L'église Saint-Mériadec en Stival (56) :
Légende de saint Mériadec, peintures murales.
En 1985 puis en juin 1986, des peintures murales ont été mises à jour, encadrant la maîtresse-vitre du choeur et racontant la vie de saint Mériadec. Classées aux Monuments historiques, elles ont été restaurées par l'entreprise Pierre Laure.
Elles étaient pourtant déjà partiellement visibles en 1883 pour l'abbé Euzénot qui décrit "huit fresques qui, pour être anciennes, n'en sont pas moins détestables". ('Bull. S.A.F. 1883 p. 282). Quatre autre étaient masquées.
Pour les dégager, l'atelier Jean Jubin a du déposer un retable du XVIIIe siècle réalisé par le sculpteur Louis-Marie Le Magado et le peintre Martin Le Corre, retable en bois polychrome classé Monuments historiques en 1982 :
...
Stival, ancienne trève de Malguénac, est sur le territoire de la puissante famille de Rohan dont l'origine remonte à 1120 et, à cette époque, c'est Jean II de Rohan (1452-1516) qui est vicomte de Rohan, de Léon et comte de Porhoët. Avec son épouse Marie de Bretagne, il exerce une puissante activité de mécénat architectural et artistique ( voir Le retable de la chapelle Notre-Dame de La Houssaye à Pontivy (56). ), dans le souci d'étendre son influence et de devenir duc de Bretagne.
Son souci de doter la chapelle de Stival d'un cycle de peinture dédié à la vie de saint Mériadec est en relation avec la nécessité d'assurer leur légitimité et d'enraciner leur pouvoir puisqu'en 1479, le vicomte de Rohan avait fait établir un Mémoire où il soutient qu'il descend du troisième fils du roi Conan; les autres fils étant saint Mériadec, l'aîné, et le successeur du roi Conan, le second. Il remonte ainsi, "de père en fils en droicte ligne masculine" au roi Conan, du Ive siècle, avec une double ascendance royale d'une part (plus ancienne que les ducs de Bretagne et que les rois de France), sainte d'autre part avec saint Mériadec, évêque de Vannes. (Voir André-Yves Bourgés, Le contexte idéologique du développement du culte de saint Mériadec, http://fr.scribd.com/doc/2348375/Le-culte-de-saint-Meriadec )
Dans le même temps , Jean II fait construire le château actuel de Pontivy, habitable vers 1485, et vers 1500 sa chapelle est consacrée à saint Mériadec.
Deux autres sanctuaires honorent ou honoraient saint Mériadec : l'église de Noyal-Pontivy, où se trouve ce qu'on nomme "le tombeau de saint Mériadec" ; et Saint-Jean-du-Doigt à Plougasnou, dont l'église est construite sur un ancienne chapelle dite de Traon-Mériadec et qui conserve une statue et une relique du saint. Ce dernier lieu est bien situé sur les terres d'influences des vicomtes de Rohan, comtes de Porhoët (Pontivy et Noyal-Pontivy) mais aussi vicomte de Léon.
Le vicomte (ou les chanoines à son service) pouvait citer en référence la Vita de saint Mériadec du Légendier de la cathédrale de Vannes (perdu depuis), ou un lectionnaire de la cathédrale de Tréguier (perdu depuis la révolution, mais une copie est disponible).
Nous disposons actuellement de la Vie de saint Mériadec étable par le frère Albert Le Grand dans sa Vie des saints de bretaigne armorique, Nantes, 1637 ou de celle de dom Guy-Alexis Lobineau Les Vies des saints de Bretagne, Rennes 1725 link. Les Propres des diocèses (partie des bréviaires propre à chaque diocèse pour célébrer les saints locaux) relatent aussi sa légende : Propre de Nantes de 1790, Propre de Vannes de 1660, 1726 et 1757.
Les peintures murales.
Ce ne sont pas des fresques, dont la peinture est appliquée sur un enduit frais, a fresco, et qui sèche ne même temps que lui, mais des peintures a tempera, dont les pigments sont liés à l'oeuf (jaune d'oeuf ou oeuf entier) ou parfois le miel ou le lait et appliqués sur une préparation sêche de plâtre ou de craie : elle est difficile à utiliser car elle sèche vite, durcit et devient insoluble. De plus, elle est sensible à l'humidité. L'aspect en est mat. A Saint-Mériadec, les pigments (rouge de cinabre, bleu azurite, vert de cuivre) protégés par l'écran du retable, ont préservé leur éclat, .
La datation a pu être précisée par l'étude des costumes et évaluée à la fin du XVe siècle (1480-1500, Charles VIII). En effet, les hauts-de-chausse unis ou rayés, les pourpoints resserrés à la taille, les couvre-chefs à large bords, et le style des chaussures sont caractéristiques.
Elles sont organisées en deux sous-ensembles, l'un à gauche du vitrail illustrant l'engagement de Mériadec dans la vie ecclésiastique puis d'ermite, l'autre à droite montrant son accession malgré sa volonté au poste d'évêque de Vannes. De chaque coté, six panneaux organisés en deux registres se lisent en débutant en haut à gauche.
Je donne en titre celui que je trouve édité sur une plaquette distribuée dans l'église aux visiteurs.
J'ai transcrit les inscriptions en moyen-français comme j'ai pu, n'en ayant pas trouvé de relevé. Les erreurs y sont certainement nombreuses, d'autant que leur conservation est parfois trés médiocre ou parcellaire. Ces légendes répondent à un modèle très répandu sur les vitraux de la même époque (et sur celui de la Passion, de 1552, ici même) débutant par Comment... Des tildes remplacent les lettres m dédoublées, je les ai indiqué entre parenthèse. La première lettre de chaque inscription est peinte en rouge, comme dans les manuscrits et les incunables.
Après cette inscription, j'indiquerai le passage de la Vie de saint Mériadec qui lui correspond.
Puis j'étudierai les détails de l'image.
I. Mériadec, fils du roi Conan et frère des Rohan.
a) Inscription: Com(m)ent saint mariadeuc, filz du duc de bretaigne . descendu de la ligne du roy cognan prouche du vico(m)te de rohan . Lequel saplicquoyt à dieu le ciur si fort qu'on s'emerveilloyt de la saincte vict qui demenay en (n) la tennelle.
b) Selon Albert Le Grand, saint Mériadec naquit en 758 en Bretagne armorique, et ses parents l'envoyèrent à la cour du roi de Bretagne "et y demeura cinq ans entiers, vivant parmi les autres courtisans sans se souiller des vices ordinaires de la cour, comme la salamandre dans le feu sans se brûler. Il était dévot envers Dieu, lequel il servait fidèlement."
L'inscription est proche du texte latin du Bréviaire de Vannes de 1589, reprenant le lectionnaire de cette ville : Beatus Mereadocus de genere Brittannorum ex recta linea consanguinitatis Conani regis magnifici procreatus.
c) On admet que Mériadec naquit plutôt au début du VIIe siècle. Le roi légendaire Conan-Mériadec serait né en Grande-Bretagne à la fin du IVe siècle, puis serait devenu chef de guerre en Gaules comme duc d'Armorique avant de devenir le premier roi de Bretagne.
d) l'image montre Mériadec assis en train d'étudier, et quatre autres personnages, dont le roi. En arrière-plan, un paysage riche en constructions (tour, toits) sans perspective, avec deux arbres, deux personnages près de la tour et un autre gravissant une côte.
L'étude des chapeaux montre trois types : celui de Mériadec rappelle le bonnet carré des clercs et se retrouve sur la tête du personnage du milieu. Nous voyons aussi deux chapeaux en forme de cône, et un chapeau à larges bords orné d'une médaille. Comparons aux portraits de Charles VIII (1483-1498):
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_VIII_de_France
II. Mériadec donne ses biens aux pauvres, se fait moine.
a) Inscription : Com(m)ent il don(n)a son bien aux povres; et puis laysa laytat (mondagey?) et semut en ce lieu cy et hermittant au parmi d'un hope qui estayt ycy pour lors amille pas du chasteau de pontuit estant vestu des plusgros d...
b) Albert le Grand : "Mériadec resta cinq ans chez le roi Conan puis décida de revenir chez lui, où son père voulut le marier ; devant le refus du jeune homme et son souhait de rentrer dans les Ordres il l'établit comme riche ecclésiastique, pourvu des meilleurs bénéfices : "il reçut tous les ordres par les mains de l'évêque de Vannes, saint Hincweten, jusqu'à la prêtrise inclusivement. Ayant chantré Messe, il jugea que cette dignité recquérait un genre de vie toute autre que celui qu'il avait mené par le passé". Il se démit de tous ses bénéfices, vendit son patrimoine et distribua ses biens aux pauvres, "et se retira en un lieu fort écarté et solitaire, au vicomté de Rohan, non loin de la ville de Pontivy".
c) Cet endroit retiré à mille pas du chateau de Pontivy, c'est bien-entendu Stival, à l'endroit où la chapelle fut construite.
d) L'image : Mériadec est vêtu comme sur l'image précédente ; il donne des pièces de monnaie à trois pauvres, pieds nus, ou estropiés marchant avec canne ou béquilles. En arrière-plan, l'une des trois tours du chateau de Pontivy. Il reste à interpréter le personnage coiffé d'un turban.
III. Le saint ermite en prière à Stival, près Pontivy.
a) Inscription : Com(m)ent il estoyt en noraysson davant deux pierres dont lungne est a céans et l'autre...
b) Je ne trouve pas mention de ces pierres dans la Vie d'Albert le Grand ni dans celle de dom Lobineau ; mais cela semble faire allusion à des lechs, et notamment à la pierre surnommée "prie-dieu de Mériadec" qui se dresse à quelques mètres au sud de la tour de l'église. "Haut de 1m75 à partir du sol, il a été dans la partie supérieure de la face est, sur une longueur de 0,90m, [taillé profondément au dessus de la base qui restant en saille, formerait ainsi une sorte d'accoudoir. Dans la partie amincie apparaissent des restes de sculpture,[...]} comme un fut de croix surmonté par un triangle de façon à figurer une croix de Saint-André[...] Le sommet du lech est creusé d'une cavité où est plantée une petite croix de pierre à branches courtes et de longueur différente. La face ouest porte en creux comme la trace d'un pied de chêvre. D'après la tradition locale, assez peu respectueuse en cet endroit, saint Mériadec était souvent distrait en ses prières par les ébats d'une chêvre qui venait le visiter. Un jour, saisi d'impatience, il se leva, se plaça derrière l'animal et d'un coup de pied vigoureux, le précipita sur le lech qui se creusa sous le pied de la chêvre. En même temps, lélan fut si fort que le pied du saint, rencontrant une pierre, y rentra profondément, laissant un sillon sous la forme d'une chaussure gigantesque. Cette pierre, lors de la construction de l'église fut mise dans le mur, du latéral sud, près de la cage d'escalier, où on la voit encore." (abbé Euzénot, B.S.A.F.). Ce lech a bénéficié des compétences de la Société préhistorique de France, qui révèlé dans son bulletin en 1916 que cette chêvre n'était autre que le Diable. Pierre Saintyves, de la même société, a pu reconnaître dans la croix de saint-André de la face est une croix "certainement carolingienne". Ce lech est sans-doute le même qui est signalé comme situé dans le cimetière, décrit comme "lech à croix sculpté" et nommé "oratoire de St-Mériadec".(Bull. Soc. Polym. Morb. 1861) ;
c). on objectera que, si les pierres qui figurent sur l'image ressemblent tout-à-fait à des menhirs ou des stèles christianisées, on n'y voit pas la chêvre. Je répondrai ce que Saint-Exupéry répondit au Petit-Prince qui voulait son mouton : "ça, c'est la caisse, le mouton que tu veux est dedans". La chêvre, elle, est dans l'oratoire et on voit son ombre près de la porte.
On voit aussi à gauche, à nouveau, le chateau de Pontivy, ses mûrs sans fenêtres, son pont-levis et ses trois tours.
contiennent la seule représentation connue du château féodal de Pontivy avec ses quatre tours.
IV. Il refuse l'offre de revenir à la cour royale.
a) Inscription : Com(m)ent l eut de...plusieurs de se parents et amis vid..du saint moine yci en l(herm)itage... le..les aultres pour le ramener au monde dont il refusait la (moralité?).
b) Albert Le Grand : "Ses parents, ayant eu avis de son intention tâchèrent à l'y divertir et y employèrent le crédit & sollicitaion du seigneur de Rohan, son premier parent, et mesmes celui du roi, et des principaux de la cour. Mais l'amour de Dieu l'avait tellement prévenu qu'il fut insensible à toutes leurs persuasions".
c) Sur l'image, le roi se distingue aisément par sa couronne et son camail d'hermines ; les autres nobles portent le chapeau à larges bords. Le moine porte à la ceinture un chapelet à sept gros grains, comme les sept douleurs de la Vierge.
V. Il prie le vicomte de Rohan de poursuivre les voleurs.
a) Inscription : ??
b) Albert le Grand : "Le vicomte de Rohan, son proche parent, l'étant allé une fois voir, saint Mériadec se plaignit à luy du dommage que les paroisses circonvoisines receviaent journellement de quelques voileurs qui, sortant de quelques cavernes de la prochaine forest, se rueoient à l'improviste sur le plat pays & commettoient de grand exces de brigandages sur le pauvre peuple qui en estoit extrémement grevé, l'exhortrant à donner ordre de faire justice de ces voileurs & en nettoyer le pays. Le vicomte lui répondit qu'il l'eut bien désiré, mais qu'il ne le pouvait aisément faire. Alors le Bienheureux saint Mériadec lui répartit : "Mon cousin, octroyez-moi trois foires franches pour la paroisse de Noyal : l'une pour les Nones de juillet ( qui est le sixième du mois), l'autre le sixième des Ides de septembre (c'est le huitième du mois), le troisième le premier jour d'octobre, & je les extermineray en quelle sorte que jamais plus le pays n'en sera incommodé. Le vicomte luy accorda sa demande, et en peu de jours, le saint accomplit sa promesse, et par ses prières débarrassa le pays des ravines de ces brigands. Ce que voyant ledit seigneur de Rohan, il rendit graces à Dieu et à saint Mériadec & octroya les trois susdites foires, qu'il fit confirmer par le roy & publier par toute la Bretagne".
c) Il se tenait dix foires à Pontivy, sept qui duraient un seul jour, et trois qui duraient sept à dix jours : la Foire de la Noyale qui commence le cinq juillet, la foire de Houssaye le neuf septembre, et la Broslade le vingt-deux octobre. Les foires de Noyal attiraient plus de gens que partout ailleurs et les seigneurs de Rohan y tenaient leurs "plaids", séance de justice annuelles. La situation de Noyal-Pontivy entre Oust et Blavet fit de ces foires des évenements commerciaux de première importance, si bien "qu'on assiste à l'abandon du réseau routier gallo-romain et à l'essor de Pontivy comme nouveau noeud routier "(http://www.tudchentil.org/spip.php?article697)
Cet épisode est loin d'être une quelconque anecdote puisqu'elle se situe au coeur du pouvor économique et judiciaire des Rohan ; car ce sont ces foires médièvales qui ont fait la fortune de la famille, et il est capital de montrer la légitimité des droits perçus par les seigneurs de Rohan : nécessité d'insister sur la franchise de ces foires, sur le fait qu'elles auraient été "octroyées" par le vicomte, "confirmées" par le roi, et "publiées par toute la Bretagne". Mais le fait que ces foires soient instituées en même temps que le pays était débarrassé de ses voleurs est tout aussi capital, comme l'illustre le conflit qui amena Alain VI de Rohan à défendre en 1285 son droit et privilège de punir un voleur en sa ville de Pontivy : l'exercice de la justice, le droit de châtier est l'expression hautement symbolique du pouvoir des vicomtes.
La préoccupation des Rohan d'établir une parenté avec saint Mériadec semble n'être apparue qu'au XIVe ou XVe siècle (avec une première mention de ce saint dans leurs actes officiels en 1438), et André-Yves Bourges fait l'hypothèse d'un moine au service des Rohan au chateau de Pontivy, voire d'un scriptorium en leur abbaye cistercienne de Bon-Repos, pour rédiger une Vita de saint Mériadec en 1430 afin de participer à une mythification des origines. Et il se trouve que les foires de Noyales furent peut-être l'occasion de ce projet de mystification par l'hagiographie factice ou réécrite, puisque c'est deux ans avant cette date de 1430, le 18 octobre 1428, que le duc Jean V donna à Alain IX de Rohan les lettres stipulant que "Et en regart de trois foires autrefois fondées en son terrouer de la vicomté de Rohan en l'honneur de saint Meriadech et de sainte Noyale, nommées Noyal, la Houssaie et la Broaladre, quelles tousdiz ont esté et sont francehes de touz devoirs, requerant que les y vuillons maintenir, nous voulons et octroions pareillement que aucuns desd impostz n'y soient levez et que lles en demeurent franches et quictes."
d) l'image montre Mériadec face à trois cavaliers (le vicomte, le roi et un troisième) et trois ecuyers. Les données concernant le costume abondent : je note les chausses rayées ; l'éperon parfaitement visible ; la chevelure mi-longue, etc...
VI. La cloche de Mériadec guérit une femme sourde.
a)Inscription : ...plusieurs maladies...
b) Albert Le Grand ne dit rien d'autre que ceci : "Sa sainteté était si connüe par toute la Bretagne que de toute part le peuple se rendoit en son Hermitage pour participer aux graces et faveurs que Dieu lui départoit par ses mérites".
En 1725, dom Lobineau est plus prolixe : "Il n'est point incroïable, après un changement si extraordinaire où sa persévérance égala sa ferveur, qu'il ait, comme on a dit, rendu la vüe aux aveugles et l'ouïe aux sourds, guéri les boiteux, fait marcher les muets, appaisé les tempêtes, procuré un heureux retour aux mariniers, délivré les hommes de l'obsession des démons."
c) l'image trouve sa source ailleurs: dans la présence en la chapelle du Bonnet de Saint Mériadec, une cloche en cuivre battu de 21 cm de haut avec l'anse, en forme de bonnet carré, muni d'un battant. Sur l'un de ses cotés on lit les mots PIR TUR FIC IS TI, écrits de haut en bas. Elle appartient au groupe des six cloches à main d'origine gauloise ou irlandaise conservées en Bretagne, avec celle de Saint-Pol Aurélien en la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Haut=Moyen-Âge), celle de saint Ronan à Locronan, celle de la Société d'émulation des Cötes d'Armor ( venant peut-être de Perros-Guirrec) du XIIe siècle . Elles étaient initialement frappées de l'extérieur comme des gongs, et possédent toutes des capacités de guérir certains troubles. Celle de saint Mériadec passe pour soigner les maux de tête et d'oreille, et même la surdité. Elle appartient au trésor paroissial depuis les temps immémoriaux, et la tradition en attribue la possession à Mériadec lui-même. Au commencement de la Révolution, elle fut transportée à Pontivy, mais les habitants de Stival allèrent la rechercher. En mars 2009, elle fut dérobée lors du cambriolage du presbytère, puis retrouvée à Cannes en août.
Lors du pardon de saint-Mériadec, elle est portée en procession, et les fidèles peuvent demander que leur soit imposée la cloche, exactement comme on voit le saint le faire sur la peinture murale.
Voir sur ces cloches et les pouvoirs thérapeutiques du son : La Roue à carillon de Confort-Meilars, celle de Locarn et de Priziac .
d) l'image montre que Mériadec a perdu deux grains a son chapelet ; il bénit une femme en lui imposant la cloche, alors que deux estropiés accourent au bruit des miracles qui s'accomplissent ici.
VII. Il refuse aux chanoines de devenir évêque de Vannes.
a) Inscription : Com(m)ent on luy présenta les lectres pour être évesque de Vennes lequel estoyt elleu par le conseil des chanoines et bourgeois de la cyté la quelle chose il refusa du tout en tout.
b) Albert Le Grand : "Cependant que saint Mériadec ravissait toute la Bretagne de sa sainteté, saint Hincweten, évesque de Vennes, vint à mourir ; duquel les obsèques faites, le clérgé et peuple s'assemblèrent pour faire élection d'un pasteur digne de posséder ce Siège et convinrent unanimement en nostre saint Mériadec, lequel fut eleu et déclaré evesque de Vennes, et députèrent quatre chanoines pour l'aller trouver & lui faire scavoir l'élection qu'ils avoient faite de luy, les chargeant expressément que, sans avoir égard à ses excuses, ils l'amenassent en ville. Il le furent trouver en son Hermitage et luy firent scavoir leur commission, dont il fut bien étonné, se voyant obligé de quitter sa cgère solitude et de s'en retourner de rechef converser parmi les hommes, et ne voulait condescendre à leur requeste, rejetant loin de soy la pesanteur d'un si lourd fardeau trop disproportionné à ses faibles épaules. "
c) La "liste de évêques de Vannes" donnée par Wikipédia donne effectivement, après saint Patern, premier évêque du Ve siècle, saints Clément, Modeste, Armand, Saturnin, Guénin, Ignoroc, Budoc, un saint Hinguéthen (657-659 ?) auquel succède Mériadec quatorzième évêque de Vannes de 659. Cela ne fonde en rien l'historicité de cet épiscopat légendaire.
L'élection, ou désignation canonique, n'est pas un vote sans gravité, une proposition banale, mais un processus réglé par le droit canon, où le Chapître épiscopal qui gére la succession après la mort de l'ancien évêque désigne un titulaire dans un choix qui sera ensuite confirmé par le supérieur hiérarchique (à moins que l'élection soit faite par provision apostolique en consistoire). Mais cela ne se fait pas, comme jadis où une cerémonie le scrutinium serotinum,précèdait le samedi soir le sacre du lendemain, en un jour, mais donne lieu à de longs débats, études de questions, réponses à des points du droit canon, enquête approfondie sur la personnalité de l'impétrant, lors de ce qui se nomme "le procès de confirmation" où un juge confrmateur s'enquiert d'éventuels empêchements.
Cette élection fait accéder à la titulature, au titre qui va conférer les pouvoirs sacerdotaux (la charge de sanctifier) et les pouvoirs pastoraux (enseignement et gouvernement), les pouvoirs temporels n'étant octroyé qu'après serment de fidélité au roi de France.
Face à la gravité et la lourdeur de cette élection, on imagine bien qu'un "refus" de l'intéressé ne soit pas vraiment de mise, et qu'un membre du clergé ne puisse décliner, ne serait-ce que par obeissance, la charge qui lui est confiée; d'ailleurs, il est déjà titulaire, et investit du droit au siège épiscopal. Les lettres qui lui sont présentées ne sont pas des courriers, mais les titres de sa nomination.
d) l'image
- Légende : on note l'orthographe lectres, "lettres officielles", que l'on retrouve indirectement dans notre "lecture". Le latin littera, "caractère d'écriture" a donné lettre, "missive, acte officiel, écrit", et au XVe siécle on emploie les formes lettres (180 occurences dans le dictionnaire du Moyen Français 1350-1500) et lectres (27 occurences).
- pour les différentes lettres d'armes, missives, minatoires, pendantes (où un sceau est attaché par un ruban), procuratoires, répulsoires, réquisitoires, révocatoires, subreptices (frauduleuses), testimoniale, d'admonition, de complainte, de créance (qui donne pouvoir à un ambassadeur de converser avec l'interlocuteur), de debitis, de pareatis ou de vidimus, et j'en passe. On remarque aussi l'orthographe evesque, rappelant que notre mot évêque dérive de la forme raccourcie episcu, du latin episcopus, "surveillant, qui supervise".
- image : derrière l'ecclésiastique en surplis, qui a ôté son chapeau en signe de respect et qui tend les fameuses lectres, le personnage qui reste coiffé, vêtu d'un manteau douilletement garni de fourrure à l'encollure, pourrait être le vicomte de Rohan, lequel portait à la ceinture sur chacune des peintures précédentes une aumonière bien large : cette présence rappellerait que c'est l'appui du vicomte qui permet cette nomination, en remerciement de l'épisode des voleurs et des foires.
VIII. Il accepte enfin, devant toute une délégation.
a) Inscription : Com(m)ent ...Mariadeuc ellut évesque de vennes par...les évesques de bretaigne et des plus pu...et bourgeois vinrent..à son hermitage et lamenèrent par toute...commandement du pape.
b) Albert Le Grand : "Les commissaires, voyans que leurs prières et persuasions ne servoient de rien, l'enlevèrent de force et l'emmenèrent à Vennes, où tout le peuple le reçeut avec une joie extrème & ne bougèrent d'auprès de luy de peur qu'il n'échapast, jusqu'au lendemain que tous les évesques de Bretagne s'estans assemblés en l'église cathédrale de Vennes, il fut déclaré Evesque de ladite Ville & peu-après fut sacré en l'Église de Saint Samson à Dol, par l'archevesque dudit lieu, Métropolitain de Bretagne, et vescut quelques années an cette prélature, s'aquittant en bon Pasteur à l'endroit de ses Oüailles."
c) La mention de la cérémonie à Dol est anachronique, puisque le diocèse de Vannes dépend de la province ecclésiastique et de l'archidiocèse de Tours ; ce n'est que sous Nominoé, en 848, que Dol prétendit au titre d'archevéché, avant que les évêques de Tours n'obtiennent en 1209 le désaccord officiel du pape. Cet anachronisme subsite si on accepte la date de naissance de saint Mériadec proposée par Albert Le Grand en 758, mais on s'accorde plutôt pour placer sa nomination à Vannes en 759.
d) image : l'ermite est face à un chanoine en surplis et à quatre autres personnages, alors qu'un cardinal se tient sur son cheval en second plan.
IX. Mériadec sur son trône épiscopal.
a) Inscription : Com(m)ent il fut élevé à la dignité d'evesque de vennes et non obstant que toujours il refusa cette dignité disant que...quand il conn.. la prendre il la prit par ..diance.
b) Albert Le Grand : cf peinture VIII
c)
d) image : elle représente l'investiture à Dol par un évêque et un archévêque, ou "consécration", qui précède ce que l'on nomme "l'intronisation" , ou "inauguration", ou "installation", ou "prise de fonction" dans sa cathèdrale après sa "joyeuse entrée" en sa ville. C'est alors une fête pleine de faste, de cantiques et d'acclamations, sous les volées des cloches, depuis les remparts à travers les rues pavoisées, dans un grand cortège triomphal où, Chapitre épiscopal en tête, tout le clergé régulier et séculier, les échevins et notables et le bon peuple des fidèles du diocèse accompagnent le prélat jusqu'à son trône, ou chaire épiscopale dans le choeur tendu de tapisseries pour la lecture des "lectres" accréditant le bon berger de la part du Saint-Siège. Quel joyeux advénement (jocundus adventus) que cette première entrée (primus ingressus), et que le banquet qui la concluera! Certes le rituel en cours lors de la création de ces peintures n'est attesté que depuis le XIIIe siècle, mais l'adventus des magistrats ou de l'empereur du monde romain est accordé aux évêques de manière documentée dès le VIe siècle au Nord des Alpes, selon la "coutume gauloise" (Gaule gallo-romaine) de faire parader l'évêque sur son siège dans les rues .
Revenons à la consécration, ou ordination de l'évêque : elle doit se faire avec l'approbation du pape, par l'évêque métropolitain ou archévêque assisté d'au moins deux autres évêques, lors d'un sacrement dont la matière, son acte essentiel, est l'imposition des mains en silence sur la tête du futur prélat, alors que sa "forme" est la prière consécratoire qui suit. Vient ensuite l'onction d'huile sur la tête.
Ici, ces étapes ont été réalisées (sinon Mériadec serait agenouillé devant l'archévêque), et nous arrivons au moment où sont remis l'anneau épiscopal, la mitre, la crosse, avant que ne soit présenté le livre des Évangiles (à droite). J'omets les gants, les fameux chirothèques car ils ne sont, selon le rite, portés que par l'évêque consécrateur (l'image est scrupuleuse sur ce point) et ne seront remis au nouveau collègue qu'après la bénédiction. Ils sont ici violets, et devraient être orner au dos d'une broderie. Et puis il ne faudrait pas oublier les sandalia, les sandales épiscopales basses comme des pantoufles, ni et les bas liturgiques ou caligae, en soie entrelacée de fil d'or ou richement brodés, dont la couleur est assortie à la chasuble. Ces sandales ne se portaient que lors des messes pontificales solennelles, comme lors de l'ordination. On ne sait rien des bretelles épiscopales.
Il manque donc un évêque ; deux clercs (chanoines) portent le surplis, un personnage à droite n'est que partiellement visible, alors qu'à gauche un autre, ceint d'une épée et porteur d'un mystérieux objet au bout d'un bâton, gravit un escalier, petite énigme iconographique.
Les prélats sont vêtus d'une chasuble orfrayée (l'une rouge, l'autre or, et la troisième bleue). Les mitres sont dites auryphrigiales, précieuses ou dorées, car leur drap est couvert de perles et orné de broderies de fil d'or et de pierres précieuses.
X. Evêque, il continue à prendre soin des pauvres.
a) Inscription : Com(m)ent oetoyt touhours la b... et accomplissait les..purs de ..il faysot miracles aux gentz et aux bestes misericorde.
b) Albert Le Grand :"Il estoit fort compassif et miséricordieux, envers les pauvres affligez, rude et austère envers soy-même, doux et bénin envers son prochain.
c)
d) image : saint Mériadec fait la charité en tenue épiscopale, avec une chasuble qui semble ornée de scènes religieuses. Un cavalier richement vêtu ( le vicomte ?) nous permet d'étudier les chaussures, basses, à lanière, et à bout carré, qui voisinent avec celles du mendiant.
XI. Il enseigne la Bonne-Nouvelle de l'Evangile.
a) Inscription : Com(m)ent il enseignait la bonne doctrine ver..les chanoines + autres gens pour vivre sellon les com(m)andements de dieu.....du monde en leur sont contraires au salut des povres animes.
b) Albert Le Grand : ?
d) image : la bonne surprise de celle-ci est de découvrir, sur le bas du surplis du diacre qui suit Mériadec en portant les saintes Écritures, une inscription : ESTIENNE LEVR, semblable à celles par lesquelles les artisans signaient leur travail. On voudrait en savoir plus, on cherche, on soulève du regard les robes des chanoines... Le premier ressemble à Raminagrobis, un saint homme ... vivant comme un dévot ermite, faisant la chattemite,... bien fourré, gros et gras...avec sa soutane fourrée de haut en bas et autour des poignets, dédaignant le surplis qu'il porte sous le bras mais qu'il a pris soin de faire garnir d'éléments de fourrure (de belette à n'en point douter) qui pendent en passementerie caline ; après cette pieuse majesté fourrée vient un clerc en robe rouge qui compte ses arguments selon le comput digital. Je vous réserve la surprise de son surplis où sont peintes les lettres O RENNESIEN OR LEVQV qui pourraient correspondre à un artiste du nom de Léveque. On peut s'amuser à y voir une certain Etienne Léveque, artiste peintre.
XII. Il s'éteint en l'an 666.
a) Inscription: ...din les frères chanoines...
b) Albert Le Grand : Enfin, ayant gouverné son Église en grande sainteté, il passa de ce séjour mortel à la gloire immortelle. Son saint corps fut inhumé en sa Cathédrale, ou Dieu a fait plusieurs miracles par son intercession, comme aussi au lieu de son Hermitage.
c) Albert Le Grand ne donne pas la date du décès, alors que dom Lobineau mentionne la date fantaisiste de 1302. Saint Mériadec est fêté le 7 juin, date présumée de son déces. C'est le propre de Vannes qui donne la date de son ordination en 659 et celle de son décès en 666 (circa annum 666 ...obiit).
d) image : le corps de saint Mériadec est étendu et un personnage prie à ses pieds, dans la position d'orant des donateurs de peinture et vitraux ; il porte l'aumonière qui caractérisait précedemment le vicomte de Rohan. Derrière lui, un enfant de choeur ou diacre lit ou chante sur un livre de prières. En arrière, un autre clerc en surplis tend un objet brillant comme l'or, alors qu'il a dans la main droite un panier. Plus près de nous, un autre encore place dans la main gauche du saint une sorte d'étendard doré à motifs rouge et vert. Un chanoine en chasuble chante chaleureusement. La mitre de l'évêque est posée à terre, mais une auréole semble bien avoir pris sa place autour de la tête de Mériadec. Un crucifix est présentée par un acolyte.
Conclusion.
Si nous pouvions déplacer l'autel à baldaquin du choeur, nous verrions ces douze panneaux de peinture datés de 1480-1500 se développer en deux ailes autour du vitrail de l'Arbre de Jessé de 1552.
Les peintures murales ont été commanditées par Jean II de Bretagne, vicomte de Rohan, pour illustrer par une hagiographie légendaire une ascendance royale (Conan Mériadec) et uen parenté sainte avec saint Mériadec : ce programme relève de tentatives de diffusion iconographique d'une filiation mythologique.
Loin d'être propre aux Rohan, cet effort de filiation avec des héros, des rois, des saints ou des dieux est constant, et c'est lui qui assure, par le biais de travaux rédactionnels de moines et d'abbés assujéttis aux puissants, le développememnt des cycles légendaires.
Que ce soit la légende de Mélusine pour les Lusignan, que ce soit la légende de Troie pour les rois Francs avec le prince mythique Francion ou pour les Bretons dans le Roman de Brutavec Brutus, petit-fils d'Énée, les Princes ont tenté de fonder leur pouvoir sur des mythes de fondation.
La mise en parallèle, en la chapelle saint-Mériadec de Stival, de cette acendance royale et sacrée avec l'ascendance de Jésus avec le roi David par l'arbre de Jessé est saisissante, et éclaire tout à la fois notre compréhension du vitrail (frappé en superiorité des armes des Rohan et de Bretagne) et du cycle de peinture qui l'encadre.
Sources de l'auteur:
Angélus…
L’ange du Seigneur apporta l'annonce à Marie
Et elle conçut du Saint Esprit
Je vous salue Marie…
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je suis la servante du Seigneur
Qu’il me soit fait selon sa Parole
Je vous salue Marie…
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Et le Verbe s’est fait chair
Et il a demeuré parmi nous
Je vous salue Marie…
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Priez pour nous Sainte Mère de Dieu afin que nous soyons rendus
dignes des promesses du Christ.
Daignez Seigneur, répandre votre grâce en nos cœurs, afin qu’ayant
connu par le message de l’ange, l’incarnation du Christ votre Fils Bien-aimé, nous
arrivions par les mérites de Sa passion et de Sa Croix à la gloire de Sa
Résurrection, par ce même Christ notre Seigneur qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit, Dieu unique aux siècles des siècles. Amîn!
Magnificat…
Mon âme exalte le Seigneur,
Exulte mon Esprit en Dieu mon Sauveur.
Il s’est penché sur son humble servante,
Désormais tous les âges me diront bienheureuse
Le Puisant fit pour moi des merveilles,
Saint est son Nom.
Son amour s’étend d’âge en âge
Sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
Il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leur trône,
Il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
Renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur,
Il se souvient de son amour.
De la promesse faite à nos pères,
En faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père au Fils et au Saint Esprit,
Maintenant et pour les siècles des siècles. Amîn.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE A MARIE, NOTRE MERE
Ô Toute Pure, sans tache, sans souillure, immaculée,
Vierge souveraine, épouse de Dieu,
par ton enfantement merveilleux,
tu as uni le Dieu-Verbe aux hommes
et ramené dans les cieux notre nature bannie.
Ô toi, seul espoir des désespérés, secours des opprimés,
protection vigilante de ceux qui ont recours à toi,
et refuge de tous les chrétiens,
ne prends pas en dégoût le pécheur que je suis,
maudit, corrompu tout entier,
en pensées, en paroles, en actions honteuses,
et devenu, par légèreté d’esprit,
esclave des plaisirs de la vie.
Mais toi, Mère du Dieu Ami des hommes,
dans ton amour bienveillant,
prends pitié de moi pécheur et prodigue ;
reçois ma supplique, bien qu’elle soit proférée
par des lèvres souillées.
Usant de ton autorité maternelle,
supplie ton Fils, notre maître et Seigneur,
qu’il m’ouvre à moi aussi les entrailles de Son amour et de Sa bonté,
sans s’arrêter à mes fautes sans nombre ;
qu’Il me ramène à la repentance
et me considère comme un fidèle artisan de Ses volontés.
Assiste-moi toujours de ta miséricorde,
de ta compassion, de ton amour bienveillant.
En cette vie, sois l’aide et le secours chaleureux,
le rempart contre les assauts de l’ennemi, le guide vers le salut.
À l’heure de la mort, sois celle qui entoure l’agonie de mon âme,
celle qui chasse au loin les visions ténébreuses des esprits malfaisants.
Au jour redoutable du jugement,
sois celle qui me délivre de la peine éternelle,
et me désigne comme héritier de la gloire indicible de ton Fils notre Dieu ;
que je l’obtienne, ô ma souveraine, très-sainte Mère de Dieu,
par ta médiation et ta protection,
par la grâce et l’amour pour les hommes
de ton Fils unique, notre Seigneur,
notre Dieu et Sauveur Jésus Christ.
À Lui reviennent toute gloire,
tout honneur et toute adoration, ainsi qu’à son Père
et à son Esprit très-saint, bon et vivifiant,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Amen.
(Complies Bysantines)
EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
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Code de Chevalerie:
Dans un esprit d’obéissance, d’humilité et de discipline, le chevalier doit accepter, dans une certaine mesure, l’autorité de l’État et s’acquitter de ses devoirs envers celui-ci.
L’intérêt commun prime toujours sur sa petite personne. Rien n’est plus grand que de s’oublier. C’est cela un chevalier, et la valeur qu’il donne à sa propre vie repose sur sa capacité à se donner lui-même. Plus il sert les autres autres, plus il grandit et s’épanouit. Sans effort ni renoncement, sa vie n’a pas de saveur.Tu t’acquitteras exactement de tes devoirs féodaux, s’ils ne sont pas contraires à la loi de Dieu.
Le quatrième commandement de Dieu (« Honore ton père et ta mère », ndlr) nous ordonne aussi d’honorer tous ceux qui, pour notre bien, ont reçu de Dieu une autorité dans la société. Il éclaire les devoirs de ceux qui exercent l’autorité comme de ceux à qui elle bénéficie.
(CEC 2234)
Parce qu’il est au service des autres, le chevalier doit être respectueux des lois qui régissent la société à laquelle il appartient. Elles sont, pour la majorité d’entre elles, garantes du bien commun, et le chevalier en a conscience. Il sait, en guise d’exemple, que le mariage civil permet de protéger dans un couple le conjoint le plus fragile, c’est pourquoi il s’y soumet.
Ceux qui sont soumis à l’autorité regarderont leurs supérieurs comme représentants de Dieu qui les a institués ministres de ses dons (cf. Rm 13, 1-2) : « Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute institution humaine… Agissez en hommes libres, non pas en hommes qui font de la liberté un voile sur leur malice, mais en serviteurs de Dieu » (1 P 2, 13. 16). Leur collaboration loyale comporte le droit, parfois le devoir d’exercer une juste remontrance sur ce qui leur paraîtrait nuisible à la dignité des personnes et au bien de la communauté.
(CEC 2238)
Sans État, sans une société saine et stable, une nation ne peut connaître que l’anarchie. Cette dernière rend stérile l’action du chevalier qui doit incarner l’Évangile : car si ce dernier ne peut être bien intégré par un enfant mal éduqué, il ne peut pas plus être appliqué dans une société instable et chaotique. C’est le rapport entre la nature et de la grâce invoqué par saint Thomas d’Aquin. Les valeurs de l’Église se diffuseront d’autant mieux dans la société que l’État sera stable.
Le devoir des citoyens est de contribuer avec les pouvoirs civils au bien de la société dans un esprit de vérité, de justice, de solidarité et de liberté. L’amour et le service de la patrie relèvent du devoir de reconnaissance et de l’ordre de la charité. La soumission aux autorités légitimes et le service du bien commun exigent des citoyens qu’ils accomplissent leur rôle dans la vie de la communauté politique.
(CEC 2239)
(CEC 2240) La soumission à l’autorité et la coresponsabilité du bien commun exigent moralement le paiement des impôts, l’exercice du droit de vote, la défense du pays :
« Rendez à tous ce qui leur est dû : à qui l’impôt, l’impôt ; à qui les taxes, les taxes ; à qui la crainte, la crainte ; à qui l’honneur, l’honneur. »
(Rm 13, 7)
Les chrétiens résident dans leur propre patrie, mais comme des étrangers domiciliés. Ils s’acquittent de tous leurs devoirs de citoyens et supportent toutes leurs charges comme des étrangers (…). Ils obéissent aux lois établies, et leur manière de vivre l’emporte sur les lois. (…) Si noble est le poste que Dieu leur a assigné qu’il ne leur est pas permis de déserter.
(Épître à Diognète 5, 5. 10 ; 6, 10).
L’Apôtre nous exhorte à faire des prières et des actions de grâce pour les rois et pour tous ceux qui exercent l’autorité, « afin que nous puissions mener une vie calme et paisible en toute piété et dignité » (1Tm 2, 2).
La seconde partie de cette règle de chevalerie induit un certain discernement : s’acquitter de ses devoirs, certes, mais « s’ils ne sont pas contraires à la loi de Dieu ». Il arrive en effet que le chevalier soit sollicité pour faire le mal, par l’État qui a autorité sur lui. Le preux chevalier doit obéir à sa conscience, mais celle-ci doit être éclairée. Dans une telle situation, il doit faire retraite intérieure, écouter la Parole de Dieu, écouter les autres, se tourner vers son Église et, enfin, prendre sa décision, seul ou en communauté. En dernier recours, l’action confirme ou infirme la décision prise.
Le chevalier se souviendra des étudiants de la Rose blanche, ce groupe de résistants allemands fondé en juin 1942 par une sœur et son frère : Sophie et Hans Scholl. Malgré les menaces, ils n’ont cessé de distribuer des tracts dans leur université dénonçant l’idéologie nazie ce qui leur a valu d’être arrêtés et décapités avec leurs compagnons. « Contre vents et marées, savoir se maintenir », cette citation de Goethe, ce sont les derniers mots que Hans Scholl traça sur les murs de sa cellule avant de partir vers la mort à seulement 24 ans, tandis que sa sœur écrivait dans son journal : « Il faut avoir l’esprit dur et le cœur tendre ». À leur suite, le chevalier ne doit pas avoir peur de monter au créneau s’il le faut et, en ultime ressort, accepter le martyre physique ou social. En tant que prophète, le chevalier doit assumer ses choix quitte à risquer sa vie ou son honneur, face à sa famille, ses amis ou ses collègues.
Le citoyen est obligé en conscience de ne pas suivre les prescriptions des autorités civiles quand ces préceptes sont contraires aux exigences de l’ordre moral, aux droits fondamentaux des personnes ou aux enseignements de l’Évangile. Le refus d’obéissance aux autorités civiles, lorsque leurs exigences sont contraires à celles de la conscience droite, trouve sa justification dans la distinction entre le service de Dieu et le service de la communauté politique. « Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu » (Mt 22, 21). « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Ac 5, 29) :
Si l’autorité publique, débordant sa compétence, opprime les citoyens, que ceux-ci ne refusent pas ce qui est objectivement demandé par le bien commun. Il leur est cependant permis de défendre leurs droits et ceux de leurs concitoyens contre les abus du pouvoir, en respectant les limites tracées par la loi naturelle et la loi évangélique (Gaudium et Spes 74, § 5).
(CEC 2242)
Seul, sans l’aide de Dieu, le chevalier ne peut ni discerner ni tenir ferme contre l’État. Il peut en cela prier le bienheureux Oscar Romero lui-même martyrisé au Salvador, assassiné en pleine messe parce qu’il dénonçait les persécutions contre l’Église et tentait de défendre les droits des paysans de son diocèse. Il peut en outre méditer les paroles de saint Pierre :
Pierre et les Apôtres déclarèrent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.
Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice. C’est lui que Dieu, par sa main droite, a élevé, en faisant de lui le Prince et le Sauveur, pour accorder à Israël la conversion et le pardon des péchés. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » Ceux qui les avaient entendus étaient exaspérés et projetaient de les supprimer.
Pour puiser sa force en son Maître et Sauveur, le chevalier peut reprendre à son compte les paroles prononcées par Esther, pleines d’espérance au plus fort de la tourmente :
« Mon Seigneur, notre Roi, tu es l’Unique ; viens me secourir, car je suis seule, je n’ai pas d’autre secours que toi, et je vais risquer ma vie.
Depuis ma naissance, j’entends dire, dans la tribu de mes pères, que toi, Seigneur, tu as choisi Israël parmi toutes les nations, et que parmi tous leurs ancêtres tu as choisi nos pères, pour en faire à jamais ton héritage ; tu as fait pour eux tout ce que tu avais promis.
Et maintenant, nous avons péché contre toi, tu nous as livrés aux mains de nos ennemis, parce que nous avons honoré leurs dieux : tu es juste, Seigneur.
Et maintenant, notre dur esclavage ne leur suffit plus. Ils ont fait un pacte avec leurs idoles, pour abolir ce que ta bouche a promis, faire disparaître ton héritage, fermer la bouche de ceux qui te célèbrent, éteindre la gloire de ta maison et les feux de ton autel,
pour que s’ouvre la bouche des nations, que soient célébrés les mérites des faux dieux et qu’à jamais soit magnifié un roi de chair.
Ne livre pas ton sceptre, Seigneur, à ceux qui n’existent pas. Que nos ennemis ne se moquent pas de notre chute ; retourne contre eux leurs projets. Du premier de nos adversaires, fais un exemple.
Souviens-toi, Seigneur ! Fais-toi connaître au jour de notre détresse ; donne-moi du courage, toi, le Roi des dieux, qui domines toute autorité.
Mets sur mes lèvres un langage harmonieux quand je serai en présence de ce lion, et change son cœur : qu’il se mette à détester celui qui nous combat, qu’il le détruise avec tous ses partisans.
Délivre-nous par ta main, viens me secourir car je suis seule, et je n’ai que toi, Seigneur.
Tu connais tout et tu sais que je hais la gloire des impies, que je n’ai que dégoût pour la couche des incirconcis et celle de tout étranger.
Tu sais la contrainte où je suis, que j’ai du dégoût pour l’orgueilleux emblème qui est sur ma tête aux jours où je parais en public. Il m’inspire du dégoût comme un linge souillé, et je ne le porte pas les jours où je me repose.
Ta servante n’a pas mangé à la table d’Amane, ni honoré les banquets du roi, ni bu le vin des libations.
Ta servante n’a pas connu la joie depuis le jour de son élévation, si ce n’est auprès de toi, Seigneur, Dieu d’Abraham.
Ô Dieu, qui as pouvoir sur tous, écoute la voix des désespérés, délivre-nous de la main des méchants, et délivre-moi de ma peur ! »
(Livre d’Esther 4, 17L-Z)
(Source: ALETEIA)
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Mgr Audo, cardinal d’Alep, et Mgr Garmou, évêque chaldéen d’Iran, ont été reçus par le groupe d’études sur les chrétiens d’Orient à l’Assemblée nationale, le jeudi 2 juin. Jean-Frédéric Poisson, vice-président du groupe, revient dans Famille chrétienne sur cette rencontre et sur l’incapacité de la diplomatie française à défendre les chrétiens d’Orient. Extrait :
"[...] Depuis quelques années, la France a décidé de soutenir massivement les sunnites de la région. En faisant cela, elle les a aidés –passivement – à réaliser leur propre plan qui est de faire disparaître les chrétiens du Proche-Orient. L’Arabie-Saoudite, la Turquie et sans doute aussi les Qataris souhaiteraient qu’il n’y ait plus de chrétiens. C’est une grande différence avec les pays comme l’Egypte, le Liban ou bien la Syrie. Eux ont compris que la présence des chrétiens sur leur territoire était facteur de paix social et de diversité.
La France devrait donc revoir sa politique étrangère au Moyen-Orient…
Je considère qu’il faut remettre à plat nos alliances dans cette région du monde. Je pense que le chantage exercé par les Turcs est insupportable, que la duplicité des Saoudiens ou bien des Qataris l’est tout autant. Il faut mettre ces pays face à leurs responsabilités. Car ils portent une très grande responsabilité dans la situation actuelle et essayent de la faire endosser par l’Occident, en envoyant dans nos pays des centaines de milliers de migrants.
Pourtant, il serait préférable que ces pauvres personnes soient prises en charge près de chez eux pour retourner dans leurs villages rapidement une fois la crise résolue. Mais comme nous manquons de fermeté et de courage, la France ne dit rien.
Ne pensez-vous pas que les liens économiques de la France avec ces pays diminuent notre marge de manœuvre ?
Si c’est effectivement le cas, alors c’est un drame. Je pense que les valeurs de civilisation sont des valeurs supérieures aux balances commerciales extérieures. Si le changement de notre diplomatie doit nous faire perdre quelques milliards de parts de marché, tant pis ! Les coûts sociaux, politiques et symboliques que représente le fait de toujours tout céder aux pays sunnites sont très supérieurs aux bénéfices commerciaux que nous en tirons aujourd’hui. [...]"
source
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Interfaith Symposium on Creation and the Man as its Guardian
by ORTHODOXY COGNATE PAGE on JUNE 7, 2016
in FEATURED NEWS, NEWS
The Albanian Orthodox Church – May- June 2016
In the wake of the long cooperation between “Resurrection of Christ” Theological Academy and “Mother of Good Counsel” Romano-Catholic Seminary, the Department of Islamic Studies at the University of Beder joined the interfaith symposium held on May 12, at the premises of the Academy, in the New Monastery of Saint Vlash on the theme: “Creation and Man as its Guardian.”
There were present at the event His Eminence Ilia Ketri, Bishop of Philomel in the United States, His Eminence Nikolla, Metropolitan of Apollonia and concurrently Director in Charge at the Theological Academy as well as prof. dr. Fredinand Gjana, the Rector of Beder University, Don Mario Imperatori, the Dean of the Roman Catholic Seminary, and also professors and students from the three theological schools.
First there was a reception which took place at the premises of the Theological Academy and then the participants moved to the conference room at the Holy Myrrh-bearing Skete. After the welcoming speech held by His Eminence Nikolla and the welcoming word of His Eminence Ilia, two other greetings followed by Prof. Dr. Gjana and Don Mario. In this symposium there were three presentations, one from each participating school, presented by the respective speakers.
The first speech was entitled “Creation as the Main Argument for the Existence of God”, and it was held by Mr. Veton Tulla, a lecturer at the University of Beder. Then another lecture continued on the topic: “Providence of Nature for a Real Breakthrough” by Don Lorenzo Rossetti, professor at the Roman-Catholic Seminary. While Mr. Nathan Hoppe, professor at “Resurrection of Christ” Theological Academy, delivered the lecture “Creation as A Communion with God”. The symposium ended with questions and discussions about topics that were referred.
It was a worth-attending event, as the participants claimed, because it allowed the mutual recognition and brought to attention the common points of the three religions, as well as the respective viewpoints of each religious group regarding theological issues and more specifically in relation to creation and the role of man in it which was also the theme of the symposium. Also, the event allowed representatives of the three theological schools and mainly students to exchange their concepts and knowledge of theology as well as their respective beliefs.
Finally, all participants in the symposium had lunch together at the canteen of the Theological Academy with the common hope that activities of this kind would be organized again in the future.
Translated by: Juljana Kodheli
Source:
For though they had done ten thousand things, the munificence were of grace, that in return for services so small and cheap, such a heaven, and a kingdom, and so great honor, should be given them.
(St Jean Chrysostome)
St John Chrysostom
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Après la pantomime de Verdun, le président piétine à nouveau la mémoire de 14-18 en boudant les commémorations de la bataille de la Somme, au cours de laquelle plus de 200 000 soldats du Commonwealth périrent en héros.
Tombes britanniques dans la Somme. Sipa. Numéro de reportage : 00753708_000014.
On était encore bouche bée de la manière dont le centenaire de la bataille de Verdun avait été commémoré le dimanche 29 mai qu’une information relayée par France 3 Picardie est passée quasi inaperçue : François Hollande ne participera pas aux commémorations de la bataille de la Somme qui auront lieu le 1erjuillet prochain. La raison de cette absence serait, toujours selon France 3 Picardie, l’absence de la reine d’Angleterre qui, faut-il le rappeler, vient de fêter ses 90 ans.
Pourtant, de nombreux chefs d’Etat sont attendus pour cette cérémonie car, si pour les Français la plus grande bataille de la première guerre mondiale est Verdun, pour les pays du Commonwealth, c’est la Somme.
Dans cette terrible bataille plus d’hommes sont tombés qu’à Verdun, ce qui veut tout dire. Les troupes du Commonwealth y ont perdu en cinq mois de combats 203 000 hommes, les Français 66 000 (163 000 à Verdun) et les Allemands 170 000 (143 000 à Verdun). On comprend mieux en lisant ces chiffres l’importance de cette bataille pour les Britanniques, Canadiens, Néo-Zélandais, Australiens ou Sud-Africains.
Le 1er juillet 1916, jour de l’offensive alliée, est le jour le plus meurtrier de toute l’histoire militaire britannique puisque ce jour là, plus de 19 000 « Tommies » ont laissé leur vie sur le champ de bataille. Le régiment royal de Terre Neuve, composé de Canadiens, perdit le même jour 801 de ses hommes sur 865, ce qui fait un taux de perte de 92%…
La moindre des choses serait, puisqu’il n’est pas encore trop tard, que le président de la République se rende à Thiepval, lieu des commémorations comme il s’est rendu à Verdun pour rendre hommage à nos alliés qui ont perdu plus d’un million d’hommes à nos côtés dans cette terrible guerre. Finalement, qu’importaient l’Alsace et la Lorraine à l’Australien de Sydney, au Néo-zélandais d’Auckland, au Sud-Africain de Durban, au Canadien de Montréal ou à l’Ecossais de Glasgow ?
Après les attentats du 13 novembre, alors que l’équipe de France de football devait aller jouer à Wembley contre l’Angleterre, le stade britannique fut pavoisé aux couleurs de la France et de la devise « liberté, égalité, fraternité ». Le Premier ministre David Cameron et le prince William étaient même venus déposer des gerbes de fleurs au bord de la pelouse avant de chanter avec le public pour qui les paroles défilaient sur le tableau d’affichage La Marseillaise.
On a senti ce soir-là une empathie et un soutien magnifiques de l’autre côté de la Manche qui fit chaud au cœur en ces jours de deuil. Aussi, on aimerait que la France ne brille pas par son ingratitude le 1er juillet prochain en mémoire de ces hommes venus du bout du monde mourir pour nous.
On nous parle toujours du fameux « devoir de mémoire », il serait bon cette fois-ci d’y ajouter un devoir de présence…
source
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German Recognition of Armenian, Assyrian Genocide: History and Politics
Assyrian International News Agency
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German Recognition of Armenian, Assyrian Genocide: History and Politics
By Miryam A. Abraham
2016-06-06 21:07 GMT
German lawmaker vote on the Armenian, Assyrian genocide resolution on June 2, 2016. ( AINA)Berlin (AINA) -- By an overwhelming majority, the German parliament (Bundestag) passed a symbolic and long overdue resolution on Thursday, June 2, 2016, recognizing the 1915 massacre of Armenians by the Ottoman government as a genocide. In its main part, the resolution also explicitly acknowledges that Assyrians (also referred to as Syriacs, Chaldeans or Aramaic-speaking Christians) were affected by the deportations and massacres as well. The importance of this is that the German Empire was the principal military ally of the Ottoman Empire during World War I and was, through its diplomatic network, well aware of the events taking place in Anatolia. With this week's decision, Germany joins more than 20 countries worldwide which have already officially declared the horrific events of 1915 a genocide, including France, Canada, and Russia.
Related: Assyrian Genocide 100: 1915-2015
The issue is bound to create tensions between Germany and Turkey, especially since Germany and the EU are dependent upon Turkey in the current migrant and refugee crisis. Turkey withdrew its ambassador to Germany "for consultations" barely two hours after the decision. But despite protests from Turkish leaders and Turkish associations in Germany, German lawmakers voted nearly unanimously for the resolution. Only one member of parliament, a member of German Chancellor Angela Merkel's Christian Democratic Party, voted against it, while one other MP abstained.
Not Binding, But Symbolically Important
This is not the first time German parliamentarians have tried to take a vote on this sensitive issue. Originally, the vote had been scheduled to take place on the 100th anniversary of the genocide in 2015. But since German Chancellor Merkel and her allies in parliament feared a negative impact on German-Turkish relations, the issue was postponed repeatedly. Still, it gained important political impetus last year, when two of the highest German politicians addressed the events of 1915 and referred to them as genocide.
Assyrians, Armenians and Pontic Greeks in front of the Bundestag on June 2, 2016. ( Abut Can/AINA)In a speech dedicated to the commemoration of the century-old events on April 23, 2015, Federal President Joachim Gauck emphasized that "the fate of the Armenians exemplifies the history of mass exterminations, ethnic cleansing, expulsions, and yes, genocide, which marked the 20th century in such a horrific way. But he also explicitly referred to the Assyrians and Pontic Greeks, stressing that they, too, fell victim to mass expulsions and systematic mass killings aimed at creating an ethnically and religiously homogenous Turkish state.
The following day, on April 24, 2015, the German Bundestag held a debate on this topic without passing a resolution. On this occasion, Dr. Norbert Lammert, President of the German parliament, explained that the killings of 1915 clearly amounted to genocide and that the German Empire, a principal ally of the Ottoman Empire, was aware of the crimes committed by its partner in arms, but chose to place its military alliance above the rescue of human lives. During the debate, speakers from all parliamentary parties joined Lammert in declaring the killings a genocide and almost all of these speakers explicitly named the Assyrian Christians as victims of this genocide.
A resolution was then supposed to be passed last October, but it was delayed. In a short debate in the German Bundestag in February 2016, the chairman of the opposition Green Party, Cem Oezdemir, urged for a joint resolution on the issue. Finally, this week, Merkel's conservative bloc, the center-left Social Democrats and the Green Party were able to put up a resolution (see translation below) for vote in the German Bundestag, which uses the term genocide in the headline and several times in the text.
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The resolution clearly recognizes the planned expulsions and killings of Armenians and "Aramean/Assyrian and Chaldean Christians" as a genocide of the 20th century. Quoting Federal President Gauck's speech from the year 2015:
The German Bundestag pays tribute to the victims of expulsion and massacres, which were committed against the Armenians and other Christian minorities of the Ottoman Empire and which began over a century ago. It deplores the actions of the former Young Turk government, which led to an almost complete annihilation of the Armenians in the Ottoman Empire. Members of other Christian ethnic groups, especially Aramean/Assyrian and Chaldean Christians, were affected by deportations and massacres as well. By order of the Young Turk regime, the planned expulsion and extermination of over a million ethnic Armenians began in the Ottoman city of Constantinople on April 24, 1915. Their fate exemplifies the history of mass extermination, ethnic cleansing, expulsions, and yes, of genocides, which marked the 20th century in such a horrific way.
Furthermore, the resolution acknowledges the role of the German Empire and its indirect involvement in the 1915 killings. During World War I, the German Empire, led by Kaiser Wilhelm II, was allied with the Austro-Hungarian Empire and the Ottoman Empire against Britain, France and Russia. The Bundestag now recognized the failure of the German Empire to act on information it had at that time about the atrocities:
The Bundestag regrets the inglorious role of the German Empire, which, as a principal ally of the Ottoman Empire, did not try to stop these crimes against humanity, despite explicit information regarding the organized expulsion and extermination of Armenians, including also from German diplomats and missionaries.
Besides addressing the horrific crimes committed in 1915 by the Ottoman government, parliamentarians also pointed out that Christians in the region are still facing persecution and expulsions. Cem Oezdemir, a driving force behind the joint resolution, stated:
When we look into the region, we see that Christians are being persecuted again -- in Iraq, in Syria and also in Turkey. The places those Armenians arrived at who survived the deportation marches are located in the middle of war zones, for example Aleppo and Deir al-Sor. After we in this parliament have been commending the restructuring of churches in Turkey for many years, churches are now being nationalized and closed again. Priests can de facto not be trained as clergymen anymore. (...) As a person with Sunni-Muslim origins, I am gravely concerned about the East-Christendom. Christian communities are threatened with extinction in the cradle of Christianity of all places.
However, German lawmakers were well aware of the sensitivity of this issue and its potential impact on German-Turkish relations. During the debate, several speakers stressed that they did not want to point a finger at the current Turkish government, but that they rather want to bolster reconciliation efforts between Turkey and Armenia. In this regard, Oezdemir explained:
I want to say to our Turkish friends: This is not about pointing fingers or claiming moral authority. We are not introducing this motion, because we feel morally superior or because we want to intervene in foreign affairs, but because this constitutes a part of our German history.
Merkel's Dilemma and Turkish Reactions
Just how sensitive the issue of the Armenian and Assyrian genocide is in German-Turkish relations is highlighted by the absence of German Chancellor Merkel and two of the most senior Social Democratic ministers during the debate. Chancellor Merkel, Vice-Chancellor Sigmar Gabriel, and Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier did not attend the vote, stating prior government business in Germany or abroad as reason.
But in fact, the resolution comes at a delicate time for Angela Merkel, who is relying on Turkey in order to handle current political challenges. Turkey is not only a crucial NATO partner, but also especially important to Germany and its European partners in order to slow down the flow of migrants to Western Europe. A new EU-Turkey deal aimed at stopping the illegal flow of refugees from Turkey to the European Union was championed by Angela Merkel earlier this year.
In the run-up to the debate, Turkish President Recep Tayyip Erdogan had warned Angela Merkel that the resolution would damage "bilateral, diplomatic, economic, trade, political and military" relations with Turkey. Turkey has always rejected the use of the term genocide to describe the events of 1915/1916, denying there was a systematic attempt to destroy the Christian population and further denying that there were any such orders from the Ottoman authorities.
As an immediate response to the vote, Turkey withdrew its ambassador to Germany only two hours after the decision. In an interview on June 4, 2016, President Erdogan questioned how Angela Merkel had not been able to prevent her party from voting in favor of the resolution, saying "Now I am asking myself: how will leading German politicians be able to personally face me and our prime minister after such a decision?"
President Erdogan did not exclude the possibility of sanctions against the Federal Republic of Germany.
The resolution also sparked harsh reactions among other Turkish politicians. Turkey's Deputy Prime Minister Numan Kurtulmus tweeted on Thursday:
It is a historic mistake for the German Parliament to accept some 'distorted and unfounded' allegations as 'genocide'. German Parliament accepting this resolution is unbecoming of the friendship between Turkey and Germany. This issue is one that needs to be resolved by people of science and historians, not one to be solved by politicians of parliaments.
Turkish Foreign Minister Mevlut Cavusoglu also reacted to the German resolution via Twitter:
The way to close the dark pages in your own history is not by besmirching the history of other countries with irresponsible and groundless parliamentary decisions.
In a rare display of unity, three of Turkey's political parties, including the ruling AKP, issued a joint statement condemning the decision:
This decision which is against history and the future will no doubt have an impact on German-Turkish relations and will damage bridges of friendship between the two countries.
However, both President Erdogan and Prime Minister Binali Yildirim said that Turkey would not terminate the EU-Turkey deal over this issue. Also, Turkey has withdrawn its ambassadors from other countries whose parliaments or governments have recognized the genocide in the past, but has quietly returned them to their posts a few months later.
Here is the full text of the German resolution on the Turkish Genocide of Armenians and Assyrians in 1915-1918
Motion by the parliamentary groups of CDU/CSU (Christian Democratic Union/Christian Social Union), SPD (Social Democratic Party), and BUNDNIS 90/DIE GRUNEN (The Green Party)
Remembrance and commemoration of the genocide of the Armenians and other Christian minorities in the years 1915 and 1916
The Bundestag is requested to adopt the following motion:
I. The German Bundestag notes:
The German Bundestag pays tribute to the victims of expulsion and massacres, which were committed against the Armenians and other Christian minorities of the Ottoman Empire and which began over a century ago. It deplores the actions of the former Young Turk government, which led to an almost complete annihilation of the Armenians in the Ottoman Empire. Members of other Christian ethnic groups, especially Aramean/Assyrian and Chaldean Christians, were affected by deportations and massacres as well.
By order of the Young Turk regime, the planned expulsion and extermination of over a million ethnic Armenians began in the Ottoman city of Constantinople on April 24, 1915. Their fate exemplifies the history of mass extermination, ethnic cleansing, expulsions, and yes, of genocides, which marked the 20th century in such a horrific way. We are aware of the uniqueness of the Holocaust, for which Germany bears guilt and responsibility.
The Bundestag regrets the inglorious role of the German Empire, which, as a principal ally of the Ottoman Empire, did not try to stop these crimes against humanity, despite explicit information regarding the organized expulsion and extermination of Armenians, including also from German diplomats and missionaries. The commemoration of the German Bundestag is also an expression of particular respect for the probably oldest Christian nation on earth.
The German Bundestag reaffirms its decision of 2005 (Printed matter 15/5689), which was dedicated to the commemoration of the victims as well as to the historical reappraisal of the events and which aimed at contributing to the reconciliation between Turks and Armenians. During the debate on the centenary commemoration day on April 24, 2015, in the German Bundestag, speakers of all parliamentary groups and in particular the Federal President, on the eve of the debate, condemned the genocide committed against the Armenians, commemorated the victims and called for reconciliation. The German Empire bears partial complicity in the events.
The Bundestag commits to the special historical responsibility of Germany. This includes supporting Turks and Armenians in overcoming old divisions and seeking paths of reconciliation and understanding. This reconciliation process has come to a halt in the past few years and urgently needs new impulses.
German Bundestag, Printed matter 18/8613 -- Translation by Abdulmesih BarAbraham & Miryam A. Abraham
With its commemoration of the unimaginably cruel crimes, the German Bundestag honors not only their victims, but also all of those in the Ottoman Empire and the German Empire, who, over 100 years ago, under difficult circumstances and against the resistance of their respective government, devoted themselves to the rescue of Armenian women, children and men.
In order to deal with the history of ethnic conflicts in the 20th century, school, university, and political education in Germany need to re-analyze the expulsion and extermination of Armenians by including the issue in curricula and teaching materials and by passing it on to future generations. The federal states play a particularly important role in this process.
The German Bundestag also considers the commemoration of the Armenian victims of the massacres and displacement, while taking into account the German role and its presentation to fellow citizens of Turkish and Armenian origin, a contribution to integration and peaceful coexistence.
The German Bundestag also welcomes the increasing number of initiatives and contributions in the field of science, civic society, art and culture in Turkey, which aim at the reappraisal of the crimes against the Armenians and the reconciliation between Armenians and Turks.
The German Bundestag encourages the Federal Government to continue to pay attention to the commemoration and reappraisal of the expulsions and massacres of the Armenians of 1915. Furthermore, the German Bundestag welcomes any initiative aimed at boosting and supporting this concern.
Germany's own historical experience shows how difficult it is for a society to face the dark chapters of its own past. However, a honest appraisal of history is the most important basis for reconciliation within a society as well as with others. A distinction has to be made between the guilt of the perpetrators and the responsibility of those alive today. The remembrance of the past also reminds us to stay alert and to prevent that hatred and destruction threaten people and nations over and over again.
The German Bundestag recognizes the attempts undertaken since 2005 by the representatives of Armenia and Turkey to come together on issues of memory and the normalization of inter-state relations. Still, the relationship between the two states is contentious and marked by mutual distrust. Germany should help Turks and Armenians to come closer to one another. A constructive analysis of history is essential for a common understanding in the present and in the future.
The easing of tensions and the normalization of relations between the Republic of Turkey and the Republic of Armenia are also important for the stabilization of the Caucasus region. In context of the EU neighborhood policy and due to its historical role in the German-Armenian-Turkish relationships, Germany sees itself in a particular responsibility in this regard.
II. The German Bundestag calls upon the Federal Government:
- to continue to contribute to a broad public discussion about the expulsion and almost complete annihilation of the Armenians in 1915/1916 as well as the role of the German Empire, based on the spirit of the debate of the German Bundestag on April 24, 2015 on the occasion of the centenary commemoration,
- to encourage the Turkish side to openly deal with the former expulsions and massacres in order to establish the necessary foundation for a reconciliation with the Armenian people,
- to continue to advocate historic reappraisal in order to achieve rapprochement, reconciliation and a forgiveness of historical guilt between Turks and Armenians,
- to continue supporting scientific, civic and cultural activities in Turkey and in Armenia, which serve the exchange and historic revision between Turks and Armenians, and to sponsor them within budgetary capacity,
- to actively support the reappraisal of historical events by Turkey and Armenia as a first step to reconciliation and the long overdue improvement of Turkish-Armenian relations by, for example, providing scholarships for scientists or support for civic society initiatives from both countries who are engaged in this context,
- to encourage Turkish and Armenian government representatives to pursue the normalization of the bilateral relations between both countries,
- to encourage the Turkish and the Armenian government to ratify the Zurich protocols signed in 2009, which stipulate a commission for the scientific study of the historic events, the resumption of diplomatic relations and the opening of the shared border,
- to advocate that the recently started preservation of the Armenian cultural heritage is continued and intensified in the Republic of Turkey,
- to continue to support, within budgetary possibilities, German initiatives and projects in science, civil society and culture which deal with the analysis of the events of 1915/1916.
Berlin, May 31, 2016
Volker Kauder, Gerda Hasselfeldt and Parliamentary Group Thomas Oppermann and Parliamentary Group G�ring-Eckardt, Dr. Anton Hofreiter and Parliamentary Group
Justification
The annihilation of the Armenians in the Ottoman Empire during World War I was the largest and most serious calamity in the several thousand-year old history of the Armenian people. According to independent estimations, over a million Armenians fell victim to deportations and mass killings. Numerous independent historians, parliaments and international organizations consider the expulsion and extermination of Armenians a genocide. The commemoration of these expulsions and massacres in addition to religion and language is therefore a central part of the identity of these people.
The German Bundestag also commemorates the events in the context of the current remembrance of World War I. The German Empire was a principal military ally of the Ottoman Empire. The former government of the German Empire was informed about the persecution and murder of the Armenians, but remained inactive. The Federal Republic of Germany considers it a responsibility to promote the reappraisal of this crime and to keep its memory alive.
Contrary to the facts, Turkey denies to this day that the expulsion, persecution and murder of Armenians was based on systematic planning or that the mass extermination during the resettlement measures and the massacres committed were intended by the Ottoman government.
Overall, the extent of the massacres and deportations is still doubted in Turkey. However, there are also opposing tendencies. In 2008, there was reason to hope for a Turkish-Armenian rapprochement when the presidents of both countries jointly attended a soccer game and thus demonstrated their willingness for further discussions. The foreign ministers of both countries signed a common
protocol in 2009, which, among others, stipulated the establishment of a commission that should investigate the history in a scholarly manner. But until today, neither of the two parliaments has adopted this protocol.
A reconciliation between the two nations is only imaginable if the events that occurred 100 years ago are fundamentally clarified and the facts are not denied any longer. This requires that scholars and journalists in Turkey, who deal with the history of the expulsion and murder of Armenians, can work freely and without fear of reprisals. There are already numerous initiatives in Turkey which deal with the historic revision of the massacres. For some years, the issue has been discussed in the Turkish public in an increasingly controversial manner. These developments are to be welcomed as well as cross-border civil society projects that have been financially supported by the [German] Foreign Office for many years.
The German Empire, as principal military ally of the Ottoman Empire, was also involved in these operations. From the start, both the political and the military leadership of the German Empire was informed about the persecution and killing of Armenians. When the Protestant theologian Dr. Johannes Lepsius presented the results of the research he had carried out in Constantinople during July/August 1915 to the German Reichstag on October 5, 1915, the entire topic was placed under censorship by the German Imperial Government. His "Report on the Situation of the Armenian People in Turkey", which he had directly sent to the members of the Reichstag in 1916, was also banned and confiscated by the German military censorship and handed over to the members of the parliament only after the end of World War I in 1919. Despite urgent petitions by many German personalities from science, politics and the churches, including by politicians such as Philipp Scheidemann, Karl Liebknecht or Matthias Erzberger, and prominent public figures from the Protestant and Catholic Church, such as Adolf von Harnack and Lorenz Werthmann, the German Imperial Government refrained from putting effective pressure on their Ottoman ally.
The files of the [German] Foreign Office, which are based on reports of German ambassadors and consuls in the Ottoman Empire, also document the planned implementation of the massacres and expulsions. They constitute the most important government record of the events of that time. The [German] Foreign Office already made these files available many years ago. In 1998, a complete set of the files on Microfiche was delivered to Armenia. Turkey subsequently also acquired a set.
Translated from German by Abdulmesih BarAbraham and Miryam A. Abraham.
Miryam A. Abraham has a bachelor degree from the University of Passau in Governance and Public Policy and is now a master student in International Relations at the Technical University of Dresden. She attended the German Bundestag debate on June 2, 2016, in Berlin.
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" l'arabisation" du Liban, de l'Egypte, de la Perse etc...,favoriser celle de notre pays ? Et au nom de quoi ?...
FIGAROVOX/ENTRETIEN - La langue arabe pourra être choisie, comme l'anglais, l'italien ou le turc comme langue vivante 1 dès le CP. Pour Jean-Paul Brighelli, l'Etat fera appel à des enseignants envoyés par les pays avec lesquels nous avons des conventions.
Jean-Paul Brighelli est enseignant à Marseille et essayiste. Spécialiste des questions d'éducation, il est ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Saint- Cloud, et a enseigné les lettres modernes en lycée et à l'université. Il est l'auteur de La fabrique du crétin (2005, Jean-Claude Gawsewitch éditeur).
Son dernier livre, Voltaire ou le Jihad, le suicide de la culture occidentale, vient de paraître aux éditions de l'Archipel.
FIGAROVOX. - La langue arabe pourra être choisie comme langue vivante 1 dès le CP au même titre que l'anglais, le portugais, l'italien, l'espagnol, l'allemand, le turc ou le serbe par exemple. Que cela vous inspire-t-il?
Jean-Paul BRIGHELLI. - Il faudrait savoir : soit l'anglais est essentiel dans le monde économique contemporain, comme on nous le serine sans cesse, soit n'importe quelle langue est susceptible d'être enseignée concurremment au français — et sans doute faudrait-il enseigner d'abord le français, dont la disparition est programmée depuis vingt ans par les eurocrates béats et les pédagogues complices. Mais l'arabe ou le turc, enseignés aux tout-petits dans le cadre de l'ELCO, ne sont pas n'importe quelle langue, et elles ne sont pas enseignées par n'importe qui.
Depuis les années 1970, des accords bilatéraux nous lient aux pays d'origine, qui envoient leurs propres formateurs — et on imagine sans peine ce que sont aujourd'hui les formateurs expédiés en France ...
Ce n'est plus de l'apprentissage linguistique ou culturel, c'est du bourrage de crâne.
«Si les professeurs ne sont pas en mesure de le faire, nous ferons appel à des professeurs étrangers comme pour d'autres langues», a déclaré Najat-Vallaud Belkacem. Quelles peuvent être les conséquences d'une telle mesure?
Des enseignants d'arabe littéraire, il y en a très peu — quatre postes à l'agrégation de la discipline cette année, et autant au CAPES: cela donne une idée de la demande actuelle.
On fera donc appel à des bonnes volontés, ou on titularisera les enseignants envoyés par les pays avec lesquels nous avons des conventions.
Enseigner l'arabe ou le turc dès les petites classes, et le faire enseigner par des gens qui ne seront pas passés par le filtre des concours républicains, c'est un risque. (...)
Ce qui se prépare sous couleur d'ouvrir le choix linguistique — au moment même où la réforme du collège détruit ce choix dès la Sixième, et barre l'accès à tout ce qui n'est pas anglais à des centaines de milliers de collégiens à la rentrée prochaine —,
c'est la communautarisation du pays, l'éclatement en tribus antagonistes: on le voit bien avec les aberrantes déclarations de Benzema ou Debouzze sur le «racisme» supposé de Deschamps en particulier et du pays en général.
À terme, la guerre civile.
Voilà ce qui est en germe dans les décisions partisanes de Mme Vallaud-Belkacem, si nous n'y prenons garde.
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C'est la quatrième fois en un an que le Premier ministre israélien rencontre le président Vladimir Poutine. L'objectif : rendre le ciel syrien plus sûr et éviter que les aviations russes et israéliennes ne se tirent dessus par erreur.
Les visites officielles de Benjamin Netanyahu à Moscou deviennent de plus en plus fréquentes, signe que la communication est bonne entre les deux pays.
La rencontre a pour objet initial la célébration de 25 ans de liens diplomatiques bilatéraux entre les deux pays, mais c'est surtout sur la guerre en Syrie que l'on attend les deux pays. Vladimir Poutine et Benjamin Netanyahu devraient travailler à l'application des arrangements conclus lors de leur précédente rencontre du 21 avril dernier. A savoir la mise en place d'une coordination militaire destinée à éviter des affrontements entre avions israéliens et russes dans l'espace aérien syrien. Un espace aérien zébré par les avions de tous les pays qui interviennent en Syrie, ce qui multiplie les risques de tirs accidentels.
Car l'aviation israélienne aussi est active en Syrie : avant sa dernière visite en Russie, M. Netanyahu avait admis, pour la première fois, qu'Israël avait attaqué des dizaines de convois d'armes en Syrie destinés au Hezbollah.
Par ailleurs, et malgré une neutralité affichée, Israël reste défavorable au gouvernement syrien de Bachar el Assad, à l'image de la coalition occidentale dont fait partie la France, tandis que l'aviation russe soutient l'armée régulière syrienne au sol, l'Armée syrienne arabe (SAA).
La campagne aérienne de bombardements russe en appui aux troupes aux sol de la SAA, et à la demande du gouvernement syrien, a débuté le 30 septembre dernier. Les frappes répétées ont, depuis, considérablement affaibli les positions de Daesh en Syrie avec notamment, la libération de la ville de Palmyre le 27 mars et la destruction des circuits d'exportation de pétrole de Daesh, privant le quasi-Etat terroriste d'une de ses sources de financement vitales.
Plus largement, mais toujours en lien avec la guerre en Syrie qui déstabilise l'ensemble du Moyen-Orient, le Bureau du Premier ministre israélien indique que les «deux dirigeants s'entretiendront également de des dossiers régionaux dont ceux ayant trait à la lutte contre le terrorisme international [...] et le processus diplomatique entre Israël et les Palestiniens».
SOURCE
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Syriac is a dialect of Aramaic
that was once an international language used throughout much of the eastern world. Syriac travelled east from the Fertile Crescent and Mesopotamia via merchants and missionaries along the Silk Road.
Syriac inscriptions range geographically from Lebanon and Syria, Turkey, through to Iraq, Iran, south to India, and east to Inner Mongolia and China. These inscriptions are generally original compositions, some written in poetic metre, expressing Christian concepts and ideas.
Dates for Syriac inscriptions range from the first century to the twenty-first century A.D. Dating systems include Seleucid (Hellenistic Greek), Gregorian (Christian), and sometimes Hegira (Islamic). The extensive geographical and chronological breadth of the inscriptions make them valuable to scholars working in areas such as Late Classical Antiquity; Near, Middle, and Far Eastern Studies; Medieval and Renaissance Studies; Art History; Philosophy (Western and Eastern); and Religious Studies.
(Source:Drs Gewargis Acis )
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Moscou soutient les recommandations de la mission de surveillance de l'Onu selon lesquelles Kiev doit arrêter les tortures et les enlèvements de ses services spéciaux.
"D'un rapport à l'autre, l'image réelle des actions illégales des services spéciaux ukrainiens devient de plus en plus évidente. Maintenant, c'est l'Onu qui évoque l'existence de prisons secrètes dans le pays où le Service de sécurité ukrainien (SBU) enferme des gens kidnappés et les torture", lit-on dans le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
Selon le ministère, de nombreux faits de violation des droits de l'homme de la part des forces ukrainiennes et des troupes engagées restent sans investigation et les coupables ne sont pas punis".
The Church is One!
In the name of the Father, and of the Son, and of the Holy Spirit. Amen.
I am Father Peter Farrington, a priest of the Patriarchal Diocese of the Coptic Orthodox Church, living and serving in the UK. In this video I want to begin to speak about the characteristics of the Church which are described for us in the Creed of Nicaea-Constantinople, and which are foundational for our Orthodox understanding of the Church. These characteristics are found in the passage in the Creed which says…
We believe in One, Holy, Catholic and Apostolic Church.
In this video I am going to consider that the Church is One. What does this oneness mean? What was the intention of the Fathers of the Councils in describing the Church in such a way? How should our understanding of the Orthodox doctrine of the Church as being One influence our thinking?
The teachings found in the Creed are dogmatic statements. They are theological definitions with particular meanings which are non-negotiable. They are not open to a wide variety of personal opinions. There are aspects of the Orthodox Faith which do remain rather loosely defined, or even where there is no particular and authoritative definition. There are aspects of the Orthodox Faith which remain a matter of humility and silence in the face of mystery. But the Creed is intended to explain, describe and define that which has always and everywhere been believed and confessed as the Orthodox Faith.
Nor does the Creed create some new faith and introduce novel ideas. On the contrary the intention of those who framed it in these words was entirely to express with clarity what had always been believed and taught in the Church from the beginning. To be Orthodox is to hold this faith and none other. Indeed, the Orthodox Church has always insisted that to be Christian requires the confession of this faith and none other.
The oneness, or unity, of the Church is not a human aspiration but it is a theological reality. This means that it is rooted in the divine life of the Holy Trinity and is not simply an expression of a human organizational structure. God is one, yet the unity of God is expressed in the three divine persons who share the same divine nature. The unity of the Holy Trinity is not one of will, or of emotion, or of organization, as if there were three Gods who had come together to work as a team. On the contrary the unity of the Holy Trinity is found in the one divine nature which is shared by the three divine persons.
The Church, as the Body of Christ, is not essentially a human organization that could take any number of forms, or be based on a variety of uniting opinions, as if it was a sports club, or a student’s society at a university. It is a divine-human organism, a living community that has its origins and its essence in the activity of God not that of man, and which is given life and being by the presence and divine power of the Holy Spirit. It is the place where men and women are united with God, and are transformed and renewed by the divine presence of the Holy Spirit, so that they are formed by the Spirit into the divine-human Body of Christ. Not that we cease to be of human nature as God has made us, but so that our human nature, united to the divine presence in the Church, is glorified and gives glory to God, and is built by God, by the Holy Spirit, into the eternal Temple of God made of living stones.
Our Lord Jesus Christ himself speaks of this unity of the Church as an expression of the unity of the Holy Trinity. In John 17 he says…
Holy Father, keep them in your name, which you have given me that they may be one even as we are one.
St Cyril speaks of this passage in his commentary on the Holy Gospel of St John. He explains that this passage is speaking of the unity which not only was the will of Christ for those who believed, but also came about in the life of the Church from the beginning. He says…
The Lord Jesus wishes the disciples to be kept in a unity of mind and purpose, being merged, as it were, with one another in soul and spirit and in the bond of brotherly love; so as to be linked together in an unbroken chain of affection, so that their unity may be perfected so that it resembles the natural unity which exists between the Father and the Son.
There are lots of other passages in the New Testament which describe this same spiritual unity. St Cyril refers to some of them in his commentary. In the Acts of the Apostles the early Church is described as being of one heart and soul in the unity of the Holy Spirit. And a little later in the Gospel of St John our Lord Jesus speaks of this unity again, saying…
The glory that you have given me I have given to them, that they may be one even as we are one, I in them and you in me, that they may become perfectly one, so that the world may know that you sent me and loved them even as you loved me.
Our Lord is not speaking of an organizational unity, or an agreement brought about by human effort, but of a spiritual unity brought about by the Holy Spirit in which a perfect unity of love and life is expressed, a unity which reflects the natural and divine union between the Father and the Son.
St Cyril explains what this means when he says…
This is what St Paul meant, when he said: One body and one Spirit; for we who are many are one body in Christ, for … we have all received the anointing of one Spirit, that is, the Spirit of Christ. Since they were to be one body, and share in the same Holy Spirit, He desires His disciples to be preserved in a unity of spirit which nothing could disturb, and in an unbroken singleness of mind.
If anyone supposes that the disciples are united as the Father and the Son are One, not merely in Substance, but also in purpose (for the holy Nature of God has one Will, and one and the same purpose altogether) he will not be wide of the mark.
What do we learn from St Cyril? It is that the unity of the Church is established by receiving the same Holy Spirit, and this unity is expressed in having the same purpose and singleness of mind and will, just as the Father and the Son share the same purpose and mind and will.
This is a theological truth. It is a dogma. It is non-negotiable, expressing a spiritual reality that cannot be denied by those of us who are Orthodox. It is the substance of that phrase in the Creed, which we recite at every Liturgy and in our daily prayers, saying…
We believe in One Church.
This unity, as our Lord Jesus and the Fathers of the Church explain, is not a unity of friendship, or affection, being brought about by our own feelings, emotions and opinions. It is a unity brought about by the Holy Spirit and expressed in a unity of belief, life and purpose among those who have received the Holy Spirit.
Of course it is good and necessary to have a human unity with others in many different circumstances, at work, at school, in clubs and societies, even in our service to the local community. But this is not the same unity of which the Creed speaks, and for which our Lord Jesus Christ prays. This spiritual unity which establishes the one Church is found in the presence of the Holy Spirit. It is the gift of God, transforming those who participate in this Spirit of God.
If the presence of the Holy Spirit leads to unity and establishes one Church then we will want to ask where this one Church is. In modern times it has been suggested that the one Church is composed of all those who have some belief in Jesus Christ, or consider that they are following his teachings. This is not what the early Church understood when they spoke of believing in one Church. We have already seen that St Cyril understood this unity as reflecting a common confession of faith. Indeed the New Testament speaks of the members of the Church as having one mind.
St Paul speaks in several places of those who hold to different teachings than those he has preached. He says…
After warning a heretic, or someone who holds different opinions, once or twice, have nothing more to do with him.
And to the Galatians he speaks very strongly saying…
I am astonished that you are so quickly deserting him who called you in the grace of Christ and are turning to a different gospel— not that there is another one, but there are some who trouble you and want to distort the gospel of Christ. But even if we or an angel from heaven should preach to you a gospel contrary to the one we preached to you, let him be accursed. As we have said before, so now I say again: If anyone is preaching to you a gospel contrary to the one you received, let him be accursed.
What is St Paul saying? He is not speaking of those who teach a different message and suggesting that they also are part of the Church. He does not say that we should receive everyone who speaks of Jesus as if they were also of the Church. On the contrary, he warns that those who teach something else are presenting a false Gospel and are to be anathema. It is difficult to imagine a harder sentence.
And even St John, in one of his letters, writes…
They went out from us, but they were not of us; for if they had been of us, they would have continued with us. But they went out, that it might become plain that they all are not of us.
None of this gives us any justification for the modern idea that everyone can be called a Christian, and a member of the Church whatever they believe. It could not be clearer. It is possible to preach another Christ and another Gospel, and these are a false Christ and a false Gospel. The theological and dogmatic basis of the Christian Faith; that which has been believed from the very beginning until the present time, requires us to insist that there is one Gospel, one coherent teaching which all Christians are to confess and express in their own lives. To preach another teaching is to preach error, and error is not Christian, and is not Orthodoxy, and is not Christianity.
I am convinced that this is the Orthodox and Apostolic meaning of belief in One Church. It is what we find in the New Testament and in the writings of the Fathers and in the content of the Ecumenical Councils. But what does it mean in practice.
In the first place I believe that we are to receive and welcome all those who use the name of Christian and are well disposed to our Orthodox Church with warmth and generosity. We are all of us born into certain circumstances that we can do nothing about. I was, for instance, born into a devout evangelical protestant household where God was worshipped sincerely. My life has been one of seeking more of God, and by his grace and mercy I have been brought to the fullness of the Christian life in our Orthodox Church. I am corresponding with and meeting many people who are also seeking more of God, and find themselves in other Christian groups. I commend their commitment to seeking Christ. It is necessary for each of us as Orthodox Christians to bear witness in love and kindness to all those in other Christian groups who are seeking that which we believe we have already received. We can certainly speak of all of these as being believers in Christ, of being Christians in some sense, yet we must insist that while these dear ones are outside the unity of the One Church, the Apostolic Church, the Orthodox Church, there is more, much more, that God would pour out in grace upon them.
In the second place we must insist that while many individuals are seeking Christ and are Christian, in all manner of groups, nevertheless those groups are not the Church. These groups teach error, and are separated by error from the life of the one Church, which is expressed by union in the Holy Spirit and in unity of belief. The group among which I grew up had many faithful believers in Christ who were an example to me. But the teachings of this community were very far from those of the one Church, preserved faithfully and with integrity to the present time.
We did not believe in the sacraments according to the teaching of the Church, even though we practiced baptism and celebrated the Eucharist. But these had very different meanings for us. We were not born again into unity with Christ through baptism, nor did the bread and wine we shared become the Body and Blood of Christ. Nor did we practice an anointing with chrism for the gift of the Holy Spirit. We ordained no priests, had no bishops, and did not recognize the authority of the Apostolic Church as it has been preserved by the Holy Spirit in the ancient and Orthodox Churches. Indeed we considered Orthodox Christianity to be full of error and superstition. We did not have any practice of fasting, we had no tradition of spirituality. We rejected monasticism and celibacy. The Virgin Mary was not held in any great honour, nor were any of the saints ever asked to intercede for us.
In almost every aspect of the Christian Faith the community I belonged to rejected the teachings and practices of the Church from the beginning. In what way is it possible to consider a group to be the Church if it rejects the teaching of the Church? I say this with much affection for those I grew up among. They were believers in Christ, but they had adopted so many errors, so many false teachings, that they cannot be considered to the Church, because the mark of the Church is that it is One, and has one coherent and consistent body of doctrine and practice.
The idea that every group which uses the name of Jesus must be considered the Church is a very modern one. It is associated with the secular, individualistic sense that everyone must be free to believe and act as they wish. This is not an Orthodox view, and therefore it is not properly a Christian view. The Church is One, and therefore we must be careful to ensure that we are united and being more closely united with this one Church, which we confess to be the Apostolic and Orthodox Church.
There is no other Church, though there are certainly faithful believers who are seeking Christ in every place. And if there is no other Church then we must be careful not to isolate ourselves from the life of the Holy Spirit in this one Church. We are in danger of this when we begin to listen to those who preach another Gospel. We are in danger of this when we allow ourselves to believe that we can judge for ourselves what we will believe, instead of receiving with humility and obedience the teaching of the One Church in the power and grace of the Holy Spirit, who establishes and has established this unity of the Church in Christ from the beginning.
I am sure of this. I have not yet exhausted the riches of the spiritual tradition of the one Church in our Orthodox community. How can I look elsewhere for a superficial satisfaction on my own terms and according to my own fallible understanding, when the depths of the spiritual life offered to me in the one Church, the Orthodox Church, are so far beyond my experience and understanding. There is one Church, this is a theological reality. It is not a matter of opinion. The teaching of this one Church is that which has been taught from the beginning and it still taught and lived out and experienced in the Orthodox Church. If we wish to be Orthodox, if we wish to be truly Christian, then we must embrace the fullness of this life and teaching, avoiding those who teach error, however well-meaning they may be, for the sake of our salvation and the unity of the Church of Christ, the one Body and the one Temple, being formed by those who have received new life and the anointing of the Holy Spirit in the sacraments of the Church.
May this be our desire and may God preserve us from all error for his glory and our salvation. Amen
(Source: http://www.stgeorgeministry.com/?p=520)
INVITATION (S)...
PUBLICATION(S)...
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De: Swami VEETAMOHANANDA <contact@centre-vedantique.fr>
Nous avons le plaisir de vous convier à la rencontre interreligieuse qui se tiendra au Centre Védantique Ramakrishna à Gretz-Armainvilliers les vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juillet 2016.
Vous trouvez en pièce jointe le programme détaillé ainsi que l'affiche.
Nous vous remercions par avance de bien vouloir annoncer cet évènement autour de vous.
Pour tout renseignement, vous pouvez nous contacter par email à l'adresse suivante : contact@centre-vedantique.fr ou par téléphone au +33 (0)1 64 07 03 11.
En espérant vous rencontrer à cette occasion, nous vous transmettons nos meilleures pensées.
Swami Veetamohananda
Président
Centre Védantique Ramakrishna
64, Bd Victor Hugo 77220 Gretz Armainvilliers - France
Ph: +33 (0) 164 07 03 11
Fax: +33 (0) 164 42 03 57
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Une publication historique:
Olivier Chaline, professeur d’Histoire moderne à l’Université Paris-Sorbonne, est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques.
Pourquoi parler de grand chantier au XVIIe-XVIIIe siècle ? Parce que pendant presque deux siècles, la monarchie des Bourbons a forgé les armes de la France par à-coups suivis de périodes de relâchement des effectifs engagés. Elle a ambitionné et obtenu, un temps du moins, le premier rang en Europe, réussissant vers 1690 à être la première puissance militaire sur terre et sur mer.
Ce volume est le premier volet d’une trilogie qui pourrait s’intituler La France et ses armées, puisque deux autres volumes porteront ultérieurement sur le maniement des armes de la France et sur leur efficacité. Le présent volume observe les effets des impulsions données par le Roi pour mettre les armées terrestres et navales en état d’agir.
Traitant à la fois Armée et Marine, deux domaines d’étude ordinairement séparés, l’auteur tente de comprendre comment l’Etat royal a agi de deux manières très différentes simultanément pour tâcher de tirer le meilleur parti de deux milieux si dissemblables et les faire concourir au succès des armes de la France.
En examinant la mise sur pied des armées de terre et de mer, Olivier Chaline évalue la part, variable, que le roi a prise dans ce processus, du début du XVIIe siècle à la veille de la Révolution. Trois thèmes majeurs forment l’armature de cet ouvrage : l’autorité réelle du roi sur les armées; sa capacité à rassembler des hommes; la manière dont il les a pourvus des moyens de vivre et de combattre.
Il s’agit de comprendre l’évolution du partenariat militaire entre le roi et ses nobles, de mesurer la dissymétrie de l’emprise royale sur le régiment et sur le navire et l’inégale maîtrise des hiérarchies du corps et du bord, ainsi que la tardive uniformisation des équipements.
Ce livre évalue également le coût de la puissance militaire et étudie son financement, ainsi que les transactions effectuées pour le roi dans le cadre des armées et des flottes.
Les armées du Roi, Olivier Chaline, éditions Armand Colin, 352 pages, 24,90 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur (Source MPI)
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Colloque à l’Institut du Monde Arabe (IMA) : Le patrimoine des chrétiens d’Orient, une richesse à faire connaître
Patrimoine des chrétiens d’Orient. Une richesse à faire connaître
le mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30
En Irak, en Syrie, à Gaza, comme dans l’ensemble du Proche et du Moyen-Orient, le patrimoine chrétien en Orient constitue un témoin irremplaçable de la diversité des cultures. Menacé par les conflits qui ravagent cette terre multi millénaire et par les pillages organisés de sites, il est actuellement en grand danger.
Depuis de nombreuses années, l’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient depuis 1856, agit pour faire connaître et conserver ce patrimoine dans sa grande variété matérielle et immatérielle : architecture, sites archéologiques, langues, fonds d’archives, icônes, musiques…
À l’heure où Mgr Pascal Gollnisch dénonce un “crime culturel contre l’humanité”, de nombreuses initiatives ont lieu pour le préserver et l’entretenir, comme celle de la Bibliothèque nationale de France.
Certaines d’entre elles seront présentées lors de cette soirée, troisième édition en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe.
PROGRAMME
- Introduction de Mgr Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient.
- KURDISTAN IRAKIEN : LES FOUILLES DE BAZYAN, par Vincent Déroche, Directeur de recherche au CNRS et Narmin Ali Amin, co-directrice de la Mission archéologique
- LA DÉCOUVERTE FRANCO-PALESTINIENNE DU MONASTÈRE DE SAINT-HILARION À GAZA, par René Elter, archéologue à l’INRAP, chercheur associé à l’École Biblique et Archéologique française de Jérusalem
- LE TRAVAIL DE LA BNF POUR NUMÉRISER, VALORISER, DIFFUSER LE PATRIMOINE ÉCRIT DE L’ORIENT MÉDITERRANÉEN, par Isabelle Nyffenegger, Directrice déléguée aux Relations internationales de la BNF
- LE TRAFIC D’ŒUVRES D’ART AU PROCHE ET MOYEN-ORIENT, par le Colonel Ludovic Ehrhart, chef de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturelsDébat animé par Sébastien de Courtois, producteur de « Chrétiens d’Orient » sur France Culture
Date : Mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30 dans le cadre des Jeudis de l’IMA
Lieu : Institut du monde arabe, 1 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Salle de l’Auditorium (niveau -2).
Entrée libre : dans la limite des places disponibles
L’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient, souhaite agir pour faire connaître, conserver et mettre en valeur ce patrimoine.
Le procès de condamnation de
Jeanne d’Arc
(présenté par André Wartelle)
L’abbé André Wartelle (1930-2001) fut doyen de la Faculté de l’Institut catholique de Paris. Latiniste et helléniste de renom, il a écrit de nombreux ouvrages consacrés aux textes anciens, notamment ceux d’Aristote.
L’abbé Wartelle considérait que l’ensemble des réponses de Jeanne d’Arc à ses juges, mis par écrit, constitue le plus noble et le plus beau texte de la langue française.
Il n’a jamais fait l’objet d’un apprêt littéraire, ni d’aucune attentive composition.
« Quand on vous traînera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous mettez pas en peine de la manière dont vous vous défendrez, ni de ce que vous direz : c’est le Saint-Esprit qui vous enseignera à l’instant même ce qu’il faudra dire. »
(St Luc 12, 11-12)
Cela s’est vérifié avec l’interminable procès de sainte Jeanne d’Arc, ouvert à Rouen le 9 janvier 1431 et conclu par sa mort sur le bûcher, cinq mois plus tard, le 30 mai.
Jeanne face à ses juges, c’est la source première et la fontaine jaillissante; c’est l’aurore de l’humanité régénérée par le sang du Christ et celui des martyrs; c’est la fierté naïve de la dure vertu; c’est la vie entière remise aux mains du Père; c’est la sécurité tranquille des lumières d’En-Haut; c’est la modeste assurance et l’humble certitude; c’est le discernement qui déjoue tous les pièges; c’est le feu de la Foi et le roc de l’espérance, c’est l’abandon aux volontés de Dieu.
Ce livre contient la retranscription des interrogatoires de Jeanne, replacés dans le développement du procès, avec quelques explications. Un trésor pour la postérité.
Le procès de condamnation de Jeanne d’Arc, présenté par André Wartelle, éditions de Paris, 192 pages, 25 euros
A commander en ligne sur le site du diffuseur
(Source: M.P.I)
Tugdual Derville vient de publier
« Le temps de l’homme »
(Paris Plon 2016, 307 pages)
dont le sous-titre
« Pour une révolution de l’écologie humaine »
indique l’orientation.
Co-initiateur du Courant pour une Ecologie humaine, l’auteur déploie, tout au long de l’ouvrage, le sens et la portée de cette notion qui constitue, à ses yeux, le grand défi du troisième millénaire afin d’assurer l’avenir du genre humain. Il s’agit d’un livre manifeste qui synthétise, rassemble et ordonne la pensée de l’auteur à l’issue d’une profonde réflexion nourrie d’une riche expérience dans le monde associatif avec A Bras ouverts sur le handicap, Alliance Vita sur la bioéthique et le Courant pour une Écologie humaine sur la bienveillance. A 54 ans, Tugdual Derville délivre une œuvre achevée, celle de la maturité.
L’écologie humaine, dont le nom commence à s’installer dans notre langage, reste malgré tout une notion abstraite et, à dire vrai, l’auteur n’en donne pas de définition même si le concept se précise au fil des pages de telle sorte que c’est à la page 246 que ressort sa formulation la plus complète « L’écologie humaine propose de reconnaître que [l’homme] est à la fois enraciné dans la nature, à commencer par la sienne, et tourné vers le mystère insondable des origines et du but ».
L’ouvrage s’attaque frontalement à la déconstruction, depuis mai 1968, des valeurs sur lesquelles repose la civilisation occidentale et plus particulièrement la société française, spécialement avec l’arrivée au pouvoir de François Hollande en 2012.
En se fondant sur le consentement au réel, l’exigence de la vérité et, plus prosaïquement, le bon sens, il dénonce, dans la première partie de son livre, les supercheries qui visent à contester l’ordre naturel et à brouiller les repères par l’indifférenciation des sexes. Il aurait pu citer le juriste Jean-Louis de Lolme qui, au XVIIIème siècle écrivait « Le Parlement anglais peut tout faire sauf changer une femme en homme », car ce qui apparaissait inimaginable à l’époque est devenu possible aujourd’hui, non par le fait de nouvelles découvertes sur les capacités humaines, mais à la suite de manipulations médicales validées par le droit. Plutôt que de succomber à la tyrannie du désir, il appelle les hommes à s’accepter tels qu’ils sont :« Tout l’enjeu d’une vie sera ainsi d’articuler sa liberté avec sa nature, donc sa généalogie et son origine géographique » (p. 79). Même si sa foi chrétienne guide sa vision, il ne s’en prévaut pas et s’attache davantage à dégager les repères communs à tous les hommes :« La nature de l’homme est de s’inscrire dans une culture, une culture universelle du soin, dans la culture particulière de la société où il naît » (p. 57). Convaincu que cette perception de la nature humaine est partagée universellement, au-delà des cultures et des religions, il écrit plus loin : « Si les valeurs d’écologie humaine sont irrépressibles, c’est qu’elles ne se détachent pas du réel : l’attrait de l’âme humaine pour le beau, le bon et le vrai ne se dément pas » (p. 199).
D’où, dans la deuxième partie du livre, l’appel à la révolution anthropologique :« Quand les normes « morales » d’une société consacrent l’inversion entre le bien et le mal, la résistance à l’injustice réclame la pratique de l’objection de conscience… Plus qu’un droit universel…, c’est d’abord un devoir…, celui de refuser courageusement toute participation à de graves atteintes à l’humanité » (p. 191). Il salue, en particulier, le réveil français, exprimé lors des démonstrations de rue, au printemps 2013, de la Manif pour Tous dont il fut l’un des porte-parole à l’encontre du projet de loi autorisant les unions homosexuelles. Cela lui donne l’occasion d’un bel hommage à la France dont il souligne les contradictions, déroutantes mais finalement créatrices : « Le pays de la personne est aussi celui de sa plus virulente déconstruction : c’est donc le foyer naturel de l’écologie humaine » (p. 178). Pour lui, si cette réaction a été possible, c’est grâce à ce qu’il appelle le mycélium, cet humus enfoui mais actif dans la société, constitué par les nombreuses associations et initiatives porteuses de sens et créatrices d’innovation sociale. A défaut d’avoir pu empêcher l’adoption de la loi sur le mariage pour tous, la mobilisation aura néanmoins permis d’en stopper les développements ultérieurs, plus personne n’osant réellement avancer sur la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui). Dès lors, l’auteur peut s’aventurer, dans sa troisième et dernière partie, à proposer des solutions d’écologie humaine. Citant abondamment Vàclav Havel, l’ancien président de la Tchécoslovaquie, il partage avec lui cette conviction : « Sursaut de la conscience, élargissement de la bienveillance à l’ensemble de la création, essor spirituel : tel est le triptyque dont le monde a besoin » (p. 239). S’appliquant à prévenir le nouveau danger qui menace l’humanité avec les perspectives ouvertes par le transhumanisme, l’auteur propose un programme d’humanisme intégral en vue de l’instauration d’« Une société d’écologie humaine portée par trois piliers : le parti pris de la bienveillance, la recherche des communs et la culture de la vulnérabilité » (p. 251). S’il s’agit encore d’une vision plus métapolitique que proprement politique, il ouvre néanmoins des champs d’action, s’agissant notamment des biens communs dont la gestion partagée pourrait faire éclore un nouveau mode d’organisation sociale.
De fait, plutôt qu’un éclatement de notre pays en de multiples communautés, c’est bien la communauté française qu’il faut aujourd’hui réinventer.
http://www.tugdualderville.fr/le-te...
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Calendrier interreligieux de Lyon-Métropole
(juin – septembre 2016)
Jeudi 2 juin 2016, à 19h, en l’église Notre-Dame Saint-Louis de la Guillotière
Sera célébrée par le cardinal Barbarin, une messe « pour tous les martyrs », dont ceux de Tibhirine, en ce jour où sont traditionnellement fêtés les martyrs de Lyon de 177 :
http://lyon.catholique.fr/?Messe-en-memoire-des-martyrs-de
Samedi 4 juin 2016, au Cinéma Pathé Bellecour, 79 rue de la République, Lyon 2e :
- à 19 h 15, accueil autour de l’exposition :
Les frères de Tibhirine, témoins de la Miséricorde
- à 19h45: présentation du film de Xavier Beauvois :
Des Hommes et des Dieux
- à 20h: projection du film.
- à 22h: table ronde animée par Christophe Henning, journaliste et écrivain, sur le thème :
Tibhirine : quel héritage ?
Avec M. Michael Lonsdale – Mme Radia Bakkouch, présidente de Coexister – M. Azzedine Gaci, Recteur de la mosquée Othmane de Villeurbanne – Mgr Paul Desfarges, évêque de Constantine et Hippone et Mgr Philippe Barbarin, archevêque de Lyon
(Inscription préalable obligatoire : http://www.lemessagedetibhirine.com/reservation-film ou par téléphone au 07 54 05 48 45 : nombre de places limité !)
Lundi 6 juin 2016, de 19h à 20h, sanctuaire Saint-Bonaventure, place des Cordeliers, Lyon 2e (métro Cordeliers), comme le 1er lundi de chaque mois :
Prière pour la paix, à l’initiative de la famille franciscaine
Jeudi 16 juin 2016, à 18h30, à la BM Part-Dieu, conférence-débat, organisée par l’association Raja-Tikva, avec Pascal Buresi et Mahjouba Mounaïm :
L’âge d’or entre juifs et musulmans au Moyen âge : mythes et réalités
https://www.bm-lyon.fr/spip.php?page=agenda_date_id&source=326&date_id=4471
Lundi 20 juin 2016, de 19h à 20h30, à la synagogue Keren Or, 15 rue Jules Vallès, Villeurbanne (Métro A, station Charpennes) :
La Mitsva (= commandement) du nid d’oiseau (Dt 22,6)
Voir programme et inscriptions : http://lyon.catholique.fr/?Cercle-biblique-interreligieux
Jeudi 23 juin 2016, à 18h30, à la BM Part-Dieu, conférence-débat, organisée par l’association Raja-Tikva, avec Eliane Benbanaste-Stadler et Frédéric Abécassis :
Juifs et musulmans dans l’espace ottoman aux XVe-XIXe siècles
https://www.bm-lyon.fr/spip.php?page=agenda_date_id&source=326&date_id=4470
1, 2, 3 juillet 2016 à Lyon, Parc de la Tête d’or, 16èmes « Dialogues en humanité » sur :
La citoyenneté de la Terre, fraternelle, en marche !
Nombreux forums, faisant place aux relations interreligieuses. Voir leur site avec le programme:www.dialoguesenhumanite.org
Du jeudi 7 juillet (11h) au lundi 11 juillet 2016 (14h)
Session de formation, niveau 1, organisée par le Service National pour les Relations avec les Musulmans (SNRM) de la Conférence des évêques de France (CEF), à Orsay, dans l’Essonne, en Ile de France :
Initiation à l’islam et au dialogue islamo-chrétien pour des chrétiens
Cours et interventions par l’équipe du SNRM et des intervenants extérieurs ; rencontres et enseignements avec des personnalités musulmanes ; témoignages et temps de prière.
Dépliant et informations disponibles au secrétariat du SNRM : snrm@cef.fr
Talon d’inscription : http://www.relations-catholiques-musulmans.cef.fr/wp-content/uploads/sites/13/2014/03/tract-session-Orsay.pdf
Du mardi 12 au dimanche 17 juillet 2016 : Session sur le judaïsme, à Paray-le-Monial :
Découvrir le Judaïsme, les chrétiens à l’écoute
https://events.paray.org/index.php?id_site=14&alias_gabarit=evenements&traitement=evenements/inscription/saisie_preparer&affichage=evenements/inscription/saisie_form&event_id=340#presentation
Du mardi 23 au mardi 30 août 2016, à l’Espace Bernadette, 58000 Nevers :
Violence et monothéisme : juifs et chrétiens, où en sommes-nous aujourd’hui ?
Programme et inscriptions : http://davar.fr/sessions-dete/
Du mardi 6 septembre (17h) au vendredi 9 septembre (12h30), à l’Université Catholique de Lyon (UCLy) :
1er Congrès International de PLURIEL (d’abord prévu du 06/07 au 08/07/2016), sur :
L’islam au Pluriel. Pensée, foi et société
Vous trouverez le programme, la procédure d’inscription et les informations pratiques sur un site internet entièrement consacré au congrès : http://evenement.pluriel.fuce.eu
Samedi 17 septembre 2016
Journée…
En mémoire des moines de Tibhirine
… dont le programme, en cours d’élaboration, sera communiqué ultérieurement, dans sa version définitive.
INVITATION (S)...
PUBLICATION(S)...
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De: Swami VEETAMOHANANDA <contact@centre-vedantique.fr>
Nous avons le plaisir de vous convier à la rencontre interreligieuse qui se tiendra au Centre Védantique Ramakrishna à Gretz-Armainvilliers les vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juillet 2016.
Vous trouvez en pièce jointe le programme détaillé ainsi que l'affiche.
Nous vous remercions par avance de bien vouloir annoncer cet évènement autour de vous.
Pour tout renseignement, vous pouvez nous contacter par email à l'adresse suivante : contact@centre-vedantique.fr ou par téléphone au +33 (0)1 64 07 03 11.
En espérant vous rencontrer à cette occasion, nous vous transmettons nos meilleures pensées.
Swami Veetamohananda
Président
Centre Védantique Ramakrishna
64, Bd Victor Hugo 77220 Gretz Armainvilliers - France
Ph: +33 (0) 164 07 03 11
Fax: +33 (0) 164 42 03 57
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Une publication historique:
Olivier Chaline, professeur d’Histoire moderne à l’Université Paris-Sorbonne, est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques.
Pourquoi parler de grand chantier au XVIIe-XVIIIe siècle ? Parce que pendant presque deux siècles, la monarchie des Bourbons a forgé les armes de la France par à-coups suivis de périodes de relâchement des effectifs engagés. Elle a ambitionné et obtenu, un temps du moins, le premier rang en Europe, réussissant vers 1690 à être la première puissance militaire sur terre et sur mer.
Ce volume est le premier volet d’une trilogie qui pourrait s’intituler La France et ses armées, puisque deux autres volumes porteront ultérieurement sur le maniement des armes de la France et sur leur efficacité. Le présent volume observe les effets des impulsions données par le Roi pour mettre les armées terrestres et navales en état d’agir.
Traitant à la fois Armée et Marine, deux domaines d’étude ordinairement séparés, l’auteur tente de comprendre comment l’Etat royal a agi de deux manières très différentes simultanément pour tâcher de tirer le meilleur parti de deux milieux si dissemblables et les faire concourir au succès des armes de la France.
En examinant la mise sur pied des armées de terre et de mer, Olivier Chaline évalue la part, variable, que le roi a prise dans ce processus, du début du XVIIe siècle à la veille de la Révolution. Trois thèmes majeurs forment l’armature de cet ouvrage : l’autorité réelle du roi sur les armées; sa capacité à rassembler des hommes; la manière dont il les a pourvus des moyens de vivre et de combattre.
Il s’agit de comprendre l’évolution du partenariat militaire entre le roi et ses nobles, de mesurer la dissymétrie de l’emprise royale sur le régiment et sur le navire et l’inégale maîtrise des hiérarchies du corps et du bord, ainsi que la tardive uniformisation des équipements.
Ce livre évalue également le coût de la puissance militaire et étudie son financement, ainsi que les transactions effectuées pour le roi dans le cadre des armées et des flottes.
Les armées du Roi, Olivier Chaline, éditions Armand Colin, 352 pages, 24,90 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur (Source MPI)
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Colloque à l’Institut du Monde Arabe (IMA) : Le patrimoine des chrétiens d’Orient, une richesse à faire connaître
Patrimoine des chrétiens d’Orient. Une richesse à faire connaître
le mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30
En Irak, en Syrie, à Gaza, comme dans l’ensemble du Proche et du Moyen-Orient, le patrimoine chrétien en Orient constitue un témoin irremplaçable de la diversité des cultures. Menacé par les conflits qui ravagent cette terre multi millénaire et par les pillages organisés de sites, il est actuellement en grand danger.
Depuis de nombreuses années, l’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient depuis 1856, agit pour faire connaître et conserver ce patrimoine dans sa grande variété matérielle et immatérielle : architecture, sites archéologiques, langues, fonds d’archives, icônes, musiques…
À l’heure où Mgr Pascal Gollnisch dénonce un “crime culturel contre l’humanité”, de nombreuses initiatives ont lieu pour le préserver et l’entretenir, comme celle de la Bibliothèque nationale de France.
Certaines d’entre elles seront présentées lors de cette soirée, troisième édition en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe.
PROGRAMME
- Introduction de Mgr Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient.
- KURDISTAN IRAKIEN : LES FOUILLES DE BAZYAN, par Vincent Déroche, Directeur de recherche au CNRS et Narmin Ali Amin, co-directrice de la Mission archéologique
- LA DÉCOUVERTE FRANCO-PALESTINIENNE DU MONASTÈRE DE SAINT-HILARION À GAZA, par René Elter, archéologue à l’INRAP, chercheur associé à l’École Biblique et Archéologique française de Jérusalem
- LE TRAVAIL DE LA BNF POUR NUMÉRISER, VALORISER, DIFFUSER LE PATRIMOINE ÉCRIT DE L’ORIENT MÉDITERRANÉEN, par Isabelle Nyffenegger, Directrice déléguée aux Relations internationales de la BNF
- LE TRAFIC D’ŒUVRES D’ART AU PROCHE ET MOYEN-ORIENT, par le Colonel Ludovic Ehrhart, chef de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturelsDébat animé par Sébastien de Courtois, producteur de « Chrétiens d’Orient » sur France Culture
Date : Mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30 dans le cadre des Jeudis de l’IMA
Lieu : Institut du monde arabe, 1 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Salle de l’Auditorium (niveau -2).
Entrée libre : dans la limite des places disponibles
L’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient, souhaite agir pour faire connaître, conserver et mettre en valeur ce patrimoine.
Le procès de condamnation de
Jeanne d’Arc
(présenté par André Wartelle)
L’abbé André Wartelle (1930-2001) fut doyen de la Faculté de l’Institut catholique de Paris. Latiniste et helléniste de renom, il a écrit de nombreux ouvrages consacrés aux textes anciens, notamment ceux d’Aristote.
L’abbé Wartelle considérait que l’ensemble des réponses de Jeanne d’Arc à ses juges, mis par écrit, constitue le plus noble et le plus beau texte de la langue française.
Il n’a jamais fait l’objet d’un apprêt littéraire, ni d’aucune attentive composition.
« Quand on vous traînera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous mettez pas en peine de la manière dont vous vous défendrez, ni de ce que vous direz : c’est le Saint-Esprit qui vous enseignera à l’instant même ce qu’il faudra dire. »
(St Luc 12, 11-12)
Cela s’est vérifié avec l’interminable procès de sainte Jeanne d’Arc, ouvert à Rouen le 9 janvier 1431 et conclu par sa mort sur le bûcher, cinq mois plus tard, le 30 mai.
Jeanne face à ses juges, c’est la source première et la fontaine jaillissante; c’est l’aurore de l’humanité régénérée par le sang du Christ et celui des martyrs; c’est la fierté naïve de la dure vertu; c’est la vie entière remise aux mains du Père; c’est la sécurité tranquille des lumières d’En-Haut; c’est la modeste assurance et l’humble certitude; c’est le discernement qui déjoue tous les pièges; c’est le feu de la Foi et le roc de l’espérance, c’est l’abandon aux volontés de Dieu.
Ce livre contient la retranscription des interrogatoires de Jeanne, replacés dans le développement du procès, avec quelques explications. Un trésor pour la postérité.
Le procès de condamnation de Jeanne d’Arc, présenté par André Wartelle, éditions de Paris, 192 pages, 25 euros
A commander en ligne sur le site du diffuseur
(Source: M.P.I)
Tugdual Derville vient de publier
« Le temps de l’homme »
(Paris Plon 2016, 307 pages)
dont le sous-titre
« Pour une révolution de l’écologie humaine »
indique l’orientation.
Co-initiateur du Courant pour une Ecologie humaine, l’auteur déploie, tout au long de l’ouvrage, le sens et la portée de cette notion qui constitue, à ses yeux, le grand défi du troisième millénaire afin d’assurer l’avenir du genre humain. Il s’agit d’un livre manifeste qui synthétise, rassemble et ordonne la pensée de l’auteur à l’issue d’une profonde réflexion nourrie d’une riche expérience dans le monde associatif avec A Bras ouverts sur le handicap, Alliance Vita sur la bioéthique et le Courant pour une Écologie humaine sur la bienveillance. A 54 ans, Tugdual Derville délivre une œuvre achevée, celle de la maturité.
L’écologie humaine, dont le nom commence à s’installer dans notre langage, reste malgré tout une notion abstraite et, à dire vrai, l’auteur n’en donne pas de définition même si le concept se précise au fil des pages de telle sorte que c’est à la page 246 que ressort sa formulation la plus complète « L’écologie humaine propose de reconnaître que [l’homme] est à la fois enraciné dans la nature, à commencer par la sienne, et tourné vers le mystère insondable des origines et du but ».
L’ouvrage s’attaque frontalement à la déconstruction, depuis mai 1968, des valeurs sur lesquelles repose la civilisation occidentale et plus particulièrement la société française, spécialement avec l’arrivée au pouvoir de François Hollande en 2012.
En se fondant sur le consentement au réel, l’exigence de la vérité et, plus prosaïquement, le bon sens, il dénonce, dans la première partie de son livre, les supercheries qui visent à contester l’ordre naturel et à brouiller les repères par l’indifférenciation des sexes. Il aurait pu citer le juriste Jean-Louis de Lolme qui, au XVIIIème siècle écrivait « Le Parlement anglais peut tout faire sauf changer une femme en homme », car ce qui apparaissait inimaginable à l’époque est devenu possible aujourd’hui, non par le fait de nouvelles découvertes sur les capacités humaines, mais à la suite de manipulations médicales validées par le droit. Plutôt que de succomber à la tyrannie du désir, il appelle les hommes à s’accepter tels qu’ils sont :« Tout l’enjeu d’une vie sera ainsi d’articuler sa liberté avec sa nature, donc sa généalogie et son origine géographique » (p. 79). Même si sa foi chrétienne guide sa vision, il ne s’en prévaut pas et s’attache davantage à dégager les repères communs à tous les hommes :« La nature de l’homme est de s’inscrire dans une culture, une culture universelle du soin, dans la culture particulière de la société où il naît » (p. 57). Convaincu que cette perception de la nature humaine est partagée universellement, au-delà des cultures et des religions, il écrit plus loin : « Si les valeurs d’écologie humaine sont irrépressibles, c’est qu’elles ne se détachent pas du réel : l’attrait de l’âme humaine pour le beau, le bon et le vrai ne se dément pas » (p. 199).
D’où, dans la deuxième partie du livre, l’appel à la révolution anthropologique :« Quand les normes « morales » d’une société consacrent l’inversion entre le bien et le mal, la résistance à l’injustice réclame la pratique de l’objection de conscience… Plus qu’un droit universel…, c’est d’abord un devoir…, celui de refuser courageusement toute participation à de graves atteintes à l’humanité » (p. 191). Il salue, en particulier, le réveil français, exprimé lors des démonstrations de rue, au printemps 2013, de la Manif pour Tous dont il fut l’un des porte-parole à l’encontre du projet de loi autorisant les unions homosexuelles. Cela lui donne l’occasion d’un bel hommage à la France dont il souligne les contradictions, déroutantes mais finalement créatrices : « Le pays de la personne est aussi celui de sa plus virulente déconstruction : c’est donc le foyer naturel de l’écologie humaine » (p. 178). Pour lui, si cette réaction a été possible, c’est grâce à ce qu’il appelle le mycélium, cet humus enfoui mais actif dans la société, constitué par les nombreuses associations et initiatives porteuses de sens et créatrices d’innovation sociale. A défaut d’avoir pu empêcher l’adoption de la loi sur le mariage pour tous, la mobilisation aura néanmoins permis d’en stopper les développements ultérieurs, plus personne n’osant réellement avancer sur la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui). Dès lors, l’auteur peut s’aventurer, dans sa troisième et dernière partie, à proposer des solutions d’écologie humaine. Citant abondamment Vàclav Havel, l’ancien président de la Tchécoslovaquie, il partage avec lui cette conviction : « Sursaut de la conscience, élargissement de la bienveillance à l’ensemble de la création, essor spirituel : tel est le triptyque dont le monde a besoin » (p. 239). S’appliquant à prévenir le nouveau danger qui menace l’humanité avec les perspectives ouvertes par le transhumanisme, l’auteur propose un programme d’humanisme intégral en vue de l’instauration d’« Une société d’écologie humaine portée par trois piliers : le parti pris de la bienveillance, la recherche des communs et la culture de la vulnérabilité » (p. 251). S’il s’agit encore d’une vision plus métapolitique que proprement politique, il ouvre néanmoins des champs d’action, s’agissant notamment des biens communs dont la gestion partagée pourrait faire éclore un nouveau mode d’organisation sociale.
De fait, plutôt qu’un éclatement de notre pays en de multiples communautés, c’est bien la communauté française qu’il faut aujourd’hui réinventer.
http://www.tugdualderville.fr/le-te...
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Calendrier interreligieux de Lyon-Métropole
(juin – septembre 2016)
Jeudi 2 juin 2016, à 19h, en l’église Notre-Dame Saint-Louis de la Guillotière
Sera célébrée par le cardinal Barbarin, une messe « pour tous les martyrs », dont ceux de Tibhirine, en ce jour où sont traditionnellement fêtés les martyrs de Lyon de 177 :
http://lyon.catholique.fr/?Messe-en-memoire-des-martyrs-de
Samedi 4 juin 2016, au Cinéma Pathé Bellecour, 79 rue de la République, Lyon 2e :
- à 19 h 15, accueil autour de l’exposition :
Les frères de Tibhirine, témoins de la Miséricorde
- à 19h45: présentation du film de Xavier Beauvois :
Des Hommes et des Dieux
- à 20h: projection du film.
- à 22h: table ronde animée par Christophe Henning, journaliste et écrivain, sur le thème :
Tibhirine : quel héritage ?
Avec M. Michael Lonsdale – Mme Radia Bakkouch, présidente de Coexister – M. Azzedine Gaci, Recteur de la mosquée Othmane de Villeurbanne – Mgr Paul Desfarges, évêque de Constantine et Hippone et Mgr Philippe Barbarin, archevêque de Lyon
(Inscription préalable obligatoire : http://www.lemessagedetibhirine.com/reservation-film ou par téléphone au 07 54 05 48 45 : nombre de places limité !)
Lundi 6 juin 2016, de 19h à 20h, sanctuaire Saint-Bonaventure, place des Cordeliers, Lyon 2e (métro Cordeliers), comme le 1er lundi de chaque mois :
Prière pour la paix, à l’initiative de la famille franciscaine
Jeudi 16 juin 2016, à 18h30, à la BM Part-Dieu, conférence-débat, organisée par l’association Raja-Tikva, avec Pascal Buresi et Mahjouba Mounaïm :
L’âge d’or entre juifs et musulmans au Moyen âge : mythes et réalités
https://www.bm-lyon.fr/spip.php?page=agenda_date_id&source=326&date_id=4471
Lundi 20 juin 2016, de 19h à 20h30, à la synagogue Keren Or, 15 rue Jules Vallès, Villeurbanne (Métro A, station Charpennes) :
La Mitsva (= commandement) du nid d’oiseau (Dt 22,6)
Voir programme et inscriptions : http://lyon.catholique.fr/?Cercle-biblique-interreligieux
Jeudi 23 juin 2016, à 18h30, à la BM Part-Dieu, conférence-débat, organisée par l’association Raja-Tikva, avec Eliane Benbanaste-Stadler et Frédéric Abécassis :
Juifs et musulmans dans l’espace ottoman aux XVe-XIXe siècles
https://www.bm-lyon.fr/spip.php?page=agenda_date_id&source=326&date_id=4470
1, 2, 3 juillet 2016 à Lyon, Parc de la Tête d’or, 16èmes « Dialogues en humanité » sur :
La citoyenneté de la Terre, fraternelle, en marche !
Nombreux forums, faisant place aux relations interreligieuses. Voir leur site avec le programme:www.dialoguesenhumanite.org
Du jeudi 7 juillet (11h) au lundi 11 juillet 2016 (14h)
Session de formation, niveau 1, organisée par le Service National pour les Relations avec les Musulmans (SNRM) de la Conférence des évêques de France (CEF), à Orsay, dans l’Essonne, en Ile de France :
Initiation à l’islam et au dialogue islamo-chrétien pour des chrétiens
Cours et interventions par l’équipe du SNRM et des intervenants extérieurs ; rencontres et enseignements avec des personnalités musulmanes ; témoignages et temps de prière.
Dépliant et informations disponible
'For desires for present things cannot be repressed or plucked out unless salutary dispositions have been introduced to replace the harmful ones that we want to cut off.' (St. John Cassian)
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les :
*22 et
*29 du mois)
*Dimanche 3 Juillet:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
Ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 2 Juillet à 15 h
au lieu de R.D.V habituel.
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
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Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-16.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.
Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »
St Chromace d'Aquilée
(?-407), évêque
Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°5 (trad. bréviaire 11/06)
« Que votre lumière brille devant les hommes »
Le Seigneur avait appelé ses disciples « sel de la terre » parce qu'ils ont relevé par la saveur de la sagesse céleste les cœurs des hommes affadis par le démon.
Et maintenant il les appelle « lumière du monde » parce que, éclairés par lui, qui est la lumière éternelle et véritable, ils sont devenus à leur tour une lumière dans les ténèbres
(Jn 1,5).
Parce qu'il est lui-même le « Soleil de justice » (Ml 3,20), il peut aussi appeler ses disciples « lumière du monde » ; c'est par eux, comme par des rayons étincelants, qu'il déverse la lumière de sa connaissance sur la terre entière.
En effet, ils ont chassé les ténèbres de l'erreur loin du cœur des hommes, en montrant la lumière de la vérité.
Éclairés par eux, nous aussi, de ténèbres que nous étions, nous sommes devenus lumière, comme dit saint Paul :
« Autrefois, vous n'étiez que ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière.
Vivez comme des fils de la lumière »
(Ep 5,8).
Et encore :
« Vous n'appartenez pas à la nuit, ni aux ténèbres ; vous êtes des fils de la lumière, des fils du jour »
(1Th 5,5).
Saint Jean a eu raison d'affirmer dans sa lettre : « Dieu est lumière » ; celui qui demeure en Dieu est dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière
(1Jn 1,5-7).
Puisque nous avons la joie d'être libérés des ténèbres de l'erreur nous devons vivre dans la lumière, marcher dans la lumière comme des vrais enfants de la lumière.
Prière du Père Jean Galot
« Seigneur, je t'offre ma misère et ma pauvreté »
« Je n'ai rien à te dire, Seigneur et rien à te chanter.
Je ne trouve pas un seul mot, pas la moindre pensée.
J'en suis réduit à te donner ma présence et mon temps, sans pouvoir remplir ces moments ni en cacher le vide, sans pouvoir nouer avec Toi le moindre dialogue.
Je ne peux te donner aujourd'hui que mon néant, ma nudité de cœur.
Seigneur, Tu vois mon impuissance et l'amour que j'aurais désiré t'exprimer en prière, Tu dois le deviner à travers mon silence.
Tu sais qu'il est au fond de mon cœur, réel et bien sincère, qu'il souffre de ne pouvoir te dire ce qu'il est. Alors en toute humilité, Seigneur, je t'offre ma misère et ma pauvreté, dans la joie d'être si petit en tes si grandes mains.
Amen. »
(Père Jean Galot (1919-2008))
'The peace of the celestial city is the perfectly ordered and harmonious enjoyment of God, and of one another in God. The peace of all things is the tranquillity of order.' (St Augustine)
5 juin 2016
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05:50
O Lord, according to thy mercy, pour out upon me, who am miserable, at least one small drop of grace to make me understand and be converted, that I might make at least some small effort to correct myself. For if thy grace does not illumine my soul, I will not be able to see the carelessness and negligence that the passions have produced in me through my apathy and recklessness. (St. Ephraim the Syrian)
Livre de la Sagesse 4,7-14.
Même s'il meurt avant l'âge, le juste trouvera le repos.
Une vieillesse honorable n'est pas celle que donne une longue vie ; ni celle qui se mesure au nombre des années.
Mais la prudence tient lieu pour l'homme de cheveux blancs, et l'âge de la vieillesse, c'est une vie sans tache.
Etant agréable à Dieu, il était aimé de lui, et, comme il vivait parmi les pécheurs, il a été transféré.
Il a été enlevé de peur que la malice n'altérât son intelligence, ou que la ruse ne pervertît son âme.
Car l'enchantement du vice obscurcit le bien et le vertige de la passion pervertit un esprit sans malice.
Arrivé en peu de temps à la perfection, il a fourni une longue carrière.
Car son âme était agréable au Seigneur ; c'est pourquoi le Seigneur s'est hâté de le retirer du milieu de l'iniquité.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,35-40.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ayez les reins ceints et vos lampes allumées !
Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître à son retour des noces, afin que, lorsqu'il arrivera et frappera, ils lui ouvrent aussitôt.
Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table et passera pour les servir.
Et si c'est à la deuxième ou à la troisième veille qu'il arrive et les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Sachez-le bien, si le maître de maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme viendra. "
Par St Fulgence de Ruspe
(467-532), évêque en Afrique du Nord
Sermon I, 2-3 ; CCL 91 A, 889 (trad. Orval)
« Serviteurs du Christ et intendants des mystères de Dieu » (1Co 4,1)
Pour préciser le rôle des serviteurs qu'il a placés à la tête de son peuple, le Seigneur dit cette parole que rapporte l'Évangile :
« Quel est l'intendant sage et fidèle que le maître établira sur les gens de sa maison pour leur donner en temps voulu leur mesure de blé ? Heureux ce serviteur que le maître, à son retour, trouvera occupé de la sorte »...
Si nous nous demandons quelle est cette mesure de blé, saint Paul nous l'indique ; c'est
« la mesure de foi que Dieu vous a départie »
(Rm 12,3).
Ce que le Christ appelle mesure de blé, Paul le nomme mesure de foi pour nous apprendre qu'il n'y a pas d'autre blé spirituel que le mystère de la foi chrétienne.
Cette mesure de blé, nous vous la donnons au nom du Seigneur chaque fois que, éclairés par le don spirituel de la grâce, nous vous parlons selon la règle de la vraie foi.
Cette mesure, vous la recevez par les intendants du Seigneur chaque jour où vous entendez de la bouche des serviteurs de Dieu la parole de vérité.
Qu'elle soit notre nourriture, cette mesure de blé que Dieu nous donne en partage.
Tirons-en l'aliment de notre bonne conduite afin de parvenir à la récompense de la vie éternelle.
Croyons en celui qui se donne lui-même à nous comme nourriture pour que nous ne défaillions pas en chemin (Mt 15,32), et qui se réserve comme notre récompense pour que nous trouvions la joie dans la patrie.
Croyons et espérons en lui ; aimons-le par-dessus tout et en tout. Car le Christ est notre aliment et il sera notre récompense.
Le Christ est la nourriture et le réconfort des voyageurs en marche ; il est l'assouvissement et l'exultation des bienheureux en leur repos.
PRIERE DE SAINT EPHREM AU CHRIST MISERICORDIEUX:
En Votre miséricorde, Seigneur,
versez sur le misérable que je suis au moins une petite goutte de grâce, afin de me faire comprendre, et que je sois converti, de sorte que je puisse au moins faire de petits efforts pour me corriger.
Car si Votre grâce n'illumine pas mon âme, je ne serai pas capable de voir la paresse et la négligence que les passions ont produites en moi par mon apathie et mon imprudence.
Saint Ephrem le Syrien
Je continuerai
à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d'une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l'obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j'apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j'offrirai des motifs de joie là où il n'y a que tristesse.
J'inviterai à marcher celui qui a décidé de s'arrêter...
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.
L'abbé Pierre
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
4 juin :
Saintes Marthe et Marie, soeurs de Lazare,Evangélisatrices de la Gaule.
Ces deux Saintes femmes, soeurs de Lazare, l'ami du Christ, demeuraient à Béthanie, village situé à peu de distance de Jérusalem.
Un jour Jésus fut reçu dans leur demeure. Marthe, l'aînée, s'affairait pour servir le Maître et, voyant que sa soeur, Marie, restait assise silencieuse aux pieds de Jésus en écoutant ses divines paroles, elle dit sur un ton irrité :
« Seigneur, cela ne Te fait rien que ma soeur me laisse servir toute seule? Dis-lui donc de m'aider ».
Mais le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe, tu te soucies et t'agites pour beaucoup de choses, et pourtant une seule est nécessaire »
(Lc. 10:38-42) (1).
Par la suite, peu avant la Passion, Lazare tomba malade et mourut.
Les deux soeurs envoyèrent prévenir Jésus qui ne parvint à Béthanie que le quatrième jour après le décès.
Marthe se précipita aussitôt à sa rencontre, tandis que Marie restait à la maison, où un grand nombre d'amis et de parents était venu pour les consoler.
Le Seigneur lui assura que son frère allait ressusciter, et Marthe manifesta sa foi en Lui comme Fils de dieu, puis elle alla appeler sa sœur et ils se rendirent ensemble jusqu'au tombeau.
Sur l'ordre de Jésus le défunt sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes et le visage recouvert d'un suaire
(Jn. 11).
Six jours avant la Pâque, un banquet fut organisé en l'honneur de Jésus à Béthanie, en présence de Lazare.
Marthe s'affairait comme de coutume au service de la table, alors que Marie, prenant une livre de parfum de grand prix, en oignit les pieds du Seigneur et les essuya avec ses cheveux.
Comme Judas, l'avare, protestait contre une telle dépense, le Seigneur déclara que c'était en vue de Sa sépulture qu'elle avait gardé ce parfum (Jn. 12).
Après l'Ascension, Marthe et Marie accompagnèrent Lazare (4) pour répandre au loin la Bonne Nouvelle de la Résurrection (2).
1). C'est pourquoi les Pères ont considéré Marie comme la figure de la contemplation, préférable à l'action vertueuse représentée par Marthe.
2). Quoique certains manuscrits du Synaxaire les commémorent comme Myrophores, l'Ecriture Sainte ne mentionne parmi ces dernières que Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et/ou Marie de Clopas (cf. 23 mai), Salomé et l'"autre Marie" que certains Pères assimilent à la Mère de Dieu.
(Le Synaxaire * Vies des Saints de l'Eglise Orthodoxe * Tome cinquième * Simonos Pétra * 2014)
The Saint of the day 4 June (2) in the Bysantine Tradition:
St Metrophanes, Archbishop of Constantinople (325)
He was born into a pagan family, but his father Dometius, along with all his family, became Christians and went to Byzantium to escape persecution in Rome. Dometius was ordained a priest and in time became Bishop of Byzantium.
When Dometius died, his elder son Probus became Bishop; then when Probus died, Dometius' second son Metrophanes succeeded him. Metrophanes was enthroned around the time that Constantine the Great was establishing Byzantium as the new capital of the Roman Empire.
He sent a delegate to the First Ecumenical Council in 325, since he was unable to attend due to age and infirmity. The Emperor Constantine loved Metrophanes as a father and urged the entire Council to visit the ailing Bishop. Ten days later he died.
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Saint Petroc Commemorated June 4th
Saint Petroc (English: Petrock, Welsh: Pedrog, Latin: Petrocus and French: Perreux) (died 564) is a 6th century Celtic Christian saint. He was born in Wales but primarily ministered to the Britons of Dumnonia which included the modern counties of Devon (Dewnans), Cornwall (Kernow), and parts of Somerset (Gwlas an Hav) and Dorset. He also became a popular saint in Brittany by the end of the tenth century.
The earliest Life of Petroc states that he was the son of an unnamed Welsh king. This was rewritten at Bodmin in the twelfth century in a version known as the 'Gotha Life' which states that he was a son of King Glywys of Glywysing (Orme 2000, p. 215) and a brother of Gwynllyw, and there are local dedications to him at St Petroc near Pembroke and Ferwig near Cardigan. He has also given his name to Llanbedrog, a village on the Lleyn peninsula. He studied in Ireland where he is said to have been the teacher of Saint Kevin.
After studying, he began his mission to Cornwall, where he is associated with monasteries at Padstow and Bodmin. The name of the earlier monastery was Lanwethinoc (the church of Wethinoc an earlier holy man). Padstow, which is named after him (Pedroc-stowe, or 'Petrock's Place'), appears to have been his major cult centre for some time. Some time after the middle of the ninth century Bodmin became the major centre for his veneration and his relics were moved there, with the Bodmin monastery becoming one of the wealthiest Cornish churches by the eleventh century. There are other dedications to him in Cornwall, including Little Petherick, and he is even said to have converted its king, Constantine of Dumnonia, to Christianity. After thirty years, legend says that he went on the pilgrimage to Rome by way of Brittany.
Upon his return Petroc is said to have passed through Devon, where ancient dedications to him are even more numerous: a probable seventeen (plus Timberscombe just over the border in Somerset), compared to Cornwall's five. The position of churches bearing his name, including one within the old Roman walls of Exeter (Karesk), are nearly always near the coast reminding us that in those days travelling was done mainly by sea. The Devonian villages of Petrockstowe and Newton St Petroc are also named after Saint Petroc.
The legendary tales surrounding Petroc are exceptionally vivid and imaginative (giving him a second pilgrimage, travels to India, taming wolves) and may represent interpolation from pagan tales. A description of his travels has him dying on a journey to Lanwethinoc (now Padstow) at a house belonging to a family named Rovel, which is thought to be near a farm now called Treravel near Little Petherick.
holyresurrection.us
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St Sophia Mother of Orphans
http://www.johnsanidopoulos.com/…/saint-sophia-of-ainos-mot…
Lorsqu’elles commencèrent à prier la Sainte Vierge, je me suis souvenu de ma mère
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4 juin – Italie : Notre Dame des Grâces 1503 - 1979
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A Tampa, en Floride (Etats-Unis), les policiers n'en peuvent croire leurs yeux lorsque la direction d'un hôtel leur signale l'agression à main armée d'un gangster bien connu.
Dans une chambre de l'hôtel, ils trouvent, étendu sur le plancher un homme pleurant et, à côté de lui, deux femmes priant à haute voix… Lorsqu'on dresse le procès-verbal, les deux femmes déclarent : "Le gangster a pénétré de force dans la chambre, nous menaçant de son pistolet et nous obligeant à nous étendre par terre"...
Pendant qu'il fouille partout, à la recherche d'objets précieux, les deux victimes commencent à prier tout haut pour l'âme du malfaiteur. Bien qu'endurci, le jeune homme en est touché jusqu'aux larmes et il éclate en sanglots.
Plus tard, lors d'un congrès d'éducateurs chrétiens, les deux femmes ont affirmé: « A aucun moment nous n'avons douté de l'efficacité de notre prière. C'est par elle que nous avons maîtrisé l'intrus ».
De son côté, le gangster a avoué que non seulement il avait l'intention de voler mais aussi de violer... « Mais tout à coup, je n'en pouvais plus. Lorsqu’elles commencèrent à prier la Sainte Vierge, je me suis souvenu de ma mère... »
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Source: "Marie de Nazareth" / D'après Retendes Gottesvolk n°114, traduit par F. A. P.
Recueil marial 1980
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE A MARIE, NOTRE MERE
Ô Toute Pure, sans tache, sans souillure, immaculée,
Vierge souveraine, épouse de Dieu,
par ton enfantement merveilleux,
tu as uni le Dieu-Verbe aux hommes
et ramené dans les cieux notre nature bannie.
Ô toi, seul espoir des désespérés, secours des opprimés,
protection vigilante de ceux qui ont recours à toi,
et refuge de tous les chrétiens,
ne prends pas en dégoût le pécheur que je suis,
maudit, corrompu tout entier,
en pensées, en paroles, en actions honteuses,
et devenu, par légèreté d’esprit,
esclave des plaisirs de la vie.
Mais toi, Mère du Dieu Ami des hommes,
dans ton amour bienveillant,
prends pitié de moi pécheur et prodigue ;
reçois ma supplique, bien qu’elle soit proférée
par des lèvres souillées.
Usant de ton autorité maternelle,
supplie ton Fils, notre maître et Seigneur,
qu’il m’ouvre à moi aussi les entrailles de Son amour et de Sa bonté,
sans s’arrêter à mes fautes sans nombre ;
qu’Il me ramène à la repentance
et me considère comme un fidèle artisan de Ses volontés.
Assiste-moi toujours de ta miséricorde,
de ta compassion, de ton amour bienveillant.
En cette vie, sois l’aide et le secours chaleureux,
le rempart contre les assauts de l’ennemi, le guide vers le salut.
À l’heure de la mort, sois celle qui entoure l’agonie de mon âme,
celle qui chasse au loin les visions ténébreuses des esprits malfaisants.
Au jour redoutable du jugement,
sois celle qui me délivre de la peine éternelle,
et me désigne comme héritier de la gloire indicible de ton Fils notre Dieu ;
que je l’obtienne, ô ma souveraine, très-sainte Mère de Dieu,
par ta médiation et ta protection,
par la grâce et l’amour pour les hommes
de ton Fils unique, notre Seigneur,
notre Dieu et Sauveur Jésus Christ.
À Lui reviennent toute gloire,
tout honneur et toute adoration, ainsi qu’à son Père
et à son Esprit très-saint, bon et vivifiant,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Amen.
(Complies Bysantines)
'A self-indulgent monk has achieved nothing through his renunciation. For what he once did through possessions he still does though possessing nothing. Moreover, the self-controlled man, if he clings to possessions, is a brother in spirit of this kind of monk; because they both feel inward enjoyment they have the same mother - though not the same father, since each has a different passion.'
(St. Mark the Ascetic)
EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE
REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
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Sa magnifique statue, rénovée,
couverte d’or comme jamais,
et spectaculairement héliportée,
est revenue depuis quelques jours sur la flèche de l’abbaye,
brillant sur la mer et au plus loin des campagnes alentours (1).
Il ne faut pas voir dans cette actualité, malheureusement, une soudaine conversion de la république française laïque, mais, avec les grandes opérations de désensablement, un simple souci, de revaloriser un des lieux les plus visités de France. La puissance symbolique de l’événement dépasse heureusement cette limite.
Nous savons, par la plume d’un chanoine (2), qu’en 708, l’évêque d’Avranches, Saint Aubert, reçut, dans son sommeil, ordre du Chef de la milice céleste de lui dédier un oratoire, sur le « Mont-Tombe », ancien sanctuaire païen et lieu d’ermitages, et ce, sur le modèle de San Giovanni Rotondo en Italie, où vivra plus tard Padre Pio.
Le prélat devait avoir la tête dure, car ce n’est qu’à la troisième fois qu’il décida d’obtempérer, non sans que l’archange lui ait pointé le crâne d’un doigt, y laissant un trou que l’on peut aujourd’hui contempler à Avranches. Dès lors ce lieu s’est appelé le « mont Saint-Michel au péril de la mer », un raz-de-marée l’ayant alors transformé en île à l’accès dangereusement lié aux marées les plus grandes d’Europe qui peuvent gagner les côtes « à la vitesse d’un cheval au galop ».
Géographiquement, il s‘agit d’un îlot rocheux de granit à l’Est de l’embouchure d’un fleuve : le Couesnon. « Le Couesnon dans sa folie a mis le Mont en Normandie », et, selon certains « le Couesnon, dans sa raison, le rendra aux Bretons ». Il sert, à cet endroit, de frontière changeante entre les deux duchés qui se sont autrefois violemment disputé son joyau.
Charlemagne ayant demandé à Saint Michel de protéger son Empire, le Mont devint, tout au long du moyen-âge, un haut lieu de pèlerinage. L’abbaye bénédictine fut fondée en 966 pour remplacer des chanoines trop occupés à la jouissance des richesses matérielles attachées à ce lieu.
Ces bénédictins, fidèles à leur réputation, travaillèrent avec soin, notamment à recopier, traduire, et commenter de nombreux manuscrits. On a longtemps considéré que l’Occident Chrétien avait redécouvert Aristote et la majeure partie de la Philosophie grecque par l’intermédiaire de la civilisation musulmane, et certains ont intérêt à le répéter plus que jamais. Pourtant, en dépit de manœuvres d’obstructions, des historiens ont établi de manière indubitable (3) que, sensiblement avant cette origine arabe, ce travail des moines de Saint Michel avaient assuré une part essentielle de cette transmission, et eût ainsi une influence considérable sur le développement intellectuel de l’Europe.
Pendant la guerre de Cent ans, le Mont Saint Michel fut, un temps, seul, en Normandie, à résister aux anglais et, en dépit de plusieurs tentatives, ils ne s’en emparèrent jamais (4) Il devint ainsi le symbole de la résistance nationale. Ce fut notamment l’occasion d’une bataille navale où les Bretons triomphèrent des grands-Bretons. Rappelons-nous, de plus, que c’est saint Michel, accompagné de sainte Marguerite et de sainte Catherine, qui donna à sainte Jeanne d’Arc mission de délivrer la France, et qu’elle l’invoquât jusque sur son bûcher.
Le Mont connut plus tard un certain déclin, l’abbaye devenant, partiellement sous l’Ancien régime, et totalement à la Révolution, une prison.
Sa renaissance commence en 1835, par sa restauration initiée par l’architecte Violet-le-duc, et, en 1896, l’érection de la flèche néogothique couronnée deux ans plus tard par la statue angélique. Une communauté religieuse, les frères et soeurs de la Fraternité monastique de Jérusalem, prie à nouveau en permanence dans l’abbaye.
Au moment où Jeanne, par son anneau, revient en France, le retour de la statue de Saint Michel annonce-t-il pour bientôt le moment où l’Archange viendra lui-même terrasser à nouveau le Dragon ?
(1) http://www.ouest-france.fr/culture/patrimoine/mont-saint-michel/video-larchange-trone-de-nouveau-160-m-au-dessus-du-mont-saint-michel-4253554
(2) Revelatio ecclesiae sancti Michaelis in monte Tumba
(3) (3)cf Régine Pernoud, Pour en finir avec le Moyen Âge,et Sylvain Gouguenheim Aristote au Mont Saint-Michel
(4) Ils devront se contenter de leur jolie petite copie, à la pointe de la Cornouailles (Source MPI)
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La France est réticente à approuver que l'OTAN prenne le contrôle du système de défense antimissile européen construit par les États-Unis, craignant que le système passe sous le contrôle de Washington au lieu de l'alliance, reporte le Wall Street Journalen citant des sources officielles françaises.
« Ce n'est pas juste une question technique, il y a un aspect politique » a déclaré un officiel français au journal le mercredi.
La France veut être rassurée que le système ne soit pas sous contrôle étasunien, soulignent les responsables français. Un fonctionnaire a fait remarquer que le système de commandement et de contrôle de l'OTAN n'était pas prêt.
« Le système C2 n'est pas suffisamment mature pour permettre à l'OTAN de contrôler la situation », a indiqué le responsable.
L'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) renforce sa présence militaire en Europe, en particulier dans les pays d'Europe orientale, depuis le début de la crise ukrainienne, citant des allégations d'ingérence de la Russie dans le conflit pour justifier ce mouvement.
Moscou a nié à plusieurs reprises ces accusations, qualifiant de provocateur le renforcement militaire de l'OTAN près de ses frontières.
Les chefs d'État de l'OTAN doivent se réunir pour un sommet à Varsovie les 8 et 9 juillet. Ce sommet est décrit par Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, comme crucial pour l'alliance.
Commentaire : Katehon ajoute une analyse :
Les élites étasuniennes essaient frénétiquement de forcer les pays européens à approuver que les systèmes de missile pointent vers la Russie. Elles se désespèrent à piéger l'Europe dans une confrontation militaire (avec une provocation prochaine qui allumera la mèche) avec la Russie. Juillet étant la date limite.
Les représentants étasuniens craignent que, si jamais l'OTAN ne parvient pas, lors de son sommet de juillet à Varsovie, à prendre le contrôle du système de défense antimissile et de le déclarer opérationnel, la Russie va déclarer que l'alliance se plie à sa volonté.
Le nouveau système de missile est censé maintenir l'Europe dans une confrontation perpétuelle avec la Russie contre ses propres intérêts. Les élites étasuniennes sont terrifiées par les élections à venir et à l'idée qu'une administration sous Trump (ou Sanders ?) pourrait sauver les États-Unis avec des politiques sans fin de « Guerres et pillage financier ». La France a été en tête de la résistance contre le système de missile (récemment implanté dans un pays aussi appauvri que la Roumanie) qui serait nominalement un programme de l'OTAN, mais en réalité une opération sous contrôle étasunien contre l'Europe.
Aujourd'hui encore, le Wall Street Journal a dénoncé la France pour son opposition au diktat de Washington. Le journal, reconnu comme porte-parole de Wall Street et des Bush-Clinton, a expliqué que la résistance française doit être rompue à temps pour la réunion de l'OTAN de juillet lorsque ses membres seront censés accepter la « paternité » et devenir « responsables » du « bouclier antimissile » :
Les responsables français ont déclaré qu'ils retiennent leur approbation pour l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord pour prendre le contrôle du système de défense antimissile européen bâti par les Américains [les Étasuniens], une position que les responsables de l'alliance et les Américains [les Étasuniens] espèrent pouvoir convaincre Paris de changer avant le sommet de l'alliance en juillet.
« Ce n'est pas juste une question technique, il y a un aspect politique », a déclaré au journal un officiel Français. « S'il est (un) système de l'OTAN, celui-ci prend la responsabilité si vous tirez sur le missile. L'OTAN assume sa responsabilité si vous manquez. » La partie étasunienne veut que la question soit déjà réglée lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN du 19 mai à Bruxelles.
L'Allemagne, et même l'Italie semblent être du même avis que la France en rejetant la pression. C'est une situation (les dirigeants européens résistant aux plans anglo-étasuniens) semblable à d'autres, passée récemment lorsque la France et la Belgique furent frappées par des attaques militaires extrêmement sophistiquées sous forme de terrorisme. Est-ce que le crash du vol 804 d'EgyptAir de Paris au Caire est un avertissement pour cesser de résister ou sinon ?
Quelques perspectives :
Un examen plus approfondi sur la multipolarité : France, Allemagne, Russie (article en anglais)
Ce n'est pas dans la nature de la France d'être si profondément impliquée dans la grande stratégie unipolaire transatlantique, car elle a un tel potentiel pour être un chef de file dans une Europe multipolaire...
La France est sans aucun doute unipolaire, mais elle pourrait avec le temps devenir plus pragmatique en prenant part à une coopération mutuellement bénéfique avec certains leaders multipolaires tels que la Russie, mais seulement sur une base au cas par cas et d'une portée pratique limitée.
Toutefois, si la suzeraineté des États-Unis sur l'Union européenne affaiblit de façon inattendue, montre des signes évidents allant dans ce sens, ou est compensée par un effondrement possible du bloc, alors la France pourrait être prête à prendre une position indépendante de leader, une position multipolaire si les processus internes adéquats le permettent.
Source
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Source: SNCF
Certains n’avaient peut-être pas compris que la SNCF a un chiffre d’affaires légèrement supérieur à 30 milliards€, mais dont un tiers est réalisé à l’étranger. Autrement dit, le chiffre d’affaires de la SNCF en France est de 20 milliards€, pour 5 millions de voyageurs par jour dans les trains.
Combien coûte la retraite des cheminots?
Maintenant, comparons cette situation financière brillante au compte de charges du régime de retraites de la SNCF:
Source: CPRPSNCF
Les retraites de l’entreprise ferroviaire coûtent chaque année 7,5 milliards d’euros, soit environ 35% du chiffre d’affaires réalisé en France. Cela ne signifie pas que ces retraites sont financées par la SNCF directement. Cela signifie seulement que la charge globale des cheminots en France constitue un poids immense à supporter, qui mérite d’être mûrement réfléchi par la collectivité.
Voici maintenant comment cette dépense est financée:
Source: CPRPSNCF
Sans entrer dans des détails excessifs, on notera ici que la SNCF verse chaque année 2 milliards d’euros pour la retraite de ses collaborateurs, soit 10% de son chiffre d’affaires. Autrement dit, lorsque la SNCF facture un billet à 100 euros, 10 euros tombent directement dans la poche de retraités qui ne paient même pas leur billet de train!
Comme cette somme est très insuffisante pour équilibrer les 5,3 milliards de retraite versés chaque année aux anciens cheminots, la SNCF appelle… les contribuables à la rescousse. Ceux-ci versent donc une contribution publique d’équilibre de 3,3 milliards d’euros.
Autrement dit, quand la SNCF facture 100 euros à un client (soit le prix d’un Paris-Lyon aller-simple en 2è classe), 10 euros vont dans la poche des retraités, et la SNCF s’abstient de dire que 15 euros d’impôts sont rajoutés en toute discrétion pour financer les mêmes retraités. C’est pourtant la réalité: les salariés qui subissent les grèves répétées de la SNCF paient presque deux fois plus les retraites de la SNCF que l’entreprise elle-même.
Comment les cheminots rackettent les contribuables
Lorsque Nicolas Sarkozy avait entrepris de réformer le régime spécial de la SNCF, il avait renoncé à toucher à certains avantages dont bénéficient les cheminots, notamment la faculté de partir de façon anticipée à la retraite. Dans la pratique, ces avantages sont si coûteux qu’ils sont essentiellement financés par les contribuables qui n’ont pas droit aux mêmes avantages.
Dans le grand arbitrage obtenu en 2008, les cheminots ont en effet le privilège d’acquitter une cotisation retraite équivalente à celle des salariés du secteur privé (8,20%), qui devrait culminer à 11,95% en 2026, pour un système de retraite plus favorable que celui du public, et beaucoup plus favorable que celui du privé.
Selon un étude interne, 30% de la subvention d’équilibre payée par le contribuable sont absorbés dans le financement de ces avantages spécifiques.
Ce qu’ignorent les contribuables qui s’entassent sur les quais de gare le jour où les syndicats de la SNCF sont en grève, c’est précisément cela: les cheminots prennent les clients en otage d’un combat dont l’objectif est de continuer indéfiniment à racketter le client et à le faire payer pour des avantages spécifiques financés au-delà du prix du billet de train. Les efforts pour les uns, les avantages pour les autres.
On comprend mieux, rétrospectivement, pourquoi la CGT a toujours applaudi des deux mains à la création d’un régime général de sécurité sociale pour les blaireaux qui prennent le train, mais a toujours refusé d’y fondre ceux qui les conduisent.
Comment la protection sociale va tuer la SNCF
Le problème de cette petite magouille (totalement légale) tient à son coût si exorbitant que la SNCF ne peut plus le supporter.
En effet, les cheminots ont obtenu un taux de cotisation salariale très modéré, en revanche l’entreprise paie plein pot, avec un taux de près de 40% sur la masse salariale. D’où le versement d’une somme proche de 2 milliards d’euros chaque année.
Dans la perspective d’une ouverture du rail à la concurrence, cette somme écrase la compétitivité de l’entreprise et constitue une aubaine pour les compagnies étrangères concurrentes qui ne sont pas plombées par une couverture sociale aussi délirante, mal gérée, et populiste que les retraites de la SNCF. À brève échéance, la concurrence sur le rail devrait donc mettre la SNCF et ses cheminots si revendicatifs dans une position extrêmement compliquée.
Une tentation serait… de faire payer encore plus le contribuable. Mais cette option soulève une difficulté dans la mesure la réglementation européenne interdit ce genre d’aide d’Etat. Bref, sans un traitement social de choc, la France perdra, dans les dix ans, son opérateur national de chemin de fer.
Article écrit par Eric Verhaeghe pour son blog
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Quelque 1 200 migrants devraient être évacués des Jardins d’Eole (XVIIIe – XIXe), dans les prochains jours, pour être répartis dans tous les départements d’Ile-de-France (Paris compris) exceptée en Seine-Saint-Denis.
Les raisons sont multiples. Les conditions de vie sur place, sous des bâches, mais aussi les conditions sanitaires qui se dégradent.
Trois cas avérés de tuberculose ont été signalés et il y a de fortes suspicions pour deux autres.
Les personnes atteintes ont été évacuées vers un hôpital. Cette maladie — qui touche les poumons — est contagieuse et susceptible de se propager rapidement à cause de la promiscuité. Il y a donc urgence à mettre à l’abri cette population venue notamment d’Afrique subsaharienne.
Le Parisien
Quelque 1 200 migrants devraient être évacués des Jardins d’Eole (XVIIIe – XIXe), dans les prochains jours, pour être répartis dans tous les départements d’Ile-de-France (Paris compris) exceptée en Seine-Saint-Denis.
[...] plusieurs gymnases vont être mobilisés, parfois réquisitionnés. [...] La décision semble pourtant bien avoir été prise dans la précipitation.
Les villes concernées ne l’ont appris que ce jeudi. [...] Ce vendredi soir, la préfecture de région refusait cependant de communiquer les localisations et l’étendue du dispositif d’accueil.
Mais selon nos informations, 200 migrants devraient ainsi être hébergés dans des gymnases de Bezons et Cergy (Val-d’Oise), 300 à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) et d’autres encore à Versailles (Yvelines). [...]
Le Parisien
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La Présidentielle de 2017 approche à grands pas et François Hollande, comme son premier ministre Manuel Valls, sont au plus bas dans les sondages.
Un record d'impopularité qui semble faire peur puisque les cadeaux se multiplient : après l'aide aux étudiants et l'augmentation des fonctionnaires puis des professeurs, voilà que François Hollande offre un milliard d'euros aux Maires de France.
Un peu moins d'économies... mais toujours le même objectif de déficit
Lors du Congrès des Maires de France, François Hollande a concédé de faire un effort sur les économies que les mairies devaient supporter. La faute à l'augmentation du point d'indice des fonctionnaires qui coûtera aux mairies (ce sont elles qui payent leurs employés) 180 millions d'euros dès 2016. La dotation des mairies étant en baisse, difficile pour celles-ci de payer encore plus avec moins d'argent.
Théoriquement, d'ailleurs, les communes devaient faire un effort de 2 milliards d'euros dans le cadre du projet de Loi de Finances 2017 que l'exécutif est en train de pondre. Objectif de ces économies : faire baisser le déficit public sous la barre des 3 % comme le demande Bruxelles. Un objectif qui reste d'actualité malgré les divers cadeaux offerts à droite et à gauche.
Au final, François Hollande a promis que cet effort budgétaire sera réduit... à un milliard d'euros. L'autre milliard, c'est un cadeau, un peu moins d'un mois avant les prochaines élections.
1 milliard d'un côté... et 1,2 milliard de l'autre
1 milliard d'euros c'est beaucoup... mais ce n'est pas assez. Si le président de l'Association des maires de France (AMF), François Baroin, s'est dit "satisfait" de la dotation de 2,2 milliards d'euros pour 2017, certains maires n'ont pas manqué de siffler le Président. Ils auraient bien aimé garder l'intégralité des 3,6 milliards d'euros, base sur laquelle les économies de 2017 sont prévues.
Mais réduire d'un milliard les efforts budgétaires des communes n'est pas le seul geste de François Hollande. Il relance pour 2017, en l'augmentant même de 200 millions d'euros, le fond d'investissement permettant de relancer les chantiers des mairies et mis en place en 2016. 1,2 milliards d'euros, donc, qui seront axés sur des thématiques précises (logement, haut débit, transition énergétique...) et qui porte à 2,2 milliards l'argent que François Hollande donnera aux communes.
Et maintenant tout le monde veut des cadeaux
Avoir offert 2,2 milliards d'euros aux communes pourrait permettre à Hollande de grappiller quelques votes s'il se représentait mais... fait également des jaloux. En effet, les départements et les régions sont montées au créneau : pourquoi les communes et pas nous ?
Jean-Michel Baylet, ministre de l'Aménagement du territoire, a répondu que des efforts seront également faits en leur direction... il faut donc s'attendre encore à quelques cadeaux en monnaie sonnante.
Mais l'objectif de déficit public pour 2017, lui, est maintenu. Reste à savoir où le gouvernement va trouver les économies nécessaires pour financer tout ça...
SOURCE
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La Fédération française de football (FFF), en pleine tourmente avec les graves accusations de racisme lancées par l’international français Karim Benzema, n’a, quatre ans après, toujours pas tenu sa promesse de se recueillir au Mémorial de la Shoah de Paris.
En 2012, lors du dernier Championnat d’Europe joué en Ukraine et en Pologne, les équipes d’Allemagne, d’Angleterre, des Pays-Bas et de l’Italie s’étaient recueillies au camp d’extermination d’Auschwitz. L’absence de la France, pays qui a un lourd passé dans la déportation des Juifs, avait indigné la communauté juive.
Dans une tribune intitulée « Mon édito, probablement inattendu », le président du CRIF de l’époque, Richard Prasquier, avait alors « invité » l’Équipe de France à se recueillir au Mémorial de la Shoah de Paris. Une invitation acceptée par écrit deux semaines plus tard par la FFF.
« Malgré plusieurs relances entre 2012 et 2014, la FFF a invoqué à chaque fois des excuses pour ne pas honorer son engagement », explique au Monde Juif .info, Yohann Taïeb, à l’origine de l’initiative.
« La FFF a refusé d’envoyer une délégation de joueurs, elle a refusé également d’envoyer, en lieu et place des joueurs, son président, M. Le Graet, ainsi que son entraîneur, Didier Deschamps. Tout au plus, la Fédération était prête à envoyer deux de ses cadres, inconnus du grand public. Une proposition inacceptable en l’état », poursuit Yohann Taïeb.
« Lors d’une réunion au siège de la FFF, en novembre 2014, on m’a clairement expliqué qu’une telle visite de l’Équipe de France au Mémorial de la Shoah serait très mal perçue par les Musulmans français. À ce moment précis, j’avais compris que la FFF n’avait pas le courage politique d’honorer son engagement », déplore Yohann Taïeb.
(…) Le Monde Juif
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
INVITATION (S)...
PUBLICATION(S)...
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Une publication historique:
Olivier Chaline, professeur d’Histoire moderne à l’Université Paris-Sorbonne, est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques.
Pourquoi parler de grand chantier au XVIIe-XVIIIe siècle ? Parce que pendant presque deux siècles, la monarchie des Bourbons a forgé les armes de la France par à-coups suivis de périodes de relâchement des effectifs engagés. Elle a ambitionné et obtenu, un temps du moins, le premier rang en Europe, réussissant vers 1690 à être la première puissance militaire sur terre et sur mer.
Ce volume est le premier volet d’une trilogie qui pourrait s’intituler La France et ses armées, puisque deux autres volumes porteront ultérieurement sur le maniement des armes de la France et sur leur efficacité. Le présent volume observe les effets des impulsions données par le Roi pour mettre les armées terrestres et navales en état d’agir.
Traitant à la fois Armée et Marine, deux domaines d’étude ordinairement séparés, l’auteur tente de comprendre comment l’Etat royal a agi de deux manières très différentes simultanément pour tâcher de tirer le meilleur parti de deux milieux si dissemblables et les faire concourir au succès des armes de la France.
En examinant la mise sur pied des armées de terre et de mer, Olivier Chaline évalue la part, variable, que le roi a prise dans ce processus, du début du XVIIe siècle à la veille de la Révolution. Trois thèmes majeurs forment l’armature de cet ouvrage : l’autorité réelle du roi sur les armées; sa capacité à rassembler des hommes; la manière dont il les a pourvus des moyens de vivre et de combattre.
Il s’agit de comprendre l’évolution du partenariat militaire entre le roi et ses nobles, de mesurer la dissymétrie de l’emprise royale sur le régiment et sur le navire et l’inégale maîtrise des hiérarchies du corps et du bord, ainsi que la tardive uniformisation des équipements.
Ce livre évalue également le coût de la puissance militaire et étudie son financement, ainsi que les transactions effectuées pour le roi dans le cadre des armées et des flottes.
Les armées du Roi, Olivier Chaline, éditions Armand Colin, 352 pages, 24,90 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur (Source MPI)
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Colloque à l’Institut du Monde Arabe (IMA) : Le patrimoine des chrétiens d’Orient, une richesse à faire connaître
Patrimoine des chrétiens d’Orient. Une richesse à faire connaître
le mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30
En Irak, en Syrie, à Gaza, comme dans l’ensemble du Proche et du Moyen-Orient, le patrimoine chrétien en Orient constitue un témoin irremplaçable de la diversité des cultures. Menacé par les conflits qui ravagent cette terre multi millénaire et par les pillages organisés de sites, il est actuellement en grand danger.
Depuis de nombreuses années, l’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient depuis 1856, agit pour faire connaître et conserver ce patrimoine dans sa grande variété matérielle et immatérielle : architecture, sites archéologiques, langues, fonds d’archives, icônes, musiques…
À l’heure où Mgr Pascal Gollnisch dénonce un “crime culturel contre l’humanité”, de nombreuses initiatives ont lieu pour le préserver et l’entretenir, comme celle de la Bibliothèque nationale de France.
Certaines d’entre elles seront présentées lors de cette soirée, troisième édition en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe.
PROGRAMME
- Introduction de Mgr Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient.
- KURDISTAN IRAKIEN : LES FOUILLES DE BAZYAN, par Vincent Déroche, Directeur de recherche au CNRS et Narmin Ali Amin, co-directrice de la Mission archéologique
- LA DÉCOUVERTE FRANCO-PALESTINIENNE DU MONASTÈRE DE SAINT-HILARION À GAZA, par René Elter, archéologue à l’INRAP, chercheur associé à l’École Biblique et Archéologique française de Jérusalem
- LE TRAVAIL DE LA BNF POUR NUMÉRISER, VALORISER, DIFFUSER LE PATRIMOINE ÉCRIT DE L’ORIENT MÉDITERRANÉEN, par Isabelle Nyffenegger, Directrice déléguée aux Relations internationales de la BNF
- LE TRAFIC D’ŒUVRES D’ART AU PROCHE ET MOYEN-ORIENT, par le Colonel Ludovic Ehrhart, chef de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturelsDébat animé par Sébastien de Courtois, producteur de « Chrétiens d’Orient » sur France Culture
Date : Mercredi 8 juin 2016 de 18h30 à 21h30 dans le cadre des Jeudis de l’IMA
Lieu : Institut du monde arabe, 1 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris, Salle de l’Auditorium (niveau -2).
Entrée libre : dans la limite des places disponibles
L’Œuvre d’Orient, association de soutien aux chrétiens d’Orient, souhaite agir pour faire connaître, conserver et mettre en valeur ce patrimoine.
- See more at: http://www.mondedelabible.com/le-patrimoine-des-chretiens-dorient/#sthash.mTUtcqMk.dpuf
Lectionnaire Orthodoxe Malankar pour le
Troisième dimanche après la Pentecôte
Saint Qurbana :
o Actes 13:26-39 :
- 26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.
- 27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; or, en le jugeant, ils les ont accomplies.
- 28 Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont demandé à Pilate qu’il soit supprimé.
- 29 Et, après avoir accompli tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu du bois de la croix et mis au tombeau.
- 30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
- 31 Il est apparu pendant bien des jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
- 32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères,
- 33 Dieu l’a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au psaume deux : Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré.
- 34 De fait, Dieu l’a ressuscité des morts sans plus de retour à la condition périssable, comme il l’avait déclaré en disant : Je vous donnerai les réalités saintes promises à David, celles qui sont dignes de foi.
- 35 C’est pourquoi celui-ci dit dans un autre psaume : Tu donneras à ton fidèle de ne pas voir la corruption.
- 36 En effet, David, après avoir, pour sa génération, servi le dessein de Dieu, s’endormit dans la mort, fut déposé auprès de ses pères et il a vu la corruption.
- 37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
- 38 Sachez-le donc, frères, grâce à Jésus, le pardon des péchés vous est annoncé ; alors que, par la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être délivrés de vos péchés ni devenir justes,
- 39 par Jésus, tout homme qui croit devient juste.
o
o Galates 6 :10-18 :
- 10 Maintenant, est-ce par des hommes ou par Dieu que je veux me faire approuver ? Est-ce donc à des hommes que je cherche à plaire ? Si j’en étais encore à plaire à des hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.
- 11 Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine.
- 12 Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ.
- 13 Vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire.
- 14 J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
- 15 Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon
- 16 de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
- 17 sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas.
- 18 Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui.
o
o St. Jean 6: 35-46 :
- 35 Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
- 36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
- 37 Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
- 38 Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
- 39 Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
- 40 Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
- 41 Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
- 42 Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
- 43 Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
- 44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
- 45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
- 46 Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
3 juin 2016
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The sign of sincere love is to forgive wrongs done to us. It was with such love that the Lord loved the world. We cannot with all our heart forgive someone who does us wrong unless we possess real knowledge. For this knowledge shows us that we deserve all we experience. (Saint Kosmas Aitolos +1779)
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3,8-12.14-19.
Mes frères, à moi, le plus petit de tous les saints, cette grâce a été donnée de prêcher aux gentils les richesses incommensurables du Christ,
et de mettre en lumière, aux yeux de tous, l'économie du mystère qui avait été caché depuis le commencement en Dieu, le Créateur de toutes choses,
afin que les principautés et les puissances dans les cieux connaissent aujourd'hui, à la vue de l'Eglise, la sagesse infiniment variée de Dieu,
selon le dessein éternel qu'il a réalisé par Jésus-Christ Notre-Seigneur,
en qui nous avons, par la foi en lui, la hardiesse de nous approcher de Dieu avec confiance.
A cause de cela, je fléchis le genou devant le Père,
de qui tire son nom toute paternité dans les cieux et sur la terre,
afin qu'il vous donne, selon les trésors de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit en vue de l'homme intérieur,
et que le Christ habite dans vos cœurs par la foi, de sorte que, étant enracinés et fondés dans la charité,
vous deveniez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, la profondeur et la hauteur,
même de connaître l'amour du Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 19,31-37.
En ce temps-là, on était à la préparation de la Pâque et pour empêcher que les corps restassent sur la croix pendant le Sabbat, ce Sabbat étant un grand jour, les Juifs prièrent Pilate de faire rompre les jambes aux crucifiés et de les détacher.
Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui.
Mais quand ils vinrent à Jésus, le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes.
Mais un des soldats lui transperça le côté avec sa lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau.
Et celui qui l'a vu en rend témoignage, et son témoignage est vrai ; et il sait qu'il dit vrai, afin que vous aussi vous croyiez.
Car ces choses sont arrivées afin que l'Écriture fut accomplie : "Aucun de ses os ne sera rompu."
Et il est encore écrit ailleurs : "Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé."
PRIERE AU CHRIST BON PASTEUR:
« Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger »
St Grégoire de Nysse
(v. 335-395),
moine et évêque
Homélies sur le Cantique des cantiques ; PG 44, 801 (trad. Canevet, La Colombe et la ténèbre, Cerf 1992, p. 18 ; cf bréviaire 33e jeu.)
« Où mènes-tu paître ton troupeau », ô bon pasteur qui le portes tout entier sur tes épaules ?
Car la race humaine tout entière est une brebis unique que tu as prise sur tes épaules.
Montre-moi le lieu de ton pâturage, fais-moi connaître les eaux du repos, mène-moi vers l'herbe grasse, appelle-moi de mon nom, afin que j'entende ta voix, moi qui suis ta brebis, et que ta voix soit pour moi la vie éternelle.
Oui, « dis-le-moi, toi que mon cœur aime ».
C'est ainsi que je te nomme, car ton Nom est au-dessus de tout nom, inexprimable et inaccessible à toute créature douée de raison.
Mais ce nom-ci, témoin de mes sentiments pour toi, exprime ta bonté.
Comment ne t'aimerai-je pas, toi qui m'as aimée, alors que j'étais toute noire, au point de donner ta vie pour les brebis dont tu es pasteur ?
Il n'est pas possible d'imaginer de plus grand amour que d'avoir donné ta vie pour mon salut.
Enseigne-moi donc « où tu mènes paître le troupeau », que je puisse trouver le pâturage du salut, me rassasier de la nourriture céleste dont tout homme doit manger s'il veut entrer dans la vie, courir vers toi, qui es la source, et boire à longs traits l'eau divine, que tu fais jaillir pour ceux qui ont soif.
Cette eau se répand de ton flanc depuis que la lance y a ouvert une plaie, et quiconque en goûte devient une source d'eau jaillissant en vie éternelle.
(Références bibliques : Ct 1,7; Lc 15,5; Ps 22; Jn 10,3; Ct 1,7; Ph 2,9; Ct 1,5; Jn 10,11; 15,13; 19,34; 4,14)
Tous au Monastère ce Dimanche 5 Juin!
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
ATTENTION,
en raison du Mariage du Sous-diacre Andres,
pour le 5 JUIN, le ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 4 sera retardé à 17 h au lieu de R.D.V habituel
La marque de l'amour sincère,
c'est de pardonner les torts qu'on nous fait.
C'est d'un tel amour que le Seigneur a aimé le monde.
Nous ne parvenons pas à pardonner à quelqu'un
de tout notre coeur quelqu'un qui nous offense
à moins d'avoir la vraie connaissance.
Car cette connaissance nous montre
que nous méritons tout
ce que nous subissons.
Saint Cosmas d'Étolie +1779
Par St Ephrem de Nisibe
"Les Apôtres étaient là, assis, attendant la venue de l'Esprit.
Ils étaient là comme des flambeaux disposés et qui attendent d'être allumés par l'Esprit Saint pour illuminer toute la création par leur enseignement [...] Ils étaient là comme des cultivateurs portant leur semence dans le pan de leur manteau qui attendent le moment où ils recevront l'ordre de semer. Ils étaient là comme des marins dont la barque est liée au port du commandement du Fils et qui attendent d'avoir le doux vent de l'Esprit. Ils étaient là comme des bergers qui viennent de recevoir leur houlette des mains du Grand Pasteur de tout le bercail et qui attendent que leur soient répartis les troupeaux.
Et ils commencèrent à parler en des langues diverses selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer".
Ô cénacle, pétrin où fut jeté le levain qui fit lever l'univers tout entier. Cénacle, mère de toutes les Eglises. Sein admirable qui mit au monde des temples pour la prière. Cénacle qui vit le miracle du buisson ! Cénacle qui étonna Jérusalem par un prodige bien plus grand que celui de la fournaise qui émerveilla les habitants de Babylone ! Le feu de la fournaise brûlait ceux qui étaient autour, mais protégeait ceux qui étaient au milieu de lui. Le feu du Cénacle rassemble ceux du dehors qui désirent le voir tandis qu'il réconforte ceux qui le reçoivent. Ô feu dont la venue est parole, dont le silence est lumière. Feu qui établis les coeurs dans l'action de grâces."
(Sur l'effusion du Saint Esprit, 25, 5, 15, 20 (traduit par Jean-René Bouchet, Lectionnaire pour les dimanches et pour les fêtes, p. 243-244).
"[Eve] était la vigne dont la mort avait ouvert la clôture, [...]. Ainsi Eve, la mère de tous les vivants, était-elle devenue source de mort pour tous les vivants.
Mais un surgeon a levé : Marie, la vigne nouvelle, a remplacé Eve, la vigne antique. Le Christ, la Vie nouvelle, a fait en elle sa demeure. Ainsi, lorsque la mort conduisant son troupeau viendrait comme d’habitude, sans méfiance, avec ses fruits mortels, la Vie qui détruit la mort serait cachée dans la Vigne nouvelle. Et lui, lorsque la mort l’eut englouti, sans rien craindre, il délivra la vie, et avec elle la multitude des hommes." (Homélie de St Ephrem sur notre Seigneur, 3-4.9 in Livre des Jours, pp. 385 sq).
"Comme les Juifs le mettaient en accusation parce qu'il avait guéri un jour de sabbat, Jésus ne s'est pas excusé en disant : Je n'ai pas transgressé la loi, mais : Je l'ai transgressée, comme le Père qui est dans les cieux. Car mon Père travaille, et moi aussi je travaille [Jn 5, 17].
En effet, les créatures : anges, luminaires, rosée, pluie, sources et fleuves fonctionnent le jour du sabbat ; car les anges ne reçoivent pas interdiction d'accomplir leur ministère le jour du sabbat, ni les cieux de donner la rosée et la pluie, ni les luminaires de poursuivre leur course, ni la terre de donner des fruits, ni les hommes de respirer et de donner des fils au monde, mais on met au monde le jour du sabbat sans qu'il y ait un précepte qui le défende, et on circoncit le huitième jour, en laissant de côté la loi ; et il en est ainsi pour d'innombrables choses.
Si les créatures ont cette liberté, combien plus le Créateur ? Aussi le Fils de l'homme est maître du sabbat [Mt 12, 8]." (Ephrem de Nisibe : Commentaire sur l'Evangile concordant ou Diatessron XIII, 3-4)
"Notre Seigneur se présenta silencieux devant Pilate pour la défense de la vérité outragée. D’autres remportent la victoire par des apologies, mais notre Seigneur la remporta par son silence, parce que la récompense due au silence divin, c’était la victoire de la vraie doctrine. Il parlait pour enseigner, et il se tut au tribunal. Il ne tut pas ce qui nous exaltait, et il ne lutta pas contre ceux qui l’irritaient. Les paroles de ses calomniateurs faisaient comme une couronne à sa tête. Il se tut afin que son silence les fit hurler plus fort encore, et que toutes ces vociférations embellissent sa couronne. S’il avait parlé, ses paroles de vérité auraient imposé silence à ces connivences qui s’appliquaient à tresser sa couronne…"
(Commentaire de l’Evangile concordant ou Diatessaron, XX, 16, SC 121).
"Qui donc est capable de comprendre toute la richesse d'une seule de tes paroles, Seigneur ? Ce que nous en comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, comme des gens assoiffés qui boivent à une source. Les perspectives de ta parole sont nombreuses, comme sont nombreuses les orientations de ceux qui l'étudient. Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu'il aime. Et dans sa parole il a caché tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu'il médite." (Diatessaron, 1, 18-19, Sources chrétiennes, 121).
"La parole de Dieu est un arbre de vie qui, de tous côtés, te présente des fruits bénis ; elle est comme ce rocher qui s'est ouvert dans le désert pour offrir à tous les hommes une boisson spirituelle. Selon l'Apôtre, ils ont mangé un aliment spirituel, ils ont bu à une source spirituelle." (Diatessaron, 1, 18-19)
Tourne-moi vers ton enseignement
Car j'ai cherché à me détourner
Et j'ai vu que je m'appauvrissais,
Car l'âme n'est riche que dans le commerce avec toi.
Gloire à ta méditation !
Toujours, quand j'ai médité sur toi
J'ai reçu de toi un trésor
Et là où je t'ai contemplé
Une source a coulé de toi
Et j'ai puisé tant que j'ai pu.
Gloire à ta source !
Elle est cachée, ô mon Seigneur, ta source,
A qui n'a pas soif de toi,
Et vide, la salle de ton trésor,
Pour qui te hait :
La charité est le trésorier.
De ton trésor céleste.
Quand je m'éloigne de ta compagnie,
Ta beauté excite mon désir,
Et quand j'accompagne ta Majesté,
Ta gloire me remplit de crainte :
Que je m'éloigne ou que j'approche,
Je suis le vaincu, de toutes façons.
[...]
J'ai médité, et j'ai parlé de toi,
Non que je t'aie compris ;
Puis j'ai succombé, et je me suis tu à nouveau,
Non que je t'aie perdu.
Je me suis perdu en toi, et je suis resté sans voix :
Gloire à toi, Etre caché."
(Hymne de la foi 32, 1-6)
DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:
SAINTE CLOTILDE
SAINTE CLOTILDE, REINE ORTHODOXE ET MERE DE LA NATION FRANÇAISE (465-545)
par Bernadette-Marie Duloisy
A Soissons, en l’an de grâce 492, se lève un jour merveilleux. Le soleil brille dès le matin, les maisons sont décorées de fleurs et d’étoffes multicolores, les rues sont pavoisées, de riches cavaliers et des musiciens parcourent la cité. Le jeune Martin, un blondinet aux grands yeux bleus étonnés, ne quitte pas la main de sa mère et, comme sa grande sœur, pose mille questions : « Où va-t-on, maman ? Pourquoi tout ce monde, cette musique, ces écuyers ? » « C’est le mariage de notre roi Clovis, tu sais bien ! Il épouse la princesse Clotilde ! Dépêche-toi, nous allons être en retard à l’église de la Trinité et de sainte Sophie. » Les petites jambes de Martin ont du mal à aller aussi vite que celles de sa sœur, il est impressionné par les cris de la foule en liesse. Bientôt, porté par sa maman, il assiste à l’entrée triomphale de Clovis et de la future reine Clotilde.
La jeune épousée est une princesse Burgonde dont les ancêtres ont d’abord résidé en Allemagne. A l’époque de sa naissance, des guerres incessantes opposent les Burgondes, les Goths et les Francs. Le père de Clotilde, Chilpéric, est vaincu et massacré avec ses fils par son propre frère Gondebaud. Sa veuve se réfugie avec ses deux filles à Genève chez son beau-frère Godegésil, très pieux et surtout orthodoxe comme elle (il n’a pas adopté l’arianisme, une hérésie qui gagne du terrain un peu partout). Les deux princesses reçoivent une excellente éducation, leur mère les encourage à la pratique de la prière et à la charité, elle les accompagne dans des visites aux plus déshérités, aux mendiants.
L’arianisme est une hérésie qui contamine la plupart des royaumes environnants mais qui, heureusement n’a pas gangrené la cour de Godegésil. La mère et ses deux filles sont heureuses à Genève et l’aînée ne tarde pas à manifester son attirance pour le cloître. Le jour où l’évêque, en présence d’une foule nombreuse et très recueillie consacre Sédeleube au Seigneur et où, parmi les fleurs elle rejoint les vierges voilées, ses nouvelles sœurs, Clotilde est remarquée par des messagers de Clovis. Vêtue d’une robe merveilleuse elle est d’une beauté éblouissante, casquée de cheveux d’or, dans tout l’éclat de sa jeunesse. Elle a déjà le port d’une reine et tous ceux qui la voient sont sous le charme.
Rentrés à Soissons, les messagers de Clovis lui vantent la beauté et les qualités de la jeune fille. Le roi des Francs, convaincu par leur enthousiasme, leurs descriptions et les renseignements obtenus auprès des proches de la princesse, décide de la demander en mariage. En monarque avisé, il ne se contente pas de cela, il apprend que cette chrétienne de sang royal est estimée par les évêques dont il connaît la grande influence et lui-même est loin de leur être hostile. Le jeune barbare pense que cette alliance servira sa politique et pourra avoir d’heureuses conséquences. …Il envoie son ministre et ami Aurélien porter à Clotilde son anneau royal. Celle-ci est d’abord un peu offusquée : une chrétienne ne peut pas épouser un adorateur d’idoles ! Mais après avoir réfléchi et beaucoup prié elle dit : « Si le Seigneur veut faire de moi un instrument de conversion pour votre roi, je serai heureuse d’accomplir Sa volonté » Elle donne à Aurélien son propre anneau destiné à Clovis en gage d’accord.
Le jeune monarque fait sa demande officielle à l’oncle Gondebaud, roi de Vienne. Après bien des réflexions et des hésitations, celui-ci consent au mariage.
Clovis est auréolé de gloire, il a remporté de nombreuses victoires, on le compare à un jeune lion et ses guerriers l’idolâtrent. C’est un païen, certes, mais cela vaut mieux qu’un arien ! Les cloches sonnent à toute volée, les fanfares leur font écho, les écuyers ont du mal à contenir la foule, c’est un grand jour de liesse, ces noces sont magnifiques. Clotilde a un grand projet : amener son mari à embrasser la religion chrétienne. Elle se contente tout d’abord de prêcher par l’exemple et passe de longues heures en prières, multiplie ses visites aux pauvres, aide églises et monastères.
Heureusement, elle est soutenue moralement et spirituellement par un évêque de grande valeur, le futur saint Rémi de Reims. Très intelligent et très pieux, celui-ci a su gagner la confiance de Clovis et faire patienter Clotilde…La reine a obtenu que leur premier enfant soit baptisé et le petit Ingomir devient chrétien. C’est une cérémonie fastueuse à laquelle assiste toute la cour. Hélas, quelques jours après, le bébé tombe malade et meurt. Clovis avait été fou de joie à la naissance de son fils, il en était aussi très fier et son chagrin est si terrible qu’il s’emporte contre le Dieu de Clotilde : « C’est Sa faute ! Mes dieux se vengent, je reconnais bien là la colère de Wotan ! » L’année suivante, un autre fils voit le jour, suscitant un grand espoir dans le royaume. Le petit Clodomir, baptisé à son tour, tombe malade comme son frère deux jours après. « Mes dieux sont encore furieux, il va mourir lui aussi ! » s’écrie Clovis. A Reims, le futur saint Rémi, à Lutèce, la future sainte Geneviève prient ardemment, ainsi que Clotilde et une foule de croyants : Clodomir guérit !
La vie à Soissons reprend son cours. Clovis et Clotilde veillent avec tendresse sur le bébé et la reine s’intéresse aux affaires de son époux qui apprécie ses conseils. Mais la paix ne dure pas, le sort de la Gaule est menacé par les Alamans qui franchissent le Rhin. Le roi des Francs, accompagné de Clotilde a rejoint au Frankenbourg, son château en Alsace. (Commune de Neubois dans le Val de Villé). C’est à cet endroit, que Clotilde prie pour obtenir la victoire de son mari. Celui-ci rejoint ses alliés pour se jeter dans la bataille, mais les Francs bien que très braves sont inférieurs en nombre. Le combat est terrible, les boucliers s’entrechoquent et font jaillir des éclairs. Le sol est jonché de morts et de blessés. Debout sur son cheval, Clovis invoque ses dieux mais en vain, ils sont sourds ! Soudain il pense à Clotilde et au Dieu si secourable qui a guéri leur enfant. Il crie au milieu du tumulte : « Dieu de Clotilde, si tu me donnes la victoire je croirai en Toi et je me ferai baptiser ! » A peine a-t-il lancé ce cri, le Seigneur l’exauce, il est vainqueur !
Lorsque la reine apprend cela, elle dit au Seigneur : « Clovis a vaincu les Alamans mais Toi Tu as vaincu Clovis ! » Elle-même vit dans la prière et les mortifications. Mais son époux a un sérieux problème : ses fidèles guerriers vont-ils le suivre en renonçant à leurs idoles ? C’est la raison pour laquelle il remet sans cesse la date de son baptême mais va en pèlerinage au tombeau de saint Martin et demande à Geneviève de prier pour lui. Il rassemble ses compagnons et, en invoquant l’aide du Dieu des chrétiens à Tolbiac il remporte leur adhésion.
Le jour de Noël 496 la ville de Reims est superbement décorée. Un magnifique cortège sort du palais en chantant des litanies. Le roi, accompagné de l’évêque de Reims et de la reine, suivis de toute la famille royale et de nombreux prélats précèdent les trois mille Francs préparés aussi vite que possible par tous les prêtres du diocèse. On dit qu’après le baptême, au moment de la chrismation, le prêtre portant l’huile sainte ne peut pas approcher à cause de la foule. Saint Rémi se met à prier et une colombe blanche arrive, l’ampoule du Saint Chrême suspendue à son bec, c’est le miracle de la Sainte Ampoule et son contenu servira au cours des siècles à oindre les rois de France lors de leur sacre. Le baptême de Clovis pour lequel a tant prié sa très chrétienne épouse Clotilde est aussi le baptême de la France.
Quelques années plus tard, les souverains et leurs enfants, trois garçons et une fille, partent résider à Paris, au palais des Thermes. Ils y mènent la vie d’une famille chrétienne très unie. La conversion de Clovis a une influence bénéfique sur sa politique bien qu’il soit souvent obligé de guerroyer et, malheureusement parfois contre des proches.
Clotilde voit très souvent Geneviève, vénérée à Paris et consultée par des rois et des prélats. Celle-ci se prend d’affection pour les enfants royaux et les aime à l’égal d’une grand-mère. Clovis, malade des fièvres, meurt à quarante-cinq ans et Geneviève, déjà âgée, ne lui survit que quelques semaines. Le veuvage de Clotilde est d’abord employé à essayer de protéger les trois fils orphelins de Clodomir. Seul, le futur Saint Cloud (Clodoald) est sauvé, les deux autres sont tués par leurs oncles ! Elle secourt aussi sa fille Clotilde qui vit en Espagne où elle est maltraitée par son mari.
La fin de sa vie la voit ériger un monastère aux Andelys. Par compassion, elle obtient du Seigneur qu’Il change en vin l’eau d’une fontaine pour réconforter les ouvriers. Elle participe à la reconstruction d’églises et à la fondation du monastère des Saints Apôtres qui deviendra l’église Sainte Geneviève à Paris. Elle termine sa vie prés du tombeau de Saint Martin dans un renoncement total. Saint Grégoire de Tours écrit à son sujet : « Elle était considérée en ces temps non pas comme une reine, mais comme une servante personnelle de Dieu(…) Elle ne se laissa pas séduire par la puissance du royaume de ses fils, ni par les richesses, ni par l’ambition du siècle, mais elle arriva à la grâce par l’humilité. » Elle prie Saint Georges qu’aimait beaucoup Clovis, Saint Rémi son conseiller, son père spirituel, Sainte Geneviève et Saint Germain d’Auxerre entre autres.
A sa mort, il y aura plusieurs évènements merveilleux : une grande clarté dans la chambre, un parfum ineffable, son corps deviendra lumineux !!! Sainte Clotilde a introduit la sainteté sur le trône, elle est à l’origine du baptême de la France !
Epouse de Clovis que tu as converti,*
Tu fus veuve et tu vis tes fils se déchirer.*
Alors tu te retiras en ville de Tours,*
Auprès du tombeau du saint évêque Martin.*
Et tu finis ta vie dans la paix du Seigneur.*
Sainte Clotilde, prie-Le pour notre salut!
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsjuin/juin03.html
En Alsace, les prémices de la France chrétienne au Château de Frankenbourg.
Ce château est un château fort médiéval en ruine situé sur le sommet de la montagne du Schlossberg, entre les villages de Neubois et de La Vancelle dans le Bas-Rhin.
L'origine exacte du château est inconnue mais un ancien analyste, Daniel Specklin, affirme que c'est Clovis (Clodovig) roi des Francs qui construisit ce château vers le cinquième siècle lorsqu'il fit la conquête de l'Alsace.
Il bâtit ce château sur un plateau qui domine les deux vallées de la Lièpvrette et de Villé afin de s'assurer plus facilement le passage de ses troupes d'est en ouest.
Il nomma ce château le « château de Frankenbourg » qui veut dire la forteresse des Francs (Burg der Franken).
Il y bâtit une chapelle où Specklin dit avoir vu sur l'un des vitraux peints qui existaient encore de son temps les premières armoiries des Francs : trois crapauds de sables sur un champ d'argent. Selon la légende, au cours de bataille de Tolbiac que de nombreux historiens situent au Kochersberg au nord-ouest de Strasbourg, Clovis avait promis à sa femme Clotilde qu'il se convertirait au Dieu des Chrétiens si celui-ci lui accordait la victoire.
La tradition veut que cette promesse eût été prononcée au château de Frankenbourg.
Après sa conversion au christianisme, Clovis aurait remplacé les trois crapauds par trois fleurs de lys qui sont devenues ensuite les armes des rois de France.
C'est dans la chapelle de ce château, dit la tradition, que l'épouse de Clovis Sainte Clotilde a prié, pendant la bataille de Tolbiac, pour obtenir la victoire et la conversion de son mari.
Dans la région a longtemps circulé une autre légende.
Au pied de la montagne, du côté de Villé, il y a un village qui porte le nom de Bassemberg (la montagne de Basine), où la mère de Clovis, selon la tradition, avait une demeure qu'elle habitait pendant son séjour dans la contrée
C’est toute sa famille humaine qu’Elle veut sauver
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3 juin – Italie : Notre Dame de la Lettre
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Pour comprendre nos angoisses, pour compatir à nos douleurs, il faut un cœur qui ait souffert. Pour obtenir notre pardon, il faut une âme innocente. Pour avoir à s’occuper des besoins de tous, il faut être exempt de toutes dettes, pur de toute tache. Pour consoler, pour sécher les larmes des petits enfants, il faut être Mère. Pour dispenser les grâces et les bienfaits du Ciel, il faut être Reine. Pour donner à tous, pour les aider tous, il faut avoir dans les mains la clé des trésors de Dieu. C’est ce que fait la très Sainte Vierge : (…) elle est Reine, elle puise à son gré dans le trésor divin.
(…) tous les cris, toutes les supplications, toutes les louanges qui montent de la Terre vers Dieu, passent par Marie, de Marie à Jésus et de Jésus au Père. En retour, toutes les grâces obtenues passent du Père au Fils, du Fils à sa Sainte Mère, et par elle à celui qui prie. Ce n’est pas spécialement quelques âmes que Marie protège, elle vient au secours de tous. La sainte Vierge a tout pouvoir sur le Cœur de Dieu, c’est donc toute sa famille humaine qu’elle protège, qu’elle console, qu’elle guérit qu’elle encourage, qu’elle éclaire, qu’elle soutient, qu’elle veut sauver. Mère de miséricorde, elle imite le Père de toutes les miséricordes et nous aide même sans être priée.
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Marthe Robin
Extraits du livre du père Manteau-Bonamy, Marthe Robin sous la conduite de Marie (Editions Saint-Paul)
www.notre-dame-de-france.com
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/
moran a'amekh - the Lord is with thee/
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/
yoldath aloho/ Mother of God/
saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/
nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./
Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Par Jean-Marie Vianney, Curé d'Ars
(1786 – 1859) – Sermon sur le respect humain:
Ces chrétiens qui ne sont chrétiens que de nom ; qui font leur devoir de chrétiens d’une manière si misérable, qu’ils vous feraient mourir de compassion. Voyez-en un, pendant sa prière faite avec ennui, dissipation, sans respect. Voyez-les à l’église, sans dévotion : l’office commence toujours trop tôt, et finit toujours trop tard ; le prêtre n’est pas encore descendu de l’autel, qu’ils sont déjà dehors.
Pour la fréquentation des Sacrements, il ne faut pas leur en parler : s’ils s’en approchent quelquefois, c’est avec une certaine indifférence qui annonce qu’ils ne connaissent nullement ce qu’ils font. Tout ce qui a rapport au service de Dieu est fait avec un dégoût épouvantable.Mon Dieu ! que d’âmes perdues pour l’éternité ! Ô mon Dieu ! que le nombre de ceux qui entreront dans le royaume des cieux est petit, puisqu’il y en a si peu qui font ce qu’ils doivent pour le mériter ?
Mais, me direz-vous maintenant : Qui sont donc ceux qui se rendent coupables de respect humain ? écoutez-moi un instant, et vous allez le savoir. D’abord, je vous dirai avecsaint Bernard que, de quelque côté que nous considérions le respect humain, qui est la honte de remplir ses devoirs de religion à cause du monde, tout nous démontre en lui le mépris de Dieu et de ses grâces et l’aveuglement de l’âme. Je dis en premier lieu, que la honte de faire le bien, de crainte d’être méprisé ou raillé de la part de quelques malheureux impies, ou de quelques ignorants, est un mépris affreux que nous faisons de la présence du bon Dieu devant lequel nous sommes et qui pourrait à l’heure même nous jeter en enfer.
Pourquoi est-ce que ces mauvais chrétiens vous raillent et tournent en ridicule votre dévotion ? Hélas ! en voici la véritable raison : c’est que n’ayant pas la force de faire ce que vous faites, ils vous en veulent de ce que vous réveillez les remords de leur conscience ; mais, soyez bien sûrs que dans le cœur ils ne vous méprisent pas, au contraire, ils vous estiment beaucoup. S’ils ont un bon conseil à prendre, ou à demander une grâce auprès du bon Dieu, ce n’est pas à ceux qui font comme eux qu’ils auront recours, mais à ceux qu’ils ont raillés, du moins en paroles.
Vous avez honte, mon ami, de servir le bon Dieu, par crainte d’être méprisé ?Mais, mon ami, regardez donc Celui qui est mort sur cette croix ; demandez-lui donc s’il a eu honte d’être méprisé, et de mourir de la manière la plus honteuse sur cette croix infâme. Ah ! ingrats que nous sommes envers Dieu, qui semble trouver sa gloire à faire publier de siècle en siècle qu’il nous choisit pour ses enfants.
Ô mon Dieu ! que l’homme est aveugle et méprisable de craindre un misérable qu’en-dira-t-on, et de ne pas craindre d’offenser un Dieu si bon. Je dis encore que le respect humain nous fait mépriser toutes les grâces que le bon Dieu nous a méritées par sa mort et sa passion. Oui, par le respect humain, nous anéantissons toutes les grâces que le bon Dieu nous avait destinées pour nous sauver. Oh ! maudit respect humain, que tu entraînes d’âmes en enfer !
En deuxième lieu, je dis que le respect humain renferme l’aveuglement le plus déplorable. Hélas ! nous ne faisons pas attention à ce que nous perdons. Ah ! quel malheur pour nous ! nous perdons notre Dieu, que nul ne pourra jamais remplacer. Nous perdons le ciel avec tous ses biens et ses plaisirs ! Mais un autre malheur, c’est que nous prenons le démon pour notre père, et l’enfer avec tous ses tourments pour notre héritage et notre récompense. Nous changeons nos douceurs et nos joies éternelles contre des souffrances et des larmes. Ah ! mon ami, à quoi pensez-vous ? Quels seront vos regrets pendant toute l’éternité !
Ah ! mon Dieu ! peut-on bien y penser et vivre encore esclave du monde ?
Il est vrai, me direz-vous, que celui qui craint le monde pour remplir ses devoirs de religion est bien malheureux, puisque le bon Dieu nous a dit que celui qui aura honte de le servir devant les hommes, il ne voudra pas le reconnaître devant son Père au jour du jugement. Mais mon Dieu ! craindre le monde, pourquoi donc ? puisque nous savons qu’il faut absolument être méprisé du monde pour plaire à Dieu. Si vous craigniez le monde, il ne fallait pas vous faire chrétien. Vous saviez bien que sur les fonts sacrés du baptême, vous prêtiez serment en présence de Jésus-Christ même ; que vous renonciez au démon et au monde ; que vous vous engagiez à suivre Jésus-Christ portant sa croix, chargé d’opprobres et de mépris. Si vous craignez le monde, eh bien ! renoncez à votre baptême et donnez-vous à ce monde à qui vous craignez tant de déplaire.
Mais, me direz-vous, quand est-ce que nous agissons par respect humain ?Mon ami, écoutez-moi bien. C’est un jour que vous étiez à la foire, ou dans une auberge où l’on mangeait de la viande un jour défendu et que l’on vous pria d’en manger ; que, vous contentant de baisser les yeux et de rougir, au lieu de dire que vous étiez chrétien, que votre religion vous le défendait, vous en mangeâtes comme les autres, en disant : Si je ne fais pas comme les autres, on se moquera de moi. – On vous raillera, mon ami ? Ah ! certes, c’est bien dommage ! – Eh ! me direz-vous, je ferai bien plus de mal, en étant la cause de toutes les mauvaises raisons que l’on dira contre la religion, que j’en ferais en mangeant de la viande.
– Dites-moi, mon ami, vous ferez plus de mal ?Si les martyrs avaient craint tous ces blasphèmes, tous ces jurements, alors ils auraient donc tous renoncé à leur religion ? C’est tant pis pour ceux qui font mal.
Hélas ! disons mieux : ce n’est pas assez que les autres malheureux aient crucifié Jésus-Christ par leur mauvaise vie ; il faut encore vous unir à eux pour faire souffrir Jésus-Christ davantage ? Vous craignez d’être raillé ?
Ah ! malheureux, regardez Jésus-Christ sur la croix, et vous verrez ce qu’il a fait pour vous.
Vous ne savez pas quand vous avez renié Jésus-Christ ? C’est un jour qu’étant avec deux ou trois personnes, il semblait que vous n’aviez point de mains, ou que vous ne saviez pas faire le signe de la croix, et que vous regardiez si l’on avait les yeux sur vous, et que vous vous êtes contenté de dire votre Bénédicité ou vos grâces dans votre cœur, ou bien que vous allâtes dans un coin pour les dire. C’est lorsque, passant vers une croix, vous fîtes semblant de ne pas la voir, ou bien vous disiez que ce n’est pas pour nous que le bon Dieu est mort.
Vous ne savez pas quand vous avez eu du respect humain ? C’est un jour que vous trouvant dans une société, où l’on disait de sales paroles contre la sainte vertu de pureté, ou contre la religion, vous n’osâtes pas reprendre ces personnes, et bien plus, dans la crainte que l’on vous raille, vous en avez souri.– Mais, me direz-vous, l’on est bien forcé, sans quoi l’on serait trop souvent raillé. – Vous craignez, mon ami, d’être raillé ? Ce fut bien aussi cette crainte qui porta saint Pierre à renier son divin Maître ; mais cela n’empêcha pas qu’il commît un gros péché qu’il pleura toute sa vie.
Vous ne savez pas quand vous avez eu du respect humain ? C’est un jour que le bon Dieu vous donna la pensée d’aller vous confesser, vous sentiez que vous en aviez bien besoin, mais vous pensâtes que l’on se moquerait de vous, que l’on vous traiterait de dévot.C’est une fois que vous aviez la pensée d’aller à la sainte Messe dans la semaine, et que vous pouviez y aller ; vous avez dit en vous-même que l’on se moquerait de vous et que l’on dirait : C’est bon pour ceux qui n’ont rien à faire qui ont de quoi vivre de leurs rentes. Combien de fois ce maudit respect humain vous a empêché d’assister au catéchisme, à la prière du soir !
Combien de fois, étant chez vous, et faisant quelques prières ou quelques lectures de piété, vous êtes-vous caché voyant venir quelqu’un ! Combien de fois le respect humain vous a fait violer la loi du jeûne ou de l’abstinence, et n’oser pas dire que vous jeûniez, ou que vous ne faisiez pas gras ! Combien de fois vous n’avez pas osé dire votre Angelus devant le monde, ou vous vous êtes contenté de le dire dans votre cœur, ou vous êtes sorti pour le dire dehors ! Combien de fois vous n’avez point fait de prières le matin ou le soir, parce que vous vous êtes trouvé avec des personnes qui n’en faisaient point ; et tout cela, de crainte que l’on ne se moquât de vous !
Allez, pauvre esclave du monde, attendez l’enfer où vous serez précipité ; vous aurez bien le temps de regretter le bien que le monde vous a empêché de faire.
Ah ! mon Dieu, quelle triste vie mène celui qui veut plaire au monde et au bon Dieu ! Non, mon ami, vous vous trompez. Outre que vous vivrez toujours malheureux, vous ne viendrez jamais à bout de plaire au monde et au bon Dieu ; cela est aussi impossible que de mettre fin à l’éternité.
Voici le conseil que j’ai à vous donner, et vous serez moins malheureux : ou donnez-vous tout au bon Dieu, ou tout au monde ; ne cherchez, et ne suivez qu’un maître, et, une fois à sa suite, ne le quittez pas.
(source: http://www.chretiensmagazine.fr/2016/06/le-respect-humain-mene-en-enfer-saint.html)
Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:
Program in the coming weeks
Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:
Au Monastère Syriaque de
CHANDAI-BREVILLY (61) :
(Messe tous les dimanches et en
semaine à 10h30.
Petits Pèlerinages sur Semaine
tous les 22 et 29 du mois)
*Dimanche 5 Juin:
Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde
Mère de Miséricorde, priez pour nous, secourez-nous!
et aux Saints du Kerala.
St Abraham Koorilose Bava,priez pour nous!
10h30, Messe suivie du repas fraternel,
possibilité de recontrer un prêtre (Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)
St Gregorios de Parumala, priez pour nous !
ATTENTION,
en raison du Mariage du Sous-diacre Andres,
pour le 5 JUIN, le ramassage des fidèles sur
*Paris: le Samedi 4 sera retardé à 17 h au lieu de R.D.V habituel
* Sunday, June 5:
monthly pilgrimage to N-D Mercy and Saints Kerala.
10:30 am Mass followed by a fraternal meal and reception of the faithful.
Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
au Monastère Syriaque
Tous les 1ers Weekend du mois
(Ramassage des fidèles de région parisienne chaque samedi précédent le 1er dimanche du mois à 15h )
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Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonées)
Adresse courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Note:
l'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
L’ÉGLISE
Là où est l’Église, là aussi est l’Esprit de Dieu, et là où est l’Esprit de Dieu, là est l’Église et toute sa grâce.
Saint Irénée de Lyon (IIe siècle)
Il y a beaucoup d’Églises et pourtant il n’y a qu’une Église.
Un homme ne peut avoir Dieu pour Père s’il n’a pas l’Église pour Mère.
Saint Cyprien de Carthage (IIIe siècle)
Le Corps du Christ auquel les chrétiens sont unis par le baptême devient la racine de notre résurrection et de notre salut.
Saint Athanase d’Alexandrie (IIIe siècle)
L’Église est le paradis terrestre dans lequel le Dieu du ciel demeure et se meut.
Saint Germain de Constantinople (VIIIe siècle)
L’Église, cette grande baie par laquelle le Soleil de Justice pénètre dans le monde des ténèbres.
Saint Nicolas Cabasilas (XIVe siècle)
L’Église du Christ n ’est pas une institution, c’est une vie nouvelle avec le Christ et en Christ.
Père Serge Boulgakoff (XXe siècle)
Dans l’opacité du monde déchu, l’Église est la brèche ouverte par la Croix triomphale, et par cette brèche l’amour trinitaire ne cesse de se déverser dans la lumière de la Résurrection.
Olivier Clément (XXe siècle)
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Comme nous l’avons vu, le principe canonique fondamental de l'organisation de l’Église orthodoxe est celui de l'église locale ou territoriale : un seul évêque en un même lieu, formant avec les prêtres et les fidèles un diocèse ; les diocèses vivent leur unité autour de centres d'accord ou de communion entre les églises locales. Il s'agit d'abord des métropoles, puis des Églises autocéphales (c'est-à-dire élisant leur propre primat) ou autonomes (l'élection du primat est confirmée par une Église autocéphale). Les Églises autocéphales correspondent soit à des communautés de civilisation, ayant été ou étant redevenus missionnaires (ainsi Alexandrie pour l'Afrique, Antioche pour le monde sémitique), soit à des communautés nationales. À l'échelle universelle enfin, depuis le schisme du XIe siècle, c'est l’Église de Constantinople, ou le Patriarche œcuménique, dont le siège est à Istanbul (Turquie), qui dispose d'une primauté d'honneur et d'un certain rôle d'initiative et de présidence dans l'ensemble de l’Église orthodoxe.
Se fondant sur le concept de l’église locale, la Tradition orthodoxe a toujours favorisé l’utilisation de la langue locale, la langue parlée par le peuple, comme langue liturgique. Les principales langues liturgiques dans le pays de tradition orthodoxe sont le grec, le slavon, l’arabe, le roumain et l’ukrainien. Le slavon est une langue liturgique utilisée par les l’Églises de Russie, de Serbie et de Bulgarie. Il a été élaboré par les saints Cyrille et Méthode au Xe siècle, au moment de la conversion des premiers peuples slaves au christianisme, et basée sur la langue parlée par le peuple slave autour de Salonique à cette époque. Les communautés orthodoxes occidentales utilisent les langues nationales de leurs pays et les communautés d’immigrés orthodoxes se servent de plus en plus des langues locales, parfois en alternance avec les langues d’origine pour les offices liturgiques.
L’Église orthodoxe comprend aujourd'hui les quatre patriarcats anciens (Constantinople, Alexandrie, Antioche (siège à Damas) et Jérusalem), le patriarcat de Moscou (établi en 1589), les patriarcats de Serbie (1920), Roumanie (1925) et Bulgarie (1953), l'antique Église de Géorgie, dont les origines remontent au IVe siècle, ainsi que les Églises autocéphales ou autonomes dont le primat porte soit le titre d'archevêque (Églises de Chypre, Grèce, Finlande et Albanie), soit celui de métropolite (Église de Pologne, République tchèque et Slovaquie, Amérique et Japon).
Cette organisation canonique en évêchés territoriaux et autocéphales est celle des quatre patriarcats anciens qui avant la séparation de l’Orient et de l’Occident, formaient avec Rome la " Pentarchie ", ainsi que des Églises de constitution plus récente, en Europe de l'Est, généralement situées dans des terres traditionnellement orthodoxes. Cependant, il n'en va pas encore ainsi partout ailleurs. En Europe occidentale, en Amérique du Nord et en Australie, continents où les communautés orthodoxes se sont implantées à plus grande échelle au XXe siècle, l'application du principe territorial ne se trouve qu'à peine ébauchée. Ainsi en 1970 une Église autocéphale a été proclamée en Amérique où l’Église orthodoxe est présente depuis la fin duXVIIIe siècle, mais cette Église, l’Église orthodoxe en Amérique, ne réunit qu'une minorité, importante il est vrai, des fidèles du continent américain. Si des organismes de coordination s'établissent peu à peu au niveau des épiscopats de différents pays, les diocèses restent encore fondés sur des critères ethniques et ils dépendent généralement de leurs Églises autocéphales d'origine.
(Source : "Religion Orthodoxe")
'Stop defiling your flesh with shameful deeds and polluting your soul with wicked thoughts; then the peace of God will descend upon you and bring you love.' (St. Maximos the Confessor)
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REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER
VOTRE PRIERE...
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En Occident, le drame des chrétiens d’Orient ne suscite que mépris et indifférence.
Claire-Marine Gros, étudiante française de 21 ans, a décidé de réagir en se rendant sur place pour recueillir un maximum de témoignages de réfugiés.
Partie il y a neuf mois, la jeune femme se trouve actuellement en Jordanie où elle a déjà rencontré de nombreux chrétiens issus d’horizons différents.Elle publie l’ensemble de son travail sur un blog baptisé Amman2Paris : une excellente source d’informations pour qui souhaite approcher de près la réalité du Proche-Orient. Dernièrement, elle a recueilli le témoignage de Georges, patriarche de la famille Eshaq, originaire de la région de Mossoul en Irak. Malgré le calvaire subi et l’attente d’un avenir meilleur, le père de famille conserve une espérance qui force le respect.
Depuis l’intervention des États-Unis et la chute de Saddam Hussein, la situation s’est empirée de jour en jour. Après 2013, la situation est devenue critique : très vite, il nous est devenu impossible de nous rendre à Mossoul pour faire nos courses ou nous promener parce que les milices islamiques menaçaient de nous tuer ou nous kidnapper. Le gouvernement, quant à lui, était bien trop « occupé » pour se soucier du sort des chrétiens.
Un jour, l’État islamique a coupé l’approvisionnement en eau des villages chrétiens autour de la ville de Telkief ; nous avons aussitôt compris que Daesh était à nos portes. Je ne peux dire si c’était une bonne ou une mauvaise chose, parce que si nous mourrions de soif cette épreuve a été pour nous un signal : nous devions partir de toute urgence. En suivant notre instinct, nous n’avons donc perdu aucun membre de notre famille. Dieu merci, parce que perdre une maison, des voitures ou des terres n’est rien comparé à la perte d’un enfant, d’une épouse ou d’un père.
Lors de notre fuite de Telkief, j’ai vu deux jeunes femmes mourir dans la rue, une bombe étant tombée à leurs pieds… C’était horrible ! Tout le monde se connait dans ces villages, les pertes humaines ont été très douloureuses, pour tout le monde.
La famille Eshaq a donc fui vers le Kurdistan irakien en voiture pour se réfugier à Dohok, dans une église, avant de vendre leur voiture pour partir en Jordanie par avion. Depuis leur arrivée à Amman, en novembre 2014, la famille Eshaq se rend tous les jours à la messe. Alors qu’ils n’ont aucune nouvelle d’organisations ou ambassades pour un départ vers un pays qui pourra leur offrir un avenir, le plus important pour eux est la prière de la communauté chrétienne : « Merci aux chrétiens d’Occident pour leur humanité et leurs prières ! Grâce à leurs intentions nous avons survécu et nous sommes tous ensemble ».(Source: Aleteia)
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Il est, dans l’Histoire de France,
des êtres sans lesquels cette Histoire n’aurait jamais vu le jour, ou sans lesquels son cours eût été à tout jamais et irrémédiablement changé.
Ce sont des êtres de chair et de sang, mais la chair et le sang sont quelquefois l’étoffe dans laquelle on fabrique les héros. Et la France a besoin de héros. Par eux, elle tisse son Histoire et trace son chemin. A travers eux, elle s’incarne et montre un visage.
Ils sont, au milieu des bouleversements et des révolutions, ces phares lumineux, ces remparts inébranlables, sentinelles en vigie, dépositaires d’un héritage dont ils sont constitués gardiens mais non propriétaires, témoignages d’une fidélité sans faille, mille fois éprouvée par les vicissitudes quelquefois tragiques d’une Histoire qui dessine pourtant, au gré des événements et au fil du temps, les contours et l’âme de la patrie.
Ils ont façonné hier ce que nous sommes aujourd’hui. Et à tout jamais, nous demeurons débiteurs : à cause de cette loyauté que commande le devoir de reconnaissance, à cause de cette fidélité, honneur et fierté des chevaliers français, mais de laquelle l’époque moderne prétend lâchement nous libérer, congédiant saint Paul, dont l’écho, lointain, semble s’estomper avec le temps qui passe : “Qu’as-tu que tu n’aies reçu ?”
Ils sont les incarnations charnelles d’une réalité tangible, la patrie. La patrie, cet enracinement dans l’Histoire et dans la géographie, cette terre héritée de nos pères, dont Charette, sublime général vendéen, nous rappelait, pourfendant les fantômes et les abstractions philosophiques de 1789, que nous l’avions davantage sous les pieds que dans la tête.
Elle s’appelait Jeanne. On la surnomma la “pucelle d’Orléans”. Et elle fut, sans conteste, le plus grand héros de l’Histoire de France.
Petite bergère, issue de la terre de Lorraine et comblée par le Ciel de privilèges surnaturels, elle portera haut l’étendard de la chevalerie, quintessence de l’excellence française. Boutant l’envahisseur hors du royaume, elle permit à la couronne de recouvrer son autorité, et à la patrie de regagner son indépendance, après que l’immonde traité de Troyes l’eût livrée à l’étranger. Elle scella finalement dans ses cendres un sentiment national qui, en gestation depuis le miracle de Reims, était né à la bataille de Bouvines quelques 200 ans plus tôt…
Jeanne fut fidèle à la France et au Roi comme à l’Église et au Pape, quoiqu’elle sût mieux que personne qu’un roi peut être ingrat et, face à l’évêque Cauchon, que “les hommes d’Église ne sont pas l’Église”. C’est égal. Fille de France et fille de Chrétienté, elle rétablira dans ses droits le gentil Dauphin, fera monter sur le trône de ses pères l’héritier légitime de la couronne. Car Charles VII incarne un principe de légitimité : il est celui que la naissance, la lignée ou le rang ont fait naître au dessus des rivalités humaines ; il est celui qui n’est pas issu d’une faction, d’un clan ou d’un parti, mais qui est imposé par les siècles… tant il est vrai, selon les lois fondamentales du royaume, qu’ “en France, le Roi ne meurt pas”, vérité si bien exprimée par ce vieux cri de l’ancienne France : “Le Roi est mort, vive le Roi !”
Quelle leçon ne donne-t-elle pas alors aux crapules totalitaires et autres révolutionnaires imbibés, confisacteurs de la mémoire collective, qui prétendent faire commencer l’Histoire avec eux ! Comment peut-on envisager sereinement de construire un avenir quand on est orphelin de son passé ?
Quelle leçon ne donne-t-elle pas encore, elle, la petite chrétienne, la modeste bergère qui sauve la patrie, aux laïcards et autres sans-dieu, fermés à toute transcendance, négateurs des principes supérieurs. Car c’est en “Nom Dieu” qu’elle agit, envoyée par le Ciel et ses émissaires, saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite, pour faire sacrer à Reims le lieutenant de Jésus-Christ en terre de France. En son cœur et en son âme, Jeanne d’Arc ne saurait dissocier la patrie charnelle et la patrie céleste.
Humble à Domrémy, magnifique à Orléans, martyre à Rouen, la sainte de la patrie a su inspiré aux vrais Français, dans l’adversité, des sentiments de courage, d’abnégation et de persévérance ; elle continue, en ces temps troublés, à faire naître en eux une Foi et une espérance qui ne s’éteindront jamais.
Ne serons-nous pas, à l’image de sainte Jeanne d’Arc, de ceux-là qui, en pleine tempête, quand tout semble perdu, montent sur le pont pour livrer l’ultime bataille ?! Alors, pour que vive la France, que dans nos cœurs de Français vive sainte Jeanne d’Arc ! (Source: "Nouvelles de France")
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Tirana – L’assemblée parlementaire de l’Otan a appelé lundi les alliés à se tenir prêts à répondre à la menace potentielle de la Russie contre l’un d’entre eux, à l’issue d’une session de trois jours à Tirana.
Le défi en provenance de la Russie est réel et sérieux, a déclaré l’Américain Michael Turner, président de l’assemblée qui a réuni quelque 250 parlementaires des 28 pays membres de l’Alliance.
La déclaration adoptée à l’unanimité déplore l’usage de la force par la Russie contre ses voisins et les tentatives d’intimidation des alliés de l’Otan.
Ah, Irak Libye, Syrie, pays qui ont échappé à l’emploi de la force par leurs voisins – mais pas par l’Occident…
Dans ces circonstances, l’Otan n’a pas d’autre choix que de considérer l’éventualité d’une action agressive de la Russie contre un membre de l’Alliance comme une menace potentielle, et d’adopter des réponses adaptées et proportionnées, ajoute la déclaration.
La déclaration appelle les alliés à fournir des garanties aux pays membres, situés notamment à l’est de la zone Otan, qui estiment que leur sécurité est menacée.
L’Otan a interrompu tous les aspects pratiques de sa coopération avec la Russie à la suite de l’annexion de la Crimée par la Russie, et en raison du soutien de la Russie aux séparatistes dans l’est de l’Ukraine, mais l’Alliance a annoncé qu’elle aurait des discussions avec la Russie avant le sommet de l’Otan prévu les 8 et 9 juillet à Varsovie.
La Russie qui soutient quelques Russes bombardés par leur armée en Ukraine, c’est mal.
La France qui soutient des djihadistes en Syrie, c’est bien.
En avril, le Conseil Otan-Russie avait tenu sa première réunion depuis juin 2014 mais les discussions se sont soldées par de graves désaccords concernant l’Ukraine et d’autres sujets, bien que le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg eut assuré à l’époque que les échanges avaient été fructueux.
L’Otan a procédé à un renforcement militaire sur son flanc est pour augmenter la rapidité du déploiement de ses forces en cas de répétition d’une crise comme celle de l’Ukraine. Lors de leur sommet à Varsovie, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alliance atlantique doivent parachever ce renforcement militaire.
Mais la Russie affirme que ce renforcement de la présence de troupes avec leurs équipements de combat en Europe de l’est représentait une menace pour sa sécurité.
Lors d’une visite lundi en Pologne, Jens Stoltenberg a déclaré que l’Otan envoyait un signal clair à tout adversaire potentiel (signifiant) qu’une attaque contre la Pologne serait considérée comme une attaque contre l’Alliance toute entière.
La Russie a dénoncé le déploiement en Roumanie et en Pologne d’éléments du bouclier antimissile américain qu’elle considère comme une menace pour sa sécurité. L’Otan assure que ce système aurait un rôle purement défensif, devant servir à intercepter des missiles balistiques pouvant venir du Proche-Orient…
Le bouclier antimissile n’est pas dirigé directement contre la Russie, il est dirigé contre des menaces venant de l’extérieur de la zone euro-atlantique, a réaffirmé le secrétaire général de l’Otan.
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Prepare for Persecution
How will persecution come upon us?
At the hands of grey men in suits and carrying clipboards.
In the name of health and safety they will prevent us offering incense to God. In the name of equality they will require us to ordain women, and those who follow a lifestyle incompatible with our faith. When we will not comply they will remove the charitable status that many use to receive state benefits. In the name of combating extremism they will require all places of worship to be registered. And when we speak out about moral issues, and on behalf of the most vulnerable, the unborn and the elderly, we will lose our registration under the guise of silencing hate-speech. We will be taken to court for causing offence to those who object to traditional Christian teachings and will face exemplary punitive fines that will lead to church buildings being seized in the name of debt collection. Bishops and priests will face prosecution if they speak out. Some will go to prison. Sunday Schools will be closed in the name of child protection. Faithful Christians will lose their jobs in state industries and organisations because their traditional views will be considered hateful and discriminatory merely by being held.
What should we do? How should we prepare? The only preparation possible is to live out the authentic Orthodox life in its fullness now, while we still may. The only preparation possible is to live as sojourners now, and not as those building an earthly city. The only preparation that might prevent such persecution is to engage in mission, sharing the divine life of transforming love.
For our struggle is not against flesh and blood, but against the rulers, against the authorities, against the powers of this dark world and against the spiritual forces of evil in the heavenly realms.
You shall not build a house, sow seed, plant a vineyard, nor have any of these; but all your days you shall dwell in tents, that you may live many days in the land where you are sojourners.
Is this far-fetched? I don’t believe so. At times of social revolution the Church suffers. During the French Revolution the Church was persecuted fiercely by atheistic revolutionaries. During the Protestant Revolution in England the Church was almost destroyed in two generations such that it even lost the memory that England had been Orthodox and Catholic. In Russia the Church was driven into catacombs and forests. In Albania the atheistic Government was proud to proclaim that it had eliminated Christianity.
There are already many means by which the life of the Church can be made difficult. There are many who wish that it be made difficult. But we have allowed society around us to lose that vital connection with the authentic Christian tradition, morality and principles. We have been silent. We have been inward looking. And while we have been busy with our own affairs the world around us has lost the shared appreciation of Christianity and increasingly fails to be even sympathetic to what it sees as a redundant and irrelevant minority religious activity.
What is our hope? It is that by living out our authentic Orthodox Christian life in the power and grace of the indwelling Holy Spirit, and sharing this life with those around us, the tide might yet be turned. If we remain inward looking, if we focus on our own culture and habits, if we spend all we have on building in stone and wood, then the tide will fall upon us. I have no doubt.
If we become sojourners, seekers of another Kingdom, living the life of eternity now, then whether the tide rises or not we will be preserved. Lord have mercy. Prepare your Church.(Source:http://www.stgeorgeministry.com/?p=501 )
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Assyrian Professor and His Wife Awarded Academic Book Prize
Assyrian International News Agency
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Assyrian Professor and His Wife Awarded Academic Book Prize
By Abdulmesih BarAbraham
2016-06-02 22:11 GMT
Professor Joseph Yacoub and his wife Claire Yacoub. ( AINA)Paris (AINA) -- Founded in 1856 by lay people and professors at the Sorbonne University, the Oeuvre d'Orient is a French association devoted entirely to aid Eastern Christians. It works under the auspices of the Catholic Archbishop of Paris. Annually,Oeuvre d'Orient awards outstanding publications on Eastern Christians.
The 2016 French Academic Prize of Oeuvre d'Orient was awarded to Professor Joseph Yacoub and his wife Claire Yacoub for their French book Forgotten by All -- The Assyro-Chaldeans of Caucasus, published by Cerf.
With this award, the jury praised the work of Professor Joseph Yacoub and his wife Claire who researched intensively to highlight the plight of the Assyrian-Chaldeans in the Caucasus. This nearly forgotten minority of Eastern Christians has suffered persecution, deportation and humiliation, as well as emigration and mass exodus in its history, particularly during the Turkish genocide of Assyrians from 1915-1918, the late period of the Ottoman Empire.
While the genocide of Armenians and Assyrians (also known as Chaldeans and Syriacs) unfolded at full speed in Anatolia, it also extended into the Caucasus. The book documents diplomatic and military maneuvers of the great powers, Russia's penetration into the Ottoman and Persian Empires, the Bolshevik Revolution, the rise of the Soviet Union, the Stalinist terror, and Nazi invasion.
"A century later, while Eastern Christians again face agony in their ancestral homeland [in Iraq and Syria]," according to a statement by Oeuvre d'Orient, "Claire and Joseph Yacoub complete a book, the first of its kind, which describes the adventure of the Assyrio-Chaldeans of the Caucasus ignored in its continuity. Their book is a document of history, a testimony to this. Today, with the Caucasian independence and the new Russia, the Assyro-Chaldeans regain their freedom, re-establish contacts with their compatriots in the Diaspora and learn to hope."
Joseph Yacoub says "my people are religious, ethnic, linguistic, and once a prosperous nation, who, despite the tragic history, kept their Aramaic language, the Eastern Christianity and the memory of the country of their ancestors."
Joseph Yacoub is an honorary professor of the Catholic University of Lyon, Christians of East specialist and is author of several articles and books. His recent book on the genocide of 1915 (Year of the Sword: The Assyrian Christian Genocide, a History) will become available in English on August 2016. The French edition, Who will remember? 1915: The Assyrian-Syriac-Chaldean Genocide, was published in 2015. His wife Claire Weibel Yacoub published the The Broken Dream of the Assyrio-Chaldeans: An Elusive Autonomy (in French) in 2012.
For the fifth consecutive year, Oeuvre d'Orient awarded such a literary prize to honor two works dealing with the situation of Christians in the East. The Academic Award recognizes a book for its scientific style, quality and clarity of its text. The literary price was awarded to Falk van Angaver and Kassam Maadi for their book "Taybeh, Last Christian village of Palestine."
The award ceremony was conducted by Cardinal Andre Vingt III on Sunday, May 29, 2016 after the Mass of the Oeuvre d'Orient at Notre Dame. The Catholic French Televisio TVChannel KTO broadcast the mass and the award ceremony.
In his short speech after receiving the award, Professor Yacoub said:
His Eminence Cardinal Vingt-Trois, Archbishop of Paris, His Beatitude Cardinal George Alencherry, Archbishop of the Syro-Malabar Church of India, Monsignor Pascal Gollnisch, Director of Oeuvre d'Orient and his team, Christians of the East and West,
With my wife Claire, we are very touched that Oeuvre d'Orient chose our book that discusses the Assyro-Chaldean fate in the Caucasus, long forgotten. Thank you for this act of confidence. In keeping with a tradition of solidarity with the Eastern Christian since 1856, Oeuvre d'Orient has consistently supported Christian culture and education. Due to both objective and hope, the culture is, obviously, the major element that helps withstand the bad climate of history and vagaries of politics and migration storms. In societies with assimilationist trend, culture is a bulwark that protects the dissolution and it supports to protect the disappearance of an identity while being a key tool for integration and mutual understanding. The day the world will discover the multiplicity and infinite richness of Eastern Christianity, which embraces all areas of knowledge, yes, that day, we can say that the Christians of the East will not disappear. With our reiterated thanks."
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(Radio Vatican – 24 mai 2016) “Après après avoir rencontré le Pape François le lundi 23 mai 2016 au Palais apostolique, le Grand Imam de la mosquée d’Al-Azhar au Caire, le professeur Ahmed al-Tayeb, a donné aux médias du Vatican une interview exclusive, qui s’est déroulée à la résidence de l’ambassadeur d’Égypte près le Saint-Siège. Durant cet échange d’une quarantaine de minutes, le Grand Imam a répété sa volonté d’un engagement commun des institutions religieuses dans la lutte contre le terrorisme.”
L’analyse de l’Observatoire de l’islamisation :
L’évènement est important dans la mesure où les relations diplomatiques étaient rompues depuis la demande de protection des églises formulée par le pape en 2011, qui avait suscité l’ire de l’institution islamique (!), en pleine vague d’attaque contre les églises égyptiennes. Le Pape François a tout fait pour renouer le dialogue, jusqu’à insérer dans son encyclique Evangelii Gaudium que “Face aux épisodes de fondamentalisme violent qui nous inquiètent, l’affection envers les vrais croyants de l’Islam doit nous porter à éviter d’odieuses généralisations, parce que le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence.(SIC)“
Le Pape ne pouvait aller plus loin dans la flagornerie séductrice, après le lavement des pieds de musulmans le Jeudi Saint, l’accueil de réfugiés exclusivement musulmans, et son communiqué souhaitant un bon ramadan aux musulmans, première dans l’histoire de la papauté. Dans interview dans La Croix, il perçoit l’intégration des migrants comme un moyen de palier au déficit démographique de l’Europe, et met en parallèle la notion de conquête islamique et celle de l’Evangile ! Pour couronner le tout, il est dérangé par l’évocation des racines chrétiennes de l’Europe.
Aussi, la bienveillance de Ahmed al-Tayeb et sa volonté de réformer la lecture violente des textes islamiques (lire plus bas) ne doit pas être perçue comme une avancée majeure dans la modération de l’islam, car le chef d’al-Azhar est avant tout le porte voix du président Sissi, honni par les musulmans pratiquants du monde entier pour avoir écarté les Frères Musulmans du pouvoir, et dont le discours face aux religieux d’Al Azhar qui réclamait une autocritique a été très mal perçue par les musulmans jusqu’en France.
Transcription de l’interview :LIRE LA SUITE
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Le Bundestag a adopté jeudi 2 juin une résolution qualifiant de « génocide » le massacre de près de 1,5 million d’Arméniens par l’empire ottoman au début du XXe siècle. Le texte reconnait également les responsabilités allemandes.
Commémoration du massacre de 1,5 million Arméniens par les forces ottomanes au Bundestag à Berlin le 24 avril 2015. / John MacDougall/AFP
Les conséquences de l’adoption, jeudi 2 juin, par le Bundestag, d’une résolution reconnaissant le génocide arménien, risquent fort de dépasser les frontières allemandes. Ce vote par les 630 députés allemands est une première outre-Rhin. Jamais un texte officiel n’avait auparavant qualifié de « génocide » les massacres perpétrés par les Turcs ottomans, qui ont fait 1,5 million de morts parmi les Arméniens entre 1915 et 1917.
La résolution, intitulée « Souvenir et commémoration du génocide des Arméniens et d’autres minorités chrétiennes il y a 101 ans », a été portée par les groupes parlementaires qui forment la majorité – les chrétiens-démocrates de la CDU, le parti d’Angela Merkel, et les sociaux-démocrates du SPD –, ainsi que par les Verts, qui l’ont proposé.
Concernant aussi les Syriaques et les Chaldéens, le texte « déplore les actes commis par le gouvernement Jeunes Turcs (le parti nationaliste au pouvoir dans l’empire ottoman à l’époque, NDLR) de l’époque, qui ont conduit à l’extermination quasi-totale des Arméniens ».
Responsabilités allemandes
La qualification de « génocide » n’est pas l’unique nouveauté. La même résolution reconnaît la responsabilité de l’Allemagne de l’époque, alors principale alliée de l’empire ottoman, dans les massacres. Dans leur proposition de texte, les élus regrettent « le rôle déplorable du Reich allemand qui, en tant que principal allié militaire de l’empire ottoman (…), n’a rien entrepris pour stopper ce crime contre l’humanité ».
> À (re) lire : Des centaines de milliers d’Arméniens commémorent le génocide de 1915
Le Bundestag fait écho au président allemand, Joachim Gauck. En avril 2015, cet ancien pasteur originaire de l’ex RDA avait employé le mot « génocide » lors d’une commémoration religieuse du centenaire du massacre des Arméniens à Berlin. Il avait évoqué « une coresponsabilité, et même, potentiellement, une complicité » de l’Allemagne à l’époque et appelé ses compatriotes à faire un « travail de mémoire ».
« Il faut laisser l’histoire aux historiens », pour Ankara
Dès avant le vote, le texte a entraîné des réactions en Turquie, qui nie tout génocide et affirme que les victimes ont péri dans le cadre d’une guerre civile doublée d’une famine. « C’est un vote absurde, il faut laisser l’histoire aux historiens », a affirmé le premier ministre turc, Binali Yildirim, à Ankara.
Et d’ajouter : « Il ne se passera rien, ce texte n’a aucune valeur pour nous, il sera nul et non avenu. » Une réponse aux voix inquiètes qui craignent de voir la Turquie cesser d’appliquer l’accord sur les migrants signé avec l’Union européenne (UE) en mars dernier.
> À (re) lire : La mémoire des Arméniens exposée à Istanbul
Mises en garde arméniennes
L’Arménie a également réagi par avance. Dans une interview au quotidien allemand grand public « Bild », le président Serge Sarkissian a espéré que les députés allemands « ne se laisseront pas intimider » par Ankara. « Quand on commence à faire des compromis pour préserver des intérêts politiques à court terme, on est capable de le refaire en permanence, a-t-il ajouté. Et ce n’est pas bon pour l’Allemagne, pas bon pour l’Europe ni pour le monde. »
> A lire : En Arménie, le pape visitera le mémorial des victimes du génocide
(Source: MARIANNE MEUNIER dans "La Croix")
Les députés allemands reconnaissent le génocide arménien
La chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag, a approuvé une résolution qualifiant de « génocide » le massacre de 1,5 million d'Arméniens par l'armée ottomane en 1915. Les parlementaires ont voté pour la résolution par une écrasante majorité. En réaction, la Turquie a rappelé son ambassadeur.
RADIO-CANADA AVEC REUTERS ET AGENCE FRANCE-PRESSE
Intitulé « Souvenir et commémoration du génocide des Arméniens et d'autres minorités chrétiennes il y a 101 ans », le texte a été adopté à la quasi-unanimité des parlementaires présents. Un seul député a voté contre la résolution pendant qu'un autre s'est abstenu lors du vote.
Le président de la chambre basse, Norbert Lammert, a lancé les débats entourant la résolution en soulignant que l'assemblée n'était ni « un tribunal » ni une « commission d'historiens ». Il a toutefois rappelé que les députés allemands prenaient « leurs responsabilités ». M. Lammert a déploré les « nombreuses menaces, y compris de mort », reçues par certains députés avant la tenue du débat.
Une majorité d'orateurs ont pris la précaution de souligner que la résolution ne visait pas les présents dirigeants turcs, mais bien le gouvernement de l'époque, responsable des massacres de 1915.
Génocide? ANkara préfère parler de guerre civile
Des membres du public ont brandi des affiches sur lesquels on pouvait lire « Danke » [merci, en allemand]. La résolution risque toutefois d'envenimer les relations entre l'Allemagne et la Turquie qui refuse de reconnaître les événements de 1915 comme un génocide.
La Turquie affirme, quant à elle, qu'il s'agissait d'une guerre civile. Cette guerre, aggravée par une famine, aurait entraîné la mort de 300 000 à 500 000 Arméniens et autant de Turcs, estime Ankara.
Le texte du Bundestag « nomme par son nom ce qu'a été la réalité des massacres commis [...] à savoir un génocide », a expliqué le vice-président du groupe parlementaire conservateur (CDU/CSU), Franz Josef Jung, à l'origine de cette résolution avec les sociaux-démocrates du SPD et le groupe d'opposition des Verts.
La résolution n'épargne pas non plus l'Allemagne puisqu'elle déplore notamment « le rôle déplorable du Reich allemand qui, en tant que principal allié militaire de l'Empire ottoman [...] n'a rien entrepris pour stopper ce crime contre l'Humanité ».
La résolution, plusieurs fois reportée depuis un an, était soutenue par les verts et obtenait le soutien de députés du bloc conservateur CDU-CSU et des sociaux-démocrates du SPD.
Plus de 20 pays, dont le Canada, ont reconnu le génocide arménien, suscitant la colère de la Turquie, qui reconnaît que les Arméniens ont été massacrés, mais nie l'organisation d'une campagne pour leur élimination systématique.
Ankara rappelle son ambassadeur
Le moment de son vote n'est toutefois pas le mieux choisi pour Angela Merkel.
La chancelière allemande joue son avenir politique sur l'accord conclu en mars avec la Turquie et par lequel Ankara a accepté d'endiguer le flot de migrants arrivant en Europe en échange d'avantages divers, en matière de visas notamment, et de l'accélération des discussions sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.
La réaction d'Ankara ne s'est d'ailleurs pas fait attendre longtemps. La Turquie a rappelé son ambassadeur dans les heures qui ont suivi le vote de la chambre basse allemande.
« L'ambassadeur de Turquie en Allemagne a été rappelé pour des consultations », a déclaré le premier ministre turc, Binali Yildirim.
L'an dernier, quand l'Autriche a voté une déclaration de reconnaissance du génocide arménien, la Turquie a rappelé son ambassadeur à Vienne et évoqué « des effets négatifs permanents » dans les relations diplomatiques entre les deux pays.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, en déplacement au Kenya, a estimé que le vote des députés allemands allait « considérablement affecter » les relations entre les deux pays. M. Erdogan a précisé qu'il décidera, à son retour, des « démarches » à entreprendre pour riposter au geste
« La reconnaissance par l'Allemagne de certaines allégations infondées et déformées constitue une erreur historique », a quant à lui réagi le porte-parole du gouvernement turc Numan Kurtulmus sur son compte Twitter. Il a ajouté que « pour la Turquie, cette résolution est nulle et non avenue ».
M. Kurtulmus, qui est aussi vice-premier ministre, a indiqué que l'adoption du texte « n'est pas digne des relations d'amitié » établies entre les deux pays.
Un proche de la chancelière, qui était absente lors du vote, estime que « malgré certains de ses propos, [le président] Erdogan a fortement intérêt à faire en sorte que l'accord sur les migrants fonctionne et il ne permettra pas à cela de se mettre en travers du chemin ».
« Le sort des Arméniens est exemplaire dans l'histoire des exterminations de masse, du nettoyage ethnique, des déportations, et oui, des génocides qui ont marqué le XXe siècle de terrible façon », lit-on dans le texte de la déclaration.
À lire aussi :
· La Turquie ne veut pas que l'Allemagne parle de « génocide arménien »
· Se souvenir du génocide arménien
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ERDF, le gestionnaire du réseau français de distribution d’électricité, a finalement confirmé lundi son nouveau nom, Enedis, qu’il ne comptait dévoiler initialement que mardi, avant que la CGT ne s’en mêle et lance une polémique sur le coût de l’opération.
« Enedis » s’inscrira en lettres bleues sur fond blanc, ou en blanc sur le bleu des véhicules et des uniformes de ses équipes. Avec une exception pour le second « e » de Enedis, de couleur verte, censée incarner « le progrès, la transition énergétique et le monde numérique », selon un communiqué du groupe.
La signature du groupe depuis l’an dernier, « L’électricité en réseau », a été conservée en dessous du nouveau nom. Choisi parmi une centaine de propositions, ce nom avait été déposé dès 2008 par ERDF à l’Institut national de la propriété intellectuelle (Inpi), selon un porte-parole du groupe interrogé par l’AFP. (...)
Le changement de nom et de logo coûtera au total « entre 20 et 25 millions d’euros », bien loin d’autres sociétés qui consacrent « près de 100 millions d’euros pour le changement de leur marque », a ajouté ERDF.
Pour respecter son budget, le groupe prévoit de déployer progressivement sa nouvelle identité visuelle, sur 18 à 24 mois, ce qui permettra d’en lisser le coût. Ainsi de nombreux supports, comme des véhicules ou des vêtements, « ne seront modifiés qu’au moment de leur renouvellement naturel », ajoute le groupe, comptant par ailleurs recourir à ses partenariats existants, comme le Tour de France cycliste.
Ce partenariat va être renforcé, Enedis devenant « partenaire officiel » de l’édition 2016, pour mieux promouvoir sa nouvelle identité de marque. ERDF était né en 2008 en tant que filiale à 100 % d’EDF, après l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence.
L’entreprise avait déjà modifié son logo en juin 2015, pour répondre à une exigence de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui estimait qu’avec un sigle et une prononciation trop proches, ERDF et EDF entretenaient une confusion dans l’esprit des consommateurs.
Mais le régulateur avait estimé que les évolutions présentées alors par ERDF étaient insuffisantes pour écarter tout risque de confusion. Le groupe avait finalement annoncé mi-janvier qu’il allait changer de nom, pour traduire « l’engagement fort de l’entreprise dans la transition énergétique au lendemain de la COP21 », la conférence climatique mondiale qui s’est tenue en décembre à Paris.
Source
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Les branches sont-elles vraiment plus protectrices que les entreprises, pour les salariés? Les débats sur la loi Travail assurent le triomphe de l’idéologie et des fantasmes qui l’accompagnent.
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, en a encore donné un très bel aperçu sur BFM TV, en soutenant sans rire que les accords de branche étaient par principe plus favorables que les accords d’entreprise.
C’est d’ailleurs sur cette croyance naïve que s’appuie l’essentiel du discours tenu par les opposants à la loi travail: l’accord de branche accorderait des garanties que l’accord d’entreprise menace.
On n’en voudra évidemment pas à Philippe Martinez de servir cette soupe manichéenne: face à des journalistes éloignés de ces réalités et à des politiques totalement ignorants des règles en vigueur dans le secteur privé, la tentation est forte d’imposer ces petits (et gros) mensonges sans ménagement ni finesse.
Une petite mise au point s’imposait donc.
L’exemple de la chimie
Prenons, au hasard, la branche dont relève la fédération la plus active (en ce moment) de la CGT, celle où se retrouvent les grévistes qui bloquent les dépôts de carburants: la chimie et ses industries. Il suffit de jeter un coup d’oeil sur l’état du dialogue social dans cette branche pour comprendre l’imposture sur laquelle s’appuie la CGT et, au-delà, les opposants à la loi Travail.
Forte de plus de 200.000 salariés, cette branche est la 15è la plus peuplée de l’économie française (sur un ensemble d’un millier environ). Elle constitue donc un exemple très représentatif des prétendus avantages que le dialogue social de branche apporterait aux salariés, par opposition aux accords d’entreprise. C’est d’ailleurs (supposons-le) pour cette raison que les militants de la CGT y sont très actifs pour défendre la branche contre l’entreprise.
Qui plus est, on rappellera juste que cette branche compte environ 4.000 entreprises, soit une moyenne de 50 salariés par entreprise. Pour être plus précis, on ajoutera que 60% des salariés de la branche chimie travaillent dans des entreprises de plus de 250 salariés. Elle constitue donc, là encore, un bon laboratoire de l’opposition entre dialogue de branche et dialogue d’entreprise, puisque les composantes de la branche ont généralement une taille suffisante pour mener un dialogue social interne structuré et régulier.
Un dialogue social de branche en perdition
En examinant la vitalité de la branche professionnelle, on ne tarde pas à mesurer l’étendue des mensonges proférés par ceux qui accordent à la branche une confiance qu’ils refusent aux entreprises. Voici par exemple la liste des accords de branche signés dans la chimie depuis plus de dix ans:
En dehors des textes sur les salaires, qui sont obligatoires, la branche a signé, en dix ans, 22 accords, soit une moyenne d’un accord par semestre. Dans cette liste, certains sont redondants: l’épargne retraite a donné lieu à 6 accords en dix ans, la formation professionnelle à deux accords, la complémentaire santé également. Bref, les accords véritablement originaux et spécifiques sont rares.
Sur les deux dernières années (2014 et 2015), les industries chimiques ont conclu un total de 9 accords, dont deux accords de méthode sur la réécriture de la convention collective et deux accords sur la complémentaire santé (au demeurant rendus obligatoire par la loi du 14 juin 2013). Un accord sur les contrats de génération était également rendu obligatoire par le gouvernement, de même que celui sur la répartition de la contribution au FPSPP.
En deux ans, la branche peut se targuer d’avoir signé trois accords « libres », tous ayant trait à la formation professionnelle. Cette rapide analyse illustre le caractère extrêmement factice de la négociation de branche, qui répond généralement à une stratégie de « window-dressing » imposée par les textes, et qui s’inspire très peu de l’intérêt des salariés.
Des branches pauvres en contenu
Si la branche « chimie » avait signé trois accords de qualité en deux ans, les défenseurs de la branche pourraient s’en féliciter. Mais là encore, non seulement la vitalité de la négociation de branche est faible, mais l’intérêt des normes négociées et signées laisse vraiment perplexe.(...)
Voilà un remarquable pipeautage qui fait bien sur le papier mais qui n’a jamais amélioré la condition des salariés.
La vitalité du dialogue social d’entreprise
En contrepartie de cette évanescence, le dialogue social d’entreprise dans la chimie semble beaucoup plus dynamique et fructueux pour les salariés.
Par exemple… prenons le cas des négociations salariales chez Total. En 2016, l’entreprise proposait en mesures « garanties » des augmentations allant de 0,7% pour les cadres à 1,2% pour les ouvriers. Parallèlement, les mesures individuelles sont programmées pour atteindre une hausse de 0,7% pour les ouvriers, et de 2% pour les cadres. La politique salariale de Total, pourtant en crise, est donc deux fois plus favorable que celle de la branche.
Dans chiffres équivalents se retrouvent dans d’autres entreprises du secteur.
Cette situation où les accords d’entreprise sont plus favorables que les accords de branche a une explication simple: les entreprises de la branche interdisent à la Fédération Patronale de les concurrencer en leur imposant des normes qui les contraindraient. Dans les branches composées de grandes entreprises, la négociation n’est donc vivante et dynamique que dans les entreprises, sauf très rares exceptions.
Le leurre des branches
Autrement dit, prétendre que l’accord de branche est plus protecteur, pour le salarié, que l’accord d’entreprise, est un mensonge éhonté. Les syndicalistes le savent parfaitement: les fédérations patronales qui négocient les accords n’ont pas les coudées franches pour imposer des normes contraignantes à leurs entreprises.
Le combat contre la loi travail s’exerce aujourd’hui au détriment du salarié, et les syndicats le savent. En revanche, les limites posées au dialogue social d’entreprise permettent de brimer les initiatives locales et de préserver le pouvoir (très illusoire d’ailleurs) des fédérations de branche.
Article écrit par Eric Verhaeghe pour son blog
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'It happens sometimes that in doing good to one man you suffer harm from another, so that, meeting with injustice, you may say or do something unseemly and thus lose what you have gained. This is precisely the aim of the evil demons. So pay intelligent heed to yourself.'
(St. Nilus of Sinai)
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A 35 ans, Carole a dû retourner vivre chez ses parents. Séparée de son compagnon, avec son Smic elle ne peut pas assumer seule un loyer. Une situation classique pour cette génération de trentenaires dont le niveau de vie est inférieur à celui des parents. Son père était ouvrier et sa mère infirmière. Même modestes, eux n’avaient aucun mal à payer leur loyer.
Quand Carole part travailler, c’est son frère ainé Julien qui occupe l’espace. Chef d’équipe dans la grande distribution, Julien n’aura jamais la qualité de vie de ses parents. L’homme de 37 ans estime d’ailleurs que vu « le prix de l’immobilier« , il ne sera jamais à même d’avoir une maison avec piscine. Son père, lui, rappelle avoir connu « le plein emploi » et une époque dorée. Aujourd’hui ce sont toujours les grands-parents qui invitent, et qui aident en cas de coup dur.
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'Think nothing and do nothing without a purpose directed to God. For to journey without direction is wasted effort.'
(St. Mark the Ascetic)
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Nabil Antaki, médecin gastro-entérologue à l’hôpital Saint Louis à Alep, était de passage en Europe. Nous l’avons rencontré. Ce qu’il affirme est sans appel. Nos médias traditionnels ont relayé les mensonges propagés par les groupes terroristes – qui agressent l’Etat syrien – et par les ONG qui les soutiennent. Ainsi nous apprenons que ce ne sont pas les « persécutions d’Assad » que des millions de Syriens fuient.
Mais principalement la misère générée par les sanctions économiques mises en place par nos démocraties dès 2011.
Silvia Cattori
Le Dr Nabil Antaki, médecin à l’hôpital Saint Louis à Alep, répond aux questions d’Arrêt sur Info
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