annoncé qu'il n'y aurait plus d'autorisation de manifester si la préservation des "biens et des personnes" ne pouvait être "garantie". "Pour l'instant elles ne le sont pas, à ce moment-là les décisions seront prises au cas par cas de ne pas autoriser les manifestations", a insisté le chef de l'État.
Plus tôt, Manuel Valls s'en était pris directement à la "responsabilité" de la CGT, qui "à l'évidence, était débordée". Il a également critiqué l'attitude "ambiguë" de l'organisation syndicale à l'égard des casseurs.
"Je demande à la CGT de ne plus organiser ce type de manifestations sur Paris et au cas par cas, car vous savez qu'on ne peut pas prononcer une interdiction générale, nous prendrons, nous, nos responsabilités", a prévenu le Premier ministre, selon l`AFP.
De son côté, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, a déploré que les violences n'aient "suscité aucune condamnation de la part de M. Martinez".
La droite a saisi la balle au bond: Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, a réclamé que la "responsabilité civile" et "financière de la CGT soit engagée" quand Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, a préconisé l'interdiction des "manifestations qui constituent une menace évidente à l'ordre public".
Ces menaces ont provoqué un tollé chez les syndicats contestataires, la CGT dénonçant des accusations "inacceptables", "le signe d'un gouvernement aux abois".
Pour la CGT, il incombe "aux pouvoirs publics" dont Manuel Valls "a la première responsabilité, d'assurer la sécurité et le maintien de l'ordre".
"Comme il n'est pas de la responsabilité des supporters d'assurer la sécurité dans et autour des stades de l'Euro de football, de la même façon il n'est pas de la responsabilité des manifestants d'assurer la sécurité dans et autour d'une manifestation autorisée par la préfecture de police", écrit-elle dans un communiqué.
"Alors qu'on interdise l'Euro!", s'est emporté Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, qui ne comprend pas "qu'un gouvernement de gauche puisse interdire des manifestations organisées par des syndicats".
Eric Beynel, porte-parole de Solidaires, y voit une "tentative d'essayer de diviser et d'instrumentaliser au lieu de débattre des vraies questions".
Pour la présidente du groupe Communiste, républicain et citoyen (CRC) au Sénat Eliane Assassi, l'exécutif "porte atteinte au droit constitutionnel de manifester".
La rue semble rester le dernier moyen de pression dont disposent les opposants pour infléchir la position du gouvernement sur un texte dont ils exigent le retrait. Les grèves, qui avaient pris ces dernières semaines le relais des manifestations dans des secteurs clés (raffineries, déchets, trains…), s'éteignent peu à peu.
Mais les opposants refusent de parler d'essoufflement. Ils comptent sur de nouveaux "temps forts": rendez-vous est pris le 23 juin, avant-dernier jour de son examen au Sénat, et le 28, date du vote solennel. Les modalités de ces "journées de mobilisation" restent néanmoins floues. Une intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, Fidl et UNL), qui se réunit ce mercredi soir, pourrait apporter des précisions.
allemandes et françaises étaient présentes dans le
Nord de la Syrie, qualifiant cette ingérence d'acte
«d'agression».
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que des troupes étrangères étaient déployées à Ain al-Arab, aussi connu sous le nom de Kobané, aux côtés de militaires américains. «La Syrie […] considère [cela] comme une agression claire et injustifiée contre sa souveraineté et son indépendance» a rapporté l'agence de presse officielle Sana.
Le ministère a affirmé que les pays «souhaitant combattre les terroristes doivent coordonner leurs actions avec le gouvernement syrien légitime, dont l'armée et le peuple combattent le terrorisme».
Le ministère français de la Défense a reconnu la semaine dernière que des forces spéciales étaient engagées sur le terrain, alors que Berlin a démenti ces propos. «Il n'y a pas de forces spéciales allemandes en Syrie, l'accusation est fausse», a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Les Forces démocratiques syriennes, constituées en majeure partie de Kurdes, essaient de reprendre les villes syriennes de Minbej, de Tabqa et du bastion de Daesh, Raqqa. L’offensive est appuyée par la coalition internationale.
Un rapport annuel de l’Onu, sur le sort des enfants victimes de conflits armés en 2015 dans 14 pays, a accusé la coalition militaire au Yémen menée par l’Arabie Saoudite d’être responsable du bilan de 785 enfants tués et de 1 168 autres blessés. « Un chiffre très largement exagéré », a assuré l’ambassadeur saoudien auprès de l’ONU. « Il a pu y avoir des dommages collatéraux de temps à autre mais c’est ce qui se passe en temps de guerre», avait-il affirmé en exigeant que le rapport soit ‘’rectifié immédiatement’’ et ‘’expurgé de toute accusation’’ contre son pays.
Une exigence satisfaite vingt-quatre heures plus tard. La mention de la coalition est retirée de la liste noire pour « révision » a annoncé le porte-parole de l’ONU. Ce qui a indigné les organisations de défense des droits de l’homme. Une vingtaine d’entre elles ont adressé unelettre ouverte (1) auSecrétaire général Ban Ki-Moon lui demandant de remettre la coalition sur sa liste noire et dénonçant la crédibilité de l’organisation qu’il dirige.
Une telle volte-face sous la pression d’un gouvernement « rend dérisoires les efforts de l’ONU pour protéger les enfants », avait estimé le représentant de Human Rights Watch.
Mais que vaut cette lettre face à la menace de Ryad de couper plusieurs financements aux agences et programmes de l’ONU, d’autant plus que d’autres pays de l’Organisation de la coopération islamique et de la Ligue arabe, parmi les très généreux contributeurs et donateurs de l’ONU, ont été mobilisés à cette même fin ?
Au vu de la rapidité à laquelle a réagi le Secrétaire générale de l’Onu à l’injonction saoudienne, chacun imaginera dorénavant aisément les ‘’logiques’’ des votes effectués dans les instances internationales et/ou nationales. Des décisions devenues compréhensibles au simple quidam depuis qu’il n’ignore plus les pressions, voire le chantage et les menaces économiques employés.
Transparence qui restera inscrite au palmarès de Ban Ki-Moon.
Le monde est malade de cette vision déformée par un Islam financé en grande partie par l’Arabie Saoudite. Il restera souffrant tant qu’une politique digne de ce nom ne combatte cette idéologie fasciste et raciste qui ramène la planète lentement mais surement à des temps obscurs.
Malgré les sanctions anti-russes, le pays est loin d'être isolé sur le plan international. Plus de 500 entreprises et de nombreux responsables politiques de 60 pays vont ainsi venir en Russie pour participer au Forum économique de Saint-Pétersbourg.
Il est tout à fait possible de dénigrer et d’essayer d’isoler un pays du monde entier, mais, apparemment, il n'est pas possible d’isoler le monde entier de ce pays… Malgré les pressions exercées par Washington sur les milieux d'affaires américains et européens, la Russie reste un partenaire convoité. La liste des participants au grand rassemblement pétersbourgeois, dont le nombre ne cesse de croître depuis 20 ans, semble le démontrer.
Plus de 500 entreprises étrangères de 60 pays prendront part au 20e Forum économique international de Saint Pétersbourg (SPIEF), alors même que le département d'Etat américain recommande de boycotter cette rencontre internationale.
'With what hope will we meet Christ if we are still enslaved to the pleasures of the flesh?' (St. Thalassios the Libyan)
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les :
*22 et
*29 du mois)
*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 2 Juillet à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Just as the most bitter medicine drives out poisonous creatures so prayer joined to fasting drives evil thoughts away. (Amma Syncletica )
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
'If you wish to master your thoughts, concentrate on the passions and you will easily drive the thoughts arising from them out of your intellect. With regard to unchastity, for instance, fast and keep vigils, labor and avoid meeting people. With regard to anger and resentment, be indifferent to fame, dishonor and material things. With regard to rancor, pray for him who has offended you and you will be delivered.' (St. Maximos the Confessor)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,7-15.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »
Par Saint Cyprien
(v. 200-258), évêque de Carthage et martyr La Prière du Seigneur, 14-15 (trad. Hamman, La Prière en Afrique, DDB 1982, p.50)
« Que ta volonté soit faite sur la terre comme dans les cieux »
Non pas que Dieu fasse ce qu'Il veut, mais que nous nous puissions faire ce qu'Il veut.
Qui peut empêcher Dieu de faire ce qu'Il veut ?
Mais nous autres, nous sommes contrecarrés par le démon qui nous empêche d'obéir en toute chose, intérieurement et extérieurement, à la volonté de Dieu.
Aussi demandons-nous que sa volonté s'accomplisse en nous ; pour qu'elle s'accomplisse, nous avons besoin de son secours.
Personne n'est fort par ses propres ressources, mais sa force est dans la bonté et dans la miséricorde de Dieu...
La volonté de Dieu est celle que le Christ a faite et enseignée : l'humilité dans la conduite, la solidité dans la foi, la modestie dans les paroles, la justice dans les actes, la miséricorde dans les œuvres, la discipline dans les mœurs.
La volonté de Dieu, c'est de ne faire de tort à personne, de supporter celui qu'on nous fait, de garder la paix avec nos frères, d'aimer Dieu de tout notre cœur, l'aimer parce qu'il est Père et le craindre parce qu'il est Dieu.
Ne rien préférer au Christ, puisqu'il nous a préférés à tout, adhérer inviolablement à sa charité, nous tenir sous la croix avec courage et confiance.
Quand il s'agit de combattre pour son nom ou son honneur, montrer de la constance en nos paroles ; faire preuve de confiance dans les difficultés afin de soutenir la lutte, de patience dans la mort afin d'obtenir la couronne.
Voilà ce que signifie vouloir être cohéritier du Christ, accomplir le précepte de Dieu, faire la volonté de Dieu.
(Transfiguration and Saints Russian, late 18th century)
'With what hope will we meet Christ if we are still enslaved to the pleasures of the flesh?' (St. Thalassios the Libyan)
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semaine à 10h30.
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*22 et
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*Paris: le Samedi 2 Juillet à 15 h
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
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“For what am I to myself without You, but a guide to my own downfall?” St Augustine of Hippo, Confessions)
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,18-23.
Mes frères, j'estime que les souffrances du temps présent sont sans proportion avec la gloire future, qui sera manifestée en nous.
Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la manifestation des enfants de Dieu.
La création, en effet, a été assujettie à la vanité, — non de son gré, mais par la volonté de celui qui l'y a soumise, — avec l'espérance
qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
Car nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière gémit et souffre les douleurs de l'enfantement.
Et ce n'est pas elle seulement ; nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous gémissons en nous-mêmes, attendant l'adoption des enfants de Dieu, la rédemption de notre corps.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5,1-11.
En ce temps-là, les foules se pressaient auprès de Jésus pour entendre la parole de Dieu ; il se trouvait sur le bord du lac de Génésareth.
Il vit deux barques qui stationnaient sur le bord ; les pêcheurs étaient descendus et lavaient les filets.
Il monta dans une des barques, qui était à Simon, et le pria de s'éloigner un peu de terre ; et s'étant assis, de la barque il enseignait les foules.
Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon : " Mène au large, et jetez vos filets pour la pêche. "
Simon répondit : " Maître, toute la nuit nous avons peiné sans rien prendre ; mais, sur votre parole, je jetterai les filets. "
Et l'ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et leurs filets se rompaient.
Et ils firent signe aux compagnons, qui étaient dans l'autre barque, de venir à leur aide. Ils vinrent, et on remplit les deux barques, au point qu'elles enfonçaient.
Ce que voyant, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus en disant : " Eloignez-vous de moi, parce que je suis un pécheur, Seigneur ! "
Car la stupeur l'avait envahi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu'ils avaient faite ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient associés à Simon. Et Jésus dit à Simon : " Ne crains point ; désormais ce sont des hommes que tu prendras. "
Ils ramenèrent les barques à terre et, laissant tout, ils le suivirent.
" Ipsa mors martyrum praemium vitae est." " Les martyrs trouvent dans leur mort la récompense de leur vie." Saint Ambroise. Orat. de fide resurr.
Saint Vit et saint Modeste. Bréviaire à l'usage de Paris. XIVe.
L'Esprit divin qui règne sur cette partie du Cycle, est avant tout le témoin du Verbe (Johan. XV, 26.). L'Homme-Dieu l'annonçait sous ce titre au monde qu'il devait laisser pour retourner à son Père, après avoir rendu lui-même son grand témoignage à la vérité souveraine (Ibid. XVIII, 37.). Formés par l'Esprit sur le type du Fils de l'homme, les fidèles sont aussi des témoins, dont la mission est de refouler le mensonge, ennemi de Dieu, en exprimant la vérité dans leurs paroles et leurs actes. Mais le témoignage suprême, qu'il n'est pas donné à tous de rendre, est celui du sang ; les martyrs sont les privilégiés de cette lutte incessante du vrai contre le faux, en laquelle se résume l'histoire. Ils ne pouvaient manquer de briller au ciel en ces jours. Bientôt l'Eglise va tressaillir à la naissance de Jean le Précurseur, cet homme si grand entre tous (Matth. XI, 11.), et dont la grandeur fut d'avoir été envoyé par Dieu pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière (Johan. I, 6-8.). Nous aurons alors occasion de méditer plus longuement ces pensées, auxquelles semblent vouloir nous préparer déjà les groupes joyeux de martyrs qui vont se succéder, comme pour annoncer la prochaine arrivée de l'Ami de l'Epoux (Johan. III.).
Aujourd'hui, accompagné de ses fidèles nourriciers Modeste et Crescence, c'est un enfant qui vient nous apprendre le prix du baptême, et la fidélité due contre tous au Père qui est dans les cieux. Sa gloire est grande, au ciel et sur la terre ; les démons, qui tremblaient devant lui, continuent de le craindre ; son nom reste inscrit dans la mémoire du peuple chrétien comme celui de l'un de ses plus puissants auxiliaires, à la suite de saint Elme ou Erasme, dont le commencement de ce mois nous ramenait le souvenir. Saint Vite, ou saint Gui, garde le pouvoir de délivrer ceux qui recourent à lui dans les atteintes du triste mal qui porte son nom. Il neutralise la morsure des chiens enragés, et se montre secourable aux animaux eux-mêmes. On le prie encore contre la léthargie, ou le sommeil trop prolongé ; le coq qui l'accompagne en diverses représentations rappelle cet usage, ainsi que celui d'invoquer notre saint pour obtenir d'être réveillé à une heure déterminée.
Saint Vit exorcisant un possédé. Bréviaire romain. XVe.
Vite, ou Vit ou encore Guy, était d'une illustre famille de Sicile et fils d'un seigneur nommé Hydas fort adonné aux cultes des faux dieux. Mais Vite eut pour gouverneur saint Modeste et saint Crescence qui, après l'avoir élevé dans la haine du péché et des faux dieux, acceptèrent qu'il se fît baptisé à l'insu de son père. Celui-ci, lorsqu'il l'eût appris, n'omit rien pour détacher son fils de la religion chrétienne.
L'enfant demeurant inébranlable, il le livra au juge Valérien pour être battu de verges ; mais ce fut en vain, et on le rendit à son père. Pendant que celui-ci songe à trouver de plus graves châtiments, Vite, averti par un ange, gagne l'Italie avec Modeste et Crescence qui l'avaient élevé. Là, sa sainteté acquit une telle renommée qu'elle parvint jusqu'à Dioclétien. L'empereur avait un fils tourmenté par le démon ; il fit venir le saint pour l'en délivrer ; mais cette délivrance une fois obtenue, le prince ingrat tenta d'amener par l'offre des plus grandes récompenses le libérateur de son fils au culte des faux dieux, et ne pouvant y réussir, il le fit jeter en prison chargé de chaînes, avec Modeste et Crescence.
Mais leur constance n'en fut qu'augmentée. L'empereur ordonne alors qu'on les plonge dans une chaudière remplie de plomb fondu, de poix et de résine embrasée ; mais, comme les trois enfants hébreux, ils y chantent des hymnes au Seigneur. On les retire, on les jette à un lion, qui se prosterne et lèche leurs pieds. La foule est ébranlée par ce miracle ; enflammé de colère, Dioclétien les fait étendre sur le chevalet, où leurs membres sont mis en pièces et leurs os rompus. Au même moment se produisirent des tonnerres, des éclairs et de grands tremblements de terre qui renversèrent les temples des dieux et tuèrent beaucoup de monde. Une femme noble, appelée Florence, recueillit les restes des martyrs et les ensevelit honorablement avec des parfums.
Martyres de saint Vit, saint Modeste et saint Crescence.
Vies de saints. J. de Montbaston. XIVe.
PRIERE
" Vos combats sont finis, glorieux martyrs ; ils ont peu dure, mais la couronne qu'ils vous valurent est éternelle. Pour toujours vous est acquise, Ô Modeste et Crescence, la reconnaissance de Dieu même, à qui vous avez rendu fidèlement le dépôt qu'il vous confia dans cet enfant devenu le vôtre par là foi et le saint baptême. Et vous, noble enfant qui préférâtes le Père du ciel à celui de la terre, qui dira la tendresse dont vous entoure à jamais Celui que vous avez si courageusement reconnu devant les hommes ? Il veut que dès ici-bas éclatent à votre endroit les marques de sa munificence ; car il vous confie une large part dans l'exercice de sa puissance miséricordieuse. En retour de la sainte liberté qui, dès les premières lueurs de la raison, régna dans votre âme et soumit dans une complète obéissance votre corps à cette âme, vous possédez sur la nature déchue un pouvoir merveilleux : les malheureux dont les membres désordonnément agités par une cruelle maladie ne connaissent plus la direction d'une volonté maîtresse, les hommes mêmes qu'un sommeil trop prolongé ne laisse point libres de leurs actes, retrouvent à vos pieds la parfaite harmonie du corps et de l'âme, la docilité du premier permettant à celle-ci de vaquer aux devoirs qui lui incombent envers Dieu et la société.
Saint Vit, saint Modeste et saint Crescence. Missel romain. XIVe.
Illustres saints, soyez toujours plus larges dans l'exercice de vos dons précieux, pour le bien de l’humanité souffrante et la plus grande gloire du Dieu qui vous a couronnés. Nous vous demandons pour tous avec l'Eglise, et par vous nous demandons à Dieu la destruction de l'orgueil qui rompt l'équilibre dans l'homme et le fait dévier de sa voie, le mépris du mal qui lui rend au contraire la liberté dans l'amour : " Superbe non sapere, sed placita humilitate proficere, ut prava despiciens, quœcumque recta sunt libera exerceat charitate." (Collecta diei.)."
Holy Martyr Vitus, with Modestus and Crescentia
"St Vitus was born in Sicily of eminent pagan parents. Modestus was his tutor and Crescentia his governess. St Vitus was baptised early and, when only twelve years old, began to live an intensive ascetic life. Angels appeared to him, instructing him and encouraging him in his labours, and he was himself as radiant and handsome as an angel of God. A judge who beat him had the flesh of his arm wither away, but Vitus healed it by his prayers. His father was blinded when he saw twelve angels in his room 'with eyes like stars and faces like lightning', but Vitus restored his sight by his prayers. When his father sought to kill him, an angel appeared to him and took him to Lucania on the bank of the river Silaris, together with Modestus and Crescentia. St Vitus performed many miracles there for the sick and insane.
He went to Rome at the summons of the Emperor Diocletian and drove out an evil spirit from his son. Far from rewarding him, the Emperor tortured him cruelly when he would not bow down before mute idols, but the Lord delivered him from torture and returned him to Lucania by His invisible arm, and there he and Modestus and Crescentia entered into rest in the Lord. St Vitus' relics are preserved in Prague." (Prologue)
In the West, St Vitus' aid is often invoked for the cure of many ailments, especially insanity and demonic possession. For this reason his name is given to St Vitus' dance, an acute neurological illness that produces uncontrollable movements in the face and limbs, usually occurring in children.
Sainte Germaine Cousin est une jeunefemme, fille exemplaire de l'Eglise d'occident (+1601)
L’histoire commence à l’envers.
En 1644 des fossoyeurs découvrent dans l’église de Pibrac, le corps d’une jeune fille inconnue, elle est juste dans un linceul et semble avoir été enterrée clandestinement.
L’émotion est grande mais les anciens du village la reconnaissent comme Germaine Cousin, une pauvre fille, laide, inculte et mal aimée de son père et de sa marâtre… et morte en 1601.
Le corps de la défunte est mis en bière dans l'église et le petit peuple en fait immédiatement sa Sainte et vient la contempler.
Dès 1604 un miracle est proclamé, l’affluence grandit, les miracles se multiplient bien que le curé essaie de soustraire le cercueil à la ferveur populaire…
Le mouvement dure jusqu’au 19ème s. et Pie IX, le Pape de Rome, béatifie Germaine en 1867.
Dans la métairie de Mestre Laurens à 2km du village, la vie de Germaine nous est rapportée comme une vie de travail, de pauvreté et de souffrance. Sa belle-mère la considère comme sa servante.
Elle passe ses journées à garder les moutons sur les bords du Courbet.
Elle est rejetée et souffreteuse.
Elle a la main droite déformée et des écrouelles.
Là où elle se trouve, Germaine mal aimée et faible, prie lorsque l'Angélus sonne et trouve le réconfort qu'elle ne rencontre pas autour d'elle.
BONNE FETE AUX VITE, GUY,MEDESTE,CRESCENCE et GERMAINE
La fête de Sainte Germaine est programmée par l'Eglise Romaine en région Toulousaine pour le mercredi 15 juin 2016 en la Basilique de Pibrac (proche de Toulouse) avec un programme exceptionnel avec le Jubilé des malades et des personnes en situation de handicap :
08h30 - Confessions à l'église
10h30 - Prière et louange à Sainte Germaine. Haltes et tentes avec animations et propositions diverses
15h00 - Messe présidée par Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse, suivie de la procession avec la châsse des reliques
16h30 - Retour des reliques à l'église
Un jour, en Ethiopie, une dame s’adressa au Catholicos (Chef de l'Eglise Orthodoxe d'Ethiopie) et lui dit :
- « Vous autres, les Coptes, vous exagérez la dévotion à Marie. Marie est une femme comme les autres»
- « Très bien, répondit le Catholicos, alors donnez-nous un autre Christ ».
Tout est dit.
Saint Frumence (IVe s.) appela la première église bâtie à Axoum, capitale du royaume, "Edda Mariam", Demeure de Marie.
Marie est vénérée sous le titre de Waladita Amlâk, Celle qui a enfanté Dieu. Le nom de Marie figure dans beaucoup de noms éthiopiens.
Ils témoignent de la confiance des fidèles envers Marie:
Ghebié Mariam, Serviteur de Marie ; Hailé-Mariam, la force de Marie ; Laoké Mariam, Message de Marie ; Teklé Mariam, Plante ou rejeton de Marie ; Hapté Mariam, Don de Marie ; Walda-maryam, fils de Marie ; Newaia-Maryam, trésor de Marie ; Kafla-Maryam, part de Marie ; Kidana-Maryam, promesse de Marie ; Baeda-Maryam, protégé de Marie etc…
L'Éthiopie a une fête propre: Kidäma Mehret, le Pacte de Miséricorde, le 10 février.
Sûrs que la prière de Marie auprès de son Fils ne peut qu'être exaucée, les Éthiopiens, comme les Français, considèrent leur pays comme le fief de Marie, sous sa protection.
Attilio GALLI,
Dans Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 675-693
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Saint Jacques de Saroug, docteur de la Charité, priez pour nous !
Alors que le Puy du Fou vient d'inaugurer Le Dernier Panache, un nouveau spectacle consacré à Charette, Le Figaro Histoire fait revivre l'épopée héroïque et sanglante des guerres de Vendée. ...
Alors que le Puy du Fou vient d’inaugurer Le Dernier Panache, un nouveau spectacle consacré à Charette, Le Figaro Histoire fait revivre l’épopée héroïque et sanglante des guerres de Vendée. Les meilleurs spécialistes déroulent la chronique d’une guerre longtemps ignorée, qui vit des paysans résister, les armes à la main, aux mesures antireligieuses de la Révolution, et décryptent le processus qui conduisit la Convention à organiser l’extermination méthodique de la population civile. La Rochejaquelein et Charette, Cathelineau et Bonchamps, d’Elbée et Stofflet : à la fois héros et
Voilà qui ne devrait pas faire plaisir aux retraités français qui ont déjà du mal à joindre les deux bouts : la commission des comptes de la Sécurité Sociale prévoit un nouveau gel des pensions pour octobre 2016. La faute au nouveau calcul de la revalorisation mis en place par le gouvernement fin 2015 et qui va s'appliquer pour la première fois. Ce nouveau calcul change les règles et se base non pas sur l'inflation attendue, mais sur l'inflation réelle de l'année passée.
Pas d'augmentation des pensions en 2016
Le nouveau mode de calcul de la revalorisation des retraites prévoit que celles-ci soient augmentées en fonction de l'inflation sur les 12 derniers mois. Dans le cas présent, donc, entre août 2015 et juillet 2016, la revalorisation se calculant en septembre pour une application en octobre. Or, l'inflation sera nulle.
C'est ce que pense la commission des comptes de la Sécurité Sociale dans son rapport publié en juin 2016 : certes, elle ne sait pas si effectivement juin et juillet connaîtront une inflation nulle, mais il y a de fortes chances que ça arrive, puisque la tendance est claire : les prix n'augmentent pas en zone euro depuis des années.
Ce nouveau calcul pénalise les retraités : avant la réforme de l'automne 2015 réalisée par le gouvernement, les retraites étaient revalorisées en fonction de l'inflation prévue et, pour 2016, elle est de 0,1 %. Si la revalorisation de la pension n'avait pas été réformée, l'augmentation de la pension aurait été minime, mais il y aurait eu une augmentation tout de même. Là, ce ne sera pas le cas.
La dernière augmentation des retraites remonte à... avril 2013 !
Cela fait des années que la situation est critique et que les retraites sont gelées. En fait, la dernière véritable revalorisation remonte à avril 2013 lorsque les montants des pensions ont augmenté de 1,3 %. En octobre 2015, il y avait eu une micro-revalorisation de 0,1 %, qui n'avait pas sorti les retraités de leurs problèmes.
Les inégalités se creusent : les salaires augmentent, eux, et pas que d'un peu. Au premier trimestre 2016, ils ont augmenté de 1,8 %... Les retraités, de leur côté, continuent de gagner toujours pareil, toujours très peu : 1 306 euros bruts par mois en moyenne, contre 1 466 euros bruts mensuels pour le SMIC.
source
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Les Arméniens espèrent
que le pape François répétera dans leur pays, qu’il visite du 24 au 26 juin 2016, le mot de « génocide » déjà prononcé dans la basilique Saint-Pierre de Rome le 12 avril 2015.
Vendredi 24 juin, le pape François se rendra au siège patriarcal d’Etchmiadzin, où il rencontrera Karékine II (sur la photo, le 8 mai 2014, rencontre du pape avec Karekine II, lors d'une audience privée au Vatican). / ServizioFotograficoOR/CPP/CIRIC/
Le pape François prononcera-t-il le mot de « génocide » lors de son prochain voyage en Arménie du vendredi 24 au dimanche 26 juin ? Un voyage qui sera marqué notamment, comme l’a annoncé le Vatican le mois dernier, par sa rencontre avec le Catholicos Karékine II à Etchmiadzin, et par une visite au musée-mausolée consacré au massacre des Arméniens en 1915.
Émotion des Arméniens
S’il s’était gardé de le faire lors de son voyage en Turquie en novembre 2015, il a répété le mot « génocide » à plusieurs surprises lors de la messe qu’il a célébrée dimanche 12 avril 2015 à Rome pour le centenaire de ce qui reste officiellement appelé Metz Yeghern, « la grande catastrophe ». Étaient présents le président arménien, Serzh Sargsyan, le Catholicos de l’Église apostolique arménienne Karékine II (85 % des chrétiens du pays), le Catholicos arménien de Cilicie Aram Ier et le patriarche de l’Église catholique arménienne Grégoire-Pierre.
« Quelque chose est tombé ce jour-là : j’ai vu les deux catholicos retenir leurs larmes, l’émotion aussi du président arménien », a rapporté Mgr Joseph Kelekian, curé de l’éparchie (catholique) de Sainte-Croix de Paris, lors d’une conférence de presse organisée à Paris, mardi 14 juin, par l’œuvre d’Orient, en amont du voyage du pape.
« En 2001, Jean-Paul II n’avait été accueilli par aucune manifestation populaire : au fond, les Arméniens ne savaient pas trop qui était ce pape », reconnaît ce descendant d’une famille arménienne chassée de Turquie vers la Syrie puis le Liban lors du génocide. « Désormais, ils connaissent le pape François parce qu’il a dit ce mot : et pour cette raison, ils vont lui organiser une grande réception ».
Vrai enthousiasme
Vendredi 24 juin, le pape François se rendra de fait directement au siège patriarcal d’Etchmiadzin, où il rencontrera le Catholicos de tous les Arméniens Karékine II. Le dimanche 26, il participera à la messe à la cathédrale de cette Église orthodoxe autocéphale, encore largement majoritaire.
« Le pape François prononcera l’homélie pendant la messe célébrée par le Catholicos : avez-vous déjà vu cela avec une Église orthodoxe ? », interroge Mgr Joseph, qui voit aussi un « enjeu œcuménique » dans ce prochain voyage. Comme dans de nombreux pays du Moyen-Orient, les relations sont souvent délicates entre l’Église locale et sa « petite sœur » catholique, souvent de création plus récente (en l’occurrence 1741 pour l’Église catholique arménienne).
« Il y a cette fois un vrai enthousiasme pour cette venue du pape », confirme le P. Manuel Racho-Hovhannessian, prêtre de l’Église apostolique à Arnouville-lès-Gonesse (Val-d’Oise). « Cette visite va peut-être affermir les relations entre les deux Églises, déjà engagées dans une démarche de compréhension et d’accords pour créer une bonne entente ».
Prière pour la paix
Enfin, la paix devrait être un autre thème fort pendant ces quelques jours, pour ce voyage dans une région à hauts risques du Caucase. Le samedi, une rencontre œcuménique de prière pour la paix est prévue dans la soirée sur la Place de la République, à laquelle « 50 à 60 000 personnes sont attendues ».
« Cette rencontre va apporter une bouffée d’air de paix dans un pays entouré par l’islam », avance le P. Manuel, qui voit la venue du pape comme le signe d’un « pont entre l’Occident et cet Orient délaissé ». « C’est aussi un encouragement du pape pour ces chrétiens d’Orient qui subissent de nouveau le martyre dans la région ».
Signe des tensions ethnico-religieuses dans le Caucase, les deux Églises arméniennes - apostolique comme catholique - ont semble-t-il refusé que le pape François se rende au même moment dans l’Azerbaïdjan voisin : un pays allié à la Turquie, majoritairement chiite, et avec lequel l’Arménien est en conflit à propos de la région du Haut-Karabagh.
« Les Arméniens auraient été d’accord pour que le pape se rende en Géorgie, autre pays chrétien. Mais mettre sur le même plan l’Arménie à 99 % chrétienne, et l’Azerbaïdjan à 99 % musulman, ça n’a pas de sens. Nous nous serions sentis lésés », assure le prêtre catholique.
Source: La croix . Article de Mme Anne-Bénédicte Hoffner)
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Le Cardinal Sarah , Préfet de la Congrégation Romaine pour le Culte et les Sacrement, invite prêtres et fidèles à se tourner vers l’Orient, le Christ.
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, appelle à une grande réflexion sur l’eucharistie. Et invite prêtres et fidèles à se tourner vers l’Orient, le Christ.
Il y a quelques semaines, vous avez émis le souhait de voir « remis au centre le sacrement des sacrements », c’est-à-dire l’eucharistie. Pour quelle raison ?
Je souhaite engager une grande réflexion sur cette question, afin de remettre l’eucharistie au centre de notre vie. Je constate que beaucoup de nos liturgies deviennent des spectacles. Souvent, le prêtre ne célèbre plus l’amour du Christ à travers son sacrifice, mais une rencontre entre amis, un repas convivial, un moment fraternel.
En cherchant à inventer des liturgies créatives ou festives, nous courons le risque d’un culte trop humain, à la hauteur de nos désirs et des modes du moment. Peu à peu, les fidèles s’éloignent de ce qui nous donne la Vie. Pour les chrétiens, l’eucharistie, c’est une question de vie ou de mort !
Comment remettre Dieu au centre ?
La liturgie est la porte de notre union à Dieu. Si les célébrations eucharistiques se transforment en autocélébrations humaines, le péril est immense, car Dieu disparaît.
Il faut commencer par replacer Dieu au centre de la liturgie. Si l’homme en est le centre, l’Église devient une société purement humaine, une simple ONG, comme l’a dit le pape François. Si, à l’inverse, Dieu est au cœur de la liturgie, alors l’Église retrouvera sa vigueur et sa sève ! « Dans notre rapport avec la liturgie se joue le destin de la foi et de l’Église », écrivait de manière prophétique le cardinal Joseph Ratzinger.
Quel remède recommandez-vous ?
La reconnaissance de la liturgie comme œuvre de Dieu suppose une vraie conversion du cœur. Le concile Vatican II insistait sur un point majeur : dans ce domaine, l’important n’est pas ce que nous faisons, mais ce que Dieu fait. Aucune œuvre humaine ne pourra jamais réaliser ce qui se trouve au cœur de la messe : le sacrifice de la croix.
La liturgie nous permet de sortir des murs de ce monde. Retrouver la sacralité et la beauté de la liturgie requiert donc un travail de formation pour les laïcs, les prêtres et les évêques. Il s’agit d’une conversion intérieure.
Pour remettre Dieu au centre de la liturgie, il faut aussi le silence : cette capacité de se taire pour écouter Dieu et sa parole. J’affirme que nous ne rencontrons Dieu que dans le silence et l’approfondissement de sa parole dans les profondeurs de notre cœur.
Comment faire concrètement ?
Se convertir, c’est se tourner vers Dieu. Je suis profondément convaincu que nos corps doivent participer à cette conversion.
Le meilleur moyen est certainement de célébrer – prêtres et fidèles – tournés ensemble dans la même direction : vers le Seigneur qui vient.
Il ne s’agit pas, comme on l’entend parfois, de célébrer le dos tourné aux fidèles ou face à eux. Le problème n’est pas là. Il s’agit de se tourner ensemble vers l’abside qui symbolise l’Orient où trône la croix du Seigneur ressuscité.
Par cette manière de célébrer, nous expérimenterons, jusque dans nos corps, la primauté de Dieu et de l’adoration. Nous comprendrons que la liturgie est d’abord notre participation au sacrifice parfait de la croix. J’en ai fait personnellement l’expérience ; en célébrant ainsi, l’assemblée, avec le prêtre à sa tête, est comme aspirée par le mystère de la croix au moment de l’élévation.
Mais cette manière de faire est-elle autorisée ?
Elle est légitime et conforme à la lettre et à l’esprit du Concile. En tant que préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, je tiens à rappeler que la célébration versus orientem est autorisée par les rubriques du Missel, qui précisent les moments où le célébrant doit se retourner vers le peuple.
Il n’est donc pas besoin d’autorisation particulière pour célébrer face au Seigneur. Ainsi, dans une tribune publiée par L’Osservatore Romano, en juin 2015, j’ai proposé que les prêtres et les fidèles se tournent vers l’Orient au moins pendant le rite de la pénitence, pendant le chant du Gloria, les oraisons et la prière eucharistique.
Dans l’esprit de beaucoup, le changement d’orientation de l’autel est lié à Vatican II. Est-ce vrai ?
Plus de cinquante ans après la clôture de Vatican II, il devient urgent que nous lisions ses textes ! Le Concile n’a jamais demandé de célébrer face au peuple ! Cette question n’est pas même abordée par la constitution Sacrosanctum concilium… Bien plus, les Pères du Concile voulaient souligner la nécessité pour tous d’entrer en participation du mystère célébré. Dans les années qui ont suivi Vatican II, l’Église a cherché les moyens de mettre en œuvre cette intuition.
Ainsi, célébrer face au peuple est devenu une possibilité, mais pas une obligation. La liturgie de la Parole justifie le face-à-face du lecteur et des auditeurs, le dialogue et la pédagogie entre le prêtre et son peuple.
Mais dès que nous arrivons au moment où l’on s’adresse à Dieu – à partir de l’offertoire –, il est essentiel que le prêtre et les fidèles se tournent ensemble vers l’Orient. Cela correspond tout à fait à ce qu’ont voulu les Pères conciliaires.
Je crois qu’il faut revenir au texte du Concile. Certaines adaptations à la culture locale n’ont probablement pas été assez mûries. Je pense à la traduction du Missel romain.
Dans certains pays, des éléments importants ont été supprimés, notamment au moment de l’offertoire. En français, la traduction de l’Orate fratres a été tronquée. Le prêtre devrait dire : « Priez mes frères pour que mon sacrifice qui est aussi le vôtre soit agréable à Dieu le Père tout-puissant. » Et les fidèles de répondre : « Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice pour la louange et la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute sa sainte Église. »
À l’audience qu’il m’a accordée, le samedi 2 avril, le pape m’a confirmé que les nouvelles traductions du Missel romain doivent impérativement respecter le texte latin.
Que faites-vous de la participation des fidèles ?
La participation des fidèles est primordiale. Elle consiste avant tout à se laisser entraîner à la suite du Christ dans le mystère de sa mort et de sa résurrection. « On ne va pas à la messe pour assister à une représentation. On y va pour participer au mystère de Dieu », a rappelé le pape François tout récemment.
L’orientation de l’assemblée vers le Seigneur est un moyen simple et concret de favoriser une vraie participation de tous à la liturgie.
La participation des fidèles ne saurait donc être comprise comme la nécessité de faire « quelque chose ». Sur ce point, nous avons déformé l’enseignement du Concile. Au contraire, il s’agit de laisser le Christ nous prendre, et nous associer à son sacrifice. Seul un regard trempé dans une foi contemplative nous gardera de réduire la liturgie à un spectacle où chacun aurait un rôle à jouer. L’eucharistie nous fait entrer dans la prière de Jésus et dans son sacrifice, car Lui seul sait adorer en esprit et en vérité.
Quel sens l’Église donne-t-elle à cette question de l’orientation ?
D’abord, nous ne sommes pas les seuls à prier de manière orientée. Le Temple juif et les synagogues ont toujours été orientés. En retrouvant cette orientation, nous pourrons repartir vers nos origines. Je constate aussi que des non chrétiens, les musulmans en particulier, sont orientés pour prier.
Pour nous, la lumière, c’est Jésus Christ. Toute l’Église est orientée vers le Christ. Ad Dominum.
Une Église refermée sur elle-même en un cercle clos aurait perdu sa raison d’être. Pour être elle-même, l’Église doit vivre face à Dieu. Notre point de référence, c’est le Seigneur ! Nous savons qu’Il a vécu avec nous et qu’Il est reparti vers le Père sur le mont des Oliviers, situé à l’est de Jérusalem. Et qu’Il reviendra de la même manière.
Rester tournés vers le Seigneur, c’est L’attendre chaque jour. Il ne faudrait pas que Dieu se plaigne constamment : « Ils tournent vers moi leur dos au lieu de tourner vers moi leur visage ! » (Jr 2, 27). [...]
Orientation « Ainsi, de célébration en célébration, annonçant le mystère pascal de Jésus “jusqu’à ce qu’Il vienne” (1 Co 11, 26), le peuple de Dieu en pèlerinage s’avance par la porte étroite de la Croix. »
Catéchisme de l’Église catholique, § 1344, en conclusion du chapitre «L’institution de l’eucharistie».
Une serveuse a été giflée à Nice parce qu’elle servait de l’alcool durant le ramadan. Pour Géraldine Smith, la pression montante d’une minorité peut transformer la vie quotidienne. Géraldine Smith est l’auteur de « Rue Jean-Pierre Timbaud, une vie de famille entre bobos et barbus ».
[...]
Des incidents comme l’agression de la serveuse à Nice provoquent toujours une grande gêne, comme si nous ne voulions pas y croire. Quels sont les ressorts de cet aveuglement volontaire ?
On est gêné quand la réalité ressemble à une caricature. Dans le premier jet de mon livre figurait une histoire tellement scabreuse que j’ai fini par l’enlever – aussi pour protéger la personne qui me l’avait racontée. Un imam intégriste, marié et père de famille, avait offert des dessous sexy, à motif léopard, à une enseignante dans la classe où se trouvait son fils. Cette anecdote me gênait tant elle exposait l’hypocrisie sous le masque figé de la vertu. En la rapportant, j’aurais eu l’impression de fournir un argument facile à ceux qui n’attendaient que ça pour mettre tous les musulmans dans le même sac, comme des «frustrés», des bigots enragés.
Or, je n’aurais peut-être pas pris autant de pincettes pour «bouffer du curé». En France, personne ne se dirait que dénoncer des prêtres pédophiles risque de stigmatiser l’Église catholique. Il y a un fond de mauvaise conscience par rapport à la «mission civilisatrice» de l’Occident qui nous empêche d’appliquer la même mesure aux anciens colonisés.Donc, on évite de parler de «terroristes islamistes», comme si l’Islam n’avait rien à voir dans le jihadisme. [...]
En quoi l’antiracisme né de SOS Racisme dans les années 1980 participe-t-il de ce déni ?
Très simplement et de bonne foi: pour qu’on ne touche pas à son «pote», qui était noir ou arabe, l’antiraciste a célébré l’immigré et le musulman au point d’en faire des icônes, des souffre-douleurs historiques qu’il fallait enfin «respecter» tels qu’ils étaient.
Comme le racisme existait bel et bien, cette défense de ses victimes – a priori une noble cause – n’a pas été perçue pour ce qu’elle était paradoxalement devenue, à savoir un déni des hommes et des femmes en chair et en os vivant parmi nous. Personne, en effet, n’a pour voisin «l’immigré» ou «le» musulman! Or, tout désaccord avec un immigré ou un musulman en particulier était stigmatisé comme du «racisme». [...]
La bataille du Monastère des saints Apôtres 1901, 22 Guerriers Arméniens chrétiens affrontent 6 000 Turcs musulmans, 3 chrétiens sont morts (que Dieu accueille leur âmes au paradis), mais 1800 musulmans sont morts (Que Dieu pardonne leurs péchés) et les Arméniens sont victorieux !
«Le Seigneur est mon rocher et ma forteresse, mon libérateur; mon Dieu, ma force, en qui je me confie; mon bouclier et la corne de mon salut, ma citadelle.
Je vais faire appel au Seigneur, qui est digne d'être loué; et je serai sauvé de mes ennemis. "(Psaume 18: 2)
The Battle of Holy Apostles Monastery 1901 ,22 Armenians Christians Warriors fight 6 000 Turks Muslim ,3 Christians died (may God welcome their soul in Heaven) but 1800 Muslim died (May God forgive their sins) and Armenians took victory !! “The Lord is my rock and my fortress and my deliverer; my God, my strength, in whom I will trust; my shield and the horn of my salvation, my stronghold. I will call upon the Lord, who is worthy to be praised; so shall I be saved from my enemies.” (Psalm 18:2)
Pour Thibault de Montbrial, il n’y a pas de doute, l’attaque du club gay d’Orlando est bien un acte de terrorisme islamiste. Il rappelle notamment que le 26 mai 2016, l’État islamique avait appelé ses sympathisants à se mobiliser.
[;..] Les éléments rendus publics par le FBI permettent d’identifier un mode opératoire qui correspond à la lettre aux incitations de passages à l’acte des multiples messages vidéo de l’État Islamique adressés aux populations musulmanes occidentales.
Théorisée par le porte parole de l’État Islamique Mohamed Al-Adnani dans son appel du 22 septembre 2014, il s’agit d’une incitation générale à tous les musulmans, où qu’ils soient, à tuer des occidentaux, par tous les moyens. Il faut donc dissocier ces actes d’initiative auxquels Daech incite les musulmans qui vivent en occident, des attaques commanditées et organisées par un réseau, comme l’opération du 13 novembre à Paris. [...]
Depuis 2014, l’État Islamique a multiplié les incitations de cette sorte. En dernier lieu, une vidéo de ce même Al-Adnani a été diffusée le 26 mai 2016, appelant les sympathisants de l’État Islamique à se mobiliser pendant le mois du ramadan et à frapper les occidentaux partout où cela était possible et en particulier chez eux. [...]
C’est pourquoi, au-delà des mots d’ordre de tel ou de tel groupe terroriste, il est indispensable de comprendre que l’Occident est avant tout attaqué par des gens qui, quelles que soient leur organisation, sont mus par une idéologie de conquête: celle de l’Islam radical sunnite.
Et les actes de terreurs menés depuis plusieurs mois, en Europe ou aux États-Unis pour promouvoir cette idéologie sont le plus souvent opérés par des personnes qui possèdent la nationalité du pays qu’elles attaquent. C’est dire le défi auquel l’Europe et les États-Unis sont confrontés s’inscrit donc dans la durée.
Farrokh Sekaleshfar était invité à la mosquée d’Orlando pour délivrer un message plein d’amour et de tolérance où il explique que « les gays doivent mourir ».
C’était en avril 2016.
Deux mois plus tard, dimanche 12 juin, Omar Mateen cherchait à faire mourir les 300 homosexuels d’un nightclub gay d’Orlando, mais arrêté par les tirs de la police, il ne réussira à en tuer que 50 et faire 53 blessés (chiffre provisoire)
Les Etats-Unis et l'Union européenne continuent de faire pression sur les partenaires de Gazprom en Europe pour les amener à renoncer au projet Nord Stream 2 prévoyant la construction d'un deuxième gazoduc censé relier la Russie à l'Allemagne par la mer Baltique.
Le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel a évoqué trois conditions nécessaires pour réaliser ce projet. La première est que le gazoduc doit être conforme aux normes européennes en vigueur. La deuxième est qu'il n'ait pas d'effet négatif sur le transit de gaz russe via l'Ukraine. Enfin, la troisième condition consiste dans le fait que le nouveau pipeline ne doit pas entraver l'approvisionnement de l'Europe de l'Est en gaz.
M. Gabriel a appelé Berlin à considérer le projet Nord Stream 2 en termes de développement économique et non comme une manœuvre politique.
Parmi ceux qui tentent de torpiller ce projet, il convient de citer en premier lieu les pays transitaires qui risquent de perdre des milliards de dollars en cas de construction du gazoduc.
L'Allemagne s'est dès le début déclarée intéressée par le nouveau pipeline qui permettrait de réduire de 50% les coûts de transport de gaz russe par rapport aux coûts de son acheminement via l'Ukraine. Cette différence couvrirait facilement les dépenses pour la construction du gazoduc estimées à huit milliards d'euros.
Selon Alexandre Passetchnik, analyste chef de la Fondation nationale pour la sécurité énergétique de Russie, la déclaration de Sigmar Gabriel reflète les divergences entre les autorités allemandes et les responsables de Bruxelles sur ce projet.
"Il est évident que M. Gabriel veut soutenir les entreprises allemandes, mais qu'il souhaite également éviter les tensions politiques avec Bruxelles", a déclaré l'expert au quotidien russe Svobodnaïa Pressa.
D'après M. Passetchnik, Berlin cherche à défendre ses intérêts, mais il ne veut pas se quereller avec Washington et Bruxelles. D'où sa position ambigüe.
Le projet Nord Stream 2 a fait l'objet d'intrigues politiques en Europe, surtout au milieu de la crise ukrainienne.
"Tout cela, c'est de la politique. L'une des raisons consiste dans les sentiments russophobes qui prévalent chez les fonctionnaires européens. Une autre raison, c'est que Bruxelles ne veut pas voir la Russie dominer le marché européen de l'énergie. Mais la Russie n'y aspire pas. Gazprom n'a jamais dit qu'il voulait conquérir 50% ou une part encore plus importante de ce marché", a indiqué M. Passetchnik.
Le projet Nord Stream 2 prévoit la construction de deux conduites sous-marines d'une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an entre la Russie et l'Allemagne.
Ce projet constitue une extension du gazoduc Nord Stream déjà opérationnel. L'accord prévoyant la construction du nouveau pipeline a été signé en septembre 2014 lors d'un forum économique à Vladivostok. A cet effet, un nouveau consortium a vu le jour, réunissant Gazprom, E.ON, Shell, BASF/Wintershall, OMV et Engie. Le groupe russe détient 50% du capital, ses partenaires en détiennent 10% chacun.
En décembre 2015, il a été décidé de lancer la construction du gazoduc au quatrième trimestre 2019. L'un des principaux objectifs de ce projet est de rendre les livraisons de gaz russe vers l'Europe moins dépendantes de la conjoncture politique et économique en Ukraine. Kiev, pour sa part, fait tout son possible pour bloquer la réalisation de Nord Stream 2.
"Les exigences de l'Ukraine revêtent un caractère politique, car le projet ne va à l'encontre d'aucune loi ni d'aucun règlement en vigueur dans l'Union européenne. En réalité, la question est purement commerciale. Le contrat de transit gazier entre la Russie et l'Ukraine expire en 2020 et Moscou ne veut pas le prolonger", a déclaré Konstantin Simonov, directeur de la Fondation nationale pour la sécurité énergétique.
Selon lui, Bruxelles accuse la Russie de vouloir utiliser ses livraisons de gaz pour exercer des pressions politiques, mais en réalité, l'Union européenne faite la même chose.
"Si Bruxelles considère le transit de gaz russe via l'Ukraine comme une question politique, il ne doit pas accuser la Russie d'instrumentaliser ce problème, car il s'agit bel et bien d'une question commerciale, et la Russie honore les termes du contrat", a conclu Konstantin Simonov.
Heute gedenken wir der Massaker an syrisch-orthodoxen Aramäern von Nisibis am 15. Juni 1915.
Die Stadt Nisibis (türk. Nusaybin) liegt an der Grenze zu Syrien, hat eine traditionsreiche Geschichte für uns Aramäer. Hier ist die Heimat von vielen syrischen Gelehrten, wie Mor Jakob von Nisibin, Mor Ephräm und viele andere. In der Stadt Nisibis lag eine der bekanntesten syrischen Hochschule oder Universität.
Am 15. Juli 1915 führten die Regierungssoldaten alle Männer, Frauen und Kinder syrisch-orthodoxen Glaubens, im Versprechen nach Mardin in Sicherheit gebracht zu werden, zu einem Platz, wo sie alle wie Lämmer abgeschlachtet wurden. Bevor sie abgeschlachtet wurden, hat man sie aufgefordert mit den Worten: „Bekenne dich zum Islam und wir bringen dich nicht um!“ Kein einziger befolgte diese Aufforderung. Und so hat man alle niedergemetzelt und sie in Brunnen geworfen. Die ganze Stadt Nisibin wurde auf diese Weise von Christen gesäubert.
Dukhrono da Sohde d-nafili b-Nsibin
I mdhito da-Nisibin bu tHumo d-Suriya yo, kitla makhtabzabno `atiro ba Haye di Suryoyutho. Harke i duktho d-ghalabe yalife w-qaroye da Suryoye wa akh Mor Ya`kub da-Nsibin w Mor Afrem. Hdho ma madershotho di Suryoyutho harke bi mditathe wa, d-komishamho „Madrashto da-Nsibin“.
Yawme da-tlotho 15 bu yarHo da-Hziron di shato d-1915 maHatte a `aseker idho `ala gawre, neshe w-na`ime da Suryoye. A `aseker mdagalle a`layye w-mirre gmeblinalkhu li mdhito d-Marde lashan d-khulSutu. Elo meblinne l-duktho ayko d-kulle ha bethru Hreno nHiri akh a Haywotho. Meqem d-qotlinne mi amarwo a`layye hawkha: „mawdi bi Tayoyutho w-aHna lo koqotlinalokh!“. Ha minne lo kafer ba-mshiho. W-hawkha khalyo i mdhito da-Nsibin ma `omuraydha a Suryoye.
Sleman Henno, Die Verfolgung und Vernichtung der Syro-Aramäer im Turabdin 1915, hrsg. Föderation der Aramäer (Suryoye) in Deutschland (FASD) e.V., S. 48f.
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15 June 2016
News
HG Bishop Angaelos
0f Holy Coptic Orthodox Church
gives Keynote Address on the persecution of Christians in the
Middle East
to over 700 MPs and other guests in the Houses of Parliament, later addressing 50 High Commissioners and Ambassadors in the State Rooms at the Palace of Westminster
On 14 June 2016 His Grace Bishop Angaelos, General Bishop of the Coptic Orthodox Church in the United Kingdom, delivered the keynote address on the situation of Christians in the Middle East at the annual National Parliamentary Prayer Breakfast (NPPB). During his address Bishop Angaelos spoke specifically on the persecution of Christians and minority communities, and the millions subsequently displaced and living as refugees. His Grace addressed an audience of over 700 attendees including Members of the House of Lords, House of Commons, civic and faith leaders, ambassadors, and CEOs of advocacy organisations and NGOs. The Archbishop of Canterbury was also in attendance. The gathering was welcomed by the Lord Speaker, the Speaker of the House of Commons, and Fiona Bruce MP, Chair of this year’s Parliamentary Breakfast.
The NPPB is the largest gathering of any kind in parliament throughout the year. The event is held with the permission of the Speaker and the Lord Speaker and is an annual recognition of the contribution that Christianity makes to the national life of the United Kingdom. While themes of previous events have focused on topics of national impact, this is the first to address a global issue of this scale.
In his welcome, The Right Hon John Bercow, Speaker of the House of Commons, said:
“‘The Church in the Middle East’ is a theme never more relevant than it is today. It is a magnificently chosen theme that will continue to be relevant at least until some of the prevailing discord…of which certainly there is an abundance, is either moderated or better still overcome altogether.”
In her welcome, The Lord Speaker, The Baroness D’Souza said:
“This breakfast theme…could not be more timely to explore the need for tolerance and understanding. I greatly look forward to hearing…as to how we make steps, if not leaps, towards this.”
In her welcome, Fiona Bruce MP highlighted that the attendance at this year’s Breakfast surpassed previous years, with over 150 MPs and peers and 730 people in attendance, saying:
“It is particularly encouraging that so many members of parliament are attending together with religious leaders from their constituencies…the fact that so many parliamentarians and peers are here today does, I believe, confirm their deep concern…”
“Let us seek to ensure that we in the United Kingdom are doing everything we can to stand up and be a voice for the voiceless in the Middle East, both to those who share our Faith, and those of other faiths or none.”
Speaking of the work that Bishop Angaelos has done in the area of religious freedom, she continued:
“I am particularly delighted and grateful that His Grace Bishop Angaelos will address us this morning as he has tirelessly advocated on behalf of the Church throughout the Middle East in recent years…”
In his address, Bishop Angaelos spoke directly to parliamentarians saying:
“We often hold you to account for the decisions you make, yet often forget to hold ourselves to account to pray for you as you make those decisions. In the coming weeks those prayers will be more important because of the decisions that are going to be made for the future of Britain.”
Speaking of Christians in the Middle East, Bishop Angaelos said:
“Christians in the Middle East are indigenous people and reject minority status. They see themselves as intrinsic members, and indigenous peoples.”
He continued:
“As religious and civic leaders, we have an opportunity and responsibility to change the narrative and expectation of the Middle East from one of hopelessness and conflict to one of hope and promise.
We need to address the reality of this situation, that there has been a systemic, yet gradual prejudice, marginalisation and alienation of Christians and minorities allowed to continue over decades. This does not have to continue on our watch…”
Calling for collaboration, he went on to say:
“We must realise that the current situation is greater than us all; it needs us all to work together…There can no longer be a concept of ‘over there’ because families of those affected in the Middle East are members of your constituencies, our Churches, and our society as a whole…We are one very large community…our paths cross, our experience is one and our journey is one that we must share.”
“Regardless of which House one sits in, which Church one worships in, or indeed which faith one does or does not have, we must work together for the freedom and dignity of human life and speak with a collaborative voice.”
Shedding light on the hopeful witness of Christians in the Middle East, Bishop Angaelos concluded:
“The Church is defiant, the Church is resilient, the Church is alive.”
After the event Bishop Angaelos spoke to 50 High Commissioners and Ambassadors from a variety of faith traditions at a separate event in the State Rooms of the Palace of Westminster.
Les libertés fondamentales sont rapidement suspendues au sein de l’Union Européenne où les états d’Europe de l’Ouest s’enfoncent dans une crise de confiance globale. Le gouvernement italien vient de faire voter une loi punissant de six ans de prison les opinions qu’il décrète illégales.
Le pape François prononcera-t-il le mot de « génocide » lors de son prochain voyage en Arménie du vendredi 24 au dimanche 26 juin ? Un voyage qui sera marqué notamment, comme l’a annoncé le Vatican le mois dernier, par sa rencontre avec le Catholicos Karékine II à Etchmiadzin, et par une visite au musée-mausolée consacré au massacre des Arméniens en 1915.
Émotion des Arméniens
S’il s’était gardé de le faire lors de son voyage en Turquie en novembre 2015, il a répété le mot « génocide » à plusieurs surprises lors de la messe qu’il a célébrée dimanche 12 avril 2015 à Rome pour le centenaire de ce qui reste officiellement appelé Metz Yeghern, « la grande catastrophe ». Étaient présents le président arménien, Serzh Sargsyan, le Catholicos de l’Église apostolique arménienne Karékine II (85 % des chrétiens du pays), le Catholicos arménien de Cilicie Aram Ier et le patriarche de l’Église catholique arménienne Grégoire-Pierre.
« Quelque chose est tombé ce jour-là : j’ai vu les deux catholicos retenir leurs larmes, l’émotion aussi du président arménien », a rapporté Mgr Joseph Kelekian, curé de l’éparchie (catholique) de Sainte-Croix de Paris, lors d’une conférence de presse organisée à Paris, mardi 14 juin, par l’œuvre d’Orient, en amont du voyage du pape.
« En 2001, Jean-Paul II n’avait été accueilli par aucune manifestation populaire : au fond, les Arméniens ne savaient pas trop qui était ce pape », reconnaît ce descendant d’une famille arménienne chassée de Turquie vers la Syrie puis le Liban lors du génocide. « Désormais, ils connaissent le pape François parce qu’il a dit ce mot : et pour cette raison, ils vont lui organiser une grande réception ».
Vrai enthousiasme
Vendredi 24 juin, le pape François se rendra de fait directement au siège patriarcal d’Etchmiadzin, où il rencontrera le Catholicos de tous les Arméniens Karékine II. Le dimanche 26, il participera à la messe à la cathédrale de cette Église orthodoxe autocéphale, encore largement majoritaire.
« Le pape François prononcera l’homélie pendant la messe célébrée par le Catholicos : avez-vous déjà vu cela avec une Église orthodoxe ? », interroge Mgr Joseph, qui voit aussi un « enjeu œcuménique » dans ce prochain voyage. Comme dans de nombreux pays du Moyen-Orient, les relations sont souvent délicates entre l’Église locale et sa « petite sœur » catholique, souvent de création plus récente (en l’occurrence 1741 pour l’Église catholique arménienne).
« Il y a cette fois un vrai enthousiasme pour cette venue du pape », confirme le P. Manuel Racho-Hovhannessian, prêtre de l’Église apostolique à Arnouville-lès-Gonesse (Val-d’Oise). « Cette visite va peut-être affermir les relations entre les deux Églises, déjà engagées dans une démarche de compréhension et d’accords pour créer une bonne entente ».
Prière pour la paix
Enfin, la paix devrait être un autre thème fort pendant ces quelques jours, pour ce voyage dans une région à hauts risques du Caucase. Le samedi, une rencontre œcuménique de prière pour la paix est prévue dans la soirée sur la Place de la République, à laquelle « 50 à 60 000 personnes sont attendues ».
« Cette rencontre va apporter une bouffée d’air de paix dans un pays entouré par l’islam », avance le P. Manuel, qui voit la venue du pape comme le signe d’un « pont entre l’Occident et cet Orient délaissé ». « C’est aussi un encouragement du pape pour ces chrétiens d’Orient qui subissent de nouveau le martyre dans la région ».
Signe des tensions ethnico-religieuses dans le Caucase, les deux Églises arméniennes - apostolique comme catholique - ont semble-t-il refusé que le pape François se rende au même moment dans l’Azerbaïdjan voisin : un pays allié à la Turquie, majoritairement chiite, et avec lequel l’Arménien est en conflit à propos de la région du Haut-Karabagh.
« Les Arméniens auraient été d’accord pour que le pape se rende en Géorgie, autre pays chrétien. Mais mettre sur le même plan l’Arménie à 99 % chrétienne, et l’Azerbaïdjan à 99 % musulman, ça n’a pas de sens. Nous nous serions sentis lésés », assure le prêtre catholique.
Source: La croix . Article de Mme Anne-Bénédicte Hoffner)
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Le Cardinal Sarah , Préfet de la Congrégation Romaine pour le Culte et les Sacrement, invite prêtres et fidèles à se tourner vers l’Orient, le Christ.
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, appelle à une grande réflexion sur l’eucharistie. Et invite prêtres et fidèles à se tourner vers l’Orient, le Christ.
Il y a quelques semaines, vous avez émis le souhait de voir « remis au centre le sacrement des sacrements », c’est-à-dire l’eucharistie. Pour quelle raison ?
Je souhaite engager une grande réflexion sur cette question, afin de remettre l’eucharistie au centre de notre vie. Je constate que beaucoup de nos liturgies deviennent des spectacles. Souvent, le prêtre ne célèbre plus l’amour du Christ à travers son sacrifice, mais une rencontre entre amis, un repas convivial, un moment fraternel.
En cherchant à inventer des liturgies créatives ou festives, nous courons le risque d’un culte trop humain, à la hauteur de nos désirs et des modes du moment. Peu à peu, les fidèles s’éloignent de ce qui nous donne la Vie. Pour les chrétiens, l’eucharistie, c’est une question de vie ou de mort !
Comment remettre Dieu au centre ?
La liturgie est la porte de notre union à Dieu. Si les célébrations eucharistiques se transforment en autocélébrations humaines, le péril est immense, car Dieu disparaît.
Il faut commencer par replacer Dieu au centre de la liturgie. Si l’homme en est le centre, l’Église devient une société purement humaine, une simple ONG, comme l’a dit le pape François. Si, à l’inverse, Dieu est au cœur de la liturgie, alors l’Église retrouvera sa vigueur et sa sève ! « Dans notre rapport avec la liturgie se joue le destin de la foi et de l’Église », écrivait de manière prophétique le cardinal Joseph Ratzinger.
Quel remède recommandez-vous ?
La reconnaissance de la liturgie comme œuvre de Dieu suppose une vraie conversion du cœur. Le concile Vatican II insistait sur un point majeur : dans ce domaine, l’important n’est pas ce que nous faisons, mais ce que Dieu fait. Aucune œuvre humaine ne pourra jamais réaliser ce qui se trouve au cœur de la messe : le sacrifice de la croix.
La liturgie nous permet de sortir des murs de ce monde. Retrouver la sacralité et la beauté de la liturgie requiert donc un travail de formation pour les laïcs, les prêtres et les évêques. Il s’agit d’une conversion intérieure.
Pour remettre Dieu au centre de la liturgie, il faut aussi le silence : cette capacité de se taire pour écouter Dieu et sa parole. J’affirme que nous ne rencontrons Dieu que dans le silence et l’approfondissement de sa parole dans les profondeurs de notre cœur.
Comment faire concrètement ?
Se convertir, c’est se tourner vers Dieu. Je suis profondément convaincu que nos corps doivent participer à cette conversion.
Le meilleur moyen est certainement de célébrer – prêtres et fidèles – tournés ensemble dans la même direction : vers le Seigneur qui vient.
Il ne s’agit pas, comme on l’entend parfois, de célébrer le dos tourné aux fidèles ou face à eux. Le problème n’est pas là. Il s’agit de se tourner ensemble vers l’abside qui symbolise l’Orient où trône la croix du Seigneur ressuscité.
Par cette manière de célébrer, nous expérimenterons, jusque dans nos corps, la primauté de Dieu et de l’adoration. Nous comprendrons que la liturgie est d’abord notre participation au sacrifice parfait de la croix. J’en ai fait personnellement l’expérience ; en célébrant ainsi, l’assemblée, avec le prêtre à sa tête, est comme aspirée par le mystère de la croix au moment de l’élévation.
Mais cette manière de faire est-elle autorisée ?
Elle est légitime et conforme à la lettre et à l’esprit du Concile. En tant que préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, je tiens à rappeler que la célébration versus orientem est autorisée par les rubriques du Missel, qui précisent les moments où le célébrant doit se retourner vers le peuple.
Il n’est donc pas besoin d’autorisation particulière pour célébrer face au Seigneur. Ainsi, dans une tribune publiée par L’Osservatore Romano, en juin 2015, j’ai proposé que les prêtres et les fidèles se tournent vers l’Orient au moins pendant le rite de la pénitence, pendant le chant du Gloria, les oraisons et la prière eucharistique.
Dans l’esprit de beaucoup, le changement d’orientation de l’autel est lié à Vatican II. Est-ce vrai ?
Plus de cinquante ans après la clôture de Vatican II, il devient urgent que nous lisions ses textes ! Le Concile n’a jamais demandé de célébrer face au peuple ! Cette question n’est pas même abordée par la constitution Sacrosanctum concilium… Bien plus, les Pères du Concile voulaient souligner la nécessité pour tous d’entrer en participation du mystère célébré. Dans les années qui ont suivi Vatican II, l’Église a cherché les moyens de mettre en œuvre cette intuition.
Ainsi, célébrer face au peuple est devenu une possibilité, mais pas une obligation. La liturgie de la Parole justifie le face-à-face du lecteur et des auditeurs, le dialogue et la pédagogie entre le prêtre et son peuple.
Mais dès que nous arrivons au moment où l’on s’adresse à Dieu – à partir de l’offertoire –, il est essentiel que le prêtre et les fidèles se tournent ensemble vers l’Orient. Cela correspond tout à fait à ce qu’ont voulu les Pères conciliaires.
Je crois qu’il faut revenir au texte du Concile. Certaines adaptations à la culture locale n’ont probablement pas été assez mûries. Je pense à la traduction du Missel romain.
Dans certains pays, des éléments importants ont été supprimés, notamment au moment de l’offertoire. En français, la traduction de l’Orate fratres a été tronquée. Le prêtre devrait dire : « Priez mes frères pour que mon sacrifice qui est aussi le vôtre soit agréable à Dieu le Père tout-puissant. » Et les fidèles de répondre : « Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice pour la louange et la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute sa sainte Église. »
À l’audience qu’il m’a accordée, le samedi 2 avril, le pape m’a confirmé que les nouvelles traductions du Missel romain doivent impérativement respecter le texte latin.
Que faites-vous de la participation des fidèles ?
La participation des fidèles est primordiale. Elle consiste avant tout à se laisser entraîner à la suite du Christ dans le mystère de sa mort et de sa résurrection. « On ne va pas à la messe pour assister à une représentation. On y va pour participer au mystère de Dieu », a rappelé le pape François tout récemment.
L’orientation de l’assemblée vers le Seigneur est un moyen simple et concret de favoriser une vraie participation de tous à la liturgie.
La participation des fidèles ne saurait donc être comprise comme la nécessité de faire « quelque chose ». Sur ce point, nous avons déformé l’enseignement du Concile. Au contraire, il s’agit de laisser le Christ nous prendre, et nous associer à son sacrifice. Seul un regard trempé dans une foi contemplative nous gardera de réduire la liturgie à un spectacle où chacun aurait un rôle à jouer. L’eucharistie nous fait entrer dans la prière de Jésus et dans son sacrifice, car Lui seul sait adorer en esprit et en vérité.
Quel sens l’Église donne-t-elle à cette question de l’orientation ?
D’abord, nous ne sommes pas les seuls à prier de manière orientée. Le Temple juif et les synagogues ont toujours été orientés. En retrouvant cette orientation, nous pourrons repartir vers nos origines. Je constate aussi que des non chrétiens, les musulmans en particulier, sont orientés pour prier.
Pour nous, la lumière, c’est Jésus Christ. Toute l’Église est orientée vers le Christ. Ad Dominum.
Une Église refermée sur elle-même en un cercle clos aurait perdu sa raison d’être. Pour être elle-même, l’Église doit vivre face à Dieu. Notre point de référence, c’est le Seigneur ! Nous savons qu’Il a vécu avec nous et qu’Il est reparti vers le Père sur le mont des Oliviers, situé à l’est de Jérusalem. Et qu’Il reviendra de la même manière.
Rester tournés vers le Seigneur, c’est L’attendre chaque jour. Il ne faudrait pas que Dieu se plaigne constamment : « Ils tournent vers moi leur dos au lieu de tourner vers moi leur visage ! » (Jr 2, 27). [...]
Orientation « Ainsi, de célébration en célébration, annonçant le mystère pascal de Jésus “jusqu’à ce qu’Il vienne” (1 Co 11, 26), le peuple de Dieu en pèlerinage s’avance par la porte étroite de la Croix. »
Catéchisme de l’Église catholique, § 1344, en conclusion du chapitre «L’institution de l’eucharistie».
Une serveuse a été giflée à Nice parce qu’elle servait de l’alcool durant le ramadan. Pour Géraldine Smith, la pression montante d’une minorité peut transformer la vie quotidienne. Géraldine Smith est l’auteur de « Rue Jean-Pierre Timbaud, une vie de famille entre bobos et barbus ».
[...]
Des incidents comme l’agression de la serveuse à Nice provoquent toujours une grande gêne, comme si nous ne voulions pas y croire. Quels sont les ressorts de cet aveuglement volontaire ?
On est gêné quand la réalité ressemble à une caricature. Dans le premier jet de mon livre figurait une histoire tellement scabreuse que j’ai fini par l’enlever – aussi pour protéger la personne qui me l’avait racontée. Un imam intégriste, marié et père de famille, avait offert des dessous sexy, à motif léopard, à une enseignante dans la classe où se trouvait son fils. Cette anecdote me gênait tant elle exposait l’hypocrisie sous le masque figé de la vertu. En la rapportant, j’aurais eu l’impression de fournir un argument facile à ceux qui n’attendaient que ça pour mettre tous les musulmans dans le même sac, comme des «frustrés», des bigots enragés.
Or, je n’aurais peut-être pas pris autant de pincettes pour «bouffer du curé». En France, personne ne se dirait que dénoncer des prêtres pédophiles risque de stigmatiser l’Église catholique. Il y a un fond de mauvaise conscience par rapport à la «mission civilisatrice» de l’Occident qui nous empêche d’appliquer la même mesure aux anciens colonisés.Donc, on évite de parler de «terroristes islamistes», comme si l’Islam n’avait rien à voir dans le jihadisme. [...]
En quoi l’antiracisme né de SOS Racisme dans les années 1980 participe-t-il de ce déni ?
Très simplement et de bonne foi: pour qu’on ne touche pas à son «pote», qui était noir ou arabe, l’antiraciste a célébré l’immigré et le musulman au point d’en faire des icônes, des souffre-douleurs historiques qu’il fallait enfin «respecter» tels qu’ils étaient.
Comme le racisme existait bel et bien, cette défense de ses victimes – a priori une noble cause – n’a pas été perçue pour ce qu’elle était paradoxalement devenue, à savoir un déni des hommes et des femmes en chair et en os vivant parmi nous. Personne, en effet, n’a pour voisin «l’immigré» ou «le» musulman! Or, tout désaccord avec un immigré ou un musulman en particulier était stigmatisé comme du «racisme». [...]
La bataille du Monastère des saints Apôtres 1901, 22 Guerriers Arméniens chrétiens affrontent 6 000 Turcs musulmans, 3 chrétiens sont morts (que Dieu accueille leur âmes au paradis), mais 1800 musulmans sont morts (Que Dieu pardonne leurs péchés) et les Arméniens sont victorieux !
«Le Seigneur est mon rocher et ma forteresse, mon libérateur; mon Dieu, ma force, en qui je me confie; mon bouclier et la corne de mon salut, ma citadelle.
Je vais faire appel au Seigneur, qui est digne d'être loué; et je serai sauvé de mes ennemis. "(Psaume 18: 2)
The Battle of Holy Apostles Monastery 1901 ,22 Armenians Christians Warriors fight 6 000 Turks Muslim ,3 Christians died (may God welcome their soul in Heaven) but 1800 Muslim died (May God forgive their sins) and Armenians took victory !! “The Lord is my rock and my fortress and my deliverer; my God, my strength, in whom I will trust; my shield and the horn of my salvation, my stronghold. I will call upon the Lord, who is worthy to be praised; so shall I be saved from my enemies.” (Psalm 18:2)
Pour Thibault de Montbrial, il n’y a pas de doute, l’attaque du club gay d’Orlando est bien un acte de terrorisme islamiste. Il rappelle notamment que le 26 mai 2016, l’État islamique avait appelé ses sympathisants à se mobiliser.
[;..] Les éléments rendus publics par le FBI permettent d’identifier un mode opératoire qui correspond à la lettre aux incitations de passages à l’acte des multiples messages vidéo de l’État Islamique adressés aux populations musulmanes occidentales.
Théorisée par le porte parole de l’État Islamique Mohamed Al-Adnani dans son appel du 22 septembre 2014, il s’agit d’une incitation générale à tous les musulmans, où qu’ils soient, à tuer des occidentaux, par tous les moyens. Il faut donc dissocier ces actes d’initiative auxquels Daech incite les musulmans qui vivent en occident, des attaques commanditées et organisées par un réseau, comme l’opération du 13 novembre à Paris. [...]
Depuis 2014, l’État Islamique a multiplié les incitations de cette sorte. En dernier lieu, une vidéo de ce même Al-Adnani a été diffusée le 26 mai 2016, appelant les sympathisants de l’État Islamique à se mobiliser pendant le mois du ramadan et à frapper les occidentaux partout où cela était possible et en particulier chez eux. [...]
C’est pourquoi, au-delà des mots d’ordre de tel ou de tel groupe terroriste, il est indispensable de comprendre que l’Occident est avant tout attaqué par des gens qui, quelles que soient leur organisation, sont mus par une idéologie de conquête: celle de l’Islam radical sunnite.
Et les actes de terreurs menés depuis plusieurs mois, en Europe ou aux États-Unis pour promouvoir cette idéologie sont le plus souvent opérés par des personnes qui possèdent la nationalité du pays qu’elles attaquent. C’est dire le défi auquel l’Europe et les États-Unis sont confrontés s’inscrit donc dans la durée.
Farrokh Sekaleshfar était invité à la mosquée d’Orlando pour délivrer un message plein d’amour et de tolérance où il explique que « les gays doivent mourir ».
C’était en avril 2016.
Deux mois plus tard, dimanche 12 juin, Omar Mateen cherchait à faire mourir les 300 homosexuels d’un nightclub gay d’Orlando, mais arrêté par les tirs de la police, il ne réussira à en tuer que 50 et faire 53 blessés (chiffre provisoire)
Les Etats-Unis et l'Union européenne continuent de faire pression sur les partenaires de Gazprom en Europe pour les amener à renoncer au projet Nord Stream 2 prévoyant la construction d'un deuxième gazoduc censé relier la Russie à l'Allemagne par la mer Baltique.
Le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel a évoqué trois conditions nécessaires pour réaliser ce projet. La première est que le gazoduc doit être conforme aux normes européennes en vigueur. La deuxième est qu'il n'ait pas d'effet négatif sur le transit de gaz russe via l'Ukraine. Enfin, la troisième condition consiste dans le fait que le nouveau pipeline ne doit pas entraver l'approvisionnement de l'Europe de l'Est en gaz.
M. Gabriel a appelé Berlin à considérer le projet Nord Stream 2 en termes de développement économique et non comme une manœuvre politique.
Parmi ceux qui tentent de torpiller ce projet, il convient de citer en premier lieu les pays transitaires qui risquent de perdre des milliards de dollars en cas de construction du gazoduc.
L'Allemagne s'est dès le début déclarée intéressée par le nouveau pipeline qui permettrait de réduire de 50% les coûts de transport de gaz russe par rapport aux coûts de son acheminement via l'Ukraine. Cette différence couvrirait facilement les dépenses pour la construction du gazoduc estimées à huit milliards d'euros.
Selon Alexandre Passetchnik, analyste chef de la Fondation nationale pour la sécurité énergétique de Russie, la déclaration de Sigmar Gabriel reflète les divergences entre les autorités allemandes et les responsables de Bruxelles sur ce projet.
"Il est évident que M. Gabriel veut soutenir les entreprises allemandes, mais qu'il souhaite également éviter les tensions politiques avec Bruxelles", a déclaré l'expert au quotidien russe Svobodnaïa Pressa.
D'après M. Passetchnik, Berlin cherche à défendre ses intérêts, mais il ne veut pas se quereller avec Washington et Bruxelles. D'où sa position ambigüe.
Le projet Nord Stream 2 a fait l'objet d'intrigues politiques en Europe, surtout au milieu de la crise ukrainienne.
"Tout cela, c'est de la politique. L'une des raisons consiste dans les sentiments russophobes qui prévalent chez les fonctionnaires européens. Une autre
St Severus and
the Ascension
Here are several hymns of St Severus of Antioch on the Feast of the Ascension. Each one is a jewel, a precious gem, filled with an accurate and Orthodox Christology describing our Lord Jesus Christ, the Word of God incarnate, as perfect God and perfect man, without confusion, mixture, division or separation. May the prayers and blessing of this great father among the saints be with us all.
Hymn 103
Thou, God, who bowed the heavens,
And came down like rain upon a fleece,
Became incarnate without change,
Of the Holy Spirit, and of the God-Bearer,
The Virgin Mary.
Thou fulfilled the dispensation
In the flesh, without tumult,
And ascended in glory into heaven
With a shout of God-befitting praise,
And with the voice of a trumpet,
Being recognised by the bodiless hosts
Of heavenly beings to be King of Glory.
Though making no addition at all to the Trinity
Remaining God, and being the same,
Thou became man for our sake,
Raising and setting us together
With Thee in glory in heaven.
Praise to Thee!
Hymn 104
The Word who is before the ages,
The Only One, the wisdom and power of God,
As he was in an incomprehensible manner
Hypo-statically united to flesh possessing an intelligent soul,
When of His own will he came down to earth,
And yet did not leave heaven, but filled all things,
So also after he had risen from among the dead
Went up and was exalted in the body to heaven,
Though he had never left or abandoned the throne of glory;
In order that, having raised with him all of us who have been saved by grace
Like a second Adam, he might also make us to sit with him
In heaven in great God-befitting glory,
According to the abundant and incomprehensible riches
Of His grace toward us.
With him therefore as he goes up
Let us all go up to heaven in mind,
And with David the prophet let us cry and say,
God hath gone up with praise and a procession of victory,
The Lord with the voice of a trump;
And, being joined to the sublime hosts
And having been exalted with him
That is exalted and cannot be approached,
Let us make answer to the more sublime hosts and say,
Lift up the gates, rulers among you;
And be opened and lifted up, eternal gates,
And the great King of all the ages in glory shall come in,
The Lord of all hosts.
Hymn 105
The Word of God, who shone on us,
Who were aforetime sitting in darkness
And in the shadows of death,
Through his saving coming in the flesh,
And raised us with him, who were dead,
Through his glorious Resurrection from the dead,
Hath made us to ascend together with him to heaven
Through his divine Ascension, and to sit with him in glory before his Father.
Let us mind things that are above;
Let us seek things that are above;
Let us forget deeds that are of the earth and earthly,
Praising the riches of his God-befitting mercifulness toward us,
And his mercy that cannot be measured.
Hymn 106
Though the only Son of God, the Word,
United to himself hypostatically the flesh of our weakness,
Possessing a rational and intelligent soul,
Without sin and pollution without being changed
(For this was required for the purpose of healing us, the feeble ones affected by the disease of sin),
Yet still, as being mighty and omnipotent,
He in it overcame and brought to naught the devil
Who has the power of death,
And, after he had risen from the dead,
He ascended in glory to heaven;
So that the hosts of the heavenly ones also sing to him the song of victory.
Some ask, Who is this King of Glory?
And others answering cry to them,
The Lord strong and mighty,
The Lord the mighty in war.
The Lord and Maker of all hosts;
He is the King of Glory.
Him let us also all together praise
With the Father and with the Holy Spirit and say,
Holy art thou, Holy art thou; Holy art thou, Lord.
Hymn 107
The hosts of heaven shook with amazement,
And trembling seized the lines and ranks of the bodiless armies of angels,
When they saw that their Creator and Maker,
Christ, the Word of God and the Father,
Who became by dispensation the second Adam,
Had in the body been lifted into the heights and exalted,
And had passed through all the heavens,
And in him with him lifted us all to the exalted heights
And made us sit with him in glory and with his heavenly Father,
Us, the strangers, the far-removed and rejected,
The enemies, who are not in any way worthy even of earth.
Therefore together with the prophet David and with the immaterial Company above,
Before the great and new wonder and miracle of our salvation,
Let us all together sing and say
Sing to the Lord a new song of praise,
Because he hath done wonders toward us,
The merciful one.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,1-6.16-18.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux.
Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite,
afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;
ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »
Par le Padre Pio de Pietrelcina
(1887-1968), capucin
GF, 173 ; Ep 3, 982-983 (trad. Une Pensée, Mediaspaul 1991, p. 24)
« Ferme la porte et prie ton Père qui est présent dans le secret »
Sois assidu à la prière et à la méditation. Tu m'as dit que tu avais déjà commencé. C'est là une bien grande consolation pour un père qui t'aime comme lui-même ! Continue donc à progresser dans cet exercice de l'amour envers Dieu. Fais chaque jour un pas de plus : de nuit, à la faible lueur de la lampe, parmi les faiblesses et dans la sécheresse de l'esprit ; ou de jour, dans la joie et l'illumination qui éblouit l'âme...
Si tu le peux, parle au Seigneur dans l'oraison, loue-le. Si tu n'y parviens pas parce que tu n'es pas encore bien avancé dans la vie spirituelle, ne t'inquiète pas : enferme-toi dans ta chambre et mets-toi en présence de Dieu. Il te verra et appréciera ta présence et ton silence. Ensuite, il te prendra par la main, te parlera, fera les cent pas dans les allées de ce jardin qu'est l'oraison, et tu y trouveras ta consolation. Rester en présence de Dieu simplement pour manifester notre volonté de nous reconnaître ses serviteurs, voilà un excellent exercice spirituel qui nous fait avancer dans le chemin de la perfection.
Lorsque tu es uni à Dieu par la prière, examine qui tu es, en vérité ; parle-lui si tu le peux, et si cela t'est impossible, arrête-toi, reste devant lui. Ne te donne pas d'autre peine.
'Out of the many ordinances of the spiritual law we have come to understand these few. The great Psalmist again and again urges us to learn and practice them as we ceaselessly praise the Lord Jesus. To Him are due glory, power and worship, both now and through all the ages. Amen.'(St. Mark the Ascetic)
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.
Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi :
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli.
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux.
Par Saint Jean Chrysostome
(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Commentaire sur Saint Matthieu (Catena Aurea)
« Vous êtes le sel de la terre »
De même que les prédicateurs sont par l'exemple de leurs vertus le sel qui assaisonne les peuples, de même ils sont par leur doctrine la lumière qui éclaire les ignorants.
Or une vie sainte est la condition première, essentielle avant de bien enseigner.
C'est pour cela qu'il appelle ses Apôtres le sel de la terre avant de leur dire :
« Vous êtes la lumière du monde ».
C'est peut-être aussi parce que le sel ne fait que conserver les choses dans l'état où elles sont, et les préserve ainsi de toute altération, tandis que la lumière les rend meilleures en répandant sur elles la clarté.
Les Apôtres sont donc appelés le sel de la terre à cause du peuple juif et de l'Église chrétienne qui ont la connaissance de Dieu, tandis qu'ils sont appelés la lumière du monde à cause des Gentils qu'ils amènent à la lumière de la science.
Dieu sait TOUT à propos de vous. Et pourtant, il vous AIME.
Prière de St Ephrem le Syrien à Marie
O Marie, notre Médiatrice,
C’est en vous que le genre humain met toute sa joie.
Il attend votre protection.
En vous seule il trouve son refuge.
Et voici que, moi aussi, je viens avec toute ma ferveur, car je n’ai pas le courage d’approcher votre Fils : aussi j’implore votre intercession pour obtenir mon salut.
O vous qui êtes compatissante,
O vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde, ayez pitié de moi.
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
I am not ignorant of what is said of my Lord in the Psalm: "You destroy those who speak a lie." And again: "A lying mouth deals death to the soul." And likewise the Lord says in the Gospel: "On the day of judgment men shall render account for every idle word they utter."' (St. Patrick)
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les 22 et 29 du mois)
*Dimanche 5 Juin:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
ATTENTION,
en raison du Mariage du Sous-diacre Andres,
pour le 5 JUIN, le ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 4 sera retardé à 17 h au lieu de R.D.V habituel
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les 22 et 29 du mois)
*Dimanche 5 Juin:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
ATTENTION,
en raison du Mariage du Sous-diacre Andres,
pour le 5 JUIN, le ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 4 sera retardé à 17 h au lieu de R.D.V habituel
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
L’ÉGLISE
Là où est l’Église, là aussi est l’Esprit de Dieu, et là où est l’Esprit de Dieu, là est l’Église et toute sa grâce.
Saint Irénée de Lyon (IIe siècle)
Il y a beaucoup d’Églises et pourtant il n’y a qu’une Église.
Un homme ne peut avoir Dieu pour Père s’il n’a pas l’Église pour Mère.
Saint Cyprien de Carthage (IIIe siècle)
Le Corps du Christ auquel les chrétiens sont unis par le baptême devient la racine de notre résurrection et de notre salut.
Saint Athanase d’Alexandrie (IIIe siècle)
L’Église est le paradis terrestre dans lequel le Dieu du ciel demeure et se meut.
Saint Germain de Constantinople (VIIIe siècle)
L’Église, cette grande baie par laquelle le Soleil de Justice pénètre dans le monde des ténèbres.
Saint Nicolas Cabasilas (XIVe siècle)
L’Église du Christ n ’est pas une institution, c’est une vie nouvelle avec le Christ et en Christ.
Père Serge Boulgakoff (XXe siècle)
Dans l’opacité du monde déchu, l’Église est la brèche ouverte par la Croix triomphale, et par cette brèche l’amour trinitaire ne cesse de se déverser dans la lumière de la Résurrection.
Olivier Clément (XXe siècle)
Le principe canonique fondamental de l'organisation de l’Église orthodoxe est celui de l'église locale ou territoriale :
-Un seul évêque en un même lieu, formant avec les prêtres et les fidèles un diocèse ; les diocèses vivent leur unité autour de centres d'accord ou de communion entre les églises locales.
Il s'agit d'abord des métropoles, puis des Églises autocéphales (c'est-à-dire élisant leur propre primat) ou autonomes (l'élection du primat est confirmée par une Église autocéphale).
Les Églises autocéphales correspondent soit à des communautés de civilisation, ayant été ou étant redevenus missionnaires (ainsi Alexandrie pour l'Afrique, Antioche pour le monde sémitique), soit à des communautés nationales.
Pour une Eglise locale, le Patriarche ou le Catholicos de l'Eglise-mère demeurent toujours une référence spirituelle incontournable pour vérifier à chaque instant sa fidélité à cette Tradition en laquelle elle s'enracine et son adéquation avec l'ensemble de l'Œkoumène.
Se fondant sur le concept de l’église locale, la Tradition orthodoxe a toujours favorisé l’utilisation de la langue locale avec, le plus souvent, un tronc commun avec leur Eglise-mère (Syriaque pour les Chrétientés issues d'Antioche ou des Indes, Grec pour celles issues de l'Eglise Bysantine, etc...) la langue parlée par le peuple, comme langue liturgique.
Les principales langues liturgiques dans le pays de tradition orthodoxe sont le Syriaque (Araméen) , le grec, le slavon, l’arabe, le roumain et l’ukrainien.
L'EGLISE SYRO-ORTHODOXE-FRANCOPHONE MAR THOMA
L'Église syrienne orthodoxe de Mar Thomas est à ce jour la seule Eglise locale en France et au Cameroun des "Chrétientés Syriaques de Saint Thomas".
Le Monastère de Notre-Dame de Miséricorde et ses dépendances, en France, au Cameroun demeurent des lieux de prières pour que soit restaurée, là où c'est nécessaire, et toujours plus clairement manifestée, l'Unité de l’Église du Christ, l'unité des "Eglises Apostoliques"..
Église Orthodoxe Orientale, notre Église Syriaque- Orthodoxe- Francophone Mar Thoma, comme notre "Eglise- mère" Syrienne Orthodoxe du Malankare (Catholicosat de l'Est) ainsi que d'autres "Eglises locales" et filles elles-même de l'Antique "Eglise Mère" d'Antioche doit être distinguée de l'Eglise- mère et patriarcale Syriaque- Orthodoxe ( Patriarcat d'Antioche et de Tout l'Orient ) qui, par un accords entre leurs Sainteté Jean-Paul II et Ignace Zacka 1er Iwas, résolut la fracture qui divisait nos Traditions sur un malentendu théologique.
Fondées sur le socle (considéré, selon nous, comme fondement de tout dialogue œcuménique) des trois Grands Conciles Œcuméniques de Nicée, Constantinople et Éphèse "qui nous transmirent sans adjonction ou altération la seule Foi Apostolique", conformément aux usages de l'Eglise primitive, nos Eglises Orientales sont en principe beaucoup moins "centralisées" que ne le sont les Eglises Occidentales (latines). Ainsi jouissent- elles, localement et diversement, de degrés d'autonomie qui surprennent l'observateur latin (ainsi en est-il , par exemple, pour l'Archevêché de l'Eglise Orthodoxe Malankare fondé pour l'Europe après avoir obtenu son Autonomie Canonique de l'Eglise Mère Orthodoxe des Indes [L'Eglise Orthodoxe Malankare])
Si les Évêques doivent , secondés par leurs prêtres, y conduire les fidèles dans les "verts pâturages de de la vérité dogmatique, de la grâce sacramentelle et, partant, la sécurité spirituelle" ; les fidèles laïcs de ces Eglises Orientales y prennent toutes leurs responsabilités .
En ce qui regarde notre Métropolie, les Évêques et les prêtres ne s'occupent que de la vie spirituelle et son organisation, tous les aspects matériels sont confiés aux fidèles laïcs engagés dans notre Association cultuelle.
L’Association qui gère l' existence de notre Église métropolitaine en France peut être qualifiée, en conséquence, comme une Association Cultuelle Chrétienne et Orthodoxe Orientale.
Mais pour mieux nous situer dans le concert des Eglises, faisons un peu d'histoire:
Jusqu'au Concile de Chalcédoine (451)l'Eglise encore indivisée était pleinement une, catholique (universelle) et orthodoxe (vraie). Scellée par la communion doctrinale et sacramentelle, elle est conduite par cinq chefs spirituels:
*Le Patriarche de Jérusalem
*Le Patriarche d'Antioche
*Le Patriarche d'Alexandrie (auquel on confirme le titre de Pape qu'il portait depuis le IVème siècle lors du Concile d'Ephèse en 431)
*Le Patriarche de Rome (auquel on commence à attribuer le titre de Pape dès l'an 400)
*Le Patriarche de Constantinople (Nouvelle Rome. Elevé au rang patriarcal lors du second Concile Œcuménique de Constantinople en 381).
Ce n'est que suite au Concile de Chalcédoine que l'Eglise universelle se scindera en deux:
L'Eglise d'Orient composée de l'Eglise Syriaque de Tout l'Orient, de l'Eglise Syrienne Malankare (Indienne), de l'Eglise Egyptienne (Copte avec, dans son sillage, l'Eglise Ethiopienne et l'Eglise Erythréenne), l'Eglise Apostolique Arménienne (Avec, dans son sillage, l’Eglise Georgienne et l'Eglise Aghouane).
L'Eglise d'Occident composée des Eglises byzantines et latine.
Toute Eglise qui accepte et applique les trois Saints Conciles Œcuméniques de Nicée (325), Constantinople (381) et Ephèse (431) peut être dites Catholique et Orthodoxe.
Les trois Conciles cités ici condamnèrent les hérésies d'Arius (Arianisme), de Macédonius, de Nestorius et, par anticipation, celle d'Eutychès (Monophysisme).
Une seule de ces hérésies persisterait de nos jours à supposer que les nestoriens (Eglise Assyrienne) n'aient jamais réellement professé l'hérésie qui est attribuée à Nestorius (Patriarche déposé de Constantinople)
On peut donc aujourd'hui distinguer:
*Les Eglises anciennes (Qui conservent une hiérarchie épiscopale et des pratiques rituelles).
*Les Eglises issues de la "Réforme" du XVI ème siècle occidental.
Les Eglises anciennes se scindent en deux branches:
*Eglises non Chalcédoniennes (Orthodoxes-Orientales):
Une Eglise peut être dite "Apostolique" quand elle a été fondée par au moins un des Apôtres du Christ (Par exemple St Pierre à Antioche puis Rome, St Thomas au Kerala ...)
C'est ainsi se transmet et se perpétue sacramentellement l'union de chaque Eglise avec le Christ Tête de l'Eglise.
L'apostolicité se communique de deux manières:
-Immédiate, c'est à dire sans intermédiaire mais grâce à la seule et directe action évangélisatrice d'un Apôtre. Exemple: l'Eglise Malankare par St Thomas.
-Médiate, c’est à dire par l'intermédiaire d'une Eglise Apostolique qui propage à son tour la Bonne Nouvelle dans une autre Nation. Exemple: L'Eglise Malankare qui, canoniquement, jette les fondations de notre Eglise en Europe (France, Allemagne, Cameroun).
Église Locale Orthodoxe Orientale, notre Église Syriaque- Orthodoxe- Francophone, également connue comme "Eglise Syrienne Orthodoxe de Mar Thomas", est à ce jour la seule communauté en France (Et en ses missions du Cameroun) des "Chrétientés Syriaques de Saint Thomas".
Selon l' acception primitive, elle fait partie intégrante de cette Eglise Une, Sainte, Catholique (c.a.d.: Universelle, "conforme au Tout") et Apostolique (c.a.d: composée d'évêques "successeurs des Apôtres"[En l'occurrence: succession apostolique Orthodoxe Malankare] et de prêtres, leurs collaborateurs)fondée sur l'Orthodoxie (rectitude) de la Foi professée et des Rites Sacramentels utilisés(En l'occurrence : l'antique Liturgie d'Antioche-Jérusalem, dite "Mère de toutes les Liturgies").
De 2004 à 2011, l' Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone a vécue sous la supervision d'un "Juridical advisor" en la personne du "Valiya Metropolitan" de l'Eglise syrienne de Malabar (MISC.Kerala, Inde): S E Joseph Mar Koorilose. En Décembre 2005 l'Assemblée Générale de L'Association Cultuelle de l'Archidiocèse le choisisait comme "Métropolite Majeur".
Le 25 Septembre 2011,'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone fut intégrée à l'Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne ( Métropolie initiallement et canoniquement fondée par l'Eglise Malankare Orthodoxe (Eglise Syrienne-Orthodoxe des Indes) pour l'Europe et ses missions.
Le 2 Octobre 2014, le "Conseil de l'Eglise" en France et au Cameroun (Assemblée regroupant l'ensemble du clergé et des "laïques engagés") dut constater que, pour de multiples raisons,il devenait impossible de continuer de cheminer en cette Juridiction désormais en "indélicatesse" avec l'Eglise Mère et dont se séparèrent, un à un, tous les évêques qui formaient le Synode.
Un mois plus tard, lors de la visite du Primat, le 2 Novembre 2014,nous l'nformions de cette décision de l'Eglise locale qui est en France et au Cameroun .
Les activités de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone sont gérées, sur l'ensemble du territoire national , par "l'Association Cultuelle de la Métropolie (Archidiocèse) de l' EGLISE SYRO-ORTHODOXE-FRANCOPHONE MAR THOMA".
"L'Association a pour objet exclusif l'exercice du Culte par la propagation de l'Evangile dans la fidélité à la tradition de l'Eglise Syriaque d'Antioche telle que transmise par notre Eglise-mère Syrienne Orthodoxe du Malankar (Catholicosat de l'Est)/Kotayam) et l'exercice du Culte Divin (Célébration de Cérémonies Liturgiques) célébré principalement en langue française selon le rite "d'Antioche-Jérusalem"(Liturgie de St Jacques).
S’inscrivant dans le lignage apostolique médiat de l’Eglise Syro-Orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient à travers l’élan missionnaire de l’Eglise-mère Orthodoxe du Malankar , elle s’inscrit dans la Tradition des « CHRETIENS DE SAINT THOMAS », elle professe le même Credo et dispense les Sacrements de l'Eglise, Une , Sainte, Catholique et Apostolique.
S’inscrivant dans le lignage apostolique immédiat de l’Eglise-mère Orthodoxe du Malankar par son inclusion comme « Archidiocèse pour la France et l’Afrique » et les Ordinations Sacrées, par le Primat nommé et consacré par cette même Eglise-mère pour la Métropolie (Archidiocèse) de « l’ Eglise Syriaque Orthodoxe en Europe » (Devenue par décision du 28 avril 2010 « Eglise Syriaque Orthodoxe Antiochienne ») notre association cultuelle est sous l’autorité pastorale de l’Evêque Abbé du Monastère Syriaque de N-D de Miséricorde, son Métropolite.
Les membres de notre Archidiocèse reconnaissent et citent aux « dyptiques » comme chef spirituel des chrétientés Syriaques de St Thomas, Sa Sainteté le Catholicos de l’Eglise-mère Orthodoxe Malankare (Eglise Orthodoxe des Indes)."
"Là où est l'Evêque, là se trouve l'Eglise"(St Ignace d'Antioche)
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Psalms 91:12 “They shall bear thee up in their hands, lest thou dash thy foot against a stone.” 'Control your stomach, sleep, anger and tongue, and you will not "dash your foot against a stone"(Ps. 91:12).' (St. Thalassios the Libyan)
A CÔTE DU TRES CLASSIQUE "DE PROFUNDIS",
POURQUOI PRIER LE PSAUME 50 A L'INTENTION D' UN
DÉFUNT ?
Un psaume universel –
Le psaume 50 est un psaume d’usage universel. Nous le disons en toute circonstance. Nous le savons par cœur. Nous l’avons assimilé. Nous nous le sommes approprié. Nous le disons avec l’impression de l’inventer. L’Esprit saint est dans notre cœur quand nous prononçons ces paroles bénies, héritées de la Tradition et pour ainsi dire incorporées en nous. Toute notre existence personnelle y est résumée : notre péché, notre espoir de purification, notre attente de la grâce du saint Esprit et l’espoir d’offrir à Dieu un sacrifice qui lui soit agréable – ce qui est le but de la vie humaine.
L’office de matines
L’office pour les défunts est construit sur le plan de l’office de matines. Cette observation est surtout vraie pour l’office de la Pannychide – office de « requiem » ou, chez les Roumains, de « parastas ». Dans l’office de matines solennel, le psaume 50 suit directement la lecture de l’Évangile. C’est naturel, car l’écoute de la parole de Dieu transperce généralement notre cœur d’un intense repentir : celui-ci trouve à s’exprimer dans le psaume de pénitence. Mais, dans l’office ordinaire, quand le saint Évangile n’est pas lu, le psaume 50 est à la même place, celle qui précède immédiatement le chant ou la lecture du canon des neuf odes. C’est le cas de l’office des défunts.
La prosopopée
La prononciation du psaume 50 dans ce cas doit être comprise comme la parole du défunt lui-même. C’est lui qui dit « aie pitié de moi, ô Dieu, dans ta bonté, selon ta grande miséricorde efface mes transgressions ». Pendant les trois jours où il est veillé à visage découvert par la communauté, le défunt est un membre vivant de l’Église et qui, comme tel, parle et prie à haute voix. Au-delà de ce temps, en chaque célébration du même office (8 jours, 1, 3, 6, 9 et 12 mois après l’endormissement), le psaume sera placé dans la bouche du ou des défunts. Les morts en effet, d’après la foi chrétienne, ne sont pas anéantis. Ils sont des vivants avec lesquels on mange et on boit (les colyves et autres offrandes alimentaires l’attestent). Et l’ensemble de l’office des défunts doit être considéré comme une « prosopopée » du défunt – ancienne figure de style qui place sur les lèvres d’une personne des mots qu’elle a pu dire.
Le témoignage des saints
Celui ou celle qui s’est endormi dans la vraie foi demeure une personne qui témoigne, qui enseigne par l’exemple de sa vie et par les paroles édifiantes dont ses proches ont pu conserver la mémoire. C’est pourquoi, il dit, par exemple : « J’enseignerai tes voies aux sans-lois et les impies reviendront à toi ». Le défunt – et c’est tout particulièrement le cas de ceux qui sont considérés comme saints par le peuple de Dieu – prêche par sa vie. Nous connaissons de nombreux cas où des personnes furent converties par le témoignage écrit, par exemple, de telle ou telle personne défunte ; ou encore par le témoignage que ceux qui l’ont connue apportent d’elle. C’est encore le cas du rôle joué par la vie des saints : n’enseignent-ils pas les voies de Dieu aux sans-lois ? C’est pourquoi encore le défunt dit par le truchement du psaume : « Seigneur, ouvre mes lèvres et ma bouche annoncera tes louanges ! »
La considération pour les défunts
Ainsi, l’office pour les baptisés endormis montre la place éminente qu’ils ont dans la communauté, une place de témoignage, un rôle missionnaire, et une prière d’intercession pour ceux qui demeurent. Grande est la considération que les chrétiens ont pour les défunts. Cela explique la prière continuelle pour eux, la visite à leur tombe, les offrandes qui leur sont apportées, comme l’illustre le très beau Demain, dès l’aube du grand chrétien Victor Hugo.
Et Dieu m'aime malgré le fait que tous les jours, j'échoue envers Lui.
By Metropolitan Hierotheos Vlachos of Nafpaktos:
The cure and deification of man is achieved, on the one hand, by the sacramental life, and on the other hand by the ascetic life which we live in the Church.
I want to particularly emphasize that the Holy Fathers of the Church teach that man’s salvation is a combination of sacraments and asceticism.
We cannot understand the sacraments without asceticism in Christ, and we cannot live a real ascetic life without the sacraments of the Church…
In our time a great deal is being said about the sacramental life, the eucharistological life is being much emphasized.
This is very good.
But, unfortunately, the ascetic tradition of the Church is being overlooked.
(The Mind of the Orthodox Church, pp. 147-148)
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les :
*22 et
*29 du mois)
*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 2 Juillet à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Just as the most bitter medicine drives out poisonous creatures so prayer joined to fasting drives evil thoughts away. (Amma Syncletica )
I beg, do not criticize one another, for it is egotism through and through. Let brother excuse fault of brother; this is testimony of humility and love. The brother who does this will find much grace from God, but that one who judges and scandalizes his neighbor must know that he will find no grace, and if he has any he will lose it, in order to learn the lesson of humility through misfortune. Elder Ephraim of Philotheou Mount Athos, "Counsels from the Holy Mountain"
Première lettre de saint Pierre Apôtre 5,6-11.
Très chers frères : humiliez-vous sous la main puissante de Dieu, pour qu'il vous exalte au temps de sa visite.
Déchargez-vous sur lui de toutes vos sollicitudes, car lui-même prend soin de vous.
Soyez sobres, veillez ; votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rode autour de vous, cherchant qui dévorer.
Résistez-lui, fermes dans la foi, sachant que vos frères dispersés dans le monde, endurent les mêmes souffrances que vous.
Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ, après quelques souffrances, achèvera lui-même son œuvre, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
A lui soient la gloire et la puissance aux siècles des siècles ! Amen !
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-10.
En ce temps-là, les publicains et les pêcheurs s'approchaient de Jésus pour l'écouter.
Et les Pharisiens et les scribes murmuraient, disant : " Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux. "
Et il dit à leur adresse cette parabole :
" Qui d'entre vous, ayant cent brebis, s'il en perd une, ne laisse pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert, pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait retrouvée ?
Et quand il l'a retrouvée, il la met sur ses épaules tout joyeux et,
de retour à la maison, il convoque les amis et les voisins et leur dit : " Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. "
Ainsi, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.
Ou bien, quelle est la femme ayant dix drachmes qui, si elle perd une drachme, n'allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin jusqu'à ce qu'elle l'ait retrouvée ?
et quand elle l'a retrouvée, elle convoque les amies et les voisines et leur dit : " Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue. "
Ainsi, je vous le dis, il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. "
Par Saint Pierre Chrysologue
(v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église Sermon 168, 4-6 ; CCL 24 B, 1032-1034 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 439)
« Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue »
Cet homme qui possède cent brebis, le Christ, est le bon pasteur, le pasteur miséricordieux qui avait établi tout le troupeau de la race humaine en une seule brebis, c'est-à-dire en Adam. Il avait placé la brebis dans le paradis enchanteur et dans la région des pâturages de vie. Mais elle, se fiant aux hurlements des loups, a oublié la voix du berger ; elle a perdu le chemin qui conduit au bercail du salut et s'est trouvée toute couverte de blessures mortelles. Le Christ est venu dans le monde chercher la brebis et l'a retrouvée dans le sein de la Vierge. Il est venu, il est né dans la chair, il a placé la brebis sur la croix, et l'a prise sur les épaules de sa passion. Puis, tout rempli de la joie de la résurrection, il l'a élevée, par son ascension, jusqu'à la demeure du ciel.
« Il réunit ses amis et ses voisins », c'est-à-dire les anges, « et il leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ». Les anges jubilent et exultent avec le Christ pour le retour de la brebis du Seigneur. Ils ne s'irritent pas de la voir siéger devant eux sur le trône de majesté. Car l'envie n'existe plus au ciel dont elle a été bannie avec le diable. Grâce à l'Agneau qui a enlevé le péché du monde, le péché d'envie ne peut plus pénétrer dans les cieux.
Frères, le Christ est venu nous chercher sur la terre ; cherchons-le dans les cieux. Il nous a emportés dans la gloire de sa divinité ; nous, portons-le dans notre corps par la sainteté de toute notre vie.
Je vous supplie, ne vous critiquez pas les uns les autres, car ce n'est que de l'égoïsme.
Que le frère excuse la faute du frère, c'est le témoignage de l'humilité et de l'amour.
Le frère qui agit de la sorte recevra beaucoup de grâce de Dieu; mais celui qui juge et scandalise son prochain doit savoir qu'il ne trouvera pas grâce, et que s'il en avait, il la perdra, afin d'apprendre la leçon de l'humilité à travers le malheur.
(Ancien Ephraim de Philotheou, Mont Athos, "Conseils de la Sainte Montagne")
Si ce n'est simplement que par habitude que vous allez chez le
Médecin, vous n'en recevrez pas de guérison.
Le Tout-miséricordieux attend de l'amour de la part de celui qui
vient vers Lui, et si le demandeur vient avec amour et larmes, il
reçoit librement le présent du pardon.
If it is merely habit that sends you to the Physician, you will not receive healing. The all-merciful One wants love from the one who comes to Him, and if the supplicant brings love and tears he receives freely the gift of forgiveness.
(Saint Ephrem le Syrien)
DU CÔTE DE NOS FRERES
AÎNES LES SAINTS:
L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone comme l'ensemble des Eglises Orthodoxes en France et Francophonie fait aujourd'hui mémoire de::
Saint Maximin, évêque d'Aix
(Ier siècle)
Maximin était l'intendant de la famille de Béthanie et l'un des soixante-douze disciples du Seigneur. Il accompagna Lazare, Marthe et Marie lors de leur traversée.
Il commença à évangéliser Aix-en-Provence aidé de Marie Madeleine.
Il reçut la visite de saint Alexandre de Brescia dont il renforça la foi.
Puis Marie Madeleine le laissa à son apostolat pour se retirer dans la solitude de la Sainte Baume.
Le jour où elle sentit qu'elle allait mourir, elle descendit dans la plaine, retrouva Maximin qui venait à sa rencontre, qui lui donna la communion et l'ensevelit.
Il demanda à avoir sa sépulture près de la sienne, ce qui fut fait.
Les fidèles lui offriront au IIIe ou IVe siècle un sarcophage, dit sarcophage de sainte Marcelle. Saint Sidoine lui succéda comme évêque d'Aix.
Le corps de saint Maximin fut transporté de la ville d’Aix à celle qui porte son nom dans le même diocèse, et on l’y conservalt dans l’église des Dominicains. En 1283, Charles II, roi de Sicile et comte de Provence, avait donné à l’église métropolitaine de Saint-Sauveur d’Aix, la mâchoire de saint Maximin et une portion du crâne de ce Saint.
En 1792, un prêtre d’Aix put soustraire ces reliques à la fureur des révolutionnaires, et, avant de mourir, il les confia à un religieux Chartreux.
Et le 13 mai 1820, Mgr de Beausset-Roquefort en fit la reconnaissance juridique et les transféra solennellement dans son Église métropolitaine d’Aix.
Saint Maximin est le patron du diocèse d’Aix-en-Provence.
St Médard
Saint Médard est un évêque mort en 560
Médard naquit, vers l'an 457, à Salency, en Picardie puis fit ses études à l'école-cathédrale de Vermand, ville romaine près de Saint-Quentin.
C’était un homme doux et bon, un prêtre évangélisateur des campagnes.
Il était aussi disciple de saint Rémi, qui le consacra évêque de Vermand en 530.
Mais la ville fut ravagée par des raids barbares et il dut transférer le siège de l’évêché à Noyon.
Il accepta de diriger le diocèse de Tournai qui n’avait pas d’évêque et il fut donc un évangélisateur des Flandres.
Il mourut à Noyon en 560.
Très populaire saint Médard a donné son nom à plus de 30 localités en France et à un dicton climatique célèbre.
BONNE FETE AUX MEDARD et MEDDY
'However, we must not only beware of all that is obvious and unmistakable, but also of all that can deceive by fraud and cunning.
What could be more clever and cunning than the Enemy's moves after being unmasked and worsted by Christ's coming? Light had come to the gentiles and the lamp of salvation was shining for the deliverance of mankind, so that the deaf began to hearken to the Spirit's call of grace, the blind to open their eyes upon the Lord, the sick to recover their health unto eternity, the lame to make speed to the Church, and the dumb to raise their voice aloud in prayer. Thereupon the Enemy, seeing his idols abandoned and his temples and haunts deserted by the ever growing numbers of the faithful, devised a fresh deceit, using the Christian name itself to mislead the unwary. He invented heresies and schisms so as to undermine the faith, to corrupt the truth, to sunder our unity.'
St. Cyprian of Carthage
LA PERSONNE DE SAINT JOSEPH
A vrai dire, nous ne savons pas grand-chose de saint Joseph, si nous nous en tenons aux évangiles: saint Marc n’en dit rien du tout, saint Jean ne le cite que deux fois (Jn 1,45 ; 6,42).
Il est vrai que ces deux évangélistes commencent leur récit (après un prologue) au début de la vie publique de Jésus. Matthieu et Luc qui nous parlent de l’enfance du Seigneur, seront donc nos sources privilégiées.
Mais les 25 citations en saint Luc et les 17 mentions en saint Matthieu ne nous fournissent guère d’éléments. Nous ignorons tout du lieu et de sa date de naissance et aucune parole de saint Joseph ne nous est transmise. « Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus» (Mt 1,16).
Dans le dessein de Dieu, le nom de Joseph est uni dans le temps et l’éternité à celui de Marie et de Jésus.
Plus encore que saint Jean-Baptiste qui annonce l’Agneau de Dieu, Joseph est le serviteur silencieux de la Parole qui s’efface derrière sa mission avec laquelle il fait corps jusque dans son nom : « celui qui fait grandir, qui veille sur la croissance » du Fils de Dieu.
Il le fera dans un renoncement exemplaire, que la sobriété des récits matthéens de l’enfance parvient à bien mieux rendre que tous les commentaires théologiques.
Celui en qui le Père s'est le mieux reflété
Après Marie, saint Joseph est incontestablement le plus grand saint du ciel. Saint Grégoire de Nazianze écrivait de lui : "Le Seigneur a réuni en Joseph, comme dans un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur".
Nul doute que saint Joseph a reçu toutes les grâces nécessaires pour exercer cette paternité unique qui constitue sa mission particulière.
Aussi sommes-nous en droit de penser qu’il fut parmi les fils des hommes et bien sûr après le Christ, celui en qui le Père s’est le mieux reflété.
Tout au long de l’histoire de l’Eglise, de saint Irénée, saint Ephrem, saint Basile à saint François de Sales, sainte Thérèse d’Avila, saint Vincent de Paul, en passant par saint Augustin, saint Bernard et tant d’autres, que d’inspiration puisée auprès de l’humble charpentier devenu l’ombre du Père en vertu de sa mission dans le mystère de l’Incarnation.
...
Car de même que Marie continue, au cœur de l’Eglise, son ministère maternel d’enfantement de l’Homme nouveau, ainsi saint Joseph continue-t-il à veiller sur la croissance du Corps mystique de Celui sur qui il reçut autorité paternelle.
En cette fin de siècle où notre civilisation occidentale vit une crise de paternité qui ébranle jusqu’aux fondements mêmes de notre société, au moment où les psychologues, sociologues,…cherchent de nouveaux modèles du père, peut-être ferions nous bien de tourner nos regards et nos cœurs vers celui qui incarna, au cœur du monde, cette paternité divine « de qui toute paternité tient son nom au ciel et sur la terre » (Ep 3,15).
Verlinde (Père Joseph-Marie Verlinde)
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
Signez la pétition pour la libération des deux évêques syriens
Aloho m'barekh.
Je demande à tous nos fidèles ou (et) amis de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Signer cette pétition pour demander la libération des deux évêques kidnappés*, et de bien vouloir diffuser auprès de leurs amis cette même pétition.
Avec l'assurance de ma gratitude en Christ. Votre respectueusement dévoué.
+Mor Philipose-Mariam
Aloho m'barekh.
I ask all our faithful or (and) friends of our Francophone Syro-Orthodox Church Sign this petition for the release of two kidnapped bishops, and kindly disseminate to their friends the same petition.
With the assurance of my gratitude in Christ. Your respectfully dedicated.
+ Mor Philipose Mariam
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI ! Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
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Brévilly
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Orthodoxe-Orientale.
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Aloho m'barekh.
Je demande à tous nos fidèles ou (et) amis de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Signer cette pétition pour demander la libération des deux évêques kidnappés*, et de bien vouloir diffuser auprès de leurs amis cette même pétition.
Avec l'assurance de ma gratitude en Christ. Votre respectueusement dévoué.
+Mor Philipose-Mariam
Aloho m'barekh.
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Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
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'Real knowledge has been given to men by God as a grace preceding the fullness of grace; it teaches those who partake of it to believe above all in the Giver.' (St. Mark the Ascetic)
La Russie s’apprête à signer le contrat du siècle dans le domaine militaire. Les détails ont été révélés par Leonid Nersisyan, correspondant militaire pour IA REGNUM.
Ce n’est plus un secret que Moscou et Delhi ont convenu d’un nouveau contrat pour des plans de conception expérimentale (R & D) pour le cinquième chasseur de 5ème génération FGFA. Ce jet est créé spécialement pour l’armée de l’air indienne comme une double version du chasseur russe de nouvelle génération T-50 PAK FA.
Il faut souligner, dit la source, que l’Inde a toujours mené ses négociations de manière assez agressive lors de la signature d’un contrat militaire. Et il faut dire que Delhi, à la suite de ces tractations, a eu un certain succès. Par exemple, la valeur du contrat de R&D en Inde a été réduite d’environ 40% par rapport à la proposition initiale. En outre, la partie indienne a eu l’opportunité de produire jusqu’à 40% des composants de l’avion au lieu de l’estimation précédente de 20%.
Selon l’expert, le contrat porte sur la livraison de 200 avions de combat FGFA russes, chacun d’une valeur d’au moins 100 millions $. Si le contrat est signé, l’accord sera très rentable pour la Russie, car il va finir le développement de ses propres jets et mettra en service un nombre important d’avions de combat modernes dans sa propre armée de l’air.
La revendication du « droit à l’enfant » en est l’ultime avatar. « Il ne doit y avoir aucune entrave à la liberté personnelle », « mon propre désir doit être satisfait quelles que soient les conséquences pour le corps social », tels sont les principes de Mai 68, qui sous-tendent la Gestation Pour Autrui (GPA) ou pratique des mères porteuses.Le fait que cette question soit d’actualité révèle une chose : soixante ans après Mai 68, ses effets sont toujours à l’œuvre.Aujourd’hui en Commission des lois, nous défendons avec plusieurs de mes collègues une proposition de loi visant à lutter contre la GPA. Cette proposition de loi sera ensuite débattue en séance à l’Assemblée nationale le 16 juin prochain.
Ceux qui prônaient la libération sexuelle hier en sont arrivés au nom d’un nouveau désir, celui d’avoir un bébé quelles qu’en soient les modalités et les conséquences, à promouvoir la pire forme d’asservissement des femmes. Avec la GPA, au nom du concept ubuesque et mensonger de « stérilité sociale » inventée par des sénateurs socialistes en 2013 pour justifier l’ouverture à la Procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes homosexuelles, la femme devient une usine et les bébés l’objet d’un contrat marchand. Un enfant qui peut d’ailleurs être abandonné s’il ne correspond pas aux termes du contrat, comme ce fut le cas avec un enfant trisomique en 2014.
C’est l’alliance de l’ultralibéralisme économique qui fait que rien sur cette planète ne doit échapper à la logique de l’échange marchand et du libéralisme sociétal qui prône une liberté sans entrave.
À l’inverse de cette logique, je veux libérer la France de Mai 68 et mettre fin à ce libéralisme – libertaire.
Je refuse que la transaction de marché devienne l’alpha et l’oméga de la relation sociale.
C’est valable dans le domaine de la famille, comme dans tous les domaines. Ma ligne politique est cohérente. Je ne déplore pas d’un côté le libéralisme sociétal, tout en soutenant de l’autre le modèle économique actuel mondialisée et financiarisée. Je ne sépare pas l’écologie environnementale de l’écologie du respect de l’intégrité des personnes. Je n’accepte pas un monde où 1% des plus riches du monde possèdent plus que les 99 % du reste des habitants de la planète. Je n’accepte pas la désaffiliation tout comme je lutte contre le déracinement généralisé en matière culturel et migratoire.
La lutte contre la GPA fait partie de ce combat. Aujourd’hui, je propose une action politique à trois niveaux.
Au niveau national, nous devons renforcer les sanctions pénales à l’encontre de ceux qui auraient recours à cette pratique et de ceux qui en feraient leur commerce. Et pour graver dans le marbre notre refus collectif de la GPA, je propose de rendre constitutionnel le principe d’indisponibilité du corps humain.
Au niveau européen, il faut à tout prix nous libérer de la tutelle de la Cour européenne des droits de l’homme. Cette Cour est en en effet en train de devenir une juridiction d’appel, et permet à des couples de faire reconnaître dans le droit français l’état civil de l’enfant qu’ils ont acheté en Inde ou ailleurs. Au nom des droits de l’homme, elle nous impose d’accepter cette logique esclavagiste et marchande ! Nous devons mettre un terme à cette dérive et récupérer notre souveraineté. Parce qu’en France, c’est la loi française qui s’applique.
Au niveau mondial, la France doit prendre l’initiative et proposer aux Nations unies une résolution pour interdire mondialement cette pratique.
Le modèle anthropologique que l’on veut nous imposer – celui d’un homme désaffilié, asexué, déraciné, interchangeable – est faux. Il est en train d’échouer de manière fracassante. Il est urgent, dans tous les domaines, de revenir au Réel, de retrouver le sens de la limite et de la mesure. Et de proposer un modèle anthropologique alternatif qui tient compte de ses exigences.
Si l’on veut vraiment lutter contre la GPA, alors il faut refuser catégoriquement et sans compromis tout ce qui pourrait y conduire. C’est dans cette perspective que je suis non seulement pour l’abrogation du mariage pour tous, mais aussi, et je suis le seul, contre l’union civile des personnes de même sexe parce qu’elle conduira, tout comme le mariage, tôt ou tard à la GPA. Et si la France ne le veut pas, la Cour européenne des droits de l’homme l’y obligera au nom de l’égalité des couples.
La plupart des dirigeants de droite sont encore totalement captif du gauchisme culturel. Ils ont adopté les présupposés de Mai 68 et sont incapables de prendre toutes les mesures qu’il faut pour lutter contre la pratique des mères porteuses. Je le redis, avec la reconnaissance institutionnelle des couples de même sexe, nous allons tout droit vers la GPA.
« IMD World Competitiveness Yearbook » ) pour l’année 2016. Ce classement 2016 est riche de plusieurs enseignements intéressants.
QU’EST-CE QUE L’IMD ?
L’« International Institute for Management Development » (abrégé en « IMD ») est un institut de gestion de réputation mondiale situé à Lausanne, en Suisse. Né en 1990 de la fusion de l'IMI Genève (fondée en 1946 par Alcan) et de l'IMEDE (fondée en 1957 par Nestlé), cet institut de formation supérieure a d'abord été créée par des grosses entreprises industrielles pour les besoins de l'industrie.
Aujourd’hui fondation indépendante à but non lucratif, ne bénéficiant d'aucune subvention gouvernementale, l’IMD a pour mission principale de former les dirigeants des grandes entreprises internationales dans le domaine de la direction et de la gestion d’entreprise. Chaque année, quelque 8 000 cadres de quelque 98 nationalités différentes participent ainsi à la vingtaine des programmes publics proposés (qui comprennent des cycles MBA et EMBA) ainsi qu'à des programmes sur mesure répondant aux besoins spécifiques des entreprises.
L’IMD compte 60 professeurs à temps plein et occupe les tout premiers rangs dans le classement des MBA européens et mondiaux. Dans le classement établi par le prestigieux « Financial Times », l’IMD est ainsi régulièrement classé en 1ère position mondiale dans la catégorie « Executive Education » (2008-2015) et en 1ère position mondiale également dans la catégorie « Programmes publics » (2012, 2013, 2014 et 2015).
C'est dire si les travaux de recherche et les publications de l’IMD sont considérées comme sérieuses et importantes dans le monde des entreprises, et notamment des grandes entreprises internationales.
QU’EST-CE QUE LE « CLASSEMENT ANNUEL DE L’IMD SUR LA COMPÉTITIVITÉ MONDIALE » ?
Parmi les travaux importants de l’IMD figure en bonne place son « Classement annuel de la compétitivité mondiale » ( « IMD World Competitiveness Yearbook » ) qui étudie une soixantaine de pays. (61 pays pour la livraison 2016).
L’institut de Lausanne a joué un rôle pionnier en matière d’étude de compétitivité des nations et des entreprises et a créé un « World Competitiveness Center » (Centre de la Compétitivité mondiale) en 1989.
Ce WCC – qui publie l’ « IMD World Competitiveness Yearbook » - permet d’approfondir les connaissances sur la compétitivité internationale, en recueillant les données les plus récentes et les plus pertinentes sur le sujet, auprès des entreprises elles-mêmes, et en analysant les conséquences des mesures politiques mises en œuvre. Le WCC mène sa mission en coopération avec un réseau international composé de 54 instituts partenaires.
Le Classement mondial de la compétitivité de 61 pays du monde est publié chaque année par l'IMD.
LES ENSEIGNEMENTS DU CLASSEMENT 2016 DE LA COMPÉTITIVITÉ MONDIALE SELON L’IMD
Le « Classement annuel de la compétitivité mondiale selon l’IMD » ( « IMD World Competitiveness Yearbook » ) pour l’année 2016 – qui porte sur 61 États du monde - est riche de plusieurs enseignements intéressants.
1°) les États-Unis viennent de perdre la première place
Traditionnellement n°1 mondial de la compétitivité dans le classement de l’IMD, les États-Unis d’Amérique viennent de perdre ce rang. À la grande surprise des organisateurs du classement eux-mêmes, les États-Unis rétrogradent cette année à la troisième place. -
2°) Hong Kong et la Suisse n°1 et n°2 mondiaux des économies les plus compétitives du monde
C'est désormais Hong Kong - qui avait toujours talonné les États-Unis – qui remporte cette année la première place mondiale. Autre surprise, c'est la Suisse qui remporte la 2e position, alors que nos voisins helvètes ne se trouvaient qu’à la troisième ou à la quatrième place depuis 2013.
3°) les pays européens hors UE et hors euro se classent statistiquement beaucoup mieux que les États membres de l’UE et de l’euro
Seuls 26 des 28 États membres de l’UE États membres de l’UE figurent dans le classement des 61 États retenus par l’IMD. Malte et Chypre n'y figurent pas.
Avec cette réserve, le classement 2016 révèle que, parmi les 10 économies les plus compétitives du monde figurent 6 pays européens sur 10, parmi lesquels 2 sur 6 ne sont pas membres de l’UE (Suisse et Norvège) et 4 sur 6 ne sont pas membres de l’euro (les deux précédents, plus la Suède et le Danemark).
Seuls 8 des 26 États membres de l’UE classés se trouvent parmi les 20 premiers du classement.
Et parmi ces 20 premiers figurent les 3 États ouest-européens membres de l’UE ayant refusé d’entrer dans l’euro : Suède, Danemark et Royaume-Uni :
Suède (5e rang sur 61)
Danemark (6e rang sur 61)
Irlande (7e rang sur 61)
Pays-Bas (8e rang sur 61)
Luxembourg (11e rang sur 61)
Allemagne (12e rang sur 61)
Royaume-Uni (18e rang sur 61)
Finlande (20e rang sur 61)
La majorité des États membres de l’UE et de l’euro sont en revanche mal, voire très mal classés.
Dans la seconde moitié du classement figurent 14 des 26 États membres de l’UE classés par l’IMD :
l’Estonie (31e rang sur 61)
la France (32e rang sur 61)
la Pologne (33e rang sur 61)
l’Espagne (34e rang sur 61)
l’Italie (35e rang sur 61)
la Lettonie (37e rang sur 61)
le Portugal (39e rang sur 61)
la Slovaquie (40e rang sur 61)
la Slovénie (43e rang sur 61)
la Hongrie (46e rang sur 61)
la Roumanie (49e rang sur 61)
la Bulgarie (50e rang sur 61)
la Grèce (56e rang sur 61)
la Croatie (58e rang sur 61)
On remarque que ces 14 pays sont tous soit des pays du pourtour méditerranéen, soit d’anciens pays de l’est. Ce sont aussi les pays qui souffrent le plus de la cherté de l’euro sur les marchés des changes (pour ceux qui ont adopté l’euro).
CONCLUSION : LE CLASSEMENT IMD DE LA COMPÉTITIVITÉ MONDIALE PROUVE LA FAUSSETÉ DES ARGUMENTS DE LA PROPAGANDE EUROPÉISTE
Le Classement 2016 de la compétitivité mondiale selon l’IMD présente le singulier mérite de faire voler en éclats – et même de ridiculiser – des pans entiers de la propagande européiste.
Un classement venu du monde des entreprises elles-mêmes...
Tout d'abord, il émane de l’un des tout premiers instituts de formation à la direction et à la gestion d’entreprises, créé et financé par des très grands groupes industriels mondiaux. Les prétendus « experts » en économie invités sur les grands médias et les services du MEDEF ne peuvent donc pas décemment dénigrer ou brocarder l’IMD et ses analyses.
Statistiquement, l’UE et l’euro ne sont pas gages de compétitivité, au contraire !
Ensuite, ce classement révèle que, les pays européens qui ne sont ni dans l’UE ni dans l’euro ont statistiquement plus de probabilité d’avoir une meilleure compétitivité mondiale que ceux qui sont à la fois dans l’UE et dans l’euro. Tout particulièrement les pays du sud, France comprise, et les anciens pays de l’est.
Ce n’est pas un raisonnement, c'est un fait.
Statistiquement, la taille de la population et la superficie ne sont pas gages de compétitivité, au contraire !
Ensuite, ce classement révèle une chose très intéressante : c'est qu’il n'y a strictement aucune corrélation entre la superficie d’un État, la taille de sa population et son classement dans la compétitivité de son économie.
En effet, sur les 10 premiers du classement :
7 sont des petits États comptant moins de 10 millions d’habitants ( Hong Kong 7,2 - Suisse 8,3 - Singapour 5,5 - Suède 9,8 - Danemark 5,7 - Irlande 4,6 - Norvège 5,2, soit une moyenne de 6,6 millions d’habitants par État.
9 ont moins de 40 millions d’habitants (les mêmes, plus les Pays Bas 16,8 millions et le Canada 36), soit une moyenne de 11 millions d’habitants par État.
seul le mastodonte américain (avec 320 millions d’habitants) déroge à cette règle.
Au total, les 10 économies les plus compétitives du monde selon l’IMD abritent 419 millions d’habitants – soit une moyenne de 41,9 millions d’habitants par pays ( et les ¾ de cette population habite dans un seul des 10 pays : les États-Unis ).
Quant aux 10 derniers du classement :
3 seulement ont moins de 10 millions d’habitants (Jordanie 7,9 - Croatie 4,2 - Mongolie 2,8 )
6 seulement ont moins de 40 millions d’habitants ( les mêmes, plus Pérou 30,4 - Grèce 10,8 - Venezuela 30,6 )
Au total, les 10 économies les moins compétitives du monde, parmi les 61 économies classées par l’IMD, abritent 431,3 millions d’habitants, soit une moyenne de 43,1 millions d’habitants par pays, un peu supérieure, et plus équitablement répartie que les 10 économies les plus compétitives.
Un comparaison des superficies entre les 10 économies les plus compétitives et les 10 économies les moins compétitives donne un résultat comparable.
En bref, non seulement il n'y a aucune corrélation entre la superficie d’un État, la taille de sa population et son classement dans la compétitivité de son économie, mais on aurait même plutôt tendance à déceler l’existence d’une corrélation inverse !
Statistiquement, disposer d’une des principales monnaies du monde n’est pas gage de compétitivité, au contraire !
Enfin, on est frappé par le fait que le haut de classement est principalement occupé par des pays, souvent petits, qui ont gardé leur monnaie nationale, et dans la quasi-totalité des cas une monnaie ne faisant pas partie de ce qui est considéré comme les 5 « principales » monnaies du monde (dollar, euro, yen, livre sterling, yuan).
Tel est le cas de :
Hong Kong (1er rang, dollar de Hong Kong )
Suisse ( 2e rang, franc suisse )
Singapour ( 4e rang, dollar de Singapour )
Suède ( 5e rang, couronne suédoise )
Danemark ( 6e rang, couronne danoise )
Norvège ( 9e rang, couronne norvégienne )
Canada ( 10e rang, dollar du Canada )
Qatar ( 13e rang, riyal qatarien )
Taïwan ( 14e rang, nouveau dollar de Taïwan )
Union des Émirats Arabes Unis ( 15e rang, dirham des Émirats arabes)
Nouvelle-Zélande ( 16e rang, dollar néo-zélandais )
Australie ( 17e rang, dollar australien )
Malaisie ( 19e rang, ringgit )
Ce constat contredit lui aussi totalement le postulat selon lequel seul l’euro « ferait la force ».
En bref, le classement IMD réduit à néant les principaux arguments de la propagande européiste.
Les arguments selon lesquels, pour être compétitif au XXIe siècle, un pays devrait nécessairement être vaste, avoir une population nombreuse, disposer d’une des plus grandes monnaies de référence, et donc adopter l’euro et fusionner dans l’Union européenne, sont des arguments qui ne sont absolument pas validés par les faits - bien au contraire - et qui sont donc dénués de toute valeur scientifique.
En épilogue, je rappelle qu’au Conseil européen de Lisbonne de mars 2000, les dirigeants des 15 États membres de l'Union européenne de l’époque (les élargissements à l’est sont intervenus en 2004, 2007 et 2013 ) avaient adopté la « stratégie de Lisbonne » à grands renfort de tapage médiatique.
Cette « stratégie de Lisbonne » avait été présentée aux populations des nations d’Europe comme l’axe majeur de politique économique et de développement de l'Union européenne entre les années 2000 et 2010.
Son objectif claironné était rien moins que de faire de l’Union européenne « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d'ici à 2010 » [ sic ].
Avec le temps, et devant le désastre sans fin dans lequel sont plongés les pays de l’UE, et plus spécialement encore ceux de la zone euro, cet objectif apparaît comme tragiquement risible et le Classement IMD est là pour nous le rappeler.
Du reste, la « stratégie de Lisbonne » a été discrètement passée aux oubliettes, sans que les responsables de tous ces mensonges criminels n’aient encore eu à s’en justifier.
POUTINE S'AFFRANCHIT DU PROGRAMME OFFICIEL POUR PRIER AU MONT ATHOS...
Le 28 et 29 mai, Vladimir Poutine s’est rendu en Grèce, pour signer avec ce pays ami un certain nombre d’accords mineurs sur les domaines économiques, rappelant les liens historiques entre les deux pays, etc. Une opération diplomatique somme toute classique. Mais ce qui l’est moins est la visite au monastère russe du mont Athos où il est resté longuement prier en compagnie de l’archevêque de Moscou Cyrille mais aussi du président grec et du ministre des Affaires étrangères. Ce n’était donc pas seulement une visite diplomatique : c’était une rencontre au sommet, au propre comme au figuré, de l’orthodoxie.
Les premières bases d’une réunion entre frères
La Grèce fut non seulement le premier pays orthodoxe, mais même pendant la guerre froide le seul au monde alors que la Russie « répandait ses erreurs » partout ailleurs. En s’y rendant et en dirigeant ses pas sur les pentes du mont Athos, Poutine jette les premières bases d’une réunion entre frères.
Ce qui unit ces deux peuples ne sont ni les « droits de l’homme », ni les « valeurs universelles », « humanistes », « démocratiques » ou autres épithètes vides dont le discours politique occidental est plein. Ce n’est pas non plus la compilation invraisemblable de traités et conventions de commerce de marchandises, de bourses, de capital, de pas de portes, et j’en passe, qui tient maintenant lieu de conscience aux pays de l’Union européenne, cette gigantesque galerie marchande.
Non, ce qui les rapproche, c’est l’Histoire, une histoire en particulier. L’histoire extraordinaire des frères Cyrille et Méthode. Il y a douze siècles, ils firent le chemin de Salonique pour s’établir un soir d’hiver dans le pays sombre et sauvage de Moravie, et y déposèrent un trésor. Et ce trésor était la foi. Et de Moravie, tous les peuples slaves furent unis par le sang à la chrétienté, non pas le sang coulant dans les veines mais le sang du Christ et des martyrs. Et cela vint avec une écriture, une science, une culture gréco-romaine. La civilisation, en somme, fut offerte d’un seul coup aux rudes peuples slaves que l’Occident n’avait su ni soumettre ni convaincre.
Les siècles et les idéologies, les conquêtes mêmes, n’ont pas pu briser ce lien d’aîné à puiné
Bien sûr, tout cela n’est pour l’instant qu’une visite de courtoisie, de travail tout au plus. Il n’y a pas de renversement d’alliances. La Grèce ne quitte pas l’OTAN, ni l’OMS, etc. et encore moins l’Union européenne, ni n’enfreindra au-delà du raisonnable les sanctions prises par celle-ci à l’égard de la Russie. La Russie, de son côté, n’aurait de toute façon pas les moyens de rétribuer un tel débauchage, c’est-à-dire de subvenir aux besoins pressants et énormes de la Grèce en liquidités. Bref, une coalition stratégique et politique n’est pas pour demain. Mais cela souligne d’autant plus la dimension avant tout culturelle, spirituelle, « civilisationnelle », dit-on aujourd’hui de ce voyage.
L’éventuelle émergence d’une alliance politique orthodoxe appartient pour l’instant à l’avenir lointain. C’est l’inconnue du temps long historique, celui que plus aucune horloge ne décompte dans nos contrées encombrées de fibre optique, de nanosecondes, de « buzz ».
Ce n’est pas grave, Poutine, lui, peut attendre. Poutine est patient, Poutine est est né un soir d’hiver, il y a douze siècles, en Moravie.
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'God has no need of your money, but the poor have. You give it to the poor, and God receives it.' (St Augustin
Dimanche prochain, le 12 juin auront lieu les prochaines 24 heures de méditation. Elles reposent beaucoup sur la conscience exprimée par Laudato Si (Pape François).
Possibilité de suivre la journée par Internet, puisque les 24 heures seront diffusées en streaming HD partout sur la planète.
Je crois que ces 24 heures de prière et de méditation ont vraiment capacité à ouvrir les consciences et permettre les transformations nécessaires.
Nous avons le plaisir de vous convier à la rencontre interreligieuse qui se tiendra au Centre Védantique Ramakrishna à Gretz-Armainvilliers les vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juillet 2016.
Vous trouvez en pièce jointe le programme détaillé ainsi que l'affiche.
Nous vous remercions par avance de bien vouloir annoncer cet évènement autour de vous.
Pour tout renseignement, vous pouvez nous contacter par email à l'adresse suivante : contact@centre-vedantique.fr ou par téléphone au +33 (0)1 64 07 03 11.
En espérant vous rencontrer à cette occasion, nous vous transmettons nos meilleures pensées.
Swami Veetamohananda
Président
Centre Védantique Ramakrishna
64, Bd Victor Hugo 77220 Gretz Armainvilliers - France
Olivier Chaline, professeur d’Histoire moderne à l’Université Paris-Sorbonne, est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques.
Pourquoi parler de grand chantier au XVIIe-XVIIIe siècle ? Parce que pendant presque deux siècles, la monarchie des Bourbons a forgé les armes de la France par à-coups suivis de périodes de relâchement des effectifs engagés. Elle a ambitionné et obtenu, un temps du moins, le premier rang en Europe, réussissant vers 1690 à être la première puissance militaire sur terre et sur mer.
Ce volume est le premier volet d’une trilogie qui pourrait s’intituler La France et ses armées, puisque deux autres volumes porteront ultérieurement sur le maniement des armes de la France et sur leur efficacité. Le présent volume observe les effets des impulsions données par le Roi pour mettre les armées terrestres et navales en état d’agir.
Traitant à la fois Armée et Marine, deux domaines d’étude ordinairement séparés, l’auteur tente de comprendre comment l’Etat royal a agi de deux manières très différentes simultanément pour tâcher de tirer le meilleur parti de deux milieux si dissemblables et les faire concourir au succès des armes de la France.
En examinant la mise sur pied des armées de terre et de mer, Olivier Chaline évalue la part, variable, que le roi a prise dans ce processus, du début du XVIIe siècle à la veille de la Révolution. Trois thèmes majeurs forment l’armature de cet ouvrage : l’autorité réelle du roi sur les armées; sa capacité à rassembler des hommes; la manière dont il les a pourvus des moyens de vivre et de combattre.
Il s’agit de comprendre l’évolution du partenariat militaire entre le roi et ses nobles, de mesurer la dissymétrie de l’emprise royale sur le régiment et sur le navire et l’inégale maîtrise des hiérarchies du corps et du bord, ainsi que la tardive uniformisation des équipements.
Ce livre évalue également le coût de la puissance militaire et étudie son financement, ainsi que les transactions effectuées pour le roi dans le cadre des armées et des flottes.
Les armées du Roi, Olivier Chaline, éditions Armand Colin, 352 pages, 24,90 euros
Colloque à l’Institut du Monde Arabe (IMA) : Le patrimoine des chrétiens d’Orient, une richesse à faire connaître
Patrimoine des chrétiens d’Orient. Une richesse à faire connaître le mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30
En Irak, en Syrie, à Gaza, comme dans l’ensemble du Proche et du Moyen-Orient, le patrimoine chrétien en Orient constitue un témoin irremplaçable de la diversité des cultures. Menacé par les conflits qui ravagent cette terre multi millénaire et par les pillages organisés de sites, il est actuellement en grand danger.
Depuis de nombreuses années, l’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient depuis 1856, agit pour faire connaître et conserver ce patrimoine dans sa grande variété matérielle et immatérielle : architecture, sites archéologiques, langues, fonds d’archives, icônes, musiques…
À l’heure où Mgr Pascal Gollnisch dénonce un “crime culturel contre l’humanité”, de nombreuses initiatives ont lieu pour le préserver et l’entretenir, comme celle de la Bibliothèque nationale de France.
Certaines d’entre elles seront présentées lors de cette soirée, troisième édition en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe.
PROGRAMME
Introduction de Mgr Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient.
KURDISTAN IRAKIEN : LES FOUILLES DE BAZYAN, par Vincent Déroche, Directeur de recherche au CNRS et Narmin Ali Amin, co-directrice de la Mission archéologique
LA DÉCOUVERTE FRANCO-PALESTINIENNE DU MONASTÈRE DE SAINT-HILARION À GAZA, par René Elter, archéologue à l’INRAP, chercheur associé à l’École Biblique et Archéologique française de Jérusalem
LE TRAVAIL DE LA BNF POUR NUMÉRISER, VALORISER, DIFFUSER LE PATRIMOINE ÉCRIT DE L’ORIENT MÉDITERRANÉEN, par Isabelle Nyffenegger, Directrice déléguée aux Relations internationales de la BNF
LE TRAFIC D’ŒUVRES D’ART AU PROCHE ET MOYEN-ORIENT, par le Colonel Ludovic Ehrhart, chef de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturelsDébat animé par Sébastien de Courtois, producteur de « Chrétiens d’Orient » sur France Culture
Date : Mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30 dans le cadre des Jeudis de l’IMA
Lieu : Institut du monde arabe, 1 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Salle de l’Auditorium (niveau -2).
Entrée libre : dans la limite des places disponibles
L’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient, souhaite agir pour faire connaître, conserver et mettre en valeur ce patrimoine.
Surfer pour la Paix organise une exposition à Paris. Vernissage jeudi prochain - voici l'invitation ci dessous, un communiqué de presse en pièce jointe et ici l'évènement facebook!
Merci pour votre soutien et au plaisir de vous rencontrer un jour,
L’abbé André Wartelle (1930-2001) fut doyen de la Faculté de l’Institut catholique de Paris. Latiniste et helléniste de renom, il a écrit de nombreux ouvrages consacrés aux textes anciens, notamment ceux d’Aristote.
L’abbé Wartelle considérait que l’ensemble des réponses de Jeanne d’Arc à ses juges, mis par écrit, constitue le plus noble et le plus beau texte de la langue française.
Il n’a jamais fait l’objet d’un apprêt littéraire, ni d’aucune attentive composition.
« Quand on vous traînera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous mettez pas en peine de la manière dont vous vous défendrez, ni de ce que vous direz : c’est le Saint-Esprit qui vous enseignera à l’instant même ce qu’il faudra dire. »
(St Luc 12, 11-12)
Cela s’est vérifié avec l’interminable procès de sainte Jeanne d’Arc, ouvert à Rouen le 9 janvier 1431 et conclu par sa mort sur le bûcher, cinq mois plus tard, le 30 mai.
Jeanne face à ses juges, c’est la source première et la fontaine jaillissante; c’est l’aurore de l’humanité régénérée par le sang du Christ et celui des martyrs; c’est la fierté naïve de la dure vertu; c’est la vie entière remise aux mains du Père; c’est la sécurité tranquille des lumières d’En-Haut; c’est la modeste assurance et l’humble certitude; c’est le discernement qui déjoue tous les pièges; c’est le feu de la Foi et le roc de l’espérance, c’est l’abandon aux volontés de Dieu.
Ce livre contient la retranscription des interrogatoires de Jeanne, replacés dans le développement du procès, avec quelques explications. Un trésor pour la postérité.
Co-initiateur du Courant pour une Ecologie humaine, l’auteur déploie, tout au long de l’ouvrage, le sens et la portée de cette notion qui constitue, à ses yeux, le grand défi du troisième millénaire afin d’assurer l’avenir du genre humain. Il s’agit d’un livre manifeste qui synthétise, rassemble et ordonne la pensée de l’auteur à l’issue d’une profonde réflexion nourrie d’une riche expérience dans le monde associatif avec A Bras ouverts sur le handicap, Alliance Vita sur la bioéthique et le Courant pour une Écologie humaine sur la bienveillance. A 54 ans, Tugdual Derville délivre une œuvre achevée, celle de la maturité.
L’écologie humaine, dont le nom commence à s’installer dans notre langage, reste malgré tout une notion abstraite et, à dire vrai, l’auteur n’en donne pas de définition même si le concept se précise au fil des pages de telle sorte que c’est à la page 246 que ressort sa formulation la plus complète « L’écologie humaine propose de reconnaître que [l’homme] est à la fois enraciné dans la nature, à commencer par la sienne, et tourné vers le mystère insondable des origines et du but ».
L’ouvrage s’attaque frontalement à la déconstruction, depuis mai 1968, des valeurs sur lesquelles repose la civilisation occidentale et plus particulièrement la société française, spécialement avec l’arrivée au pouvoir de François Hollande en 2012.
En se fondant sur le consentement au réel, l’exigence de la vérité et, plus prosaïquement, le bon sens, il dénonce, dans la première partie de son livre, les supercheries qui visent à contester l’ordre naturel et à brouiller les repères par l’indifférenciation des sexes. Il aurait pu citer le juriste Jean-Louis de Lolme qui, au XVIIIème siècle écrivait « Le Parlement anglais peut tout faire sauf changer une femme en homme », car ce qui apparaissait inimaginable à l’époque est devenu possible aujourd’hui, non par le fait de nouvelles découvertes sur les capacités humaines, mais à la suite de manipulations médicales validées par le droit. Plutôt que de succomber à la tyrannie du désir, il appelle les hommes à s’accepter tels qu’ils sont :« Tout l’enjeu d’une vie sera ainsi d’articuler sa liberté avec sa nature, donc sa généalogie et son origine géographique » (p. 79). Même si sa foi chrétienne guide sa vision, il ne s’en prévaut pas et s’attache davantage à dégager les repères communs à tous les hommes :« La nature de l’homme est de s’inscrire dans une culture, une culture universelle du soin, dans la culture particulière de la société où il naît » (p. 57). Convaincu que cette perception de la nature humaine est partagée universellement, au-delà des cultures et des religions, il écrit plus loin : « Si les valeurs d’écologie humaine sont irrépressibles, c’est qu’elles ne se détachent pas du réel : l’attrait de l’âme humaine pour le beau, le bon et le vrai ne se dément pas » (p. 199).
D’où, dans la deuxième partie du livre, l’appel à la révolution anthropologique :« Quand les normes « morales » d’une société consacrent l’inversion entre le bien et le mal, la résistance à l’injustice réclame la pratique de l’objection de conscience… Plus qu’un droit universel…, c’est d’abord un devoir…, celui de refuser courageusement toute participation à de graves atteintes à l’humanité » (p. 191). Il salue, en particulier, le réveil français, exprimé lors des démonstrations de rue, au printemps 2013, de la Manif pour Tous dont il fut l’un des porte-parole à l’encontre du projet de loi autorisant les unions homosexuelles. Cela lui donne l’occasion d’un bel hommage à la France dont il souligne les contradictions, déroutantes mais finalement créatrices : « Le pays de la personne est aussi celui de sa plus virulente déconstruction : c’est donc le foyer naturel de l’écologie humaine » (p. 178). Pour lui, si cette réaction a été possible, c’est grâce à ce qu’il appelle le mycélium, cet humus enfoui mais actif dans la société, constitué par les nombreuses associations et initiatives porteuses de sens et créatrices d’innovation sociale. A défaut d’avoir pu empêcher l’adoption de la loi sur le mariage pour tous, la mobilisation aura néanmoins permis d’en stopper les développements ultérieurs, plus personne n’osant réellement avancer sur la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui). Dès lors, l’auteur peut s’aventurer, dans sa troisième et dernière partie, à proposer des solutions d’écologie humaine. Citant abondamment Vàclav Havel, l’ancien président de la Tchécoslovaquie, il partage avec lui cette conviction : « Sursaut de la conscience, élargissement de la bienveillance à l’ensemble de la création, essor spirituel : tel est le triptyque dont le monde a besoin » (p. 239). S’appliquant à prévenir le nouveau danger qui menace l’humanité avec les perspectives ouvertes par le transhumanisme, l’auteur propose un programme d’humanisme intégral en vue de l’instauration d’« Une société d’écologie humaine portée par trois piliers : le parti pris de la bienveillance, la recherche des communs et la culture de la vulnérabilité » (p. 251). S’il s’agit encore d’une vision plus métapolitique que proprement politique, il ouvre néanmoins des champs d’action, s’agissant notamment des biens communs dont la gestion partagée pourrait faire éclore un nouveau mode d’organisation sociale.
De fait, plutôt qu’un éclatement de notre pays en de multiples communautés, c’est bien la communauté française qu’il faut aujourd’hui réinventer.
Jeudi 2 juin 2016, à 19h, en l’église Notre-Dame Saint-Louis de la Guillotière
Sera célébrée par le cardinal Barbarin, une messe « pour tous les martyrs », dont ceux de Tibhirine, en ce jour où sont traditionnellement fêtés les martyrs de Lyon de 177 :
Samedi 4 juin 2016, au Cinéma Pathé Bellecour, 79 rue de la République, Lyon 2e :
à 19 h 15, accueil autour de l’exposition :
Les frères de Tibhirine, témoins de la Miséricorde
à 19h45: présentation du film de Xavier Beauvois :
Des Hommes et des Dieux
à 20h: projection du film.
à 22h: table ronde animée par Christophe Henning, journaliste et écrivain, sur le thème :
Tibhirine : quel héritage ?
AvecM. Michael Lonsdale – Mme Radia Bakkouch, présidente de Coexister – M. Azzedine Gaci, Recteur de la mosquée Othmane de Villeurbanne – Mgr Paul Desfarges, évêque de Constantine et Hippone et Mgr Philippe Barbarin, archevêque de Lyon
Jeudi 23 juin 2016, à 18h30, à la BM Part-Dieu, conférence-débat, organisée par l’association Raja-Tikva, avec Eliane Benbanaste-Stadler et Frédéric Abécassis :
Juifs et musulmans dans l’espace ottoman aux XVe-XIXe siècles
1, 2, 3 juillet 2016 à Lyon, Parc de la Tête d’or, 16èmes « Dialogues en humanité » sur :
La citoyenneté de la Terre, fraternelle, en marche !
Nombreux forums, faisant place aux relations interreligieuses. Voir leur site avec le programme:www.dialoguesenhumanite.org
Du jeudi 7 juillet (11h) au lundi 11 juillet 2016 (14h)
Session de formation, niveau 1, organisée par le Service National pour les Relations avec les Musulmans (SNRM) de la Conférence des évêques de France (CEF), à Orsay, dans l’Essonne, en Ile de France :
Initiation à l’islam et au dialogue islamo-chrétien pour des chrétiens
Cours et interventions par l’équipe du SNRM et des intervenants extérieurs ; rencontres et enseignements avec des personnalités musulmanes ; témoignages et temps de prière.
Dépliant et informations disponibles au secrétariat du SNRM : snrm@cef.fr
Du mardi 6 septembre (17h) au vendredi 9 septembre (12h30), à l’Université Catholique de Lyon (UCLy) :
1er Congrès International de PLURIEL (d’abord prévu du 06/07 au 08/07/2016), sur :
L’islam au Pluriel. Pensée, foi et société
Vous trouverez le programme, la procédure d’inscription et les informations pratiques sur un site internet entièrement consacré au congrès : http://evenement.pluriel.fuce.eu
Samedi 17 septembre 2016
Journée…
En mémoire des moines de Tibhirine
… dont le programme, en cours d’élaboration, sera communiqué ultérieurement, dans sa version définitive.
"By Me kings reign and princes decree Justice. By Me princes rule and nobles, even all the judges of the earth. I love them that love Me" (Proverbs 8:15-17). Inasmuch as a man is elevated by power and authority over people, so much closer should he be to God than the people over whom he is elevated. (Prologue from Ochrid)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,17-19.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
Par Saint Augustin
(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Discours sur les psaumes, Ps 149
« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »
Frères, « chantons au Seigneur un cantique nouveau » (Ps 149,1). Au vieil homme, le vieux cantique ; à l'homme nouveau , un cantique nouveau. Ancienne alliance, ancien cantique ; nouvelle alliance, nouveau cantique. Les promesses de l'ancienne alliance sont d'ordre surtout temporel et terrestre. Ceux qui restent attachés aux choses de la terre chantent encore l'ancien cantique ; pour chanter le cantique nouveau il faut aimer les biens éternels. Cet amour est à la fois nouveau et éternel ; toujours nouveau, parce qu'il ne vieillit jamais.
Mais, à bien y réfléchir, il est ancien, cet amour ; comment serait-il donc nouveau ? Mes frères, la vie éternelle est-elle née d'hier ? La vie éternelle, c'est le Christ, et en tant que Dieu il n'est pas né d'hier. Car « Au commencement était le Verbe... et le Verbe était Dieu ; il était au commencement avec Dieu. Tout a été fait par lui ; sans lui rien n'a été fait » (Jn 1,1s). S'il a fait les choses anciennes, qu'est-il, sinon éternel, coéternel au Père ? C'est nous qui, par le péché, sommes tombés dans le vieillissement... L'homme a vieilli par suite de son péché ; c'est par la grâce de Dieu qu'il est renouvelé. Tous ceux qui sont ainsi renouvelés dans le Christ, ceux-là chantent un cantique nouveau, car ils commencent à s'établir dans la vie éternelle.
Extrait de l'Imitation de Jésus Christ,
traité spirituel occidental du 15e siècle
Livre II, ch. 4 (trad. Lammenais)
« Si ton œil est vraiment clair, ton corps tout entier sera dans la lumière » (Mt 6,22)
L'homme s'élève au-dessus de la terre sur deux ailes : la simplicité et la pureté.
La simplicité doit être dans l'intention, et la pureté dans l'affection.
La simplicité cherche Dieu ; la pureté le trouve et le goûte.
Nulle bonne œuvre ne te sera difficile, si tu es libre au dedans de toute affection déréglée.
Si tu ne veux que ce que Dieu veut, et ce qui est utile au prochain, tu jouiras de la liberté intérieure.
Si ton cœur était droit, alors toute créature te serait un miroir de vie et un livre rempli de saintes instructions.
Il n'est point de créature si petite et si vile qui ne présente quelque image de la bonté de Dieu.
Si tu avais en toi assez d'innocence et de pureté, tu verrais tout sans obstacle. Un cœur pur pénètre le ciel et l'enfer.
Chacun juge des choses du dehors selon ce qu'il est au dedans de lui-même.
S'il est quelque joie dans le monde, le cœur pur la possède.
Très chers frères : humiliez-vous sous la main puissante de Dieu, pour qu'il vous exalte au temps de sa visite.
Déchargez-vous sur lui de toutes vos sollicitudes, car lui-même prend soin de vous.
Soyez sobres, veillez ; votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rode autour de vous, cherchant qui dévorer.
Résistez-lui, fermes dans la foi, sachant que vos frères dispersés dans le monde, endurent les mêmes souffrances que vous.
Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ, après quelques souffrances, achèvera lui-même son œuvre, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
A lui soient la gloire et la puissance aux siècles des siècles ! Amen !
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-10.
En ce temps-là, les publicains et les pêcheurs s'approchaient de Jésus pour l'écouter.
Et les Pharisiens et les scribes murmuraient, disant : " Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux. "
Et il dit à leur adresse cette parabole :
" Qui d'entre vous, ayant cent brebis, s'il en perd une, ne laisse pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert, pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait retrouvée ?
Et quand il l'a retrouvée, il la met sur ses épaules tout joyeux et,
de retour à la maison, il convoque les amis et les voisins et leur dit : " Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. "
Ainsi, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.
Ou bien, quelle est la femme ayant dix drachmes qui, si elle perd une drachme, n'allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin jusqu'à ce qu'elle l'ait retrouvée ?
et quand elle l'a retrouvée, elle convoque les amies et les voisines et leur dit : " Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue. "
Ainsi, je vous le dis, il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. "
Par le Bx Charles de Foucauld
(1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara Retraite à Nazareth, nov. 1897 (Seuil, Livre de Vie 1966, p. 17 s)
À la recherche de la brebis perdue
Je m'éloignais, je m'éloignais de plus en plus de vous, mon Seigneur et ma vie, et aussi ma vie commençait à être une mort, ou plutôt c'était déjà une mort à vos yeux. Et dans cet état de mort vous me conserviez encore... Toute foi avait disparu, mais le respect et l'estime étaient demeurés intacts. Vous me faisiez d'autres grâces, mon Dieu, vous me conserviez le goût de l'étude, des lectures sérieuses, des belles choses, le dégoût du vice et de la laideur. Je faisais le mal, mais je ne l'approuvais ni ne l'aimais... Vous me donniez cette inquiétude vague d'une conscience mauvaise, qui endormie qu'elle est, n'est pas tout à fait morte.
Je n'ai jamais senti cette tristesse, ce malaise, cette inquiétude qu'alors. Mon Dieu, c'était donc un don de vous ; comme j'étais loin de m'en douter ! Que vous êtes bon ! Et en même temps que vous empêchiez mon âme, par cette invention de votre amour, de se noyer irrémédiablement, vous gardiez mon corps : car si j'étais mort alors, j'aurais été en enfer... Ces dangers en voyage, si grands et si multipliés, dont vous m'avez fait sortir comme par miracle ! Cette santé inaltérable dans les lieux les plus malsains, malgré de si grandes fatigues ! Oh, mon Dieu, comme vous aviez la main sur moi, et comme je la sentais peu ! Comme vous m'avez gardé ! Comme vous me couviez sous vos ailes lorsque je ne croyais même pas à votre existence ! Et pendant que vous me gardiez ainsi, le temps se passait, vous jugiez que le moment approchait de me faire rentrer au bercail.
Vous avez dénoué malgré moi toutes les liaisons mauvaises qui m'auraient tenu éloigné de vous ; vous avez dénoué même tous les liens bons qui m'auraient empêché d'être un jour tout à vous... Votre seule main a fait en cela le commencement, le milieu et la fin. Que vous êtes bon ! C'était nécessaire pour préparer mon âme à la vérité ; le démon est trop maître d'une âme qui n'est pas chaste pour y laisser entrer la vérité ; vous ne pouviez pas entrer, mon Dieu, dans une âme où le démon des passions immondes régnait en maître. Vous vouliez entrer dans la mienne, ô bon Pasteur, et vous en avez chassé vous-même votre ennemi.
« La Douceur, c'est l'amour aux mains tendues pour donner, tout donner et même se donner. L'être qui n'est que don, qui ne pense pas à lui mais à l'autre est un doux. Comme saint François d'Assise, sa douceur s’étend à tout le monde qui l'entoure. Là où il y a la discorde, il cherche la paix ; là où est le désespoir, il met l'espérance ; là où règne la tristesse, il met la joie. Il ne cherche pas à être servi, mais à servir, il veut consoler plutôt qu'être consolé. Ayant banni toute recherche de son propre intérêt, le doux se tourne vers les autres : les bons dont il encourage la bonté, les méchants envers qui il se montre ferme (car douceur ne signifie pas lâcheté), les forts qu'il désarme par sa tendresse, les faibles qu'il encourage par son affection, les saints qu'il confirme par son exemple, les pécheurs qu'il accueille sans juger... Le Doux, c'est Jésus, c'est Jésus crucifié, ayant tout donné pour les autres, jusqu'à son Cœur transpercé. »
« L'Humilité, c'est l'amour aussi, mais l'amour qui reçoit, les mains tendues pour recevoir. L'homme humble se montre petit comme un mendiant, son bonheur n'est pas dans ce qu'il a, ni dans ce qu'il reçoit, mais dans le fait de recevoir, de donner à l'autre l'occasion de faire un don. Pour lui, tout est don, tout est grâce (selon la maxime de la petite Thérèse). L'Humble est un victorieux toujours : « il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse... » (Za 9, 9) dans une foule en liesse. Mais c'est le même, humble et victorieux, qui monte au calvaire en portant sa croix, c'est le même qui sort vivant du tombeau. C'était déjà le même qui naissait dans une crèche ! L'Humble reçoit tout finalement de Dieu. Là est sa victoire : il est dans l'amour, à priori, par choix. Finalement, il ne subit rien puisqu'il consent librement à tout à chaque instant par amour et dans l'amour. L'Humble, c'est Jésus humilié, c'est Jésus crucifié, c'est le Cœur transpercé.
Douceur et Humilité nous ramènent finalement au Coeur transpercé du Christ. Contempler Jésus Doux et Humble de Cœur et vouloir lui ressembler ..."
Mgr David Macaire, Les petites Prières, Petit Guide Spirituel, Éditions Peuple Libre, Lyon, 2015.
N'oubliez pas ces paroles : Dieu vous a donné du temps pour oeuvrer à votre Salut éternel.
Ne le gaspillez pas!
(Ancien Sophrony)
Défendre la Jerusalem intérieure « Chacun doit être, pour autant que cela soit convenable et nécessaire,
quelquefois enfant et quelquefois lion.
Il convient d’être lion lorsque les passions des esprits malins s’élèvent contre nous ;
car «nous avons à combattre, non contre la chair et le sang,
mais contre les principautés et les puissances,
contre les princes de ce monde dans ce siècle ténébreux,
contre les esprits de malice répandus dans les airs»
Let us refrain from passing judgment or condemnation on our neighbor. If we do, then we will not be terrorized by blasphemous thoughts, since the one produces the other./ Puissions-nous nous abstenir de jugement ou de condamnation sur notre voisin. Si nous réussissons, alors nous ne serons plus terrorisés par des pensées blasphématoires puisque nous produisons leur contraire...
La Blessure, Blessure d'amour, blessure divine...
La blessure a pour vertu première de réveiller, de faire sortir de la torpeur, de l'habitude.Il est bon de préciser dès ici la grande différence qui sépare les meurtrissures psychologiques de la blessure spirituelle.
Sur le plan psychologique, l'individu se sent atteint par la méchanceté, l'injustice, le mensonge, la froideur, l'humiliation. Il s'est éprouvé lésé, agressé, il est une victime.
C'est la manifestation d'un monde de laideur, de choses négatives qui l'a affligé. Et, bien sûr, il cherche à être compris, choyé. Son moi doit être guéri de toutes ces blessures.
Mais sur le plan spirituel, l'être n'est pas blessé par des choses douloureuses, il l'est avant tout par l'Amour, la Beauté, la Sagesse, l'Infinité de Dieu.
Il se sent dépassé, profondément atteint et arraché à lui-même.
Ces hautes révélations renvoient l'homme à ses limites, à son insuffisance.
Et à son prétentieux petit moi qu'il ne s'agit plus de conforter mais bien d'oublier, du moins de mettre à sa juste place. Ainsi, la blessure spirituelle offre à chacun la chance de sortir de sa citadelle et de se relier à la Source.
Se reconnaître blessé est un premier pas sur la vole. On peut aborder de trois façons la blessure que l'on ressent: soit on cherche à la refermer, et on se situe au niveau thérapeutique; soit on fait un travail de transformation, à la façon dont la perle naît d'une écharde dans la chair de l'huître, et c'est un chemin initiatique; soit on la garde vive, et c'est la vole mystique.
Dans cette troisième démarche l'être se sait inconsolable parce que touché, appelé par l'infini.
Je tiens à l'écrire une fois pour toute, pour bien faire la distinction entre la valeur transformatrice de la blessure et le goût de souffrir.
Toute dévotion peut connaître des déviations et des perversions. Et toute souffrance peut être récupérée par une religion qui veut asseoir son pouvoir et contrôler ses fidèles.
Or la douleur n'est pas en elle-même sanctifiante et l'humiliation volontaire qui va jusqu'à l'abjection n'a rien d'une délivrance. Le dolorisme est un asservissement tandis que la blessure que chantent les mystiques ouvre à une liberté et à une joie qui rapprochent de Dieu.
Le malaise que ressentent de plus en plus les hommes du monde contemporain, en particulier les habitants des pays riches, viendrait moins des souffrances psychologiques subies que du désir forcené d'éviter toute souffrance, du déni de la blessure.
Grégoire le Grand affirmait clairement que la santé ne consiste pas en l'absence de toute meurtrissures et que la véritable maladie vient de l'oubli de la blessure.
Prenant appui sur la douce plainte de la Bien Aimée du Cantique des Cantiques, «Je suis blessée d'Amour», Grégoire le Grand évoque les atteintes que le péché et le désir font à l'homme endurci, avant de montrer combien l'amour divin touche profondément l'âme devenue sensible, l'âme qui se sent en exil.
Cette blessure irréversible devient brûlure et flamme, aspiration à l'Unique, seul Désir.
L'être spirituel est semblable à l'amante du Cantique qui cherche sans se lasser «Celui que son coeur aime» et par qui elle est profondément marquée Grégoire le Grand en vient à considérer: «La santé du corps n'a plus aucune importance pour celui qui a été frappé par la blessure de l'amour.
En effet, la santé d'un coeur qui ignore la douleur de cette blessure doit plutôt être appelée maladie.
Mais lorsque le désir se met à aspirer fortement vers les chose du ciel, et que la blessure de l'amour devient sensible, l'âme qui auparavant était malade corporellement recouvre maintenant la santé, parce que son trouble la rappelle vers la sûreté du repos intime de l'amour».
La blessure faite par l'Amour est l'unique blessure, celle à laquelle toutes les autres-les physiques, les psychologiques-ramènent.
La blessure irrémédiable, heureuse aussi, causée par l'Amour vient d'une rencontre ineffable, splendide: désormais, celui qui a été touché aspire de toutes ses forces à rejoindre cette immensité qui est son climat, à se fondre* en cet Amour qui est son être véritable, éternel.
La haute blessure l'engage à une approche sans fin, le meut en un désir inlassable.
Ainsi, toute illumination d'amour se révèle en même temps, d'un même coup de flèche ou de lance, blessure inoubliable.
(Jacqueline KELEN)
* Sur ce terme, je tiens à préciser que l'union en l'Amour Divin respecte la personne et ne la conduit jamais à être comme "fondue" dans un Tout..., c'est au contraire le "couronnement" de la personne humaine telle que projettée par Dieu et restaurer dans son intégritée par le Sacrifice du Christ mort et réssuscité qui nous communique pour ce faire la grance Sanctifiante (Déifiante) du Saint Esprit.
(Note du claviste)
DU CÔTE DE NOS FRERES
AÎNES LES SAINTS:
"Abba Isidore
of Pelusia said,
'Many desire virtue, but fear to go forward in the way that leads to it, while others consider that virtue does not even exist. So it is necessary to persuade the former to give up their sloth, and teach the others what virtue really is."
Abba Isidore de pelusia a dit,
" Beaucoup de volonté pour la vertu, mais la peur d'aller de l'avant dans le chemin qui mène au but, tandis que d'autres considèrent que la vertu n'existe même pas.
Il est donc nécessaire de persuader les premiers de renoncer à leur paresse, et enseigner aux autres que, vraiment, la vertu existe."
L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone comme l'ensemble des Eglises Orthodoxes en France et Francophonie fait aujourd'hui mémoire de:
7 juin :
Saint Meriadec,
évêque de Vannes
L'histoire
Ordonné prêtre contre la volonté familiale, la légende veut qu’il effectue plusieurs guérisons miraculeuses avant de traverser la Manche en direction des Cornouailles. Débarqué à Camborne en Cornouailles (une localité se nomme Meiriadog dans la paroisse de Llanelwy, en Flintshire, dans le nord du Pays de Galles2), les persécutions du chef païen Teudar (Theodoric) l’obligent à se rembarquer pour la Bretagnecontinentale. Le saint aborde à Plougasnou où il apprivoise un loup qui terrorisait les environs. Sa réputation miraculeuse attire les foules si bien qu’il doit se retirer dans les environs de Pontivy, « à mille pas du château de Rohan ».
Ayant appris ce retour, le vicomte de Rohan envoya ses messagers à la recherche de son proche parent (ou de son frère, selon certaines versions). Il se rendit bientôt à son ermitage, bâti son ermitage à l'emplacement de l'église de Stival, près de Pontivy, où l'on peut voir sa cloche à main ; son sarcophage se trouverait dans le cimetière de Noyal-Pontivy. Il aurait été nommé évêque de Vannes. pour lui demander son aide contre des brigands de la région. Le saint déchaîna contre eux « le feu du ciel ». En gage de gratitude, le vicomte de Rohan fonda à la demande de saint Mériadec trois foires dans la paroisse de Noyal-Pontivy, (le 6 juillet, le 8 août et à la Saint-Michel).
À la mort de l’évêque de Vannes, Mériadec fut élu à ce siège épiscopal, probablement en 6591, et consacré dans la cathédrale de Dol-de-Bretagne. Sous ses vêtements épiscopaux, le saint continua de porter le cilice jusqu’au 7 juin d’une année indéterminée où il remit son âme à Dieu. Il aurait été inhumé en la cathédrale de Vannes.
O Meriadec saint ermite,*
par ta simplicité, tu attira nombre d'âmes à Dieu.*... Près de l'église de la Mère de Dieu à Camborne,*
tu fis jaillir une source guérissante.*
Nous glorifions Dieu Qui t'a glorifié.
En 1985 puis en juin 1986, des peintures murales ont été mises à jour, encadrant la maîtresse-vitre du choeur et racontant la vie de saint Mériadec. Classées aux Monuments historiques, elles ont été restaurées par l'entreprise Pierre Laure.
Elles étaient pourtant déjà partiellement visibles en 1883 pour l'abbé Euzénot qui décrit "huit fresques qui, pour être anciennes, n'en sont pas moins détestables". ('Bull. S.A.F. 1883 p. 282). Quatre autre étaient masquées.
Pour les dégager, l'atelier Jean Jubin a du déposer un retable du XVIIIe siècle réalisé par le sculpteur Louis-Marie Le Magado et le peintre Martin Le Corre, retable en bois polychrome classé Monuments historiques en 1982 :
...
Stival, ancienne trève de Malguénac, est sur le territoire de la puissante famille de Rohan dont l'origine remonte à 1120 et, à cette époque, c'est Jean II de Rohan (1452-1516) qui est vicomte de Rohan, de Léon et comte de Porhoët. Avec son épouse Marie de Bretagne, il exerce une puissante activité de mécénat architectural et artistique ( voir Le retable de la chapelle Notre-Dame de La Houssaye à Pontivy (56). ), dans le souci d'étendre son influence et de devenir duc de Bretagne.
Son souci de doter la chapelle de Stival d'un cycle de peinture dédié à la vie de saint Mériadec est en relation avec la nécessité d'assurer leur légitimité et d'enraciner leur pouvoir puisqu'en 1479, le vicomte de Rohan avait fait établir un Mémoire où il soutient qu'il descend du troisième fils du roi Conan; les autres fils étant saint Mériadec, l'aîné, et le successeur du roi Conan, le second. Il remonte ainsi, "de père en fils en droicte ligne masculine" au roi Conan, du Ive siècle, avec une double ascendance royale d'une part (plus ancienne que les ducs de Bretagne et que les rois de France), sainte d'autre part avec saint Mériadec, évêque de Vannes. (Voir André-Yves Bourgés, Le contexte idéologique du développement du culte de saint Mériadec, http://fr.scribd.com/doc/2348375/Le-culte-de-saint-Meriadec )
Dans le même temps , Jean II fait construire le château actuel de Pontivy, habitable vers 1485, et vers 1500 sa chapelle est consacrée à saint Mériadec.
Deux autres sanctuaires honorent ou honoraient saint Mériadec : l'église de Noyal-Pontivy, où se trouve ce qu'on nomme "le tombeau de saint Mériadec" ; et Saint-Jean-du-Doigt à Plougasnou, dont l'église est construite sur un ancienne chapelle dite de Traon-Mériadec et qui conserve une statue et une relique du saint. Ce dernier lieu est bien situé sur les terres d'influences des vicomtes de Rohan, comtes de Porhoët (Pontivy et Noyal-Pontivy) mais aussi vicomte de Léon.
Le vicomte (ou les chanoines à son service) pouvait citer en référence la Vita de saint Mériadec du Légendier de la cathédrale de Vannes (perdu depuis), ou un lectionnaire de la cathédrale de Tréguier (perdu depuis la révolution, mais une copie est disponible).
Nous disposons actuellement de la Vie de saint Mériadec étable par le frère Albert Le Grand dans sa Vie des saints de bretaigne armorique, Nantes, 1637ou de celle de dom Guy-Alexis Lobineau Les Vies des saints de Bretagne, Rennes 1725link.Les Propres des diocèses (partie des bréviaires propre à chaque diocèse pour célébrer les saints locaux) relatent aussi sa légende : Propre de Nantes de 1790, Propre de Vannes de 1660, 1726 et 1757.
Les peintures murales.
Ce ne sont pas des fresques, dont la peinture est appliquée sur un enduit frais, a fresco, et qui sèche ne même temps que lui, mais des peintures a tempera, dont les pigments sont liés à l'oeuf (jaune d'oeuf ou oeuf entier) ou parfois le miel ou le lait et appliqués sur une préparation sêche de plâtre ou de craie : elle est difficile à utiliser car elle sèche vite, durcit et devient insoluble. De plus, elle est sensible à l'humidité. L'aspect en est mat. A Saint-Mériadec, les pigments (rouge de cinabre, bleu azurite, vert de cuivre) protégés par l'écran du retable, ont préservé leur éclat, .
La datation a pu être précisée par l'étude des costumes et évaluée à la fin du XVe siècle (1480-1500, Charles VIII). En effet, les hauts-de-chausse unis ou rayés, les pourpoints resserrés à la taille, les couvre-chefs à large bords, et le style des chaussures sont caractéristiques.
Elles sont organisées en deux sous-ensembles, l'un à gauche du vitrail illustrant l'engagement de Mériadec dans la vie ecclésiastique puis d'ermite, l'autre à droite montrant son accession malgré sa volonté au poste d'évêque de Vannes. De chaque coté, six panneaux organisés en deux registres se lisent en débutant en haut à gauche.
Je donne en titre celui que je trouve édité sur une plaquette distribuée dans l'église aux visiteurs.
J'ai transcrit les inscriptions en moyen-français comme j'ai pu, n'en ayant pas trouvé de relevé. Les erreurs y sont certainement nombreuses, d'autant que leur conservation est parfois trés médiocre ou parcellaire. Ces légendes répondent à un modèle très répandu sur les vitraux de la même époque (et sur celui de la Passion, de 1552, ici même) débutant par Comment... Des tildes remplacent les lettres m dédoublées, je les ai indiqué entre parenthèse. La première lettre de chaque inscription est peinte en rouge, comme dans les manuscrits et les incunables.
Après cette inscription, j'indiquerai le passage de la Vie de saint Mériadec qui lui correspond.
Puis j'étudierai les détails de l'image.
I. Mériadec, fils du roi Conan et frère des Rohan.
a) Inscription: Com(m)ent saint mariadeuc, filz du duc de bretaigne . descendu de la ligne du roy cognan prouche du vico(m)te de rohan . Lequel saplicquoyt à dieu le ciur si fort qu'on s'emerveilloyt de la saincte vict qui demenay en (n) la tennelle.
b) Selon Albert Le Grand, saint Mériadec naquit en 758 en Bretagne armorique, et ses parents l'envoyèrent à la cour du roi de Bretagne"et y demeura cinq ans entiers, vivant parmi les autres courtisans sans se souiller des vices ordinaires de la cour, comme la salamandre dans le feu sans se brûler. Il était dévot envers Dieu, lequel il servait fidèlement."
L'inscription est proche du texte latin du Bréviaire de Vannes de 1589, reprenant le lectionnaire de cette ville : Beatus Mereadocus de genere Brittannorum ex recta linea consanguinitatis Conani regis magnifici procreatus.
c) On admet que Mériadec naquit plutôt au début du VIIe siècle. Le roi légendaire Conan-Mériadec serait né en Grande-Bretagne à la fin du IVe siècle, puis serait devenu chef de guerre en Gaules comme duc d'Armorique avant de devenir le premier roi de Bretagne.
d) l'image montre Mériadec assis en train d'étudier, et quatre autres personnages, dont le roi. En arrière-plan, un paysage riche en constructions (tour, toits) sans perspective, avec deux arbres, deux personnages près de la tour et un autre gravissant une côte.
L'étude des chapeaux montre trois types : celui de Mériadec rappelle le bonnet carré des clercs et se retrouve sur la tête du personnage du milieu. Nous voyons aussi deux chapeaux en forme de cône, et un chapeau à larges bords orné d'une médaille. Comparons aux portraits de Charles VIII (1483-1498):
II. Mériadec donne ses biens aux pauvres, se fait moine.
a) Inscription : Com(m)ent il don(n)a son bien aux povres; et puis laysa laytat (mondagey?) et semut en ce lieu cy et hermittant au parmi d'un hope qui estayt ycy pour lors amille pas du chasteau de pontuit estant vestu des plusgros d...
b) Albert le Grand : "Mériadec resta cinq ans chez le roi Conan puis décida de revenir chez lui, où son père voulut le marier ; devant le refus du jeune homme et son souhait de rentrer dans les Ordres il l'établit comme riche ecclésiastique, pourvu des meilleurs bénéfices : "il reçut tous les ordres par les mains de l'évêque de Vannes, saint Hincweten, jusqu'à la prêtrise inclusivement. Ayant chantré Messe, il jugea que cette dignité recquérait un genre de vie toute autre que celui qu'il avait mené par le passé". Il se démit de tous ses bénéfices, vendit son patrimoine et distribua ses biens aux pauvres, "et se retira en un lieu fort écarté et solitaire, au vicomté de Rohan, non loin de la ville de Pontivy".
c) Cet endroit retiré à mille pas du chateau de Pontivy, c'est bien-entendu Stival, à l'endroit où la chapelle fut construite.
d) L'image : Mériadec est vêtu comme sur l'image précédente ; il donne des pièces de monnaie à trois pauvres, pieds nus, ou estropiés marchant avec canne ou béquilles. En arrière-plan, l'une des trois tours du chateau de Pontivy. Il reste à interpréter le personnage coiffé d'un turban.
III. Le saint ermite en prière à Stival, près Pontivy.
a) Inscription : Com(m)ent il estoyt en noraysson davant deux pierres dont lungne est a céans et l'autre...
b) Je ne trouve pas mention de ces pierres dans la Vie d'Albert le Grand ni dans celle de dom Lobineau ; mais cela semble faire allusion à des lechs, et notamment à la pierre surnommée "prie-dieu de Mériadec" qui se dresse à quelques mètres au sud de la tour de l'église. "Haut de 1m75 à partir du sol, il a été dans la partie supérieure de la face est, sur une longueur de 0,90m, [taillé profondément au dessus de la base qui restant en saille, formerait ainsi une sorte d'accoudoir. Dans la partie amincie apparaissent des restes de sculpture,[...]} comme un fut de croix surmonté par un triangle de façon à figurer une croix de Saint-André[...] Le sommet du lech est creusé d'une cavité où est plantée une petite croix de pierre à branches courtes et de longueur différente. La face ouest porte en creux comme la trace d'un pied de chêvre. D'après la tradition locale, assez peu respectueuse en cet endroit, saint Mériadec était souvent distrait en ses prières par les ébats d'une chêvre qui venait le visiter. Un jour, saisi d'impatience, il se leva, se plaça derrière l'animal et d'un coup de pied vigoureux, le précipita sur le lech qui se creusa sous le pied de la chêvre. En même temps, lélan fut si fort que le pied du saint, rencontrant une pierre, y rentra profondément, laissant un sillon sous la forme d'une chaussure gigantesque. Cette pierre, lors de la construction de l'église fut mise dans le mur, du latéral sud, près de la cage d'escalier, où on la voit encore." (abbé Euzénot, B.S.A.F.). Ce lech a bénéficié des compétences de la Société préhistorique de France, qui révèlé dans son bulletin en 1916 que cette chêvre n'était autre que le Diable. Pierre Saintyves, de la même société, a pu reconnaître dans la croix de saint-André de la face est une croix "certainement carolingienne". Ce lech est sans-doute le même qui est signalé comme situé dans le cimetière, décrit comme "lech à croix sculpté" et nommé "oratoire de St-Mériadec".(Bull. Soc. Polym. Morb. 1861) ;
c). on objectera que, si les pierres qui figurent sur l'image ressemblent tout-à-fait à des menhirs ou des stèles christianisées, on n'y voit pas la chêvre. Je répondrai ce que Saint-Exupéry répondit au Petit-Prince qui voulait son mouton : "ça, c'est la caisse, le mouton que tu veux est dedans". La chêvre, elle, est dans l'oratoire et on voit son ombre près de la porte.
On voit aussi à gauche, à nouveau, le chateau de Pontivy, ses mûrs sans fenêtres, son pont-levis et ses trois tours.
contiennent la seule représentation connue du château féodal de Pontivy avec ses quatre tours.
IV. Il refuse l'offre de revenir à la cour royale.
a) Inscription : Com(m)ent l eut de...plusieurs de se parents et amis vid..du saint moine yci en l(herm)itage... le..les aultres pour le ramener au monde dont il refusait la (moralité?).
b) Albert Le Grand : "Ses parents, ayant eu avis de son intention tâchèrent à l'y divertir et y employèrent le crédit & sollicitaion du seigneur de Rohan, son premier parent, et mesmes celui du roi, et des principaux de la cour. Mais l'amour de Dieu l'avait tellement prévenu qu'il fut insensible à toutes leurs persuasions".
c) Sur l'image, le roi se distingue aisément par sa couronne et son camail d'hermines ; les autres nobles portent le chapeau à larges bords. Le moine porte à la ceinture un chapelet à sept gros grains, comme les sept douleurs de la Vierge.
V. Il prie le vicomte de Rohan de poursuivre les voleurs.
a) Inscription : ??
b) Albert le Grand : "Le vicomte de Rohan, son proche parent, l'étant allé une fois voir, saint Mériadec se plaignit à luy du dommage que les paroisses circonvoisines receviaent journellement de quelques voileurs qui, sortant de quelques cavernes de la prochaine forest, se rueoient à l'improviste sur le plat pays & commettoient de grand exces de brigandages sur le pauvre peuple qui en estoit extrémement grevé, l'exhortrant à donner ordre de faire justice de ces voileurs & en nettoyer le pays. Le vicomte lui répondit qu'il l'eut bien désiré, mais qu'il ne le pouvait aisément faire. Alors le Bienheureux saint Mériadec lui répartit : "Mon cousin, octroyez-moi trois foires franches pour la paroisse de Noyal : l'une pour les Nones de juillet ( qui est le sixième du mois), l'autre le sixième des Ides de septembre (c'est le huitième du mois), le troisième le premier jour d'octobre, & je les extermineray en quelle sorte que jamais plus le pays n'en sera incommodé. Le vicomte luy accorda sa demande, et en peu de jours, le saint accomplit sa promesse, et par ses prières débarrassa le pays des ravines de ces brigands. Ce que voyant ledit seigneur de Rohan, il rendit graces à Dieu et à saint Mériadec & octroya les trois susdites foires, qu'il fit confirmer par le roy & publier par toute la Bretagne".
c) Il se tenait dix foires à Pontivy, sept qui duraient un seul jour, et trois qui duraient sept à dix jours : la Foire de la Noyale qui commence le cinq juillet, la foire de Houssaye le neuf septembre, et la Broslade le vingt-deux octobre. Les foires de Noyal attiraient plus de gens que partout ailleurs et les seigneurs de Rohan y tenaient leurs "plaids", séance de justice annuelles. La situation de Noyal-Pontivy entre Oust et Blavet fit de ces foires des évenements commerciaux de première importance, si bien "qu'on assiste à l'abandon du réseau routier gallo-romain et à l'essor de Pontivy comme nouveau noeud routier "(http://www.tudchentil.org/spip.php?article697)
Cet épisode est loin d'être une quelconque anecdote puisqu'elle se situe au coeur du pouvor économique et judiciaire des Rohan ; car ce sont ces foires médièvales qui ont fait la fortune de la famille, et il est capital de montrer la légitimité des droits perçus par les seigneurs de Rohan : nécessité d'insister sur la franchise de ces foires, sur le fait qu'elles auraient été "octroyées" par le vicomte, "confirmées" par le roi, et "publiées par toute la Bretagne". Mais le fait que ces foires soient instituées en même temps que le pays était débarrassé de ses voleurs est tout aussi capital, comme l'illustre le conflit qui amena Alain VI de Rohan à défendre en 1285 son droit et privilège de punir un voleur en sa ville de Pontivy : l'exercice de la justice, le droit de châtier est l'expression hautement symbolique du pouvoir des vicomtes.
La préoccupation des Rohan d'établir une parenté avec saint Mériadec semble n'être apparue qu'au XIVe ou XVe siècle (avec une première mention de ce saint dans leurs actes officiels en 1438), et André-Yves Bourges fait l'hypothèse d'un moine au service des Rohan au chateau de Pontivy, voire d'un scriptorium en leur abbaye cistercienne de Bon-Repos, pour rédiger une Vita de saint Mériadec en 1430 afin de participer à une mythification des origines. Et il se trouve que les foires de Noyales furent peut-être l'occasion de ce projet de mystification par l'hagiographie factice ou réécrite, puisque c'est deux ans avant cette date de 1430, le 18 octobre 1428, que le duc Jean V donna à Alain IX de Rohan les lettres stipulant que "Et en regart de trois foires autrefois fondées en son terrouer de la vicomté de Rohan en l'honneur de saint Meriadech et de sainte Noyale, nommées Noyal, la Houssaie et la Broaladre, quelles tousdiz ont esté et sont francehes de touz devoirs, requerant que les y vuillons maintenir, nous voulons et octroions pareillement que aucuns desd impostz n'y soient levez et que lles en demeurent franches et quictes."
d) l'image montre Mériadec face à trois cavaliers (le vicomte, le roi et un troisième) et trois ecuyers. Les données concernant le costume abondent : je note les chausses rayées ; l'éperon parfaitement visible ; la chevelure mi-longue, etc...
VI. La cloche de Mériadec guérit une femme sourde.
a)Inscription : ...plusieurs maladies...
b) Albert Le Grand ne dit rien d'autre que ceci : "Sa sainteté était si connüe par toute la Bretagne que de toute part le peuple se rendoit en son Hermitage pour participer aux graces et faveurs que Dieu lui départoit par ses mérites".
En 1725, dom Lobineau est plus prolixe : "Il n'est point incroïable, après un changement si extraordinaire où sa persévérance égala sa ferveur, qu'il ait, comme on a dit, rendu la vüe aux aveugles et l'ouïe aux sourds, guéri les boiteux, fait marcher les muets, appaisé les tempêtes, procuré un heureux retour aux mariniers, délivré les hommes de l'obsession des démons."
c) l'image trouve sa source ailleurs: dans la présence en la chapelle du Bonnet de Saint Mériadec, une cloche en cuivre battu de 21 cm de haut avec l'anse, en forme de bonnet carré, muni d'un battant. Sur l'un de ses cotés on lit les mots PIR TUR FIC IS TI, écrits de haut en bas. Elle appartient au groupe des six cloches à main d'origine gauloise ou irlandaise conservées en Bretagne, avec celle de Saint-Pol Aurélien en la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Haut=Moyen-Âge), celle de saint Ronan à Locronan, celle de la Société d'émulation des Cötes d'Armor ( venant peut-être de Perros-Guirrec) du XIIe siècle . Elles étaient initialement frappées de l'extérieur comme des gongs, et possédent toutes des capacités de guérir certains troubles. Celle de saint Mériadec passe pour soigner les maux de tête et d'oreille, et même la surdité. Elle appartient au trésor paroissial depuis les temps immémoriaux, et la tradition en attribue la possession à Mériadec lui-même. Au commencement de la Révolution, elle fut transportée à Pontivy, mais les habitants de Stival allèrent la rechercher. En mars 2009, elle fut dérobée lors du cambriolage du presbytère, puis retrouvée à Cannes en août.
Lors du pardon de saint-Mériadec, elle est portée en procession, et les fidèles peuvent demander que leur soit imposée la cloche, exactement comme on voit le saint le faire sur la peinture murale.
d) l'image montre que Mériadec a perdu deux grains a son chapelet ; il bénit une femme en lui imposant la cloche, alors que deux estropiés accourent au bruit des miracles qui s'accomplissent ici.
VII. Il refuse aux chanoines de devenir évêque de Vannes.
a) Inscription : Com(m)ent on luy présenta les lectres pour être évesque de Vennes lequel estoyt elleu par le conseil des chanoines et bourgeois de la cyté la quelle chose il refusa du tout en tout.
b) Albert Le Grand : "Cependant que saint Mériadec ravissait toute la Bretagne de sa sainteté, saint Hincweten, évesque de Vennes, vint à mourir ; duquel les obsèques faites, le clérgé et peuple s'assemblèrent pour faire élection d'un pasteur digne de posséder ce Siège et convinrent unanimement en nostre saint Mériadec, lequel fut eleu et déclaré evesque de Vennes, et députèrent quatre chanoines pour l'aller trouver & lui faire scavoir l'élection qu'ils avoient faite de luy, les chargeant expressément que, sans avoir égard à ses excuses, ils l'amenassent en ville. Il le furent trouver en son Hermitage et luy firent scavoir leur commission, dont il fut bien étonné, se voyant obligé de quitter sa cgère solitude et de s'en retourner de rechef converser parmi les hommes, et ne voulait condescendre à leur requeste, rejetant loin de soy la pesanteur d'un si lourd fardeau trop disproportionné à ses faibles épaules. "
c) La "liste de évêques de Vannes" donnée par Wikipédia donne effectivement, après saint Patern, premier évêque du Ve siècle, saints Clément, Modeste, Armand, Saturnin, Guénin, Ignoroc, Budoc, un saint Hinguéthen (657-659 ?) auquel succède Mériadec quatorzième évêque de Vannes de 659. Cela ne fonde en rien l'historicité de cet épiscopat légendaire.
L'élection, ou désignation canonique, n'est pas un vote sans gravité, une proposition banale, mais un processus réglé par le droit canon, où le Chapître épiscopal qui gére la succession après la mort de l'ancien évêque désigne un titulaire dans un choix qui sera ensuite confirmé par le supérieur hiérarchique (à moins que l'élection soit faite par provision apostolique en consistoire). Mais cela ne se fait pas, comme jadis où une cerémonie le scrutinium serotinum,précèdait le samedi soir le sacre du lendemain, en un jour, mais donne lieu à de longs débats, études de questions, réponses à des points du droit canon, enquête approfondie sur la personnalité de l'impétrant, lors de ce qui se nomme "le procès de confirmation" où un juge confrmateur s'enquiert d'éventuels empêchements.
Cette élection fait accéder à la titulature, au titre qui va conférer les pouvoirs sacerdotaux (la charge de sanctifier) et les pouvoirs pastoraux (enseignement et gouvernement), les pouvoirs temporels n'étant octroyé qu'après serment de fidélité au roi de France.
Face à la gravité et la lourdeur de cette élection, on imagine bien qu'un "refus" de l'intéressé ne soit pas vraiment de mise, et qu'un membre du clergé ne puisse décliner, ne serait-ce que par obeissance, la charge qui lui est confiée; d'ailleurs, il est déjà titulaire, et investit du droit au siège épiscopal. Les lettres qui lui sont présentées ne sont pas des courriers, mais les titres de sa nomination.
d) l'image
Légende : on note l'orthographe lectres, "lettres officielles", que l'on retrouve indirectement dans notre "lecture". Le latinlittera, "caractère d'écriture" a donnélettre, "missive, acte officiel, écrit", et au XVe siécle on emploie les formes lettres (180 occurences dans le dictionnaire du Moyen Français 1350-1500) et lectres (27 occurences).
pour les différentes lettres d'armes, missives, minatoires, pendantes (où un sceau est attaché par un ruban), procuratoires, répulsoires, réquisitoires, révocatoires, subreptices (frauduleuses), testimoniale, d'admonition, de complainte, de créance (qui donne pouvoir à un ambassadeur de converser avec l'interlocuteur), de debitis, de pareatis ou de vidimus, et j'en passe. On remarque aussi l'orthographe evesque, rappelant que notre mot évêque dérive de la forme raccourcie episcu, du latin episcopus, "surveillant, qui supervise".
image : derrière l'ecclésiastique en surplis, qui a ôté son chapeau en signe de respect et qui tend les fameuses lectres, le personnage qui reste coiffé, vêtu d'un manteau douilletement garni de fourrure à l'encollure, pourrait être le vicomte de Rohan, lequel portait à la ceinture sur chacune des peintures précédentes une aumonière bien large : cette présence rappellerait que c'est l'appui du vicomte qui permet cette nomination, en remerciement de l'épisode des voleurs et des foires.
VIII. Il accepte enfin, devant toute une délégation.
a) Inscription : Com(m)ent ...Mariadeuc ellut évesque de vennes par...les évesques de bretaigne et des plus pu...et bourgeois vinrent..à son hermitage et lamenèrent par toute...commandement du pape.
b) Albert Le Grand : "Les commissaires, voyans que leurs prières et persuasions ne servoient de rien, l'enlevèrent de force et l'emmenèrent à Vennes, où tout le peuple le reçeut avec une joie extrème & ne bougèrent d'auprès de luy de peur qu'il n'échapast, jusqu'au lendemain que tous les évesques de Bretagne s'estans assemblés en l'église cathédrale de Vennes, il fut déclaré Evesque de ladite Ville & peu-après fut sacré en l'Église de Saint Samson à Dol, par l'archevesque dudit lieu, Métropolitain de Bretagne, et vescut quelques années an cette prélature, s'aquittant en bon Pasteur à l'endroit de ses Oüailles."
c) La mention de la cérémonie à Dol est anachronique, puisque le diocèse de Vannes dépend de la province ecclésiastique et de l'archidiocèse de Tours ; ce n'est que sous Nominoé, en 848, que Dol prétendit au titre d'archevéché, avant que les évêques de Tours n'obtiennent en 1209 le désaccord officiel du pape. Cet anachronisme subsite si on accepte la date de naissance de saint Mériadec proposée par Albert Le Grand en 758, mais on s'accorde plutôt pour placer sa nomination à Vannes en 759.
d) image : l'ermite est face à un chanoine en surplis et à quatre autres personnages, alors qu'un cardinal se tient sur son cheval en second plan.
IX. Mériadec sur son trône épiscopal.
a) Inscription : Com(m)ent il fut élevé à la dignité d'evesque de vennes et non obstant que toujours il refusa cette dignité disant que...quand il conn.. la prendre il la prit par ..diance.
b) Albert Le Grand : cf peinture VIII
c)
d) image : elle représente l'investiture à Dol par un évêque et un archévêque, ou "consécration", qui précède ce que l'on nomme "l'intronisation" , ou "inauguration", ou "installation", ou "prise de fonction" dans sa cathèdrale après sa "joyeuse entrée" en sa ville. C'est alors une fête pleine de faste, de cantiques et d'acclamations, sous les volées des cloches, depuis les remparts à travers les rues pavoisées, dans un grand cortège triomphal où, Chapitre épiscopal en tête, tout le clergé régulier et séculier, les échevins et notables et le bon peuple des fidèles du diocèse accompagnent le prélat jusqu'à son trône, ou chaire épiscopale dans le choeur tendu de tapisseries pour la lecture des "lectres" accréditant le bon berger de la part du Saint-Siège. Quel joyeux advénement (jocundus adventus) que cette première entrée (primus ingressus), et que le banquet qui la concluera! Certes le rituel en cours lors de la création de ces peintures n'est attesté que depuis le XIIIe siècle, mais l'adventus des magistrats ou de l'empereur du monde romain est accordé aux évêques de manière documentée dès le VIe siècle au Nord des Alpes, selon la "coutume gauloise" (Gaule gallo-romaine) de faire parader l'évêque sur son siège dans les rues .
Revenons à la consécration, ou ordination de l'évêque : elle doit se faire avec l'approbation du pape, par l'évêque métropolitain ou archévêque assisté d'au moins deux autres évêques, lors d'un sacrement dont la matière, son acte essentiel, est l'imposition des mains en silence sur la tête du futur prélat, alors que sa "forme" est la prière consécratoire qui suit. Vient ensuite l'onction d'huile sur la tête.
Ici, ces étapes ont été réalisées (sinon Mériadec serait agenouillé devant l'archévêque), et nous arrivons au moment où sont remis l'anneau épiscopal, la mitre, la crosse, avant que ne soit présenté le livre des Évangiles (à droite). J'omets les gants, les fameux chirothèques car ils ne sont, selon le rite, portés que par l'évêque consécrateur (l'image est scrupuleuse sur ce point) et ne seront remis au nouveau collègue qu'après la bénédiction. Ils sont ici violets, et devraient être orner au dos d'une broderie. Et puis il ne faudrait pas oublier les sandalia, les sandales épiscopales basses comme des pantoufles, ni et les bas liturgiques ou caligae, en soie entrelacée de fil d'or ou richement brodés, dont la couleur est assortie à la chasuble. Ces sandales ne se portaient que lors des messes pontificales solennelles, comme lors de l'ordination. On ne sait rien des bretelles épiscopales.
Il manque donc un évêque ; deux clercs (chanoines) portent le surplis, un personnage à droite n'est que partiellement visible, alors qu'à gauche un autre, ceint d'une épée et porteur d'un mystérieux objet au bout d'un bâton, gravit un escalier, petite énigme iconographique.
Les prélats sont vêtus d'une chasuble orfrayée (l'une rouge, l'autre or, et la troisième bleue). Les mitres sont dites auryphrigiales, précieuses ou dorées, car leur drap est couvert de perles et orné de broderies de fil d'or et de pierres précieuses.
X. Evêque, il continue à prendre soin des pauvres.
a) Inscription : Com(m)ent oetoyt touhours la b... et accomplissait les..purs de ..il faysot miracles aux gentz et aux bestes misericorde.
b) Albert Le Grand :"Il estoit fort compassif et miséricordieux, envers les pauvres affligez, rude et austère envers soy-même, doux et bénin envers son prochain.
c)
d) image : saint Mériadec fait la charité en tenue épiscopale, avec une chasuble qui semble ornée de scènes religieuses. Un cavalier richement vêtu ( le vicomte ?) nous permet d'étudier les chaussures, basses, à lanière, et à bout carré, qui voisinent avec celles du mendiant.
XI. Il enseigne la Bonne-Nouvelle de l'Evangile.
a) Inscription : Com(m)ent il enseignait la bonne doctrine ver..les chanoines + autres gens pour vivre sellon les com(m)andements de dieu.....du monde en leur sont contraires au salut des povres animes.
b) Albert Le Grand : ?
d) image : la bonne surprise de celle-ci est de découvrir, sur le bas du surplis du diacre qui suit Mériadec en portant les saintes Écritures, une inscription : ESTIENNE LEVR, semblable à celles par lesquelles les artisans signaient leur travail. On voudrait en savoir plus, on cherche, on soulève du regard les robes des chanoines... Le premier ressemble à Raminagrobis, un saint homme ... vivant comme un dévot ermite, faisant la chattemite,... bien fourré, gros et gras...avec sa soutane fourrée de haut en bas et autour des poignets, dédaignant le surplis qu'il porte sous le bras mais qu'il a pris soin de faire garnir d'éléments de fourrure (de belette à n'en point douter) qui pendent en passementerie caline ; après cette pieuse majesté fourrée vient un clerc en robe rouge qui compte ses arguments selon le comput digital. Je vous réserve la surprise de son surplis où sont peintes les lettres O RENNESIEN OR LEVQV qui pourraient correspondre à un artiste du nom de Léveque. On peut s'amuser à y voir une certain Etienne Léveque, artiste peintre.
XII. Il s'éteint en l'an 666.
a) Inscription: ...din les frères chanoines...
b) Albert Le Grand : Enfin, ayant gouverné son Église en grande sainteté, il passa de ce séjour mortel à la gloire immortelle. Son saint corps fut inhumé en sa Cathédrale, ou Dieu a fait plusieurs miracles par son intercession, comme aussi au lieu de son Hermitage.
c) Albert Le Grand ne donne pas la date du décès, alors que dom Lobineau mentionne la date fantaisiste de 1302. Saint Mériadec est fêté le 7 juin, date présumée de son déces. C'est le propre de Vannes qui donne la date de son ordination en 659 et celle de son décès en 666 (circa annum 666 ...obiit).
d) image : le corps de saint Mériadec est étendu et un personnage prie à ses pieds, dans la position d'orant des donateurs de peinture et vitraux ; il porte l'aumonière qui caractérisait précedemment le vicomte de Rohan. Derrière lui, un enfant de choeur ou diacre lit ou chante sur un livre de prières. En arrière, un autre clerc en surplis tend un objet brillant comme l'or, alors qu'il a dans la main droite un panier. Plus près de nous, un autre encore place dans la main gauche du saint une sorte d'étendard doré à motifs rouge et vert. Un chanoine en chasuble chante chaleureusement. La mitre de l'évêque est posée à terre, mais une auréole semble bien avoir pris sa place autour de la tête de Mériadec. Un crucifix est présentée par un acolyte.
Conclusion.
Si nous pouvions déplacer l'autel à baldaquin du choeur, nous verrions ces douze panneaux de peinture datés de 1480-1500 se développer en deux ailes autour du vitrail de l'Arbre de Jessé de 1552.
Les peintures murales ont été commanditées par Jean II de Bretagne, vicomte de Rohan, pour illustrer par une hagiographie légendaire une ascendance royale (Conan Mériadec) et uen parenté sainte avec saint Mériadec : ce programme relève de tentatives de diffusion iconographique d'une filiationmythologique.
Loin d'être propre aux Rohan, cet effort de filiation avec des héros, des rois, des saints ou des dieux est constant, et c'est lui qui assure, par le biais de travaux rédactionnels de moines et d'abbés assujéttis aux puissants, le développememnt des cycles légendaires.
Que ce soit la légende de Mélusine pour les Lusignan, que ce soit la légende de Troie pour les rois Francs avec le prince mythique Francion ou pour les Bretons dans le Roman de Brutavec Brutus, petit-fils d'Énée, les Princes ont tenté de fonder leur pouvoir sur des mythes de fondation.
La mise en parallèle, en la chapelle saint-Mériadec de Stival, de cette acendance royale et sacrée avec l'ascendance de Jésus avec le roi David par l'arbre de Jessé est saisissante, et éclaire tout à la fois notre compréhension du vitrail (frappé en superiorité des armes des Rohan et de Bretagne) et du cycle de peinture qui l'encadre.
Guy-Alexis Lobineau :Les Vies des saints de Bretagne, Rennes 1725
Angélus…
L’ange du Seigneur apporta l'annonce à Marie
Et elle conçut du Saint Esprit
Je vous salue Marie…
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je suis la servante du Seigneur
Qu’il me soit fait selon sa Parole
Je vous salue Marie…
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Et le Verbe s’est fait chair
Et il a demeuré parmi nous
Je vous salue Marie…
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Priez pour nous Sainte Mère de Dieu afin que nous soyons rendus
dignes des promesses du Christ.
Daignez Seigneur, répandre votre grâce en nos cœurs, afin qu’ayant
connu par le message de l’ange, l’incarnation du Christ votre Fils Bien-aimé, nous
arrivions par les mérites de Sa passion et de Sa Croix à la gloire de Sa
Résurrection, par ce même Christ notre Seigneur qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit, Dieu unique aux siècles des siècles. Amîn!
Magnificat…
Mon âme exalte le Seigneur,
Exulte mon Esprit en Dieu mon Sauveur.
Il s’est penché sur son humble servante,
Désormais tous les âges me diront bienheureuse
Le Puisant fit pour moi des merveilles,
Saint est son Nom.
Son amour s’étend d’âge en âge
Sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
Il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leur trône,
Il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
Renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur,
Il se souvient de son amour.
De la promesse faite à nos pères,
En faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père au Fils et au Saint Esprit,
Maintenant et pour les siècles des siècles. Amîn.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE A MARIE, NOTRE MERE
Ô Toute Pure, sans tache, sans souillure, immaculée,
Vierge souveraine, épouse de Dieu,
par ton enfantement merveilleux,
tu as uni le Dieu-Verbe aux hommes
et ramené dans les cieux notre nature bannie.
Ô toi, seul espoir des désespérés, secours des opprimés,
protection vigilante de ceux qui ont recours à toi,
et refuge de tous les chrétiens,
ne prends pas en dégoût le pécheur que je suis,
maudit, corrompu tout entier,
en pensées, en paroles, en actions honteuses,
et devenu, par légèreté d’esprit,
esclave des plaisirs de la vie.
Mais toi, Mère du Dieu Ami des hommes,
dans ton amour bienveillant,
prends pitié de moi pécheur et prodigue ;
reçois ma supplique, bien qu’elle soit proférée
par des lèvres souillées.
Usant de ton autorité maternelle,
supplie ton Fils, notre maître et Seigneur,
qu’il m’ouvre à moi aussi les entrailles de Son amour et de Sa bonté,
sans s’arrêter à mes fautes sans nombre ;
qu’Il me ramène à la repentance
et me considère comme un fidèle artisan de Ses volontés.
Assiste-moi toujours de ta miséricorde,
de ta compassion, de ton amour bienveillant.
En cette vie, sois l’aide et le secours chaleureux,
le rempart contre les assauts de l’ennemi, le guide vers le salut.
À l’heure de la mort, sois celle qui entoure l’agonie de mon âme,
celle qui chasse au loin les visions ténébreuses des esprits malfaisants.
Au jour redoutable du jugement,
sois celle qui me délivre de la peine éternelle,
et me désigne comme héritier de la gloire indicible de ton Fils notre Dieu ;
que je l’obtienne, ô ma souveraine, très-sainte Mère de Dieu,
par ta médiation et ta protection,
par la grâce et l’amour pour les hommes
de ton Fils unique, notre Seigneur,
notre Dieu et Sauveur Jésus Christ.
À Lui reviennent toute gloire,
tout honneur et toute adoration, ainsi qu’à son Père
et à son Esprit très-saint, bon et vivifiant,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Amen.
(Complies Bysantines)
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
Signez la pétition pour la libération des deux évêques syriens
Aloho m'barekh.
Je demande à tous nos fidèles ou (et) amis de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone de Signer cette pétition pour demander la libération des deux évêques kidnappés*, et de bien vouloir diffuser auprès de leurs amis cette même pétition.
Avec l'assurance de ma gratitude en Christ. Votre respectueusement dévoué.
+Mor Philipose-Mariam
Aloho m'barekh.
I ask all our faithful or (and) friends of our Francophone Syro-Orthodox Church Sign this petition for the release of two kidnapped bishops, and kindly disseminate to their friends the same petition.
With the assurance of my gratitude in Christ. Your respectfully dedicated.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
CONFÉRENCE DE
MGR KALISTO WARE
SUR « L’ÉDUCATION »
L’éducation consiste dans la purification de l’âme – Non technologique mais morale – Émerveillement, liberté, communion (sacrifice de soi).
Aie toujours trois points dans ton enseignement !
Émerveillement –
Admiration : on est ici pour être surpris ; pas d’éducation sans initiation à recevoir l’imprévisible, ce qui arrive de manière miraculeuse, inouïe, nouvelle. S’attendre à ce qui est nouveau. Dans le monde et dans notre conscience : beaucoup de pièces que nous ne connaissons pas. Ouvrir les portes de l’univers et du cœur de chacun. Réveille-toi, reconnaît, explore, ouvre les yeux sur la nouveauté.
L’éducation continue toute la vie. Ce n’est pas seulement communiquer de l’information, des faits, non, mais des expériences vécues. On ne peut pas donner toutes les réponses. Mais enseigner à se poser les questions, explorer pour soi-même. Les questions doivent venir de nous-mêmes. Socrate ne communiquait pas des faits, mais il posait des questions ; comme Jésus posait des questions, racontait des histoires, les paraboles.
Ainsi que tous les saints. Eveiller non sens à l’émerveillement. C’est le début de la philosophie. Les recherches scientifiques n’ont pas détruit la capacité à s’émerveiller ; il y a toujours et sans cesse à découvrir, à comprendre.
Liberté
Soif de liberté connectée à l’émerveillement.
« Education » : latin : lié au verbe « educare » chercher la lumière, évoquer. Eduquer c’est inviter, encourager et non obliger. Apprendre à être libre ! Cela est un cadeau mais un devoir également. L’ignorant n’est pas libre. La connaissance apporte la liberté (exemple : apprendre un instrument, une langue, donne la liberté de s’exprimer à travers ces outils).
En latin, educatio : to draw out : chercher la lumière
En grec, Pedire : s’entrainer, rigueur, discipline : qualité de l’obéissance
Dans la Bible, Proverbes : « Ne regarde pas la discipline avec légèreté ». Pour le Seigneur.
Reproche, justice, mais aussi amour. Eduquer présuppose une relation amoureuse entre le maitre et élève.
La liberté s’acquiert avec imagination et patience. Pas de résurrection sans crucifixion : ce n’est pas un chemin facile : courage et imagination.
Collège : Martin Buber : Quelle est la pire chose que le diable peut faire : nous faire croire que nous sommes les enfants d’un roi.
Communauté
Les deux premiers points s’acquièrent dans une exploration « commune ». Kynonia. Jamais dans la solitude. Recherche partagée, communautairement. Saint Basile : l’animal humain est social. Avoir besoin de l’autre et l’aimer. Dostoïevski : La vieille femme et « son » oignon… Vouloir le salut de l’autre. On ne dit jamais, « je, moi, mon ». La définition de « personne » (prosopon) inclus la notion « en communion », personne en relation. Il n’y a pas de personne réelle sans « inter-personnalité ». Partager la connaissance.
Réponses aux questions
La prière de Jésus : aie pitié de moi pécheur… fais nous miséricorde ! Jésus Christ est le Sauveur de tous : de moi et de tous ceux qui sont inclus dans ma prière.
La vie spirituelle est pour tous. Enfants ou vieillards parviennent au Royaume.
Elle tient dans ce conseil : arrête-toi, regarde et écoute ! Ceci est accessible à chacun.
Notre but est d’enseigner sans avoir recours à la discipline imposée de l’extérieur par la société civile. Le Seigneur persuade, convainc, mais ne force pas. Quelque soit notre position sociale, nous pouvons mettre ceci en pratique : pas de violence dans la transmission.
La liberté que nous devons apprendre à l’école : il s’agit de quelle sorte de liberté ? Nous avons tous une conscience, une voix intérieure qui est celle de l’Esprit saint en nous. La liberté est d’écouter cette voix ! Liberté signifie se tenir devant Dieu dans notre conscience. L’essentiel est d’apprendre à écouter la parole de Dieu en nous et ceci toute notre vie, dans l’amitié, l’évolution dans la foi… C’est la difficulté dans notre prière : nous n’entendons que notre voix (nos pensées) et pas celle de la réponse de l’Esprit Saint.
Technologie : machines, mobiles, emails. Il n’y a rien de plus important dans la vie que la rencontre personnelle. Ces machines ne sont pas contre la rencontre personnelle. Mais elles doivent rester à notre service et pas être servies… Une communication directe avec les personnes ouvre notre aptitude à l’émerveillement.
L’amitié est pour la vie.
Le plus grand danger est l’ennui : on utilise un taux très faible de nos ressources énergétiques personnelles. Réveille-toi !
Dans la Bible : Moïse avant le buisson ardent ; Il a dit deux choses : 1/ enlève tes chaussures 2/ Le lieu ou tu te tiens est un lieu sacré.
Les chaussures sont en cuir, animaux morts : Renonce à la partie morte en toi, à la familiarité avec la mort, le « pas intéressé », « pas pour moi ».
Ensuite que se passe-t-il : pieds nus, on ressent la qualité du sol : l’herbe, on devient vivant, on ressent la vie de la terre. Le paradis est partout où tu es.
La liberté a deux faces : bonne ou utilisée d’une mauvais façon. Elle ne signifie pas égoïsme, faire ma volonté. Être libre en Dieu : rechercher la volonté de l’autre, ce qui est bon pour l’autre. Liberté sans amour est une catastrophe. Se souvenir que nous sommes les enfants d’un roi, pas un victime des circonstances ou de forces impersonnelles, j’ai le pouvoir de faire des choix sous le regard de Dieu.
Sans la gratitude nous ne sommes pas humains. La plupart des offices : « gloire à Dieu, gloire à Toi ! » Notre prière quotidienne commence par une action de grâce. La liturgie commence par « Béni est le Royaume… » et pas par faire mention de nos difficultés humaines.
Le prophète Zacharie : Commencer par de petites choses. Bénis-le pour la moindre chose qui est autour de toi.
Que signifie être à l’image de Dieu ? On ne peut pas comprendre notre propre personnalité si nous ne sommes pas connectés à Dieu. Ce qui signifie par exemple que nous avons été créés pour prier. « Aussi souvent que nous respirons » ! En chacun se trouve un espace intérieur où seul Dieu réside.
Dieu est libre et comme nous sommes à son image, nous sommes également libres.
La liberté est absolue, la nôtre est limitée.
Les pères grecs ont toujours fait la distinction entre l’image (équipement de base que chacun possède, que nous ne perdons jamais) et la ressemblance : proximité, sanctification, salut. Tous les humains ont l’image, seuls les saints sont à la ressemblance en plénitude.
L’essence de la personne est croissance, transformation, évolution. Etre humain est un devoir, un travail. On ne doit pas dire je suis humain mais grâce à Dieu je suis en chemin vers l’humanisation de ma personne…
Notes du diacre Claude
(Source: "Sagesse Orthodoxe")
EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
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Code de Chevalerie:
Dans un esprit d’obéissance, d’humilité et de discipline, le chevalier doit accepter, dans une certaine mesure, l’autorité de l’État et s’acquitter de ses devoirs envers celui-ci.
L’intérêt commun prime toujours sur sa petite personne. Rien n’est plus grand que de s’oublier. C’est cela un chevalier, et la valeur qu’il donne à sa propre vie repose sur sa capacité à se donner lui-même. Plus il sert les autres autres, plus il grandit et s’épanouit. Sans effort ni renoncement, sa vie n’a pas de saveur.Tu t’acquitteras exactement de tes devoirs féodaux, s’ils ne sont pas contraires à la loi de Dieu.
Le quatrième commandement de Dieu (« Honore ton père et ta mère », ndlr) nous ordonne aussi d’honorer tous ceux qui, pour notre bien, ont reçu de Dieu une autorité dans la société. Il éclaire les devoirs de ceux qui exercent l’autorité comme de ceux à qui elle bénéficie.
(CEC 2234)
Parce qu’il est au service des autres, le chevalier doit être respectueux des lois qui régissent la société à laquelle il appartient. Elles sont, pour la majorité d’entre elles, garantes du bien commun, et le chevalier en a conscience. Il sait, en guise d’exemple, que le mariage civil permet de protéger dans un couple le conjoint le plus fragile, c’est pourquoi il s’y soumet.
Ceux qui sont soumis à l’autorité regarderont leurs supérieurs comme représentants de Dieu qui les a institués ministres de ses dons (cf. Rm 13, 1-2) : « Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute institution humaine… Agissez en hommes libres, non pas en hommes qui font de la liberté un voile sur leur malice, mais en serviteurs de Dieu » (1 P 2, 13. 16). Leur collaboration loyale comporte le droit, parfois le devoir d’exercer une juste remontrance sur ce qui leur paraîtrait nuisible à la dignité des personnes et au bien de la communauté.
(CEC 2238)
Sans État, sans une société saine et stable, une nation ne peut connaître que l’anarchie. Cette dernière rend stérile l’action du chevalier qui doit incarner l’Évangile : car si ce dernier ne peut être bien intégré par un enfant mal éduqué, il ne peut pas plus être appliqué dans une société instable et chaotique. C’est le rapport entre la nature et de la grâce invoqué par saint Thomas d’Aquin. Les valeurs de l’Église se diffuseront d’autant mieux dans la société que l’État sera stable.
Ledevoir des citoyens est de contribuer avec les pouvoirs civils au bien de la société dans un esprit de vérité, de justice, de solidarité et de liberté. L’amour et le service de lapatrie relèvent du devoir de reconnaissance et de l’ordre de la charité. La soumission aux autorités légitimes et le service du bien commun exigent des citoyens qu’ils accomplissent leur rôle dans la vie de la communauté politique.
(CEC 2239)
(CEC 2240) La soumission à l’autorité et la coresponsabilité du bien commun exigent moralement le paiement des impôts, l’exercice du droit de vote, la défense du pays :
« Rendez à tous ce qui leur est dû : à qui l’impôt, l’impôt ; à qui les taxes, les taxes ; à qui la crainte, la crainte ; à qui l’honneur, l’honneur. »
(Rm 13, 7)
Les chrétiens résident dans leur propre patrie, mais comme des étrangers domiciliés. Ils s’acquittent de tous leurs devoirs de citoyens et supportent toutes leurs charges comme des étrangers (…). Ils obéissent aux lois établies, et leur manière de vivre l’emporte sur les lois. (…) Si noble est le poste que Dieu leur a assigné qu’il ne leur est pas permis de déserter.
(Épître à Diognète 5, 5. 10 ; 6, 10).
L’Apôtre nous exhorte à faire des prières et des actions de grâce pour les rois et pour tous ceux qui exercent l’autorité, « afin que nous puissions mener une vie calme et paisible en toute piété et dignité » (1Tm 2, 2).
La seconde partie de cette règle de chevalerie induit un certain discernement : s’acquitter de ses devoirs, certes, mais « s’ils ne sont pas contraires à la loi de Dieu ». Il arrive en effet que le chevalier soit sollicité pour faire le mal, par l’État qui a autorité sur lui. Le preux chevalier doit obéir à sa conscience, mais celle-ci doit être éclairée. Dans une telle situation, il doit faire retraite intérieure, écouter la Parole de Dieu, écouter les autres, se tourner vers son Église et, enfin, prendre sa décision, seul ou en communauté. En dernier recours, l’action confirme ou infirme la décision prise.
Le chevalier se souviendra des étudiants de la Rose blanche, ce groupe de résistants allemands fondé en juin 1942 par une sœur et son frère : Sophie et Hans Scholl. Malgré les menaces, ils n’ont cessé de distribuer des tracts dans leur université dénonçant l’idéologie nazie ce qui leur a valu d’être arrêtés et décapités avec leurs compagnons. « Contre vents et marées, savoir se maintenir », cette citation de Goethe, ce sont les derniers mots que Hans Scholl traça sur les murs de sa cellule avant de partir vers la mort à seulement 24 ans, tandis que sa sœur écrivait dans son journal : « Il faut avoir l’esprit dur et le cœur tendre ». À leur suite, le chevalier ne doit pas avoir peur de monter au créneau s’il le faut et, en ultime ressort, accepter le martyre physique ou social. En tant que prophète, le chevalier doit assumer ses choix quitte à risquer sa vie ou son honneur, face à sa famille, ses amis ou ses collègues.
Le citoyen est obligé en conscience de ne pas suivre les prescriptions des autorités civiles quand ces préceptes sont contraires aux exigences de l’ordre moral, aux droits fondamentaux des personnes ou aux enseignements de l’Évangile. Le refus d’obéissance aux autorités civiles, lorsque leurs exigences sont contraires à celles de la conscience droite, trouve sa justification dans la distinction entre le service de Dieu et le service de la communauté politique. « Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu » (Mt 22, 21). « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Ac 5, 29) :
Si l’autorité publique, débordant sa compétence, opprime les citoyens, que ceux-ci ne refusent pas ce qui est objectivement demandé par le bien commun. Il leur est cependant permis de défendre leurs droits et ceux de leurs concitoyens contre les abus du pouvoir, en respectant les limites tracées par la loi naturelle et la loi évangélique (Gaudium et Spes 74, § 5).
(CEC 2242)
Seul, sans l’aide de Dieu, le chevalier ne peut ni discerner ni tenir ferme contre l’État. Il peut en cela prier le bienheureux Oscar Romero lui-même martyrisé au Salvador, assassiné en pleine messe parce qu’il dénonçait les persécutions contre l’Église et tentait de défendre les droits des paysans de son diocèse. Il peut en outre méditer les paroles de saint Pierre :
Pierre et les Apôtres déclarèrent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.
Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice. C’est lui que Dieu, par sa main droite, a élevé, en faisant de lui le Prince et le Sauveur, pour accorder à Israël la conversion et le pardon des péchés. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » Ceux qui les avaient entendus étaient exaspérés et projetaient de les supprimer.
Pour puiser sa force en son Maître et Sauveur, le chevalier peut reprendre à son compte les paroles prononcées par Esther, pleines d’espérance au plus fort de la tourmente :
« Mon Seigneur, notre Roi, tu es l’Unique ; viens me secourir, car je suis seule, je n’ai pas d’autre secours que toi, et je vais risquer ma vie.
Depuis ma naissance, j’entends dire, dans la tribu de mes pères, que toi, Seigneur, tu as choisi Israël parmi toutes les nations, et que parmi tous leurs ancêtres tu as choisi nos pères, pour en faire à jamais ton héritage ; tu as fait pour eux tout ce que tu avais promis.
Et maintenant, nous avons péché contre toi, tu nous as livrés aux mains de nos ennemis, parce que nous avons honoré leurs dieux : tu es juste, Seigneur.
Et maintenant, notre dur esclavage ne leur suffit plus. Ils ont fait un pacte avec leurs idoles, pour abolir ce que ta bouche a promis, faire disparaître ton héritage, fermer la bouche de ceux qui te célèbrent, éteindre la gloire de ta maison et les feux de ton autel,
pour que s’ouvre la bouche des nations, que soient célébrés les mérites des faux dieux et qu’à jamais soit magnifié un roi de chair.
Ne livre pas ton sceptre, Seigneur, à ceux qui n’existent pas. Que nos ennemis ne se moquent pas de notre chute ; retourne contre eux leurs projets. Du premier de nos adversaires, fais un exemple.
Souviens-toi, Seigneur ! Fais-toi connaître au jour de notre détresse ; donne-moi du courage, toi, le Roi des dieux, qui domines toute autorité.
Mets sur mes lèvres un langage harmonieux quand je serai en présence de ce lion, et change son cœur : qu’il se mette à détester celui qui nous combat, qu’il le détruise avec tous ses partisans.
Délivre-nous par ta main, viens me secourir car je suis seule, et je n’ai que toi, Seigneur.
Tu connais tout et tu sais que je hais la gloire des impies, que je n’ai que dégoût pour la couche des incirconcis et celle de tout étranger.
Tu sais la contrainte où je suis, que j’ai du dégoût pour l’orgueilleux emblème qui est sur ma tête aux jours où je parais en public. Il m’inspire du dégoût comme un linge souillé, et je ne le porte pas les jours où je me repose.
Ta servante n’a pas mangé à la table d’Amane, ni honoré les banquets du roi, ni bu le vin des libations.
Ta servante n’a pas connu la joie depuis le jour de son élévation, si ce n’est auprès de toi, Seigneur, Dieu d’Abraham.
Ô Dieu, qui as pouvoir sur tous, écoute la voix des désespérés, délivre-nous de la main des méchants, et délivre-moi de ma peur ! »
(Livre d’Esther 4, 17L-Z)
Mgr Audo, cardinal d’Alep, et Mgr Garmou, évêque chaldéen d’Iran, ont été reçus par le groupe d’études sur les chrétiens d’Orient à l’Assemblée nationale, le jeudi 2 juin. Jean-Frédéric Poisson, vice-président du groupe, revient dans Famille chrétienne sur cette rencontre et sur l’incapacité de la diplomatie française à défendre les chrétiens d’Orient. Extrait :
"[...] Depuis quelques années, la France a décidé de soutenir massivement les sunnites de la région. En faisant cela, elle les a aidés –passivement – à réaliser leur propre plan qui est de faire disparaître les chrétiens du Proche-Orient. L’Arabie-Saoudite, la Turquie et sans doute aussi les Qataris souhaiteraient qu’il n’y ait plus de chrétiens. C’est une grande différence avec les pays comme l’Egypte, le Liban ou bien la Syrie. Eux ont compris que la présence des chrétiens sur leur territoire était facteur de paix social et de diversité.
La France devrait donc revoir sa politique étrangère au Moyen-Orient…
Je considère qu’il faut remettre à plat nos alliances dans cette région du monde. Je pense que le chantage exercé par les Turcs est insupportable, que la duplicité des Saoudiens ou bien des Qataris l’est tout autant. Il faut mettre ces pays face à leurs responsabilités. Car ils portent une très grande responsabilité dans la situation actuelle et essayent de la faire endosser par l’Occident, en envoyant dans nos pays des centaines de milliers de migrants.
Pourtant, il serait préférable que ces pauvres personnes soient prises en charge près de chez eux pour retourner dans leurs villages rapidement une fois la crise résolue. Mais comme nous manquons de fermeté et de courage, la France ne dit rien.
Ne pensez-vous pas que les liens économiques de la France avec ces pays diminuent notre marge de manœuvre ?
Si c’est effectivement le cas, alors c’est un drame. Je pense que les valeurs de civilisation sont des valeurs supérieures aux balances commerciales extérieures. Si le changement de notre diplomatie doit nous faire perdre quelques milliards de parts de marché, tant pis ! Les coûts sociaux, politiques et symboliques que représente le fait de toujours tout céder aux pays sunnites sont très supérieurs aux bénéfices commerciaux que nous en tirons aujourd’hui. [...]"
In the wake of the long cooperation between “Resurrection of Christ” Theological Academy and “Mother of Good Counsel” Romano-Catholic Seminary, the Department of Islamic Studies at the University of Beder joined the interfaith symposium held on May 12, at the premises of the Academy, in the New Monastery of Saint Vlash on the theme: “Creation and Man as its Guardian.”
There were present at the event His Eminence Ilia Ketri, Bishop of Philomel in the United States, His Eminence Nikolla, Metropolitan of Apollonia and concurrently Director in Charge at the Theological Academy as well as prof. dr. Fredinand Gjana, the Rector of Beder University, Don Mario Imperatori, the Dean of the Roman Catholic Seminary, and also professors and students from the three theological schools.
First there was a reception which took place at the premises of the Theological Academy and then the participants moved to the conference room at the Holy Myrrh-bearing Skete. After the welcoming speech held by His Eminence Nikolla and the welcoming word of His Eminence Ilia, two other greetings followed by Prof. Dr. Gjana and Don Mario. In this symposium there were three presentations, one from each participating school, presented by the respective speakers.
The first speech was entitled “Creation as the Main Argument for the Existence of God”, and it was held by Mr. Veton Tulla, a lecturer at the University of Beder. Then another lecture continued on the topic: “Providence of Nature for a Real Breakthrough” by Don Lorenzo Rossetti, professor at the Roman-Catholic Seminary. While Mr. Nathan Hoppe, professor at “Resurrection of Christ” Theological Academy, delivered the lecture “Creation as A Communion with God”. The symposium ended with questions and discussions about topics that were referred.
It was a worth-attending event, as the participants claimed, because it allowed the mutual recognition and brought to attention the common points of the three religions, as well as the respective viewpoints of each religious group regarding theological issues and more specifically in relation to creation and the role of man in it which was also the theme of the symposium. Also, the event allowed representatives of the three theological schools and mainly students to exchange their concepts and knowledge of theology as well as their respective beliefs.
Finally, all participants in the symposium had lunch together at the canteen of the Theological Academy with the common hope that activities of this kind would be organized again in the future.
For though they had done ten thousand things, the munificence were of grace, that in return for services so small and cheap, such a heaven, and a kingdom, and so great honor, should be given them.
Après la pantomime de Verdun, le président piétine à nouveau la mémoire de 14-18 en boudant les commémorations de la bataille de la Somme, au cours de laquelle plus de 200 000 soldats du Commonwealth périrent en héros.
Tombes britanniques dans la Somme. Sipa. Numéro de reportage : 00753708_000014.
On était encore bouche bée de la manière dont le centenaire de la bataille de Verdun avait été commémoré le dimanche 29 mai qu’une information relayée par France 3 Picardie est passée quasi inaperçue : François Hollande ne participera pas aux commémorations de la bataille de la Somme qui auront lieu le 1erjuillet prochain. La raison de cette absence serait, toujours selon France 3 Picardie, l’absence de la reine d’Angleterre qui, faut-il le rappeler, vient de fêter ses 90 ans.
Pourtant, de nombreux chefs d’Etat sont attendus pour cette cérémonie car, si pour les Français la plus grande bataille de la première guerre mondiale est Verdun, pour les pays du Commonwealth, c’est la Somme.
Dans cette terrible bataille plus d’hommes sont tombés qu’à Verdun, ce qui veut tout dire. Les troupes du Commonwealth y ont perdu en cinq mois de combats 203 000 hommes, les Français 66 000 (163 000 à Verdun) et les Allemands 170 000 (143 000 à Verdun). On comprend mieux en lisant ces chiffres l’importance de cette bataille pour les Britanniques, Canadiens, Néo-Zélandais, Australiens ou Sud-Africains.
Le 1er juillet 1916, jour de l’offensive alliée, est le jour le plus meurtrier de toute l’histoire militaire britannique puisque ce jour là, plus de 19 000 « Tommies » ont laissé leur vie sur le champ de bataille. Le régiment royal de Terre Neuve, composé de Canadiens, perdit le même jour 801 de ses hommes sur 865, ce qui fait un taux de perte de 92%…
La moindre des choses serait, puisqu’il n’est pas encore trop tard, que le président de la République se rende à Thiepval, lieu des commémorations comme il s’est rendu à Verdun pour rendre hommage à nos alliés qui ont perdu plus d’un million d’hommes à nos côtés dans cette terrible guerre. Finalement, qu’importaient l’Alsace et la Lorraine à l’Australien de Sydney, au Néo-zélandais d’Auckland, au Sud-Africain de Durban, au Canadien de Montréal ou à l’Ecossais de Glasgow ?
Après les attentats du 13 novembre, alors que l’équipe de France de football devait aller jouer à Wembley contre l’Angleterre, le stade britannique fut pavoisé aux couleurs de la France et de la devise « liberté, égalité, fraternité ». Le Premier ministre David Cameron et le prince William étaient même venus déposer des gerbes de fleurs au bord de la pelouse avant de chanter avec le public pour qui les paroles défilaient sur le tableau d’affichage La Marseillaise.
On a senti ce soir-là une empathie et un soutien magnifiques de l’autre côté de la Manche qui fit chaud au cœur en ces jours de deuil. Aussi, on aimerait que la France ne brille pas par son ingratitude le 1er juillet prochain en mémoire de ces hommes venus du bout du monde mourir pour nous.
On nous parle toujours du fameux « devoir de mémoire », il serait bon cette fois-ci d’y ajouter un devoir de présence…
German Recognition of Armenian, Assyrian Genocide: History and Politics
By Miryam A. Abraham
2016-06-06 21:07 GMT
German lawmaker vote on the Armenian, Assyrian genocide resolution on June 2, 2016. ( AINA)Berlin (AINA) -- By an overwhelming majority, the German parliament (Bundestag) passed a symbolic and long overdue resolution on Thursday, June 2, 2016, recognizing the 1915 massacre of Armenians by the Ottoman government as a genocide. In its main part, the resolution also explicitly acknowledges that Assyrians (also referred to as Syriacs, Chaldeans or Aramaic-speaking Christians) were affected by the deportations and massacres as well. The importance of this is that the German Empire was the principal military ally of the Ottoman Empire during World War I and was, through its diplomatic network, well aware of the events taking place in Anatolia. With this week's decision, Germany joins more than 20 countries worldwide which have already officially declared the horrific events of 1915 a genocide, including France, Canada, and Russia.
The issue is bound to create tensions between Germany and Turkey, especially since Germany and the EU are dependent upon Turkey in the current migrant and refugee crisis. Turkey withdrew its ambassador to Germany "for consultations" barely two hours after the decision. But despite protests from Turkish leaders and Turkish associations in Germany, German lawmakers voted nearly unanimously for the resolution. Only one member of parliament, a member of German Chancellor Angela Merkel's Christian Democratic Party, voted against it, while one other MP abstained.
Not Binding, But Symbolically Important
This is not the first time German parliamentarians have tried to take a vote on this sensitive issue. Originally, the vote had been scheduled to take place on the 100th anniversary of the genocide in 2015. But since German Chancellor Merkel and her allies in parliament feared a negative impact on German-Turkish relations, the issue was postponed repeatedly. Still, it gained important political impetus last year, when two of the highest German politicians addressed the events of 1915 and referred to them as genocide.
Assyrians, Armenians and Pontic Greeks in front of the Bundestag on June 2, 2016. ( Abut Can/AINA)In a speech dedicated to the commemoration of the century-old events on April 23, 2015, Federal President Joachim Gauck emphasized that "the fate of the Armenians exemplifies the history of mass exterminations, ethnic cleansing, expulsions, and yes, genocide, which marked the 20th century in such a horrific way. But he also explicitly referred to the Assyrians and Pontic Greeks, stressing that they, too, fell victim to mass expulsions and systematic mass killings aimed at creating an ethnically and religiously homogenous Turkish state.
The following day, on April 24, 2015, the German Bundestag held a debate on this topic without passing a resolution. On this occasion, Dr. Norbert Lammert, President of the German parliament, explained that the killings of 1915 clearly amounted to genocide and that the German Empire, a principal ally of the Ottoman Empire, was aware of the crimes committed by its partner in arms, but chose to place its military alliance above the rescue of human lives. During the debate, speakers from all parliamentary parties joined Lammert in declaring the killings a genocide and almost all of these speakers explicitly named the Assyrian Christians as victims of this genocide.
A resolution was then supposed to be passed last October, but it was delayed. In a short debate in the German Bundestag in February 2016, the chairman of the opposition Green Party, Cem Oezdemir, urged for a joint resolution on the issue. Finally, this week, Merkel's conservative bloc, the center-left Social Democrats and the Green Party were able to put up a resolution (see translation below) for vote in the German Bundestag, which uses the term genocide in the headline and several times in the text.
The resolution clearly recognizes the planned expulsions and killings of Armenians and "Aramean/Assyrian and Chaldean Christians" as a genocide of the 20th century. Quoting Federal President Gauck's speech from the year 2015:
The German Bundestag pays tribute to the victims of expulsion and massacres, which were committed against the Armenians and other Christian minorities of the Ottoman Empire and which began over a century ago. It deplores the actions of the former Young Turk government, which led to an almost complete annihilation of the Armenians in the Ottoman Empire. Members of other Christian ethnic groups, especially Aramean/Assyrian and Chaldean Christians, were affected by deportations and massacres as well. By order of the Young Turk regime, the planned expulsion and extermination of over a million ethnic Armenians began in the Ottoman city of Constantinople on April 24, 1915. Their fate exemplifies the history of mass extermination, ethnic cleansing, expulsions, and yes, of genocides, which marked the 20th century in such a horrific way.
Furthermore, the resolution acknowledges the role of the German Empire and its indirect involvement in the 1915 killings. During World War I, the German Empire, led by Kaiser Wilhelm II, was allied with the Austro-Hungarian Empire and the Ottoman Empire against Britain, France and Russia. The Bundestag now recognized the failure of the German Empire to act on information it had at that time about the atrocities:
The Bundestag regrets the inglorious role of the German Empire, which, as a principal ally of the Ottoman Empire, did not try to stop these crimes against humanity, despite explicit information regarding the organized expulsion and extermination of Armenians, including also from German diplomats and missionaries.
Besides addressing the horrific crimes committed in 1915 by the Ottoman government, parliamentarians also pointed out that Christians in the region are still facing persecution and expulsions. Cem Oezdemir, a driving force behind the joint resolution, stated:
When we look into the region, we see that Christians are being persecuted again -- in Iraq, in Syria and also in Turkey. The places those Armenians arrived at who survived the deportation marches are located in the middle of war zones, for example Aleppo and Deir al-Sor. After we in this parliament have been commending the restructuring of churches in Turkey for many years, churches are now being nationalized and closed again. Priests can de facto not be trained as clergymen anymore. (...) As a person with Sunni-Muslim origins, I am gravely concerned about the East-Christendom. Christian communities are threatened with extinction in the cradle of Christianity of all places.
However, German lawmakers were well aware of the sensitivity of this issue and its potential impact on German-Turkish relations. During the debate, several speakers stressed that they did not want to point a finger at the current Turkish government, but that they rather want to bolster reconciliation efforts between Turkey and Armenia. In this regard, Oezdemir explained:
I want to say to our Turkish friends: This is not about pointing fingers or claiming moral authority. We are not introducing this motion, because we feel morally superior or because we want to intervene in foreign affairs, but because this constitutes a part of our German history.
Merkel's Dilemma and Turkish Reactions
Just how sensitive the issue of the Armenian and Assyrian genocide is in German-Turkish relations is highlighted by the absence of German Chancellor Merkel and two of the most senior Social Democratic ministers during the debate. Chancellor Merkel, Vice-Chancellor Sigmar Gabriel, and Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier did not attend the vote, stating prior government business in Germany or abroad as reason.
But in fact, the resolution comes at a delicate time for Angela Merkel, who is relying on Turkey in order to handle current political challenges. Turkey is not only a crucial NATO partner, but also especially important to Germany and its European partners in order to slow down the flow of migrants to Western Europe. A new EU-Turkey deal aimed at stopping the illegal flow of refugees from Turkey to the European Union was championed by Angela Merkel earlier this year.
In the run-up to the debate, Turkish President Recep Tayyip Erdogan had warned Angela Merkel that the resolution would damage "bilateral, diplomatic, economic, trade, political and military" relations with Turkey. Turkey has always rejected the use of the term genocide to describe the events of 1915/1916, denying there was a systematic attempt to destroy the Christian population and further denying that there were any such orders from the Ottoman authorities.
As an immediate response to the vote, Turkey withdrew its ambassador to Germany only two hours after the decision. In an interview on June 4, 2016, President Erdogan questioned how Angela Merkel had not been able to prevent her party from voting in favor of the resolution, saying "Now I am asking myself: how will leading German politicians be able to personally face me and our prime minister after such a decision?"
President Erdogan did not exclude the possibility of sanctions against the Federal Republic of Germany.
The resolution also sparked harsh reactions among other Turkish politicians. Turkey's Deputy Prime Minister Numan Kurtulmus tweeted on Thursday:
It is a historic mistake for the German Parliament to accept some 'distorted and unfounded' allegations as 'genocide'. German Parliament accepting this resolution is unbecoming of the friendship between Turkey and Germany. This issue is one that needs to be resolved by people of science and historians, not one to be solved by politicians of parliaments.
Turkish Foreign Minister Mevlut Cavusoglu also reacted to the German resolution via Twitter:
The way to close the dark pages in your own history is not by besmirching the history of other countries with irresponsible and groundless parliamentary decisions.
In a rare display of unity, three of Turkey's political parties, including the ruling AKP, issued a joint statement condemning the decision:
This decision which is against history and the future will no doubt have an impact on German-Turkish relations and will damage bridges of friendship between the two countries.
However, both President Erdogan and Prime Minister Binali Yildirim said that Turkey would not terminate the EU-Turkey deal over this issue. Also, Turkey has withdrawn its ambassadors from other countries whose parliaments or governments have recognized the genocide in the past, but has quietly returned them to their posts a few months later.
Here is the full text of the German resolution on the Turkish Genocide of Armenians and Assyrians in 1915-1918
Motion by the parliamentary groups of CDU/CSU (Christian Democratic Union/Christian Social Union), SPD (Social Democratic Party), and BUNDNIS 90/DIE GRUNEN (The Green Party)
Remembrance and commemoration of the genocide of the Armenians and other Christian minorities in the years 1915 and 1916
The Bundestag is requested to adopt the following motion:
I. The German Bundestag notes:
The German Bundestag pays tribute to the victims of expulsion and massacres, which were committed against the Armenians and other Christian minorities of the Ottoman Empire and which began over a century ago. It deplores the actions of the former Young Turk government, which led to an almost complete annihilation of the Armenians in the Ottoman Empire. Members of other Christian ethnic groups, especially Aramean/Assyrian and Chaldean Christians, were affected by deportations and massacres as well.
By order of the Young Turk regime, the planned expulsion and extermination of over a million ethnic Armenians began in the Ottoman city of Constantinople on April 24, 1915. Their fate exemplifies the history of mass extermination, ethnic cleansing, expulsions, and yes, of genocides, which marked the 20th century in such a horrific way. We are aware of the uniqueness of the Holocaust, for which Germany bears guilt and responsibility.
The Bundestag regrets the inglorious role of the German Empire, which, as a principal ally of the Ottoman Empire, did not try to stop these crimes against humanity, despite explicit information regarding the organized expulsion and extermination of Armenians, including also from German diplomats and missionaries. The commemoration of the German Bundestag is also an expression of particular respect for the probably oldest Christian nation on earth.
The German Bundestag reaffirms its decision of 2005 (Printed matter 15/5689), which was dedicated to the commemoration of the victims as well as to the historical reappraisal of the events and which aimed at contributing to the reconciliation between Turks and Armenians. During the debate on the centenary commemoration day on April 24, 2015, in the German Bundestag, speakers of all parliamentary groups and in particular the Federal President, on the eve of the debate, condemned the genocide committed against the Armenians, commemorated the victims and called for reconciliation. The German Empire bears partial complicity in the events.
The Bundestag commits to the special historical responsibility of Germany. This includes supporting Turks and Armenians in overcoming old divisions and seeking paths of reconciliation and understanding. This reconciliation process has come to a halt in the past few years and urgently needs new impulses.
German Bundestag, Printed matter 18/8613 -- Translation by Abdulmesih BarAbraham & Miryam A. Abraham
With its commemoration of the unimaginably cruel crimes, the German Bundestag honors not only their victims, but also all of those in the Ottoman Empire and the German Empire, who, over 100 years ago, under difficult circumstances and against the resistance of their respective government, devoted themselves to the rescue of Armenian women, children and men.
In order to deal with the history of ethnic conflicts in the 20th century, school, university, and political education in Germany need to re-analyze the expulsion and extermination of Armenians by including the issue in curricula and teaching materials and by passing it on to future generations. The federal states play a particularly important role in this process.
The German Bundestag also considers the commemoration of the Armenian victims of the massacres and displacement, while taking into account the German role and its presentation to fellow citizens of Turkish and Armenian origin, a contribution to integration and peaceful coexistence.
The German Bundestag also welcomes the increasing number of initiatives and contributions in the field of science, civic society, art and culture in Turkey, which aim at the reappraisal of the crimes against the Armenians and the reconciliation between Armenians and Turks.
The German Bundestag encourages the Federal Government to continue to pay attention to the commemoration and reappraisal of the expulsions and massacres of the Armenians of 1915. Furthermore, the German Bundestag welcomes any initiative aimed at boosting and supporting this concern.
Germany's own historical experience shows how difficult it is for a society to face the dark chapters of its own past. However, a honest appraisal of history is the most important basis for reconciliation within a society as well as with others. A distinction has to be made between the guilt of the perpetrators and the responsibility of those alive today. The remembrance of the past also reminds us to stay alert and to prevent that hatred and destruction threaten people and nations over and over again.
The German Bundestag recognizes the attempts undertaken since 2005 by the representatives of Armenia and Turkey to come together on issues of memory and the normalization of inter-state relations. Still, the relationship between the two states is contentious and marked by mutual distrust. Germany should help Turks and Armenians to come closer to one another. A constructive analysis of history is essential for a common understanding in the present and in the future.
The easing of tensions and the normalization of relations between the Republic of Turkey and the Republic of Armenia are also important for the stabilization of the Caucasus region. In context of the EU neighborhood policy and due to its historical role in the German-Armenian-Turkish relationships, Germany sees itself in a particular responsibility in this regard.
II. The German Bundestag calls upon the Federal Government:
to continue to contribute to a broad public discussion about the expulsion and almost complete annihilation of the Armenians in 1915/1916 as well as the role of the German Empire, based on the spirit of the debate of the German Bundestag on April 24, 2015 on the occasion of the centenary commemoration,
to encourage the Turkish side to openly deal with the former expulsions and massacres in order to establish the necessary foundation for a reconciliation with the Armenian people,
to continue to advocate historic reappraisal in order to achieve rapprochement, reconciliation and a forgiveness of historical guilt between Turks and Armenians,
to continue supporting scientific, civic and cultural activities in Turkey and in Armenia, which serve the exchange and historic revision between Turks and Armenians, and to sponsor them within budgetary capacity,
to actively support the reappraisal of historical events by Turkey and Armenia as a first step to reconciliation and the long overdue improvement of Turkish-Armenian relations by, for example, providing scholarships for scientists or support for civic society initiatives from both countries who are engaged in this context,
to encourage Turkish and Armenian government representatives to pursue the normalization of the bilateral relations between both countries,
to encourage the Turkish and the Armenian government to ratify the Zurich protocols signed in 2009, which stipulate a commission for the scientific study of the historic events, the resumption of diplomatic relations and the opening of the shared border,
to advocate that the recently started preservation of the Armenian cultural heritage is continued and intensified in the Republic of Turkey,
to continue to support, within budgetary possibilities, German initiatives and projects in science, civil society and culture which deal with the analysis of the events of 1915/1916.
Berlin, May 31, 2016
Volker Kauder, Gerda Hasselfeldt and Parliamentary Group Thomas Oppermann and Parliamentary Group G�ring-Eckardt, Dr. Anton Hofreiter and Parliamentary Group
Justification
The annihilation of the Armenians in the Ottoman Empire during World War I was the largest and most serious calamity in the several thousand-year old history of the Armenian people. According to independent estimations, over a million Armenians fell victim to deportations and mass killings. Numerous independent historians, parliaments and international organizations consider the expulsion and extermination of Armenians a genocide. The commemoration of these expulsions and massacres in addition to religion and language is therefore a central part of the identity of these people.
The German Bundestag also commemorates the events in the context of the current remembrance of World War I. The German Empire was a principal military ally of the Ottoman Empire. The former government of the German Empire was informed about the persecution and murder of the Armenians, but remained inactive. The Federal Republic of Germany considers it a responsibility to promote the reappraisal of this crime and to keep its memory alive.
Contrary to the facts, Turkey denies to this day that the expulsion, persecution and murder of Armenians was based on systematic planning or that the mass extermination during the resettlement measures and the massacres committed were intended by the Ottoman government.
Overall, the extent of the massacres and deportations is still doubted in Turkey. However, there are also opposing tendencies. In 2008, there was reason to hope for a Turkish-Armenian rapprochement when the presidents of both countries jointly attended a soccer game and thus demonstrated their willingness for further discussions. The foreign ministers of both countries signed a common
protocol in 2009, which, among others, stipulated the establishment of a commission that should investigate the history in a scholarly manner. But until today, neither of the two parliaments has adopted this protocol.
A reconciliation between the two nations is only imaginable if the events that occurred 100 years ago are fundamentally clarified and the facts are not denied any longer. This requires that scholars and journalists in Turkey, who deal with the history of the expulsion and murder of Armenians, can work freely and without fear of reprisals. There are already numerous initiatives in Turkey which deal with the historic revision of the massacres. For some years, the issue has been discussed in the Turkish public in an increasingly controversial manner. These developments are to be welcomed as well as cross-border civil society projects that have been financially supported by the [German] Foreign Office for many years.
The German Empire, as principal military ally of the Ottoman Empire, was also involved in these operations. From the start, both the political and the military leadership of the German Empire was informed about the persecution and killing of Armenians. When the Protestant theologian Dr. Johannes Lepsius presented the results of the research he had carried out in Constantinople during July/August 1915 to the German Reichstag on October 5, 1915, the entire topic was placed under censorship by the German Imperial Government. His "Report on the Situation of the Armenian People in Turkey", which he had directly sent to the members of the Reichstag in 1916, was also banned and confiscated by the German military censorship and handed over to the members of the parliament only after the end of World War I in 1919. Despite urgent petitions by many German personalities from science, politics and the churches, including by politicians such as Philipp Scheidemann, Karl Liebknecht or Matthias Erzberger, and prominent public figures from the Protestant and Catholic Church, such as Adolf von Harnack and Lorenz Werthmann, the German Imperial Government refrained from putting effective pressure on their Ottoman ally.
The files of the [German] Foreign Office, which are based on reports of German ambassadors and consuls in the Ottoman Empire, also document the planned implementation of the massacres and expulsions. They constitute the most important government record of the events of that time. The [German] Foreign Office already made these files available many years ago. In 1998, a complete set of the files on Microfiche was delivered to Armenia. Turkey subsequently also acquired a set.
Translated from German by Abdulmesih BarAbraham and Miryam A. Abraham.
Miryam A. Abraham has a bachelor degree from the University of Passau in Governance and Public Policy and is now a master student in International Relations at the Technical University of Dresden. She attended the German Bundestag debate on June 2, 2016, in Berlin.
" l'arabisation" du Liban, de l'Egypte, de la Perse etc...,favoriser celle de notre pays ? Et au nom de quoi ?...
FIGAROVOX/ENTRETIEN - La langue arabe pourra être choisie, comme l'anglais, l'italien ou le turc comme langue vivante 1 dès le CP. Pour Jean-Paul Brighelli, l'Etat fera appel à des enseignants envoyés par les pays avec lesquels nous avons des conventions.
Jean-Paul Brighelli est enseignant à Marseille et essayiste. Spécialiste des questions d'éducation, il est ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Saint- Cloud, et a enseigné les lettres modernes en lycée et à l'université. Il est l'auteur de La fabrique du crétin (2005, Jean-Claude Gawsewitch éditeur). Son dernier livre, Voltaire ou le Jihad, le suicide de la culture occidentale, vient de paraître aux éditions de l'Archipel.
FIGAROVOX. - La langue arabe pourra être choisie comme langue vivante 1 dès le CP au même titre que l'anglais, le portugais, l'italien, l'espagnol, l'allemand, le turc ou le serbe par exemple. Que cela vous inspire-t-il?
Jean-Paul BRIGHELLI. - Il faudrait savoir : soit l'anglais est essentiel dans le monde économique contemporain, comme on nous le serine sans cesse, soit n'importe quelle langue est susceptible d'être enseignée concurremment au français — et sans doute faudrait-il enseigner d'abord le français, dont la disparition est programmée depuis vingt ans par les eurocrates béats et les pédagogues complices. Mais l'arabe ou le turc, enseignés aux tout-petits dans le cadre de l'ELCO, ne sont pas n'importe quelle langue, et elles ne sont pas enseignées par n'importe qui.
Depuis les années 1970, des accords bilatéraux nous lient aux pays d'origine, qui envoient leurs propres formateurs — et on imagine sans peine ce que sont aujourd'hui les formateurs expédiés en France ...
Ce n'est plus de l'apprentissage linguistique ou culturel, c'est du bourrage de crâne. «Si les professeurs ne sont pas en mesure de le faire, nous ferons appel à des professeurs étrangers comme pour d'autres langues», a déclaré Najat-Vallaud Belkacem. Quelles peuvent être les conséquences d'une telle mesure?
Des enseignants d'arabe littéraire, il y en a très peu — quatre postes à l'agrégation de la discipline cette année, et autant au CAPES: cela donne une idée de la demande actuelle. On fera donc appel à des bonnes volontés, ou on titularisera les enseignants envoyés par les pays avec lesquels nous avons des conventions. Enseigner l'arabe ou le turc dès les petites classes, et le faire enseigner par des gens qui ne seront pas passés par le filtre des concours républicains, c'est un risque. (...)
Ce qui se prépare sous couleur d'ouvrir le choix linguistique — au moment même où la réforme du collège détruit ce choix dès la Sixième, et barre l'accès à tout ce qui n'est pas anglais à des centaines de milliers de collégiens à la rentrée prochaine —, c'est la communautarisation du pays, l'éclatement en tribus antagonistes: on le voit bien avec les aberrantes déclarations de Benzema ou Debouzze sur le «racisme» supposé de Deschamps en particulier et du pays en général.
À terme, la guerre civile.
Voilà ce qui est en germe dans les décisions partisanes de Mme Vallaud-Belkacem, si nous n'y prenons garde.
C'est la quatrième fois en un an que le Premier ministre israélien rencontre le président Vladimir Poutine. L'objectif : rendre le ciel syrien plus sûr et éviter que les aviations russes et israéliennes ne se tirent dessus par erreur.
Les visites officielles de Benjamin Netanyahu à Moscou deviennent de plus en plus fréquentes, signe que la communication est bonne entre les deux pays.
La rencontre a pour objet initial la célébration de 25 ans de liens diplomatiques bilatéraux entre les deux pays, mais c'est surtout sur la guerre en Syrie que l'on attend les deux pays. Vladimir Poutine et Benjamin Netanyahu devraient travailler à l'application des arrangements conclus lors de leur précédente rencontre du 21 avril dernier. A savoir la mise en place d'une coordination militaire destinée à éviter des affrontements entre avions israéliens et russes dans l'espace aérien syrien. Un espace aérien zébré par les avions de tous les pays qui interviennent en Syrie, ce qui multiplie les risques de tirs accidentels.
Car l'aviation israélienne aussi est active en Syrie : avant sa dernière visite en Russie, M. Netanyahu avait admis, pour la première fois, qu'Israël avait attaqué des dizaines de convois d'armes en Syrie destinés au Hezbollah.
Par ailleurs, et malgré une neutralité affichée, Israël reste défavorable au gouvernement syrien de Bachar el Assad, à l'image de la coalition occidentale dont fait partie la France, tandis que l'aviation russe soutient l'armée régulière syrienne au sol, l'Armée syrienne arabe (SAA).
La campagne aérienne de bombardements russe en appui aux troupes aux sol de la SAA, et à la demande du gouvernement syrien, a débuté le 30 septembre dernier. Les frappes répétées ont, depuis, considérablement affaibli les positions de Daesh en Syrie avec notamment, la libération de la ville de Palmyre le 27 mars et la destruction des circuits d'exportation de pétrole de Daesh, privant le quasi-Etat terroriste d'une de ses sources de financement vitales.
Plus largement, mais toujours en lien avec la guerre en Syrie qui déstabilise l'ensemble du Moyen-Orient, le Bureau du Premier ministre israélien indique que les «deux dirigeants s'entretiendront également de des dossiers régionaux dont ceux ayant trait à la lutte contre le terrorisme international [...] et le processus diplomatique entre Israël et les Palestiniens».
that was once an international language used throughout much of the eastern world. Syriac travelled east from the Fertile Crescent and Mesopotamia via merchants and missionaries along the Silk Road.
Syriac inscriptions range geographically from Lebanon and Syria, Turkey, through to Iraq, Iran, south to India, and east to Inner Mongolia and China. These inscriptions are generally original compositions, some written in poetic metre, expressing Christian concepts and ideas.
Dates for Syriac inscriptions range from the first century to the twenty-first century A.D. Dating systems include Seleucid (Hellenistic Greek), Gregorian (Christian), and sometimes Hegira (Islamic). The extensive geographical and chronological breadth of the inscriptions make them valuable to scholars working in areas such as Late Classical Antiquity; Near, Middle, and Far Eastern Studies; Medieval and Renaissance Studies; Art History; Philosophy (Western and Eastern); and Religious Studies.
Moscou soutient les recommandations de la mission de surveillance de l'Onu selon lesquelles Kiev doit arrêter les tortures et les enlèvements de ses services spéciaux.
"D'un rapport à l'autre, l'image réelle des actions illégales des services spéciaux ukrainiens devient de plus en plus évidente. Maintenant, c'est l'Onu qui évoque l'existence de prisons secrètes dans le pays où le Service de sécurité ukrainien (SBU) enferme des gens kidnappés et les torture", lit-on dans le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
Selon le ministère, de nombreux faits de violation des droits de l'homme de la part des forces ukrainiennes et des troupes engagées restent sans investigation et les coupables ne sont pas punis".
The Church is One!
In the name of the Father, and of the Son, and of the Holy Spirit. Amen.
I am Father Peter Farrington, a priest of the Patriarchal Diocese of the Coptic Orthodox Church, living and serving in the UK. In this video I want to begin to speak about the characteristics of the Church which are described for us in the Creed of Nicaea-Constantinople, and which are foundational for our Orthodox understanding of the Church. These characteristics are found in the passage in the Creed which says…
We believe in One, Holy, Catholic and Apostolic Church.
In this video I am going to consider that the Church is One. What does this oneness mean? What was the intention of the Fathers of the Councils in describing the Church in such a way? How should our understanding of the Orthodox doctrine of the Church as being One influence our thinking?
The teachings found in the Creed are dogmatic statements. They are theological definitions with particular meanings which are non-negotiable. They are not open to a wide variety of personal opinions. There are aspects of the Orthodox Faith which do remain rather loosely defined, or even where there is no particular and authoritative definition. There are aspects of the Orthodox Faith which remain a matter of humility and silence in the face of mystery. But the Creed is intended to explain, describe and define that which has always and everywhere been believed and confessed as the Orthodox Faith.
Nor does the Creed create some new faith and introduce novel ideas. On the contrary the intention of those who framed it in these words was entirely to express with clarity what had always been believed and taught in the Church from the beginning. To be Orthodox is to hold this faith and none other. Indeed, the Orthodox Church has always insisted that to be Christian requires the confession of this faith and none other.
The oneness, or unity, of the Church is not a human aspiration but it is a theological reality. This means that it is rooted in the divine life of the Holy Trinity and is not simply an expression of a human organizational structure. God is one, yet the unity of God is expressed in the three divine persons who share the same divine nature. The unity of the Holy Trinity is not one of will, or of emotion, or of organization, as if there were three Gods who had come together to work as a team. On the contrary the unity of the Holy Trinity is found in the one divine nature which is shared by the three divine persons.
The Church, as the Body of Christ, is not essentially a human organization that could take any number of forms, or be based on a variety of uniting opinions, as if it was a sports club, or a student’s society at a university. It is a divine-human organism, a living community that has its origins and its essence in the activity of God not that of man, and which is given life and being by the presence and divine power of the Holy Spirit. It is the place where men and women are united with God, and are transformed and renewed by the divine presence of the Holy Spirit, so that they are formed by the Spirit into the divine-human Body of Christ. Not that we cease to be of human nature as God has made us, but so that our human nature, united to the divine presence in the Church, is glorified and gives glory to God, and is built by God, by the Holy Spirit, into the eternal Temple of God made of living stones.
Our Lord Jesus Christ himself speaks of this unity of the Church as an expression of the unity of the Holy Trinity. In John 17 he says…
Holy Father, keep them in your name, which you have given me that they may be one even as we are one.
St Cyril speaks of this passage in his commentary on the Holy Gospel of St John. He explains that this passage is speaking of the unity which not only was the will of Christ for those who believed, but also came about in the life of the Church from the beginning. He says…
The Lord Jesus wishes the disciples to be kept in a unity of mind and purpose, being merged, as it were, with one another in soul and spirit and in the bond of brotherly love; so as to be linked together in an unbroken chain of affection, so that their unity may be perfected so that it resembles the natural unity which exists between the Father and the Son.
There are lots of other passages in the New Testament which describe this same spiritual unity. St Cyril refers to some of them in his commentary. In the Acts of the Apostles the early Church is described as being of one heart and soul in the unity of the Holy Spirit. And a little later in the Gospel of St John our Lord Jesus speaks of this unity again, saying…
The glory that you have given me I have given to them, that they may be one even as we are one, I in them and you in me, that they may become perfectly one, so that the world may know that you sent me and loved them even as you loved me.
Our Lord is not speaking of an organizational unity, or an agreement brought about by human effort, but of a spiritual unity brought about by the Holy Spirit in which a perfect unity of love and life is expressed, a unity which reflects the natural and divine union between the Father and the Son.
St Cyril explains what this means when he says…
This is what St Paul meant, when he said: One body and one Spirit; for we who are many are one body in Christ, for … we have all received the anointing of one Spirit, that is, the Spirit of Christ. Since they were to be one body, and share in the same Holy Spirit, He desires His disciples to be preserved in a unity of spirit which nothing could disturb, and in an unbroken singleness of mind.
If anyone supposes that the disciples are united as the Father and the Son are One, not merely in Substance, but also in purpose (for the holy Nature of God has one Will, and one and the same purpose altogether) he will not be wide of the mark.
What do we learn from St Cyril? It is that the unity of the Church is established by receiving the same Holy Spirit, and this unity is expressed in having the same purpose and singleness of mind and will, just as the Father and the Son share the same purpose and mind and will.
This is a theological truth. It is a dogma. It is non-negotiable, expressing a spiritual reality that cannot be denied by those of us who are Orthodox. It is the substance of that phrase in the Creed, which we recite at every Liturgy and in our daily prayers, saying…
We believe in One Church.
This unity, as our Lord Jesus and the Fathers of the Church explain, is not a unity of friendship, or affection, being brought about by our own feelings, emotions and opinions. It is a unity brought about by the Holy Spirit and expressed in a unity of belief, life and purpose among those who have received the Holy Spirit.
Of course it is good and necessary to have a human unity with others in many different circumstances, at work, at school, in clubs and societies, even in our service to the local community. But this is not the same unity of which the Creed speaks, and for which our Lord Jesus Christ prays. This spiritual unity which establishes the one Church is found in the presence of the Holy Spirit. It is the gift of God, transforming those who participate in this Spirit of God.
If the presence of the Holy Spirit leads to unity and establishes one Church then we will want to ask where this one Church is. In modern times it has been suggested that the one Church is composed of all those who have some belief in Jesus Christ, or consider that they are following his teachings. This is not what the early Church understood when they spoke of believing in one Church. We have already seen that St Cyril understood this unity as reflecting a common confession of faith. Indeed the New Testament speaks of the members of the Church as having one mind.
St Paul speaks in several places of those who hold to different teachings than those he has preached. He says…
After warning a heretic, or someone who holds different opinions, once or twice, have nothing more to do with him.
And to the Galatians he speaks very strongly saying…
I am astonished that you are so quickly deserting him who called you in the grace of Christ and are turning to a different gospel— not that there is another one, but there are some who trouble you and want to distort the gospel of Christ. But even if we or an angel from heaven should preach to you a gospel contrary to the one we preached to you, let him be accursed. As we have said before, so now I say again: If anyone is preaching to you a gospel contrary to the one you received, let him be accursed.
What is St Paul saying? He is not speaking of those who teach a different message and suggesting that they also are part of the Church. He does not say that we should receive everyone who speaks of Jesus as if they were also of the Church. On the contrary, he warns that those who teach something else are presenting a false Gospel and are to be anathema. It is difficult to imagine a harder sentence.
And even St John, in one of his letters, writes…
They went out from us, but they were not of us; for if they had been of us, they would have continued with us. But they went out, that it might become plain that they all are not of us.
None of this gives us any justification for the modern idea that everyone can be called a Christian, and a member of the Church whatever they believe. It could not be clearer. It is possible to preach another Christ and another Gospel, and these are a false Christ and a false Gospel. The theological and dogmatic basis of the Christian Faith; that which has been believed from the very beginning until the present time, requires us to insist that there is one Gospel, one coherent teaching which all Christians are to confess and express in their own lives. To preach another teaching is to preach error, and error is not Christian, and is not Orthodoxy, and is not Christianity.
I am convinced that this is the Orthodox and Apostolic meaning of belief in One Church. It is what we find in the New Testament and in the writings of the Fathers and in the content of the Ecumenical Councils. But what does it mean in practice.
In the first place I believe that we are to receive and welcome all those who use the name of Christian and are well disposed to our Orthodox Church with warmth and generosity. We are all of us born into certain circumstances that we can do nothing about. I was, for instance, born into a devout evangelical protestant household where God was worshipped sincerely. My life has been one of seeking more of God, and by his grace and mercy I have been brought to the fullness of the Christian life in our Orthodox Church. I am corresponding with and meeting many people who are also seeking more of God, and find themselves in other Christian groups. I commend their commitment to seeking Christ. It is necessary for each of us as Orthodox Christians to bear witness in love and kindness to all those in other Christian groups who are seeking that which we believe we have already received. We can certainly speak of all of these as being believers in Christ, of being Christians in some sense, yet we must insist that while these dear ones are outside the unity of the One Church, the Apostolic Church, the Orthodox Church, there is more, much more, that God would pour out in grace upon them.
In the second place we must insist that while many individuals are seeking Christ and are Christian, in all manner of groups, nevertheless those groups are not the Church. These groups teach error, and are separated by error from the life of the one Church, which is expressed by union in the Holy Spirit and in unity of belief. The group among which I grew up had many faithful believers in Christ who were an example to me. But the teachings of this community were very far from those of the one Church, preserved faithfully and with integrity to the present time.
We did not believe in the sacraments according to the teaching of the Church, even though we practiced baptism and celebrated the Eucharist. But these had very different meanings for us. We were not born again into unity with Christ through baptism, nor did the bread and wine we shared become the Body and Blood of Christ. Nor did we practice an anointing with chrism for the gift of the Holy Spirit. We ordained no priests, had no bishops, and did not recognize the authority of the Apostolic Church as it has been preserved by the Holy Spirit in the ancient and Orthodox Churches. Indeed we considered Orthodox Christianity to be full of error and superstition. We did not have any practice of fasting, we had no tradition of spirituality. We rejected monasticism and celibacy. The Virgin Mary was not held in any great honour, nor were any of the saints ever asked to intercede for us.
In almost every aspect of the Christian Faith the community I belonged to rejected the teachings and practices of the Church from the beginning. In what way is it possible to consider a group to be the Church if it rejects the teaching of the Church? I say this with much affection for those I grew up among. They were believers in Christ, but they had adopted so many errors, so many false teachings, that they cannot be considered to the Church, because the mark of the Church is that it is One, and has one coherent and consistent body of doctrine and practice.
The idea that every group which uses the name of Jesus must be considered the Church is a very modern one. It is associated with the secular, individualistic sense that everyone must be free to believe and act as they wish. This is not an Orthodox view, and therefore it is not properly a Christian view. The Church is One, and therefore we must be careful to ensure that we are united and being more closely united with this one Church, which we confess to be the Apostolic and Orthodox Church.
There is no other Church, though there are certainly faithful believers who are seeking Christ in every place. And if there is no other Church then we must be careful not to isolate ourselves from the life of the Holy Spirit in this one Church. We are in danger of this when we begin to listen to those who preach another Gospel. We are in danger of this when we allow ourselves to believe that we can judge for ourselves what we will believe, instead of receiving with humility and obedience the teaching of the One Church in the power and grace of the Holy Spirit, who establishes and has established this unity of the Church in Christ from the beginning.
I am sure of this. I have not yet exhausted the riches of the spiritual tradition of the one Church in our Orthodox community. How can I look elsewhere for a superficial satisfaction on my own terms and according to my own fallible understanding, when the depths of the spiritual life offered to me in the one Church, the Orthodox Church, are so far beyond my experience and understanding. There is one Church, this is a theological reality. It is not a matter of opinion. The teaching of this one Church is that which has been taught from the beginning and it still taught and lived out and experienced in the Orthodox Church. If we wish to be Orthodox, if we wish to be truly Christian, then we must embrace the fullness of this life and teaching, avoiding those who teach error, however well-meaning they may be, for the sake of our salvation and the unity of the Church of Christ, the one Body and the one Temple, being formed by those who have received new life and the anointing of the Holy Spirit in the sacraments of the Church.
May this be our desire and may God preserve us from all error for his glory and our salvation. Amen
Nous avons le plaisir de vous convier à la rencontre interreligieuse qui se tiendra au Centre Védantique Ramakrishna à Gretz-Armainvilliers les vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juillet 2016.
Vous trouvez en pièce jointe le programme détaillé ainsi que l'affiche.
Nous vous remercions par avance de bien vouloir annoncer cet évènement autour de vous.
Pour tout renseignement, vous pouvez nous contacter par email à l'adresse suivante : contact@centre-vedantique.fr ou par téléphone au +33 (0)1 64 07 03 11.
En espérant vous rencontrer à cette occasion, nous vous transmettons nos meilleures pensées.
Swami Veetamohananda
Président
Centre Védantique Ramakrishna
64, Bd Victor Hugo 77220 Gretz Armainvilliers - France
Olivier Chaline, professeur d’Histoire moderne à l’Université Paris-Sorbonne, est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques.
Pourquoi parler de grand chantier au XVIIe-XVIIIe siècle ? Parce que pendant presque deux siècles, la monarchie des Bourbons a forgé les armes de la France par à-coups suivis de périodes de relâchement des effectifs engagés. Elle a ambitionné et obtenu, un temps du moins, le premier rang en Europe, réussissant vers 1690 à être la première puissance militaire sur terre et sur mer.
Ce volume est le premier volet d’une trilogie qui pourrait s’intituler La France et ses armées, puisque deux autres volumes porteront ultérieurement sur le maniement des armes de la France et sur leur efficacité. Le présent volume observe les effets des impulsions données par le Roi pour mettre les armées terrestres et navales en état d’agir.
Traitant à la fois Armée et Marine, deux domaines d’étude ordinairement séparés, l’auteur tente de comprendre comment l’Etat royal a agi de deux manières très différentes simultanément pour tâcher de tirer le meilleur parti de deux milieux si dissemblables et les faire concourir au succès des armes de la France.
En examinant la mise sur pied des armées de terre et de mer, Olivier Chaline évalue la part, variable, que le roi a prise dans ce processus, du début du XVIIe siècle à la veille de la Révolution. Trois thèmes majeurs forment l’armature de cet ouvrage : l’autorité réelle du roi sur les armées; sa capacité à rassembler des hommes; la manière dont il les a pourvus des moyens de vivre et de combattre.
Il s’agit de comprendre l’évolution du partenariat militaire entre le roi et ses nobles, de mesurer la dissymétrie de l’emprise royale sur le régiment et sur le navire et l’inégale maîtrise des hiérarchies du corps et du bord, ainsi que la tardive uniformisation des équipements.
Ce livre évalue également le coût de la puissance militaire et étudie son financement, ainsi que les transactions effectuées pour le roi dans le cadre des armées et des flottes.
Les armées du Roi, Olivier Chaline, éditions Armand Colin, 352 pages, 24,90 euros
Colloque à l’Institut du Monde Arabe (IMA) : Le patrimoine des chrétiens d’Orient, une richesse à faire connaître
Patrimoine des chrétiens d’Orient. Une richesse à faire connaître le mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30
En Irak, en Syrie, à Gaza, comme dans l’ensemble du Proche et du Moyen-Orient, le patrimoine chrétien en Orient constitue un témoin irremplaçable de la diversité des cultures. Menacé par les conflits qui ravagent cette terre multi millénaire et par les pillages organisés de sites, il est actuellement en grand danger.
Depuis de nombreuses années, l’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient depuis 1856, agit pour faire connaître et conserver ce patrimoine dans sa grande variété matérielle et immatérielle : architecture, sites archéologiques, langues, fonds d’archives, icônes, musiques…
À l’heure où Mgr Pascal Gollnisch dénonce un “crime culturel contre l’humanité”, de nombreuses initiatives ont lieu pour le préserver et l’entretenir, comme celle de la Bibliothèque nationale de France.
Certaines d’entre elles seront présentées lors de cette soirée, troisième édition en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe.
PROGRAMME
Introduction de Mgr Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient.
KURDISTAN IRAKIEN : LES FOUILLES DE BAZYAN, par Vincent Déroche, Directeur de recherche au CNRS et Narmin Ali Amin, co-directrice de la Mission archéologique
LA DÉCOUVERTE FRANCO-PALESTINIENNE DU MONASTÈRE DE SAINT-HILARION À GAZA, par René Elter, archéologue à l’INRAP, chercheur associé à l’École Biblique et Archéologique française de Jérusalem
LE TRAVAIL DE LA BNF POUR NUMÉRISER, VALORISER, DIFFUSER LE PATRIMOINE ÉCRIT DE L’ORIENT MÉDITERRANÉEN, par Isabelle Nyffenegger, Directrice déléguée aux Relations internationales de la BNF
LE TRAFIC D’ŒUVRES D’ART AU PROCHE ET MOYEN-ORIENT, par le Colonel Ludovic Ehrhart, chef de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturelsDébat animé par Sébastien de Courtois, producteur de « Chrétiens d’Orient » sur France Culture
Date : Mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30 dans le cadre des Jeudis de l’IMA
Lieu : Institut du monde arabe, 1 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Salle de l’Auditorium (niveau -2).
Entrée libre : dans la limite des places disponibles
L’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient, souhaite agir pour faire connaître, conserver et mettre en valeur ce patrimoine.
Le procès de condamnation de
Jeanne d’Arc
(présenté par André Wartelle)
L’abbé André Wartelle (1930-2001) fut doyen de la Faculté de l’Institut catholique de Paris. Latiniste et helléniste de renom, il a écrit de nombreux ouvrages consacrés aux textes anciens, notamment ceux d’Aristote.
L’abbé Wartelle considérait que l’ensemble des réponses de Jeanne d’Arc à ses juges, mis par écrit, constitue le plus noble et le plus beau texte de la langue française.
Il n’a jamais fait l’objet d’un apprêt littéraire, ni d’aucune attentive composition.
« Quand on vous traînera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous mettez pas en peine de la manière dont vous vous défendrez, ni de ce que vous direz : c’est le Saint-Esprit qui vous enseignera à l’instant même ce qu’il faudra dire. »
(St Luc 12, 11-12)
Cela s’est vérifié avec l’interminable procès de sainte Jeanne d’Arc, ouvert à Rouen le 9 janvier 1431 et conclu par sa mort sur le bûcher, cinq mois plus tard, le 30 mai.
Jeanne face à ses juges, c’est la source première et la fontaine jaillissante; c’est l’aurore de l’humanité régénérée par le sang du Christ et celui des martyrs; c’est la fierté naïve de la dure vertu; c’est la vie entière remise aux mains du Père; c’est la sécurité tranquille des lumières d’En-Haut; c’est la modeste assurance et l’humble certitude; c’est le discernement qui déjoue tous les pièges; c’est le feu de la Foi et le roc de l’espérance, c’est l’abandon aux volontés de Dieu.
Ce livre contient la retranscription des interrogatoires de Jeanne, replacés dans le développement du procès, avec quelques explications. Un trésor pour la postérité.
Co-initiateur du Courant pour une Ecologie humaine, l’auteur déploie, tout au long de l’ouvrage, le sens et la portée de cette notion qui constitue, à ses yeux, le grand défi du troisième millénaire afin d’assurer l’avenir du genre humain. Il s’agit d’un livre manifeste qui synthétise, rassemble et ordonne la pensée de l’auteur à l’issue d’une profonde réflexion nourrie d’une riche expérience dans le monde associatif avec A Bras ouverts sur le handicap, Alliance Vita sur la bioéthique et le Courant pour une Écologie humaine sur la bienveillance. A 54 ans, Tugdual Derville délivre une œuvre achevée, celle de la maturité.
L’écologie humaine, dont le nom commence à s’installer dans notre langage, reste malgré tout une notion abstraite et, à dire vrai, l’auteur n’en donne pas de définition même si le concept se précise au fil des pages de telle sorte que c’est à la page 246 que ressort sa formulation la plus complète « L’écologie humaine propose de reconnaître que [l’homme] est à la fois enraciné dans la nature, à commencer par la sienne, et tourné vers le mystère insondable des origines et du but ».
L’ouvrage s’attaque frontalement à la déconstruction, depuis mai 1968, des valeurs sur lesquelles repose la civilisation occidentale et plus particulièrement la société française, spécialement avec l’arrivée au pouvoir de François Hollande en 2012.
En se fondant sur le consentement au réel, l’exigence de la vérité et, plus prosaïquement, le bon sens, il dénonce, dans la première partie de son livre, les supercheries qui visent à contester l’ordre naturel et à brouiller les repères par l’indifférenciation des sexes. Il aurait pu citer le juriste Jean-Louis de Lolme qui, au XVIIIème siècle écrivait « Le Parlement anglais peut tout faire sauf changer une femme en homme », car ce qui apparaissait inimaginable à l’époque est devenu possible aujourd’hui, non par le fait de nouvelles découvertes sur les capacités humaines, mais à la suite de manipulations médicales validées par le droit. Plutôt que de succomber à la tyrannie du désir, il appelle les hommes à s’accepter tels qu’ils sont :« Tout l’enjeu d’une vie sera ainsi d’articuler sa liberté avec sa nature, donc sa généalogie et son origine géographique » (p. 79). Même si sa foi chrétienne guide sa vision, il ne s’en prévaut pas et s’attache davantage à dégager les repères communs à tous les hommes :« La nature de l’homme est de s’inscrire dans une culture, une culture universelle du soin, dans la culture particulière de la société où il naît » (p. 57). Convaincu que cette perception de la nature humaine est partagée universellement, au-delà des cultures et des religions, il écrit plus loin : « Si les valeurs d’écologie humaine sont irrépressibles, c’est qu’elles ne se détachent pas du réel : l’attrait de l’âme humaine pour le beau, le bon et le vrai ne se dément pas » (p. 199).
D’où, dans la deuxième partie du livre, l’appel à la révolution anthropologique :« Quand les normes « morales » d’une société consacrent l’inversion entre le bien et le mal, la résistance à l’injustice réclame la pratique de l’objection de conscience… Plus qu’un droit universel…, c’est d’abord un devoir…, celui de refuser courageusement toute participation à de graves atteintes à l’humanité » (p. 191). Il salue, en particulier, le réveil français, exprimé lors des démonstrations de rue, au printemps 2013, de la Manif pour Tous dont il fut l’un des porte-parole à l’encontre du projet de loi autorisant les unions homosexuelles. Cela lui donne l’occasion d’un bel hommage à la France dont il souligne les contradictions, déroutantes mais finalement créatrices : « Le pays de la personne est aussi celui de sa plus virulente déconstruction : c’est donc le foyer naturel de l’écologie humaine » (p. 178). Pour lui, si cette réaction a été possible, c’est grâce à ce qu’il appelle le mycélium, cet humus enfoui mais actif dans la société, constitué par les nombreuses associations et initiatives porteuses de sens et créatrices d’innovation sociale. A défaut d’avoir pu empêcher l’adoption de la loi sur le mariage pour tous, la mobilisation aura néanmoins permis d’en stopper les développements ultérieurs, plus personne n’osant réellement avancer sur la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui). Dès lors, l’auteur peut s’aventurer, dans sa troisième et dernière partie, à proposer des solutions d’écologie humaine. Citant abondamment Vàclav Havel, l’ancien président de la Tchécoslovaquie, il partage avec lui cette conviction : « Sursaut de la conscience, élargissement de la bienveillance à l’ensemble de la création, essor spirituel : tel est le triptyque dont le monde a besoin » (p. 239). S’appliquant à prévenir le nouveau danger qui menace l’humanité avec les perspectives ouvertes par le transhumanisme, l’auteur propose un programme d’humanisme intégral en vue de l’instauration d’« Une société d’écologie humaine portée par trois piliers : le parti pris de la bienveillance, la recherche des communs et la culture de la vulnérabilité » (p. 251). S’il s’agit encore d’une vision plus métapolitique que proprement politique, il ouvre néanmoins des champs d’action, s’agissant notamment des biens communs dont la gestion partagée pourrait faire éclore un nouveau mode d’organisation sociale.
De fait, plutôt qu’un éclatement de notre pays en de multiples communautés, c’est bien la communauté française qu’il faut aujourd’hui réinventer.
Jeudi 2 juin 2016, à 19h, en l’église Notre-Dame Saint-Louis de la Guillotière
Sera célébrée par le cardinal Barbarin, une messe « pour tous les martyrs », dont ceux de Tibhirine, en ce jour où sont traditionnellement fêtés les martyrs de Lyon de 177 :
Samedi 4 juin 2016, au Cinéma Pathé Bellecour, 79 rue de la République, Lyon 2e :
à 19 h 15, accueil autour de l’exposition :
Les frères de Tibhirine, témoins de la Miséricorde
à 19h45: présentation du film de Xavier Beauvois :
Des Hommes et des Dieux
à 20h: projection du film.
à 22h: table ronde animée par Christophe Henning, journaliste et écrivain, sur le thème :
Tibhirine : quel héritage ?
AvecM. Michael Lonsdale – Mme Radia Bakkouch, présidente de Coexister – M. Azzedine Gaci, Recteur de la mosquée Othmane de Villeurbanne – Mgr Paul Desfarges, évêque de Constantine et Hippone et Mgr Philippe Barbarin, archevêque de Lyon
Jeudi 23 juin 2016, à 18h30, à la BM Part-Dieu, conférence-débat, organisée par l’association Raja-Tikva, avec Eliane Benbanaste-Stadler et Frédéric Abécassis :
Juifs et musulmans dans l’espace ottoman aux XVe-XIXe siècles
1, 2, 3 juillet 2016 à Lyon, Parc de la Tête d’or, 16èmes « Dialogues en humanité » sur :
La citoyenneté de la Terre, fraternelle, en marche !
Nombreux forums, faisant place aux relations interreligieuses. Voir leur site avec le programme:www.dialoguesenhumanite.org
Du jeudi 7 juillet (11h) au lundi 11 juillet 2016 (14h)
Session de formation, niveau 1, organisée par le Service National pour les Relations avec les Musulmans (SNRM) de la Conférence des évêques de France (CEF), à Orsay, dans l’Essonne, en Ile de France :
Initiation à l’islam et au dialogue islamo-chrétien pour des chrétiens
Cours et interventions par l’équipe du SNRM et des intervenants extérieurs ; rencontres et enseignements avec des personnalités musulmanes ; témoignages et temps de prière.
Dépliant et informations disponibles au secrétariat du SNRM : snrm@cef.fr
Du mardi 6 septembre (17h) au vendredi 9 septembre (12h30), à l’Université Catholique de Lyon (UCLy) :
1er Congrès International de PLURIEL (d’abord prévu du 06/07 au 08/07/2016), sur :
L’islam au Pluriel. Pensée, foi et société
Vous trouverez le programme, la procédure d’inscription et les informations pratiques sur un site internet entièrement consacré au congrès : http://evenement.pluriel.fuce.eu
Samedi 17 septembre 2016
Journée…
En mémoire des moines de Tibhirine
… dont le programme, en cours d’élaboration, sera communiqué ultérieurement, dans sa version définitive.
Nous avons le plaisir de vous convier à la rencontre interreligieuse qui se tiendra au Centre Védantique Ramakrishna à Gretz-Armainvilliers les vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juillet 2016.
Vous trouvez en pièce jointe le programme détaillé ainsi que l'affiche.
Nous vous remercions par avance de bien vouloir annoncer cet évènement autour de vous.
Pour tout renseignement, vous pouvez nous contacter par email à l'adresse suivante : contact@centre-vedantique.fr ou par téléphone au +33 (0)1 64 07 03 11.
En espérant vous rencontrer à cette occasion, nous vous transmettons nos meilleures pensées.
Swami Veetamohananda
Président
Centre Védantique Ramakrishna
64, Bd Victor Hugo 77220 Gretz Armainvilliers - France
Olivier Chaline, professeur d’Histoire moderne à l’Université Paris-Sorbonne, est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques.
Pourquoi parler de grand chantier au XVIIe-XVIIIe siècle ? Parce que pendant presque deux siècles, la monarchie des Bourbons a forgé les armes de la France par à-coups suivis de périodes de relâchement des effectifs engagés. Elle a ambitionné et obtenu, un temps du moins, le premier rang en Europe, réussissant vers 1690 à être la première puissance militaire sur terre et sur mer.
Ce volume est le premier volet d’une trilogie qui pourrait s’intituler La France et ses armées, puisque deux autres volumes porteront ultérieurement sur le maniement des armes de la France et sur leur efficacité. Le présent volume observe les effets des impulsions données par le Roi pour mettre les armées terrestres et navales en état d’agir.
Traitant à la fois Armée et Marine, deux domaines d’étude ordinairement séparés, l’auteur tente de comprendre comment l’Etat royal a agi de deux manières très différentes simultanément pour tâcher de tirer le meilleur parti de deux milieux si dissemblables et les faire concourir au succès des armes de la France.
En examinant la mise sur pied des armées de terre et de mer, Olivier Chaline évalue la part, variable, que le roi a prise dans ce processus, du début du XVIIe siècle à la veille de la Révolution. Trois thèmes majeurs forment l’armature de cet ouvrage : l’autorité réelle du roi sur les armées; sa capacité à rassembler des hommes; la manière dont il les a pourvus des moyens de vivre et de combattre.
Il s’agit de comprendre l’évolution du partenariat militaire entre le roi et ses nobles, de mesurer la dissymétrie de l’emprise royale sur le régiment et sur le navire et l’inégale maîtrise des hiérarchies du corps et du bord, ainsi que la tardive uniformisation des équipements.
Ce livre évalue également le coût de la puissance militaire et étudie son financement, ainsi que les transactions effectuées pour le roi dans le cadre des armées et des flottes.
Les armées du Roi, Olivier Chaline, éditions Armand Colin, 352 pages, 24,90 euros
Colloque à l’Institut du Monde Arabe (IMA) : Le patrimoine des chrétiens d’Orient, une richesse à faire connaître
Patrimoine des chrétiens d’Orient. Une richesse à faire connaître le mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30
En Irak, en Syrie, à Gaza, comme dans l’ensemble du Proche et du Moyen-Orient, le patrimoine chrétien en Orient constitue un témoin irremplaçable de la diversité des cultures. Menacé par les conflits qui ravagent cette terre multi millénaire et par les pillages organisés de sites, il est actuellement en grand danger.
Depuis de nombreuses années, l’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient depuis 1856, agit pour faire connaître et conserver ce patrimoine dans sa grande variété matérielle et immatérielle : architecture, sites archéologiques, langues, fonds d’archives, icônes, musiques…
À l’heure où Mgr Pascal Gollnisch dénonce un “crime culturel contre l’humanité”, de nombreuses initiatives ont lieu pour le préserver et l’entretenir, comme celle de la Bibliothèque nationale de France.
Certaines d’entre elles seront présentées lors de cette soirée, troisième édition en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe.
PROGRAMME
Introduction de Mgr Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient.
KURDISTAN IRAKIEN : LES FOUILLES DE BAZYAN, par Vincent Déroche, Directeur de recherche au CNRS et Narmin Ali Amin, co-directrice de la Mission archéologique
LA DÉCOUVERTE FRANCO-PALESTINIENNE DU MONASTÈRE DE SAINT-HILARION À GAZA, par René Elter, archéologue à l’INRAP, chercheur associé à l’École Biblique et Archéologique française de Jérusalem
LE TRAVAIL DE LA BNF POUR NUMÉRISER, VALORISER, DIFFUSER LE PATRIMOINE ÉCRIT DE L’ORIENT MÉDITERRANÉEN, par Isabelle Nyffenegger, Directrice déléguée aux Relations internationales de la BNF
LE TRAFIC D’ŒUVRES D’ART AU PROCHE ET MOYEN-ORIENT, par le Colonel Ludovic Ehrhart, chef de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturelsDébat animé par Sébastien de Courtois, producteur de « Chrétiens d’Orient » sur France Culture
Date : Mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30 dans le cadre des Jeudis de l’IMA
Lieu : Institut du monde arabe, 1 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Salle de l’Auditorium (niveau -2).
Entrée libre : dans la limite des places disponibles
L’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient, souhaite agir pour faire connaître, conserver et mettre en valeur ce patrimoine.
Le procès de condamnation de
Jeanne d’Arc
(présenté par André Wartelle)
L’abbé André Wartelle (1930-2001) fut doyen de la Faculté de l’Institut catholique de Paris. Latiniste et helléniste de renom, il a écrit de nombreux ouvrages consacrés aux textes anciens, notamment ceux d’Aristote.
L’abbé Wartelle considérait que l’ensemble des réponses de Jeanne d’Arc à ses juges, mis par écrit, constitue le plus noble et le plus beau texte de la langue française.
Il n’a jamais fait l’objet d’un apprêt littéraire, ni d’aucune attentive composition.
« Quand on vous traînera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous mettez pas en peine de la manière dont vous vous défendrez, ni de ce que vous direz : c’est le Saint-Esprit qui vous enseignera à l’instant même ce qu’il faudra dire. »
(St Luc 12, 11-12)
Cela s’est vérifié avec l’interminable procès de sainte Jeanne d’Arc, ouvert à Rouen le 9 janvier 1431 et conclu par sa mort sur le bûcher, cinq mois plus tard, le 30 mai.
Jeanne face à ses juges, c’est la source première et la fontaine jaillissante; c’est l’aurore de l’humanité régénérée par le sang du Christ et celui des martyrs; c’est la fierté naïve de la dure vertu; c’est la vie entière remise aux mains du Père; c’est la sécurité tranquille des lumières d’En-Haut; c’est la modeste assurance et l’humble certitude; c’est le discernement qui déjoue tous les pièges; c’est le feu de la Foi et le roc de l’espérance, c’est l’abandon aux volontés de Dieu.
Ce livre contient la retranscription des interrogatoires de Jeanne, replacés dans le développement du procès, avec quelques explications. Un trésor pour la postérité.
Co-initiateur du Courant pour une Ecologie humaine, l’auteur déploie, tout au long de l’ouvrage, le sens et la portée de cette notion qui constitue, à ses yeux, le grand défi du troisième millénaire afin d’assurer l’avenir du genre humain. Il s’agit d’un livre manifeste qui synthétise, rassemble et ordonne la pensée de l’auteur à l’issue d’une profonde réflexion nourrie d’une riche expérience dans le monde associatif avec A Bras ouverts sur le handicap, Alliance Vita sur la bioéthique et le Courant pour une Écologie humaine sur la bienveillance. A 54 ans, Tugdual Derville délivre une œuvre achevée, celle de la maturité.
L’écologie humaine, dont le nom commence à s’installer dans notre langage, reste malgré tout une notion abstraite et, à dire vrai, l’auteur n’en donne pas de définition même si le concept se précise au fil des pages de telle sorte que c’est à la page 246 que ressort sa formulation la plus complète « L’écologie humaine propose de reconnaître que [l’homme] est à la fois enraciné dans la nature, à commencer par la sienne, et tourné vers le mystère insondable des origines et du but ».
L’ouvrage s’attaque frontalement à la déconstruction, depuis mai 1968, des valeurs sur lesquelles repose la civilisation occidentale et plus particulièrement la société française, spécialement avec l’arrivée au pouvoir de François Hollande en 2012.
En se fondant sur le consentement au réel, l’exigence de la vérité et, plus prosaïquement, le bon sens, il dénonce, dans la première partie de son livre, les supercheries qui visent à contester l’ordre naturel et à brouiller les repères par l’indifférenciation des sexes. Il aurait pu citer le juriste Jean-Louis de Lolme qui, au XVIIIème siècle écrivait « Le Parlement anglais peut tout faire sauf changer une femme en homme », car ce qui apparaissait inimaginable à l’époque est devenu possible aujourd’hui, non par le fait de nouvelles découvertes sur les capacités humaines, mais à la suite de manipulations médicales validées par le droit. Plutôt que de succomber à la tyrannie du désir, il appelle les hommes à s’accepter tels qu’ils sont :« Tout l’enjeu d’une vie sera ainsi d’articuler sa liberté avec sa nature, donc sa généalogie et son origine géographique » (p. 79). Même si sa foi chrétienne guide sa vision, il ne s’en prévaut pas et s’attache davantage à dégager les repères communs à tous les hommes :« La nature de l’homme est de s’inscrire dans une culture, une culture universelle du soin, dans la culture particulière de la société où il naît » (p. 57). Convaincu que cette perception de la nature humaine est partagée universellement, au-delà des cultures et des religions, il écrit plus loin : « Si les valeurs d’écologie humaine sont irrépressibles, c’est qu’elles ne se détachent pas du réel : l’attrait de l’âme humaine pour le beau, le bon et le vrai ne se dément pas » (p. 199).
D’où, dans la deuxième partie du livre, l’appel à la révolution anthropologique :« Quand les normes « morales » d’une société consacrent l’inversion entre le bien et le mal, la résistance à l’injustice réclame la pratique de l’objection de conscience… Plus qu’un droit universel…, c’est d’abord un devoir…, celui de refuser courageusement toute participation à de graves atteintes à l’humanité » (p. 191). Il salue, en particulier, le réveil français, exprimé lors des démonstrations de rue, au printemps 2013, de la Manif pour Tous dont il fut l’un des porte-parole à l’encontre du projet de loi autorisant les unions homosexuelles. Cela lui donne l’occasion d’un bel hommage à la France dont il souligne les contradictions, déroutantes mais finalement créatrices : « Le pays de la personne est aussi celui de sa plus virulente déconstruction : c’est donc le foyer naturel de l’écologie humaine » (p. 178). Pour lui, si cette réaction a été possible, c’est grâce à ce qu’il appelle le mycélium, cet humus enfoui mais actif dans la société, constitué par les nombreuses associations et initiatives porteuses de sens et créatrices d’innovation sociale. A défaut d’avoir pu empêcher l’adoption de la loi sur le mariage pour tous, la mobilisation aura néanmoins permis d’en stopper les développements ultérieurs, plus personne n’osant réellement avancer sur la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui). Dès lors, l’auteur peut s’aventurer, dans sa troisième et dernière partie, à proposer des solutions d’écologie humaine. Citant abondamment Vàclav Havel, l’ancien président de la Tchécoslovaquie, il partage avec lui cette conviction : « Sursaut de la conscience, élargissement de la bienveillance à l’ensemble de la création, essor spirituel : tel est le triptyque dont le monde a besoin » (p. 239). S’appliquant à prévenir le nouveau danger qui menace l’humanité avec les perspectives ouvertes par le transhumanisme, l’auteur propose un programme d’humanisme intégral en vue de l’instauration d’« Une société d’écologie humaine portée par trois piliers : le parti pris de la bienveillance, la recherche des communs et la culture de la vulnérabilité » (p. 251). S’il s’agit encore d’une vision plus métapolitique que proprement politique, il ouvre néanmoins des champs d’action, s’agissant notamment des biens communs dont la gestion partagée pourrait faire éclore un nouveau mode d’organisation sociale.
De fait, plutôt qu’un éclatement de notre pays en de multiples communautés, c’est bien la communauté française qu’il faut aujourd’hui réinventer.
Jeudi 2 juin 2016, à 19h, en l’église Notre-Dame Saint-Louis de la Guillotière
Sera célébrée par le cardinal Barbarin, une messe « pour tous les martyrs », dont ceux de Tibhirine, en ce jour où sont traditionnellement fêtés les martyrs de Lyon de 177 :
Samedi 4 juin 2016, au Cinéma Pathé Bellecour, 79 rue de la République, Lyon 2e :
à 19 h 15, accueil autour de l’exposition :
Les frères de Tibhirine, témoins de la Miséricorde
à 19h45: présentation du film de Xavier Beauvois :
Des Hommes et des Dieux
à 20h: projection du film.
à 22h: table ronde animée par Christophe Henning, journaliste et écrivain, sur le thème :
Tibhirine : quel héritage ?
AvecM. Michael Lonsdale – Mme Radia Bakkouch, présidente de Coexister – M. Azzedine Gaci, Recteur de la mosquée Othmane de Villeurbanne – Mgr Paul Desfarges, évêque de Constantine et Hippone et Mgr Philippe Barbarin, archevêque de Lyon
Jeudi 23 juin 2016, à 18h30, à la BM Part-Dieu, conférence-débat, organisée par l’association Raja-Tikva, avec Eliane Benbanaste-Stadler et Frédéric Abécassis :
Juifs et musulmans dans l’espace ottoman aux XVe-XIXe siècles
1, 2, 3 juillet 2016 à Lyon, Parc de la Tête d’or, 16èmes « Dialogues en humanité » sur :
La citoyenneté de la Terre, fraternelle, en marche !
Nombreux forums, faisant place aux relations interreligieuses. Voir leur site avec le programme:www.dialoguesenhumanite.org
Du jeudi 7 juillet (11h) au lundi 11 juillet 2016 (14h)
Session de formation, niveau 1, organisée par le Service National pour les Relations avec les Musulmans (SNRM) de la Conférence des évêques de France (CEF), à Orsay, dans l’Essonne, en Ile de France :
Initiation à l’islam et au dialogue islamo-chrétien pour des chrétiens
Cours et interventions par l’équipe du SNRM et des intervenants extérieurs ; rencontres et enseignements avec des personnalités musulmanes ; témoignages et temps de prière.
Dépliant et informations disponible
'For desires for present things cannot be repressed or plucked out unless salutary dispositions have been introduced to replace the harmful ones that we want to cut off.' (St. John Cassian)
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les :
*22 et
*29 du mois)
*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre(Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 2 Juillet à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-16.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.
Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »
St Chromace d'Aquilée
(?-407), évêque Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°5 (trad. bréviaire 11/06)
« Que votre lumière brille devant les hommes »
Le Seigneur avait appelé ses disciples « sel de la terre » parce qu'ils ont relevé par la saveur de la sagesse céleste les cœurs des hommes affadis par le démon.
Et maintenant il les appelle « lumière du monde » parce que, éclairés par lui, qui est la lumière éternelle et véritable, ils sont devenus à leur tour une lumière dans les ténèbres
(Jn 1,5).
Parce qu'il est lui-même le « Soleil de justice » (Ml 3,20), il peut aussi appeler ses disciples « lumière du monde » ; c'est par eux, comme par des rayons étincelants, qu'il déverse la lumière de sa connaissance sur la terre entière.
En effet, ils ont chassé les ténèbres de l'erreur loin du cœur des hommes, en montrant la lumière de la vérité.
Éclairés par eux, nous aussi, de ténèbres que nous étions, nous sommes devenus lumière, comme dit saint Paul :
« Autrefois, vous n'étiez que ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière.
Vivez comme des fils de la lumière »
(Ep 5,8).
Et encore :
« Vous n'appartenez pas à la nuit, ni aux ténèbres ; vous êtes des fils de la lumière, des fils du jour »
(1Th 5,5).
Saint Jean a eu raison d'affirmer dans sa lettre : « Dieu est lumière » ; celui qui demeure en Dieu est dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière
(1Jn 1,5-7).
Puisque nous avons la joie d'être libérés des ténèbres de l'erreur nous devons vivre dans la lumière, marcher dans la lumière comme des vrais enfants de la lumière.
Prière du Père Jean Galot
« Seigneur, je t'offre ma misère et ma pauvreté »
« Je n'ai rien à te dire, Seigneur et rien à te chanter.
Je ne trouve pas un seul mot, pas la moindre pensée.
J'en suis réduit à te donner ma présence et mon temps, sans pouvoir remplir ces moments ni en cacher le vide, sans pouvoir nouer avec Toi le moindre dialogue.
Je ne peux te donner aujourd'hui que mon néant, ma nudité de cœur.
Seigneur, Tu vois mon impuissance et l'amour que j'aurais désiré t'exprimer en prière, Tu dois le deviner à travers mon silence.
Tu sais qu'il est au fond de mon cœur, réel et bien sincère, qu'il souffre de ne pouvoir te dire ce qu'il est. Alors en toute humilité, Seigneur, je t'offre ma misère et ma pauvreté, dans la joie d'être si petit en tes si grandes mains.
Amen. »
(Père Jean Galot (1919-2008))
'The peace of the celestial city is the perfectly ordered and harmonious enjoyment of God, and of one another in God. The peace of all things is the tranquillity of order.' (St Augustine)
O Lord, according to thy mercy, pour out upon me, who am miserable, at least one small drop of grace to make me understand and be converted, that I might make at least some small effort to correct myself. For if thy grace does not illumine my soul, I will not be able to see the carelessness and negligence that the passions have produced in me through my apathy and recklessness. (St. Ephraim the Syrian)
Livre de la Sagesse 4,7-14.
Même s'il meurt avant l'âge, le juste trouvera le repos.
Une vieillesse honorable n'est pas celle que donne une longue vie ; ni celle qui se mesure au nombre des années.
Mais la prudence tient lieu pour l'homme de cheveux blancs, et l'âge de la vieillesse, c'est une vie sans tache.
Etant agréable à Dieu, il était aimé de lui, et, comme il vivait parmi les pécheurs, il a été transféré.
Il a été enlevé de peur que la malice n'altérât son intelligence, ou que la ruse ne pervertît son âme.
Car l'enchantement du vice obscurcit le bien et le vertige de la passion pervertit un esprit sans malice.
Arrivé en peu de temps à la perfection, il a fourni une longue carrière.
Car son âme était agréable au Seigneur ; c'est pourquoi le Seigneur s'est hâté de le retirer du milieu de l'iniquité.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,35-40.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ayez les reins ceints et vos lampes allumées !
Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître à son retour des noces, afin que, lorsqu'il arrivera et frappera, ils lui ouvrent aussitôt.
Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table et passera pour les servir.
Et si c'est à la deuxième ou à la troisième veille qu'il arrive et les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Sachez-le bien, si le maître de maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme viendra. "
Par St Fulgence de Ruspe
(467-532), évêque en Afrique du Nord
Sermon I, 2-3 ; CCL 91 A, 889 (trad. Orval)
« Serviteurs du Christ et intendants des mystères de Dieu » (1Co 4,1)
Pour préciser le rôle des serviteurs qu'il a placés à la tête de son peuple, le Seigneur dit cette parole que rapporte l'Évangile :
« Quel est l'intendant sage et fidèle que le maître établira sur les gens de sa maison pour leur donner en temps voulu leur mesure de blé ? Heureux ce serviteur que le maître, à son retour, trouvera occupé de la sorte »...
Si nous nous demandons quelle est cette mesure de blé, saint Paul nous l'indique ; c'est
« la mesure de foi que Dieu vous a départie »
(Rm 12,3).
Ce que le Christ appelle mesure de blé, Paul le nomme mesure de foi pour nous apprendre qu'il n'y a pas d'autre blé spirituel que le mystère de la foi chrétienne.
Cette mesure de blé, nous vous la donnons au nom du Seigneur chaque fois que, éclairés par le don spirituel de la grâce, nous vous parlons selon la règle de la vraie foi.
Cette mesure, vous la recevez par les intendants du Seigneur chaque jour où vous entendez de la bouche des serviteurs de Dieu la parole de vérité.
Qu'elle soit notre nourriture, cette mesure de blé que Dieu nous donne en partage.
Tirons-en l'aliment de notre bonne conduite afin de parvenir à la récompense de la vie éternelle.
Croyons en celui qui se donne lui-même à nous comme nourriture pour que nous ne défaillions pas en chemin (Mt 15,32), et qui se réserve comme notre récompense pour que nous trouvions la joie dans la patrie.
Croyons et espérons en lui ; aimons-le par-dessus tout et en tout. Car le Christ est notre aliment et il sera notre récompense.
Le Christ est la nourriture et le réconfort des voyageurs en marche ; il est l'assouvissement et l'exultation des bienheureux en leur repos.
PRIERE DE SAINT EPHREM AU CHRIST MISERICORDIEUX:
En Votre miséricorde, Seigneur,
versez sur le misérable que je suis au moins une petite goutte de grâce, afin de me faire comprendre, et que je sois converti, de sorte que je puisse au moins faire de petits efforts pour me corriger.
Car si Votre grâce n'illumine pas mon âme, je ne serai pas capable de voir la paresse et la négligence que les passions ont produites en moi par mon apathie et mon imprudence.
Saint Ephrem le Syrien
Je continuerai
à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d'une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l'obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j'apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j'offrirai des motifs de joie là où il n'y a que tristesse.
J'inviterai à marcher celui qui a décidé de s'arrêter...
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.
L'abbé Pierre
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
4 juin :
Saintes Marthe et Marie, soeurs de Lazare,Evangélisatrices de la Gaule.
Ces deux Saintes femmes, soeurs de Lazare, l'ami du Christ, demeuraient à Béthanie, village situé à peu de distance de Jérusalem.
Un jour Jésus fut reçu dans leur demeure. Marthe, l'aînée, s'affairait pour servir le Maître et, voyant que sa soeur, Marie, restait assise silencieuse aux pieds de Jésus en écoutant ses divines paroles, elle dit sur un ton irrité :
« Seigneur, cela ne Te fait rien que ma soeur me laisse servir toute seule? Dis-lui donc de m'aider ».
Mais le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe, tu te soucies et t'agites pour beaucoup de choses, et pourtant une seule est nécessaire »
(Lc. 10:38-42) (1).
Par la suite, peu avant la Passion, Lazare tomba malade et mourut.
Les deux soeurs envoyèrent prévenir Jésus qui ne parvint à Béthanie que le quatrième jour après le décès.
Marthe se précipita aussitôt à sa rencontre, tandis que Marie restait à la maison, où un grand nombre d'amis et de parents était venu pour les consoler.
Le Seigneur lui assura que son frère allait ressusciter, et Marthe manifesta sa foi en Lui comme Fils de dieu, puis elle alla appeler sa sœur et ils se rendirent ensemble jusqu'au tombeau.
Sur l'ordre de Jésus le défunt sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes et le visage recouvert d'un suaire
(Jn. 11).
Six jours avant la Pâque, un banquet fut organisé en l'honneur de Jésus à Béthanie, en présence de Lazare.
Marthe s'affairait comme de coutume au service de la table, alors que Marie, prenant une livre de parfum de grand prix, en oignit les pieds du Seigneur et les essuya avec ses cheveux.
Comme Judas, l'avare, protestait contre une telle dépense, le Seigneur déclara que c'était en vue de Sa sépulture qu'elle avait gardé ce parfum (Jn. 12).
Après l'Ascension, Marthe et Marie accompagnèrent Lazare (4) pour répandre au loin la Bonne Nouvelle de la Résurrection (2).
1). C'est pourquoi les Pères ont considéré Marie comme la figure de la contemplation, préférable à l'action vertueuse représentée par Marthe.
2). Quoique certains manuscrits du Synaxaire les commémorent comme Myrophores, l'Ecriture Sainte ne mentionne parmi ces dernières que Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et/ou Marie de Clopas (cf. 23 mai), Salomé et l'"autre Marie" que certains Pères assimilent à la Mère de Dieu.
(Le Synaxaire * Vies des Saints de l'Eglise Orthodoxe * Tome cinquième * Simonos Pétra * 2014)
The Saint of the day 4 June (2) in the Bysantine Tradition:
St Metrophanes, Archbishop of Constantinople (325)
He was born into a pagan family, but his father Dometius, along with all his family, became Christians and went to Byzantium to escape persecution in Rome. Dometius was ordained a priest and in time became Bishop of Byzantium.
When Dometius died, his elder son Probus became Bishop; then when Probus died, Dometius' second son Metrophanes succeeded him. Metrophanes was enthroned around the time that Constantine the Great was establishing Byzantium as the new capital of the Roman Empire.
He sent a delegate to the First Ecumenical Council in 325, since he was unable to attend due to age and infirmity. The Emperor Constantine loved Metrophanes as a father and urged the entire Council to visit the ailing Bishop. Ten days later he died.
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Saint Petroc Commemorated June 4th
Saint Petroc (English: Petrock, Welsh: Pedrog, Latin: Petrocus and French: Perreux) (died 564) is a 6th century Celtic Christian saint. He was born in Wales but primarily ministered to the Britons of Dumnonia which included the modern counties of Devon (Dewnans), Cornwall (Kernow), and parts of Somerset (Gwlas an Hav) and Dorset. He also became a popular saint in Brittany by the end of the tenth century.
The earliest Life of Petroc states that he was the son of an unnamed Welsh king. This was rewritten at Bodmin in the twelfth century in a version known as the 'Gotha Life' which states that he was a son of King Glywys of Glywysing (Orme 2000, p. 215) and a brother of Gwynllyw, and there are local dedications to him at St Petroc near Pembroke and Ferwig near Cardigan. He has also given his name to Llanbedrog, a village on the Lleyn peninsula. He studied in Ireland where he is said to have been the teacher of Saint Kevin.
After studying, he began his mission to Cornwall, where he is associated with monasteries at Padstow and Bodmin. The name of the earlier monastery was Lanwethinoc (the church of Wethinoc an earlier holy man). Padstow, which is named after him (Pedroc-stowe, or 'Petrock's Place'), appears to have been his major cult centre for some time. Some time after the middle of the ninth century Bodmin became the major centre for his veneration and his relics were moved there, with the Bodmin monastery becoming one of the wealthiest Cornish churches by the eleventh century. There are other dedications to him in Cornwall, including Little Petherick, and he is even said to have converted its king, Constantine of Dumnonia, to Christianity. After thirty years, legend says that he went on the pilgrimage to Rome by way of Brittany.
Upon his return Petroc is said to have passed through Devon, where ancient dedications to him are even more numerous: a probable seventeen (plus Timberscombe just over the border in Somerset), compared to Cornwall's five. The position of churches bearing his name, including one within the old Roman walls of Exeter (Karesk), are nearly always near the coast reminding us that in those days travelling was done mainly by sea. The Devonian villages of Petrockstowe and Newton St Petroc are also named after Saint Petroc.
The legendary tales surrounding Petroc are exceptionally vivid and imaginative (giving him a second pilgrimage, travels to India, taming wolves) and may represent interpolation from pagan tales. A description of his travels has him dying on a journey to Lanwethinoc (now Padstow) at a house belonging to a family named Rovel, which is thought to be near a farm now called Treravel near Little Petherick.
Lorsqu’elles commencèrent à prier la Sainte Vierge, je me suis souvenu de ma mère
4 juin – Italie : Notre Dame des Grâces 1503 - 1979
A Tampa, en Floride (Etats-Unis), les policiers n'en peuvent croire leurs yeux lorsque la direction d'un hôtel leur signale l'agression à main armée d'un gangster bien connu.
Dans une chambre de l'hôtel, ils trouvent, étendu sur le plancher un homme pleurant et, à côté de lui, deux femmes priant à haute voix… Lorsqu'on dresse le procès-verbal, les deux femmes déclarent : "Le gangster a pénétré de force dans la chambre, nous menaçant de son pistolet et nous obligeant à nous étendre par terre"...
Pendant qu'il fouille partout, à la recherche d'objets précieux, les deux victimes commencent à prier tout haut pour l'âme du malfaiteur. Bien qu'endurci, le jeune homme en est touché jusqu'aux larmes et il éclate en sanglots.
Plus tard, lors d'un congrès d'éducateurs chrétiens, les deux femmes ont affirmé: « A aucun moment nous n'avons douté de l'efficacité de notre prière. C'est par elle que nous avons maîtrisé l'intrus ».
De son côté, le gangster a avoué que non seulement il avait l'intention de voler mais aussi de violer... « Mais tout à coup, je n'en pouvais plus. Lorsqu’elles commencèrent à prier la Sainte Vierge, je me suis souvenu de ma mère... »
Source: "Marie de Nazareth" / D'après Retendes Gottesvolk n°114, traduit par F. A. P.
Recueil marial 1980
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE A MARIE, NOTRE MERE
Ô Toute Pure, sans tache, sans souillure, immaculée,
Vierge souveraine, épouse de Dieu,
par ton enfantement merveilleux,
tu as uni le Dieu-Verbe aux hommes
et ramené dans les cieux notre nature bannie.
Ô toi, seul espoir des désespérés, secours des opprimés,
protection vigilante de ceux qui ont recours à toi,
et refuge de tous les chrétiens,
ne prends pas en dégoût le pécheur que je suis,
maudit, corrompu tout entier,
en pensées, en paroles, en actions honteuses,
et devenu, par légèreté d’esprit,
esclave des plaisirs de la vie.
Mais toi, Mère du Dieu Ami des hommes,
dans ton amour bienveillant,
prends pitié de moi pécheur et prodigue ;
reçois ma supplique, bien qu’elle soit proférée
par des lèvres souillées.
Usant de ton autorité maternelle,
supplie ton Fils, notre maître et Seigneur,
qu’il m’ouvre à moi aussi les entrailles de Son amour et de Sa bonté,
sans s’arrêter à mes fautes sans nombre ;
qu’Il me ramène à la repentance
et me considère comme un fidèle artisan de Ses volontés.
Assiste-moi toujours de ta miséricorde,
de ta compassion, de ton amour bienveillant.
En cette vie, sois l’aide et le secours chaleureux,
le rempart contre les assauts de l’ennemi, le guide vers le salut.
À l’heure de la mort, sois celle qui entoure l’agonie de mon âme,
celle qui chasse au loin les visions ténébreuses des esprits malfaisants.
Au jour redoutable du jugement,
sois celle qui me délivre de la peine éternelle,
et me désigne comme héritier de la gloire indicible de ton Fils notre Dieu ;
que je l’obtienne, ô ma souveraine, très-sainte Mère de Dieu,
par ta médiation et ta protection,
par la grâce et l’amour pour les hommes
de ton Fils unique, notre Seigneur,
notre Dieu et Sauveur Jésus Christ.
À Lui reviennent toute gloire,
tout honneur et toute adoration, ainsi qu’à son Père
et à son Esprit très-saint, bon et vivifiant,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Amen.
(Complies Bysantines)
'A self-indulgent monk has achieved nothing through his renunciation. For what he once did through possessions he still does though possessing nothing. Moreover, the self-controlled man, if he clings to possessions, is a brother in spirit of this kind of monk; because they both feel inward enjoyment they have the same mother - though not the same father, since each has a different passion.'
(St. Mark the Ascetic)
EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
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Sa magnifique statue, rénovée,
couverte d’or comme jamais,
et spectaculairement héliportée,
est revenue depuis quelques jours sur la flèche de l’abbaye,
brillant sur la mer et au plus loin des campagnes alentours (1).
Il ne faut pas voir dans cette actualité, malheureusement, une soudaine conversion de la république française laïque, mais, avec les grandes opérations de désensablement, un simple souci, de revaloriser un des lieux les plus visités de France. La puissance symbolique de l’événement dépasse heureusement cette limite.
Nous savons, par la plume d’un chanoine (2), qu’en 708, l’évêque d’Avranches, Saint Aubert, reçut, dans son sommeil, ordre du Chef de la milice céleste de lui dédier un oratoire, sur le « Mont-Tombe », ancien sanctuaire païen et lieu d’ermitages, et ce, sur le modèle de San Giovanni Rotondo en Italie, où vivra plus tard Padre Pio.
Le prélat devait avoir la tête dure, car ce n’est qu’à la troisième fois qu’il décida d’obtempérer, non sans que l’archange lui ait pointé le crâne d’un doigt, y laissant un trou que l’on peut aujourd’hui contempler à Avranches. Dès lors ce lieu s’est appelé le « mont Saint-Michel au péril de la mer », un raz-de-marée l’ayant alors transformé en île à l’accès dangereusement lié aux marées les plus grandes d’Europe qui peuvent gagner les côtes « à la vitesse d’un cheval au galop ».
Géographiquement, il s‘agit d’un îlot rocheux de granit à l’Est de l’embouchure d’un fleuve : le Couesnon. « Le Couesnon dans sa folie a mis le Mont en Normandie », et, selon certains « le Couesnon, dans sa raison, le rendra aux Bretons ». Il sert, à cet endroit, de frontière changeante entre les deux duchés qui se sont autrefois violemment disputé son joyau.
Charlemagne ayant demandé à Saint Michel de protéger son Empire, le Mont devint, tout au long du moyen-âge, un haut lieu de pèlerinage. L’abbaye bénédictine fut fondée en 966 pour remplacer des chanoines trop occupés à la jouissance des richesses matérielles attachées à ce lieu.
Ces bénédictins, fidèles à leur réputation, travaillèrent avec soin, notamment à recopier, traduire, et commenter de nombreux manuscrits. On a longtemps considéré que l’Occident Chrétien avait redécouvert Aristote et la majeure partie de la Philosophie grecque par l’intermédiaire de la civilisation musulmane, et certains ont intérêt à le répéter plus que jamais. Pourtant, en dépit de manœuvres d’obstructions, des historiens ont établi de manière indubitable (3) que, sensiblement avant cette origine arabe, ce travail des moines de Saint Michel avaient assuré une part essentielle de cette transmission, et eût ainsi une influence considérable sur le développement intellectuel de l’Europe.
Pendant la guerre de Cent ans, le Mont Saint Michel fut, un temps, seul, en Normandie, à résister aux anglais et, en dépit de plusieurs tentatives, ils ne s’en emparèrent jamais (4) Il devint ainsi le symbole de la résistance nationale. Ce fut notamment l’occasion d’une bataille navale où les Bretons triomphèrent des grands-Bretons. Rappelons-nous, de plus, que c’est saint Michel, accompagné de sainte Marguerite et de sainte Catherine, qui donna à sainte Jeanne d’Arc mission de délivrer la France, et qu’elle l’invoquât jusque sur son bûcher.
Le Mont connut plus tard un certain déclin, l’abbaye devenant, partiellement sous l’Ancien régime, et totalement à la Révolution, une prison.
Sa renaissance commence en 1835, par sa restauration initiée par l’architecte Violet-le-duc, et, en 1896, l’érection de la flèche néogothique couronnée deux ans plus tard par la statue angélique. Une communauté religieuse, les frères et soeurs de la Fraternité monastique de Jérusalem, prie à nouveau en permanence dans l’abbaye.
Au moment où Jeanne, par son anneau, revient en France, le retour de la statue de Saint Michel annonce-t-il pour bientôt le moment où l’Archange viendra lui-même terrasser à nouveau le Dragon ?
La France est réticente à approuver que l'OTAN prenne le contrôle du système de défense antimissile européen construit par les États-Unis, craignant que le système passe sous le contrôle de Washington au lieu de l'alliance, reporte le Wall Street Journalen citant des sources officielles françaises.
« Ce n'est pas juste une question technique, il y a un aspect politique » a déclaré un officiel français au journal le mercredi.
La France veut être rassurée que le système ne soit pas sous contrôle étasunien, soulignent les responsables français. Un fonctionnaire a fait remarquer que le système de commandement et de contrôle de l'OTAN n'était pas prêt.
« Le système C2 n'est pas suffisamment mature pour permettre à l'OTAN de contrôler la situation », a indiqué le responsable.
L'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) renforce sa présence militaire en Europe, en particulier dans les pays d'Europe orientale, depuis le début de la crise ukrainienne, citant des allégations d'ingérence de la Russie dans le conflit pour justifier ce mouvement.
Moscou a nié à plusieurs reprises ces accusations, qualifiant de provocateur le renforcement militaire de l'OTAN près de ses frontières.
Les chefs d'État de l'OTAN doivent se réunir pour un sommet à Varsovie les 8 et 9 juillet. Ce sommet est décrit par Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, comme crucial pour l'alliance.
Les élites étasuniennes essaient frénétiquement de forcer les pays européens à approuver que les systèmes de missile pointent vers la Russie. Elles se désespèrent à piéger l'Europe dans une confrontation militaire (avec une provocation prochaine qui allumera la mèche) avec la Russie. Juillet étant la date limite.
Les représentants étasuniens craignent que, si jamais l'OTAN ne parvient pas, lors de son sommet de juillet à Varsovie, à prendre le contrôle du système de défense antimissile et de le déclarer opérationnel, la Russie va déclarer que l'alliance se plie à sa volonté.
Le nouveau système de missile est censé maintenir l'Europe dans une confrontation perpétuelle avec la Russie contre ses propres intérêts. Les élites étasuniennes sont terrifiées par les élections à venir et à l'idée qu'une administration sous Trump (ou Sanders ?) pourrait sauver les États-Unis avec des politiques sans fin de « Guerres et pillage financier ». La France a été en tête de la résistance contre le système de missile (récemment implanté dans un pays aussi appauvri que la Roumanie) qui serait nominalement un programme de l'OTAN, mais en réalité une opération sous contrôle étasunien contre l'Europe.
Aujourd'hui encore, le Wall Street Journal a dénoncé la France pour son opposition au diktat de Washington. Le journal, reconnu comme porte-parole de Wall Street et des Bush-Clinton, a expliqué que la résistance française doit être rompue à temps pour la réunion de l'OTAN de juillet lorsque ses membres seront censés accepter la « paternité » et devenir « responsables » du « bouclier antimissile » :
Les responsables français ont déclaré qu'ils retiennent leur approbation pour l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord pour prendre le contrôle du système de défense antimissile européen bâti par les Américains [les Étasuniens], une position que les responsables de l'alliance et les Américains [les Étasuniens] espèrent pouvoir convaincre Paris de changer avant le sommet de l'alliance en juillet.
« Ce n'est pas juste une question technique, il y a un aspect politique », a déclaré au journal un officiel Français. « S'il est (un) système de l'OTAN, celui-ci prend la responsabilité si vous tirez sur le missile. L'OTAN assume sa responsabilité si vous manquez. » La partie étasunienne veut que la question soit déjà réglée lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN du 19 mai à Bruxelles.
L'Allemagne, et même l'Italie semblent être du même avis que la France en rejetant la pression. C'est une situation (les dirigeants européens résistant aux plans anglo-étasuniens) semblable à d'autres, passée récemment lorsque la France et la Belgique furent frappées par des attaques militaires extrêmement sophistiquées sous forme de terrorisme. Est-ce que le crash du vol 804 d'EgyptAir de Paris au Caire est un avertissement pour cesser de résister ou sinon ?
Ce n'est pas dans la nature de la France d'être si profondément impliquée dans la grande stratégie unipolaire transatlantique, car elle a un tel potentiel pour être un chef de file dans une Europe multipolaire...
La France est sans aucun doute unipolaire, mais elle pourrait avec le temps devenir plus pragmatique en prenant part à une coopération mutuellement bénéfique avec certains leaders multipolaires tels que la Russie, mais seulement sur une base au cas par cas et d'une portée pratique limitée.
Toutefois, si la suzeraineté des États-Unis sur l'Union européenne affaiblit de façon inattendue, montre des signes évidents allant dans ce sens, ou est compensée par un effondrement possible du bloc, alors la France pourrait être prête à prendre une position indépendante de leader, une position multipolaire si les processus internes adéquats le permettent.
Certains n’avaient peut-être pas compris que la SNCF a un chiffre d’affaires légèrement supérieur à 30 milliards€, mais dont un tiers est réalisé à l’étranger. Autrement dit, le chiffre d’affaires de la SNCF en France est de 20 milliards€, pour 5 millions de voyageurs par jour dans les trains.
Combien coûte la retraite des cheminots?
Maintenant, comparons cette situation financière brillante au compte de charges du régime de retraites de la SNCF:
Source: CPRPSNCF
Les retraites de l’entreprise ferroviaire coûtent chaque année 7,5 milliards d’euros, soit environ 35% du chiffre d’affaires réalisé en France. Cela ne signifie pas que ces retraites sont financées par la SNCF directement. Cela signifie seulement que la charge globale des cheminots en France constitue un poids immense à supporter, qui mérite d’être mûrement réfléchi par la collectivité.
Voici maintenant comment cette dépense est financée:
Source: CPRPSNCF
Sans entrer dans des détails excessifs, on notera ici que la SNCF verse chaque année 2 milliards d’euros pour la retraite de ses collaborateurs, soit 10% de son chiffre d’affaires. Autrement dit, lorsque la SNCF facture un billet à 100 euros, 10 euros tombent directement dans la poche de retraités qui ne paient même pas leur billet de train!
Comme cette somme est très insuffisante pour équilibrer les 5,3 milliards de retraite versés chaque année aux anciens cheminots, la SNCF appelle… les contribuables à la rescousse. Ceux-ci versent donc une contribution publique d’équilibre de 3,3 milliards d’euros.
Autrement dit, quand la SNCF facture 100 euros à un client (soit le prix d’un Paris-Lyon aller-simple en 2è classe), 10 euros vont dans la poche des retraités, et la SNCF s’abstient de dire que 15 euros d’impôts sont rajoutés en toute discrétion pour financer les mêmes retraités. C’est pourtant la réalité: les salariés qui subissent les grèves répétées de la SNCF paient presque deux fois plus les retraites de la SNCF que l’entreprise elle-même.
Comment les cheminots rackettent les contribuables
Lorsque Nicolas Sarkozy avait entrepris de réformer le régime spécial de la SNCF, il avait renoncé à toucher à certains avantages dont bénéficient les cheminots, notamment la faculté de partir de façon anticipée à la retraite. Dans la pratique, ces avantages sont si coûteux qu’ils sont essentiellement financés par les contribuables qui n’ont pas droit aux mêmes avantages.
Dans le grand arbitrage obtenu en 2008, les cheminots ont en effet le privilège d’acquitter une cotisation retraite équivalente à celle des salariés du secteur privé (8,20%), qui devrait culminer à 11,95% en 2026, pour un système de retraite plus favorable que celui du public, et beaucoup plus favorable que celui du privé.
Selon un étude interne, 30% de la subvention d’équilibre payée par le contribuable sont absorbés dans le financement de ces avantages spécifiques.
Ce qu’ignorent les contribuables qui s’entassent sur les quais de gare le jour où les syndicats de la SNCF sont en grève, c’est précisément cela: les cheminots prennent les clients en otage d’un combat dont l’objectif est de continuer indéfiniment à racketter le client et à le faire payer pour des avantages spécifiques financés au-delà du prix du billet de train. Les efforts pour les uns, les avantages pour les autres.
On comprend mieux, rétrospectivement, pourquoi la CGT a toujours applaudi des deux mains à la création d’un régime général de sécurité sociale pour les blaireaux qui prennent le train, mais a toujours refusé d’y fondre ceux qui les conduisent.
Comment la protection sociale va tuer la SNCF
Le problème de cette petite magouille (totalement légale) tient à son coût si exorbitant que la SNCF ne peut plus le supporter.
En effet, les cheminots ont obtenu un taux de cotisation salariale très modéré, en revanche l’entreprise paie plein pot, avec un taux de près de 40% sur la masse salariale. D’où le versement d’une somme proche de 2 milliards d’euros chaque année.
Dans la perspective d’une ouverture du rail à la concurrence, cette somme écrase la compétitivité de l’entreprise et constitue une aubaine pour les compagnies étrangères concurrentes qui ne sont pas plombées par une couverture sociale aussi délirante, mal gérée, et populiste que les retraites de la SNCF. À brève échéance, la concurrence sur le rail devrait donc mettre la SNCF et ses cheminots si revendicatifs dans une position extrêmement compliquée.
Une tentation serait… de faire payer encore plus le contribuable. Mais cette option soulève une difficulté dans la mesure la réglementation européenne interdit ce genre d’aide d’Etat. Bref, sans un traitement social de choc, la France perdra, dans les dix ans, son opérateur national de chemin de fer.
Quelque 1 200 migrants devraient être évacués des Jardins d’Eole (XVIIIe – XIXe), dans les prochains jours, pour être répartis dans tous les départements d’Ile-de-France (Paris compris) exceptée en Seine-Saint-Denis.
Les raisons sont multiples. Les conditions de vie sur place, sous des bâches, mais aussi les conditions sanitaires qui se dégradent.
Trois cas avérés de tuberculose ont été signalés et il y a de fortes suspicions pour deux autres.
Les personnes atteintes ont été évacuées vers un hôpital. Cette maladie — qui touche les poumons — est contagieuse et susceptible de se propager rapidement à cause de la promiscuité. Il y a donc urgence à mettre à l’abri cette population venue notamment d’Afrique subsaharienne.
Quelque 1 200 migrants devraient être évacués des Jardins d’Eole (XVIIIe – XIXe), dans les prochains jours, pour être répartis dans tous les départements d’Ile-de-France (Paris compris) exceptée en Seine-Saint-Denis.
[...] plusieurs gymnases vont être mobilisés, parfois réquisitionnés. [...] La décision semble pourtant bien avoir été prise dans la précipitation. Les villes concernées ne l’ont appris que ce jeudi. [...] Ce vendredi soir, la préfecture de région refusait cependant de communiquer les localisations et l’étendue du dispositif d’accueil.
Mais selon nos informations, 200 migrants devraient ainsi être hébergés dans des gymnases de Bezons et Cergy (Val-d’Oise), 300 à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) et d’autres encore à Versailles (Yvelines). [...]
La Présidentielle de 2017 approche à grands pas et François Hollande, comme son premier ministre Manuel Valls, sont au plus bas dans les sondages.
Un record d'impopularité qui semble faire peur puisque les cadeaux se multiplient : après l'aide aux étudiants et l'augmentation des fonctionnaires puis des professeurs, voilà que François Hollande offre un milliard d'euros aux Maires de France.
Un peu moins d'économies... mais toujours le même objectif de déficit
Lors du Congrès des Maires de France, François Hollande a concédé de faire un effort sur les économies que les mairies devaient supporter. La faute à l'augmentation du point d'indice des fonctionnaires qui coûtera aux mairies (ce sont elles qui payent leurs employés) 180 millions d'euros dès 2016. La dotation des mairies étant en baisse, difficile pour celles-ci de payer encore plus avec moins d'argent.
Théoriquement, d'ailleurs, les communes devaient faire un effort de 2 milliards d'euros dans le cadre du projet de Loi de Finances 2017 que l'exécutif est en train de pondre. Objectif de ces économies : faire baisser le déficit public sous la barre des 3 % comme le demande Bruxelles. Un objectif qui reste d'actualité malgré les divers cadeaux offerts à droite et à gauche.
Au final, François Hollande a promis que cet effort budgétaire sera réduit... à un milliard d'euros. L'autre milliard, c'est un cadeau, un peu moins d'un mois avant les prochaines élections.
1 milliard d'un côté... et 1,2 milliard de l'autre
1 milliard d'euros c'est beaucoup... mais ce n'est pas assez. Si le président de l'Association des maires de France (AMF), François Baroin, s'est dit "satisfait" de la dotation de 2,2 milliards d'euros pour 2017, certains maires n'ont pas manqué de siffler le Président. Ils auraient bien aimé garder l'intégralité des 3,6 milliards d'euros, base sur laquelle les économies de 2017 sont prévues.
Mais réduire d'un milliard les efforts budgétaires des communes n'est pas le seul geste de François Hollande. Il relance pour 2017, en l'augmentant même de 200 millions d'euros, le fond d'investissement permettant de relancer les chantiers des mairies et mis en place en 2016. 1,2 milliards d'euros, donc, qui seront axés sur des thématiques précises (logement, haut débit, transition énergétique...) et qui porte à 2,2 milliards l'argent que François Hollande donnera aux communes.
Et maintenant tout le monde veut des cadeaux
Avoir offert 2,2 milliards d'euros aux communes pourrait permettre à Hollande de grappiller quelques votes s'il se représentait mais... fait également des jaloux. En effet, les départements et les régions sont montées au créneau : pourquoi les communes et pas nous ?
Jean-Michel Baylet, ministre de l'Aménagement du territoire, a répondu que des efforts seront également faits en leur direction... il faut donc s'attendre encore à quelques cadeaux en monnaie sonnante.
Mais l'objectif de déficit public pour 2017, lui, est maintenu. Reste à savoir où le gouvernement va trouver les économies nécessaires pour financer tout ça...
La Fédération française de football (FFF), en pleine tourmente avec les graves accusations de racisme lancées par l’international français Karim Benzema, n’a, quatre ans après, toujours pas tenu sa promesse de se recueillir au Mémorial de la Shoah de Paris.
En 2012, lors du dernier Championnat d’Europe joué en Ukraine et en Pologne, les équipes d’Allemagne, d’Angleterre, des Pays-Bas et de l’Italie s’étaient recueillies au camp d’extermination d’Auschwitz. L’absence de la France, pays qui a un lourd passé dans la déportation des Juifs, avait indigné la communauté juive.
Dans une tribune intitulée « Mon édito, probablement inattendu », le président du CRIF de l’époque, Richard Prasquier, avait alors « invité » l’Équipe de France à se recueillir au Mémorial de la Shoah de Paris. Une invitation acceptée par écrit deux semaines plus tard par la FFF.
« Malgré plusieurs relances entre 2012 et 2014, la FFF a invoqué à chaque fois des excuses pour ne pas honorer son engagement », explique au Monde Juif .info, Yohann Taïeb, à l’origine de l’initiative.
« La FFF a refusé d’envoyer une délégation de joueurs, elle a refusé également d’envoyer, en lieu et place des joueurs, son président, M. Le Graet, ainsi que son entraîneur, Didier Deschamps. Tout au plus, la Fédération était prête à envoyer deux de ses cadres, inconnus du grand public. Une proposition inacceptable en l’état », poursuit Yohann Taïeb.
« Lors d’une réunion au siège de la FFF, en novembre 2014, on m’a clairement expliqué qu’une telle visite de l’Équipe de France au Mémorial de la Shoah serait très mal perçue par les Musulmans français. À ce moment précis, j’avais compris que la FFF n’avait pas le courage politique d’honorer son engagement », déplore Yohann Taïeb.
Olivier Chaline, professeur d’Histoire moderne à l’Université Paris-Sorbonne, est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques.
Pourquoi parler de grand chantier au XVIIe-XVIIIe siècle ? Parce que pendant presque deux siècles, la monarchie des Bourbons a forgé les armes de la France par à-coups suivis de périodes de relâchement des effectifs engagés. Elle a ambitionné et obtenu, un temps du moins, le premier rang en Europe, réussissant vers 1690 à être la première puissance militaire sur terre et sur mer.
Ce volume est le premier volet d’une trilogie qui pourrait s’intituler La France et ses armées, puisque deux autres volumes porteront ultérieurement sur le maniement des armes de la France et sur leur efficacité. Le présent volume observe les effets des impulsions données par le Roi pour mettre les armées terrestres et navales en état d’agir.
Traitant à la fois Armée et Marine, deux domaines d’étude ordinairement séparés, l’auteur tente de comprendre comment l’Etat royal a agi de deux manières très différentes simultanément pour tâcher de tirer le meilleur parti de deux milieux si dissemblables et les faire concourir au succès des armes de la France.
En examinant la mise sur pied des armées de terre et de mer, Olivier Chaline évalue la part, variable, que le roi a prise dans ce processus, du début du XVIIe siècle à la veille de la Révolution. Trois thèmes majeurs forment l’armature de cet ouvrage : l’autorité réelle du roi sur les armées; sa capacité à rassembler des hommes; la manière dont il les a pourvus des moyens de vivre et de combattre.
Il s’agit de comprendre l’évolution du partenariat militaire entre le roi et ses nobles, de mesurer la dissymétrie de l’emprise royale sur le régiment et sur le navire et l’inégale maîtrise des hiérarchies du corps et du bord, ainsi que la tardive uniformisation des équipements.
Ce livre évalue également le coût de la puissance militaire et étudie son financement, ainsi que les transactions effectuées pour le roi dans le cadre des armées et des flottes.
Les armées du Roi, Olivier Chaline, éditions Armand Colin, 352 pages, 24,90 euros
Colloque à l’Institut du Monde Arabe (IMA) : Le patrimoine des chrétiens d’Orient, une richesse à faire connaître
Patrimoine des chrétiens d’Orient. Une richesse à faire connaître le mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30
En Irak, en Syrie, à Gaza, comme dans l’ensemble du Proche et du Moyen-Orient, le patrimoine chrétien en Orient constitue un témoin irremplaçable de la diversité des cultures. Menacé par les conflits qui ravagent cette terre multi millénaire et par les pillages organisés de sites, il est actuellement en grand danger.
Depuis de nombreuses années, l’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient depuis 1856, agit pour faire connaître et conserver ce patrimoine dans sa grande variété matérielle et immatérielle : architecture, sites archéologiques, langues, fonds d’archives, icônes, musiques…
À l’heure où Mgr Pascal Gollnisch dénonce un “crime culturel contre l’humanité”, de nombreuses initiatives ont lieu pour le préserver et l’entretenir, comme celle de la Bibliothèque nationale de France.
Certaines d’entre elles seront présentées lors de cette soirée, troisième édition en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe.
PROGRAMME
Introduction de Mgr Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient.
KURDISTAN IRAKIEN : LES FOUILLES DE BAZYAN, par Vincent Déroche, Directeur de recherche au CNRS et Narmin Ali Amin, co-directrice de la Mission archéologique
LA DÉCOUVERTE FRANCO-PALESTINIENNE DU MONASTÈRE DE SAINT-HILARION À GAZA, par René Elter, archéologue à l’INRAP, chercheur associé à l’École Biblique et Archéologique française de Jérusalem
LE TRAVAIL DE LA BNF POUR NUMÉRISER, VALORISER, DIFFUSER LE PATRIMOINE ÉCRIT DE L’ORIENT MÉDITERRANÉEN, par Isabelle Nyffenegger, Directrice déléguée aux Relations internationales de la BNF
LE TRAFIC D’ŒUVRES D’ART AU PROCHE ET MOYEN-ORIENT, par le Colonel Ludovic Ehrhart, chef de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturelsDébat animé par Sébastien de Courtois, producteur de « Chrétiens d’Orient » sur France Culture
Date : Mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30 dans le cadre des Jeudis de l’IMA
Lieu : Institut du monde arabe, 1 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Salle de l’Auditorium (niveau -2).
Entrée libre : dans la limite des places disponibles
L’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient, souhaite agir pour faire connaître, conserver et mettre en valeur ce patrimoine.
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Lectionnaire Orthodoxe Malankar pour le
Troisième dimanche après la Pentecôte
Saint Qurbana :
o Actes 13:26-39 :
26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
o
o Galates 6 :10-18 :
10 Maintenant, est-ce par des hommes ou par Dieu que je veux me faire approuver ? Est-ce donc à des hommes que je cherche à plaire ? Si j’en étais encore à plaire à des hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.
11 Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine.
12 Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ.
13 Vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire.
14 J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
15 Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon
16 de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
17 sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas.
18 Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui.
o
o St. Jean 6: 35-46 :
35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
The sign of sincere love is to forgive wrongs done to us. It was with such love that the Lord loved the world. We cannot with all our heart forgive someone who does us wrong unless we possess real knowledge. For this knowledge shows us that we deserve all we experience. (Saint Kosmas Aitolos +1779)
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3,8-12.14-19.
Mes frères, à moi, le plus petit de tous les saints, cette grâce a été donnée de prêcher aux gentils les richesses incommensurables du Christ,
et de mettre en lumière, aux yeux de tous, l'économie du mystère qui avait été caché depuis le commencement en Dieu, le Créateur de toutes choses,
afin que les principautés et les puissances dans les cieux connaissent aujourd'hui, à la vue de l'Eglise, la sagesse infiniment variée de Dieu,
selon le dessein éternel qu'il a réalisé par Jésus-Christ Notre-Seigneur,
en qui nous avons, par la foi en lui, la hardiesse de nous approcher de Dieu avec confiance.
A cause de cela, je fléchis le genou devant le Père,
de qui tire son nom toute paternité dans les cieux et sur la terre,
afin qu'il vous donne, selon les trésors de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit en vue de l'homme intérieur,
et que le Christ habite dans vos cœurs par la foi, de sorte que, étant enracinés et fondés dans la charité,
vous deveniez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, la profondeur et la hauteur,
même de connaître l'amour du Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 19,31-37.
En ce temps-là, on était à la préparation de la Pâque et pour empêcher que les corps restassent sur la croix pendant le Sabbat, ce Sabbat étant un grand jour, les Juifs prièrent Pilate de faire rompre les jambes aux crucifiés et de les détacher.
Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui.
Mais quand ils vinrent à Jésus, le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes.
Mais un des soldats lui transperça le côté avec sa lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau.
Et celui qui l'a vu en rend témoignage, et son témoignage est vrai ; et il sait qu'il dit vrai, afin que vous aussi vous croyiez.
Car ces choses sont arrivées afin que l'Écriture fut accomplie : "Aucun de ses os ne sera rompu."
Et il est encore écrit ailleurs : "Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé."
PRIERE AU CHRIST BON PASTEUR:
« Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger »
St Grégoire de Nysse
(v. 335-395),
moine et évêque
Homélies sur le Cantique des cantiques ; PG 44, 801 (trad. Canevet, La Colombe et la ténèbre, Cerf 1992, p. 18 ; cf bréviaire 33e jeu.)
« Où mènes-tu paître ton troupeau », ô bon pasteur qui le portes tout entier sur tes épaules ?
Car la race humaine tout entière est une brebis unique que tu as prise sur tes épaules.
Montre-moi le lieu de ton pâturage, fais-moi connaître les eaux du repos, mène-moi vers l'herbe grasse, appelle-moi de mon nom, afin que j'entende ta voix, moi qui suis ta brebis, et que ta voix soit pour moi la vie éternelle.
Oui, « dis-le-moi, toi que mon cœur aime ».
C'est ainsi que je te nomme, car ton Nom est au-dessus de tout nom, inexprimable et inaccessible à toute créature douée de raison.
Mais ce nom-ci, témoin de mes sentiments pour toi, exprime ta bonté.
Comment ne t'aimerai-je pas, toi qui m'as aimée, alors que j'étais toute noire, au point de donner ta vie pour les brebis dont tu es pasteur ?
Il n'est pas possible d'imaginer de plus grand amour que d'avoir donné ta vie pour mon salut.
Enseigne-moi donc « où tu mènes paître le troupeau », que je puisse trouver le pâturage du salut, me rassasier de la nourriture céleste dont tout homme doit manger s'il veut entrer dans la vie, courir vers toi, qui es la source, et boire à longs traits l'eau divine, que tu fais jaillir pour ceux qui ont soif.
Cette eau se répand de ton flanc depuis que la lance y a ouvert une plaie, et quiconque en goûte devient une source d'eau jaillissant en vie éternelle.
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
ATTENTION,
en raison du Mariage du Sous-diacre Andres,
pour le 5 JUIN, le ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 4 sera retardé à 17 h au lieu de R.D.V habituel
La marque de l'amour sincère,
c'est de pardonner les torts qu'on nous fait.
C'est d'un tel amour que le Seigneur a aimé le monde.
Nous ne parvenons pas à pardonner à quelqu'un
de tout notre coeur quelqu'un qui nous offense
à moins d'avoir la vraie connaissance.
Car cette connaissance nous montre
que nous méritons tout
ce que nous subissons. Saint Cosmas d'Étolie +1779
"Les Apôtres étaient là, assis, attendant la venue de l'Esprit.
Ils étaient là comme des flambeaux disposés et qui attendent d'être allumés par l'Esprit Saint pour illuminer toute la création par leur enseignement [...] Ils étaient là comme des cultivateurs portant leur semence dans le pan de leur manteau qui attendent le moment où ils recevront l'ordre de semer. Ils étaient là comme des marins dont la barque est liée au port du commandement du Fils et qui attendent d'avoir le doux vent de l'Esprit. Ils étaient là comme des bergers qui viennent de recevoir leur houlette des mains du Grand Pasteur de tout le bercail et qui attendent que leur soient répartis les troupeaux.
Et ils commencèrent à parler en des langues diverses selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer".
Ô cénacle, pétrin où fut jeté le levain qui fit lever l'univers tout entier. Cénacle, mère de toutes les Eglises. Sein admirable qui mit au monde des temples pour la prière. Cénacle qui vit le miracle du buisson ! Cénacle qui étonna Jérusalem par un prodige bien plus grand que celui de la fournaise qui émerveilla les habitants de Babylone ! Le feu de la fournaise brûlait ceux qui étaient autour, mais protégeait ceux qui étaient au milieu de lui. Le feu du Cénacle rassemble ceux du dehors qui désirent le voir tandis qu'il réconforte ceux qui le reçoivent. Ô feu dont la venue est parole, dont le silence est lumière. Feu qui établis les coeurs dans l'action de grâces."
(Sur l'effusion du Saint Esprit, 25, 5, 15, 20 (traduit par Jean-René Bouchet, Lectionnaire pour les dimanches et pour les fêtes, p. 243-244).
"[Eve] était la vigne dont la mort avait ouvert la clôture, [...]. Ainsi Eve, la mère de tous les vivants, était-elle devenue source de mort pour tous les vivants.
Mais un surgeon a levé : Marie, la vigne nouvelle, a remplacé Eve, la vigne antique. Le Christ, la Vie nouvelle, a fait en elle sa demeure. Ainsi, lorsque la mort conduisant son troupeau viendrait comme d’habitude, sans méfiance, avec ses fruits mortels, la Vie qui détruit la mort serait cachée dans la Vigne nouvelle. Et lui, lorsque la mort l’eut englouti, sans rien craindre, il délivra la vie, et avec elle la multitude des hommes." (Homélie de St Ephrem sur notre Seigneur, 3-4.9 in Livre des Jours, pp. 385 sq).
"Comme les Juifs le mettaient en accusation parce qu'il avait guéri un jour de sabbat, Jésus ne s'est pas excusé en disant : Je n'ai pas transgressé la loi, mais : Je l'ai transgressée, comme le Père qui est dans les cieux. Car mon Père travaille, et moi aussi je travaille [Jn 5, 17].
En effet, les créatures : anges, luminaires, rosée, pluie, sources et fleuves fonctionnent le jour du sabbat ; car les anges ne reçoivent pas interdiction d'accomplir leur ministère le jour du sabbat, ni les cieux de donner la rosée et la pluie, ni les luminaires de poursuivre leur course, ni la terre de donner des fruits, ni les hommes de respirer et de donner des fils au monde, mais on met au monde le jour du sabbat sans qu'il y ait un précepte qui le défende, et on circoncit le huitième jour, en laissant de côté la loi ; et il en est ainsi pour d'innombrables choses.
Si les créatures ont cette liberté, combien plus le Créateur ? Aussi le Fils de l'homme est maître du sabbat [Mt 12, 8]." (Ephrem de Nisibe : Commentaire sur l'Evangile concordant ou Diatessron XIII, 3-4)
"Notre Seigneur se présenta silencieux devant Pilate pour la défense de la vérité outragée. D’autres remportent la victoire par des apologies, mais notre Seigneur la remporta par son silence, parce que la récompense due au silence divin, c’était la victoire de la vraie doctrine. Il parlait pour enseigner, et il se tut au tribunal. Il ne tut pas ce qui nous exaltait, et il ne lutta pas contre ceux qui l’irritaient. Les paroles de ses calomniateurs faisaient comme une couronne à sa tête. Il se tut afin que son silence les fit hurler plus fort encore, et que toutes ces vociférations embellissent sa couronne. S’il avait parlé, ses paroles de vérité auraient imposé silence à ces connivences qui s’appliquaient à tresser sa couronne…"
(Commentaire de l’Evangile concordant ou Diatessaron, XX, 16, SC 121).
"Qui donc est capable de comprendre toute la richesse d'une seule de tes paroles, Seigneur ? Ce que nous en comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, comme des gens assoiffés qui boivent à une source. Les perspectives de ta parole sont nombreuses, comme sont nombreuses les orientations de ceux qui l'étudient. Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu'il aime. Et dans sa parole il a caché tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu'il médite." (Diatessaron, 1, 18-19, Sources chrétiennes, 121).
"La parole de Dieu est un arbre de vie qui, de tous côtés, te présente des fruits bénis ; elle est comme ce rocher qui s'est ouvert dans le désert pour offrir à tous les hommes une boisson spirituelle. Selon l'Apôtre, ils ont mangé un aliment spirituel, ils ont bu à une source spirituelle." (Diatessaron, 1, 18-19)
Tourne-moi vers ton enseignement
Car j'ai cherché à me détourner
Et j'ai vu que je m'appauvrissais,
Car l'âme n'est riche que dans le commerce avec toi.
Gloire à ta méditation !
Toujours, quand j'ai médité sur toi
J'ai reçu de toi un trésor
Et là où je t'ai contemplé
Une source a coulé de toi
Et j'ai puisé tant que j'ai pu.
Gloire à ta source !
Elle est cachée, ô mon Seigneur, ta source,
A qui n'a pas soif de toi,
Et vide, la salle de ton trésor,
Pour qui te hait :
La charité est le trésorier.
De ton trésor céleste.
Quand je m'éloigne de ta compagnie,
Ta beauté excite mon désir,
Et quand j'accompagne ta Majesté,
Ta gloire me remplit de crainte :
Que je m'éloigne ou que j'approche,
Je suis le vaincu, de toutes façons.
[...]
J'ai médité, et j'ai parlé de toi,
Non que je t'aie compris ;
Puis j'ai succombé, et je me suis tu à nouveau,
Non que je t'aie perdu.
Je me suis perdu en toi, et je suis resté sans voix :
Gloire à toi, Etre caché."
(Hymne de la foi 32, 1-6)
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
SAINTE CLOTILDE
SAINTE CLOTILDE, REINE ORTHODOXE ET MERE DE LA NATION FRANÇAISE (465-545)
par Bernadette-Marie Duloisy
A Soissons, en l’an de grâce 492, se lève un jour merveilleux. Le soleil brille dès le matin, les maisons sont décorées de fleurs et d’étoffes multicolores, les rues sont pavoisées, de riches cavaliers et des musiciens parcourent la cité. Le jeune Martin, un blondinet aux grands yeux bleus étonnés, ne quitte pas la main de sa mère et, comme sa grande sœur, pose mille questions : « Où va-t-on, maman ? Pourquoi tout ce monde, cette musique, ces écuyers ? » « C’est le mariage de notre roi Clovis, tu sais bien ! Il épouse la princesse Clotilde ! Dépêche-toi, nous allons être en retard à l’église de la Trinité et de sainte Sophie. » Les petites jambes de Martin ont du mal à aller aussi vite que celles de sa sœur, il est impressionné par les cris de la foule en liesse. Bientôt, porté par sa maman, il assiste à l’entrée triomphale de Clovis et de la future reine Clotilde.
La jeune épousée est une princesse Burgonde dont les ancêtres ont d’abord résidé en Allemagne. A l’époque de sa naissance, des guerres incessantes opposent les Burgondes, les Goths et les Francs. Le père de Clotilde, Chilpéric, est vaincu et massacré avec ses fils par son propre frère Gondebaud. Sa veuve se réfugie avec ses deux filles à Genève chez son beau-frère Godegésil, très pieux et surtout orthodoxe comme elle (il n’a pas adopté l’arianisme, une hérésie qui gagne du terrain un peu partout). Les deux princesses reçoivent une excellente éducation, leur mère les encourage à la pratique de la prière et à la charité, elle les accompagne dans des visites aux plus déshérités, aux mendiants.
L’arianisme est une hérésie qui contamine la plupart des royaumes environnants mais qui, heureusement n’a pas gangrené la cour de Godegésil. La mère et ses deux filles sont heureuses à Genève et l’aînée ne tarde pas à manifester son attirance pour le cloître. Le jour où l’évêque, en présence d’une foule nombreuse et très recueillie consacre Sédeleube au Seigneur et où, parmi les fleurs elle rejoint les vierges voilées, ses nouvelles sœurs, Clotilde est remarquée par des messagers de Clovis. Vêtue d’une robe merveilleuse elle est d’une beauté éblouissante, casquée de cheveux d’or, dans tout l’éclat de sa jeunesse. Elle a déjà le port d’une reine et tous ceux qui la voient sont sous le charme.
Rentrés à Soissons, les messagers de Clovis lui vantent la beauté et les qualités de la jeune fille. Le roi des Francs, convaincu par leur enthousiasme, leurs descriptions et les renseignements obtenus auprès des proches de la princesse, décide de la demander en mariage. En monarque avisé, il ne se contente pas de cela, il apprend que cette chrétienne de sang royal est estimée par les évêques dont il connaît la grande influence et lui-même est loin de leur être hostile. Le jeune barbare pense que cette alliance servira sa politique et pourra avoir d’heureuses conséquences. …Il envoie son ministre et ami Aurélien porter à Clotilde son anneau royal. Celle-ci est d’abord un peu offusquée : une chrétienne ne peut pas épouser un adorateur d’idoles ! Mais après avoir réfléchi et beaucoup prié elle dit : « Si le Seigneur veut faire de moi un instrument de conversion pour votre roi, je serai heureuse d’accomplir Sa volonté » Elle donne à Aurélien son propre anneau destiné à Clovis en gage d’accord.
Le jeune monarque fait sa demande officielle à l’oncle Gondebaud, roi de Vienne. Après bien des réflexions et des hésitations, celui-ci consent au mariage.
Clovis est auréolé de gloire, il a remporté de nombreuses victoires, on le compare à un jeune lion et ses guerriers l’idolâtrent. C’est un païen, certes, mais cela vaut mieux qu’un arien ! Les cloches sonnent à toute volée, les fanfares leur font écho, les écuyers ont du mal à contenir la foule, c’est un grand jour de liesse, ces noces sont magnifiques. Clotilde a un grand projet : amener son mari à embrasser la religion chrétienne. Elle se contente tout d’abord de prêcher par l’exemple et passe de longues heures en prières, multiplie ses visites aux pauvres, aide églises et monastères.
Heureusement, elle est soutenue moralement et spirituellement par un évêque de grande valeur, le futur saint Rémi de Reims. Très intelligent et très pieux, celui-ci a su gagner la confiance de Clovis et faire patienter Clotilde…La reine a obtenu que leur premier enfant soit baptisé et le petit Ingomir devient chrétien. C’est une cérémonie fastueuse à laquelle assiste toute la cour. Hélas, quelques jours après, le bébé tombe malade et meurt. Clovis avait été fou de joie à la naissance de son fils, il en était aussi très fier et son chagrin est si terrible qu’il s’emporte contre le Dieu de Clotilde : « C’est Sa faute ! Mes dieux se vengent, je reconnais bien là la colère de Wotan ! » L’année suivante, un autre fils voit le jour, suscitant un grand espoir dans le royaume. Le petit Clodomir, baptisé à son tour, tombe malade comme son frère deux jours après. « Mes dieux sont encore furieux, il va mourir lui aussi ! » s’écrie Clovis. A Reims, le futur saint Rémi, à Lutèce, la future sainte Geneviève prient ardemment, ainsi que Clotilde et une foule de croyants : Clodomir guérit !
La vie à Soissons reprend son cours. Clovis et Clotilde veillent avec tendresse sur le bébé et la reine s’intéresse aux affaires de son époux qui apprécie ses conseils. Mais la paix ne dure pas, le sort de la Gaule est menacé par les Alamans qui franchissent le Rhin. Le roi des Francs, accompagné de Clotilde a rejoint au Frankenbourg, son château en Alsace. (Commune de Neubois dans le Val de Villé). C’est à cet endroit, que Clotilde prie pour obtenir la victoire de son mari. Celui-ci rejoint ses alliés pour se jeter dans la bataille, mais les Francs bien que très braves sont inférieurs en nombre. Le combat est terrible, les boucliers s’entrechoquent et font jaillir des éclairs. Le sol est jonché de morts et de blessés. Debout sur son cheval, Clovis invoque ses dieux mais en vain, ils sont sourds ! Soudain il pense à Clotilde et au Dieu si secourable qui a guéri leur enfant. Il crie au milieu du tumulte : « Dieu de Clotilde, si tu me donnes la victoire je croirai en Toi et je me ferai baptiser ! » A peine a-t-il lancé ce cri, le Seigneur l’exauce, il est vainqueur !
Lorsque la reine apprend cela, elle dit au Seigneur : « Clovis a vaincu les Alamans mais Toi Tu as vaincu Clovis ! » Elle-même vit dans la prière et les mortifications. Mais son époux a un sérieux problème : ses fidèles guerriers vont-ils le suivre en renonçant à leurs idoles ? C’est la raison pour laquelle il remet sans cesse la date de son baptême mais va en pèlerinage au tombeau de saint Martin et demande à Geneviève de prier pour lui. Il rassemble ses compagnons et, en invoquant l’aide du Dieu des chrétiens à Tolbiac il remporte leur adhésion.
Le jour de Noël 496 la ville de Reims est superbement décorée. Un magnifique cortège sort du palais en chantant des litanies. Le roi, accompagné de l’évêque de Reims et de la reine, suivis de toute la famille royale et de nombreux prélats précèdent les trois mille Francs préparés aussi vite que possible par tous les prêtres du diocèse. On dit qu’après le baptême, au moment de la chrismation, le prêtre portant l’huile sainte ne peut pas approcher à cause de la foule. Saint Rémi se met à prier et une colombe blanche arrive, l’ampoule du Saint Chrême suspendue à son bec, c’est le miracle de la Sainte Ampoule et son contenu servira au cours des siècles à oindre les rois de France lors de leur sacre. Le baptême de Clovis pour lequel a tant prié sa très chrétienne épouse Clotilde est aussi le baptême de la France.
Quelques années plus tard, les souverains et leurs enfants, trois garçons et une fille, partent résider à Paris, au palais des Thermes. Ils y mènent la vie d’une famille chrétienne très unie. La conversion de Clovis a une influence bénéfique sur sa politique bien qu’il soit souvent obligé de guerroyer et, malheureusement parfois contre des proches.
Clotilde voit très souvent Geneviève, vénérée à Paris et consultée par des rois et des prélats. Celle-ci se prend d’affection pour les enfants royaux et les aime à l’égal d’une grand-mère. Clovis, malade des fièvres, meurt à quarante-cinq ans et Geneviève, déjà âgée, ne lui survit que quelques semaines. Le veuvage de Clotilde est d’abord employé à essayer de protéger les trois fils orphelins de Clodomir. Seul, le futur Saint Cloud (Clodoald) est sauvé, les deux autres sont tués par leurs oncles ! Elle secourt aussi sa fille Clotilde qui vit en Espagne où elle est maltraitée par son mari.
La fin de sa vie la voit ériger un monastère aux Andelys. Par compassion, elle obtient du Seigneur qu’Il change en vin l’eau d’une fontaine pour réconforter les ouvriers. Elle participe à la reconstruction d’églises et à la fondation du monastère des Saints Apôtres qui deviendra l’église Sainte Geneviève à Paris. Elle termine sa vie prés du tombeau de Saint Martin dans un renoncement total. Saint Grégoire de Tours écrit à son sujet : « Elle était considérée en ces temps non pas comme une reine, mais comme une servante personnelle de Dieu(…) Elle ne se laissa pas séduire par la puissance du royaume de ses fils, ni par les richesses, ni par l’ambition du siècle, mais elle arriva à la grâce par l’humilité. » Elle prie Saint Georges qu’aimait beaucoup Clovis, Saint Rémi son conseiller, son père spirituel, Sainte Geneviève et Saint Germain d’Auxerre entre autres.
A sa mort, il y aura plusieurs évènements merveilleux : une grande clarté dans la chambre, un parfum ineffable, son corps deviendra lumineux !!! Sainte Clotilde a introduit la sainteté sur le trône, elle est à l’origine du baptême de la France !
Epouse de Clovis que tu as converti,*
Tu fus veuve et tu vis tes fils se déchirer.*
Alors tu te retiras en ville de Tours,*
Auprès du tombeau du saint évêque Martin.*
Et tu finis ta vie dans la paix du Seigneur.*
Sainte Clotilde, prie-Le pour notre salut! http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsjuin/juin03.html
En Alsace, les prémices de la France chrétienne au Château de Frankenbourg.
Ce château est un château fort médiéval en ruine situé sur le sommet de la montagne du Schlossberg, entre les villages de Neubois et de La Vancelle dans le Bas-Rhin.
L'origine exacte du château est inconnue mais un ancien analyste, Daniel Specklin, affirme que c'est Clovis (Clodovig) roi des Francs qui construisit ce château vers le cinquième siècle lorsqu'il fit la conquête de l'Alsace.
Il bâtit ce château sur un plateau qui domine les deux vallées de la Lièpvrette et de Villé afin de s'assurer plus facilement le passage de ses troupes d'est en ouest.
Il nomma ce château le « château de Frankenbourg » qui veut dire la forteresse des Francs (Burg der Franken).
Il y bâtit une chapelle où Specklin dit avoir vu sur l'un des vitraux peints qui existaient encore de son temps les premières armoiries des Francs : trois crapauds de sables sur un champ d'argent. Selon la légende, au cours de bataille de Tolbiac que de nombreux historiens situent au Kochersberg au nord-ouest de Strasbourg, Clovis avait promis à sa femme Clotilde qu'il se convertirait au Dieu des Chrétiens si celui-ci lui accordait la victoire.
La tradition veut que cette promesse eût été prononcée au château de Frankenbourg.
Après sa conversion au christianisme, Clovis aurait remplacé les trois crapauds par trois fleurs de lys qui sont devenues ensuite les armes des rois de France.
C'est dans la chapelle de ce château, dit la tradition, que l'épouse de Clovis Sainte Clotilde a prié, pendant la bataille de Tolbiac, pour obtenir la victoire et la conversion de son mari.
Dans la région a longtemps circulé une autre légende.
Au pied de la montagne, du côté de Villé, il y a un village qui porte le nom de Bassemberg (la montagne de Basine), où la mère de Clovis, selon la tradition, avait une demeure qu'elle habitait pendant son séjour dans la contrée
C’est toute sa famille humaine qu’Elle veut sauver
3 juin – Italie : Notre Dame de la Lettre
Pour comprendre nos angoisses, pour compatir à nos douleurs, il faut un cœur qui ait souffert. Pour obtenir notre pardon, il faut une âme innocente. Pour avoir à s’occuper des besoins de tous, il faut être exempt de toutes dettes, pur de toute tache. Pour consoler, pour sécher les larmes des petits enfants, il faut être Mère. Pour dispenser les grâces et les bienfaits du Ciel, il faut être Reine. Pour donner à tous, pour les aider tous, il faut avoir dans les mains la clé des trésors de Dieu. C’est ce que fait la très Sainte Vierge : (…) elle est Reine, elle puise à son gré dans le trésor divin.
(…) tous les cris, toutes les supplications, toutes les louanges qui montent de la Terre vers Dieu, passent par Marie, de Marie à Jésus et de Jésus au Père. En retour, toutes les grâces obtenues passent du Père au Fils, du Fils à sa Sainte Mère, et par elle à celui qui prie. Ce n’est pas spécialement quelques âmes que Marie protège, elle vient au secours de tous. La sainte Vierge a tout pouvoir sur le Cœur de Dieu, c’est donc toute sa famille humaine qu’elle protège, qu’elle console, qu’elle guérit qu’elle encourage, qu’elle éclaire, qu’elle soutient, qu’elle veut sauver. Mère de miséricorde, elle imite le Père de toutes les miséricordes et nous aide même sans être priée.
Marthe Robin
Extraits du livre du père Manteau-Bonamy, Marthe Robin sous la conduite de Marie (Editions Saint-Paul) www.notre-dame-de-france.com
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Par Jean-Marie Vianney, Curé d'Ars
(1786 – 1859) – Sermon sur le respect humain:
Ces chrétiens qui ne sont chrétiens que de nom ; qui font leur devoir de chrétiens d’une manière si misérable, qu’ils vous feraient mourir de compassion. Voyez-en un, pendant sa prière faite avec ennui, dissipation, sans respect. Voyez-les à l’église, sans dévotion : l’office commence toujours trop tôt, et finit toujours trop tard ; le prêtre n’est pas encore descendu de l’autel, qu’ils sont déjà dehors.
Pour la fréquentation des Sacrements, il ne faut pas leur en parler : s’ils s’en approchent quelquefois, c’est avec une certaine indifférence qui annonce qu’ils ne connaissent nullement ce qu’ils font. Tout ce qui a rapport au service de Dieu est fait avec un dégoût épouvantable.Mon Dieu !que d’âmes perdues pour l’éternité !Ô mon Dieu ! que le nombre de ceux qui entreront dans le royaume des cieux est petit, puisqu’il y en a si peu qui font ce qu’ils doivent pour le mériter ?
Mais, me direz-vous maintenant : Qui sont donc ceux qui se rendent coupables de respect humain ? écoutez-moi un instant, et vous allez le savoir. D’abord, je vous dirai avecsaint Bernard que, de quelque côté que nous considérions le respect humain, qui est la honte de remplir ses devoirs de religion à cause du monde, tout nous démontre en lui le mépris de Dieu et de ses grâces et l’aveuglement de l’âme. Je dis en premier lieu, que la honte de faire le bien, de crainte d’être méprisé ou raillé de la part de quelques malheureux impies, ou de quelques ignorants, est un mépris affreux que nous faisons de la présence du bon Dieu devant lequel nous sommes et qui pourrait à l’heure même nous jeter en enfer.
Pourquoi est-ce que ces mauvais chrétiens vous raillent et tournent en ridicule votre dévotion ? Hélas ! en voici la véritable raison : c’est que n’ayant pas la force de faire ce que vous faites, ils vous en veulent de ce que vous réveillez les remords de leur conscience ; mais, soyez bien sûrs que dans le cœur ils ne vous méprisent pas, au contraire, ils vous estiment beaucoup. S’ils ont un bon conseil à prendre, ou à demander une grâce auprès du bon Dieu, ce n’est pas à ceux qui font comme eux qu’ils auront recours, mais à ceux qu’ils ont raillés, du moins en paroles.
Vous avez honte, mon ami, de servir le bon Dieu, par crainte d’être méprisé ?Mais, mon ami, regardez donc Celui qui est mort sur cette croix ; demandez-lui donc s’il a eu honte d’être méprisé, et de mourir de la manière la plus honteuse sur cette croix infâme. Ah ! ingrats que nous sommes envers Dieu, qui semble trouver sa gloire à faire publier de siècle en siècle qu’il nous choisit pour ses enfants.
Ô mon Dieu ! que l’homme est aveugle et méprisable de craindre un misérable qu’en-dira-t-on, et de ne pas craindre d’offenser un Dieu si bon. Je dis encore que le respect humain nous fait mépriser toutes les grâces que le bon Dieu nous a méritées par sa mort et sa passion. Oui, par le respect humain, nous anéantissons toutes les grâces que le bon Dieu nous avait destinées pour nous sauver. Oh ! maudit respect humain, que tu entraînes d’âmes en enfer !
En deuxième lieu, je dis que le respect humain renferme l’aveuglement le plus déplorable. Hélas ! nous ne faisons pas attention à ce que nous perdons. Ah ! quel malheur pour nous ! nous perdons notre Dieu, que nul ne pourra jamais remplacer. Nous perdons le ciel avec tous ses biens et ses plaisirs ! Mais un autre malheur, c’est que nous prenons le démon pour notre père, et l’enfer avec tous ses tourments pour notre héritage et notre récompense. Nous changeons nos douceurs et nos joies éternelles contre des souffrances et des larmes. Ah ! mon ami, à quoi pensez-vous ? Quels seront vos regrets pendant toute l’éternité !
Ah ! mon Dieu ! peut-on bien y penser et vivre encore esclave du monde ?
Il est vrai, me direz-vous, que celui qui craint le monde pour remplir ses devoirs de religion est bien malheureux, puisque le bon Dieu nous a dit que celui qui aura honte de le servir devant les hommes, il ne voudra pas le reconnaître devant son Père au jour du jugement. Mais mon Dieu ! craindre le monde, pourquoi donc ? puisque nous savons qu’il faut absolument être méprisé du monde pour plaire à Dieu. Si vous craigniez le monde, il ne fallait pas vous faire chrétien. Vous saviez bien que sur les fonts sacrés du baptême, vous prêtiez serment en présence de Jésus-Christ même ; que vous renonciez au démon et au monde ; que vous vous engagiez à suivre Jésus-Christ portant sa croix, chargé d’opprobres et de mépris. Si vous craignez le monde, eh bien ! renoncez à votre baptême et donnez-vous à ce monde à qui vous craignez tant de déplaire.
Mais, me direz-vous, quand est-ce que nous agissons par respect humain ?Mon ami, écoutez-moi bien. C’est un jour que vous étiez à la foire, ou dans une auberge où l’on mangeait de la viande un jour défendu et que l’on vous pria d’en manger ; que, vous contentant de baisser les yeux et de rougir, au lieu de dire que vous étiez chrétien, que votre religion vous le défendait, vous en mangeâtes comme les autres, en disant : Si je ne fais pas comme les autres, on se moquera de moi. – On vous raillera, mon ami ? Ah ! certes, c’est bien dommage ! – Eh ! me direz-vous, je ferai bien plus de mal, en étant la cause de toutes les mauvaises raisons que l’on dira contre la religion, que j’en ferais en mangeant de la viande.
– Dites-moi, mon ami, vous ferez plus de mal ?Si les martyrs avaient craint tous ces blasphèmes, tous ces jurements, alors ils auraient donc tous renoncé à leur religion ? C’est tant pis pour ceux qui font mal.
Hélas ! disons mieux :ce n’est pas assez que les autres malheureux aient crucifié Jésus-Christ par leur mauvaise vie ; il faut encore vous unir à eux pour faire souffrir Jésus-Christ davantage ? Vous craignez d’être raillé ?
Ah ! malheureux, regardez Jésus-Christ sur la croix, et vous verrez ce qu’il a fait pour vous.
Vous ne savez pas quand vous avez renié Jésus-Christ ? C’est un jour qu’étant avec deux ou trois personnes, il semblait que vous n’aviez point de mains, ou que vous ne saviez pas faire le signe de la croix, et que vous regardiez si l’on avait les yeux sur vous, et que vous vous êtes contenté de dire votre Bénédicité ou vos grâces dans votre cœur, ou bien que vous allâtes dans un coin pour les dire. C’est lorsque, passant vers une croix, vous fîtes semblant de ne pas la voir, ou bien vous disiez que ce n’est pas pour nous que le bon Dieu est mort.
Vous ne savez pas quand vous avez eu du respect humain ? C’est un jour que vous trouvant dans une société, où l’on disait de sales paroles contre la sainte vertu de pureté, ou contre la religion, vous n’osâtes pas reprendre ces personnes, et bien plus, dans la crainte que l’on vous raille, vous en avez souri.– Mais, me direz-vous, l’on est bien forcé, sans quoi l’on serait trop souvent raillé. – Vous craignez, mon ami, d’être raillé ?Ce fut bien aussi cette crainte qui porta saint Pierre à renier son divin Maître ; mais cela n’empêcha pas qu’il commît un gros péché qu’il pleura toute sa vie.
Vous ne savez pas quand vous avez eu du respect humain ?C’est un jour que le bon Dieu vous donna la pensée d’aller vous confesser, vous sentiez que vous en aviez bien besoin, mais vous pensâtes que l’on se moquerait de vous, que l’on vous traiterait de dévot.C’est une fois que vous aviez la pensée d’aller à la sainte Messe dans la semaine, et que vous pouviez y aller ; vous avez dit en vous-même que l’on se moquerait de vous et que l’on dirait : C’est bon pour ceux qui n’ont rien à faire qui ont de quoi vivre de leurs rentes. Combien de fois ce maudit respect humain vous a empêché d’assister au catéchisme, à la prière du soir !
Combien de fois, étant chez vous, et faisant quelques prières ou quelques lectures de piété, vous êtes-vous caché voyant venir quelqu’un !Combien de fois le respect humain vous a fait violer la loi du jeûne ou de l’abstinence, et n’oser pas dire que vous jeûniez, ou que vous ne faisiez pas gras ! Combien de fois vous n’avez pas osé dire votre Angelus devant le monde, ou vous vous êtes contenté de le dire dans votre cœur, ou vous êtes sorti pour le dire dehors ! Combien de fois vous n’avez point fait de prières le matin ou le soir, parce que vous vous êtes trouvé avec des personnes qui n’en faisaient point ; et tout cela, de crainte que l’on ne se moquât de vous !
Allez, pauvre esclave du monde, attendez l’enfer où vous serez précipité ; vous aurez bien le temps de regretter le bien que le monde vous a empêché de faire.
Ah ! mon Dieu, quelle triste vie mène celui qui veut plaire au monde et au bon Dieu !Non, mon ami, vous vous trompez. Outre que vous vivrez toujours malheureux, vous ne viendrez jamais à bout de plaire au monde et au bon Dieu ; cela est aussi impossible que de mettre fin à l’éternité.
Voici le conseil que j’ai à vous donner, et vous serez moins malheureux : ou donnez-vous tout au bon Dieu, ou tout au monde ; ne cherchez, et ne suivez qu’un maître, et, une fois à sa suite, ne le quittez pas.
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les 22 et 29 du mois)
*Dimanche 5 Juin:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
ATTENTION,
en raison du Mariage du Sous-diacre Andres,
pour le 5 JUIN, le ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 4 sera retardé à 17 h au lieu de R.D.V habituel
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
L’ÉGLISE
Là où est l’Église, là aussi est l’Esprit de Dieu, et là où est l’Esprit de Dieu, là est l’Église et toute sa grâce.
Saint Irénée de Lyon (IIe siècle)
Il y a beaucoup d’Églises et pourtant il n’y a qu’une Église.
Un homme ne peut avoir Dieu pour Père s’il n’a pas l’Église pour Mère.
Saint Cyprien de Carthage (IIIe siècle)
Le Corps du Christ auquel les chrétiens sont unis par le baptême devient la racine de notre résurrection et de notre salut.
Saint Athanase d’Alexandrie (IIIe siècle)
L’Église est le paradis terrestre dans lequel le Dieu du ciel demeure et se meut.
Saint Germain de Constantinople (VIIIe siècle)
L’Église, cette grande baie par laquelle le Soleil de Justice pénètre dans le monde des ténèbres.
Saint Nicolas Cabasilas (XIVe siècle)
L’Église du Christ n ’est pas une institution, c’est une vie nouvelle avec le Christ et en Christ.
Père Serge Boulgakoff (XXe siècle)
Dans l’opacité du monde déchu, l’Église est la brèche ouverte par la Croix triomphale, et par cette brèche l’amour trinitaire ne cesse de se déverser dans la lumière de la Résurrection.
Olivier Clément (XXe siècle)
Comme nous l’avons vu, le principe canonique fondamental de l'organisation de l’Église orthodoxe est celui de l'église locale ou territoriale : un seul évêque en un même lieu, formant avec les prêtres et les fidèles un diocèse ; les diocèses vivent leur unité autour de centres d'accord ou de communion entre les églises locales. Il s'agit d'abord des métropoles, puis des Églises autocéphales (c'est-à-dire élisant leur propre primat) ou autonomes (l'élection du primat est confirmée par une Église autocéphale). Les Églises autocéphales correspondent soit à des communautés de civilisation, ayant été ou étant redevenus missionnaires (ainsi Alexandrie pour l'Afrique, Antioche pour le monde sémitique), soit à des communautés nationales. À l'échelle universelle enfin, depuis le schisme du XIe siècle, c'est l’Église de Constantinople, ou le Patriarche œcuménique, dont le siège est à Istanbul (Turquie), qui dispose d'une primauté d'honneur et d'un certain rôle d'initiative et de présidence dans l'ensemble de l’Église orthodoxe.
Se fondant sur le concept de l’église locale, la Tradition orthodoxe a toujours favorisé l’utilisation de la langue locale, la langue parlée par le peuple, comme langue liturgique. Les principales langues liturgiques dans le pays de tradition orthodoxe sont le grec, le slavon, l’arabe, le roumain et l’ukrainien. Le slavon est une langue liturgique utilisée par les l’Églises de Russie, de Serbie et de Bulgarie. Il a été élaboré par les saints Cyrille et Méthode au Xe siècle, au moment de la conversion des premiers peuples slaves au christianisme, et basée sur la langue parlée par le peuple slave autour de Salonique à cette époque. Les communautés orthodoxes occidentales utilisent les langues nationales de leurs pays et les communautés d’immigrés orthodoxes se servent de plus en plus des langues locales, parfois en alternance avec les langues d’origine pour les offices liturgiques.
L’Église orthodoxe comprend aujourd'hui les quatre patriarcats anciens (Constantinople, Alexandrie, Antioche (siège à Damas) et Jérusalem), le patriarcat de Moscou (établi en 1589), les patriarcats de Serbie (1920), Roumanie (1925) et Bulgarie (1953), l'antique Église de Géorgie, dont les origines remontent au IVe siècle, ainsi que les Églises autocéphales ou autonomes dont le primat porte soit le titre d'archevêque (Églises de Chypre, Grèce, Finlande et Albanie), soit celui de métropolite (Église de Pologne, République tchèque et Slovaquie, Amérique et Japon).
Cette organisation canonique en évêchés territoriaux et autocéphales est celle des quatre patriarcats anciens qui avant la séparation de l’Orient et de l’Occident, formaient avec Rome la " Pentarchie ", ainsi que des Églises de constitution plus récente, en Europe de l'Est, généralement situées dans des terres traditionnellement orthodoxes. Cependant, il n'en va pas encore ainsi partout ailleurs. En Europe occidentale, en Amérique du Nord et en Australie, continents où les communautés orthodoxes se sont implantées à plus grande échelle au XXe siècle, l'application du principe territorial ne se trouve qu'à peine ébauchée. Ainsi en 1970 une Église autocéphale a été proclamée en Amérique où l’Église orthodoxe est présente depuis la fin duXVIIIe siècle, mais cette Église, l’Église orthodoxe en Amérique, ne réunit qu'une minorité, importante il est vrai, des fidèles du continent américain. Si des organismes de coordination s'établissent peu à peu au niveau des épiscopats de différents pays, les diocèses restent encore fondés sur des critères ethniques et ils dépendent généralement de leurs Églises autocéphales d'origine.
(Source : "Religion Orthodoxe")
'Stop defiling your flesh with shameful deeds and polluting your soul with wicked thoughts; then the peace of God will descend upon you and bring you love.' (St. Maximos the Confessor)
EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
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En Occident, le drame des chrétiens d’Orient ne suscite que mépris et indifférence.
Partie il y a neuf mois, la jeune femme se trouve actuellement en Jordanie où elle a déjà rencontré de nombreux chrétiens issus d’horizons différents.Elle publie l’ensemble de son travail sur un blog baptisé Amman2Paris : une excellente source d’informations pour qui souhaite approcher de près la réalité du Proche-Orient. Dernièrement, elle a recueilli le témoignage de Georges, patriarche de la famille Eshaq, originaire de la région de Mossoul en Irak. Malgré le calvaire subi et l’attente d’un avenir meilleur, le père de famille conserve une espérance qui force le respect.
Depuis l’intervention des États-Unis et la chute de Saddam Hussein, la situation s’est empirée de jour en jour. Après 2013, la situation est devenue critique : très vite, il nous est devenu impossible de nous rendre à Mossoul pour faire nos courses ou nous promener parce que les milices islamiques menaçaient de nous tuer ou nous kidnapper. Le gouvernement, quant à lui, était bien trop « occupé » pour se soucier du sort des chrétiens.
Un jour, l’État islamique a coupé l’approvisionnement en eau des villages chrétiens autour de la ville de Telkief ; nous avons aussitôt compris que Daesh était à nos portes. Je ne peux dire si c’était une bonne ou une mauvaise chose, parce que si nous mourrions de soif cette épreuve a été pour nous un signal : nous devions partir de toute urgence. En suivant notre instinct, nous n’avons donc perdu aucun membre de notre famille. Dieu merci, parce que perdre une maison, des voitures ou des terres n’est rien comparé à la perte d’un enfant, d’une épouse ou d’un père.
Lors de notre fuite de Telkief, j’ai vu deux jeunes femmes mourir dans la rue, une bombe étant tombée à leurs pieds… C’était horrible ! Tout le monde se connait dans ces villages, les pertes humaines ont été très douloureuses, pour tout le monde.
La famille Eshaq a donc fui vers le Kurdistan irakien en voiture pour se réfugier à Dohok, dans une église, avant de vendre leur voiture pour partir en Jordanie par avion. Depuis leur arrivée à Amman, en novembre 2014, la famille Eshaq se rend tous les jours à la messe. Alors qu’ils n’ont aucune nouvelle d’organisations ou ambassades pour un départ vers un pays qui pourra leur offrir un avenir, le plus important pour eux est la prière de la communauté chrétienne : « Merci aux chrétiens d’Occident pour leur humanité et leurs prières ! Grâce à leurs intentions nous avons survécu et nous sommes tous ensemble ».(Source: Aleteia)
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Il est, dans l’Histoire de France,
des êtres sans lesquels cette Histoire n’aurait jamais vu le jour, ou sans lesquels son cours eût été à tout jamais et irrémédiablement changé.
Ce sont des êtres de chair et de sang, mais la chair et le sang sont quelquefois l’étoffe dans laquelle on fabrique les héros. Et la France a besoin de héros. Par eux, elle tisse son Histoire et trace son chemin. A travers eux, elle s’incarne et montre un visage.
Ils sont, au milieu des bouleversements et des révolutions, ces phares lumineux, ces remparts inébranlables, sentinelles en vigie, dépositaires d’un héritage dont ils sont constitués gardiens mais non propriétaires, témoignages d’une fidélité sans faille, mille fois éprouvée par les vicissitudes quelquefois tragiques d’une Histoire qui dessine pourtant, au gré des événements et au fil du temps, les contours et l’âme de la patrie.
Ils ont façonné hier ce que nous sommes aujourd’hui. Et à tout jamais, nous demeurons débiteurs : à cause de cette loyauté que commande le devoir de reconnaissance, à cause de cette fidélité, honneur et fierté des chevaliers français, mais de laquelle l’époque moderne prétend lâchement nous libérer, congédiant saint Paul, dont l’écho, lointain, semble s’estomper avec le temps qui passe : “Qu’as-tu que tu n’aies reçu ?”
Ils sont les incarnations charnelles d’une réalité tangible, la patrie. La patrie, cet enracinement dans l’Histoire et dans la géographie, cette terre héritée de nos pères, dont Charette, sublime général vendéen, nous rappelait, pourfendant les fantômes et les abstractions philosophiques de 1789, que nous l’avions davantage sous les pieds que dans la tête.
Elle s’appelait Jeanne. On la surnomma la “pucelle d’Orléans”. Et elle fut, sans conteste, le plus grand héros de l’Histoire de France.
Petite bergère, issue de la terre de Lorraine et comblée par le Ciel de privilèges surnaturels, elle portera haut l’étendard de la chevalerie, quintessence de l’excellence française. Boutant l’envahisseur hors du royaume, elle permit à la couronne de recouvrer son autorité, et à la patrie de regagner son indépendance, après que l’immonde traité de Troyes l’eût livrée à l’étranger. Elle scella finalement dans ses cendres un sentiment national qui, en gestation depuis le miracle de Reims, était né à la bataille de Bouvines quelques 200 ans plus tôt…
Jeanne fut fidèle à la France et au Roi comme à l’Église et au Pape, quoiqu’elle sût mieux que personne qu’un roi peut être ingrat et, face à l’évêque Cauchon, que “les hommes d’Église ne sont pas l’Église”. C’est égal. Fille de France et fille de Chrétienté, elle rétablira dans ses droits le gentil Dauphin, fera monter sur le trône de ses pères l’héritier légitime de la couronne. Car Charles VII incarne un principe de légitimité : il est celui que la naissance, la lignée ou le rang ont fait naître au dessus des rivalités humaines ; il est celui qui n’est pas issu d’une faction, d’un clan ou d’un parti, mais qui est imposé par les siècles… tant il est vrai, selon les lois fondamentales du royaume, qu’ “en France, le Roi ne meurt pas”, vérité si bien exprimée par ce vieux cri de l’ancienne France : “Le Roi est mort, vive le Roi !”
Quelle leçon ne donne-t-elle pas alors aux crapules totalitaires et autres révolutionnaires imbibés, confisacteurs de la mémoire collective, qui prétendent faire commencer l’Histoire avec eux ! Comment peut-on envisager sereinement de construire un avenir quand on est orphelin de son passé ?
Quelle leçon ne donne-t-elle pas encore, elle, la petite chrétienne, la modeste bergère qui sauve la patrie, aux laïcards et autres sans-dieu, fermés à toute transcendance, négateurs des principes supérieurs. Car c’est en “Nom Dieu” qu’elle agit, envoyée par le Ciel et ses émissaires, saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite, pour faire sacrer à Reims le lieutenant de Jésus-Christ en terre de France. En son cœur et en son âme, Jeanne d’Arc ne saurait dissocier la patrie charnelle et la patrie céleste.
Humble à Domrémy, magnifique à Orléans, martyre à Rouen, la sainte de la patrie a su inspiré aux vrais Français, dans l’adversité, des sentiments de courage, d’abnégation et de persévérance ; elle continue, en ces temps troublés, à faire naître en eux une Foi et une espérance qui ne s’éteindront jamais.
Ne serons-nous pas, à l’image de sainte Jeanne d’Arc, de ceux-là qui, en pleine tempête, quand tout semble perdu, montent sur le pont pour livrer l’ultime bataille ?! Alors, pour que vive la France, que dans nos cœurs de Français vive sainte Jeanne d’Arc ! (Source: "Nouvelles de France")
Tirana – L’assemblée parlementaire de l’Otan a appelé lundi les alliés à se tenir prêts à répondre à la menace potentielle de la Russie contre l’un d’entre eux, à l’issue d’une session de trois jours à Tirana.
Le défi en provenance de la Russie est réel et sérieux, a déclaré l’Américain Michael Turner, président de l’assemblée qui a réuni quelque 250 parlementaires des 28 pays membres de l’Alliance.
La déclaration adoptée à l’unanimité déplore l’usage de la force par la Russie contre ses voisins et les tentatives d’intimidation des alliés de l’Otan.
Ah, Irak Libye, Syrie, pays qui ont échappé à l’emploi de la force par leurs voisins – mais pas par l’Occident…
Dans ces circonstances, l’Otan n’a pas d’autre choix que de considérer l’éventualité d’une action agressive de la Russie contre un membre de l’Alliance comme une menace potentielle, et d’adopter des réponses adaptées et proportionnées, ajoute la déclaration.
La déclaration appelle les alliés à fournir des garanties aux pays membres, situés notamment à l’est de la zone Otan, qui estiment que leur sécurité est menacée.
L’Otan a interrompu tous les aspects pratiques de sa coopération avec la Russie à la suite de l’annexion de la Crimée par la Russie, et en raison du soutien de la Russie aux séparatistes dans l’est de l’Ukraine, mais l’Alliance a annoncé qu’elle aurait des discussions avec la Russie avant le sommet de l’Otan prévu les 8 et 9 juillet à Varsovie.
La Russie qui soutient quelques Russes bombardés par leur armée en Ukraine, c’est mal.
La France qui soutient des djihadistes en Syrie, c’est bien.
En avril, le Conseil Otan-Russie avait tenu sa première réunion depuis juin 2014 mais les discussions se sont soldées par de graves désaccords concernant l’Ukraine et d’autres sujets, bien que le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg eut assuré à l’époque que les échanges avaient été fructueux.
L’Otan a procédé à un renforcement militaire sur son flanc est pour augmenter la rapidité du déploiement de ses forces en cas de répétition d’une crise comme celle de l’Ukraine. Lors de leur sommet à Varsovie, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alliance atlantique doivent parachever ce renforcement militaire.
Mais la Russie affirme que ce renforcement de la présence de troupes avec leurs équipements de combat en Europe de l’est représentait une menace pour sa sécurité.
Lors d’une visite lundi en Pologne, Jens Stoltenberg a déclaré que l’Otan envoyait un signal clair à tout adversaire potentiel (signifiant) qu’une attaque contre la Pologne serait considérée comme une attaque contre l’Alliance toute entière.
La Russie a dénoncé le déploiement en Roumanie et en Pologne d’éléments du bouclier antimissile américain qu’elle considère comme une menace pour sa sécurité. L’Otan assure que ce système aurait un rôle purement défensif, devant servir à intercepter des missiles balistiques pouvant venir du Proche-Orient…
Le bouclier antimissile n’est pas dirigé directement contre la Russie, il est dirigé contre des menaces venant de l’extérieur de la zone euro-atlantique, a réaffirmé le secrétaire général de l’Otan.
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Prepare for Persecution
How will persecution come upon us?
At the hands of grey men in suits and carrying clipboards.
In the name of health and safety they will prevent us offering incense to God. In the name of equality they will require us to ordain women, and those who follow a lifestyle incompatible with our faith. When we will not comply they will remove the charitable status that many use to receive state benefits. In the name of combating extremism they will require all places of worship to be registered. And when we speak out about moral issues, and on behalf of the most vulnerable, the unborn and the elderly, we will lose our registration under the guise of silencing hate-speech. We will be taken to court for causing offence to those who object to traditional Christian teachings and will face exemplary punitive fines that will lead to church buildings being seized in the name of debt collection. Bishops and priests will face prosecution if they speak out. Some will go to prison. Sunday Schools will be closed in the name of child protection. Faithful Christians will lose their jobs in state industries and organisations because their traditional views will be considered hateful and discriminatory merely by being held.
What should we do? How should we prepare? The only preparation possible is to live out the authentic Orthodox life in its fullness now, while we still may. The only preparation possible is to live as sojourners now, and not as those building an earthly city. The only preparation that might prevent such persecution is to engage in mission, sharing the divine life of transforming love.
For our struggle is not against flesh and blood, but against the rulers, against the authorities, against the powers of this dark world and against the spiritual forces of evil in the heavenly realms.
You shall not build a house, sow seed, plant a vineyard, nor have any of these; but all your days you shall dwell in tents, that you may live many days in the land where you are sojourners.
Is this far-fetched? I don’t believe so. At times of social revolution the Church suffers. During the French Revolution the Church was persecuted fiercely by atheistic revolutionaries. During the Protestant Revolution in England the Church was almost destroyed in two generations such that it even lost the memory that England had been Orthodox and Catholic. In Russia the Church was driven into catacombs and forests. In Albania the atheistic Government was proud to proclaim that it had eliminated Christianity.
There are already many means by which the life of the Church can be made difficult. There are many who wish that it be made difficult. But we have allowed society around us to lose that vital connection with the authentic Christian tradition, morality and principles. We have been silent. We have been inward looking. And while we have been busy with our own affairs the world around us has lost the shared appreciation of Christianity and increasingly fails to be even sympathetic to what it sees as a redundant and irrelevant minority religious activity.
What is our hope? It is that by living out our authentic Orthodox Christian life in the power and grace of the indwelling Holy Spirit, and sharing this life with those around us, the tide might yet be turned. If we remain inward looking, if we focus on our own culture and habits, if we spend all we have on building in stone and wood, then the tide will fall upon us. I have no doubt.
If we become sojourners, seekers of another Kingdom, living the life of eternity now, then whether the tide rises or not we will be preserved. Lord have mercy. Prepare your Church.(Source:http://www.stgeorgeministry.com/?p=501 )
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Assyrian Professor and His Wife Awarded Academic Book Prize
Assyrian Professor and His Wife Awarded Academic Book Prize
By Abdulmesih BarAbraham
2016-06-02 22:11 GMT
Professor Joseph Yacoub and his wife Claire Yacoub. ( AINA)Paris (AINA) -- Founded in 1856 by lay people and professors at the Sorbonne University, the Oeuvre d'Orient is a French association devoted entirely to aid Eastern Christians. It works under the auspices of the Catholic Archbishop of Paris. Annually,Oeuvre d'Orient awards outstanding publications on Eastern Christians.
The 2016 French Academic Prize of Oeuvre d'Orient was awarded to Professor Joseph Yacoub and his wife Claire Yacoub for their French book Forgotten by All -- The Assyro-Chaldeans of Caucasus, published by Cerf.
With this award, the jury praised the work of Professor Joseph Yacoub and his wife Claire who researched intensively to highlight the plight of the Assyrian-Chaldeans in the Caucasus. This nearly forgotten minority of Eastern Christians has suffered persecution, deportation and humiliation, as well as emigration and mass exodus in its history, particularly during the Turkish genocide of Assyrians from 1915-1918, the late period of the Ottoman Empire.
While the genocide of Armenians and Assyrians (also known as Chaldeans and Syriacs) unfolded at full speed in Anatolia, it also extended into the Caucasus. The book documents diplomatic and military maneuvers of the great powers, Russia's penetration into the Ottoman and Persian Empires, the Bolshevik Revolution, the rise of the Soviet Union, the Stalinist terror, and Nazi invasion.
"A century later, while Eastern Christians again face agony in their ancestral homeland [in Iraq and Syria]," according to a statement by Oeuvre d'Orient, "Claire and Joseph Yacoub complete a book, the first of its kind, which describes the adventure of the Assyrio-Chaldeans of the Caucasus ignored in its continuity. Their book is a document of history, a testimony to this. Today, with the Caucasian independence and the new Russia, the Assyro-Chaldeans regain their freedom, re-establish contacts with their compatriots in the Diaspora and learn to hope."
Joseph Yacoub says "my people are religious, ethnic, linguistic, and once a prosperous nation, who, despite the tragic history, kept their Aramaic language, the Eastern Christianity and the memory of the country of their ancestors."
For the fifth consecutive year, Oeuvre d'Orient awarded such a literary prize to honor two works dealing with the situation of Christians in the East. The Academic Award recognizes a book for its scientific style, quality and clarity of its text. The literary price was awarded to Falk van Angaver and Kassam Maadi for their book "Taybeh, Last Christian village of Palestine."
The award ceremony was conducted by Cardinal Andre Vingt III on Sunday, May 29, 2016 after the Mass of the Oeuvre d'Orient at Notre Dame. The Catholic French Televisio TVChannel KTO broadcast the mass and the award ceremony.
In his short speech after receiving the award, Professor Yacoub said:
His Eminence Cardinal Vingt-Trois, Archbishop of Paris, His Beatitude Cardinal George Alencherry, Archbishop of the Syro-Malabar Church of India, Monsignor Pascal Gollnisch, Director of Oeuvre d'Orient and his team, Christians of the East and West,
With my wife Claire, we are very touched that Oeuvre d'Orient chose our book that discusses the Assyro-Chaldean fate in the Caucasus, long forgotten. Thank you for this act of confidence. In keeping with a tradition of solidarity with the Eastern Christian since 1856, Oeuvre d'Orient has consistently supported Christian culture and education. Due to both objective and hope, the culture is, obviously, the major element that helps withstand the bad climate of history and vagaries of politics and migration storms. In societies with assimilationist trend, culture is a bulwark that protects the dissolution and it supports to protect the disappearance of an identity while being a key tool for integration and mutual understanding. The day the world will discover the multiplicity and infinite richness of Eastern Christianity, which embraces all areas of knowledge, yes, that day, we can say that the Christians of the East will not disappear. With our reiterated thanks."
(Radio Vatican – 24 mai 2016) “Après après avoir rencontré le Pape François le lundi 23 mai 2016 au Palais apostolique, le Grand Imam de la mosquée d’Al-Azhar au Caire, le professeur Ahmed al-Tayeb, a donné aux médias du Vatican une interview exclusive, qui s’est déroulée à la résidence de l’ambassadeur d’Égypte près le Saint-Siège. Durant cet échange d’une quarantaine de minutes, le Grand Imam a répété sa volonté d’un engagement commun des institutions religieuses dans la lutte contre le terrorisme.”
L’analyse de l’Observatoire de l’islamisation :
L’évènement est important dans la mesure où les relations diplomatiques étaient rompues depuis la demande de protection des églises formulée par le pape en 2011, qui avait suscité l’ire de l’institution islamique (!), en pleine vague d’attaque contre les églises égyptiennes. Le Pape François a tout fait pour renouer le dialogue, jusqu’à insérer dans son encyclique Evangelii Gaudium que “Face aux épisodes de fondamentalisme violent qui nous inquiètent, l’affection envers les vrais croyants de l’Islam doit nous porter à éviter d’odieuses généralisations, parce que le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence.(SIC)“
Le Pape ne pouvait aller plus loin dans la flagornerie séductrice, après le lavement des pieds de musulmans le Jeudi Saint, l’accueil de réfugiés exclusivement musulmans, et son communiqué souhaitant un bon ramadan aux musulmans, première dans l’histoire de la papauté. Dans interview dans La Croix, il perçoit l’intégration des migrants comme un moyen de palier au déficit démographique de l’Europe, et met en parallèle la notion de conquête islamique et celle de l’Evangile ! Pour couronner le tout, il est dérangé par l’évocation des racines chrétiennes de l’Europe.
Aussi, la bienveillance de Ahmed al-Tayeb et sa volonté de réformer la lecture violente des textes islamiques (lire plus bas) ne doit pas être perçue comme une avancée majeure dans la modération de l’islam, car le chef d’al-Azhar est avant tout le porte voix du président Sissi, honni par les musulmans pratiquants du monde entier pour avoir écarté les Frères Musulmans du pouvoir, et dont le discours face aux religieux d’Al Azhar qui réclamait une autocritique a été très mal perçue par les musulmans jusqu’en France.
Le Bundestag a adopté jeudi 2 juin une résolution qualifiant de « génocide » le massacre de près de 1,5 million d’Arméniens par l’empire ottoman au début du XXe siècle. Le texte reconnait également les responsabilités allemandes.
Commémoration du massacre de 1,5 million Arméniens par les forces ottomanes au Bundestag à Berlin le 24 avril 2015. / John MacDougall/AFP
Les conséquences de l’adoption, jeudi 2 juin, par le Bundestag, d’une résolution reconnaissant le génocide arménien, risquent fort de dépasser les frontières allemandes. Ce vote par les 630 députés allemands est une première outre-Rhin. Jamais un texte officiel n’avait auparavant qualifié de « génocide » les massacres perpétrés par les Turcs ottomans, qui ont fait 1,5 million de morts parmi les Arméniens entre 1915 et 1917.
La résolution, intitulée « Souvenir et commémoration du génocide des Arméniens et d’autres minorités chrétiennes il y a 101 ans », a été portée par les groupes parlementaires qui forment la majorité – les chrétiens-démocrates de la CDU, le parti d’Angela Merkel, et les sociaux-démocrates du SPD –, ainsi que par les Verts, qui l’ont proposé.
Concernant aussi les Syriaques et les Chaldéens, le texte « déplore les actes commis par le gouvernement Jeunes Turcs (le parti nationaliste au pouvoir dans l’empire ottoman à l’époque, NDLR) de l’époque, qui ont conduit à l’extermination quasi-totale des Arméniens ».
Responsabilités allemandes
La qualification de « génocide » n’est pas l’unique nouveauté. La même résolution reconnaît la responsabilité de l’Allemagne de l’époque, alors principale alliée de l’empire ottoman, dans les massacres. Dans leur proposition de texte, les élus regrettent « le rôle déplorable du Reich allemand qui, en tant que principal allié militaire de l’empire ottoman (…), n’a rien entrepris pour stopper ce crime contre l’humanité ».
Le Bundestag fait écho au président allemand, Joachim Gauck. En avril 2015, cet ancien pasteur originaire de l’ex RDA avait employé le mot « génocide » lors d’une commémoration religieuse du centenaire du massacre des Arméniens à Berlin. Il avait évoqué « une coresponsabilité, et même, potentiellement, une complicité » de l’Allemagne à l’époque et appelé ses compatriotes à faire un « travail de mémoire ».
« Il faut laisser l’histoire aux historiens », pour Ankara
Dès avant le vote, le texte a entraîné des réactions en Turquie, qui nie tout génocide et affirme que les victimes ont péri dans le cadre d’une guerre civile doublée d’une famine. « C’est un vote absurde, il faut laisser l’histoire aux historiens », a affirmé le premier ministre turc, Binali Yildirim, à Ankara.
Et d’ajouter : « Il ne se passera rien, ce texte n’a aucune valeur pour nous, il sera nul et non avenu. » Une réponse aux voix inquiètes qui craignent de voir la Turquie cesser d’appliquer l’accord sur les migrants signé avec l’Union européenne (UE) en mars dernier.
L’Arménie a également réagi par avance. Dans une interview au quotidien allemand grand public « Bild », le président Serge Sarkissian a espéré que les députés allemands « ne se laisseront pas intimider » par Ankara. « Quand on commence à faire des compromis pour préserver des intérêts politiques à court terme, on est capable de le refaire en permanence, a-t-il ajouté. Et ce n’est pas bon pour l’Allemagne, pas bon pour l’Europe ni pour le monde. »
Les députés allemands reconnaissent le génocide arménien
La chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag, a approuvé une résolution qualifiant de « génocide » le massacre de 1,5 million d'Arméniens par l'armée ottomane en 1915. Les parlementaires ont voté pour la résolution par une écrasante majorité. En réaction, la Turquie a rappelé son ambassadeur.
RADIO-CANADA AVEC REUTERS ET AGENCE FRANCE-PRESSE
Intitulé « Souvenir et commémoration du génocide des Arméniens et d'autres minorités chrétiennes il y a 101 ans », le texte a été adopté à la quasi-unanimité des parlementaires présents. Un seul député a voté contre la résolution pendant qu'un autre s'est abstenu lors du vote.
Le président de la chambre basse, Norbert Lammert, a lancé les débats entourant la résolution en soulignant que l'assemblée n'était ni « un tribunal » ni une « commission d'historiens ». Il a toutefois rappelé que les députés allemands prenaient « leurs responsabilités ». M. Lammert a déploré les « nombreuses menaces, y compris de mort », reçues par certains députés avant la tenue du débat.
Une majorité d'orateurs ont pris la précaution de souligner que la résolution ne visait pas les présents dirigeants turcs, mais bien le gouvernement de l'époque, responsable des massacres de 1915.
Génocide? ANkara préfère parler de guerre civile
Des membres du public ont brandi des affiches sur lesquels on pouvait lire « Danke » [merci, en allemand]. La résolution risque toutefois d'envenimer les relations entre l'Allemagne et la Turquie qui refuse de reconnaître les événements de 1915 comme un génocide.
La Turquie affirme, quant à elle, qu'il s'agissait d'une guerre civile. Cette guerre, aggravée par une famine, aurait entraîné la mort de 300 000 à 500 000 Arméniens et autant de Turcs, estime Ankara.
Le texte du Bundestag « nomme par son nom ce qu'a été la réalité des massacres commis [...] à savoir un génocide », a expliqué le vice-président du groupe parlementaire conservateur (CDU/CSU), Franz Josef Jung, à l'origine de cette résolution avec les sociaux-démocrates du SPD et le groupe d'opposition des Verts.
La résolution n'épargne pas non plus l'Allemagne puisqu'elle déplore notamment « le rôle déplorable du Reich allemand qui, en tant que principal allié militaire de l'Empire ottoman [...] n'a rien entrepris pour stopper ce crime contre l'Humanité ».
La résolution, plusieurs fois reportée depuis un an, était soutenue par les verts et obtenait le soutien de députés du bloc conservateur CDU-CSU et des sociaux-démocrates du SPD.
Plus de 20 pays, dont le Canada, ont reconnu le génocide arménien, suscitant la colère de la Turquie, qui reconnaît que les Arméniens ont été massacrés, mais nie l'organisation d'une campagne pour leur élimination systématique.
Ankara rappelle son ambassadeur
Le moment de son vote n'est toutefois pas le mieux choisi pour Angela Merkel.
La chancelière allemande joue son avenir politique sur l'accord conclu en mars avec la Turquie et par lequel Ankara a accepté d'endiguer le flot de migrants arrivant en Europe en échange d'avantages divers, en matière de visas notamment, et de l'accélération des discussions sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.
La réaction d'Ankara ne s'est d'ailleurs pas fait attendre longtemps. La Turquie a rappelé son ambassadeur dans les heures qui ont suivi le vote de la chambre basse allemande.
« L'ambassadeur de Turquie en Allemagne a été rappelé pour des consultations », a déclaré le premier ministre turc, Binali Yildirim.
L'an dernier, quand l'Autriche a voté une déclaration de reconnaissance du génocide arménien, la Turquie a rappelé son ambassadeur à Vienne et évoqué « des effets négatifs permanents » dans les relations diplomatiques entre les deux pays.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, en déplacement au Kenya, a estimé que le vote des députés allemands allait « considérablement affecter » les relations entre les deux pays. M. Erdogan a précisé qu'il décidera, à son retour, des « démarches » à entreprendre pour riposter au geste
« La reconnaissance par l'Allemagne de certaines allégations infondées et déformées constitue une erreur historique », a quant à lui réagi le porte-parole du gouvernement turc Numan Kurtulmus sur son compte Twitter. Il a ajouté que « pour la Turquie, cette résolution est nulle et non avenue ».
M. Kurtulmus, qui est aussi vice-premier ministre, a indiqué que l'adoption du texte « n'est pas digne des relations d'amitié » établies entre les deux pays.
Un proche de la chancelière, qui était absente lors du vote, estime que « malgré certains de ses propos, [le président] Erdogan a fortement intérêt à faire en sorte que l'accord sur les migrants fonctionne et il ne permettra pas à cela de se mettre en travers du chemin ».
« Le sort des Arméniens est exemplaire dans l'histoire des exterminations de masse, du nettoyage ethnique, des déportations, et oui, des génocides qui ont marqué le XXe siècle de terrible façon », lit-on dans le texte de la déclaration.
ERDF, le gestionnaire du réseau français de distribution d’électricité, a finalement confirmé lundi son nouveau nom, Enedis, qu’il ne comptait dévoiler initialement que mardi, avant que la CGT ne s’en mêle et lance une polémique sur le coût de l’opération.
« Enedis » s’inscrira en lettres bleues sur fond blanc, ou en blanc sur le bleu des véhicules et des uniformes de ses équipes. Avec une exception pour le second « e » de Enedis, de couleur verte, censée incarner « le progrès, la transition énergétique et le monde numérique », selon un communiqué du groupe.
La signature du groupe depuis l’an dernier, « L’électricité en réseau », a été conservée en dessous du nouveau nom. Choisi parmi une centaine de propositions, ce nom avait été déposé dès 2008 par ERDF à l’Institut national de la propriété intellectuelle (Inpi), selon un porte-parole du groupe interrogé par l’AFP. (...)
Le changement de nom et de logo coûtera au total « entre 20 et 25 millions d’euros », bien loin d’autres sociétés qui consacrent « près de 100 millions d’euros pour le changement de leur marque », a ajouté ERDF.
Pour respecter son budget, le groupe prévoit de déployer progressivement sa nouvelle identité visuelle, sur 18 à 24 mois, ce qui permettra d’en lisser le coût. Ainsi de nombreux supports, comme des véhicules ou des vêtements, « ne seront modifiés qu’au moment de leur renouvellement naturel », ajoute le groupe, comptant par ailleurs recourir à ses partenariats existants, comme le Tour de France cycliste.
Ce partenariat va être renforcé, Enedis devenant « partenaire officiel » de l’édition 2016, pour mieux promouvoir sa nouvelle identité de marque. ERDF était né en 2008 en tant que filiale à 100 % d’EDF, après l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence.
L’entreprise avait déjà modifié son logo en juin 2015, pour répondre à une exigence de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui estimait qu’avec un sigle et une prononciation trop proches, ERDF et EDF entretenaient une confusion dans l’esprit des consommateurs.
Mais le régulateur avait estimé que les évolutions présentées alors par ERDF étaient insuffisantes pour écarter tout risque de confusion. Le groupe avait finalement annoncé mi-janvier qu’il allait changer de nom, pour traduire « l’engagement fort de l’entreprise dans la transition énergétique au lendemain de la COP21 », la conférence climatique mondiale qui s’est tenue en décembre à Paris.
Les branches sont-elles vraiment plus protectrices que les entreprises, pour les salariés? Les débats sur la loi Travail assurent le triomphe de l’idéologie et des fantasmes qui l’accompagnent.
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, en a encore donné un très bel aperçu sur BFM TV, en soutenant sans rire que les accords de branche étaient par principe plus favorables que les accords d’entreprise.
C’est d’ailleurs sur cette croyance naïve que s’appuie l’essentiel du discours tenu par les opposants à la loi travail: l’accord de branche accorderait des garanties que l’accord d’entreprise menace.
On n’en voudra évidemment pas à Philippe Martinez de servir cette soupe manichéenne: face à des journalistes éloignés de ces réalités et à des politiques totalement ignorants des règles en vigueur dans le secteur privé, la tentation est forte d’imposer ces petits (et gros) mensonges sans ménagement ni finesse.
Une petite mise au point s’imposait donc.
L’exemple de la chimie
Prenons, au hasard, la branche dont relève la fédération la plus active (en ce moment) de la CGT, celle où se retrouvent les grévistes qui bloquent les dépôts de carburants: la chimie et ses industries. Il suffit de jeter un coup d’oeil sur l’état du dialogue social dans cette branche pour comprendre l’imposture sur laquelle s’appuie la CGT et, au-delà, les opposants à la loi Travail.
Forte de plus de 200.000 salariés, cette branche est la 15è la plus peuplée de l’économie française (sur un ensemble d’un millier environ). Elle constitue donc un exemple très représentatif des prétendus avantages que le dialogue social de branche apporterait aux salariés, par opposition aux accords d’entreprise. C’est d’ailleurs (supposons-le) pour cette raison que les militants de la CGT y sont très actifs pour défendre la branche contre l’entreprise.
Qui plus est, on rappellera juste que cette branche compte environ 4.000 entreprises, soit une moyenne de 50 salariés par entreprise. Pour être plus précis, on ajoutera que 60% des salariés de la branche chimie travaillent dans des entreprises de plus de 250 salariés. Elle constitue donc, là encore, un bon laboratoire de l’opposition entre dialogue de branche et dialogue d’entreprise, puisque les composantes de la branche ont généralement une taille suffisante pour mener un dialogue social interne structuré et régulier.
Un dialogue social de branche en perdition
En examinant la vitalité de la branche professionnelle, on ne tarde pas à mesurer l’étendue des mensonges proférés par ceux qui accordent à la branche une confiance qu’ils refusent aux entreprises. Voici par exemple la liste des accords de branche signés dans la chimie depuis plus de dix ans:
En dehors des textes sur les salaires, qui sont obligatoires, la branche a signé, en dix ans, 22 accords, soit une moyenne d’un accord par semestre. Dans cette liste, certains sont redondants: l’épargne retraite a donné lieu à 6 accords en dix ans, la formation professionnelle à deux accords, la complémentaire santé également. Bref, les accords véritablement originaux et spécifiques sont rares.
Sur les deux dernières années (2014 et 2015), les industries chimiques ont conclu un total de 9 accords, dont deux accords de méthode sur la réécriture de la convention collective et deux accords sur la complémentaire santé (au demeurant rendus obligatoire par la loi du 14 juin 2013). Un accord sur les contrats de génération était également rendu obligatoire par le gouvernement, de même que celui sur la répartition de la contribution au FPSPP.
En deux ans, la branche peut se targuer d’avoir signé trois accords « libres », tous ayant trait à la formation professionnelle. Cette rapide analyse illustre le caractère extrêmement factice de la négociation de branche, qui répond généralement à une stratégie de « window-dressing » imposée par les textes, et qui s’inspire très peu de l’intérêt des salariés.
Des branches pauvres en contenu
Si la branche « chimie » avait signé trois accords de qualité en deux ans, les défenseurs de la branche pourraient s’en féliciter. Mais là encore, non seulement la vitalité de la négociation de branche est faible, mais l’intérêt des normes négociées et signées laisse vraiment perplexe.(...)
Voilà un remarquable pipeautage qui fait bien sur le papier mais qui n’a jamais amélioré la condition des salariés.
La vitalité du dialogue social d’entreprise
En contrepartie de cette évanescence, le dialogue social d’entreprise dans la chimie semble beaucoup plus dynamique et fructueux pour les salariés.
Par exemple… prenons le cas des négociations salariales chez Total. En 2016, l’entreprise proposait en mesures « garanties » des augmentations allant de 0,7% pour les cadres à 1,2% pour les ouvriers. Parallèlement, les mesures individuelles sont programmées pour atteindre une hausse de 0,7% pour les ouvriers, et de 2% pour les cadres. La politique salariale de Total, pourtant en crise, est donc deux fois plus favorable que celle de la branche.
Dans chiffres équivalents se retrouvent dans d’autres entreprises du secteur.
Cette situation où les accords d’entreprise sont plus favorables que les accords de branche a une explication simple: les entreprises de la branche interdisent à la Fédération Patronale de les concurrencer en leur imposant des normes qui les contraindraient. Dans les branches composées de grandes entreprises, la négociation n’est donc vivante et dynamique que dans les entreprises, sauf très rares exceptions.
Le leurre des branches
Autrement dit, prétendre que l’accord de branche est plus protecteur, pour le salarié, que l’accord d’entreprise, est un mensonge éhonté. Les syndicalistes le savent parfaitement: les fédérations patronales qui négocient les accords n’ont pas les coudées franches pour imposer des normes contraignantes à leurs entreprises.
Le combat contre la loi travail s’exerce aujourd’hui au détriment du salarié, et les syndicats le savent. En revanche, les limites posées au dialogue social d’entreprise permettent de brimer les initiatives locales et de préserver le pouvoir (très illusoire d’ailleurs) des fédérations de branche.
'It happens sometimes that in doing good to one man you suffer harm from another, so that, meeting with injustice, you may say or do something unseemly and thus lose what you have gained. This is precisely the aim of the evil demons. So pay intelligent heed to yourself.'
A 35 ans, Carole a dû retourner vivre chez ses parents. Séparée de son compagnon, avec son Smic elle ne peut pas assumer seule un loyer. Une situation classique pour cette génération de trentenaires dont le niveau de vie est inférieur à celui des parents. Son père était ouvrier et sa mère infirmière. Même modestes, eux n’avaient aucun mal à payer leur loyer.
Quand Carole part travailler, c’est son frère ainé Julien qui occupe l’espace. Chef d’équipe dans la grande distribution, Julien n’aura jamais la qualité de vie de ses parents. L’homme de 37 ans estime d’ailleurs que vu « le prix de l’immobilier« , il ne sera jamais à même d’avoir une maison avec piscine. Son père, lui, rappelle avoir connu « le plein emploi » et une époque dorée. Aujourd’hui ce sont toujours les grands-parents qui invitent, et qui aident en cas de coup dur.
Nabil Antaki, médecin gastro-entérologue à l’hôpital Saint Louis à Alep, était de passage en Europe. Nous l’avons rencontré. Ce qu’il affirme est sans appel. Nos médias traditionnels ont relayé les mensonges propagés par les groupes terroristes – qui agressent l’Etat syrien – et par les ONG qui les soutiennent. Ainsi nous apprenons que ce ne sont pas les « persécutions d’Assad » que des millions de Syriens fuient.
Mais principalement la misère générée par les sanctions économiques mises en place par nos démocraties dès 2011.
'Fearful afflictions await the hard of heart, for without great sufferings they cannot become pliable and responsive.' (St. Thalassios the Libyan)
Chers amis. Aloho m'barekh.
Le Weekend dernier nous étions à Lourdes où nous recommandions toutes les Mamans à la Mère du Verbe-Dieu, à la Theotokos.
Lundi, nous visitions les fidèles du Tarn, mardi ceux de Vendée et de Cholet pour rentrer hier midi au Monastère.
Dois-je le dire ? -Je rentre épuisé de ce périple pastoral et réclame, tel un mendiant, vos bonnes et fraternelles prières.
J'espère que nous nous retrouverons nombreux ce prochain Weekend autour du Pèlerinage mensuel à la Mère de Miséricorde et ausx Sts du Kerala...Vous savez que, nous, vos prêtres (Qui ne sommes pas des "surhommes"), nous avons besoin, pour continuer d'avancer, de votre soutien effectif : affectif (Fraternel), priant et matériel...
Après la desserte de Nantes et de Dordogne et Charente, moi-même et le Père Isaac ne tarderons pas à nous envoler pour le Cameroun où j'ordonnerai prêtre deux de nos moines diacres: Les Frères Marie-Parfait et Pierre-Marie.
Soyez près d'eux chaque jour par la prière et l'amour fraternel en cette dernière ligne droite qui les sépare de l'accession à la plus belle des vocations !
Soyez près de nous qui les ordonnerons et, avec leur Supérieur Local, portons, devant Dieu et les hommes, la responsabilité de leur ordination...
Lorsque j'étais dernièrement au Cameroun pour ordonner le cher Père Ephrem, je n'avais pas assez de temps au pays pour visiter nos paroisses. Cette fois, je ferai le tour de chacune d'entre elles pour y célébrer les Saints Mystères, y rencontrer nos chers fidèles, les Autorités Civiles et Religieuses...Ce sera réellement une visite pastorale et canonique.
Nous profiterons de l'occasion, malgré le manque d'empressement de certains de nos associés en France, pour relancer notre implication caritative dans la vie du Pays.
Comme vous le voyez, vos prières nous seront utiles.
Le 1er juin dernier, des centaines d’enfants chrétiens se rassemblaient à Damas, Alep, Homs, Tartous et Marmarita pour prier pour la paix.
Nous en rendons-grâces à Dieu. Cette initiative, était le fruit d’une
rencontre entre l’AED et les Églises de Syrie. Elle était lancée
conjointement par les patriarches catholiques et orthodoxes du pays.
Les Patriarches attiraient, en leur lettre commune, l’attention sur la
situation particulièrement dramatique des enfants :
-« Dans notre patrie, la Syrie, cela fait plus de cinq ans que les enfants sont blessés, traumatisés, tués par une guerre cruelle. Beaucoup ont perdu leurs parents et tout ce qui leur était cher. Tant d’enfants sont nés pendant la guerre et n’ont jamais connu la paix. Leurs larmes et leurs souffrances crient vers le ciel. »
Quoi de plus beau que l’innocence priante des enfants pour implorer du Bon-Dieu le Don de
la paix alors que ce sont les péché d'orgueils d'adultes qui conduisirent
aux "orgueils communautaires" qui divisèrent l'unique Eglise du
Christ. Aujourd'hui, dans innocence de ces petits et en regardant
Marie, modèle de l'Eglise en son achèvement, l’Eglise manifeste
l'unanimité du Témoignage Chrétien. Merci Seigneur !
Chers amis. A bientôt donc. Que le Seigneur et Sa Paix soient toujours avec vous !
Votre fidèlement.
+Métropolite Mor Philipose-Mariam
Très chers frères : ne vous étonnez pas si le monde vous hait.
Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort.
Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui.
A ceci nous avons connu l'amour, c'est que Lui a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
Si quelqu'un possède les biens de ce monde et que, voyant son frère dans la nécessité, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
Mes petits enfants, n'aimons pas de parole et de langue, mais en action et en vérité.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,16-24.
En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole aux pharisiens : Un homme donnait un grand souper et il y avait beaucoup d'invités.
Et à l'heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : " Venez, car tout est déjà prêt. "
Et tous, unanimement, se mirent à s'excuser. Le premier lui dit : " J'ai acheté un champ, et il faut nécessairement que j'aille le voir ; je te prie, tiens-moi pour excusé. "
Et un autre dit : " J'ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer ; je te prie, tiens-moi pour excusé. "
Et un autre dit : " J'ai pris femme, et c'est pourquoi je ne puis venir. "
Le serviteur s'en revint et rapporta cela à son maître. Alors le maître de maison, irrité, dit à son serviteur : " Va-t'en vite sur les places et par les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. "
Et le serviteur revint dire : " Maître, ce que vous avez commandé a été fait, et il y a encore de la place. "
Et le maître dit au serviteur : " Va-t'en par les chemins et aux clôtures, et contrains les gens à entrer, afin que ma maison soit remplie.
Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera à mon dîner. "
Par la Bse Teresa de Calcutta
(1910-1997), Religieuse Catholique-romaine et célèbre fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité dans "No Greater Love", p. 93
« Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres »
Le pauvre n'a pas faim seulement de pain, il a aussi terriblement faim de dignité humaine.
Nous avons besoin d'amour et d'exister pour quelqu'un d'autre.
C'est là que nous commettons une erreur lorsque nous repoussons les gens sur le bas-côté.
Non seulement nous avons refusé aux pauvres un morceau de pain mais, en les considérant comme rien, en les abandonnant à la rue, nous leur refusons cette dignité qui est la leur, de plein droit, en tant qu'enfants de Dieu.
Le monde, aujourd'hui, est affamé non seulement de pain, mais d'amour ; il a faim d'être désiré, d'être aimé.
Les gens ont faim de sentir la présence du Christ.
Dans beaucoup de pays, on dispose de tout en abondance, sauf de cette présence, de cette bienveillance.
En chaque pays il y a des pauvres.
Il est des continents où la pauvreté est plus spirituelle que matérielle, une pauvreté faite de solitude, de découragement, d'une absence de sens.
Mais j'ai vu aussi, en Europe ou en Amérique, des gens dans le plus grand dénuement dormir sur des cartons, des chiffons, dans les rues.
Paris, Londres ou Rome connaissent cette forme de pauvreté.
Il est si simple de parler ou de se préoccuper des pauvres qui sont au loin.
Il est plus difficile, et peut-être un plus grand défi, de prêter attention et de se soucier du pauvre qui vit à deux pas de chez nous.
Le riz, le pain, que je donne à l'affamé ramassé dans la rue apaiseront sa faim.
Mais celui qui vit dans l'exclusion, le manque d'amour et une grande peur, combien il sera difficile de combler cette faim-là.
Vous qui habitez en Occident, bien plus que la pauvreté matérielle, vous connaissez la pauvreté spirituelle, et c'est pour cela que vos pauvres sont parmi les plus pauvres.
Parmi les riches, il y a souvent des personnes spirituellement très pauvres.
Je trouve qu'il est facile de nourrir un affamé ou de fournir un lit à un sans-abri, mais consoler, effacer l'amertume, la colère et l'isolement qui viennent de l'indigence spirituelle, cela demande beaucoup plus de temps.
« La divine Providence est universelle : tout, absolument tout est providentiel.
Il faut bien nous en persuader. Nous sommes conduits par la main de Dieu, et il suffit de parcourir sa vie pour en reconnaître l'évidence. Même notre liberté n'échappe pas à la Providence : elle s'intègre dans le plan divin. Le hasard n'existe que pour nous : pour Dieu, rien n'est fortuit. Pour lui, tout est ordonné à faire des élus : Dieu suffit aux saints, et les saints suffisent à Dieu. Pratiquement, voir chacun des événements de notre vie à cette lumière.
« La divine Providence est universelle : tout, absolument tout est providentiel.
Il faut bien nous en persuader. Nous sommes conduits par la main de Dieu, et il suffit de parcourir sa vie pour en reconnaître l'évidence.
Même notre liberté n'échappe pas à la Providence : elle s'intègre dans le plan divin. Le hasard n'existe que pour nous : pour Dieu, rien n'est fortuit.
Pour lui, tout est ordonné à faire des élus : Dieu suffit aux saints, et les saints suffisent à Dieu. Pratiquement, voir chacun des événements de notre vie à cette lumière.
La Providence ne se trompe jamais.
Dieu a toujours raison, en tout, même si nous n'arrivons pas à voir comment tel événement, humainement déconcertant, peut concourir à la gloire de Dieu.
Même du mal, Dieu tire le bien. La souffrance, la maladie, telle situation ne sont pas des obstacles, au contraire, si l'on correspond à la volonté de Dieu.
La divine Providence n'est ni terrible, ni despotique, mais paternelle et maternelle à la fois.
Il n'y a rien à craindre de Dieu ; cela doit nous conduire au saint abandon.
Il faut agir, mais il faut agir selon ce que Dieu réclame de nous.
Et il faut prier. La prière fait partie du plan de Dieu. »
Dom Placide de Roton (1908-1952), Abbé de la Pierre-qui-Vire, Paroles d'un père (Année 1951, 10 juillet), Éditions Sainte-Madeleine, 2001.
Saint Païssios, un Saint Orthodoxe bysantin de la sainte Montagne (l'Athos) disait qu'il y avait deux sortes de gens.
Ceux du type "abeille", et ceux du type "mouche".
Les abeilles sont attirées par les fleurs et les bonnes odeurs, tandis que les mouches ne sont attirées que par la saleté et la puanteur.
Demandez à une abeille où trouver de la puanteur, elle vous demandera
-"c'est quoi, la puanteur?"
Demandez à une mouche où se trouve le bon parfun, et elle vous demandera :
-"c'est quoi, le bon parfum?"
L'abeille ne connaît que la douceur et le bien, tandis que la mouche ne connais que la puanteur et la saleté.
Examinant notre vie, nous devons décider si nous serons une abeille ou une mouche.
aucune ville terrestre n'est vôtre. Même si nous contrôlions le monde, nous demeurerions cependant des immigrés et des étrangers, car nous sommes citoyens du Ciel.
Saint Jean Chrysostome
Sainte Blandine
Martyre
(† 177)
Esclave à Lyon sous le règne de Marc-Aurèle, elle fut arrêtée en même temps que d'autres chrétiens, dont Saint Pothin.
Torturée sans relâche, elle se contenta de dire à ses bourreaux que les chrétiens ne faisaient aucun mal.
Envoyée dans l'arène avec ses compagnons, elle les exhortait à garder leur foi malgré les supplices.
Elle fut finalement mise dans un filet et jetée à un taureau sauvage.
N'étant toujours pas morte, les Romains décidèrent de l'achever à l'épée.
Saint POTHIN,évêque, sainte BLANDINE, vierge, et leurs compagnons, martyrs
Saint Pothin, évêque et Sainte Blandine, vierge, et leurs compagnons, martyrs.
Le récit du martyre de Saint Pothin, évêque de Lyon et de ses quarante-sept compagnons (dont vingt-deux femmes) nous est parvenu par la Lettre des Eglises de Lyon et de Vienne aux Eglises d'Asie et de Phrygie, lettre relevée par Eusèbe de Césarée dans son Histoire ecclésiastique. Les martyrs de Lyon rendirent leur témoignage au Christ au cours de la persécution déclenchée sous Antonius Verus en 177. Pothin, plus que nonagénaire, subit d'abord l'interrogatoire du président du Tribunal, puis il fut l'objet de toutes sortes de mauvais traitements, et enfin on le jeta en prison où, au bout de deux jours, il mourut. Parmi ses compagnons, il faut noter surtout le néophyte Maturus, le diacre de Vienne Sanctus, la servante Blandine et Attale. Alors qu'ils avaient déjà été exposés à de nombreux supplices, on leur adjoignit le médecin Alexandre, de nationalité phrygienne, et l'adolescent Ponticus. Tous confessèrent jusqu'à la mort la foi au Christ, quant à Blandine, « faible et petite », elle avait « revêtu le Christ » et entra dans l'amphithéâtre « pleine de joie et d'allégresse, comme si elle était invitée à un festin de noces. ».
Originaire d'Asie Mineure, Saint Pothin avait reçu le ministère de l'Eglise de Lyon qu'il gouverna en paix pendant de longues années, en la confirmant dans les traditions apostoliques.
Il était âgé de plus de quatre-vingt dix ans lorsque la persécution de Marc Aurèle frappa la métropole de l'Eglise des Gaules.
Malgré son âge et son extrême faiblesse, il fut arrêté avec les autres Chrétiens de la ville et porté au tribunal par les soldats, accompagné par des cris variés de la foule.
Sous l'action du Saint-Esprit et dans son désir ardent du martyre, il trouva les forces d'un jeune athlète pour confesser sa foi.
Comme le gouverneur lui demandait qui était le Dieu des Chrétiens,
il répondit :
« Si tu en es digne, tu le connaîtras ».
Il fut alors emmené et traîné sans pitié.
On l'outrageait de toutes manières : ceux qui étaient proches le frappaient des mains et des pieds, et ceux qui étaient loin lançaient sur lui tout ce qu'ils trouvaient à portée de main.
Il respirait à peine quand il fut jeté en prison et enfermé dans un cachot si étroit qu'on ne pouvait s'y tenir debout (2); c'est là qu'après deux jours, il remit son âme au Seigneur.
Les autres Saints Martyrs furent gardés en prison pour être donnés en spectacle à la foule avide de sang et livrés aux bêtes, dans l'amphithéâtre, à l'occasion des fêtes impériales des Trois-Gaules.
1). Nous suivons ici la Lettre des Chrétiens de Lyon, conservée par Eusèbe de Césarée (Hist. Ecclés. V, 1). Dans l'Eglise occidentale, on lui associe aujourd'hui Ste Blandine et ses compagnons, bien que ceux-ci eussent consommé leur Martyre quelques jours plus tard. Le Synaxaire les commémore le 25 juillet.
2). Ce cachot est conservé à Lyon.
===
Saints Marcellin, Pierre et Érasme
Martyrs
(† v. 303)
L’exorciste Pierre fut jeté en prison sous Dioclétien.
Là, il délivra la fille du geôlier du mauvais Esprit; alors le geôlier se convertit avec toute sa famille. Pierre les conduisit au prêtre Marcellin qui les baptisa.
Pour cette raison, Marcellin fut lui-même emprisonné et cruellement torturé. Enfin, les deux martyrs furent décapités.
Le pape saint Damase raconte dans une inscription que, tout enfant, il a entendu raconter par le geôlier lui-même les détails de l’exécution des deux saints.
Érasme était évêque en Campanie.
Il fut arrosé de plomb fondu, mais il demeura sain et sauf.
On le revêtit ensuite d’une tunique d’airain brûlant, mais cette fois encore il ne subit aucun dommage.
Il mourut enfin d’une mort paisible.
C’est un des 14 saints qu’on invoque dans les cas désespérés.
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SAINT PIERRE, EXORCISTE, ET SAINT MARCELLIN *
Pendant que saint Pierre, exorciste, était détenu en prison par Archémius, la fille de ce dernier était tourmentée par le démon et comme c'était, pour ce père, un sujet toujours nouveau de désolation, saint Pierre lui dit que s'il croyait en J.-C, à l’instant la santé serait rendue à sa fille. Archémius lui dit: « Je m’étonne que ton Seigneur puisse délivrer ma fille, quand il né peut te délivrer, toi qu'il laisse souffrir pour lui de si grands tourments. » Pierre lui répondit: « Mon Dieu a le pouvoir de m’arracher à votre joug, mais il veut, par une souffrance passagère, nous faire parvenir à une gloire éternelle. » « Si, reprit Archémius, après que j'aurai doublé tes chaînes, ton Dieu te délivre et guérit ma fille, dès lors je croirai en J.-C. » Les chaînes furent doublées : saint Pierre apparut à Archémius, revêtu d'habits blancs et tenant à la main une croix. Alors Archémius se jeta à ses pieds et sa fille fut guérie. Il reçut le baptême lui et tous les gens de sa maison ; il permit aux prisonniers de se retirer libres, s'ils voulaient se faire chrétiens. Beaucoup d'entre eux, ayant accepté la foi, furent baptisés par le bienheureux prêtre Marcellin. A cette nouvelle, le préfet donna ordre de lui amener tous les prisonniers ; Archémius les réunit donc, leur baisa les mains et leur dit que si quelqu'un d'eux voulait aller au martyre, il vint avec intrépidité ; que s'il y en avait un qui ne le voulût pas, il se retirât sain et sauf. Or, le juge ayant découvert que Marcellin et Pierre les avaient baptisés, il les manda tous les deux à son tribunal, et les fit enfermer chacun dans une prison séparée. Pour Marcellin, il fut étendu tout nu sur du verre cassé; on lui refusa l’eau et le feu; quant à Pierre, il fut enfermé dans un autre cachot fort profond où on le mit dans des entraves très serrées. Mais un ange du Seigneur vint voir Marcellin, le délia, puis il le ramena avec Pierre dans la maison d'Archémius, en donnant l’ordre à tous les deux d'encourager le peuple pendant sept jours, et de se présenter ensuite devant le juge. Celui-ci ne les ayant donc pas trouvés dans la prison, manda Archémius et sur le refus de celui-ci de sacrifier, il le fit étouffer sous terre avec sa femme. Marcellin et saint Pierre en ayant eu connaissance, vinrent en cet endroit, et sous la protection des chrétiens, saint Marcellin célébra la messe sept jours de suite dans cette même crypte. Alors les saints dirent aux incrédules: «Vous voyez que nous aurions pu délivrer Archémius et nous cacher; mais nous n'avons voulu faire ni l’un ni l’autre. » Les gentils irrités. tuèrent Archémius parle glaive; quant à sa femme et à sa fille ils les écrasèrent à coups de pierres. Ils menèrent Marcellin et Pierre à la forêt noire (qu'on a depuis appelée blanche à raison de leur martyre) où ils les décapitèrent du temps de Dioclétien, l’an du Seigneur 287. Le bourreau appelé Dorothéus vit des anges qui portaient au ciel leurs âmes revêtues de vêtements splendides et ornées de pierres précieuses. En conséquence, Dorothée se fit chrétien et mourut en paix quelque temps après.
* Le récit est tiré presque textuellement du Martyrologe d'Adon, 2 juin.
La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, 76, Paris mdcccci
The Departure of Saint Salome, the sister of our holy Lady, the Virgin Mary
=) On this day departed Saint Salome, the sister of our holy Lady, the Virgin Mary, the Godbearer.
She was the daughter of Matata, the son of Levi, the son of Melki, the son of Aaron the priest; now Matata had three daughters; the name of the oldest was “Mary,” and the second was called “Sofia,” and the third was “Hanna.” Mary brought forth Salome, and Sofia brought forth Elisabeth, and Hannah brought forth our holy Lady, the Virgin Mary.
And this Salome was brought up in the house of Joseph with our holy Lady, the Virgin Mary, and she ministered unto her, and she was not separated from her when our Redeemer was born.
When Joseph was thinking about our holy Lady, the Virgin Mary, and wondering how she had brought forth her Son, being a virgin, this Saint Salome made bold to touch the seal of Mary’s virginity, and her fingers were burned by divine fire; but as soon as she touched the Child she was healed, [and her fingers] became as before. By this sign Joseph knew that our holy Lady, the Virgin Mary, was the God-bearer.
When Herod commanded that the children of Bethlehem should be killed, she made the Child and Joseph and His mother, the Lady Mary, to take to flight, and she became a participator in the trouble caused by Him, sometimes carrying Him in her arms, and sometimes washing Him; and she ministered unto Him all His days--three and thirty years.
=) On the day of His Passion she was not separated from Him, and she lamented and wept, and on the day of His Resurrection she saw Him before the Apostles saw Him.
And even in the upper chamber of Zion the Holy Spirit came down upon her and the holy women, and she made many to believe on Him in the Faith of our Lord Jesus Christ; and she received from the Jews much derision and much enmity.
Salutation to Salome.
=) And on this day our Lord planted pieces from Joseph’s rod in the place Bisos, and they grew and became trees.
Glory be to God Who is glorified in His Saints. Amen.
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Cette appellation n'était pas nouvelle…
2 juin – Italie : Notre Dame de la Fossette - Le V° Concile œcuménique de Constantinople confirme le terme de « Theotokos » (553)
L'appellation de Marie comme étant Théotokos, la Mère de Dieu, a été approuvée par le Concile d'Ephèse en 431.
Cette appellation n'était pas nouvelle : elle était déjà en usage depuis un certain temps dans la vie de l'Église.
Cependant, il s'agissait de prendre position face à l'affirmation de Nestorius, alors Patriarche de Constantinople, selon laquelle la Vierge Marie ne devait pas être appelée Mère de Dieu, Théotokos, mais Christotokos, Mère du Christ.
L'intention manifeste de Nestorius était de faire reconnaître que la Vierge ne pouvait être que la mère de la nature humaine, seulement, du Christ, et non de sa nature divine.
La formule de Nestorius fut rejetée et sa position déclarée hérétique par le Concile œcuménique : en effet, selon la tradition de l'Église, il n'est pas possible d'isoler l'humanité du Christ de sa divinité, une partie humaine d'une partie divine: le Christ est à la fois pleinement homme et pleinement Dieu doctrine qu'exalte mieux que quiconque la Tradition Apostolique telle que transmise par nos Eglises Orthodoxes-Orientales.
Evidemment, l'appellation de Marie comme "Mère de Dieu" (Entendez: "Mère de Dieu le Verbe Incarné") n'a jamais signifié que Marie existait avant Dieu le Verbe !
L'Église reconnaît le mystère dans les paroles de cet ancien hymne :
"Celui que l'Univers tout entier ne peut contenir figure dans ton sein, ô Théotokos".
Un appel au plus profond de mon cœur, d’où vient-il ?
Qui appelle qui ?
Seigneur, j’ai un si grand désir d’aimer et d’être aimé.
Je Vous cherche et Vous frappez à ma porte.
Ouvrir mon cœur à l’Amour qui m’appelle,
accueillir la Vie qui se donne,
me laisser toucher par Votre miséricorde paternelle,
Entendre et recevoir Votre Parole qui m’offre le bonheur,
voir les signes de Votre Présence dans ma vie,
Goûter à la Joie de croire en Vous.
Vous appeler chaque jour dans la confiance,
Vous êtes là, Seigneur, Vous me répondez.
Seigneur, donnez-moi la grâce d’ouvrir mon cœur à Votre appel,
de me laisser renouveler et de mettre mes pas dans les Votres
pour aimer comme Vous aimez.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
"Talk with your Guardian Angel
all the time, about everything. Especially when you are in trouble and when you cannot get along with other people. He always helps."
( Mother Gavrilla )
" parlez toujours avec votre ange gardien , et à propos de tout.
Surtout quand tu es dans les ennuis et quand on ne peut pas s'entendre avec d'autres personnes. Il aide toujours."
( mère gavrila)
Taras Sidash : Comment Prier pour le Monde?
Taras Sidash
Taras Sidash, naquit en 1972, il vit à Saint Saint-Pétersbourg. Diplômé de l’Institut de Philosophie et de Théologie de Saint-Pétersbourg, il est traducteur du grec ancien, écrivain, poète et philosophe. Une partie de ses écrits viennent récemment d’être publiés, en deux fascinants volumes de plus de mille pages chacun. Orthodoxe, il fait partie depuis 2009 des Vieux-Croyants Unis (единоверие) au sein de l’Église Orthodoxe Russe. Il a publié le texte ci-dessous sur sa page VK le 20 février 2015.
Jusqu’à ce que je fasse connaissance avec les pratiques des Vieux-Croyants, souvent je me demandais comment je pouvais prier pour le monde. Alors, habituellement, je m’imaginais un endroit retiré, un père spirituel sévère, une vie au recueillement intense… Mais comme je n’avais rien de tout cela, rien ne se passait (bien que je vivais alors dans un endroit relativement sauvage, et qu’il m’arrivait de rencontrer des gens très, très sévères), et je repoussais encore et encore la prière pour le monde entier.
Avec le temps, j’en vins à considérer ce projet comme une sorte de rêve romantique, dont la caractéristique inhérente est, comme on le sait, la fugacité. Et puis voilà, au cours des dernières années, j’ai intégré les pratiques qui furent jadis communes à nos ancêtres (donc, pas seulement les moines) et j’ai constaté avec stupéfaction que, sans même m’en rendre compte, j’avais commencé à réaliser cet idéal déjà à moitié oublié au milieu des choses de la vie.
Pour comprendre à quoi je fais allusion, il convient de se représenter la règle domestique quotidienne du laïc au Moyen-âge. Chaque matin et chaque soir, la personne prie de la façon suivante pour ses vivants et ses morts (en plus des prières générales) :
Seigneur miséricordieux, sauve et aie pitié de Tes serviteurs…(noms) (métanie); délivre-les de toute affliction, colère et nécessité (métanie), de toute maladie de l’âme et du corps (métanie), pardonne-leur toute transgression volontaire ou involontaire (métanie); et accorde ce qui est bon pour nos âmes (métanie) (Cette ecténie est répétée trois fois)
Donne le repos, Seigneur, à l’âme de Tes serviteurs défunts … (noms) (métanie) ; et si en tant qu’hommes, ils péchèrent en cette vie, Toi, Dieu qui aime les hommes, pardonne-leur et fais-leur miséricorde (métanie) ; délivre-les des tourments éternels (métanie) ; fais-les participer à Ton royaume céleste (métanie); et accorde ce qui est bon pour nos âmes (métanie) (Cette ecténie est répétée trois fois)
De plus, à la fin des deux repas quotidiens qu’il était coutume de prendre dans la Rus’ du Moyen-âge, celui de midi et celui du soir (les Russes n’avaient pas l’habitude de prendre de petit déjeuner, tout comme les Hellènes et les Romains de l’époque classique), la prière obligatoire d’action de grâce reprenait la prière pour les vivants telle que mentionnée ci-dessus. Ainsi, priant pour ses vivants et ses morts, au cours d’une journée, l’homme faisait quarante métanies.
A cela, il convient d’ajouter les ecténies habituelles (sans noms) du matin et du soir: «pour ceux qui nous haïssent, ceux qui nous ont offensés, ceux qui ont pitié de nous et ceux qui nous soutiennent» (Cette forme de demande est dominante dans les offices de l’Église du rite qui prévaut depuis la réforme du Patriarche Nikon), consistant en sept demandes avec métanies. Cela faisait 54 demandes avec métanies chaque jour (dans les cas où la personne ne participait pas aux offices liturgiques ou ne renforçait pas la règle de base).
Voici ce sur quoi je souhaite attirer ainsi l’attention. Tout d’abord, au minimum quatre fois par jour, la personne se souvient nommément de ses amis et de ses proches. Je puis vous dire qu’au milieu d’une vie dominée par la distraction, il ne s’agit pas d’une mince affaire. L’accomplissement d’une telle règle a pour effet une classification involontaire des parents, amis et connaissances dans les catégories de ceux qui sont toujours commémorés, de ceux qui le sont quand on en a la force, et de ceux qui ne le sont jamais…
En ce qui me concerne, au bout d’un certain temps, j’ai été effaré de constater combien j’étais indifférent (jusqu’à ce que je décide de prier pour eux) envers ceux que je considérais comme des personnes à tout le moins sympathiques. Au cours de la deuxième étape, on fait l’expérience très douloureuse de l’extériorité des personnes les unes vis-à-vis des autres, de l’atomisme de l’existence, non pas de la nôtre propre, mais de celle de tous en général. On comprend alors pourquoi chacune des ecténies se termine par une demande pour nous-même, car on commence à ressentir notre juxtaposition, en tant qu’atome, avec les atomes que sont proches et amis. Et en même temps, on vit cette juxtaposition et on comprend l’anormalité extrême d’une telle situation.
La classification avorte alors complètement et apparaît le souhait de les citer tous, de prier pour tout le monde, et ainsi, de rectifier la situation. Et finalement, si on n’abandonne pas cette discipline, un tout autre horizon commence à se dévoiler, que j’entrevois avec difficulté, et de façon fragmentaire; mais il est nécessaire que j’en dise quelques mots.
Voici comment on peut comprendre cela: c’est comme si la prière pour l’humanité commençait avec la non-prière pour les proches. En découvrant et en dévoilant en soi l’atomisme indifférent, on commence à sortir des limites du concret, on fait l’expérience d’une sorte de loi générale, et de soi-même comme un cas particulier de l’activité de cette loi. Souhaitant s’en extraire, on considère alors ses proches, et on prie pour eux, comme étant une toute dernière planche de salut. On commence réellement à avoir besoin de ses proches et même, par-ci, par-là, à les aimer. Et en même temps, ce proche se transforme lui-même, d’un atome extérieur proche en une partie d’un tout organique dans lequel les uns et les autres sont reliés; et l’autre est déjà l’humanité.
Je ne crains pas de m’exprimer à ce propos avec une pleine certitude : dans la prière pour le prochain, l’homme non seulement trouve un nouveau soi réel, et une nouvelle société réelle ; et l’un et l’autre apparaissent littéralement sous les yeux.
La prière intensive pour le prochain s’avère être la plus authentique «anthropoürgie» et «ecclésiurgie» (activité humaine et activité ecclésiologique), si vous me permettez de tels néologismes. Bien sûr, il s’agit du seuil de la prière pour l’humanité.
Et tout cela commence avec ces affreuses métanies 😉
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
CONFESSION ET PROXIMITÉ
Après avoir mené une vie dissipée, je ressens le désir pressant de confesser mes péchés à Dieu par l’entremise d’un prêtre. Mais là où j’habite il n’y a pas de paroisse orthodoxe et donc pas de prêtre à proximité.
Un poids sur le cœur –
Cette question intéresse un grand nombre de chrétiens orthodoxes isolés. Le plus important est que nous ne pouvons pas continuer à vivre avec des péchés non pardonnés. Le prophète David le dit: « Parce que je taisais mon péché, mes os se consumaient… j’étais réduit à la misère, tandis qu’une épine me perçait. Alors j’ai reconnu mon péché, je n’ai plus caché mon iniquité » (Ps. 31, 3-5). Celui que sa conscience tourmente ne peut rester sans avouer ses fautes. Le sommeil lui fera défaut; l’appétit lui est coupé; il se traîne et se lamente intérieurement; finalement, il prend la décision d’avouer ses fautes: « J’ai dit: ‘Je confesserai contre moi mon iniquité au Seigneur.’ Et toi, Tu as remis l’impiété de mon cœur. » Un immense espoir est accordé à l’homme: celui du pardon, de la remise totale de sa dette et de son iniquité. En effet, le Seigneur a dit à ses apôtres: « les péchés que vous remettrez seront remis ».
S’organiser
Cette parole est extraordinaire; et, à cause d’elle, nous nous mettons en route et nous cherchons qui, quel ministre et intendant de la grâce divine, peut être trouvé pour que nous soit accordée par son ministère l’absolution des fautes qui pèsent sur notre conscience d’un poids insupportable. Que nous habitions loin d’une paroisse orthodoxe et donc loin d’un prêtre ne doit pas nous décourager. Cherchons, par les moyens que, à l’époque contemporaine, le Seigneur nous fournit, la paroisse ou le monastère le plus proche, le prêtre le plus proche. Ensuite, prenons contact avec ce saint gestionnaire de la miséricorde divine; ensuite, étudions comment nous rendre auprès de lui: train, voiture, covoiturage? Il y a certainement une solution! Peut-être ce pasteur acceptera-t-il de faire une partie du chemin pour venir à notre secours et nous assister dans l’expérience du repentir que le Seigneur veut nous accorder. Ne négligeons aucun des moyens qui sont à notre disposition pour nous approcher du Médecin – le Christ – et de ses assistants – évêques et prêtres.
La vitale communion
Nous connaissons une personne qui, pendant le grand Carême, met un peu d’argent de côté tous les jours, pour pouvoir faire le voyage et aller se confesser – tellement cette libération, cette absolution, ce pardon divin sont vitaux! Rester sans le pardon que notre cœur désire tant, cela veut dire rester sans se nourrir du corps et du sang du Christ Dieu pendant combien de temps encore? Et pouvons-nous vraiment nous considérer comme vivants si nous ne nous nourrissons pas de la nourriture que le Seigneur nous donne en se donnant lui-même? Comme vous le comprenez, nous vous encourageons de tout notre cœur à prendre toutes les dispositions possibles pour rencontrer, quelle que soit la distance, un prêtre à qui vous confesser – surtout en ce temps où il nous est dit: « repentez-vous! Le Royaume est à portée de main! »
(Source: "Sagesse Orthodoxe")
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les 22 et 29 du mois)
*Dimanche 5 Juin:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
ATTENTION,
en raison du Mariage du Sous-diacre Andres,
pour le 5 JUIN, le ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 4 sera retardé à 17 h au lieu de R.D.V habituel
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
===
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
'We carry about with us impassioned images of the things we have experienced. If we can overcome these images we shall be indifferent to the things which they represent. For fighting against the thoughts of things is much harder than fighting against the things themselves, just as to sin in the mind is easier than to sin through outward action.' (St. Maximos the Confessor)
UNE BELLE HISTOIRE VIETNAMIENNE. UNE LECON DE VIE...
Il était une fois un roi fameux qui avait un beau jardin.
Le soir, dans la fraîcheur, il aimait s'y promener et admirer les plantes. Et quoiqu'elles fussent plus belles les unes que les autres, il avait sa préférée : un bouquet de bambous au bord d'une pièce d'eau claire.
Du bambou le roi aimait la sveltesse, les lignes pures et simples. Assis à son ombre, il passait des heures à écouter le bruissement des feuilles, le murmure des branches se balançant ensemble.
Le bambou, de son côté, au fur et à mesure de sa croissance, se réjouissait du plaisir de son maître. Or un jour, celui-ci observa le bambou plus longuement que d'habitude , puis lui dit :
Bambou, je veux me servir de toi.
Le bambou frémit de joie : il avait toujours su dans son coeur que son destin ne se bornerait pas à faire les délices du maître.
Maître, affirma-t-il, utilise-moi comme tu voudras, j'en serai très honoré. Le maître reprit :
Bambou, il faudra que je te coupe.
Le bambou pâlit, horrifié. Toutes ces années de croissance dans le beau jardin n'auraient donc servi à rien ?
Si je ne te coupe pas, poursuivit le maître, tu ne peux pas m'être utile...
Le jardin fit silence et s'immobilisa ; le bruissement des branches du bambou cessa ; les oiseaux arrêtèrent leur gazouillis. Un long moment passa, puis le bambou déclara d'une faible voix :
Si, pour t'être utile, il faut que je sois coupé, maître, alors coupe-moi.
Il me faudra aussi ôter tes branches et tes feuilles.
Le bambou se sent accablé : lui qui avait mis toute sa fierté dans ses branches et ses feuilles!
Lentement, avec une grande tristesse, il dit :
Maître, si tu ne peux m'utiliser qu'en enlevant mes feuilles, prends-les.
Ce n'est pas tout, ajoute le maître, il me faudra aussi arracher ton coeur...
À présent les ténèbres sont tombées sur le jardin, mais elles ne sont rien comparées aux ténèbres que ressent le bambou. Il faudra donc tout perdre !
Longtemps, il hésite, puis :
Maître, s'il me faut tout perdre pour t'être utile, prends tout...
Le maître coupe le bambou, le dépouille de ses feuilles et de ses branches, creuse son coeur. Il sort le bambou du jardin luxuriant, le porte dans les champs arides qui s'étendent sans vie, sous le soleil brûlant. Il le branche à une source d'eau limpide : celle-ci se met à couler à travers le bambou et peut désormais arroser les champs assoiffés. Les champs se recouvrent d'eau, on plante du riz, des pousses vertes grandissent.
C'est encore plus beau que dans le jardin du maître ! Puis c'est la moisson.
Des hommes, des enfants chantent de joie ; le bambou et l'eau de la source chantent avec eux.
Histoire vietnamienne.
EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
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Minorités en Irak et en Syrie : au bord de la disparition
En Irak et en Syrie, les Chrétiens, les Yézidis ainsi que d’autres minorités religieuses sont la cible de persécutions menées par l’État islamique. Massacrées en masse et parfois obligées de fuir, ces populations risquent de disparaître. Lundi 30 mai, les députés de la sous-commission des droits de l’homme ont organisé une audition autour de leur situation. Nous avons rencontré quelques représentants de ces minorités pour en savoir plus.
Sundus Abbas, représentant des Turkmènes d’Irak
« Troisième plus grand groupe ethnique en Irak, les Turkmènes sont victimes depuis 2003 d’attentats à la bombe, d’assassinats et d’enlèvements. Leurs terres sont confisquées par les Kurdes. Une résolution du Parlement européen de 2013 demande aux autorités irakiennes et kurdes d’assurer la protection des Turkmènes d’Irak. Malheureusement, les deux parties nous ont laissé seuls face à l’État islamique. Les forces irakiennes et kurdes se sont retirées de Tall Afar, une ville composée à 90 % de Turkmènes d’Irak. 350 000 personnes ont dû fuir et plus de 500 femmes et 150 enfants ont été enlevés. La même chose est arrivée dans d'autres régions peuplées par des Turkmènes irakiens. À Taza, juste au sud de Kirkouk, l’État islamique a récemment mené une attaque chimique.
Nous demandons aux pays européens de comprendre que l’Irak est une mosaïque, bien plus que seulement des Chiites, des Sunnites et des Kurdes. Si les autorités irakiennes et kurdes ne peuvent pas nous protéger, alors les Turkmènes d’Irak ont le droit de former une armée, de se défendre et de défendre leurs terres. Nous condamnons bien sûr les atrocités commises par l’État islamique contre les Yézidis et les Chrétiens, mais les Turkmènes d’Irak doivent également être protégés. »
Sam Andrews, Académie arabe des droits de l’homme
« Toute personne qui ne se conforme pas à l’Islam fondamentaliste de l’État islamique est forcée de se convertir ou tout simplement exécutée. Les petites minorités en Irak sont de plus en plus prises en étau entre les forces du gouvernement et l’État islamique. Le gouvernement cherche à écrire une nouvelle histoire de l’Irak où Sunnites, Chiites et Kurdes seraient unifiés, mais il néglige des minorités dont les droits fondamentaux disparaissent peu à peu.
Nous devons nous assurer que les personnes déplacées soient en mesure de survivre. À cause d’une persécution de longue date, certaines personnes n’ont pas de papiers et ne peuvent donc pas prétendre à une aide de la part du gouvernement. Il faut empêcher que ceux qui sont traditionnellement marginalisés n’obtiennent aucune aide. Sur le long terme, la société civile en Irak doit être renforcée. »
Archimandrite Emanuel Youkhana, représentant des Assyriens
« L’existence de notre communauté, vieille de plus de 2000 ans et antérieure à l’Islam, est aujourd’hui sérieusement menacée. On comptait plus d’un million de Chrétiens en Irak en 2003. Aujourd’hui, les estimations les plus optimistes parlent de 250 000 personnes. La richesse du Moyen-Orient vient de sa diversité. De l’école primaire à l’université, un enfant irakien n’entendra jamais parler de minorités non-musulmanes telles que les Juifs, les Mandéens, les Yézidis ou les Chrétiens. Nous avons déjà été éloignés de la conscience nationale, désormais Daesh nous déracine physiquement.
S’ils visent tous ceux qui ne partagent pas leur idéologie, les Yézidis et les Chrétiens sont tout particulièrement touchés. Les gens doivent quitter leurs maisons, les femmes et les filles sont prises en otage, les églises sont bombardées et pillées. 120 000 Chrétiens ont été chassés de leurs villes et villages autour des villes de Ninive et de Mossoul. Pour la première fois en 2000 ans, il n’y a plus de messe de Noël dans la ville biblique de Ninive. Je remercie le Parlement européen pour cette discussion, mais les minorités d’Irak sont fatiguées d’entendre des déclarations de solidarité : nous avons besoin d’une action immédiate. »
La réunion de la sous-commission des droits de l’homme a été présidée par la députée Elena Valenciano.
L’activiste des droits des Yézidis Nadia Murad Basee Taha et le Père Ziad Hilal, ancien responsable du service jésuite des réfugiés à Homs, étaient également présents.
Cliquez ici pour retrouver toutes les interventions de la réunion.
Archbishop Nicodemus Sharaf Daoud, the Syriac-Orthodox Bishop of Mosul. ( D.Waem-Belga/AFP)(AINA) -- Archbishop Nicodemus Sharaf Daoud, the Syriac-Orthodox Bishop of Mosul, visited France and Belgium from May 19-24. The visit was organized by SOS Chretiens d'Orient. The Archbishop gave a series of lectures on the situation of Assyrians (also known as Chaldeans and Syriacs) in Iraq.
He and his congregation were forced into exile to Iraq's northern region since ISIS attacked and took over Mosul in 2014. The Archbishop is particularly disappointed by an international community that continues to ignore the plight of Iraq's minorities.
Famille Chretienne published the following interview with the bishop, conducted by Hugues Lefevre.
What is the current situation of the Syriac Orthodox community driven out of Mosul in August 2014?
When ISIS arrived in Mosul our entire community fled to Iraqi Kurdistan. It is from there that some have begun to migrate to Turkey, Lebanon and Jordan. Today, there are about 6,500 Syriac-Orthodox families displaced in Iraqi Kurdistan. They are mainly in Erbil and Dohuk and also in Kirkuk. Half of these families live in shared apartments where a family lives in a single room. About 1,000 other families live in caravans. The remainder rent apartments at their own expense. Even if security is ensured in Iraqi Kurdistan, life is difficult because there is no employment and the price of rent is high.
Has their situation improved since arriving in Erbil?
The reality has not changed and we beseech God that our situation improves. We are tired of promises of many people who tell us that ISIS will be eradicated quickly. It will soon be two years since they took Mosul.
Is remaining in Iraqi Kurdistan considered a possibility?
Kurdistan is also our land. We [Assyrians], as the indigenous Christian population, we are the true people of Iraq. There is no problem to remain in Kurdistan. But remaining to live in the current situation is not acceptable. Families living in caravans or in a single room apartment is unbearable. We need money to help pay the rent. We also ask for support to build schools and provide medical aid. Do you hope one day to return to Mosul?
In the current situation a return to Mosul is obviously impossible. We need the guarantee, the assurance of a strong and lasting security. Because we have already lost everything and we do not want to lose more. As Christians, we lack the means and weapons to fight like the others. We are a minority and as minorities we have to trust and rely on the laws of the country in which we live. But today, the laws do not guarantee everything.
What is your view about the West's policy in the Middle East?
One feels in some Westerners a diabolical greed. In international politics, they have always done everything to serve their own interests. For example, Europe and the US continually emphasize their new technologies, including the qualities of their satellites. They even say they can read the label of a sweater from space. And how can we believe that they have not observed the rise of ISIS and the attack on Mosul? Who can believe that ISIS emerged on its own, as a surprise? Westerners always try to take advantage of a situation. Here, it is the oil that governs.
On the other hand, Iraqi elites are not blameless. There is a real blindness, a certain stupidity of our Eastern elites in the choices they make and the way to get along. So when Western greed meets oriental folly, the first who suffer are always the minorities.
Does this tragedy that affects the Iraqi Christians strengthens ties between the Orthodox and Catholic Churches?
This tragedy made us walk towards unity. Arriving in Mosul, ISIS's men chased the Christians indiscriminately. So why should we make differences? In Erbil, I am constantly in contact with Bishop Petros Moshe, Syriac-Catholic Archbishop of Mosul and Bishop Bashar Warda, the Chaldean Archbishop of Erbil. We work together on all subjects. I see that the faithful are very pleased with this kind of unity. In 1984, Pope John Paul II and the Syriac-Orthodox Patriarch Zakka Iwas 1 met and had signed an agreement in which they declared that there was no fundamental difference between the two Churches but specific traditions and practices. This statement allows our faithful to share and pray for each other. ISIS took everything from us, but they did not manage to take our faith. Today in Iraq, we are working as one Christian Church.
Translation for AINA by Bar Daisan.
L'archevêque de Mossoul dénonce le génocide commis par Daech et appelle à la restauration d'un foyer chrétien
dans la plaine de Ninive, sous protection internationale
Samedi 21 mai, Mgr Nicodemus Daoud Sharaf, l’Archevêque syriaque orthodoxe de Mossoul a été reçu à Strasbourg à l’invitation du représentant permanent du Saint-Siège auprès du Conseil de l'Europe, Mgr Paolo Rudelli et de Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ.
Devant plus de 200 personnes, il a dénoncé le véritable génocide qui dure depuis des années ainsi que l'inaction de la communauté internationale.
« Les chrétiens ne valent pas grand-chose, vous pouvez les tuer, leur vie ne vaut rien » a-t-il déclaré avant de décrire les conditions des réfugiés : plus de 5.000 familles sont réfugiées autour d’Erbil, dans le Kurdistan irakien.
Mgr Sharaf, décrivant la situation de son peuple a conclu que : « Nous Syriaques, sommes les premiers habitants de cette région, puis nous sommes devenus une minorité et maintenant nous ne sommes plus que des réfugiés dans notre propre pays. » Il a demandé aux pays occidentaux et aux institutions internationales d’agir de manière à permettre leur retour dans la plaine de Ninive et de rétablir un foyer chrétien sous protection internationale.
Des cours d’étude de la Bible (ici, traduite en farsi) sont délivrés pour les migrants afghans et iraniens dans la paroisse de la Trinité, à Berlin
C’est un rapport de l’ONG Portes Ouvertes qui a mis le feu aux poudres.
Publié début mai par l’antenne allemande de cet organisme de défense des chrétiens persécutés, ce document de trente-six pages accessible en ligne évoque des « agressions basées sur des motifs religieux contre les réfugiés chrétiens en Allemagne ».
Présentant les résultats d’une enquête menée auprès de 231 réfugiés, dont 86 % sont desconvertis de l’islam au christianisme, il identifie un certain nombre de mauvais traitements qu’ils ont subis dans les centres d’accueil : insultes (42 %), blessures corporelles (37 %), vols (14 %)… et jusqu’à des menaces de mort.
. Les comportements dénoncés sont pour une part non négligeable le fait de personnels travaillant pour ces centres d’accueil. En annexe, sont présentés plusieurs questionnaires complétés qui ont servi à la réalisation de l’étude, dont certains en farsi, 69 % des convertis concernés étant originaires d’Iran.
Dans un communiqué commun daté du 9 mai, plusieurs organismes impliqués dans la défense des chrétiens persécutés et des chrétiens d’Orient ont fermement dénoncé, aux côtés de Portes ouvertes, ces « violences contre les réfugiés chrétiens en Allemagne », sommant la classe politique à prendre « très rapidement » des mesures pour « assurer une protection efficace » des réfugiés, quelle que soit leur confession religieuse.
Cette « protection particulière » est également demandée pour « d’autres minorités religieuses comme les Jezidis ou les Bahai [mouvement issu du chiisme], confrontés à la même problématique ». « Les discriminations et violence contre les réfugiés chrétiens dans les centres d’accueil pour réfugiés se déroulent beaucoup plus souvent que ce que les autorités veulent bien reconnaître », dénoncent les signataires.
Dans une interview publiée mardi par le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung,
le Dalaï Lama met en garde l’Europe
qui reçoit trop d’immigrés et de réfugiés, et déclare que l’Allemagne ne peut pas devenir un pays arabe.
Le chef du bouddhisme tibétain, adepte de la remigration, estime qu’il faudrait que les « réfugiés » retournent chez eux pour reconstruire leur propre pays.
«L’Europe, par exemple l’Allemagne, ne peut pas devenir un pays arabe. L’Allemagne est l’Allemagne « , a déclaré Tenzin Gyatso, quatorzième Dalaï Lama, et chef spirituel du bouddhisme tibétain. Il a noté que la prolifération des migrants en Europe a non seulement conduit à des difficultés pratiques, mais aussi morales et spirituelles. Bon nombre des migrants qui viennent en Europe sont des musulmans
(Source : M.P.I)
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Assyrians Demonstrate in Sweden, Germany Against Kurdish Land Grabs in North Iraq
Assyrians Demonstrate in Sweden, Germany Against Kurdish Land Grabs in North Iraq
2016-05-30 17:47 GMT
Assyrians in Stockholm demonstrating against Kurdish expropriation of Assyrian lands in north Iraq. ( AINA)Stockholm (AINA) -- Assyrians in Europe took to the streets on Saturday, May 28 to protest the ongoing Kurdish expropriation of Assyrian lands in North Iraq (AINA 2016-04-14). Demonstrations were held in Gutersloh, Germany and in Stockholm and Gothenburg in Sweden. The street protests were organized by the Assyrian Confederation of Europe, an umbrella for the national Assyrian federations in EU countries.
The issue of Kurdish land expropriation in Assyrian areas in North Iraq was recently highlighted by Human Rights Watch in a report on the most recent case which took place in April this year in an area called Nahla valley. Following a familiar pattern, an influential Kurdish businessman with ties to the ruling Barzani clan started building on Assyrian owned lands in the Nahla valley. When Assyrians of the area tried to stage a protest outside the regional parliament in Arbil they were met with armed peshmerga and Kurdish security known as Asayish.
According to demonstrators, these land grabs are part of a systematic campaign which aims to drive out the remaining Assyrians from their ancestral homelands.
Assyrians in Germany demonstrating against Kurdish expropriation of Assyrian lands in north Iraq. ( AINA)
The Nahla Case
A Kurd named Ibrahim Hajji Yasin moved into Nahla a few months ago and began seizing land in the village of Zoly and moving livestock into it. He brought more than 200 cows into the land. He also began constructing 3 homes.
According to Assyrian sources, Mr. Yasin is employed by Retha Zebari, a close relative of Massoud Barzani, the president of the Kurdistan Regional Government.
Nahla has eight Assyrian villages, Upper and Lower Hezani, Belmand, Khalilane, Zoly, Kashkawa, Meroke and Rabatke. The land of Nahla on parcels 89 and 90 includes Upper and Lower Hezani, Zoly and Khalilane, and all the deeds in these villages are held by 117 Assyrians in a co-op. The deeds, most of which were granted before 1970, have been recognized by the Iraqi Department of Agriculture and Iraqi courts.
Assyrians in Gothenburg demonstrating against Kurdish expropriation of Assyrian lands in north Iraq. ( AINA)
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L’Eucharistie dans l'Eglise Romaine en 2016:
L’analyse du Cardinal Sarah
Beaucoup de nos liturgies deviennent des spectacles
Le cardinal Robert Sarah est le préfet de la Congrégation pour le culte divin. Il parle en expert et n’hésite pas à indiquer ce qu’il faut changer : d’où l’intérêt de son entretien à Famille chrétienne (23/05).
► Le cardinal rappelle des points catholiques fondamentaux :
– « remettre l’eucharistie au centre de notre vie »,
– « replacer Dieu au centre de la liturgie » (notamment redécouvrir le rôle du silence),
– redécouvrir que « l’assemblée, avec le prêtre à sa tête, est comme aspirée par le mystère de la croix au moment de l’élévation »,
– reconnaître la liturgie comme « oeuvre de Dieu« , ce qui implique « une vraie conversion du coeur »,
– procéder à « un travail de formation« pour « retrouver la sacralité et la beauté de la liturgie« ,
– rétablir dans la richesse théologique et l’intégralité des « formules du Missel romain » leur traduction française (le pape en a confirmé la nécessité au cardinal Sarah le 2 avril dernier)…
Trois idées dans l’entretien sont particulièrement frappantes :
– « la participation des fidèles ne saurait être comprise comme la nécessité de ‘faire quelque chose‘ ; elle consiste à se laisser entraîner à la suite du Seigneur dans le mystère de sa mort et de sa résurrection » ;
– » on ne va pas à la messe pour assister à une représentation : on y va pour participer au mystère de Dieu, a rappelé le pape tout récemment » ;
– « seul un regard trempé dans une foi contemplative nous gardera de réduire la liturgie à un spectacle où chacun aurait un rôle à jouer. »
►En foi de quoi le cardinal appelle à rectifier certaines dérives :
– « beaucoup de nos liturgies deviennent des spectacles« ,
– « en cherchant à inventer des liturgies créatives ou festives, nous courons le risque d’un culte trop humain, à la hauteur de nos désirs et de nos modes du moment »,
– « si les célébrations liturgiques se transforment en autocélébrations humaines, le péril est immense car Dieu disparaît« ,
– « une Église refermée sur elle-même en un cercle clos aurait perdu sa raison d’être. »
► L’analyse du cardinal est à prendre au sérieux. On ne doit pas la lire en projetant distraitement sur elle les vieux stéréotypes des années 1970-1980. Ces années-là avaient sans doute vu une désacralisation en France ; violant les consignes de Vatican II, la pratique liturgique avait souvent suivi la sécularisation et le relativisme qui étaient les modes de l’époque. Mais c’était il y a quarante ans… Aujourd’hui d’autres « modes du moment »(selon la formule du cardinal) influencent des laïcs.
Pleins de bonnes intentions, mais croyant que la célébration dépend de leur créativité musicale*, certains animateurs liturgiques paroissiaux produisent des animations problématiques : le volume sonore et le syncopé dispersent l’attention et l’éloignent de l’action de l’autel. Dans certaines « messes des jeunes » avec instruments, chorale, soliste avantageuse et chants happy-clappy (souvent en anglais**), le spectacle supplante la liturgie.
C’est ce que le cardinal Sarah appelle « l’autocélébration ». Et c’est un tout autre problème que la dérive progressiste d’autrefois… Certaines églises sont bondées ces dimanches-là ?Tant mieux : mais le défaut n’en est que plus sensible.
Loin de nous les nostalgies de pompons-dentelles ou de rubricisme à l’ancienne… (D’ailleurs les communautés tridentines ne sont pas exemptes non plus du danger d’autocélébration, sous une autre forme plus subliminale). C’est de problèmes d’aujourd’hui que parle le cardinal préfet de la Congrégation du culte : le « chauffer la salle« , qui est étranger à la liturgie catholique ; la greffe du tapage sur la messe, qui produit une incohérence profonde.
Qu’on ne réponde pas au cardinal – comme je l’ai entendu dire ailleurs : « ce n’est pas parce qu’on est chrétien qu’on doit s’isoler » ! Ce n’est pas « s’isoler » que de dire avec l’Église : « il n’est pas concevable que n’importe quelle musique ait sa place dans le culte chrétien », et« l’Esprit Saint, qui conduit au Logos, suscite une musique qui élève le coeur – le sursum corda de la liturgie. Loin de la dissolution dans l’ivresse informe, c’est l’intégration de l’homme tout entier dans ce qui l’élève qui forme le critère d’une musique selon le Logos… »***
* Pourquoi tant d’équipes paroissiales mettent-elle au placard le vaste répertoire Gouze-Emmanuel (etc) au profit de petits airs discordants et souvent inchantables ? Il faudrait étudier les causes psychologiques conduisant à exclure les mélodies amples pour les remplacer par du saccadé.
** Pourquoi en anglais ? Pourquoi remplacer – dans une paroisse de la région parisienne –le Gloria par Glory glory Hallelujah et le Kyrie par Bless my soul O Lord ? Jusqu’à nouvel ordre, le globish n’est pas plus vernaculaire en France que le latin ou le grec.
*** Joseph Ratzinger, L’esprit de la liturgie,Ad Solem 2002.
Le futur Benoît XVI y écrit aussi : « L’homme devrait s’inspirer de la musique intérieure du cosmos et de son ordonnance, et faire résonner sa musique du ‘chant fraternel’ des sphères célestes… »
Après Boko Aram, AQMI et Al Shabaab, un nouveau groupe terroriste islamiste s’en prend aux chrétiens en Afrique Noire : Défense Musulmane Internationale(Muslim Defense International). On n’en sait pas grand-chose sinon qu’il tue des chrétiens en République démocratique du Congo et qu’il pourrait venir de l’Ouganda (voir ici et là)…
Le 6 mai dans la soirée, l’Église du Rocher située dans la province d’Ituri, au Nord-Est de la République Démocratique du Congo a été attaquée par des islamistes. L’attaque qui s’est déroulée de nuit a duré moins d’une heure. Entre 9 et 15 personnes ont été tuées, dont la femme qui conduisait la louange et une diaconesse qui laissent toutes les deux cinq enfants derrière elles. Le pasteur a pris la fuite avec deux de ses enfants. Avec d’autres personnes, il a passé la nuit dans la jungle sous une pluie battante sans savoir où étaient sa femme et ses 3 autres enfants. Le lendemain matin il les a retrouvés sains et saufs.
« Notre cœur est brisé, nous sommes ébranlés dans notre foi, effrayés mais déterminés à aller de l’avant » témoigne cependant Mike Anticoli, fondateur de l’Église du Rocher. « Nous sommes une petite organisation d’églises fondée en 2005 et qui compte aujourd’hui 13 églises et 3 centres de formation dans cette zone dangereuse qu’est le Nord Kivu. Si nous sommes pris pour cible, c’est sûrement parce que nous formons des responsables et de futurs missionnaires de différentes églises et dénominations », continue-il.
Un représentant de la société civile de Beni a demandé une commission d’enquête parlementaire sur cette attaque car elle a eu lieu à 300 mètres d’une base de l’armée congolaise et à 500 mètres d’une base de l’ONU etqu’aucun militaire ne s’est manifesté pour protéger les chrétiens alors qu’une première attaque, le 3 mai dernier, avait déjà fait entre 20 et 40 morts.
Pour la population locale, cette attaque est le fait de la Défense Musulmane Internationale, un groupe islamiste, même si l’organisation n’a encore rien revendiqué. « Il est évident que le but de cet acte terroriste est de chasser les chrétiens d’un énorme territoire à l’Est du Congo. Une immense zone au Sud d’Eringeti a déjà été abandonnée ; aujourd’hui les habitants de la région située au Nord d’Eringeti fuient en masse. Ces gens sont quasiment tous chrétiens », affirme une source locale anonyme. En effet, cette région est chrétienne à 95,8 %.
Les gouvernements des deux pays se sont accordés : les policiers russes se rendront à Paris pour y aider leurs homologues français pendant l’Euro 2016, du 10 juin au 10 juillet.
«La direction du ministère de l'Intérieur russe a décidé d'envoyer six policiers spécialisés en France pour qu’ils travaillent au centre international de coopération de la police spéciale», peut-on lire dans un communiqué publié par le ministère de l’Intérieur russe, expliquant par ailleurs que «les policiers russes y resteront tant que l'équipe russe sera dans le tournoi».
Le communiqué du ministère de l’Intérieur russe a été publié après de nombreux avertissements venant de plusieurs sources, selon lesquels les terroristes se prépareraient à organiser des attaques pendant le tournoi.
Les autorités françaises essayent néanmoins d’apaiser les craintes de voir le championnat perturbé par des attentats. L’UEFA, en charge de l'organisation du tournoi, va dans le même sens. D’après certaines sources, l’organisation s’apprêterait à recruter au moins 10 000 agents de sécurité privés pour le tournoi et à déployer au moins 900 agents dans chacun des dix stades lors de chaque match.
Le gouvernement multiplie les vexations pour repousser au Sud-Soudan les chrétiens, considérés comme des “agents de l’étranger”.
Depuis le début de l’année 2016, des lieux de culte ou de réunion chrétiens ont été arbitrairement fermés par les autorités soudanaises. Deux pasteurs sont détenus depuis la fin de l’année 2015. Rien de neuf selon Tut Kony, pasteur du Presbytère de l’Église évangélique du Sud Soudan qui assure : « Pratiquement tous les pasteurs sont passés par les geôles du gouvernement soudanais ». Selon lui, les destructions d’églises à Khartoum, la capitale du pays, s’inscrivent dans la même logique : c’est leur façon d’appréhender la minorité chrétienne, conclut-il, fataliste.(…)
Peu avant la partition du Soudan, le président soudanais Omar el-Béchir l’envisageait dans un discours demeuré célèbre : « Ce ne sera plus le moment de parler de diversité ». Il promettait alors d’inspirer la Constitution du Soudan de l’islam et de faire de l’arabe la langue officielle. Il prenait aussi publiquement la défense de policiers filmés sur YouTube fouettant une femme : « Si elle est fouettée conformément à la Charia, il n’y aura aucune investigation. Pourquoi y a-t-il des gens qui ont honte [de cette vidéo ndlr] ? C’est la Charia ». Lire la suite sur Aleteia
Lire aussi ce témoignage d’un soudanais chrétien réduit en esclavage par les musulmans.
Plus de 880 millions d’euros des fonds de l’Union européenne auraient été saisis par des fraudeurs via des demandes déposées auprès de ces institutions: tel est le bilan provisoire pour 2015 présenté par l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) dans son rapport annuel.
Les études diversifiées effectuées par OLAF en 2015 lui ont permis de formuler des recommandations concernant les dépenses du budget de l'Union européenne, annonce le site officiel de l'organisation.
LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:
Qu'on soit grand ou petit, quand on a fait une bêtise, ce n'est pas facile de revenir sur ses pas et demander pardon. Et pourtant, cela donne la joie.
Jésus nous invite à le prier pour lui demander la force de pardonner. Il nous assure qu'il écoute toujours nos prières.
La question de Théobule "Comment Dieu peut-il entendre toutes les prières du monde ?"
Les jeux "Teste tes talents en calcul mental et réunis des amis de Jésus" Le puzzle et le coloriage de la semaine
Théobule vous propose de retrouver les 93 vidéos publiées sur ce site entre septembre 2014 et juin 2015 sur le DVD "Une année avec Théobule". Vous pouvez passer commande de ce DVD au moyen du lien ci-dessous.
Abba Poeman said to Abba Joseph, “Tell me how to become a monk” He said, “If you want to find rest here below…in all circumstances say ‘who am I’ and do not judge anyone” 'We and our brother are two images; when a man is watchful about himself, and has to reproach himself, in his heart he thinks his brother better than he; but when he appears to himself to be good, then he thinks his brother evil compared to himself.' (St. Poemen)
INVITATIONS:
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Dans le cadre du cycle 2016 d’Artisans de Paix
Vous êtes cordialement invité(e) – à une rencontre organisée par L'Association ARTISANS DE PAIX www.artisans-de-paix.org
MARDI 7 JUIN 2016, de 18 h 30 à 21 h 30
Au Forum 104, 104, rue de Vaugirard 75006 Paris, Métro : Montparnasse, sortie Rue de Rennes.
Sur le thème :
La vie des Fraternités Artisans de Paix, laboratoire d’une âme pour l’Europe, d’une mondialisation réussie ?
Les Artisans de Paix avancent sur une ligne de crête où il s’agit ni d’exclure, ni d’inclure, ni de relativiser le message de chaque tradition. La transformation des mentalités à vivre pour pratiquer l’interreligieux à la façon des Artisans de Paix n’est-elle pas semblable à celle qu’il faudrait vivre pour donner une âme à l’Europe ? Etre unis en étant radicalement différents… Les Artisans de Paix seraient-ils un laboratoire pour une mondialisation réussie ?
Avec
Claude Cohen-Boulakia,
Administratrice, Déléguée de la Fraternité Toraïque des Artisans de Paix,
Philosophe, poète et écrivain. Vient de publier « Eve est innocente » aux éd. Cohen et Cohen, un recueil de textes reprenant des conférences données à Artisans de Paix.
Christian Rogez,
Administrateur, Délégué de la Fraternité Eucharistique des Artisans de Paix,
Membre du Conseil National de l’Organisation « Ensemble pour l’Europe ». Conseiller national de Pax Christi.
Hajj Abdel Hafid Benchouk,
Administrateur, Délégué de la Fraternité Islamique des Artisans de Paix,
Représentant de la voie Naqshbandi en France. Directeur des éditions Les quatre sources.
Jean-Luc Castel,
Administrateur, Délégué de la Fraternité Bouddhique des Artisans de Paix,
Agrégé de lettres modernes. Conseiller en formation d’enseignants. Pratique le Bouddhisme de Nichiren dans le mouvement Soka.
Symposium on Assyrian Culture and History to Be Held At Library of Congress
2016-05-28 12:18 GMT
(AINA) -- A symposium titled Assyrian Legacy: From Ancient Civilization to Modern Cultural Revival will be held on June 10 in Washington at the U.S. Library of Congress, located at the historic Thomas Jefferson building on 101 Independence Avenue SE.
The symposium, sponsored by the Assyrian Universal Alliance, is comprised of three sessions on topics related to the history of the Assyrians. Dr. Mary-Jane Deeb, the chief of the African and Middle Eastern Division at the Library of Congress, will open the symposium.
The speakers in each session are:
Session 1
Prof. Amir Harrak, Empire Art and Culture Overview
Christopher E. Woods Associate Professor of Sumerology, Editor Journal of Near Eastern Studies The Oriental Institute The University of Chicago
Prof. Simo Parpola (Helsinki University) Statecraft models for the ancient world
Session 2
Dr. Mark Dickens (University of Alberta) Adoption of Christianity and Its spread along the Silk Road
Prof. Jonathna Loopstra (Capital University Ohio) The Route of Transmission of Ancient Knowledge- Syriac as Historians' Resource
Mrs. Tala Jarjour (or Nadia Younan - Toronto) The Tradition of Syriac Sacred music, its preservation and Dissemination.
Session 3
Mr. Fadi Davood, PHD (University of Toronto, Toronto) Of Patriarchates and their place in Assyrian Identity
Ms. Alda Benjamin, PHD (University of Maryland, Washington DC) Assyrian intellectual narratives in urban Iraqi centers during the 1970s
Mrs. Eden Naby, PHD (Independent Scholar, Cambridge, MA): Art and Literature of Assyrians in Survival Mode or Preservation of Aramaic through word and music
The symposium will start at 8:30 A.M. with a continental breakfast and is scheduled to conclude at 3:15 P.M.
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Assassinat d’un pasteur, promotion du dirigeant Kim Jung-Un, les nouvelles de Corée du Nord peuvent être déprimantes… Mais Dieu agit dans les cœurs. Il l’a fait pour Yung Yohan.
Un pasteur sino-coréen tué par des espions nord-coréens
Le 30 avril, Han Choong Yeol a quitté sa maison juste avant midi et devait revenir avant dix-sept heures. Quand il n'est pas revenu, des recherches ont été lancées. Son corps a été retrouvé vers 20h00, portant des traces de coups de poignard et de hache. Les personnes qui travaillaient avec le pasteur l'ont décrit comme quelqu'un « d'extrêmement impliqué auprès des Nord-Coréens ».
En novembre 2014, un membre de son église avait déjà été kidnappé et avait disparu. Han Choong Yeol savait qu'il était lui aussi en danger, mais a persévéré dans son ministère. Vivant en Chine, tout près de la frontière avec la Corée du Nord, il aidait les réfugiés nord-coréens en leur donnant de la nourriture, des vêtements et d'autres produits dont ils avaient besoin pour survivre en Corée du Nord.
Han avait 49 ans et a laissé une femme, un fils et une fille, ainsi qu'une église locale de 600 membres.
Prions pour la famille et l'église de ce pasteur et pour toutes les personnes impliquées dans ce ministère.
Kim Jong-Un promu président du Parti
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un s'est vu décerner un nouveau titre début mai, lors du congrès du parti unique au pouvoir, celui de président du Parti des Travailleurs de Corée (PTC). Âgé de 33 ans Kim Jong-Un a accédé au pouvoir il y a quatre ans après la mort de son père, Kim Jong-Il. Il avait jusqu'alors le titre de premier secrétaire du PTC. Ce nouveau titre renforcera encore son autorité.
Prions pour Kim Jong-Un afin que Dieu change son cœur.
« Grand-père, pourquoi tu pries ? »
Yung Yohan en est convaincu : si aujourd’hui, il est chrétien, c’est en partie grâce aux prières ferventes de son Grand Père. Découvrez en vidéo comment Dieu a honoré les prières ferventes d’un grand-père à travers l’histoire d’un violoniste nord-coréen talentueux. Voir la vidéo.
Remercions Dieu pour Son action dans la vie de Yung Yohan.
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'No passion is worse than an uncontrolled tongue, because it is the mother of all the passions.' (St. Agathon)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,28b-34.
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : ‘Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.’
Et voici le second : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Par St Augustin
(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
De Trinitate, 8,12 ; PL 42, 958 (trad. Orval)
Aimer Dieu, son prochain et soi-même
Celui qui n'aime pas son frère n'est pas dans l'amour, et celui qui n'est pas dans l'amour n'est pas en Dieu, car
« Dieu est amour »
(1Jn 4,8).
En outre, celui qui n'est pas en Dieu n'est pas dans la lumière, car « Dieu est lumière, il n'y a pas de ténèbres en lui »
(1Jn 1,5).
Celui donc qui n'est pas dans la lumière, quoi d'étonnant qu'il ne voie pas la lumière, autrement dit, qu'il ne voie pas Dieu, puisqu'il est dans les ténèbres ?
Il voit son frère d'une vue humaine, qui ne permet pas de voir Dieu.
Mais si ce frère qu'il voit d'une vue humaine, il l'aimait d'un amour spirituel, il verrait Dieu qui est l'amour même, de cette vue intérieure qui permet de le voir...
Qu'il ne soit plus question de savoir combien de charité nous devons à notre frère, combien à Dieu : incomparablement plus à Dieu qu'à nous, autant à nos frères qu'à nous-mêmes ; or nous nous aimons d'autant plus nous-mêmes que nous aimons Dieu davantage.
C'est donc d'une seule et même charité que nous aimons Dieu et le prochain, mais nous aimons Dieu pour lui-même, nous et le prochain pour Dieu.
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- Je vous dis, non pas 7 fois mais 7 fois 7 fois.
- Génial.
Non seulement je dois pardonner à mon frère, mais en plus je dois faire des maths ! ! !
PARDONNEZ.
Car c'est bien plus simple que les mathématiques.
C'est dur, les maths.
« La première chose à faire pour entrer dans la voie de l'enfance spirituelle, c'est de se faire tout-petit devant Dieu.
Or, se faire tout-petit, c'est à la fois ne pas juger les autres et se voir tel que l'on est soi-même ou tel que l'on serait sans la miséricorde.
Se faire tout-petit, c'est jeter les masques et les mécanismes de défense ; c'est accepter de se présenter faible, pauvre et vulnérable devant Dieu et devant les hommes.
On peut connaître à fond sa misère et être un grand orgueilleux.
La vraie humilité n'est pas dans la prise de conscience de sa misère, mais la vue aimée de sa faiblesse et de sa misère.
C'est cela être tout-petit.
Il y a peu d'âmes qui acceptent sans réserve cette petitesse d'enfant, et qui se réjouissent sincèrement quand il leur est donné d'expérimenter leur faiblesse et leur impuissance.
La plupart des hommes veulent bien se reconnaître faibles, mais jusqu'à un certain point.
Et souvent, trop souvent, ils veulent surtout garder conscience de leurs propres forces. Ceux-là n'ont pas compris la pauvreté du cœur et la véritable humilité.
Ils n'ont pas compris que ce qui fait la force du tout-petit, c'est sa faiblesse même.
Redevenir enfant, au sens évangélique, c'est être pénétré de notre faiblesse.
Dieu ne peut rien faire en nous ; sa grâce demeurera vaine si nous n'avons pas inscrit dans notre cœur le sentiment de notre impuissance et de notre faiblesse. »
André Daigneault, Au cœur de la misère la miséricorde (ch.5), Éditions Sciences et Culture - Éditions Le Renouveau Charlesbourg, Québec, Nouvelle édition, 1993.
La douceur,
c'est prier calmement et sincèrement pour son prochain, lorsque ledit prochain est la cause de bien de nos tracas.
(saint Jean Climaque)
'It often happens that Satan will insidiously commune with you in your heart and say: "Think of the evil you have done; your soul is full of lawlessness, you are weighed down by many grievous sins." Do not let him deceive you when he does this and do not be led to despair on the pretext that you are being humble. After gaining admission through the fall evil has the power to commune at all times with the soul, as man to man, and so to suggest sinful actions to it. You should answer it: "I have God's written assurance, for He says: 'I desire, not the sinner's death, but that he should return through repentance and live'" (cf. Ezek. 33:11). What was the purpose of His descent to earth except to save sinners, to bring light to those in darkness and life to the dead?' (St. Symeon Metaphrastis)
:
Ce blog décrit la vie de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone autour de son Monastère Métropolitain, son Sanctuaire Marial (Pèlerinage tous les 1ers dimanches du mois)et sa paroisse pour toute la région Nord-Ouest, Nord-Est.-Orthodoxe Francophone